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Ophtalmologie
Chez le même éditeur

Dans la même collection


Hépato-gastro-entérologie, par Louis de Mestier et Cindy Neuzillet, validé par la Collégiale des universitaires en
hépato-gastro-entérologie, 2014, 200 pages.
ORL, par Diane Evrard et Vincent Trevillot, validé par le Collège français d'ORL et de chirurgie cervico-faciale,
2014, 288 pages.
Urologie, par le Collège français des urologues, 2015, 208 pages.
Médecine physique et réadaptation par l'Association des Jeunes en Médecine physique et Réadaptation (AJMER),
validé par le Collège français des enseignants universitaires de médecine physique et de réadaptation, 2015,
184 pages.
Neurologie, par Pierre Seners et Jean-François Llitjos, validé par le Collège des enseignants de neurologie, 2015,
160 pages.
Douleur et soins palliatifs, par Sylvie Rostaing-Rigattieri, Dominique Varin, Barbara Tourniaire et Andréa Passard,
2015, 272 pages.
Néphrologie, par Marie-Noëlle Peraldi, Bruno Hurault de Ligny, Alexandre Hertig et Bruno Moulin, 2016, 168
pages.
Rhumatologie, par Capucine Eloy, validé par le Collège français des enseignants en rhumatologie, 2016, 160 pages.

Dans la collection Les référentiels des Collèges


Anatomie pathologique, par le Collège français des pathologistes (CoPath), 2013, 416 pages.
Cardiologie, par le Collège National des enseignants de cardiologie – Société Française de Cardiologie (CNEC-
SFC), 2e édition, 2014, 464 pages.
Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie, par le Collège hospitalo-universitaire français de chirurgie maxillo-
faciale et stomatologie, 3e édition, 2014, 384 pages.
Endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, par le Collège des enseignants d'endocrinologie, dia-
bète et maladies métaboliques (CEEDMM), 3e édition, 2016, 612 pages.
Dermatologie, par le Collège des enseignants en dermatologie de France (CEDEF). 6e édition, 2014, 528 pages.
Gériatrie, par le Collège national des enseignants de gériatrie (CNEG), 3e édition, 2014, 272 pages.
Gynécologie – Obstétrique, par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF). 3e édi-
tion, 2015, 504 pages.
Hématologie, par la Société française d'hématologie (SFH). 2e édition, 2014, 384 pages.
Hépato-gastro-entérologie, par la Collégiale des universitaires en hépato-gastro-entérologie (CDU-HGE). 2012, 496
pages.
Médecine physique et réadaptation, par le Collège français des enseignants universitaires de médecine physique
et de réadaptation (COFEMER). 2015, 5e édition, 256 pages.
Neurologie, par le Collège français des enseignants en neurologie (CEN). 2016, 4e édition, 592 pages.
Neurochirurgie, par le Collège de neurochirurgie, 2016, 272 pages.
Nutrition, par le Collège des enseignants de nutrition (CEN). 2e édition, 2015, 296 pages.
Ophtalmologie, par le Collège des ophtalmologistes universitaires de France (COUF), 2e édition, 2013, 304
pages.
ORL, par le Collège Français d'ORL et de chirurgie cervico-faciale (CFORL et CCF). 3e édition, 2014, 392 pages.
Parasitoses et mycoses des régions tempérées et tropicales, par l'Association française des enseignants de para-
sitologie et mycologie (ANOFEL). 3e édition, 2013, 504 pages.
Pédiatrie, par le Collège national des pédiatres universitaires A. Bourrillon, G. Benoist, C. Delacourt. 6e édition,
2014, 1056 pages.
Réanimation et urgences, par le Collège national des enseignants de réanimation (CNER). 2012, 4e édition, 676
pages.
Imagerie médicale - Radiologie et médecine nucléaire, par le CERF (Collège des enseignants de radiologie
de France) et le Collège National des Enseignants de Biophysique et de Médecine Nucléaire (CNEBMN). 2e édi-
tion, 2015, 632 pages.
Rhumatologie, par le Collège français des enseignants en rhumatologie (COFER). 5e édition, 2015, 560 pages.
Santé publique, par le Collège universitaire des enseignants de santé publique (CUESP). 2013, 336 pages.
Urologie, par le Collège par le collège français des urologues (CFU), 3e édition, 2015, 440 pages.
ECNintensif

Sous la direction de

Clément Cholet
Interne en radiologie et imagerie médicale, Paris

Pierre Seners
Chef de clinique en neurologie, Paris

Ophtalmologie
Nassim Belhatri
Interne en ophtalmologie, CHU de Tours
Flavien Précausta
Chef de clinique en ophtalmologie, CHU de Tours

Préface du Professeur Pierre-Jean Pisella


Ce logo a pour objet d'alerter le lecteur sur la menace que représente pour l'avenir de
DANGER l'écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du
« photocopillage ».
Cette pratique qui s'est généralisée, notamment dans les établissements d­ 'enseignement,
provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même
pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est
aujourd'hui menacée.
LE
Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel,
PHOTOCOPILLAGE sont passibles de poursuites. Les demandes d'autorisation de photocopier doivent être
TUE LE LIVRE adressées à l'éditeur ou au Centre français d'exploitation du droit de copie : 20, rue des
Grands-Augustins, 75006 Paris.
Tél. 01 44 07 47 70.

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays.
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utilisation collective et, d'autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d'information
de l'œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété
intellectuelle).

© 2017, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés


ISBN : 978-2-294-75626-9
e-ISBN : 978-2-294-75657-3

Elsevier Masson SAS, 65, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux CEDEX


www.elsevier-masson.fr
L'esprit de la collection ECNintensif
Chers Étudiants,
Le mode de validation des ECN a changé (BO du 16 mai 2013) : dans ce contexte, cette nouvelle
collection ECNintensif, que nous sommes heureux de vous présenter, met à votre disposition toute
une batterie d'entraînements variés, conformes au programme du DFASM et aux nouvelles épreuves
ECNi : dossiers progressifs, également en ligne, pour vous tester dans les conditions réelles, questions
isolées (QI) et, selon les ouvrages, TCS ou LCA.
Nous avons conçu ces livres comme un outil de travail essentiel et complet pour vos révisions, en nous
inspirant de nos attentes lorsque nous étions à votre place. Nous avons voulu créer des ouvrages dont
nous rêvions à cette époque.
La préparation aux ECN est une épreuve longue et angoissante. La masse de connaissances à acquérir
est énorme et son apprentissage est un défi. Le temps est difficile à gérer, malgré les deux années
de préparation dont on dispose, et tout passe toujours trop vite. Enfin, le choix parmi les ouvrages
proposés est difficile. Qui n'a pas hésité une heure, voire plus, dans une librairie médicale spécialisée,
entre différents ouvrages plus alléchants les uns que les autres, pour au final toujours se demander
si l'on a fait le bon choix ? La qualité et la validité de l'information procurée sont au cœur de vos
préoccupations, nous le savons.
C'est pourquoi nous avons voulu vous transmettre d'une part l'expérience de jeunes internes bril-
lants, encore formatés au concours et qui ont su s'adapter pour vous aux nouveaux types de ques-
tions, et, d'autre part, le point de vue et la caution des collèges de spécialité, afin de vous procurer
de solides informations.
Les ouvrages de cette nouvelle collection sont tous relus et validés par les enseignants de la spécialité
concernée, vous offrant ainsi des contenus solides et de qualité, afin que vous soyez certains de vous V
entraîner de façon efficace et utile pour les ECN.
Au-delà des exercices proposés, ces ouvrages allient la précision des corrections aux fiches de syn-
thèse qui vous permettent de revoir rapidement les points essentiels des items abordés au fur et à
mesure de votre entraînement.
L'étudiant se préparant au concours est un sportif de haut niveau. Au même titre que l'apprentissage
de cours, nous sommes convaincus que l'entraînement répété est une des clés essentielles de la réus-
site, car il permet d'améliorer son score, son temps, son classement.
Vous serez les premiers à découvrir le nouvel ECN : dans cette collection, comme vous le constaterez,
qui se démarque des autres collections d'entraînements existantes par le label des Collèges, gage de
la qualité des contenus, et par la diversité des exercices, conformes au programme et aux épreuves
des ECN 2016, toutes les conditions sont réunies pour que vous soyez le mieux préparé possible.
Votre succès est l'objectif de notre travail.
Bonne chance.
Clément Cholet et Pierre Seners
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Préface
C'est avec plaisir que j'accueille ce nouvel ouvrage destiné à tous les étudiants en médecine, qui leur
permettra d'évaluer leur connaissance dans la spécialité et de les améliorer.
L'ophtalmologie, classiquement « petite matière » du deuxième cycle, n'en est pas moins difficile
parfois à intégrer, non par le raisonnement mais, pour tous ceux, les plus nombreux, qui n'auront pas
accès à une consultation ophtalmologique, par l'effort de mémoire requis sans le support visuel de
l'examen clinique qui reste la base de la spécialité. Il est donc important de pouvoir le compenser et
exercer ainsi son raisonnement et ses connaissances.
Je suis particulièrement fier de pouvoir exprimer mes félicitations et mes remerciements
à  Monsieur  Nassim Belhatri, jeune interne du service d'ophtalmologie du CHU de Tours, qui, dès
le début de son internat, s'est attelé à cette tâche rude et prenante. Il faut y voir une nouvelle preuve
de la pérennité de notre système d'apprentissage de la médecine où, parvenu à la marche supérieure,
le jeune médecin se tourne vers son cadet pour lui tendre la main.
Puisse ce livre être utile à tous, étudiants bien sûr, mais aussi enseignants, ophtalmologistes, et rem-
plir ainsi sa mission pédagogique.
Pr Pierre-Jean Pisella
Université François Rabelais, Tours
Chef de service d'ophtalmologie, Hôpital Bretonneau, Tours
Président de la Société Française d'Ophtalmologie

VII
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Remerciements
Je remercie tous les membres de l'équipe du service d'ophtalmologie de Tours pour leur aide et leur
soutien, et tout particulièrement le Président de la Société Française d'Ophtalmologie, le Professeur
Pierre-Jean Pisella.
Je remercie mon coauteur Flavien Précausta, Marie-Laure Le Lez, Coralie Hermetet, Clément Cholet
et Pierre Seners pour la relecture attentive.
Je remercie aussi Kévin Janot, radiologue, pour les images radiologiques.
Merci au Dr Le Lez, au Dr Majzoub, au Dr Arsène et au Dr Laballe pour les iconographies.
Merci à tous les médecins que j'ai pu rencontrer et qui ont participé à ma formation, tout
­particulièrement le service d'ophtalmologie de Bourges (Dr Baudet).
Enfin, je tiens à remercier mon épouse Manel, mes parents, mes amis et mes co-internes qui m'ont
soutenu.
Nassim Belhatri

Je remercie Nassim Belhatri, à l'initiative de ce projet de livre d'entraînement aux dossiers progressifs
du nouvel ECN, de m'avoir demandé de l'assister dans la rédaction.
Merci également à nos collègues du service d'ophtalmologie de Tours, praticiens, chefs et internes,
de nous avoir transmis certaines iconographies ou éléments cliniques utiles à la rédaction des dossiers
et qui travaillent avec nous tous les jours dans la bonne humeur !
Merci à nos patients qui gardent le sourire malgré leurs soucis de santé et qui nous donnent envie
de continuer ce que l'on fait.
Enfin, je remercie mon épouse Pauline pour son soutien, et ma fille, qui a animé mes soirées IX
de rédaction !
Flavien Précausta
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Table des matières
L'esprit de la collection ECNintensif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . V
Préface. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII
Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . IX
Note au lecteur sur les barèmes des dossiers cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XIII
Abréviations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XV

I Énoncés
1 Cas cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Cas clinique 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Cas clinique 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Cas clinique 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Cas clinique 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Cas clinique 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Cas clinique 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Cas clinique 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Cas clinique 8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Cas clinique 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Cas clinique 10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Cas clinique 11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Cas clinique 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Cas clinique 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Cas clinique 14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 XI
Cas clinique 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Cas clinique 16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Cas clinique 17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Cas clinique 18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Cas clinique 19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Cas clinique 20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Cas clinique 21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Cas clinique 22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Cas clinique 23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Cas clinique 24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Cas clinique 25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
Cas clinique 26 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Cas clinique 27 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Cas clinique 28 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Cas clinique 29 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Cas clinique 30 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
Cas clinique 31 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Cas clinique 32 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

2 Questions isolées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

II Corrigés
3 Cas cliniques corrigés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Fiche de synthèse Orientation diagnostique (I) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Fiche de synthèse Orientation diagnostique (II). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
Fiche de synthèse Orientation diagnostique (III) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
Fiche de synthèse Orientation diagnostique (IV) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Fiche de synthèse des cas cliniques 1 et 22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
Table des matières

Fiche de synthèse des cas cliniques 2 et 13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123


Fiche de synthèse du cas clinique 3. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Fiche de synthèse des cas cliniques 4, 15 et 29. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
Fiche de synthèse des cas cliniques 5 et 12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
Fiche de synthèse des cas cliniques 7, 12 et 29. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
Fiche de synthèse des cas cliniques 8, 11 et 21. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Fiche de synthèse du cas clinique 9. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Fiche de synthèse des cas cliniques 10 et 26. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
Fiche de synthèse des cas cliniques 13 et 17. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Fiche de synthèse du cas clinique 14. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Fiche de synthèse du cas clinique 16. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
Fiche de synthèse du cas clinique 18. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
Fiche de synthèse du cas clinique 19. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
Fiche de synthèse des cas cliniques 20 et 21. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
Fiche de synthèse des cas cliniques 2, 23 et 29. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Fiche de synthèse du cas clinique 24. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Fiche de synthèse du cas clinique 25. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
Fiche de synthèse du cas clinique 27. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Fiche de synthèse du cas clinique 28. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
Fiche de synthèse du cas clinique 30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Fiche de synthèse du cas clinique 31. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Fiche de synthèse du cas clinique 32. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

4 Questions isolées corrigées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145

XII
Note au lecteur sur les barèmes
des dossiers cliniques
Questions sous forme de QRM : aux ECNi, le score des questions à réponses multiples est fondé sur le
nombre de discordances entre les réponses de l'étudiant et la grille de correction — discordance : un
item attendu n'a pas été coché ou un item non attendu a été coché. Les questions peuvent proposer
de cinq à huit items. Pour une question comportant cinq items et notée sur 10 points :
– en l'absence de discordance, l'étudiant a la note maximale (donc 10 points) ;
– dans le cas d'une discordance, la note est divisée par 2 (elle passe donc de 10 points à 5 points) ;
– dans le cas de deux discordances, la note est divisée par 5 (elle passe donc de 10 points à 2 points) ;
– dans le cas de trois discordances ou plus, la note est de zéro.
En l'absence de réponse, la note est de zéro. Ce barème peut être modifié selon les mêmes principes
pour des questions à plus de cinq items. Une réponse peut être indispensable (PMZ ou PCZ) ou inac-
ceptable (SMZ ou SCZ) : en cas d'erreur sur cet item cela entraîne un zéro à la question.
Notez que sur un support papier, les dossiers peuvent apparaître moins « progressifs » qu'ils ne le
seront le jour des ECNi.
Dans le cadre des ouvrages de la collection ECNintensif, nous avons noté chaque dossier progressif
sur 100 points. Pour s'autoévaluer, il faut appliquer les règles mentionnées ci-dessus. Les dossiers
sont accessibles en ligne également et permettent un calcul automatique des scores aux QRM. Les
dossiers sont classés par niveau de difficulté : de facile (+) à difficile (+++).

XIII
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Abréviations
ADN Acide désoxyribonucléique NFS Numération-formule sanguine
AINS Anti-inflammatoires non stéroïdiens NOIAA Neuropathie optique ischémique
AMIR Anomalies microvasculaires antérieure aiguë
intrarétiniennes NORB Névrite optique rétrobulbaire
ANCA Anticorps anti-cytoplasme des OACR Occlusion de l'artère centrale
polynucléaires neutrophiles de la rétine
APS Antipaludéens de synthèse OBACR Occlusion de branche de l'artère
BAV Baisse d'acuité visuelle centrale de la rétine
c/d Rapport cup/disc OBVCR Occlusion de branche de la veine
CEIO Corps étranger intraoculaire centrale de la rétine
CRP C-Reactive Protein OCT Tomographie en cohérence optique
DMLA Dégénérescence maculaire liée OVCR Occlusion de la veine centrale
à l'âge de la rétine
DR Décollement de rétine PEV Potentiels évoqués visuels
ECA Enzyme de conversion de PPR Photocoagulation panrétinienne
l'angiotensine RDNP Rétinopathie diabétique non
ECG Électrocardiogramme proliférante
FR Facteur rhumatoïde RDP Rétinopathie diabétique proliférante
GCAO Glaucome chronique à angle ouvert RPM Réflexe photomoteur
GNV Glaucome néovasculaire SSA, SSB Sjögren's syndrome A, B
GVH Graft versus Host TDM Tomodensitométrie
TNF Tumor Necrosis Factor XV
HSV Herpes simplex virus
IDR Intradermoréaction TPHA Treponema Pallidum Hemagglutination
Assay
IgE, IgG Immunoglobulines E, G
VEGF Vascular Endothelial Growth Factor
IRM Imagerie par résonance magnétique
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
IVT Injection intravitréenne
VLDL Very Low Density Lipoprotein
LASIK Laser-Assisted In Situ Keratomileusis
VS Vitesse de sédimentation
LCS Liquide cérébrospinal
VZV Virus de la varicelle et du zona
MDPH Maison départementale des personnes
handicapées YAG Yttrium Aluminium Garnet
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I
Énoncés
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1
CHAPITRE

1
Cas cliniques
Cas clinique 1 + C rétinopathie hypertensive
D amaurose fugace
Vous voyez en consultation un homme de 70 ans pour E éclipses visuelles
baisse d'acuité visuelle à l'œil gauche. Il vous signale
qu'il se sent très fatigué depuis plusieurs mois suite
Question 2
à son entrée en maison de retraite. Il ne dort plus à
En général, quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) possible(s)
cause des céphalées et des douleurs articulaires au
de baisse d'acuité visuelle transitoire ?
niveau des épaules. Son appétit a diminué, il pense
A artérite gigantocellulaire
que c'est la conséquence de ses douleurs à la masti-
B décollement de rétine
cation. Sa fille note qu'il a fait un « épisode de perte
C accident ischémique transitoire
totale de la vision » à l'œil gauche il y a une semaine. Il
D migraine ophtalmique
avait récupéré rapidement sa vision, mais elle a baissé
E hypertension intracrânienne
à nouveau depuis hier. Le patient a un antécédent de

Énoncés
fibrillation atriale. Il prend du rivaroxaban (Xarelto®).
À l'examen, on note l'acuité visuelle corrigée sui- Question 3
vante  : œil droit à 4/10 P2 ; œil gauche à « compter Comment interpréter le fond d'œil de l'œil gauche ?
les doigts à 30 cm ». Le tonus oculaire est normal aux A occlusion de la veine centrale de la rétine
deux yeux. À l'examen à la lampe à fente, on note une B occlusion de la branche veineuse inféro-temporale
cataracte cortico-nucléaire modérée aux deux yeux. Le C rétinopathie hypertensive 3
fond d'œil droit est normal et celui à gauche est pho- D neuropathie optique rétrobulbaire
tographié ci-dessous. E neuropathie optique ischémique aiguë antérieure

Question 4
Vous diagnostiquez une neuropathie optique isché-
mique antérieure aiguë (NOIAA). Quelle(s) est (sont) la
(les) cause(s) possible(s) de NOIAA ?
A hypertension intracrânienne
B sclérose en plaques
C artériosclérose
D maladie de Horton
E intoxication éthylo-tabagique chronique

Question 5
Quel(s) est (sont) l'(les) argument(s) présent(s) dans ce
cas en faveur d'une maladie de Horton ?
A sexe masculin
B âge
C altération de l'état général
D amaurose fugace
E claudication de la mâchoire

Question 6
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) biologique(s)
utile(s) au diagnostic étiologique à demander dans
l'immédiat ?
Question 1 A TP, TCA
À quoi attribuez-vous la baisse d'acuité visuelle surve- B ionogramme sanguin
nue il y a une semaine à l'œil gauche ? C VS
A migraine ophtalmique D CRP
B phosphènes E électrophorèse des protéines sériques
Ophtalmologie
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Cas cliniques

Question 7 A le traitement par corticoïdes est généralement


Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) ophtalmologique(s) débuté après la biopsie d'artère temporale pour ne
à demander ? pas la négativer
A champ visuel automatisé B le traitement par corticoïdes peut favoriser un
B champ visuel cinétique glaucome chronique
C électrorétinogramme C le traitement par corticoïdes a pour but d'amélio-
D potentiels évoqués visuels rer l'acuité visuelle
E angiographie rétinienne à la fluorescéine D la maladie de Horton ne touche jamais les deux
yeux, c'est une atteinte unilatérale
Question 8 E la perte de la vision n'est pas définitive
La biologie retrouve : VS : 70 mm ; CRP : 80 mg/l.
Vous demandez un champ visuel cinétique. Question 12
Quel est le pronostic visuel ?
A absence de récupération de l'acuité visuelle
B récupération partielle de l'acuité visuelle
C récupération complète de l'acuité visuelle
D absence de risque pour le deuxième œil
E risque d'aggravation de la cataracte à l'œil gauche

Question 13
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant les mesures diététiques associées au
traitement ?
A régime pauvre en sel
B régime pauvre en sucres
C régime pauvre en protéines
D régime pauvre en graisses
E supplémentation en calcium et vitamine D

4 Question 14
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) Quelle est votre surveillance générale ?
A mesure de la pression artérielle
B poids
Quelle est votre interprétation du champ visuel ? C VS, CRP
A scotome cæco-central D glycémie
B scotome inférieur arciforme E ionogramme sanguin
C quadranopsie inféro-nasale
D déficit altitudinal inférieur Question 15
E ressaut nasal Le patient revient en consultation un an après, car il
est gêné dans sa vie quotidienne par sa vision à l'œil
Question 9 droit. Votre examen élimine une bilatéralisation de la
Vous effectuez une angiographie à la fluores- maladie de Horton. Vous diagnostiquez une cataracte
céine. Quel(s) est (sont) le (les) signe(s) attendu(s) à dense à l'œil droit. Quelle est votre conduite à tenir
l'angiographie ? concernant l'œil droit ?
A hyperfluorescence maculaire précoce A abstention thérapeutique
B hyperfluorescence maculaire tardive B majoration du traitement de la maladie de Horton
C hyperfluorescence papillaire C laser YAG
D hypofluorescence papillaire D chirurgie de cataracte  : extraction extracapsulaire
E ischémie choroïdienne par phacoémulsification
E chirurgie de cataracte  : extraction intracapsulaire
Question 10
par la technique manuelle
Quel est votre traitement immédiat et pour le mois
à venir ?
A corticothérapie locale
B corticothérapie orale à 0,7 mg/kg par jour Cas clinique 2 ++
C corticothérapie orale à 1 mg/kg par jour Un homme de 60  ans consulte pour une baisse
D corticothérapie en bolus d'acuité visuelle à l'œil droit depuis 2  jours. Il a
E arrêt du Xarelto® constaté « des taches multiples qui suivent les mouve-
ments des yeux » et « des visions brèves de lumières »
Question 11 dans les deux yeux depuis une semaine. Il n'a pas
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) d'antécédents en dehors d'une chirurgie de la cata-
concernant la maladie de Horton ? racte des deux yeux il y a 2 ans.
Cas cliniques 1
Question 1 C astigmatisme
Quels sont en termes médicaux les signes décrits aux D aphakie
deux yeux ? E pseudophakie
A photophobie
B phosphènes Question 6
C héméralopie Quelle(s) est (sont) l'(les) attitude(s) thérapeutique(s)
D métamorphopsies qu'on peut proposer pour l'œil droit ?
E myodésopsies A surveillance seule
B traitement par cerclage au laser Argon à la lampe
Question 2 à fente
À l'examen, on note la réfraction corrigée C traitement par laser YAG
suivante : D Injection intravitréenne d'une bulle de gaz seule
• œil droit : –2 (+0,75) 90 add +3 ; acuité visuelle à E traitement chirurgical avec vitrectomie, tamponne-
« compter les doigts à 30 cm » ; ment par gaz et cerclage laser
• œil gauche : –2 (+0,75) 90 add +3 ; acuité visuelle
à 10/10 P2. Question 7
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) Vous avez opté pour un traitement chirurgical par
concernant l'(les) amétropie(s) présente(s) chez ce voie ab interno. L'intervention s'est bien passée. Le
patient ? patient est sorti à J1.
A emmétropie Vous le revoyez à J6. Il se plaint de douleurs à l'œil
B presbytie droit. À l'examen clinique, vous notez une acuité
C myopie visuelle à 1/10 à droite. Le tonus oculaire droit est à
D hypermétropie 32 mm Hg. Le segment antérieur est calme à droite.
E astigmatie Le fond d'œil retrouve une rétine visible à plat à droite.

Énoncés
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
Question 3 tique (s) ?
Le reste de l'examen clinique retrouve : A une récidive de l'hémorragie intravitréenne
• tonus oculaire : 10 mm Hg à droite et 16 mm Hg à B une suite postopératoire normale
gauche ; C une endophtalmie aiguë
• examen à la lampe à fente : cornée claire, chambre D une hypertonie oculaire 5
antérieure calme et un implant de chambre posté- E une récidive du décollement de rétine
rieure en place dans les deux yeux ;
• fond d'œil dilaté : Question 8
– à l'œil droit  : inaccessible par la présence de Quel est votre traitement ?
sang dans le vitré ; A surveillance
– à l'œil gauche : la rétine à plat, on distingue une B vitrectomie
déchirure à 1 heure. C injection intravitréenne d'antibiotiques en urgence
Quelle est votre conduite immédiate concernant l'œil D corticothérapie orale
droit ? E traitement hypotonisant
A OCT de la macula
Question 9
B échographie mode A
Votre traitement a bien fonctionné. Le patient a récu-
C échographie mode B
péré son acuité visuelle après plusieurs semaines de
D photocoagulation panrétinienne
suivi.
E vitrectomie seule en urgence
Vous revoyez votre patient 3 mois après. Il se plaint de
Question 4 baisse d'acuité visuelle à l'œil droit depuis plusieurs
Quelle est votre conduite immédiate concernant l'œil semaines avec un œil blanc et indolore.
gauche ? Quel est votre examen clinique ?
A OCT de la macula A acuité visuelle
B échographie mode A B tonus oculaire
C échographie mode B C examen à la lampe à fente
D cerclage des déhiscences au laser Argon D examen au verre à trois miroirs
E vitrectomie avec cerclage laser en urgence E examen du fond d'œil simple

Question 5 Question 10
Votre examen complémentaire retrouve un décolle- Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
ment de la rétine supérieure à l'œil droit avec atteinte tique (s) ?
de la macula. A glaucome aigu par fermeture de l'angle
Quels sont les facteurs de risque de décollement de B œdème maculaire
rétine présents chez ce patient ? C cataracte sénile
A hypermétropie D cataracte secondaire
B myopie E endophtalmie chronique
Cas cliniques

Question 11 C une paire de lunettes de près et une autre de loin


À l'examen à la lampe à fente, vous constatez la pho- D des verres multifocaux progressifs
tographie suivante à droite. L'acuité visuelle corrigée E toutes les réponses sont fausses
est à 4/10 P2 à droite.
Question 15
Il souhaite aussi savoir s'il existe d'autres moyens pour
traiter les amétropies en dehors des lunettes. Quelle(s)
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A rééducation orthoptique
B lentilles de contact
C chirurgie réfractive
D laser Argon
E aucun autre moyen n'est disponible

Cas clinique 3 +
Vous voyez en consultation une femme de 31  ans.
Elle vous consulte pour une baisse d'acuité visuelle
à l'œil droit (2/10e) survenue sur quelques heures
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) accompagnée de douleurs rétro-oculaires exacerbées
lors des mouvements oculaires. Le fond d'œil est nor-
mal. Elle vous signale aussi avoir consulté il y a 6 ans
Le patient vous demande le pronostic de sa patholo- pour des « mouches volantes », le fond d'œil fait à
gie. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? l'époque par son ophtalmologue était normal.
A c'est une pathologie bénigne
B il existe un risque de cécité définitive Question 1
C il n'y a pas d'aggravation possible Sur quel(s) argument(s) peut-on retenir le diagnostic
D l'acuité visuelle va se dégrader lentement en de neuropathie optique rétrobulbaire ?
6 A baisse d'acuité visuelle sur quelques heures
absence de traitement
E il n'y a pas de traitement disponible B atteinte unilatérale
C myodésopsies
Question 12 D douleurs rétro-orbitaires à la mobilisation
Quel traitement envisager ? E fond d'œil normal
A surveillance
B traitement chirurgical par phacoémulsification Question 2
C capsulotomie au laser YAG Un des externes du service vous signale avoir remar-
D capsulotomie au laser Argon qué une « pupille de Marcus Gunn ».
E injection intravitréenne Sur quel(s) argument(s) l'externe a-t-il pu faire ce
Question 13 diagnostic ?
Quel(s) peu(ven)t être le(s) signe(s) clinique(s) de la A à l'éclairement de l'œil sain, le RPM (réflexe photo-
cataracte sénile ? moteur) consensuel est diminué
A baisse d'acuité visuelle progressive de loin B à l'éclairement de l'œil sain, le RPM consensuel est
B baisse d'acuité visuelle progressive prédominante conservé
de près C à l'éclairement de l'œil sain, le RPM direct est
C gêne à la conduite nocturne diminué
D diplopie binoculaire D à l'éclairement de l'œil atteint, le RPM direct est
E photophobie diminué
E à l'éclairement de l'œil atteint, le RPM consensuel
Question 14 est conservé
Votre traitement par laser YAG a bien fonctionné.
Vous le revoyez plusieurs semaines plus tard. Votre Question 3
réfraction est la suivante : La patiente est déjà venue il y a 3 mois pour diplopie ;
• œil droit : –2 (+ 1,25) 90 add +3 ; l'interne avait noté une limitation partielle de l'abduc-
• œil gauche : –2 (+ 1,25) 90 add +3. tion de l'œil droit.
Le patient souhaite savoir quels types de verres de Quel tableau clinique a-t-elle présenté il y a 3 mois ?
lunettes vous pouvez lui prescrire pour corriger com- A paralysie du III droit
plètement son amétropie actuelle. Quelle(s) est (sont) B paralysie du IV droit
la (les) proposition(s) exacte(s) ? C paralysie du V droit
A des verres monofocaux sphériques D paralysie du VI droit
B des verres monofocaux cylindriques E ophtalmoplégie internucléaire
Cas cliniques 1
Question 4 Question 9
Quel aurait été votre diagnostic si la patiente avait Vous réalisez une IRM cérébrale car vous suspectez
présenté une diplopie binoculaire avec des yeux non fortement une sclérose en plaques.
déviés en position primaire, une convergence normale Ci-joint une coupe de cette IRM. Quelle est votre
et un déficit de l'adduction de l'œil droit ? interprétation ?
A paralysie du III droit
B paralysie du IV droit
C paralysie du VI droit
D ophtalmoplégie supranucléaire
E ophtalmoplégie internucléaire
Question 5
Quel(s) examen(s) demander pour le tableau actuel ?
A champ visuel statique
B champ visuel cinétique
C test d'Ishihara
D test de Farnsworth
E potentiels évoqués visuels
Question 6
Quelle est votre interprétation du champ visuel ?

Énoncés
(Source : CHU de Tours, Kévin Janot.)

7
A c'est une coupe axiale en séquence T1
B c'est une coupe coronale en séquence T2 FLAIR
C on visualise des hypersignaux de la substance blanche
D on visualise des prises de contraste des lésions
E on peut retenir le diagnostic de SEP à la vue de
cette imagerie
Question 10
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) Une ponction lombaire est effectuée. Que recher-
chez-vous à cette ponction lombaire en faveur du dia-
gnostic de sclérose en plaques ?
A scotome arciforme
A une hyperprotéinorachie <1 g/l
B scotome altitudinal
B une hyperprotéinorachie >1 g/l
C scotome central
C une cytorachie >50 cellules/mm3
D scotome périphérique
D une hypoglycorachie
E scotome cæco-central
E une synthèse intrathécale d'IgG
Question 7 Question 11
Que recherchez-vous au test de vision des couleurs ? Quel traitement proposer à la patiente ?
A examen normal A abstinence thérapeutique
B dyschromatopsie d'axe rouge-bleu B corticothérapie à fortes doses en bolus
C dyschromatopsie d'axe rouge-vert C corticothérapie locale
D dyschromatopsie d'axe bleu-jaune D pendant 3 jours
E dyschromatopsie d'axe bleu-vert E pendant 7 jours
Question 8 Question 12
Pour confirmer le diagnostic étiologique, quel(s) examen(s) Quel(s) est (sont) le(s) bénéfice(s) attendu(s) du
complémentaire(s) d'imagerie demandez-vous ? traitement ?
A TDM médullaire A éviter la survenue de nouvelles poussées
B IRM médullaire B accélération de la récupération
C IRM cérébrale C diminuer la durée de la poussée
D TDM cérébrale D éviter la bilatéralisation
E angio-scanner E éviter l'apparition d'une sclérose en plaques
Cas cliniques

Question 13 chambre antérieure calme, paupières libres, début


Votre traitement a bien fonctionné. La patiente récu- de phacosclérose dans les deux yeux ;
père complètement son acuité visuelle. • grille d'Amsler : métamorphopsies et scotome cen-
Trois jours après, elle vous appelle, angoissée, car elle tral à l'œil droit ;
a présenté un épisode de baisse d'acuité visuelle tran- • fonds d'œil :
sitoire à l'œil droit suite à un bain.
Que répondez-vous à la patiente ?
A vous rassurez votre patiente
B vous hospitalisez votre patiente
C il s'agit d'une récidive de la NORB
D vous lui expliquez le phénomène d'Uhthoff
E il faut refaire des bolus de corticothérapie à fortes
doses
Question 14
Quel est le risque de développer à 5 ans une sclérose
en plaques à distance d'un épisode isolé de neuropa-
thie optique rétrobulbaire ?
A 5 %
B 10 %
C 20 %
D 30 %
E 40 %

Cas clinique 4 +
Vous recevez Madame Y., 65 ans. Elle a comme anté-
cédent un diabète de type 2 mal équilibré et elle ne
connaît pas son chiffre d'hémoglobine glyquée. Elle
8 est traitée par metformine. La patiente se plaint d'une
vision déformée des objets depuis plusieurs jours à
l'œil droit. Elle est gênée aussi par un larmoiement et
les yeux qui brûlent depuis plusieurs mois.
Question 1
Quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) le(s) plus utile(s) de
votre examen ophtalmologique ?
A acuité visuelle
B examen du segment antérieur
C gonioscopie
D examen du fond d'œil dilaté
E test à la fluorescéine
Question 2
À l'interrogatoire, la patiente décrit « une baisse de la
vision prédominante de près et une tache au centre (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
de l'œil droit ».
Quel est votre résumé syndromique concernant l'œil Quelle est votre principale hypothèse diagnostique
droit ? pour l'œil droit ? [Une seule réponse.]
A syndrome orbitaire A rétinopathie diabétique proliférante
B syndrome cornéen B décollement de rétine
C syndrome cristallinien C œdème maculaire cystoïde
D syndrome rétinien D DMLA atrophique
E syndrome maculaire E DMLA exsudative
Question 3 Question 4
Votre examen est le suivant : Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de la DMLA
• acuité visuelle corrigée : à droite 2/10 P6, à gauche parmi les réponses suivantes ?
8/10 P2 ; A antécédents familiaux
• tonus oculaire : 14/15 ; B âge
• segment antérieur : kératite ponctuée superficielle C tabac
minime en inférieur, temps de rupture du film D prise de metformine
lacrymal à 3  secondes (normale à 10  secondes), E cataracte
Cas cliniques 1
Question 5 A drusens maculaires
Vous pensez à une DMLA. Quel(s) est (sont) l'(les) B kératite ponctuée superficielle
examen(s) complémentaire(s) le(s) plus utile(s) ? C rétinopathie diabétique
A autofluorescence du fond d'œil D cataracte sénile
B OCT papillaire E toutes les réponses sont fausses
C OCT maculaire
D angiographie à la fluorescéine Question 12
E angiographie au vert d'indocyanine Vous revoyez votre patiente 6 jours après la première
injection intravitréenne. Elle vous raconte que l'injec-
Question 6 tion s'est bien passée mais, depuis hier, elle a com-
Vos examens complémentaires confirment le diagnos- mencé à voir flou avec des douleurs et un œil rouge
tic de DMLA exsudative à droite. Quel(s) est (sont) du côté injecté. Quel diagnostic évoquer ?
votre (vos) traitement(s) en première intention pour A réaction normale après une injection intravitréenne
l'œil droit ? B endophtalmie aiguë
A supplémentation vitaminique seule C kératite aiguë
B photothérapie dynamique D uvéite aiguë
C injections intravitréennes d'anti-VEGF E glaucome aigu
D injections intravitréennes de corticoïdes
E vitrectomie Question 13
Quelle est votre prise en charge ?
Question 7 A hospitalisation
Quelle(s) est (sont) l'(les) action(s) des anti-VEGF dans B antibiotiques per os
la DMLA ? C prélèvements dans le vitré
A disparition des néovaisseaux choroïdiens D injection intravitréenne d'antibiotiques après les

Énoncés
B effet angiostatique sur les néovaisseaux choroïdiens résultats des prélèvements
C correction de l'hyperperméabilité capillaire des E collyres hypotonisants
néovaisseaux
D effet photosensibilisant sur les néovaisseaux Question 14
choroïdiens Votre traitement a bien fonctionné ; la patiente a pu
E thrombose des néovaisseaux choroïdiens récupérer un peu d'acuité visuelle à droite, mais elle 9
a souhaité l'arrêt des injections intravitréennes. Vous
Question 8 la revoyez plusieurs mois plus tard pour un contrôle.
Devant un diagnostic de DMLA exsudative rétrofo- Quelle est votre interprétation du fond d'œil droit ?
véolaire, dans quel délai maximum doit être réalisée
l'injection intravitréenne d'anti-VEGF ?
A 3 jours
B 5 jours
C 7 jours
D 10 jours
E 15 jours

Question 9
Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) étiologique(s)
concernant la gêne chronique aux deux yeux ?
A conjonctivite bactérienne
B kératite bactérienne
C kératite sèche
D syndrome sec
E obstruction des voies lacrymales

Question 10
Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) concernant
cette gêne chronique ?
A traitement antiallergique per os
B collyre antiseptique (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
C larmes artificielles
D collyres corticoïdes
E désobstruction chirurgicale des voies lacrymales A excavation papillaire pathologique
B macula normale
Question 11 C atrophie maculaire
Comment expliquez-vous que l'acuité visuelle soit D nodules cotonneux
limitée à 8/10 à l'œil gauche ? E toutes les réponses sont fausses
Cas cliniques

Cas clinique 5 ++ C tonométrie à aplanation


D pachymétrie
Vous recevez un homme de 55  ans, diabétique avec
E frontofocomètre
antécédents de tabagisme et d'HTA. Il consulte pour un
œil gauche rouge et douloureux depuis 3 jours. Il vous Question 4
dit qu'il ne voit plus de cet œil depuis 3 mois. Il a vu un On retrouve à l'œil gauche un tonus à 54 mm Hg. La
ophtalmologue en ville qui lui a diagnostiqué un pro- chambre antérieure est profonde aux deux yeux.
blème rétinien dont il a oublié le nom. Cet ophtalmo- Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ?
logue lui a signalé qu'il ne reverrait plus de cet œil. Il lui A glaucome aigu par fermeture de l'angle
a proposé un traitement par laser qu'il a refusé. Votre B glaucome néovasculaire compliquant une rétino-
examen ophtalmologique retrouve une acuité visuelle pathie diabétique
à « perception lumineuse positive » à l'œil gauche et C glaucome néovasculaire compliquant une occlu-
à 10/10 P2 à droite. L'infirmière qui vous assiste n'a sion de l'artère centrale de la rétine
pas réussi à faire l'autoréfractométrie et la tonométrie D glaucome néovasculaire compliquant une occlu-
à l'air à l'œil gauche. Le tonus est à 15 mm Hg à droite. sion de la veine centrale de la rétine
Le segment antérieur est normal à droite et est photo- E glaucome chronique et occlusion de la veine cen-
graphié ci-dessous pour l'œil gauche. Le fond d'œil est trale de la rétine
normal à droite et est difficile à l'œil gauche, il permet
de percevoir une atrophie optique, de nombreuses Question 5
hémorragies rétiniennes, des nodules cotonneux, des Quel est votre traitement ?
veines dilatées et de fins vaisseaux rétiniens anormaux. A traitement hypotonisant local
B traitement hypotonisant général
C photocoagulation panrétinienne immédiate
D photocoagulation panrétinienne différée
E photocoagulation sectorielle limitée aux néovaisseaux
Question 6
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque d'OVCR qui
est (sont) présent(s) dans cette observation ?
A âge
10 B sexe masculin
C tabac
D diabète
E HTA
Question 7
Le patient consulte 6  mois plus tard pour baisse
d'acuité visuelle brutale à l'œil droit. Il n'a pas de dou-
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) leurs ni de rougeur. Il continue de fumer, son diabète
et sa pression artérielle sont déséquilibrés.
Question 1
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant l'autoréfractométrie ?
A elle permet la mesure de la réfraction objective
B elle permet la mesure de la réfraction subjective
C elle permet la mesure de la pachymétrie
D elle est utile pour la réfraction subjective
E elle s'obtient par aplanation
Question 2
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) sémiologique(s) visible(s)
au segment antérieur gauche ?
A cercle périkératique
B myosis
C hyphéma
D rubéose irienne
E synéchie iridocristallinienne
Question 3
Quel est l'examen simple le plus utile parmi les
suivants ?
A gonioscopie
B fond d'œil au verre à trois miroirs (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
Cas cliniques 1
Quelle(s) est (sont) la (les) lésion(s) élémentaire(s) A rétinopathie diabétique proliférante sévère
visible(s) au fond d'œil droit ? B occlusion de la veine centrale de la rétine
A microanévrysmes C occlusion de l'artère centrale de la rétine
B néovaisseaux D rétinopathie hypertensive
C hémorragies en flammèches E toutes les réponses sont fausses
D nodules cotonneux
Question 9
E œdème papillaire
Vous diagnostiquez une occlusion de la veine cen-
Question 8 trale de la rétine à droite. Vous effectuez l'examen
Quel est votre diagnostic ? ci-dessous.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Énoncés
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Il  s'automédique depuis 3  jours avec de l'acide
A c'est une topographie rétinienne borique (Dacryosérum®) sans succès. Il ne décrit pas
B c'est une échographie rétinienne de contexte de traumatisme. Voici une photographie
C c'est une OCT de la macula du segment antérieur gauche en temporal.
D l'examen est normal
E l'examen montre un œdème maculaire 11
Question 10
Vous décidez d'effectuer une angiographie à la fluo-
rescéine. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) concernant cet examen ?
A cet examen ne nécessite pas de dilater les pupilles
B cet examen peut être source d'allergies graves
(œdème de Quincke et choc anaphylactique)
C en cas d'antécédents allergiques, une prémédica-
tion orale est proposée
D cet examen colore la peau et les urines en jaune
E l'ischémie choroïdienne est le principal signe
recherché en cas d'occlusion de la veine centrale
de la rétine
Question 11
L'angiographie à la fluorescéine retrouve une forme
non ischémique. Quelle est votre prise en charge ?
A arrêt des toxiques (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
B équilibre de la pression artérielle et du diabète
C bilan de coagulation complet Question 1
D injections intravitréennes d'anti-VEGF Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
E panphotocoagulation rétinienne tique (s) ?
A conjonctivite aiguë allergique
B conjonctivite aiguë virale
C sclérite diffuse aiguë
Cas clinique 6 ++ D épisclérite diffuse aiguë
E hémorragie sous-conjonctivale
Vous recevez un homme de 56 ans pour une rougeur
à l'œil gauche depuis 3  jours. Il ne présente pas de Question 2
douleur ni de baisse d'acuité visuelle. Le patient a un Quelle est votre prise en charge immédiate ?
antécédent d'HTA traitée par périndopril (Coversyl®) A hospitalisation
et d'hypercholestérolémie traitée par ­ atorvastatine. B collyre antiseptique
Cas cliniques

C collyre antihistaminique D rétinopathie hypertensive de stade III


D collyre à base de corticoïdes E hypertension intracrânienne
E aucun traitement local
Question 5
Question 3 Vous diagnostiquez une rétinopathie hypertensive de
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) stade III selon la classification de Kirkendall.
concernant cette pathologie ? Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
A c'est une pathologie bénigne concernant la rétinopathie hypertensive ?
B il existe un risque d'hyphéma A le premier signe ophtalmologique de la rétinopa-
C une consultation chez le médecin traitant est thie hypertensive est le nodule cotonneux
recommandée B le signe du croisement est un signe de rétinopathie
D une mesure de la tension oculaire est utile hypertensive de stade I
E une mesure de la pression artérielle est utile C les hémorragies rétiniennes profondes traduisent
la présence d'infarctus rétiniens par occlusions
Question 4 artériolaires
Le patient revient plusieurs mois plus tard pour une D la présence d'un œdème maculaire est la
baisse d'acuité visuelle. Vous notez une acuité visuelle conséquence de la rupture de la barrière
corrigée à 3/10 et un segment antérieur calme aux hématorétinienne
deux yeux. Le fond d'œil retrouve de multiples hémor- E les nodules cotonneux traduisent la présence d'oc-
ragies rétiniennes, un rétrécissement artériel diffus, clusion des veinules précapillaires
des nodules cotonneux péripapillaires et un œdème
papillaire aux deux yeux. Question 6
Quel est votre diagnostic ? Le patient revient plusieurs semaines plus tard pour
A rétinopathie diabétique préproliférante « une perte soudaine de la vision d'un côté de chaque
B artériosclérose rétinienne de stade III œil ». En arrivant il a été vu par l'orthoptiste qui lui a
C rétinopathie hypertensive de stade II fait le champ visuel suivant :

12

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle est votre interprétation du champ visuel ? Question 7


A champ visuel de type Goldmann Où localisez-vous la lésion ?
B rétrécissement concentrique du champ visuel A rétines
C hémianopsie bitemporale B nerfs optiques
D hémianopsie latérale homonyme droite C chiasma optique
E hémianopsie latérale homonyme gauche D voies optiques rétrochiasmatiques
E la lésion est du côté gauche
Cas cliniques 1
Question 8 Le réanimateur vous appelle pour un fond d'œil au
Quelle est votre interprétation de l'imagerie suivante ? lit du malade.
Quelle(s) est (sont) la (les) pathologie(s) suspectée(s)
par le réanimateur ? Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) que
vous devez rechercher au fond d'œil ?
A vous cherchez des nodules de Roth car il suspecte
une endocardite aiguë infectieuse
B vous cherchez des embols car il suspecte un syn-
drome des embols de cholestérol
C vous cherchez des occlusions artérielles car il sus-
pecte un syndrome de Susac
D vous cherchez un œdème papillaire bilatéral car il
suspecte une hypertension intracrânienne
E vous cherchez une rétinopathie hypertensive, ce
que le réanimateur suspecte

Cas clinique 7 +++


Vous voyez un homme de 48  ans consultant pour
baisse d'acuité visuelle progressive dans les deux
yeux depuis plusieurs années. Il vous dit être très
gêné à la lecture des petites lettres. Il n'a pas les yeux
rouges et ne ressent aucune douleur. Il ne présente

Énoncés
aucun antécédent en dehors d'un asthme modéré et
d'une série d'accidents de la voie publique. Suites à
ces accidents, il a perdu son travail de livreur pour
des problèmes d'assurance. Il n'a pas eu de trauma-
tisme oculaire.
(Source : CHU de Tours, Kévin Janot.) 13
Question 1
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) ophtalmologique(s)
A c'est un scanner cérébral en coupe sagittale compatible(s) avec le cas présenté ?
B c'est un scanner injecté A neuropathie optique éthylique
C c'est un accident vasculaire cérébral ischémique B névrite optique rétrobulbaire
postérieur C occlusion de la veine centrale de la rétine
D c'est une tumeur occipitale D maculopathie
E la lésion est du côté droit E glaucome chronique à angle ouvert
Question 2
Question 9
Vous pensez à un glaucome chronique à angle ouvert.
Vous diagnostiquez un infarctus cérébral postérieur
Quel(s) est (sont) le (les) facteur(s) de risque à recher-
droit sur l'IRM cérébrale.
cher à l'interrogatoire ?
Quelles sont les trois étiologies principales à évoquer
A antécédents familiaux de glaucome
chez ce patient ?
B facteurs de risque cardiovasculaire
A dissection des artères cervicales
C hypermétropie
B cardiopathie emboligène
D myopie
C troubles de l'hémostase
E troubles de l'hémostase
D athérome des artères cervicales
E maladie de Horton Question 3
Quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) le(s) plus
Question 10 pertinent(s) de votre examen clinique et le(s) résultat(s)
Le patient est hospitalisé en unité neurovasculaire. attendu(s) ?
Il est transféré quelques jours plus tard en cardio- A chambre antérieure calme
logie pour un infarctus du myocarde ; il a bénéficié B chambre antérieure étroite
d'une revascularisation avec mise en place d'un stent C tonométrie à aplanation > 21 mm Hg
coronarien. Quelques jours après, l'état du patient D gonioscopie retrouvant un angle étroit
se dégrade : il est confus et présente un livedo, une E fond d’œil avec un rapport c/d diminué pour l'ex-
nécrose des orteils et une insuffisance rénale aiguë. cavation papillaire
Cas cliniques

Question 4 D champ visuel


Quel(s) examen(s) complémentaire(s) le(s) plus E potentiels évoqués visuels
pertinent(s) demandez-vous pour connaître le reten-
Question 10
tissement du glaucome chronique à angle ouvert ?
Quel(s) est (sont) votre (vos) critère(s) d'efficacité ?
A topographie papillaire
A baisse du tonus oculaire
B champ visuel automatisé
B disparition de l'excavation papillaire
C OCT papillaire
C ouverture de l'angle iridocornéen
D test de vision des couleurs
D disparition des déficits du champ visuel
E potentiels évoqués visuels
E stabilisation du champ visuel
Question 5 Question 11
Quel(s) est (sont) le(s) résultat(s) attendu(s) au champ Trois mois après le début du traitement, vous revoyez
visuel ? votre patient en consultation. Il a un tonus oculaire
A scotome cæco-central stable à 23 mm Hg sous latanoprost (prostaglandine)
B scotome arciforme et un champ visuel qui s'aggrave avec plus de sco-
C ressaut temporal tomes. Il se plaint d'avoir la couleur des yeux plus fon-
D rétrécissement concentrique du champ visuel cée et les cils qui poussent.
E exclusion de la tache aveugle Quelle est votre attitude ?
Question 6 A traitement chirurgical par trabéculectomie
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer- B bithérapie associant bêtabloquant et prosta-
nant l'OCT papillaire dans le glaucome chronique ? glandine
A elle objective une atteinte glaucomateuse plus pré- C bithérapie associant bêtabloquant et inhibiteur de
coce que sur le champ visuel l'anhydrase carbonique
B elle remplace actuellement le champ visuel pour le D bithérapie associant agoniste α-adrénergique et
diagnostic et le suivi inhibiteur de l'anhydrase carbonique
C elle permet d'éliminer un diagnostic différentiel de E arrêt du latanoprost
maculopathie Question 12
D elle recherche une augmentation de l'épaisseur Un an après un deuxième changement de traitement,
des fibres optiques il a toujours un tonus oculaire à 23 mm Hg sous tri-
14
E elle recherche une diminution de l'épaisseur des thérapie par collyres hypotonisants. Le champ visuel
fibres optiques montre une augmentation des scotomes malgré une
Question 7 bonne observance.
Vos examens complémentaires confirment un glau-
come chronique à angle ouvert aux deux yeux.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant le glaucome chronique à angle ouvert ?
A il est dépisté par la mesure de l'acuité visuelle
B il y a destruction progressive du nerf optique
C c'est habituellement une conséquence d'épisodes
répétés de glaucome aigu par fermeture de l'angle
D l'hypertonie oculaire est synonyme de glaucome
chronique
E un tonus oculaire normal permet d'éliminer un
glaucome chronique
Question 8
Quel(s) traitement(s) proposer en première intention
au patient ?
A collyre bêtabloquant
B collyre agoniste α2-adrénergique
C collyre à base d'inhibiteurs de l'anhydrase carbonique
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
D collyre à base de prostaglandines
E collyre à base d'atropine Quelle est votre attitude ?
Question 9 A pas de changement de traitement
Quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) important(s) de B traitement médical seul : remplacer les collyres par
votre suivi ? de l'acétazolamide (Diamox®) per os
A pachymétrie C traitement laser seul : capsulotomie au laser YAG
B tonométrie D traitement laser seul : iridotomie périphérique
C fond d'œil E traitement chirurgical : trabéculectomie
Cas cliniques 1
Question 13 Question 1
On propose une trabéculectomie. Quelle(s) est (sont) Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque d'évolution
la (les) complication(s) de ce type de chirurgie ? rapide d'une rétinopathie diabétique ?
A fibrose rétinienne A âge > 70 ans
B endophtalmie aiguë B équilibre lent de la glycémie
C hypotonie précoce C mise en place d'une pompe à insuline
D cataracte D chirurgie du cristallin
E échec de la chirurgie filtrante E décompensation tensionnelle
Question 14 Question 2
Le tonus oculaire et le champ visuel sont stables après la Quelle(s) est (sont) la (les) complication(s) oculaire(s)
chirurgie. Le patient présente un champ visuel tubulaire possible(s) du diabète ?
aux deux yeux avec un retentissement quotidien impor- A glaucome aigu par fermeture de l'angle
tant. Il souhaite se renseigner sur le rôle de la maison B paralysie oculomotrice
départementale des personnes handicapées (MDPH). C chalazions
Quel(s) est (sont) le(s) rôle(s) de la MDPH ? D ectropion
A accompagnement des personnes handicapées E cataracte
B reconnaissance par elle-même du statut de travail-
leur handicapé Question 3
C attribution par elle-même d'aides financières pour Comment classez-vous la pathologie du fond d'œil à
l'achat d'équipement « basse vision » droite ?
D organisation de la commission pour les droits et A rétinopathie diabétique non proliférante modérée
l'autonomie des personnes handicapées B rétinopathie diabétique non proliférante sévère
E gestion du fonds régional de compensation du C rétinopathie diabétique proliférante minime

Énoncés
handicap D maculopathie diabétique
Question 15 E rétinopathie diabétique proliférante compliquée
Quelle(s) est (sont) l'(les) aide(s) dont peut bénéficier
Question 4
ce patient au vu de son handicap ?
Comment interprétez-vous le fond d'œil gauche ?
A reconnaissance de travailleur handicapé avec
A rétinopathie diabétique non proliférante modérée 15
reclassement professionnel
B rétinopathie diabétique non proliférante sévère
B aide pour l'achat d'un nouveau véhicule adapté à
C rétinopathie diabétique proliférante
son handicap
D rétinopathie hypertensive
C allocation adulte handicapé
E maculopathie diabétique
D prestation de compensation du handicap
E allocation personnalisée d'autonomie Question 5
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demander ?
Cas clinique 8 + A angiographie à la fluorescéine
B angiographie au vert d'indocyanine
Monsieur R., 66 ans, présente un diabète de type 2. Il
C photographies du fond d'œil
est traité par metformine depuis 25 ans. Il n'a pas de
D OCT papillaire
suivi régulier et ne prend pas ses médicaments tous les
E échographie mode B
jours. Il ne connaît pas son hémoglobine glyquée mais
vous montre sa dernière prise de sang qui date de 2 ans Question 6
(HbA1c à 10 %). Il prend irrégulièrement du périndopril Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
(Coversyl®) pour équilibrer sa pression artérielle. concernant l'angiographie à la fluorescéine dans la
Votre examen ophtalmologique est le suivant : rétinopathie diabétique ?
• acuité visuelle corrigée : 8/10 P2 dans les deux yeux ; A c'est un examen fait systématiquement
• tonus oculaire : 16 mm Hg à droite et 18 mm Hg à B c'est un complément du fond d'œil
gauche ; C elle guide le traitement par photocoagulation laser
• examen du segment antérieur aux deux yeux : pas de des œdèmes maculaires
rubéose irienne, cataracte cortico-nucléaire minime ; D elle permet de rechercher une ischémie maculaire
• fond d'œil : E elle ne localise pas les néovaisseaux prérétiniens
– droit  : nombreux microanévrysmes, deux
hémorragies punctiformes, nombreux nodules Question 7
cotonneux péripapillaires, hémorragies en Quel(s) est (sont) votre (vos) objectif(s) concernant le
taches dans les quatres quadrants, une AMIR, traitement général ?
une dilatation veineuse et quelques exsudats A HbA1c ≤ 6,5 %
secs loin du centre de la macula ; B HbA1c ≤ 7 %
– gauche : nombreuses hémorragies « en tache », C HbA1c ≤ 8 %
nodules cotonneux péripapillaires et des néo- D pression artérielle ≤ 130/80 mm Hg
vaisseaux péripapillaires. E pression artérielle ≤ 140/90 mm Hg
Cas cliniques

Question 8 C échographie mode B


Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ophtal- D recherche d'un œdème rétinien
mologique (s) ? E recherche d'un décollement de rétine
A panphotocoagulation maculaire à l'œil droit
B photocoagulation panrétinienne de l'œil gauche Question 11
seulement Après quelques semaines de surveillance vous consta-
C photocoagulation panrétinienne de l'œil gauche tez la persistance de l'hémorragie intravitréenne à
puis de l'œil droit gauche avec une échographie qui montre une rétine
D injections intravitréennes d'anti-TNF à plat. Quelle est votre prise en charge ?
E vitrectomie A continuer la surveillance
B injection intravitréenne de corticoïdes
Question 9
C chirurgie rétinienne avec vitrectomie seule
Vous effectuez une séance de photocoagulation sur
D chirurgie rétinienne avec vitrectomie et panphoto-
un quadrant dans chaque œil, mais vous perdez de
coagulation rétinienne peropératoire
vue le patient pour la suite du traitement.
E toutes les réponses sont fausses
Quatre mois après, il revient aux urgences pour baisse
d'acuité visuelle à l'œil gauche sans rougeur ni dou-
Question 12
leur. Cette baisse de vision est arrivée rapidement après
Parmi les étiologies suivantes, en dehors de la rétino-
qu'il a vu « des filaments de plus en plus nombreux ».
pathie diabétique proliférante, quelle(s) est (sont) la
Quel(s) est (sont) le (les) diagnostic(s) à évoquer au vu
(les) cause(s) possible(s) d'hémorragie intravitréenne ?
du contexte ?
A une occlusion de l'artère centrale de la rétine
A décollement de la rétine
B une occlusion d'une branche veineuse rétinienne
B glaucome néovasculaire
C un syndrome de Terson
C hémorragie intravitréenne
D une déchirure rétinienne
D maculopathie diabétique sévère
E une uvéite postérieure
E aggravation de la cataracte
Question 10 Question 13
Le fond d'œil à gauche est inaccessible. Vous évoquez Le traitement chirurgical a bien fonctionné avec une
une hémorragie intravitréenne. bonne récupération visuelle.
16 Quel examen demander ? [Un seul examen.] Que Le patient consulte pour un contrôle plusieurs mois
recherchez-vous à cet examen ? plus tard. Il se plaint d'une baisse d'acuité visuelle à
A nouvelle angiographie à la fluorescéine l'œil gauche, où vous trouvez 3/10. Vous effectuez
B échographie mode A l'examen ci-dessous.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle est votre interprétation ? Cas clinique 9 ++


A c'est une échographie en mode B
Vous recevez aux urgences ophtalmologiques un
B c'est une OCT
patient de 32 ans. Il consulte pour œil droit rouge et
C on visualise une rétine normale
douloureux depuis 6 jours. Le patient est porteur de
D c'est un décollement de rétine rhegmatogène
lentilles souples mensuelles depuis 10  ans. Il a déjà
E c'est un œdème maculaire
fait une kératite sous lentilles il y a 6 mois. Il est allé à
Cas cliniques 1
la piscine il y a une semaine, où il a porté ses lentilles. C dormir avec les lentilles
Le lendemain, il a commencé à avoir l'œil droit rouge D laver l'étui avec de l'eau du robinet
avec une douleur au retrait des lentilles. Suite à cela, E rincer les lentilles avec du sérum physiologique
il a remarqué « une tache grise » qui n'a pas arrêté de
s'agrandir malgré les lavages au sérum physiologique. Question 5
Depuis hier, il voit moins bien avec son œil. Quelle est la catégorie de germes responsables de la
À l'examen à la lampe à fente, vous remarquez une grande majorité des abcès cornéens ?
lésion qui prend la fluorescéine. L'acuité visuelle est A cocci Gram-positifs
à 2/10 avec une correction de – 7 à droite. Le tonus B bacilles Gram-négatifs
oculaire est normal. L'examen de l'œil gauche est C virus
normal. D amibes
E champignons

Question 6
Effectuez-vous des prélèvements ? Quel(s) type(s) de
prélèvement(s) ?
A pas de prélèvement : traitement probabiliste
B grattage cornéen avec examen direct
C culture et antibiogramme
D mise en culture de l'étui des lentilles de contact
E recherche d'amibes

Question 7

Énoncés
Le diagnostic retenu est un abcès bactérien avec des
critères de gravité.
Quelle est votre conduite à tenir ?
A traitement ambulatoire
B collyre à base d'atropine
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) C antibiotiques per os uniquement 17
D collyres antibiotiques toutes les 4 heures uniquement
Question 1 E collyres fortifiés horaires
Quelle(s) est (sont) l'(les) amétropie(s) du patient ?
A hypermétropie Question 8
B myopie Quelle est votre conduite à tenir concernant les len-
C astigmatie tilles de contact ?
D emmétropie A arrêt définitif des lentilles de contact
E presbytie B arrêt partiel des lentilles de contact mais port pos-
Question 2 sible pour la piscine
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) ? C continuer le port des lentilles et information sur les
A conjonctivite bactérienne règles de bon usage des lentilles
B kératite compliquant un syndrome sec D continuer le port des lentilles et modification de la
C abcès cornéen solution d'entretien
D uvéite antérieure aiguë E continuer le port des lentilles et modification de la
E mésusage des lentilles de contact marque des lentilles

Question 3
Question 9
Quel(s) est (sont) l'(les) autre(s) signe(s) fonctionnel(s)
Votre traitement a bien fonctionné. Il a récupéré 8/10
compatible(s) avec un diagnostic d'abcès cornéen ?
d'acuité visuelle corrigée à droite. Il en garde une
A larmoiement
petite taie cornéenne.
B blépharospasme
Vous l'examinez plusieurs mois plus tard pour un
C métamorphopsies
changement de verres correcteurs. Votre réfraction
D photophobie
subjective est la suivante :
E diplopie binoculaire
• œil droit : 8/10 P2 avec –8 (–2) 90° ;
Question 4 • œil gauche : 10/10 P2 avec –7 (–0,50) 90°.
Quel(s) est (sont) parmi les usages suivants celui (ceux) Quels types de verres correcteurs prescrire au patient ?
qu'on peut considérer comme du mésusage de len- A verres sphériques concaves
tilles de contact ? B verres sphériques convexes
A mettre les lentilles pendant la douche C verres cylindriques concaves
B utiliser du sérum physiologique comme produit D verres cylindriques convexes
d'entretien exclusif E verres multifocaux
Cas cliniques

Question 10 D incision du chalazion sous anesthésie locale


Vous suivez régulièrement le patient. Au cours d'une E toutes les réponses sont fausses
consultation de suivi, le patient vous montre une
tuméfaction de la paupière supérieure droite qu'il a Question 14
depuis 1 semaine. Le patient consulte à nouveau plusieurs mois plus tard
pour tuméfaction du bord libre centrée sur un point
blanc évoluant depuis 1 semaine au niveau de la pau-
pière supérieure gauche.
Quel est votre diagnostic ?
A orgelet
B chalazion
C dacryocystite
D conjonctivite allergique
E carcinome basocellulaire

Question 15
Quel est votre traitement ?
A traitement antibiotique per os
B collyre ou pommade antibiotique uniquement
C pommade à base de corticoïdes
D massages des paupières
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) E exérèse de la lésion

Quel est le diagnostic le plus probable ?


A orgelet
Cas clinique 10 +++
B chalazion Madame S., 26  ans, vous consulte pour œil droit
C dacryocystite rouge et douloureux depuis 5 jours. La vision n'a pas
D carcinome basocellulaire baissé. La douleur est « insomniante ». Elle se dit fati-
18 E conjonctivite allergique guée depuis plusieurs mois. Elle ne présente aucun
antécédent en dehors d'une toux chronique ; elle a
Question 11 consulté plusieurs médecins et a pris différents traite-
Quel est votre traitement ? ments sans succès. Elle ne prend actuellement aucun
A collyre antibiotique uniquement médicament ni toxique. Votre examen clinique est
B traitement antibiotique per os normal en dehors d'un nodule scléral avec rougeur
C pommade associant antibiotiques et dexaméthasone en temporal droit.
D massages des paupières
E exérèse de la lésion Question 1
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
Question 12 tique (s) ?
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) A conjonctivite aiguë
concernant le chalazion ? B kératite aiguë
A c'est un granulome inflammatoire C uvéite aiguë
B il se développe aux dépens des glandes de Zeiss et D sclérite aiguë
Moll E névrite optique
C la rosacée oculaire peut se compliquer de
chalazions Question 2
D le chalazion est une pathologie fréquente chez les Quel test simple lors votre examen clinique peut
diabétiques conforter votre hypothèse ?
E le massage des paupières est facultatif en cas de A test à la fluorescéine
chalazion B test au Mydriaticum®
C test à la Néosynéphrine®
Question 13 D test de Schirmer
Votre traitement n'a pas fonctionné après plusieurs E test au vert de lissamine
semaines de traitement. Le patient présente toujours
une tuméfaction de la paupière supérieure droite. Question 3
Quelle est votre prise en charge ? Votre test est négatif. Vous vous orientez vers une
A collyres antibiotiques uniquement sclérite antérieure aiguë nodulaire.
B lavages oculaires Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) complémentaire(s) à
C incision du bord libre sous anesthésie locale demander parmi ceux-ci ?
Cas cliniques 1
A radiographie thoracique et IDR D lupus érythémateux disséminé
B scanner cérébral E granulomatose de Wegener
C TPHA-VDRL
D c-ANCA, facteur rhumatoïde, facteurs antinucléaires
Question 8
E bilan phosphocalcique, ECA
Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ophtal-
mologique (s)  ?
Question 4 A collyre à base d'AINS
Quel est votre traitement ? B collyre à base de corticoïdes
A collyre corticoïde C collyre à base de pilocarpine
B corticothérapie per os D collyre à base d'atropine
C collyre à base d'AINS E collyre hypotonisant
D AINS per os
E protecteurs gastriques
Question 9
Vous l'adressez à votre confrère interniste pour
Question 5 suspicion de sarcoïdose. Celui-ci effectue un bilan
Vous perdez de vue la patiente. Vous la revoyez complémentaire. Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s)
3 mois après aux urgences, elle se plaint d'une rou- paraclinique(s) le(s) plus utile(s) demandé(s) par l'in-
geur à l'œil gauche avec douleurs modérées et un terniste parmi cette liste ?
flou visuel. A scanner thoracique
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos- B fibroscopie bronchique
tique (s) ? C typage HLA
A récidive de la sclérite aiguë D panoramique dentaire

Énoncés
B épisclérite aiguë E ECG
C uvéite aiguë
D névrite optique aiguë Question 10
E kératite aiguë Quelle est votre interprétation de la radiographie
pulmonaire ?
19
Question 6
Votre examen ophtalmologique retrouve :
• acuité visuelle  : à droite 10/10 P2 et à gauche
7/10 P2 ;
• tonus oculaire : 18 mm Hg à droite et 19 mm Hg à
gauche ;
• examen à la lampe à fente :
– l'œil droit est normal ;
– à l'œil gauche, on note une rougeur diffuse,
une cornée claire, un phénomène de Tyndall à
3 croix, des précipités rétrodescémétiques en
« graisse de mouton », des nodules iriens et des
synéchies iridocristalliennes ;
• fond d'œil : normal dans les deux yeux.
Elle vous montre le résultat du bilan biologique
demandé il y a 3  mois  : normal en dehors d'une
hypercalcémie et d'une augmentation de l'enzyme de
conversion de l'angiotensine.
Vous pensez à une uvéite aiguë : comment caractéri-
ser cette uvéite ?
A antérieure
B intermédiaire
C granulomateuse
D postérieure
E panuvéite (Source : CHU de Tours, Kévin Janot.)

Question 7 A adénopathies hilaires


Quel est le diagnostic étiologique le plus probable ? B atteinte parenchymateuse
A tuberculose C pleurésie
B sarcoïdose D stade II
C maladie de Behçet E stade III
Cas cliniques

Question 11
Quelle est votre interprétation du scanner thoracique ?

(Source : CHU de Tours, Kévin Janot.)

A c'est un scanner thoracique en coupe coronale C neuropathie optique


B c'est une fenêtre parenchymateuse D cataracte
C micronodules périlymphatiques E glaucome chronique débutant
D opacités linéaires septales Question 14
20 E fibrose pulmonaire Vous diagnostiquez une cataracte bilatérale.
Question 12 Ci-dessous la photographie de l'œil droit ; l'aspect est
Le bilan paraclinique confirme une atteinte pulmo- identique à l'œil controlatéral.
naire de stade II. Votre patiente est traitée avec succès
par corticothérapie per os.
Après plusieurs mois de traitements, vous revoyez la
patiente pour un contrôle  : elle présente une acuité
visuelle stable et un segment antérieur calme. Vous
constatez un tonus oculaire à 26 mm Hg aux deux yeux.
Vous diagnostiquez une hypertonie oculaire. Quel
est le reste de votre bilan ophtalmologique et que
recherchez-vous ?
A la gonioscopie pour examiner l'angle iridocris-
tallinien
B la pachymétrie pour mesurer l'épaisseur cornéenne
C la biométrie pour rechercher le degré d'ouverture (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
de la chambre antérieure Quel est le type anatomique de la cataracte ? [Une
D le fond d'œil pour rechercher une excavation papillaire seule réponse.]
E l'OCT de la papille à la recherche d'une diminution A cataracte corticale
de l'épaisseur en fibres rétiniennes B cataracte nucléaire
Question 13 C cataracte cortico-nucléaire
Votre bilan est normal. La pression oculaire se norma- D cataracte sous-capsulaire postérieure
lise avec un collyre hypotonisant. E cataracte totale
Vous revoyez la patiente plusieurs années plus tard Question 15
pour une baisse d'acuité visuelle progressive avec des Vous opérez la patiente de sa cataracte avec succès.
yeux blancs et indolores. L'acuité visuelle avec sa cor- Quelques mois plus tard, elle consulte pour un
rection est à 4/10 P4 aux deux yeux. Le tonus oculaire contrôle  : elle signale avoir consulté un ORL pour
est normal. Il n'y a pas de signe d'uvéite antérieure. « des tuméfactions au niveau du cou ». Votre examen
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos- ophtalmologique ne retrouve pas d'uvéite, mais vous
tique (s) ? êtes intrigué par la présence d'une masse orbitaire
A kératoconjonctivite supéro-externe bilatérale indolore.
B maculopathie Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus probable(s) ?
Cas cliniques 1
A syndrome de Löfgren À l'examen, vous retrouvez une acuité visuelle à 9/10 P2
B syndrome d'Heerfordt à droite, 2/10 P4 à gauche ; le tonus oculaire est normal ;
C syndrome de Mikulicz l'examen du segment antérieur est normal aux deux yeux.
D lymphome
E méningiome orbitaire bilatéral Question 1
Quel est le chiffre limite d'HbA1c à partir duquel on
Cas clinique 11 ++ considère que le risque de complications rétiniennes
Monsieur D., 59 ans, se présente adressé par le service du diabète devient significatif ?
d'endocrinologie pour bilan ophtalmologique systéma- A 6 %
tique dans le cadre d'un diabète de type  2 qui évolue B 6,5 %
depuis 15  ans et qui est mal équilibré, raison de son C 7 %
hospitalisation. Il n'a pas consulté son ophtalmologiste D 7,5 %
depuis 7 ans et vous ne connaissez pas le résultat du der- E 8 %
nier examen. Il est par ailleurs suivi pour une néphropa-
thie diabétique, une insuffisance cardiaque, un éthylisme Question 2
chronique, une dyslipidémie et une obésité de grade I. Voici la photographie du fond d'œil.

Énoncés
21

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle(s) lésion(s) retrouvez-vous ? A des potentiels évoqués visuels


A des hémorragies B un champ visuel
B des nodules cotonneux C une angiographie à la fluorescéine
C une macula rouge cerise D une OCT maculaire
D un embol artériel E un test de Lancaster
E un œdème papillaire
Question 3 Question 4
Quel(s) examen(s) réalisez-vous pour la suite de la Voici une image d'OCT maculaire de l'œil gauche.
prise en charge ?

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


Cas cliniques

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D on limite la répétition de cet examen invasif
A il existe un œdème maculaire cystoïde E on peut proposer des injections intravitréennes
B les exsudats sont un signe de rétinopathie
hypertensive
C les nodules cotonneux sont un signe indirect Question 5
d'œdème rétinien Voici les clichés d'angiographie.

22 (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A il existe des microanévrismes A cela nécessite de compléter la panphotocoagula-
B il existe des zones ischémiques tion plus rapidement
C il existe un œdème papillaire B il faut arrêter les injections intravitréennes
D il existe un retard de perfusion choroïdienne C il faut réaliser un holter tensionnel
E on retrouve des néovaisseaux D il faut rechercher un syndrome d'apnées du
sommeil
Question 6 E on peut également discuter l'utilisation d'injec-
Il existe une rétinopathie diabétique non proliférante tions de corticoïdes en intravitréen
sévère à l'angiographie.
D'une façon générale, quel(s) facteur(s) est (sont)
susceptible(s) d'aggraver brutalement la rétinopathie Question 8
et doit (doivent) faire envisager une panphotocoagu- Le patient ne vient pas à ses derniers rendez-vous de
lation rétinienne ? laser.
A une chirurgie de la cataracte Il revient quelques mois plus tard pour une baisse
B une équilibration rapide de la glycémie d'acuité visuelle brutale à gauche. L'œil est blanc et
C une grossesse indolore. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ?
D un passage en dialyse A un décollement de rétine tractionnel
E un passage sous insulinothérapie B une cataracte
C une hémorragie intravitréenne
Question 7 D une occlusion de la veine centrale de la rétine
On choisit de traiter la rétinopathie diabétique par E un glaucome néovasculaire
une panphotocoagulation rétinienne car il est décidé
d'un passage sous insulinothérapie, le patient étant Question 9
peu compliant et difficile à suivre. Une HTA est À cette occasion, l'angiographie à la fluorescéine est
retrouvée et traitée. Malgré un traitement par trois recontrôlée. Voici les clichés d'angiographie. Vous
injections intravitréennes d'anti-VEGF, il persiste un visualisez à l'angiographie rétinienne de l'œil gauche
œdème maculaire important. La pression artérielle une rétine mal visible et une hyperfluorescence prépa-
est bien équilibrée d'après le patient. pillaire et prérétinienne.
Cas cliniques 1

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? reste au-dessus de 21  mm  Hg. On décide d'inter-
A un décollement de rétine tractionnel rompre l'acétazolamide per os. Quelle(s) prise(s) en
B une hémorragie intravitréenne charge possible(s) envisagez-vous ?
C une rétinopathie diabétique proliférante A une exsufflation à l'aiguille
D une occlusion de la veine centrale de la rétine B une ponction de chambre antérieure

Énoncés
E une occlusion de l'artère centrale de la rétine C un traitement intraveineux par mannitol
D un traitement par collyre bêtabloquant
Question 10
E un traitement par collyre dérivé de l'anhydrase
Que peut-on envisager dans la prise en charge pour
carbonique
ce patient ?
A un complément de panphotocoagulation rétinienne Question 14 23
B une injection intravitréenne de corticoïdes L'évolution est favorable et l'acuité visuelle s'améliore.
C une surveillance à 2 mois Quelques mois plus tard, le patient revient car l'acuité
D une vitrectomie postérieure visuelle s'est progressivement dégradée à nouveau. L'œil
E un traitement hypotonisant en collyre est blanc et indolore. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ?
A cataracte sous-capsulaire postérieure
Question 11
B décollement de rétine
Le patient est opéré de la rétine par chirurgie combi-
C glaucome néovasculaire
née cataracte et vitrectomie avec complément pero-
D opacification secondaire de la capsule postérieure
pératoire de panphotocoagulation rétinienne et tam-
E récidive de l'œdème maculaire
ponnement interne par gaz fluoré.
Il revient le lendemain pour des douleurs intenses Question 15
insomniantes péri-orbitaires de l'œil gauche. L'œil est À l'examen biomicroscopique, vous retrouvez
rouge. Qu'évoquez-vous comme diagnostic(s) ? une opacification capsulaire. Quel(s) traitement(s)
A une endophtalmie aiguë proposez-vous ?
B une endophtalmie chronique A une phacoémulsification
C une hypertonie liée au gaz fluoré B une photothérapie dynamique
D une kératite aiguë postopératoire C une ouverture de la capsule au laser Argon
E un glaucome néovasculaire D une ouverture de la capsule au laser YAG
E un traitement collyre par corticoïde seul
Question 12
Le patient est traité en ambulatoire par acétazolamide per
os pour une hypertonie liée au gaz. Quelle(s) précaution(s)
prenez-vous en commençant le traitement  et au cours Cas clinique 12 ++
du suivi si le traitement doit être prolongé ? Madame E., 79 ans, se présente aux urgences ophtal-
A adaptation des doses à la fonction rénale mologiques pour une baisse d'acuité visuelle brutale
B recherche d'antécédents de coliques hépatiques de l'œil droit apparue 2  jours auparavant. L'œil est
C recherche d'une acidose métabolique blanc et indolore par ailleurs.
D recherche d'une allergie à la pénicilline
Question 1
E recherche d'une hyperkaliémie
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
Question 13 tique (s) ?
Le traitement par acétazolamide est poursuivi pen- A un décollement de rétine débutant
dant quelques jours ; le tonus oculaire s'améliore mais B une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë
Cas cliniques

C une occlusion d'artère centrale de la rétine Que retrouve-t-on sur le cliché du fond d'œil ?
D une occlusion veineuse rétinienne A des exsudats
E une uvéite B des hémorragies en nappes
C des nodules cotonneux
Question 2 D une tortuosité veineuse
Avant de l'examiner, vous réalisez un test du jeu E un œdème papillaire
pupillaire : vous ne retrouvez pas de déficit pupillaire
afférent relatif à droite (signe de Marcus Gunn) ; les Question 4
réflexes photomoteurs sont normaux. Quel(s) élément(s) à l'examen et au fond d'œil est
Quel(s) diagnostic(s) devien(nen)t le(s) plus probable(s) ? (sont) en faveur d'une forme œdémateuse de cette
A un décollement de rétine débutant occlusion veineuse centrale ?
B une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë A l'absence de nodules cotonneux
C une occlusion d'artère centrale de la rétine B l'absence d'exsudats
D une occlusion veineuse centrale de forme ischémique C l'acuité visuelle supérieure à 2/10
E une occlusion veineuse centrale de forme D la présence d'hémorragie de grande taille et profonde
œdémateuse E la présence d'un œdème papillaire
Question 3
À l'examen, on retrouve une acuité visuelle à 3/10 Question 5
P10 à droite, 8/10 P2 à gauche ; le tonus oculaire est à Quel(s) élément(s) prédisposant(s) allez-vous recher-
21 mm Hg des deux côtés ; l'examen du segment anté- cher à l'interrogatoire ?
rieur retrouve une cataracte nucléaire bilatérale débu- A des antécédents de glaucome ou d'hypertonie
tante. Voici la photographie du fond d'œil à droite. oculaire
B un antécédent de maladie de Horton
C une HTA
D une myopie forte
E un syndrome d'apnées du sommeil

24 Question 6
Madame E. présente comme antécédents un diabète
de type  2, une HTA, un syndrome de Raynaud, une
hyperthyroïdie, une insuffisance rénale terminale, une
maladie de Parkinson et une sténose carotidienne
gauche.
Quel(s) examen(s) peu(ven)t vous être utile(s) pour le
diagnostic et le bilan des facteurs de risque ?
A une angiographie à la fluorescéine
B une OCT de la macula
C une échographie en mode B
D une pachymétrie
E un champ visuel

Question 7
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) Voici des résultats d'examens complémentaires :

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


Cas cliniques 1
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A l'atteinte est asymétrique entre les champs visuels
A l'image droite est une image d'OCT maculaire supérieur et inférieur
B il existe une ischémie très prononcée en angio- B il existe un glaucome chronique
graphie C il existe un scotome central
C il existe une tortuosité veineuse D il s'agit d'un champ visuel manuel de Goldmann
D il existe un œdème papillaire E la pachymétrie fine surestime le tonus oculaire
E il existe un œdème maculaire
Question 9
Question 8
Quelle(s) est (sont) l'(les) anomalie(s) qu'on peut
Vous avez fait réaliser également une pachymétrie qui
retrouver sur un champ visuel glaucomateux ?
retrouve une épaisseur cornéenne à 480 μm à droite
A une atteinte tubulaire
et 490 μm à gauche (pour une moyenne à 540 μm),
B une hémianopsie horizontale
ainsi qu'un champ visuel dont voici le résultat pour
C une hémianopsie latérale homonyme
l'œil gauche.
D un ressaut nasal
E un scotome arciforme de Bjerrum

Question 10
Que peut-on envisager pour traiter cette patiente ?
A une injection intravitréenne d'anti-VEGF
B une injection intravitréenne de corticoïdes
C une panphotocoagulation rétinienne
D un traitement par collyre bêtabloquant
E un traitement par collyre de prostaglandine

Énoncés
Question 11
L'œdème maculaire est traité par injections intravi-
tréennes de corticoïdes et régresse ; la surveillance est
poursuivie. 25
La patiente se plaint pourtant d'une aggravation de
son acuité visuelle à droite, 4 mois après. Voici la pho-
tographie du segment antérieur.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

A les corticoïdes ont pu accélérer le développement


de cette affection
B il existe une cataracte sous-capsulaire postérieure
C il existe des cavaliers au niveau du cortex cristallinien
D il faut prévoir une biométrie non-contact ou une
échographie en mode A
E on propose en première intention une extraction
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) extracapsulaire manuelle
Cas cliniques

Question 12
La patiente est opérée de sa cataracte.
Elle revient 2 mois plus tard pour une baisse d'acuité
visuelle rapide. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous ?
A conversion ischémique de son occlusion veineuse
B décollement de rétine
C endophtalmie aiguë
D glaucome néovasculaire
E récidive œdémateuse de son occlusion veineuse

Question 13
L'œil est rouge, douloureux, avec un œdème cor-
néen, une rubéose irienne. Quel(s) est (sont) votre
(vos) diagnostic(s) ?
A conversion ischémique de son occlusion veineuse
B endophtalmie aiguë
C glaucome néovasculaire
D récidive œdémateuse de son occlusion veineuse
E uvéite aiguë (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Question 14 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?


Que peut-on envisager pour cette patiente ? A il existe une fracture de la lame papyracée (paroi
A acétazolamide per os médiale orbitaire) gauche
B hémodilution B il existe une fracture du plancher orbitaire gauche
C panphotocoagulation rétinienne C il existe une fracture du toit de l'orbite gauche
D acétazolamide par voie intraveineuse D il existe une incarcération du droit inférieur gauche
E prise en charge en hospitalisation E il existe un hémosinus droit
26
Question 3
Il existe bien une fracture de la lame papyracée et du
Cas clinique 13 ++ plancher orbitaire gauche comme cela était suspecté,
sans incarcération musculaire.
Une patiente de 83 ans est amenée aux urgences
Concernant la prise en charge de ces fractures,
par les pompiers après une chute à la maison de
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
retraite. Cette patiente présente comme antécé-
A en cas d'incarcération musculaire dans un foyer de
dent ophtalmologique une chirurgie de la cata-
fracture du plancher, on aurait pu attendre quelques
racte réalisée des deux côtés 7  ans plus tôt. Elle
jours pour opérer afin que l'œdème régresse
est par ailleurs traitée par AVK pour une fibrillation
B en l'absence d'incarcération musculaire dans un
atriale et a été victime d'un infarctus cérébral il y
foyer de fracture du plancher, on peut attendre
a 2  ans. Elle se présente avec un hématome péri-
quelques jours pour opérer afin que l'œdème
orbitaire gauche.
régresse
C l'absence de prise en charge chirurgicale d'un large
Question 1 défect du plancher peut entraîner un hypoglobus
Quel(s) autre(s) élément(s) de l'examen doit-on D une fracture de la lame papyracée est toujours
rechercher ? chirurgicale
A une anesthésie dans le territoire du V1 E une fracture du plancher orbitaire est toujours
B une diminution du réflexe pupillaire chirurgicale
C une encoche au niveau du cadre orbitaire à la
palpation Question 4
D une limitation de l'élévation à gauche Le radiologue signale également la présence d'un
E un emphysème sous-cutané palpébral hématome intraorbitaire. Comment envisager la prise
en charge de cet hématome ?
A évacuation de l'hématome en cas de troubles
Question 2 oculomoteurs
L'urgentiste a fait réaliser un scanner dont voici une B évacuation de l'hématome en urgence dans tous
des coupes. les cas
Cas cliniques 1
C injection de vitamine K C il existe une hypermétropie
D surveillance de l'acuité visuelle D le chiffre entre parenthèses correspond à la correc-
E surveillance de la réactivité pupillaire tion sphérique
E l'image d'un point situé à l'infini est ici un point
Question 5 situé en arrière de la rétine
La patiente est difficile à examiner, mais elle se plaint
d'une baisse d'acuité visuelle. Quel(s) diagnostic(s)
évoquez-vous ? Question 10
A une compression du nerf optique Quelle(s) peu(ven)t-être l'(les) origine(s) de cet astig-
B une hémorragie intravitréenne matisme ?
C une luxation postérieure du cristallin artificiel A la présence de points de suture cornéens
D une plaie conjonctivale isolée B un œdème de cornée
E une plaie de cornée C un ulcère de cornée
D une iridodialyse
Question 6 E une luxation de l'implant
La patiente est envoyée en ophtalmologie pour le
bilan. L'ophtalmologiste retrouve une plaie de cornée
perforante. Quelle est la prise en charge possible ? Question 11
A prise en charge chirurgicale différée Les points de cornée responsables de l'astigmatisme
B prise en charge chirurgicale en urgence sont retirés à 2 mois. La patiente revient 4 mois après
C prise en charge ambulatoire et pansement avec un sa chute pour une amputation du champ visuel infé-
antibiotique en pommade rieur de l'œil gauche brutale.
D traitement antibiotique intraveineux Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
E traitement antibiotique per os tique (s) ?

Énoncés
A un décollement de rétine supérieure de l'œil
Question 7 gauche
La patiente est opérée en ophtalmologie de sa plaie B une dégénérescence maculaire liée à l'âge de l'œil
de cornée. Il est décidé d'une surveillance concernant gauche
son traumatisme orbitaire. C une neuropathie optique ischémique antérieure
Que recherchez-vous à l'examen postopératoire à J1 aiguë de l'œil gauche 27
avant la sortie pour vous assurer de l'étanchéité de la D une occlusion veineuse de la branche temporale
suture ? supérieure de l'œil gauche
A un signe d'Amsler E une occlusion de la branche artérielle temporale
B un signe de Gass inférieure de l'œil gauche
C un signe de Marcus Gunn
D un signe de Seidel
E un signe de Tyndall Question 12
Voici la photographie du fond d'œil.
Question 8
La patiente sort du service. L'évolution est favorable,
la vision remonte à 5/10 au trou sténopéïque à la
consultation à J7.
La patiente est revue à 1 mois : la vision est meilleure
mais la patiente se plaint d'une diplopie monoculaire.
D'une façon générale, où la lésion peut-elle se situer
dans le cas d'une diplopie monoculaire ?
A au niveau cérébral
B au niveau de la cornée
C au niveau de l'iris
D au niveau de l'orbite
E au niveau du cristallin
Question 9
Vous faites réaliser une mesure au réfractomètre auto-
matique : la valeur du ticket à gauche est la suivante :
–2 (–8) 70°. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) ?
A il existe une amétropie cylindrique
B il existe une amétropie sphérique (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
Cas cliniques

Quel est maintenant votre diagnostic ? D il faut débuter un traitement par pommade
A décollement de rétine supérieur antibiotique
B neuropathie optique ischémique antérieure aiguë E il faut réhospitaliser la patiente
C occlusion de la branche artérielle temporale
supérieure
D occlusion de la branche veineuse temporale
supérieure Cas clinique 14 +++
E œdème maculaire post-traumatique de Berlin Une patiente de 51 ans vient vous consulter car elle
se plaint de brûlures oculaires depuis environ 2 mois
Question 13 avec rougeur et sensation de tiraillements. Il n'y a
Il s'agit d'un décollement de rétine supérieur de l'œil pas de baisse d'acuité visuelle. Elle n'a pas d'anté-
gauche. Quel(s) traitement(s) peu(ven)t être envisagé(s) ? cédent particulier en dehors d'un tabagisme actif à
A cryoapplication-indentation-gaz seule 10 paquets-années1.
B injection intravitréenne d'anti-VEGF
C traitement au laser Argon seul Question 1
D traitement par acétazolamide seul Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
E vitrectomie postérieure-laser-gaz seule tique (s) ?
A conjonctivite allergique
Question 14 B glaucome aigu
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de décolle- C hémorragie sous-conjonctivale
ment de rétine rhegmatogène ? D kératite infectieuse
A l'âge E syndrome sec oculaire
B un antécédent de chirurgie de cataracte
C un antécédent traumatique Question 2
D un diabète Quel(s) élément(s) à l'interrogatoire ou à l'examen va
E une hypermétropie (vont) vous orienter vers une origine allergique devant
une potentielle conjonctivite ?
28 Question 15 A des sécrétions sales
La patiente est opérée par vitrectomie. Elle revient B le caractère saisonnier
le soir de la sortie avec de fortes douleurs. Voici C le prurit
la photographie du segment antérieur en lumière D un contage familial
bleue. E une adénopathie prétragienne

Question 3
Vous retrouvez à l'examen clinique quelques
papilles au niveau de la conjonctive tarsale, ainsi
qu'une hyperhémie conjonctivale. Vous évoquez
une conjonctivite allergique. Que prescrivez-vous à
la patiente ?
A des lavages au sérum physiologique
B un collyre antibiotique
C un collyre antihistaminique
D un collyre anti-inflammatoire stéroïdien
E un collyre anti-inflammatoire non stéroïdien

Question 4
Vous prescrivez un antihistaminique en collyre, des
lavages et un collyre lubrifiant et laissez repartir la
patiente.
Elle revient 3 mois plus tard en consultation, elle n'est
pas tellement soulagée par votre traitement. Voici la
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) photographie de son regard.

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?



1
Les auteurs remercient le Dr Sophie Arsène et
A il existe un signe de Seidel Mme Martine Santallier du service d'ophtalmo-
B il existe un ulcère de cornée logie du CHRU de Tours pour les photographies
C il faut débuter un traitement par collyre corticoïde illustrant ce cas clinique.
Cas cliniques 1

(Source : CHU de Tours, Sophie Arsène, Martine Santallier.)

Que remarquez-vous ? A il existe une hypothyroïdie sur le bilan thyroïdien


A un éclat du regard B un dosage d'anticorps anti-récepteurs de la TSH
B une hyperhémie conjonctivale est indiqué
C une rétraction palpébrale C une maladie de Basedow peut être à l'origine de ce
D un œdème caronculaire résultat
E un œdème palpébral D une thyroïdite d'Hashimoto peut être à l'origine de
ce résultat
Question 5 E un scanner orbitaire est indiqué
Vous réalisez une mesure à l'exophtalmomètre de
Hertel qui retrouve 22 mm de chaque côté. En géné- Question 8
ral, devant une exophtalmie bilatérale, quel(s) est Le diagnostic de maladie de Basedow est posé après un
(sont) le(s) diagnostic(s) à évoquer ? dosage d'anticorps anti-récepteurs à la TSH. La patiente

Énoncés
A cellulite orbitaire va consulter un endocrinologue qui complète le bilan et
B inflammation orbitaire idiopathique débute un traitement par antithyroïdiens de synthèse.
C fistule carotidocaverneuse Elle vous est réadressée par l'endocrinologue 3 mois plus
D orbitopathie dysthyroïdienne tard car son état s'est aggravé. Elle présente en plus des
E tumeur carcinomateuse de la glande lacrymale signes présents sur la photographie de la question 4 un
chémosis et une hyperhémie très importants ainsi que des 29
Question 6 douleurs rétrobulbaires spontanées et à la mobilisation du
La patiente vous signale par ailleurs une asthénie globe. Elle a également des brûlures oculaires et des sen-
depuis quelques semaines et des difficultés à s'endor- sations de corps étrangers. Elle a arrêté tout traitement
mir. Vous évoquez un syndrome de thyrotoxicose. ophtalmologique et a repris le tabac qu'elle avait arrêté.
Que recherchez-vous d'autre à l'interrogatoire ? Elle se plaint également d'une diplopie horizontale.
A des tremblements Que peut-on lui proposer dans l'immédiat pour amé-
B un amaigrissement liorer son état ?
C une bradycardie A arrêt du tabac
D une constipation B chirurgie de strabisme
E une faiblesse musculaire C corticothérapie en bolus
D début d'un traitement lubrifiant pour la cornée
Question 7 E occlusion d'un des yeux
Vous prescrivez également un bilan thyroïdien. La TSH
revient à 0,01 mUI/l (N = 0,25-5), la T3 à 11,7 pg/ml Question 9
(N < 5,4), la T4L à 2,23 ng/dl (N < 1,55). Vous faites réaliser un test de Hess Lancaster.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


Cas cliniques

L'aspect est compatible avec : C œdème maculaire


A une fibrose du droit inférieur gauche D ulcère cornéen
B une fibrose du droit latéral droit E uvéite
C une fibrose du droit médial droit
D une paralysie du droit médial gauche Question 11
E une paralysie du droit supérieur gauche L'examen du segment antérieur retrouve toujours les
signes inflammatoires orbitaires. La cornée est claire,
Question 10 ne prenant pas la fluorescéine ; la chambre antérieure
Un traitement par bolus de Solumédrol® est débuté est calme ; le fond d'œil est normal. Quel(s) examen(s)
en médecine interne. peu(ven)t vous être utile(s) ?
Vous revoyez la patiente à 1 mois : les signes inflam- A angiographie à la fluorescéine
matoires sont toujours présents, il existe toujours des B champ visuel de Goldmann
douleurs oculaires. Elle se plaint maintenant d'une C IRM cérébrale et orbitaire
baisse d'acuité visuelle : on retrouve en effet 3/10 P5 D scanner cérébral et orbitaire
à droite et 8/10 P3 à gauche. E scintigraphie thyroïdienne
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
tique (s) dans ce contexte ? Question 12
A conjonctivite Vous faites réaliser un champ visuel manuel de
B neuropathie optique Goldmann dont voici le résultat.

30

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Que retrouve-t-on sur le champ visuel ? Vous la revoyez à distance : elle se plaint d'un ptosis
A une amputation horizontale du champ visuel à de l'œil gauche, qui varie dans la journée, s'aggravant
l'œil gauche à la lecture et à la fatigue. Il n'y a pas de trouble ocu-
B un scotome arciforme à l'œil droit lomoteur associé. À quel(s) diagnostic(s) pensez-vous
C un scotome cæco-central à droite devant ce tableau ?
D un scotome central à l'œil droit A une myasthénie
E un ressaut nasal à l'œil gauche B une paralysie du III incomplète
C un ptosis par relâchement de l'aponévrose du
Question 13 releveur
Que peut-on discuter comme traitement dans D un ptosis traumatique lié à la chirurgie orbitaire
l'immédiat ? E un syndrome de Claude Bernard-Horner
A bolus de corticoïdes 3 jours de suite
B chirurgie palpébrale Question 15
C corticothérapie orale Vous pensez à une myasthénie et demandez son avis
D décompression orbitaire en semi-urgence à un neurologue. Quel(s) examen(s) va-t-il prévoir
E radiothérapie orbitaire dans le cadre de cette suspicion ?
A un scanner thoracique
Question 14 B un dosage des anticorps anti-TPO
La patiente est opérée par décompression orbitaire, C un électrorétinogramme
l'évolution est plutôt favorable. Elle poursuit sa sur- D un électromyogramme
veillance en endocrinologie et en ophtalmologie. E un test aux anticholinestérasiques d'action rapide
Cas cliniques 1
Cas clinique 15 ++ À l'examen, on retrouve une acuité visuelle corrigée
à 2/10 P10 à droite, 2/10 P4 à gauche ; le tonus est à
Monsieur J., 82 ans, consulte en ophtalmologie pour
20 mm Hg des deux côtés.
un scotome inférieur de l'œil droit qui est apparu il y
a 1 mois. Question 1
Voici l'examen biomicroscopique de l'œil droit et de
l'œil gauche.

Énoncés
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Décrivez l'examen du segment antérieur : C des nodules cotonneux


A à droite, il existe une cataracte nucléaire D des zones d'atrophie 31
B à droite, le cliché est pris en rétro-illumination E une hémorragie
C à gauche, il existe de nombreux cavaliers
Question 3
D à gauche, il existe une cataracte sous-capsulaire
Voici la photographie du fond d'œil à droite.
postérieure
E la rétro-illumination permet de mieux voir une
cataracte sous-capsulaire postérieure
Question 2
Voici la photographie du fond d'œil à gauche.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle(s) lésion(s) retrouvez-vous ?


(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) A des drusens
B des exsudats
Quelle(s) lésion(s) retrouvez-vous ? C des nodules cotonneux
A des drusens D des zones d'atrophie
B des exsudats E une hémorragie
Cas cliniques

Question 4 D une OCT de la macula


Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) utile(s) pour la suite E une OCT de la papille
de la prise en charge ?
Question 5
A des potentiels évoqués visuels
Il est décidé de compléter l'examen par la réalisation
B un champ visuel automatisé
d'une OCT et par une angiographie à la fluorescéine
C une angiographie à la fluorescéine
dont voici les résultats pour l'œil droit.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Concernant ces examens de l'œil droit, quelle(s) est Question 8


(sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? La DMLA finit par se stabiliser. Vous poursuivez une
A l'image gauche correspond à l'angiographie surveillance mensuelle mais le patient n'a pas besoin
32 B il existe un décollement séreux rétinien d'injections pendant plus de 6 mois.
C il existe un néovaisseau choroïdien si diffusion Vous décidez d'envisager le traitement de la cataracte.
visible à l'angiographie Comment celui-ci s'envisage-t-il le plus souvent ?
D il existe une dégénérescence maculaire atrophique A on peut réaliser la chirurgie en ambulatoire
E on peut proposer des injections intravitréennes de B on réalise une antibioprophylaxie par une injection
corticoïdes d'antibiotique en chambre antérieure
C on réalise une antibioprophylaxie par injection
Question 6
intraveineuse
À gauche, il n'y a pas d'œdème intrarétinien ou de
D on réalise une extraction extracapsulaire par
fluide sous-rétinien. Que peut-on proposer pour l'œil
phakoémulsification
gauche ?
E on réalise une extraction intracapsulaire manuelle
A des injections intravitréennes d'anti-VEGF
B des injections intravitréennes de corticoïdes Question 9
C une autosurveillance à l'aide d'une grille d'Amsler Le patient revient 3  jours après la chirurgie de l'œil
D une surveillance OCT en même temps que le suivi droit pour un œil droit rouge, douloureux avec une
de l'œil droit baisse d'acuité visuelle. Quelle(s) est (sont) votre (vos)
E un traitement au laser Argon hypothèse(s) diagnostique(s) ?
A conjonctivite
Question 7
B endophtalmie bactérienne aiguë
Vous décidez de réaliser trois injections intravitréennes
C hémorragie sous-conjonctivale
d'anti-VEGF à droite à 1 mois d'intervalle puis de sur-
D hypertonie oculaire
veiller mensuellement.
E kératite traumatique aiguë
La consultation de contrôle à 1 mois après la troisième
injection ne retrouve plus de décollement séreux réti- Question 10
nien. Malheureusement celui-ci récidive à la consulta- Vous retrouvez à l'examen du segment antérieur un
tion suivante. Que pouvez-vous envisager ? œdème de cornée, avec une hyperhémie conjoncti-
A recontrôler l'angiographie pour s'assurer du diagnostic vale, un effet Tyndall, un hypopion à 2 mm ; la cornée
B surveiller uniquement avec contrôle 1 mois plus tard ne prend pas la fluorescéine par ailleurs. Le fond d'œil
C prévoir une injection intravitréenne de corticoïdes est inaccessible.
D prévoir une nouvelle injection intravitréenne Quel est maintenant le diagnostic le plus probable ?
d'anti-VEGF A abcès de cornée
E prévoir un traitement au laser Argon du néo- B endophtalmie bactérienne aiguë
vaisseau C hypertonie oculaire
Cas cliniques 1
D kératite infectieuse Question 15
E kératite traumatique aiguë D'une façon générale, quel(s) élément(s) est (sont) en
faveur d'une lésion palpébrale plutôt maligne ?
Question 11
A la conservation de l'architecture palpébrale
Il s'agit bien d'une endophtalmie aiguë. Quelle prise
B la perte des cils
en charge envisagez-vous ?
C le caractère induré de la lésion
A antibiotiques en collyre seul
D le caractère mobile de la lésion
B antibiotiques par voie générale
E le saignement au contact
C injection intravitréenne d'antibiotiques
D prélèvements intravitréens envoyés en bactériologie
E prise en charge ambulatoire
Cas clinique 16 +
Question 12
Quelle(s) est (sont) le(s) complication(s) tardive(s) Vous recevez une patiente de 60 ans sans antécé-
possible(s) au-delà d'un mois de la chirurgie de dents adressée en ophtalmologie par les urgences
cataracte ? générales pour « bilan ophtalmologique de cépha-
A décollement de rétine lées aiguës ». La patiente a consulté aux urgences
B endophtalmie pour céphalées intenses, nausées et vomissements
C kératite bulleuse de décompensation post-­ avec des douleurs abdominales. Les examens effec-
chirurgicale tués ont permis d'éliminer les causes digestives et
D œdème maculaire (d'Irvine-Gass) neurologiques. Les douleurs ont été de plus en plus
E opacification de la capsule postérieure secondaire intenses depuis hier, après qu'elle eut été dans sa
cave non éclairée. La patiente s'est automédiquée
Question 13 par un collyre de tropicamide (Mydriaticum ®). En
L'évolution est favorable sous antibiotiques, mais il per- plus d'une rougeur à l'œil droit, la patiente vous

Énoncés
siste une baisse d'acuité visuelle sur cet œil. Au cours explique avoir perdu rapidement la vision du
du suivi, le patient vous signale par ailleurs une lésion même côté.
du canthus interne gauche apparue 3 mois auparavant.
Question 1
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
tique (s) ? 33
A uvéite aiguë
B algie vasculaire de la face
C état de mal migraineux
D glaucome aigu
E sclérite aiguë

Question 2
La réfraction subjective corrigée est à « voit bouger la
main à 30 cm » à droite avec + 5 et 10/10 à gauche
avec + 4,5. L'infirmière n'a pas pu prendre le tonus
oculaire à air pulsé à droite et celui-ci est normal à
gauche.
Quel(s) élément(s) clinique(s) serai(en)t en faveur d'un
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) glaucome aigu ?
A myosis
B chambre antérieure étroite
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
C tonus oculaire par aplanation > 50 mm Hg
A la lésion est évocatrice d'un carcinome épidermoïde
D précipités rétrocornéens
B la lésion sur la photographie est susceptible de
E segment antérieur controlatéral normal
métastaser à distance
C le carcinome épidermoïde est la lésion palpébrale
Question 3
maligne la plus fréquente
Vous diagnostiquez un glaucome aigu par fermeture
D il existe une perte des cils
de l'angle à droite avec un tonus oculaire à 70 mm Hg.
E il existe des télangiectasies en surface
Quel(s) facteur(s) prédisposant(s) ou déclenchant(s)
Question 14 d'un glaucome aigu est (sont) présent(s) dans cette
Quel traitement faut-il envisager ? observation ?
A exérèse avec chimiothérapie adjuvante A hypermétropie
B exérèse avec marges et fermeture directe B hypertonie oculaire
C exérèse avec marges et reconstruction C prodromes digestifs
D surveillance D obscurité
E traitement au laser Argon E prise de Mydriaticum®
Cas cliniques

Question 4 Quelle est votre interprétation de l'image ?


Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) A c'est une rétinophotographie en lumière bleue
concernant la physiopathologie du glaucome aigu ? B on a utilisé un colorant bleu de trypan
A la fermeture de l'angle iridocristallinien empêche C on a utilisé un colorant de type fluorescéine
l'évacuation de l'humeur aqueuse D il existe plusieurs ulcérations cornéennes
B le blocage est papillaire E on voit un corps étranger superficiel
C l'hypertonie oculaire est due à une dégénéres-
cence du trabéculum Question 8
D c'est l'hypertonie oculaire qui est responsable de Quelle est votre prise en charge ?
l'œdème cornéen A ablation à l'aiguille du corps étranger
E la mydriase entraîne le relâchement du blocage B collyre hypotonisant
mécanique C collyre antibiotique
D pommade cicatrisante
E vérification de la vaccination antitétanique
Question 5
Quel(s) est (sont) le (les) traitement(s) indispensable(s) Question 9
à mettre en place dans l'immédiat ? Vous revoyez la patiente plusieurs semaines plus tard
A acétazolamide (Diamox®) par voie intraveineuse pour un contrôle :
B solutés hyperosmolaires (Mannitol®) en perfusion • la réfraction subjective de loin est la suivante :
C collyre bêtabloquant – œil droit à 10/10 avec +5 (–0,75) 180 ;
D collyre myotique dans les deux yeux – œil gauche à 10/10 avec +4,5 ;
E iridotomie périphérique • de près, elle présente une acuité visuelle notée P2
avec +2,75 aux deux yeux ;
• l'examen à la lampe à fente est normal.
Question 6 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant l'amétropie de la patiente ?
concernant le traitement par iridotomie dans le glau- A l'image d'un objet situé à l'infini est en avant de la
come aigu ? rétine
A le traitement laser doit être effectué 72  heures B son punctum proximum est plus loin du globe ocu-
après la normalisation du tonus oculaire laire que chez un sujet emmétrope
34
B le traitement laser est effectué habituellement par C ses yeux ne sont pas assez convergents
laser YAG D son hypermétropie est un facteur de risque de
C ce traitement nécessite un complément d'iridecto- glaucome chronique à angle ouvert
mie chirurgicale E il existe un astigmatisme à droite
D le traitement est effectué uniquement dans l'œil
atteint Question 10
E après traitement laser, le patient doit continuer les Quels sont les verres les plus appropriés pour corriger
collyres hypotonisants à vie l'amétropie de la patiente ?
A verres sphériques concaves
B verres cylindriques convexes
Question 7 C verres cylindriques concaves
Votre traitement a bien fonctionné. D verres sphériques convexes
Vous la revoyez 10  jours plus tard  : elle a reçu une E verres multifocaux
branche à son œil droit. Elle s'inquiète d'une possible
récidive du glaucome aigu. Elle présente une violente
douleur et un œil rouge. Vous constatez l'image sui-
vante pour l'œil droit. Cas clinique 17 ++
Vous examinez un patient de 60 ans qui a reçu dans
la nuit un choc sur son œil gauche. Il ne vous donne
pas d'informations sur le contexte. Il a une maladie
d'Alzheimer. Le patient présente un œil gauche rouge
douloureux avec une baisse de la vision.
Question 1
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
tique (s) à ce stade pour expliquer la baisse d'acuité
visuelle à gauche ?
A hémorragie sous-conjonctivale
B contusion oculaire
C occlusion de l'artère centrale de la rétine
D uvéite aiguë
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) E kératite aiguë
Cas cliniques 1
Question 2 Quelle est l'hypothèse diagnostique la plus probable ?
Si on retient la cause traumatique, quel(s) type(s) A récidive de l'hyphéma
de complication(s) oculaire(s) peu(ven)t être B endophtalmie aiguë
responsable(s) de la baisse d'acuité visuelle dans ce C décollement de rétine
cas ? D cataracte post-traumatique
A un hyphéma E phtyse du globe oculaire
B une hémorragie intravitréenne
Question 7
C une kératite aiguë
Vous diagnostiquez une endophtalmie aiguë. Quelle
D une ophtalmie sympathique
est votre prise en charge thérapeutique ?
E une sidérose
A traitement ambulatoire
Question 3 B prélèvements de chambre antérieure et de vitré
Votre examen est normal à l'œil droit. À l'œil gauche, C antibiothérapie générale
votre examen est le suivant : D énucléation
• acuité visuelle corrigée inférieure à 1/10 ; E injections intravitréennes d'antibiotiques
• segment antérieur : hémorragie sous-­conjonctivale
Question 8
diffuse, une issue de vitré par une ouverture
Vous revoyez votre patient 3 mois plus tard. Il se plaint
­sclérale  en supérieur, un hyphéma quasi-total qui
d'un œil droit rouge douloureux avec une baisse
empêche l'examen des autres structures ;
d'acuité visuelle. L'examen de l'œil gauche est stable
• fond d'œil : inaccessible.
par rapport au dernier contrôle. À la lampe à fente à
Comment complétez-vous l'examen clinique ?
droite, vous constatez un effet Tyndall à 2 croix et des
A éversion des paupières
précipités rétrodescémétiques.
B test à la fluorescéine à la recherche du signe de
Quelle est l'hypothèse diagnostique la plus probable ?
Seidel
A endophtalmie chronique

Énoncés
C tonométrie par aplanation
B décollement de rétine rhegmatogène chronique
D examen des annexes et des voies lacrymales
C chalcose
E verre à trois miroirs
D sidérose
Question 4 E ophtalmie sympathique
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demander ?
A échographie oculaire mode B 35
B scanner orbitaire Cas clinique 18 +
C scanner du massif facial
Monsieur B., 65 ans, consulte aux urgences pour une
D IRM orbitaire
baisse d'acuité visuelle brutale à l'œil droit depuis hier
E OCT de la macula
matin.
Question 5
Question 1
Vos examens permettent d'éliminer un corps étranger
Quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) de l'interrogatoire
intraoculaire et la présence d'une fracture du massif
le(s) plus pertinent(s) ?
facial associée. Le patient vous présente sa carte de
A présence d'un traumatisme oculaire
vaccination qui indique une vaccination antitétanique
B présence de sécrétions purulentes
effectuée à l'âge de 45 ans.
C prurit oculaire
Quelle est votre prise en charge thérapeutique ?
D douleur oculaire
A traitement médical seulement  : collyres antibio-
E rougeur oculaire
tiques
B traitement chirurgical  avec suture au bloc opéra- Question 2
toire Aucun des éléments précédents n'a été retrouvé à
C antibiothérapie intraveineuse l'interrogatoire.
D antibiothérapie per os seulement Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) possible(s) des
E vaccination antitétanique signes fonctionnels de ce patient parmi les suivantes ?
A glaucome chronique
Question 6
B occlusion de la veine centrale de la rétine
Le patient sort après plusieurs jours de traitement.
C occlusion de l'artère centrale de la rétine
L'examen de sortie de l'œil opéré constate une régres-
D uvéite aiguë
sion de l'hyphéma et une suture sclérale étanche. Le
E décollement de rétine
tonus oculaire est normal. L'acuité visuelle est de 2/10.
Il revient au bout de quelques jours pour des douleurs Question 3
insomniante avec une acuité visuelle limitée à la per- Le patient est connu pour avoir du diabète, une
ception lumineuse à l'œil gauche. Le tonus oculaire HTA, un tabagisme de 40 paquets-années sevré il y
est normal. a 6 mois, une obésité et une hypercholestérolémie.
Cas cliniques

Votre examen ophtalmologique retrouve  un déficit C occlusion d'une branche artérielle rétinienne
pupillaire relatif afférent. L'acuité visuelle est infé- D uvéite postérieure
rieure à 1/10 à droite. L'examen à la lampe à fente est E occlusion de l'artère centrale de la rétine
normal. Le fond d'œil droit est présenté ci-dessous.
Question 4
L'œil gauche est normal.
Vous diagnostiquez une occlusion de l'artère centrale
de la rétine droite (OACR).
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A les vaisseaux rétiniens sont responsables de la
nutrition des couches externes de la rétine
B la circulation choroïdienne est responsable de la
nutrition des photorécepteurs
C la vascularisation rétinienne présente peu
d'anastomoses
D les lésions ischémiques définitives après une OACR
surviennent après un délai de 6 heures
E l'OACR survient exclusivement par un mécanisme
embolique
Question 5
Quelles sont les deux pathologies potentiellement
associées à éliminer en priorité devant une OACR ?
A un myxome de l'oreillette
B une maladie de Horton
C un lupus érythémateux disséminé
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) D un infarctus cérébral
E une dissection de l'aorte
Quel est votre diagnostic ? Question 6
A trou maculaire Comment interprétez-vous l'examen suivant réalisé
36 B décollement de rétine pour l'œil droit ?

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

A c'est une échographie en mode B de la macula A bilan auto-immun complet


B c'est une OCT de la macula B bilan de coagulation complet
C c'est une angiographie rétinienne C VS, CRP
D la macula a un aspect normal D échographie des troncs supra-aortiques
E c'est une OCT de la papille E échographie cardiaque
Question 8
Question 7 Vos examens complémentaires sont normaux en
Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) complémentaire(s) dehors de la découverte d'une sténose de la carotide
le(s) plus pertinent(s) ? interne évaluée à 45 % à droite et à 55 % à gauche
(méthode NASCET).
Cas cliniques 1
Quelle est votre conduite à tenir thérapeutique ? Cas clinique 19 +
A traitement antiagrégant plaquettaire
Vous recevez Monsieur L., 45 ans, pour une douleur
B traitement anticoagulant
et une rougeur à l'œil droit depuis quelques jours. Il
C fibrinolytique
n'a pas d'antécédents médicaux en dehors d'un épi-
D endartériectomie droite
sode identique il y a 5 ans. L'acuité visuelle avec cor-
E endartériectomie gauche
rection est de 3/10 à droite et de 10/10 à gauche.
Question 1
Question 9
Quel(s) diagnostic(s) évoquer dans ce contexte ?
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
A névrite optique aiguë
concernant l'évolution de ce cas d'OACR ?
B uvéite aiguë
A la récupération visuelle est lente mais complète
C glaucome aigu
B le patient peut espérer récupérer une acuité visuelle
D kératite aiguë
de 5/10
E kératocône
C il existe habituellement une régression de l'œdème
rétinien Question 2
D une atrophie optique peut se voir dans les suites Par quel(s) élément(s) complétez-vous l'examen clinique ?
E un accident vasculaire cérébral ischémique associé A test de Schirmer
est possible B test à la fluorescéine
C test à la Néosynéphrine®
D mesure du tonus oculaire
Question 10
E lavage des voies lacrymales
Si le patient avait présenté le fond d'œil suivant,
quelle aurait été votre interprétation ? Question 3
Le tonus oculaire est à 20  mm  Hg à l'œil droit et

Énoncés
18 mm Hg à l'œil gauche. L'examen à la lampe à fente
retrouve à droite une hyperhémie conjonctivale, un angle
iridocornéen ouvert, une chambre antérieure calme, une
fixation de la fluorescéine visible sur la photographie ci-
dessous. L'examen de l'œil gauche est normal.
37

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

A c'est un décollement de rétine inférieur


B c'est une occlusion de la veine temporale inférieure
C c'est une occlusion de l'artère temporale inférieure
D il y a un embol visible
E une cause thrombotique est très probable

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


Question 11
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) fonctionnel(s) compa-
tible (s) avec le diagnostic précédent d'occlusion de la Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
branche rétinienne temporale inférieure ? A c'est une photographie du segment antérieur
A des myodésopsies après instillation de fluorescéine
B une amputation du champ visuel B c'est une kératite ponctuée superficielle
C des phosphènes C c'est une kératite en « carte de géographie »
D une cécité D c'est une kératite « dendritique »
E une douleur à la mobilisation du globe E c'est une ulcération cornéenne unique
Cas cliniques

Question 4 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)


Quel est votre diagnostic ? concernant la greffe de cornée ?
A kératite bactérienne A la cornée est un site peu vascularisé, ce qui facilite
B kératite amibienne la greffe de cornée
C kératite herpétique B le taux de succès, en général, est entre 60 % et 90 %
D kératite sèche C la kératite herpétique est une très bonne indication
E kératite à adénovirus de greffe de cornée
D le traitement antiviral est nécessaire seulement
Question 5 dans les premiers mois
Vous diagnostiquez une kératite herpétique aiguë E une récidive de la maladie causale est possible
à droite. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
exacte(s) concernant le traitement ? Question 9
A le traitement antiviral permet la guérison définitive Vous revoyez le patient 2 mois après la greffe de cor-
de la pathologie herpétique née pour une baisse d'acuité visuelle récente à l'œil
B l'efficacité du traitement par voie locale est iden- droit ; il présente aussi un œil rouge et douloureux.
tique à la voie per os Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
C le valaciclovir a une toxicité essentiellement tiques (s) ?
cardiaque A un glaucome cortisonique
D l'aciclovir est une prodrogue du valaciclovir B une récidive de la maladie causale
E le valaciclovir est un analogue nucléosidique puri- C un rejet immunitaire
nique qui inhibe la synthèse de l'ADN viral D un glaucome néovasculaire par néovascularisation
du greffon
Question 6 E un astigmatisme postopératoire
Votre traitement a bien fonctionné.
Le patient revient 6 mois plus tard. Il a fait deux épi-
Question 10
sodes de kératite herpétique à l'œil droit. Le premier
L'examen du segment antérieur droit est le suivant.
épisode est survenu il y a 3 mois, le patient s'est auto-
médiqué avec un traitement antiviral. Le deuxième
épisode dure depuis 1 semaine, le patient prend un
38
antiviral et un traitement par Chibro-Cadron® (néo-
mycine-dexaméthasone) conseillé par son voisin.
Votre examen retrouve le même type d'atteinte qu'à
l'épisode initial.
Quelle est votre prise en charge ?
A hospitalisation
B sérologie HSV-1 et HSV-2
C ponction de chambre antérieure
D traitement antiviral par voie orale
E arrêt du Chibro-Cadron®

Question 7
Votre traitement a bien marché. Le patient vous (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
demande ce qu'il doit faire pour éviter les récidives.
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de réci-
Quel est votre diagnostic ? [Une seule réponse.]
dive de kératite herpétique ?
A retard d'épithélialisation du greffon
A l'exposition aux ultraviolets
B rejet immunitaire
B le stress
C récidive de la kératite herpétique
C la prise d'antibiotiques
D abcès cornéen
D une alimentation riche en gluten
E hypertonie oculaire
E le mode de vie rural

Question 8
Le patient a fait plusieurs épisodes de kératite her- Cas clinique 20 ++
pétique depuis 5  ans. Il a de nombreuses cicatrices Madame  P., 55  ans, consulte pour un ptosis à l'œil
cornéennes avec un retentissement visuel, ce qui a droit depuis ce matin. La patiente n'a aucun anté-
motivé la réalisation d'une greffe de cornée. cédent. Elle se plaint de douleurs à l'œil droit.
Cas cliniques 1
À  ­l'examen, vous notez un ptosis complet à droite. Question 6
Vous ne retrouvez aucune notion de traumatisme. Quelle est votre interprétation de l'imagerie suivant ?

Question 1
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) devant un
ptosis aigu ?
A une paralysie du VI
B une paralysie du III
C une cause sénile
D une myasthénie
E un syndrome de Claude Bernard-Horner

Question 2
En soulevant la paupière supérieure droite, la
patiente se plaint d'une diplopie. Vous constatez
une mydriase qui ne réagit pas au changement de
lumière à droite. Le globe oculaire droit est en exo-
tropie. Les mouvements oculaires sont impossibles
vers le haut, le bas et en adduction. Le reste de
l'examen est normal.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A c'est une paralysie du III
B c'est une paralysie du IV

Énoncés
C c'est une paralysie du VI (Source : CHU de Tours, Kévin Janot.)
D c'est une diplopie monoculaire
E la mydriase est aréactive
A c'est une IRM cérébrale en séquence T1
B c'est un scanner cérébral
Question 3 C on a injecté un produit de contraste 39
Vous diagnostiquez une paralysie du III droit. D on visualise un anévrisme intracrânien
Quel(s) est (sont) le(s) muscle(s) innervé(s) par le nerf E on visualise une tumeur de la fosse postérieure
oculomoteur commun ?
A l'oblique supérieur
B le droit inférieur Question 7
C le sphincter pupillaire Votre examen confirme un début de rupture d'un
D le muscle de l'accommodation anévrysme de la communicante postérieure droite.
E le muscle orbiculaire Il existe des signes d'hémorragie des espaces
sous-arachnoïdiens.
Question 4 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) à
Quelle(s) est (sont) l'(les) étiologie(s) d'une paralysie propos des anévrismes intracrâniens ?
du III douloureuse ? A l'anévrisme intracrânien est une dilatation le plus
A une sinusite maxillaire aiguë souvent fusiforme d'une artère
B un diabète B l'anévrisme intracrânien est la première cause
C une maladie de Horton d'hémorragie méningée non traumatique
D un syndrome de Tolosa-Hunt C la localisation préférentielle est située au niveau de
E un anévrisme intracrânien la communicante postérieure
D en cas de rupture, un anévrisme intracrânien a un
taux de mortalité de 60 % à la phase initiale
Question 5 E le traitement est exclusivement neurochirurgical
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demandez-vous
dans l'immédiat ?
A champ visuel Question 8
B scanner orbitaire La patiente a bénéficié d'un traitement neurochirurgi-
C angio-IRM cérébrale cal qui s'est bien déroulé.
D angioscanner cérébral Le lendemain, elle se plaint de violentes céphalées.
E scanner crânien sans injection Vous faites le fond d'œil ci-dessous.
Cas cliniques

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? A une sérologie hépatite B positive n'est pas toujours
A œdème papillaire bilatéral une contre-indication au prélèvement
B maculopathie bilatérale B une dystrophie cornéenne évoluée est une contre-
C rétinopathie hypertensive de stade III indication au prélèvement
D hypertension intracrânienne C il est préférable de faire le prélèvement de cornée
E neuropathie optique compressive bilatérale dans un délai de 6 heures
40 D la technique de prélèvement est l'excision in situ
de la cornée
Question 9 E la restauration tégumentaire est souvent impossible
La patiente est traitée par des solutés macromolécu-
laires avec succès.
Elle est réadressée quelques jours plus tard par le
neurochirurgien pour une baisse d'acuité visuelle bila- Cas clinique 21 ++
térale. Elle n'a pas de douleur. Le segment antérieur Un patient de 75 ans se présente à votre consultation,
est calme. Il y a de multiples hémorragies au segment adressé par son médecin traitant pour bilan systéma-
postérieur aux deux yeux. tique dans le cadre du suivi d'un diabète de type 2.
Quel est le diagnostic le plus probable ? Sa dernière hémoglobine glyquée est à 10,3 %. Il est
A une récidive d'hypertension intracrânienne également hypertendu, sa pression artérielle habi-
B une rétinopathie hypertensive tuelle est à 160/90 mm Hg. Vous commencez à l'exa-
C une rétinopathie diabétique miner. Il se plaint d'une baisse d'acuité visuelle depuis
D une occlusion de veine centrale de la rétine environ 2 ans, progressive. Son acuité visuelle est en
E un syndrome de Terson effet limitée à 4/10 P4 à droite et 6/10 P3 à gauche.

Question 1
Question 10 Quelle(s) peu(ven)t être votre (vos) hypothèse(s)
Quelques jours plus tard, la patiente décède d'une concernant cette baisse visuelle dans ce contexte ?
récidive hémorragique. Vous êtes appelé pour effec- A une cataracte cortico-nucléaire
tuer le prélèvement de cornée. B une cataracte sous-capsulaire postérieure
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) C une occlusion veineuse rétinienne
concernant le prélèvement thérapeutique de D un glaucome primitif à angle ouvert débutant
cornée ? E un œdème maculaire diabétique
Cas cliniques 1
Question 2
Quelle(s) lésion(s) observez-vous au fond d'œil ?

Énoncés
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

A des exsudats A chez la femme enceinte, une surveillance plus rap- 41


B des hémorragies prochée est nécessaire
C des nodules cotonneux B il peut se faire sur des clichés de rétinophotographie
D une tortuosité veineuse en l'absence de rétinopathie diabétique connue
E un œdème papillaire C les clichés de rétinophotographie doivent toujours
être réalisés après dilatation
Question 3
D les clichés de rétinophotographie peuvent être réa-
Concernant les lésions du fond d'œil lors de la patholo-
lisés par une infirmière
gie diabétique, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)
E une surveillance du fond d'œil est toujours
exacte(s) ?
annuelle même en l'absence de rétinopathie
A les anomalies microvasculaires intrarétiniennes
(AMIR) se développent en périphérie de zones Question 5
ischémiques Devant les clichés de rétinophotographie précé-
B les hémorragies sont le premier signe visible au dents, que devez-vous envisager comme examen(s)
fond d'œil complémentaire(s) ?
C les néovaisseaux résultent d'une rupture de la bar- A un champ visuel automatisé
rière hématorétinienne B une angiographie à la fluorescéine
D l'œdème maculaire diabétique résulte d'une hyper- C une échographie-doppler des troncs supra-aortiques
perméabilité capillaire D une OCT de la macula
E 80 % des patients ont des signes de rétinopathie E une OCT de la papille
diabétique à la découverte du diabète 2

Question 4 Question 6
Concernant le dépistage de la rétinopathie diabétique, Un OCT maculaire et une angiographie sont réalisés,
quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? en voici les résultats ci-dessous.
Cas cliniques

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


42
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? Le  médecin traitant a débuté un traitement par
A il existe une rétinopathie proliférante antiagrégant plaquettaire et a également prévu la
B il existe un œdème maculaire cystoïde réalisation d'une écho-Doppler des troncs supra-
C il existe un œdème papillaire aortiques qui retrouve une sténose de la caro-
D il faut réaliser une panphotocoagulation rétinienne tide interne droite. Quelle(s) est (sont) la (les)
E on peut discuter des injections intravitréennes proposition(s) exacte(s) ?
A la sténose carotidienne doit être opérée (endarté-
Question 7 riectomie) si elle est supérieure à 70 %
Le patient vous explique qu'il a consulté récemment B elle peut être responsable d'une atteinte asymé-
son médecin traitant pour une hémiparésie gauche trique d'une rétinopathie diabétique
brutale spontanément régressive, au niveau du visage C il faut introduire une statine chez ce patient
et du bras gauche. Concernant cet épisode, quelle(s) D l'hypoglycémie peut parfois mimer des signes
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? focaux transitoires chez les diabétiques insuli-
A il faut débuter d'emblée en urgence un traitement notraités
par antiagrégant plaquettaire E si le patient est opéré, on pourra ensuite inter-
B il faut réaliser une imagerie cérébrale rompre les antiagrégants plaquettaires
C vous évoquez un accident ischémique transitoire
D vous évoquez un accident vasculaire cérébral constitué
Question 9
E vous évoquez une aura migraineuse
Le patient revient 4  mois plus tard en urgence
Question 8 pour  une diplopie binoculaire. Une orthoptiste a
Au moment de cet épisode, le patient a pu béné- ­commencé à l'examiner avant que vous arriviez et
ficier d'une IRM cérébrale qui était normale. vous montre l'examen suivant.
Cas cliniques 1

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? D il existe une limitation de l'élévation droite
A le côté pathologique est celui où les rectangles E il s'agit d'un test de Hess-Lancaster
sont les plus grands
B il existe une limitation de l'abduction droite Question 10
C il existe une limitation de l'adduction gauche Vous examinez à votre tour le patient.

Énoncés
43
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? A un anévrisme de l'artère communicante postérieure
A il existe un ptosis droit B une cause vasculaire liée à la microangiopathie
B il existe une anisocorie avec un myosis gauche diabétique
C il existe une limitation de l'adduction droite C une dissection carotidienne
D il existe une paralysie du VI droit D une tumeur de l'apex pulmonaire
E il existe une paralysie du III droit E une tumeur s'étendant dans le sinus caverneux
Question 11 Question 13
Le patient présente en effet une paralysie du III droit. Que proposez-vous au patient dans l'immédiat ?
Quelle(s) cause(s) faut-il évoquer ? A des séances de rééducation avec une orthoptiste
A un anévrisme de l'artère communicante postérieure B un bilan des facteurs de risque vasculaire
B une cause vasculaire liée à la microangiopathie C un contrôle du test de Lancaster à 1 mois
diabétique D une chirurgie oculomotrice
C une dissection carotidienne extracaverneuse E une occlusion de l'œil pathologique
D une origine compressive dans le sinus caverneux
E une tumeur de l'apex pulmonaire
Question 12 Cas clinique 22 ++
La paralysie du III est incomplète, extrinsèque et il n'y Un patient de 68 ans consulte pour une baisse d'acuité
a pas de douleur. Quelle est la cause la plus probable ? visuelle brutale avec l'apparition ­
concomitante d'une
Cas cliniques

amputation du champ visuel inférieur de l'œil gauche, Question 4


la veille au matin, constatée au réveil. L'œil est blanc Vous complétez l'examen du fond d'œil. Il s'agit bien
et indolore. Ce patient est par ailleurs suivi pour une d'une neuropathie optique ischémique antérieure de
HTA, une dyslipidémie, un tabagisme non sevré à l'œil gauche. Quel(s) examen(s) faut-il réaliser ?
15  paquets-années et est traité par anticoagulants A un champ visuel
pour une fibrillation atriale. B un dosage de la CRP
C une angiographie fluorescéinique
Question 1 D une OCT maculaire
Quelle(s) peu(ven)t être votre (vos) hypothèse(s) E un scanner cérébral
diagnostique(s) à ce stade ?
A un accident vasculaire cérébral occipital Question 5
B un décollement de rétine inférieur Un champ visuel a été réalisé. Voici celui de l'œil gauche.
C une occlusion d'une branche temporale artérielle
supérieure
D une occlusion d'une branche temporale veineuse
supérieure
E une neuropathie optique ischémique antérieure
aiguë

Question 2
Le patient vous signale des épisodes d'amaurose
transitoire au cours des cinq derniers mois. Quel(s)
diagnostic(s) devien(nen)t plus vraisemblable(s) ? (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
A un accident vasculaire cérébral occipital
B un décollement de rétine Que pouvez-vous dire ?
C une occlusion artérielle A le méridien horizontal est respecté
D une occlusion veineuse B il existe une atteinte altitudinale
E une neuropathie optique ischémique antérieure C il existe une hémianopsie latérale
aiguë D il existe un glaucome primitif
44 E il s'agit d'un champ visuel automatisé
Question 3
Question 6
Vous examinez les pupilles du patient : vous retrouvez
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) de neuropathie
un déficit pupillaire afférent relatif. Parmi les diagnos-
optique ischémique antérieure aiguë à évoquer ?
tics suivants, lequel (lesquels) est (sont) ou aurai(en)t
A l'artériosclérose
été compatible(s) avec cet élément clinique ?
B la maladie de Horton
A un accident vasculaire cérébral occipital
C la myopie forte
B une occlusion artérielle centrale
D une cardiopathie emboligène
C une occlusion veineuse centrale ischémique
E une thrombophilie
D une occlusion veineuse centrale œdémateuse
E une neuropathie optique ischémique antérieure Question 7
aiguë Une angiographie fluorescéinique a été réalisée.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


Cas cliniques 1
Que retrouvez-vous ? Que pouvez-vous dire sur cette lésion ?
A une ischémie rétinienne supérieure A elle est ulcérée
B un œdème maculaire B elle fait plus de 6 mm de grand axe
C un œdème papillaire C elle modifie l'architecture palpébrale
D un retard de perfusion choroïdienne en supérieur D la coloration est homogène
E un retard de perfusion de la branche artérielle E les bords sont bien limités
supérieure
Question 8
Qu'est-ce qui vous oriente dans la présentation cli- Question 12
nique et les examens complémentaires vers une ori- Quel(s) élément(s) fait (font) évoquer une lésion
gine plutôt artéritique que non artéritique ? maligne ?
A la dyslipidémie A la coloration inhomogène
B l'HTA B le grand diamètre
C le retard de perfusion choroïdienne C le caractère évolutif
D les épisodes d'amaurose transitoire D le caractère pigmenté
E le tabagisme E les bords mal limités

Question 9
Quel(s) autre(s) élément(s) recherchez-vous sur le plan
Question 13
général pour étayer le diagnostic de maladie de Horton ?
L'anatomopathologie confirme le diagnostic de méla-
A des céphalées temporales
nose de Dubreuilh.
B des douleurs scapulo-humérales de rythme inflam-
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
matoire
A il faut présenter le dossier du patient en réunion de
C une hyperesthésie du cuir chevelu

Énoncés
concertation pluridisciplinaire de cancérologie
D une perte de poids récente
B il faut prévoir un scanner thoraco-abdomino-pelvien
E un larmoiement à la mastication
C la localisation palpébrale est un critère de bon
Question 10 pronostic
Le dosage de la CRP revient à 120 mg/l. Vous envisa- D la majorité des mélanomes apparaissent sur un
gez un traitement par corticoïdes. nævus déjà connu 45
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ? E le phototype clair est un facteur de risque
A la maladie de Horton est la cause la plus fréquente
de neuropathie ischémique antérieure aiguë
B les corticoïdes permettent d'améliorer l'acuité
visuelle sur l'œil atteint
C les corticoïdes sont administrés à forte dose Cas clinique 23 ++
D le risque de bilatéralisation est maîtrisé quand la Vous recevez Madame T., 69 ans, adressée pour baisse
CRP est abaissée d'acuité visuelle progressive aux deux yeux unique-
E vous prévoyez de réaliser une biopsie d'artère tempo- ment de loin. Elle n'a pas de rougeur ni de douleur.
rale avant de débuter un traitement par corticoïdes
Question 11
Le patient vous parle également de l'œil droit qui pré- Question 1
sente une lésion évoluant depuis plus de 2 ans, qui a Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s)
augmenté de taille. diagnostique(s) ?
A un glaucome chronique débutant
B un décollement de la rétine bilatéral
C une membrane épirétinienne bilatérale
D une cataracte bilatérale
E une DMLA atrophique bilatérale

Question 2
L'examen clinique retrouve :
• acuité visuelle corrigée à 4/10 P2 à l'œil droit et
3/10 P2 à l'œil gauche ;
• tonus oculaire : normal ;
• examen du segment antérieur : ci-dessous à droite ;
aspect identique à gauche ;
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) • examen du fond d'œil : normal aux deux yeux.
Cas cliniques

Question 6
Quelles sont les grandes étapes d'une chirurgie clas-
sique de la cataracte ?
A incision cornéenne tunnelisée
B ouverture des capsules antérieure et postérieure
du cristallin sur 360°
C hydrosuture du cristallin
D phacoémulsification du cristallin par ultrasons
E mise en place d'un implant en chambre anté-
rieure

Question 7
Quelles sont les deux complications les plus graves
d'une chirurgie de la cataracte ?
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) A œdème maculaire
B décollement de rétine
Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? C kératite aiguë
A cataracte corticale D endophtalmie aiguë
B cataracte nucléaire E opacification capsulaire postérieure
C cataracte cortico-nucléaire
D cataracte totale
E cataracte sous-capsulaire postérieure Question 8
L'intervention s'est bien passée aux deux yeux ; elle a
Question 3
récupéré une bonne vision.
Quelle(s) est (sont) parmi les propositions suivantes
Vous revoyez la patiente 2  mois après la chirurgie
celle(s) qui n'est (ne sont) pas un (des) signe(s)
du deuxième œil pour une baisse d'acuité visuelle à
fonctionnel(s) de la cataracte ?
droite : l'acuité visuelle corrigée est à 3/10 P5 à l'œil
A diplopie binoculaire
droit, le tonus oculaire est normal. Vous retrouvez un
B modification de la perception des couleurs
effet Tyndall à une croix à droite. Le fond d'œil droit
46 C métamorphopsies
retrouve un épaississement maculaire. Enfin, l'OCT
D myodésopsies
retrouve de multiples logettes cystoïdes maculaires à
E photophobie
droite.
Question 4 Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ?
Vous suspectez une cataracte aux deux yeux. Quel(s) A cataracte secondaire
examen(s) complémentaire(s) demandez-vous pour B endophtalmie aiguë
confirmer le diagnostic ? C œdème maculaire focal
A OCT de la macula D œdème maculaire cystoïde
B échographie mode A E syndrome d'Irvine-Gass
C biométrie
D kératométrie
Question 9
E toutes les réponses sont fausses
Vous diagnostiquez à droite un œdème d'Irvine-Gass.
Question 5 Vous traitez la patiente avec un collyre AINS et de
Quelle(s) est (sont) parmi les propositions suivantes l'acétazolamide per os pendant plusieurs semaines
celle(s) qui n'est (ne sont) pas une (des) étiologie(s) avec succès.
de la cataracte ? Vous revoyez la patiente 3  mois plus tard pour une
A vitrectomie amputation du champ visuel. Elle présente un œil
B hyperthyroïdie blanc et indolore. L'acuité visuelle est normale, le
C uvéite segment antérieur gauche est calme et le fond d'œil
D diabète gauche est reproduit ci-dessous. L'examen controla-
E grossesse téral est normal.
Cas cliniques 1

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Que pensez-vous des photographies du fond d'œil

Énoncés
gauche ?
A la rétine est décollée
B le décollement de la rétine est total
C on visualise un trou maculaire
D on visualise une déhiscence périphérique
E c'est un décollement de rétine tractionnel 47

Question 10
Vous diagnostiquez un décollement de rétine tempo-
ral bulleux sans atteinte de la macula avec plusieurs
déhiscences périphériques à l'œil gauche.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant le décollement de rétine rhegmatogène
en général ?
A la présence d'une déchirure permet le passage de
liquide dans l'espace sous-rétinien
B l'évolution spontanée d'un décollement de rétine
se fait vers la résorption complète par l'épithélium (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
pigmentaire
C la rétine décollée subit des lésions irréversibles res-
ponsables de cécité en quelques heures Quelle est votre interprétation du fond d'œil gauche ?
D on peut retrouver des déchirures rétiniennes à l'œil A on visualise une excavation papillaire pathologique
controlatéral B les veines rétiniennes sont dilatées
E le traitement est chirurgical C on visualise une maculopathie
D la rétine est décollée
E toutes les réponses sont fausses
Question 11
La patiente a été traitée par une chirurgie ab interno
avec succès. Elle a récupéré une vision à 9/10. Question 12
Elle consulte 6 mois plus tard pour une baisse d'acuité Votre examen clinique à gauche est le suivant :
visuelle progressive à l'œil gauche. Voici la photogra- • acuité visuelle : 3/10 P2 ;
phie du fond d'œil gauche. • tonus oculaire : normal ;
Cas cliniques

• examen à la lampe à fente  : la cornée est claire, Cas clinique 24 +++


la chambre antérieure est calme et profonde,
Monsieur S., 50  ans, consulte en urgence pour une
l'implant est en place, la capsule postérieure est
baisse d'acuité visuelle depuis quelques jours à l'œil
opacifiée ;
gauche. Il se plaint aussi de « vision de filaments qui
• fond d'œil : normal.
bougent avec le regard ». Le patient n'a pas d'anté-
Vous pensez à une cataracte secondaire.
cédents en dehors d'une consultation ancienne pour
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
larmoiement chronique à l'œil droit.
concernant la cataracte secondaire ?
L'examen ophtalmologique est le suivant :
A c'est une complication rare
• acuité visuelle corrigée  : à l'œil droit 10/10 P2 ;
B cette complication est la conséquence d'une proli-
à l'œil gauche 4/10 P14 ;
fération des cellules cristalliniennes résiduelles
• tonus oculaire : normal aux deux yeux ;
C son traitement consiste à ouvrir la capsule posté-
• examen du segment antérieur gauche  : hyperhé-
rieure par un laser YAG
mie conjonctivale, effet Tyndall à 3 croix, précipités
D le taux de succès de la capsulotomie au laser Argon
rétrocornéens fins ;
est plus élevé
• l'examen de l'œil droit est normal en dehors d'une
E la récupération visuelle après capsulotomie est
rivière lacrymale augmentée.
rapide
Question 1
Question 13 Comment interprétez-vous le fond d'œil gauche ?
Vous effectuez une capsulotomie au laser YAG avec
succès. La patiente revient plusieurs jours plus tard
pour un œil gauche rouge. Elle vous précise que son
voisin de salle d'attente au dernier rendez-vous avait
aussi un œil rouge. Elle se plaint d'avoir une sensa-
tion de corps étranger et d'un larmoiement jaune. La
vision n'a pas baissé.
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
tique (s) ?
48 A conjonctivite bactérienne
B conjonctivite allergique
C uvéite aiguë
D conjonctivite virale
E endophtalmie aiguë

Question 14
Vous suspectez une cause bactérienne. Quel(s)
argument(s) vous oriente(nt) vers cette cause ?
A disparition de l'hyperhémie après instillation de
Néosynéphrine® (Source : hôpital de Bourges, service d'ophtalmologie.)
B sécrétions purulentes
C antécédents d'épisodes similaires
D adénopathie prétragienne A œdème papillaire
E œil collé le matin B nodules cotonneux
C exsudats secs
D foyer choriorétinien
Question 15 E toutes les réponses sont fausses
Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ?
A lavages oculaires Question 2
B collyre antibiotique Le fond d'œil gauche retrouve une hyalite et un foyer
C collyre antiseptique choriorétinien en temporal supérieur.
D collyre antihistaminique Quel est l'examen ci-dessous et quelle en est votre
E corticoïdes per os interprétation ?
Cas cliniques 1

Énoncés
(Source : hôpital de Bourges, service d'ophtalmologie.)

A échographie de la macula Question 5 49


B OCT de la macula Vous pensez à une toxoplasmose oculaire. Comment
C décollement de rétine exsudatif allez-vous confirmer le diagnostic ?
D œdème maculaire cystoïde A sérologie toxoplasmose
E atrophie maculaire B ponction de chambre antérieure
C NFS à la recherche d'un syndrome mononucléosique
D hémocultures
Question 3 E toutes les réponses sont fausses
Comment caractériser l'uvéite à gauche ? [Une seule
Question 6
réponse.]
Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) général(aux)
A antérieure
à débuter dans l'immédiat ?
B granulomateuse
A pyriméthamine (Malocide®)
C intermédiaire
B sulfadiazine (Adiazine®)
D postérieure
C chloroquine
E panuvéite
D acide folinique
E corticothérapie per os

Question 4 Question 7
Quel est le diagnostic étiologique le plus probable ? Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) local(aux) ?
A sarcoïdose A collyre à base de pilocarpine
B syphilis B collyre à base d'atropine
C toxoplasmose C collyre à base de corticoïdes
D tuberculose D collyre à base d'AINS
E endophtalmie aiguë E injections intravitréennes d'antiparasitaires
Cas cliniques

Question 8 C pommade antibiotique de type tobramycine


Le traitement antiparasitaire comporte une associa- (Tobrex®)
tion de pyriméthamine et de sulfadiazine. D pommade à base de corticoïdes (framycétine-
Quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) de surveillance du dexaméthasone, Frakidex®)
traitement général ? E soins des paupières
A NFS
B ionogramme sanguin Question 3
C ionogramme urinaire Vous revoyez l'enfant après 10 jours de traitement :
D VS et CRP la tuméfaction a disparu. La maman vous signale qu'il
E ECG « louche » de son œil droit depuis plusieurs mois. Elle
vous explique que son œil « est tourné en perma-
Question 9 nence vers l'intérieur ».
Quel(s) est (sont) l'(les) effet(s) secondaire(s) possible(s) Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
des traitements généraux ? A c'est un nystagmus
A alopécie B c'est une hétérophorie
B cardiopathie C l'œil est en ésotropie
C colique néphrétique D c'est un strabisme convergent
D anémie E c'est un strabisme divergent
E toxidermie
Question 4
Question 10
Qu'allez-vous pratiquer lors de votre examen clinique ?
Deux semaines plus tard, vous recevez un appel
A examen des reflets cornéens
du patient qui s'inquiète d'avoir une fièvre, des
B exophtalmomètre de Hertel
douleurs aux articulations et une rougeur de la
C test de Hess-Lancaster
peau au niveau du thorax qui s'étend rapidement
D test à l'écran alterné
depuis quelques heures. Il a aussi remarqué que
E test de Lang
sa peau a tendance « à se décoller facilement à la
pression ».
Quel diagnostic suspectez-vous ? Question 5
50 A une grippe Comment procédez-vous pour examiner l'acuité
B un DRESS syndrome visuelle chez cet enfant ?
C une pustulose exanthématique aiguë généralisée A masquage des deux yeux en alternance
D un syndrome de Lyell B échelle de Rossano
E un érythème polymorphe majeur C échelle de Cadet
D réfraction sous cycloplégie par atropine
E réfraction sous cycloplégie par cyclopentolate
Cas clinique 25 ++ (Skiacol®)

Vous voyez en consultation un enfant de 3 ans amené Question 6


par ses parents pour une tuméfaction de la paupière Votre examen clinique confirme le diagnostic de
supérieure droite évoluant depuis une semaine. Les strabisme convergent. L'examen de l'acuité visuelle
parents ont constaté qu'il a tendance à se frotter sous cycloplégie retrouve une hypermétropie. Le
les yeux depuis plusieurs mois. L'enfant ne présente reste de l'examen est normal. L'enfant est cor-
aucun antécédent. rigé avec une correction optique totale. À l'exa-
men de contrôle, vous constatez la disparition du
Question 1 strabisme.
Vous suspectez un chalazion. Quel(s) argument(s) Quels sont les verres correcteurs prescrits ?
clinique(s) n'est (ne sont) pas en faveur de ce diagnostic ? A verres sphériques
A localisation au canthus interne B verres cylindriques
B aspect érythémateux C verres concaves
C lésion centrée sur un cil D verres convexes
D perte de cil E verres prismatiques
E présence d'une douleur
Question 7
Question 2 Quel est le diagnostic étiologique du strabisme ?
Votre diagnostic est confirmé. Quel(s) est (sont) votre A paralysie oculomotrice du III
(vos) traitement(s) ? B idiopathique
A lavages oculaires au sérum physiologique C cataracte congénitale
B pommade antibiotique de type rifamycine (Rifa- D glaucome congénital
mycine®) E ésotropie accommodative
Cas cliniques 1
Question 8 Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) A le carnet de vaccination est à jour
concernant le strabisme chez l'enfant ? B il manque la vaccination contre l'hépatite B
A 1 % des enfants présentent un strabisme C il manque une dose de vaccination rougeole-­
B la moitié des enfants atteints de strabisme ont un oreillons-rubéole
risque de développer une amblyopie en l'absence D il manque deux doses de vaccination anti-ménin-
de traitement gocoque C à 1 mois d'intervalle
C l'amblyopie est définitive à partir de 10 ans E il manque la vaccination contre le pneumocoque
D l'amblyopie correspond à une baisse d'acuité 13-valent
visuelle par neutralisation des images provenant
d'un des deux yeux
E l'amblyopie compliquant un strabisme est de Cas clinique 26 ++
mécanisme fonctionnel Madame G., 26 ans, consulte pour un œil droit rouge
Question 9 douloureux et un léger flou visuel depuis quelques jours.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer- Elle a un antécédent de lupus érythémateux disséminé
nant le développement normal de la vision chez l'enfant ? traité par Novaquine® (chloroquine) à trois comprimés
A le réflexe photomoteur est présent dès la naissance par jour depuis 7 ans. Sa mère a une myasthénie.
B la vision des formes utilisée dans le test Bébé Vision Question 1
s'installe à partir de 3 mois Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) ?
C le réflexe de fusion et la coordination binoculaire A sclérite
s'installent à partir de 6 mois B uvéite
D la coordination œil-tête-main apparaît à partir de C kératite
12 mois D conjonctivite

Énoncés
E l'acuité visuelle est mesurable à partir de 3 ans E névrite optique
Question 10 Question 2
L'enfant a été perdu de vue. Votre examen ophtalmologique est le suivant :
Il revient avec ses parents plusieurs mois plus tard • acuité visuelle corrigée : œil droit à 7/10 P3 et œil
pour un contrôle. Il ne porte pas ses lunettes. Votre gauche à 10/10 P2 ;
examen clinique retrouve une baisse d'acuité visuelle 51
• tonus oculaire : 26 mm Hg à l'œil droit et 20 mm Hg
importante non corrigeable et un œil en ésotropie du à l'œil gauche ;
côté droit. Vous suspectez une amblyopie. • examen du segment antérieur : une cornée claire,
Quelle(s) est (sont) en général la (les) cause(s) un phénomène de Tyndall, le cristallin est clair à
possible(s) d'amblyopie ? droite ; l'examen est normal à gauche ;
A glaucome congénital • le fond d'œil ne retrouve pas d'uvéite postérieure
B ptosis aux deux yeux.
C taie cornéenne Vous pensez à une uvéite antérieure aiguë.
D rétinoblastome Quel(s) est (sont) l'(les) autre(s) argument(s) en faveur
E trouble de la réfraction de ce diagnostic ?
Question 11 A test à la fluorescéine positif
Vous diagnostiquez une amblyopie fonctionnelle B mydriase
compliquant une récidive du strabisme convergent C précipités rétrocornéens
accommodatif. D cercle périkératique
Quelle(s) est (sont) la (les) possibilité(s) thérapeutique(s) E chambre antérieure étroite
pour traiter l'amblyopie ? Question 3
A port d'une correction optique totale Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) local(aux) ?
B occlusion partielle de l'œil sain A collyre à base d'AINS
C occlusion totale de l'œil sain B collyre à base de corticoïdes
D chirurgie du strabisme C collyre à base de pilocarpine
E injection de toxine botulique D collyre hypotonisant
Question 12 E collyre mydriatique
La maman souhaite savoir si son enfant est à jour de Question 4
ses vaccinations. Vous examinez le carnet de vaccina- Quel(s) est (sont) le(s) bénéfice(s) du traitement
tion où vous notez : mydriatique ?
• 2  mois  : diphtérie-tétanos-coqueluche acellulaire- A effet anti-inflammatoire
poliomyélite-hépatite B (Pentavac®) ; B effet antalgique
• 4 mois : Pentavac® ; C prévention des synéchies
• 11 mois : Pentavac® ; D prévention des précipités rétrodescémétiques
• 12 mois : rougeole-oreillons-rubéole (Priorix®). E éviter la récidive de l'uvéite
Cas cliniques

Question 5 Question 8
Votre traitement a bien fonctionné. Vous décidez de faire un test de Schirmer. Quelle(s) est
Madame G. revient 3  mois plus tard, se plaignant (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concernant ce test ?
d'avoir les yeux rouges douloureux avec un flou visuel. A le test doit être effectué après instillation de
Elle a noté une gêne aux deux yeux depuis plusieurs mydriatique
semaines. Elle se plaint aussi d'avoir la bouche sèche et B le test se réalise avec une bandelette de papier buvard
une douleur aux articulations depuis plusieurs semaines. C on mesure la zone non humidifiée après 5 minutes
Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) ? D un test mesuré inférieur à 10 millimètres en
A récidive de l'uvéite 5 minutes est normal
B kératite aiguë E un test mesuré pathologique confirme une hypo-
C glaucome aigu par fermeture de l'angle sécrétion lacrymale
D sclérite aiguë Question 9
E conjonctivite aiguë Quel(s) est (sont) le(s) marqueur(s) biologique(s) le(s)
Question 6 plus associé(s) avec le syndrome de Gougerot-Sjögren ?
Votre examen retrouve une kératite ponctuée superfi- A anticorps anti-Jo1
cielle diffuse et un temps de rupture du film lacrymal B anticorps anti-SSA
(Break-Up Time) diminué aux deux yeux. C anticorps anti-SSB
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus probable(s) D anticorps anti-cardiolipine
pour expliquer les anomalies cornéennes constatées ? E anticorps anti-Sm
A syndrome d'Heerfordt Question 10
B polyarthrite rhumatoïde Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) local(aux) en
C syndrome sec oculaire première intention ?
D syndrome de Gougerot-Sjögren secondaire A collyre à base de pilocarpine
E involution sénile des glandes lacrymales B collyre à base de corticoïdes
Question 7 C tarsorraphie
Quel(s) est (sont) le(s) temps mesuré(s) pathologique(s) D collyre antibiotique
pour un examen du Break-Up Time ? E larmes artificielles
A 2 secondes Question 11
52
B 3 secondes Votre traitement a bien fonctionné, mais la patiente
C 5 secondes est perdue de vue.
D 9 secondes Vous la revoyez 3 ans plus tard pour flou visuel. Elle
E 16 secondes présente le fond d'œil suivant.

(Source : Dr Majzoub.)

Quelle(s) est (sont) votre (vos) interprétation(s) ? Question 12


A excavation papillaire pathologique Quel est le diagnostic le plus probable ?
B macula en « œil de bœuf » A dystrophie des cônes
C drusens maculaires B maladie de Stargardt
D nodules cotonneux en couronne C maculopathie toxique
E œdème maculaire cystoïde D DMLA atrophique
E rétinopathie pigmentaire
Cas cliniques 1
Question 13 Question 2
Quel(s) est (sont) l'(les) autre(s) signe(s) retrouvé(s) Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
dans la maculopathie aux antipaludéens de synthèse concernant les critères diagnostiques de l'Interna-
(APS) ? tional Headache Society (IHS) de la migraine avec
A scotome central aura ?
B scotome arciforme A l'aura visuelle peut inclure des phénomènes posi-
C scotome annulaire péri-fovéolaire tifs mais pas de phénomène négatif
D dyschromatopsie d'axe rouge-vert B la durée de l'aura visuelle n'excède pas 60 minutes
E altération de l'électrorétinogramme multifocal C les céphalées font toujours suite à l'aura après un
intervalle libre de 60 minutes maximum
Question 14
D les céphalées sont classiquement unilatérales et
Quel(s) est (sont) le(s) moyen(s) de prévention le(s)
non pulsatiles
plus efficace(s) pour prévenir cette complication ?
E il faut au moins deux épisodes pour poser le dia-
A protection solaire
gnostic de migraine avec aura
B supplémentation vitaminique
C dépistage au stade préclinique Question 3
D arrêt du traitement (APS) au stade préclinique Les céphalées sont pulsatiles. Les scintillements appa-
E toutes les réponses sont vraies raissent pendant quelques secondes aux change-
ments de position. Elle décrit aussi des acouphènes
pulsatiles et une vision double les deux yeux ouverts :
Cas clinique 27 ++ elle voit les objets dédoublés « l'un à côté de l'autre ».
Au cours de votre examen, vous notez un œil gauche
Vous recevez une femme de 29  ans  : elle se
limité en abduction.
plaint de céphalées et de troubles visuels sous
Quelle(s) est (sont) votre (vos) conclusion(s) concer-
forme de « scintillements aux deux yeux » depuis

Énoncés
nant la diplopie ?
2  semaines. La patiente ne prend aucun médi-
A c'est une diplopie binoculaire
cament. Elle vous montre son dernier « bilan de
B la diplopie est horizontale
santé » où vous notez une pression artérielle à
C c'est une paralysie du III gauche
140/80 mm Hg et un poids à 74 kg pour une taille
D c'est une paralysie du IV gauche
à 160 cm.
E c'est une paralysie du VI gauche 53
Question 1
Question 4
Quel serait le diagnostic le plus probable si la patiente
Comment caractériser à ce stade les troubles visuels ?
avait décrit « des lignes brisées et une tache noire
A amaurose fugace
aux deux yeux qui régressent complètement en
B scotome scintillant
10 minutes, puis immédiatement des céphalées d'un
C éclipses visuelles
seul côté pendant plusieurs heures » survenues à plu-
D photopsies
sieurs reprises ?
E toutes les réponses sont fausses
A accident vasculaire cérébral occipital
B poussée d'HTA Question 5
C migraine avec aura Ce sont des photopsies positionnelles et une diplopie
D thrombose veineuse cérébrale par paralysie du VI gauche.
E céphalée de tension Voici l'examen du fond d'œil.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


Cas cliniques

Quelle(s) est (sont) votre (vos) conclusion(s) à ce Question 6


stade ? Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) complémentaire(s)
A on visualise un œdème papillaire bilatéral de à demander ?
stase A champ visuel
B la rétinopathie hypertensive de stade III est le dia- B scanner orbitaire
gnostic le plus probable C IRM encéphalique
C l'hypertension intracrânienne est le diagnostic le D ponction lombaire si l'imagerie est normale
plus probable E aucun examen complémentaire, le diagnostic est
D l'hypothèse d'occlusion de la veine centrale de la clinique
rétine est possible
E l'hypothèse de migraine ophtalmique est possible Question 7
Quelle est votre interprétation du champ visuel ?

54
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

A c'est un champ visuel automatisé A c'est une pathologie toujours bénigne


B c'est une exclusion de tache aveugle B il existe un risque de cécité par atrophie du nerf
C c'est un scotome central optique
D c'est un élargissement de la tache aveugle C la prise de poids a un impact positif sur l'hyperten-
E c'est un examen normal sion intracrânienne
D il existe une élévation de la pression du liquide
cérébrospinal
Question 8 E une hydrocéphalie est fréquemment associée
Vous suspectez une hypertension intracrânienne idio-
pathique et vous demandez une IRM encéphalique. Question 10
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) à éliminer avant Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) de l'hypertension
de conclure à une hypertension intracrânienne idio- intracrânienne idiopathique ?
pathique ? A dérivation du liquide cérébrospinal en première
A tumeur cérébrale intention
B thrombose veineuse B acétazolamide
C hématome sous-dural chronique C perte de poids
D hydrocéphalie D collyres hypotonisants
E fistule durale E supplémentation en vitamine A

Question 9 Cas clinique 28 +++


Les examens complémentaires confirment le diagnos- Madame S., 30 ans, consulte pour une amputation du
tic d'hypertension intracrânienne idiopathique. champ visuel aux deux yeux et une diplopie récente.
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) concer- Elle se plaint de céphalées matinales et d'une fatigue
nant l'hypertension intracrânienne idiopathique ? chronique. Elle n'a plus de règles depuis 2 mois suite
Cas cliniques 1
à l'arrêt de la pilule. La patiente présente un surpoids Question 2
et elle a souvent des épigastralgies et des ulcères gas- L'examen du segment antérieur est normal ; celui du
triques. Son père est décédé d'une perforation d'ul- fond d'œil dilaté montre un discret œdème papillaire
cère gastrique. aux deux yeux. Vous constatez une limitation de l'ab-
La réfraction subjective est la suivante : duction à gauche. L'examen général est normal. Vous
• à l'œil droit : 10/10 P2 avec –6,5 (–1,25) 180 ; suspectez une paralysie du VI gauche.
• à l'œil gauche : 10/10 P2 avec –6,25 (–1) 175. Quel(s) est (sont) l'(les) argument(s) en faveur de cette
atteinte ?
Question 1
A une diplopie binoculaire
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
B une diplopie verticale
concernant l'amétropie de la patiente ?
C une mydriase associée
A la patiente a une myopie forte
D une diplopie homonyme au test au verre rouge
B sa myopie est un facteur de risque de glaucome
E la position compensatrice de la tête est tournée
aigu par fermeture de l'angle
vers la droite
C l'image d'un objet situé à l'infini est en arrière de la
rétine
D son punctum proximum est plus proche du globe Question 3
oculaire que chez un sujet emmétrope Vous diagnostiquez une paralysie du VI gauche. Vous
E ses verres correcteurs sont cylindriques et concaves effectuez un champ visuel.

Énoncés
55

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle est votre interprétation du champ visuel ? A la lésion est localisée au niveau du chiasma optique
A l'examen est un champ visuel automatisé B la lésion est localisée au niveau des radiations
B c'est une hémianopsie latérale homonyme optiques
C c'est une hémianopsie bitemporale C les signes cliniques sont en faveur d'une hyperten-
D c'est une hémianopsie binasale sion intracrânienne
E toutes les réponses sont fausses D c'est un syndrome tumoral hypophysaire
E c'est une apoplexie hypophysaire
Question 4
Quelle(s) est (sont) votre (vos) conclusion(s) à ce Question 5
stade ? Vous demandez une IRM.
Cas cliniques

(Source : CHU de Tours, Kévin Janot.)

56

Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) Question 8


concernant l'interprétation de l'image ? Vous diagnostiquez un prolactinome. Quel(s) est
A le « 1 » est le troisième ventricule (sont) le(s) signe(s) clinique(s) manquant(s) ?
B le « 2 » est le lobe temporal droit A vergetures
C le « 3 » est la scissure latérale de Rolando B mélanodermie
D le « 4 » est le chiasma optique C infertilité
E le « 5 » est un macroadénome hypophysaire D fracture ostéoporotique
E diminution de la libido
Question 6
Vous diagnostiquez un macroadénome hypophysaire
Question 9
comprimant le chiasma optique. La patiente décrit
Concernant l'hypercalcémie, vous suspectez une
une galactorrhée. Quel est le syndrome d'hypersécré-
hyperparathyroïdie primaire associée. Quel(s) est
tion le plus probable au vu du tableau clinique ?
(sont) l'(les) argument(s) biologique(s) possible(s) en
A hyperprolactinémie
faveur de cette pathologie ?
B excès d'hormones de croissance
A hyperphosphorémie
C hypercorticisme
B hypercalciurie
D excès d'hormones thyroïdiennes
C hypophosphaturie
E hypergonadisme
D une PTH augmentée
Question 7 E une PTH normale
La prolactinémie est supérieure à 200  ng/ml.
L'exploration biologique montre une insuffisance Question 10
antéhypophysaire et une hypercalcémie. Vous diagnostiquez un adénome parathyroïdien.
Quelle(s) est (sont) en général la (les) cause(s) Dans quelle entité globale s'intègrent les différentes
possible(s) d'hyperprolactinémie ? pathologies décrites ?
A insuffisance rénale chronique A neurofibromatose de type 1
B hyperthyroïdie B néoplasie endocrinienne multiple de type 1
C hyperprolactinémie de déconnexion C néoplasie endocrinienne multiple de type 2
D prise de neuroleptiques D maladie de von Hippel-Lindau
E obésité E sclérose tubéreuse de Bourneville
Cas cliniques 1
Cas clinique 29 + D la patiente a un glaucome chronique à angle
ouvert
Madame Z., 63 ans, consulte pour une baisse d'acuité
E la patiente a une DMLA avancée
visuelle. Elle a remarqué que sa vision de loin a baissé
progressivement depuis plusieurs mois et que mainte- Question 6
nant elle enlève ses lunettes pour lire. La patiente n'a Comment expliquez-vous la baisse d'acuité visuelle à
aucun antécédent. ce stade ?
A hypertonie oculaire
Question 1 B glaucome chronique à angle ouvert
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) possible(s) d'une C drusens maculaires
baisse d'acuité visuelle progressive ? D cataracte nucléaire
A membrane épimaculaire E myopie
B occlusion de l'artère centrale de la rétine
C maculopathie diabétique Question 7
D neuropathie optique ischémique antérieure Vous effectuez un champ visuel qui montre un ressaut
E cataracte nasal aux deux yeux.
Quelle(s) est (sont) l'(les) atteinte(s) typique(s) au
Question 2 champ visuel du glaucome chronique à angle ouvert ?
Vous suspectez une cataracte. Quel(s) est (sont) le(s) A scotome central
signe(s) clinique(s) manquant(s) en faveur de ce dia- B scotome arciforme
gnostic ? C champ visuel tubulaire
A photophobie D scotome cæco-central
B phosphènes E hémianopsie bitemporale
C métamorphopsies
D diplopie monoculaire Question 8

Énoncés
E scotome central Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) à proposer en pre-
mière intention ?
Question 3 A collyre à base d'inhibiteur de l'anhydrase carbonique
D'après l'interrogatoire, quel type de cataracte B collyre agoniste α2-adrénergique
suspectez-vous ? C collyre à base de prostaglandines
A cataracte corticale D trabéculoplasie au laser 57
B cataracte nucléaire E sclérectomie profonde non perforante
C cataracte sous-capsulaire postérieure
D cataracte totale Question 9
E cataracte secondaire La patiente est traitée par collyres à base de prosta-
glandines.
Question 4 À l'examen de contrôle, la tension oculaire est mesu-
Le début de votre examen ophtalmologique est le suivant : rée à 12 mm Hg aux deux yeux. Le reste de l'examen
• acuité visuelle corrigée : 4/10 P2 aux deux yeux ; est identique.
• tonus oculaire : 24 mm Hg aux deux yeux ; Que proposez-vous à la patiente pour traiter la
• l'examen du segment antérieur retrouve une cata- cataracte ?
racte nucléaire aux deux yeux. A surveillance, car le glaucome chronique est une
Quelle est votre conduite à tenir ? contre-indication à la chirurgie de cataracte
A angiographie à la fluorescéine B chirurgie de cataracte par phacoémulsification
B confirmation de l'hypertonie par une mesure en C chirurgie de cataracte par une technique manuelle
aplanation sans phacoémulsification
C fond d'œil D chirurgie de cataracte combinée avec une sclérec-
D OCT de la papille tomie profonde non perforante
E gonioscopie E traitement par laser YAG
Question 5 Question 10
L'hypertonie est confirmée par aplanation. Le fond Vous décidez d'opérer la patiente ; vous commencez
d'œil retrouve une excavation papillaire avec un rap- par l'œil droit. L'intervention s'est bien passée.
port c/d à 0,7 (la taille des papilles est normale) et des Vous revoyez la patiente au rendez-vous de contrôle
drusens maculaires. La gonioscopie montre un angle au 5e  jour  où vous constatez au fond d'œil une
ouvert. L'OCT papillaire objective des déficits modérés hémorragie maculaire à l'œil droit.
des fibres optiques aux deux yeux. Quel est le diagnostic le plus probable ?
Quelle(s) est (sont) votre (vos) interprétation(s) des A endophtalmie aiguë
résultats ? B syndrome d'Irvine-Gass
A la patiente a une hypertonie oculaire isolée C décollement de rétine
B l'excavation papillaire est normale D glaucome chronique hémorragique
C un déficit en fibres optiques est physiologique E DMLA exsudative
Cas cliniques

Question 11 larmoiement plus clair et un prurit mais aucune dou-


Vous suspectez un néovaisseau choroïdien à l'œil leur. Vous notez au niveau des paupières à droite une
droit. Quelle est votre conduite à tenir ? éruption érythémateuse, vésiculeuse et suintante. La
A angiographie à la fluorescéine cornée est claire à droite.
B angiographie au vert d'indocyanine Quelle(s) est (sont) votre (vos) conclusion(s) ?
C champ visuel A c'est une conjonctivite bactérienne avec critères de
D injection intravitréenne d'anti-VEGF en cas de gravité
confirmation B c'est une conjonctivite à Chlamoydia
E injection intravitréenne de corticoïdes en cas de C c'est une allergie saisonnière
confirmation D c'est une allergie de contact
E le diagnostic le plus probable est un zona ophtalmique
Question 6
Cas clinique 30 + Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ?
A collyre antiallergique
Vous voyez en consultation Madame D., 27 ans, pour B poursuite des lavages oculaires au Dacryosérum®
rougeur et douleurs à l'œil droit depuis quelques C dermocorticoïdes
jours. Elle a un antécédent de rhinite allergique et D collyre antibiotique
d'asthme depuis l'enfance. Votre examen retrouve E sérum physiologique
une acuité visuelle à 10/10 P2 aux deux yeux.
Question 7
Question 1 Votre traitement a bien fonctionné.
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) possible(s) ? Elle revient plusieurs mois plus tard pour une rougeur
A uvéite aiguë et une sensation de grain de sable aux deux yeux. Elle
B endophtalmie aiguë n'a pas de baisse de la vision. Elle vous signale avoir
C épisclérite aiguë fait un épisode similaire il y a 1 an.
D conjonctivite aiguë Vous suspectez une conjonctivite allergique aiguë sai-
E hémorragie sous-conjonctivale sonnière. Quel(s) est (sont) l'(les) autre(s) argument(s)
Question 2 en faveur du diagnostic ?
La patiente décrit une sensation de corps étranger et A rhinite associée
58 B papilles conjonctivales
un larmoiement purulent à l'œil droit.
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus pro- C prurit
bable (s) ? D adénopathie prétragienne
A conjonctivite virale E sécrétions jaunes
B conjonctivite bactérienne Question 8
C conjonctivite allergique Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) pour cet
D conjonctivite à Chlamydia épisode ?
E syndrome sec oculaire A sérum physiologique
Question 3 B lavages oculaires avec le Dacryosérum®
Vous suspectez une conjonctivite bactérienne. Quel(s) C collyre antibiotique
est (sont) l'(les) autre(s) argument(s) en faveur du D collyre antihistaminique
diagnostic ? E éviction de l'allergène
A rhinite associée Question 9
B papilles conjonctivales palpébrales supérieures Quel est l'élément du bilan allergologique le plus
C adénopathie prétragienne utile pour explorer une conjonctivite allergique
D disparition de l'hyperhémie après instillation de saisonnière récidivante ?
Néosynéphrine® A dosage d'IgE totales dans le sang
E toutes les réponses sont fausses B prick-test
Question 4 C patch-test
Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ? D NFS
A collyre antihistaminique E recherche d'éosinophiles dans les larmes
B conseils d'hygiène Question 10
C lavages oculaires Quel est le type d'allergène le plus fréquemment
D collyre antiseptique retrouvé en cas de conjonctivite aiguë allergique
E collyre antibiotique saisonnière ?
Question 5 A les médicaments
Vous traitez la patiente avec des lavages oculaires en B les trophallergènes
utilisant de l'acide borique (Dacryosérum®). C les pneumallergènes
Vous revoyez la patiente 1  semaine plus tard  : elle D les allergènes transcutanés
présente toujours une hyperhémie conjonctivale, un E les allergènes professionnels
Cas cliniques 1
Question 11 Quelle(s) est (sont) votre (vos) hypothèse(s) diagnos-
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) tique (s) ?
concernant la physiopathologie de la conjonctivite A uvéite aiguë
allergique saisonnière ? B kératite
A à la phase de sensibilisation, les lymphocytes Th2 C sclérite
synthétisent les IgE D névrite optique
B à la phase de sensibilisation, les IgE se fixent sur les E conjonctivite
polynucléaires basophiles et les mastocytes
C à la phase de déclenchement, l'allergène se fixe Question 5
sur les IgE à la surface des mastocytes et des poly- Ci-dessous la photographie du segment antérieur
nucléaires basophiles, ce qui provoque la libération droit ; l'aspect est identique à gauche.
d'histamine
D c'est une hypersensibilité retardée médiée par les IgE
E c'est une hypersensibilité de type IV

Cas clinique 31 ++
Madame S., 50  ans, consulte pour un larmoiement
aux deux yeux depuis plusieurs mois. Elle se plaint
aussi de brûlures et de sensation de grain de sable.
L'acuité visuelle est normale aux deux yeux. L'examen
du segment antérieur aux deux yeux retrouve une

Énoncés
cornée claire sans prise de fluorescéine, un Break-Up
Time diminué ; les bords libres des paupières sont (Source : Dr Laballe.)
épais et érythémateux avec des télangiectasies.
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) ?
Question 1 A ulcère cornéen
Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ? B abcès de cornée 59
A chalazion C kératite ponctuée superficielle
B conjonctivite bactérienne D kératite dendritique
C dacryocystite E signe de Seidel positif
D épisclérite
E blépharite Question 6
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) de cette kéra-
Question 2 tite dans ce contexte ?
Vous diagnostiquez une blépharite postérieure. A adénovirus
Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ? B herpès simplex virus
A hygiène des paupières C virus de la varicelle et du zona
B collyre à base de corticoïdes D corps étranger sous-palpébral supérieur
C collyre à base de tobramycine E syndrome sec oculaire
D pommade à la vitamine A
E larmes artificielles Question 7
Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ?
Question 3 A collyre antiseptique
Quelle(s) est (sont) l'(les) étape(s) de l'hygiène B collyre à base de corticoïdes
palpébrale ? C collyre antibiotique
A massage des paupières avec les doigts D larmes artificielles
B chauffer les paupières avec une compresse E soins des paupières
C nettoyer les paupières avec du savon
D application d'une pommade antibiotique sur les Question 8
paupières Quel aurait été le diagnostic le plus probable si la
E rincer les yeux au sérum physiologique patiente avait présenté en plus de cette pathologie
cornéenne des arthralgies d'horaire inflammatoire et
Question 4 une sécheresse buccale ?
Le traitement a bien fonctionné. A spondylarthrite ankylosante
Vous revoyez la patiente plusieurs mois plus tard. Elle B polyarthrite rhumatoïde
ne fait plus ses soins des paupières depuis plusieurs C syndrome de Morton
semaines. Elle se plaint d'avoir les yeux rouges, une D syndrome de Gougerot-Sjögren
douleur et une baisse de la vision. E syndrome de Löfgren
Cas cliniques

Question 9 Question 14
Votre traitement a bien fonctionné. La patiente a guéri de cet épisode.
Au cours d'une visite de contrôle, vous notez des Elle revient après ses vacances pour un œdème rouge
lésions érythémateuses et papulopustuleuses des et douloureux de la paupière supérieure droite apparu
joues, nez, menton et partie médiane du front. il y a 2 jours. Vous remarquez à l'examen une tumé-
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus probable(s) faction sans contact avec le bord libre et au centre de
concernant la pathologie dermatologique ? la paupière.
A lupus érythémateux Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus
B dermatite séborrhéique probable(s) ?
C eczéma de contact A orgelet
D rosacée cutanée B chalazion
E acné vulgaire C xanthélasma
D conjonctivite allergique
Question 10 E cellulite orbitaire
Quel(s) traitement(s) général(aux) proposer pour cette
pathologie ? Question 15
A amoxicilline-acide clavulanique Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ?
B doxycycline A collyre à base de tobramycine
C corticothérapie orale B hygiène des paupières
D chloroquine C pommade à la vitamine A
E isotrétinoïne D pommade à base de corticoïdes
E collyre antihistaminique

Question 11
Vous traitez la patiente avec de la doxycycline per os. Cas clinique 32 +++
Quel(s) est (sont) l'(les) autre(s) signe(s) de la rosacée ?
A comédons Vous voyez un homme de 30 ans qui consulte pour
B bouffées vasomotrices des céphalées et un œil rouge. Il présente un œil
C rhinophyma droit rouge, douloureux avec un léger flou visuel
60 D alopécie depuis 2  jours. Il a un antécédent de candidose
E papules palmoplantaires buccale. Vous constatez une éruption cutanée sur
le front, le nez et la paupière supérieure du côté
douloureux. À l'examen de l'œil droit, on retrouve
Question 12 une acuité visuelle à 7/10, un tonus oculaire à
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) favorisant(s) de la 20  mm  Hg, une kératite, une chambre antérieure
rosacée ? calme et un fond d'œil normal. Votre examen est
A la chaleur normal à gauche.
B le climat froid
C l'exposition au soleil Question 1
D les bêtabloquants Quel est le diagnostic le plus probable ?
E le Demodex follicularum A kératite sèche compliquant un syndrome sec
oculaire
Question 13 B kératite bactérienne
Quelques semaines plus tard, vous recevez un appel C kératite herpétique à HSV
de la patiente  : elle pense avoir une allergie, elle D kératite zostérienne compliquant un zona
a la peau rouge au visage, au cou et aux dos des ophtalmique
mains et des avant-bras. Ces lésions sont survenues E kératite à adénovirus
quelques heures après son arrivée à Nice pour les
congés d'été. Question 2
Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s) le(s) plus probable(s) ? Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ?
A érythrodermie A larmes artificielles
B psoriasis B collyre antibiotique
C récidive de la rosacée cutanée C collyre à base de dexaméthasone
D phototoxicité D valaciclovir per os
E syndrome de Steven-Johnson E aciclovir en pommade
Cas cliniques 1
Question 3 C vitrectomie postérieure à visée diagnostique
Quelle(s) pathologie(s) générale(s) devez-vous recher- D sérologie HSV
cher chez ce patient ? E sérologie VZV
A lupus érythémateux disséminé
B sarcoïdose Question 8
C déficit immunitaire commun variable Quel(s) traitement(s) pouvez-vous donner par voie
D infection par le VIH intraveineuse pour traiter l'infection à CMV ?
E lymphome B à grandes cellules A valaciclovir
B ganciclovir
Question 4
C foscarnet
Vous demandez une sérologie VIH qui revient positive.
D valganciclovir
Quel(s) test(s) biologique(s) immunovirologique(s)
E toutes les réponses sont fausses
allez-vous demander ?
A charge virale par dosage de l'ADN VIH plasma-
Question 9
tique
Quelle est la localisation la plus fréquente après l'at-
B typage lymphocytaire CD4/CD8
teinte rétinienne de l'infection à CMV ?
C sérologie VIH par western blot
D génotypage VIH A neurologique
B cutanée
E antigène pp65 du VIH
C pulmonaire
Question 5 D digestive
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demandez-vous E cardiaque
pour chercher des comorbidités ?
A sérologie hépatite B Question 10
B sérologie hépatite C Le nombre de CD4 est remonté à 110/mm3.

Énoncés
C TPHA-VDRL Plusieurs semaines plus tard, le patient consulte à
D sérologie HSV nouveau pour une baisse d'acuité visuelle à l'œil
E sérologie toxoplasmose droit. Vous constatez une hyalite modérée et un foyer
Question 6 choriorétinien blanchâtre unique sans hémorragie à
Vous diagnostiquez une infection par le VIH. Il a été droite. Quel le diagnostic le plus probable ?
61
traité par une trithérapie. Le patient a une mauvaise A récidive de l'infection à CMV
observance du traitement. B tuberculose
Il revient quelques mois plus tard pour une baisse C sarcoïdose
récente de l'acuité visuelle à l'œil gauche. L'examen D rétinite syphilitique
ophtalmologique est le suivant : E toxoplasmose oculaire
• acuité visuelle corrigée : 10/10 à droite et 2/10 à
gauche ; Question 11
• segment antérieur : calme aux deux yeux ; Quel(s) est (sont) votre (vos) traitement(s) ?
• fond d'œil : A Bactrim faible®
– normal à droite ; B pyriméthamine
– foyer maculaire blanchâtre avec des hémorra- C aciclovir
gies rétiniennes à gauche ; D sulfadiazine
Le patient vous montre son dernier bilan biologique E acide folinique
où vous notez un taux de CD4 à 30/mm3.
Quel est le diagnostic le plus probable ? Question 12
A choriorétinite toxoplasmique Le patient a été traité avec succès. Le nombre de CD4
B rétinite au VIH est remonté.
C rétinite à CMV Plusieurs mois plus tard, il fait une tuberculose pul-
D rétinite au VZV monaire, traitée par une quadrithérapie (isoniazide,
E rétinite syphilitique rifampicine, éthambutol et pyrazinamide). Le patient
a bien suivi le traitement mais ne se présente pas aux
Question 7 examens de contrôle.
Quelle est votre conduite à tenir ? Vous le revoyez après plusieurs mois pour une baisse
A PCR CMV d'acuité visuelle progressive bilatérale. Vous deman-
B ponction de chambre antérieure dez un champ visuel qui est reproduit ci-dessous.
Cas cliniques

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle(s) est (sont) votre (vos) interprétation(s) du Question 14


champ visuel ? En général, quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) de surveil-
A champ visuel cinétique lance ophtalmologique des patients sous éthambutol ?
B scotome arciforme aux deux yeux A angiographie à la fluorescéine
C scotome cæco-central aux deux yeux B champ visuel
D scotome central aux deux yeux C électrorétinogramme
E exclusion de la tache aveugle aux deux yeux D fond d'œil
E vision des couleurs
Question 13
Quel est le diagnostic ? Question 15
62 A neuropathie optique par toxicité de la rifamycine Quelle dyschromatopsie est retrouvée dans la neuro-
B neuropathie optique par toxicité de l'éthambutol pathie optique toxique à l'éthambutol ?
C neuropathie optique par toxicité de la pyrazinamide A dyschromatopsie d'axe blanc-vert
D neuropathie optique par toxicité du valganciclovir B dyschromatopsie d'axe bleu-jaune
E tuberculose neuroméningée C dyschromatopsie d'axe rouge-vert
D dyschromatopsie d'axe bleu-orange
E dyschromatopsie d'axe blanc-rouge
2
CHAPITRE

2
Questions isolées
QI 1 C des verres cylindriques concaves
D des verres cylindriques convexes
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) E des verres multifocaux progressifs
concernant la tomographie en cohérence optique
(OCT) ?
A c'est un examen irradiant QI 5
B elle nécessite l'injection de colorant pour mieux Ci-dessous le fond d'œil gauche d'un patient
visualiser les vaisseaux rétiniens qui consulte pour baisse d'acuité visuelle brutale
C c'est un examen inutile dans le suivi du glaucome unilatérale.
chronique
D elle permet de visualiser la macula
E elle permet de rechercher une déchirure rétinienne
périphérique

Enoncés
QI 2
Vous suspectez habituellement une cataracte devant
un ou plusieurs de ces signes :
63
A baisse d'acuité visuelle progressive de loin
B baisse d'acuité visuelle progressive prédominant de
près
C baisse d'acuité visuelle progressive de loin et de
près
D gêne à la conduite nocturne
E diplopie binoculaire

QI 3
Vous voyez un patient de 65 ans qui présente un syn-
drome maculaire aigu à l'œil droit. Le fond d'œil à (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
droite retrouve une hémorragie maculaire. Vous pen-
Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) ?
sez à une DMLA exsudative. Quel(s) est (sont) l'(les)
A neuropathie optique ischémique antérieure aiguë
examen(s) complémentaire(s) utile(s) au diagnostic ?
B occlusion d'une branche veineuse rétinienne
A OCT
C occlusion de l'artère centrale de la rétine
B IRM orbitaire
D décollement de rétine
C angiographie à la fluorescéine
E uvéite postérieure aiguë
D angiographie au vert d'indocyanine
E périmétrie cinétique
QI 6
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
QI 4 concernant l'anatomie de l'œil ?
Vous voyez en consultation un homme de 49  ans, A la choroïde participe à la nutrition des couches
ancien emmétrope devenu jeune presbyte. Il souhaite internes de la rétine
avoir une paire de lunettes car il est « obligé d'allon- B les axones des cellules bipolaires constituent les
ger les bras » pour la lecture. Quels types de verres fibres optiques qui se réunissent au niveau de la
correcteurs prescrire en première intention ? papille pour former le nerf optique
A des verres sphériques concaves C l'humeur aqueuse est sécrétée par les procès
B des verres sphériques convexes ciliaires et est évacuée à travers le trabéculum

Ophtalmologie
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Questions isolées

D la cornée, l'iris et le cristallin font partie du seg- A c'est un fond d'œil gauche
ment antérieur B on visualise des hémorragies en flammèches
E la glande lacrymale principale est située à la partie C c'est une rétinopathie diabétique
supéro-médiale de l'orbite D c'est une occlusion de branche veineuse rétinienne
E c'est une DMLA

QI 7
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) QI 10
concernant les photorécepteurs ? Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
A les bâtonnets sont essentiellement responsables de A la périmétrie cinétique permet d'explorer les défi-
la vision des couleurs cits périphériques
B les bâtonnets sont aussi responsables de la vision B le champ visuel statique est utilisé en première intention
nocturne pour confirmer une hémianopsie latérale homonyme
C les cônes sont présents essentiellement au niveau C dans les affections rétiniennes, il existe habituelle-
du centre de la macula, zone très vascularisée de la ment une confusion entre le rouge et le vert au test
rétine de Farnsworth
D les cônes permettent la vision des détails D dans une neuropathie optique, il existe habituelle-
E les cônes sont responsables de la vision périphérique ment une dyschromatopsie d'axe rouge-vert
E l'échographie en mode B est l'examen de première
intention pour calculer la puissance d'un implant
QI 8
Concernant le réflexe photomoteur (RPM), quelle(s)
est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) ?
QI 11
A le RPM est le réflexe de constriction de la pupille Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
exposée à la lumière concernant le prélèvement thérapeutique de cornée ?
B lors d'une mydriase par paralysie du III, le RPM A il est effectué uniquement au bloc opératoire
direct est conservé à l'éclairement de l'œil atteint B il est possible jusqu'à 20 heures après le décès si
tandis que le RPM consensuel est aboli conservation rapide en chambre froide
64 C lors d'une mydriase suite à une occlusion de l'artère C effectué en post mortem, il ne nécessite pas l'ap-
centrale de la rétine, les RPM direct et consensuel sont plication des règles d'asepsie
tous les deux abolis à l'éclairement de l'œil atteint D il se fait habituellement par la technique d'énucléa-
D une atteinte de la voie efférente sympathique pro- tion pour une meilleure restauration tégumentaire
voque une mydriase E il peut être effectué par une infirmière de coordi-
E une atteinte du nerf moteur oculaire commun pro- nation de greffe
voque une mydriase

QI 12
QI 9 Quelle est votre interprétation de la photographie de
Quelle est votre interprétation du fond d'œil ? Le fond cet œil droit ?
d'œil controlatéral est normal.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
Questions isolées 2
A l'anomalie se trouve en nasal D cataracte sous-capsulaire postérieure
B c'est une conjonctivite E cataracte totale
C c'est une épisclérite
D c'est une tumeur maligne
E c'est un ptérygion QI 16
Quelle(s) est (sont) l'(les) étiologie(s) possible(s) de la
cataracte ?
QI 13 A un traumatisme à globe fermé
B le vieillissement
Chez un enfant de 4  ans, quelle(s) est (sont) la (les)
C le diabète
proposition(s) exacte(s) ?
D les corticoïdes locaux
A une mégalocornée est habituellement un signe de
E l'hypothyroïdie
cataracte congénitale volumineuse
B la leucocorie est un aspect blanchâtre de la cornée
C une leucocorie est un signe de rétinoblastome
D un nystagmus peut être un signe de malvoyance QI 17
E un strabisme est normal à son âge Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant le traitement de la cataracte ?
A on peut se contenter de collyres dans les formes
débutantes
QI 14 B la technique habituelle associe la phacoémulsifica-
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) tion et l'endolaser
concernant la cataracte ? C il ne nécessite que rarement une dilatation
A la cataracte corticale est parfois responsable d'une pupillaire

Enoncés
myopie d'indice D le capsulorhexis est la fragmentation de la capsule
B la biométrie permet de confirmer le diagnostic de antérieure par les ultrasons
cataracte E un patient ayant un implant suite à une chirurgie
C devant une cataracte dense, il faut faire une écho- de la cataracte est pseudophake
graphie en mode A pour éliminer un décollement
de rétine 65
D le choix de la puissance d'un implant sphérique se QI 18
fait à l'aide de la kératométrie
Vous recevez un patient de 60 ans opéré d'une chirur-
E le choix de la puissance d'un implant sphérique se
gie de la cataracte il y a 6 jours. Il se plaint d'une gêne
fait à l'aide de la longueur axiale
et d'une baisse d'acuité visuelle à l'œil opéré. Vous sus-
pectez une complication de la chirurgie de cataracte.
Ci-dessous la photographie du segment antérieur.
QI 15
Quel(s) est (sont) le(s) type(s) de cataracte visible(s) sur
la photographie ?

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quelle est cette complication ?


(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.) A rupture capsulaire postérieure isolée
B endophtalmie aiguë
A cataracte nucléaire seulement C cataracte secondaire
B cataracte corticale seulement D uvéite aiguë postopératoire réactionnelle
C cataracte cortico-nucléaire E kératite aiguë
Questions isolées

QI 19 QI 22
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) Monsieur C., 66 ans, vous consulte pour une baisse
concernant les complications de la chirurgie de d'acuité visuelle progressive à l'œil gauche.
cataracte ?
A la cataracte secondaire est une complication rare
B l'endophtalmie est une complication grave
C la rupture capsulaire postérieure est traitée par
laser YAG
D cette chirurgie est un facteur de risque de décolle-
ment de rétine
E un hypopion est souvent réactionnel à J5 et ne
nécessite pas de traitement

QI 20
Vous recevez Monsieur C., 65 ans. Il est très inquiet :
son voisin a fait « une dégénérescence de la rétine »
(DMLA) et est traité actuellement avec « des injections
dans l'œil ». Il vous demande : quel(s) est (sont) le(s)
signe(s) de cette maladie ?
A phosphènes
B œil rouge douloureux
C héméralopie
D métamorphopsies (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
E scotome central
Quelle est votre interprétation ?
A nodules cotonneux
B atrophie maculaire
66 QI 21 C exsudats secs
Monsieur X., 70  ans, consulte pour un contrôle du D DMLA atrophique
fond d'œil. Il ne se plaint d'aucun signe fonction- E DMLA exsudative
nel. Vous examinez son fond d'œil : ci-dessous l'œil
gauche, l'aspect étant identique à droite.
QI 23
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) du syndrome maculaire ?
A scotome central
B scotome périphérique
C baisse d'acuité visuelle
D myodésopsies
E métamorphopsies

QI 24
Quel est votre examen clinique devant une suspicion
de DMLA ?
A acuité visuelle
B test de Farnsworth
C gonioscopie
D grille d'Amsler
E fond d'œil

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


QI 25
Un néovaisseau choroïdien de DMLA peut donner de
Quelle est votre interprétation ? façon fréquente :
A nodules cotonneux A une baisse d'acuité visuelle
B exsudats secs B une hémorragie rétinienne
C drusens maculaires C un épaississement maculaire
D DMLA exsudative D un décollement de rétine rhegmatogène
E maculopathie liée à l'âge E toutes les réponses sont vraies
Questions isolées 2
QI 26 D rejet immunitaire
E réaction du greffon contre l'hôte
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant le traitement de la DMLA ?
A la forme exsudative est traitée par des injections QI 31
intravitréennes d'anti-TNF
Quelle(s) est (sont) la (les) complication(s) oculaire(s)
B la forme précoce est traitée précocement par des
possible(s) de l'HTA ?
injections intravitréennes
A choroïdopathie
C les injections intravitréennes peuvent se faire au
B décollement de rétine tractionnel
cabinet sans conditions d'asepsie particulière
C occlusion de l'artère centrale de la rétine
D le traitement de la DMLA exsudative est la photo-
D neuropathie optique artéritique
thérapie dynamique en première intention
E occlusion de branche veineuse rétinienne
E la supplémentation vitaminique est utile dans la
forme précoce
QI 32
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) de rétinopathie hyperten-
QI 27 sive de grade III (selon la classification de Kirkendall) ?
Quelle(s) est (sont) la (les) manifestation(s) ophtal- A microanévrismes
mique (s) possible(s) de la sclérose en plaques ? B hémorragies rétiniennes
A névrite optique C nodules cotonneux péri-maculaires
B neuropathie optique ischémique antérieure D signe du croisement artérioveineux
C nystagmus E œdème papillaire bilatéral
D périphlébite rétinienne
E ophtalmoplégie internucléaire

Enoncés
QI 33

QI 28
Vous voyez une jeune femme de 26 ans adressée par
son médecin généraliste pour une suspicion de neu- 67
ropathie optique rétrobulbaire. Quel(s) est (sont) l'(les)
argument(s) possible(s) en faveur de cette pathologie ?
A douleur à la mobilisation du globe
B déficit pupillaire relatif afférent
C dyschromatopsie d'axe bleu-jaune
D scotome central
E métamorphopsies

QI 29
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
concernant la greffe de cornée ?
A la technique habituelle est l'allogreffe
(Source : hôpital de Bourges, service d'ophtalmologie.)
B la technique habituelle est l'hétérogreffe
C la technique habituelle est l'autogreffe
D la dystrophie bulleuse du pseudophake est une Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) visible(s) au fond d'œil ?
cause fréquente de greffe de cornée A hémorragie rétinienne en flammèche
E dans le kératocône, la greffe lamellaire consiste à B macula « rouge cerise »
greffer une lamelle d'endothélium cornéen C nodule cotonneux
D œdème papillaire
E signe du croisement

QI 30
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) QI 34
concernant les complications possibles de la greffe de Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
cornée ? concernant la neuropathie optique ischémique
A récidive de la maladie causale antérieure ?
B glaucome chronique A l'œdème papillaire est habituellement bilatéral
C astigmatisme B l'étiologie la plus grave est la maladie de Horton
Questions isolées

C un déficit arciforme au champ visuel est typique de QI 40


la maladie de Horton
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) en faveur d'une forme
D une ischémie choroïdienne à l'angiographie est en
ischémique de l'occlusion de la veine centrale de la
faveur d'une atteinte non artéritique
rétine ?
E une biopsie d'artère temporale négative élimine le
A présence d'un déficit pupillaire afférent relatif
diagnostic de maladie de Horton
B hémorragies péri-papillaires en flammèche
C nodules cotonneux inter-papillo-maculaires
QI 35 D présence d'un œdème maculaire
Quel(s) est (sont) l'(les) argument(s) en faveur d'une E œdème papillaire de grande taille
neuropathie optique ischémique antérieure aiguë
artéritique ?
A argument de fréquence QI 41
B présence de facteurs de risque cardiovasculaire Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
C épisode d'amaurose transitoire concernant les complications possibles de l'occlusion
D induration de l'artère temporale d'une branche veineuse rétinienne ?
E syndrome inflammatoire biologique A il n'y a jamais de baisse d'acuité visuelle
B néovaisseaux prérétiniens
C rubéose irienne
QI 36 D glaucome néovasculaire
Quelle(s) est (sont) la (les) complication(s) oculaire(s) E hémorragie intravitréenne
de la maladie de Horton ?
A occlusion de branche artérielle rétinienne
B occlusion de la veine centrale de la rétine QI 42
C neuropathie optique aiguë antérieure ischémique
D paralysie du VI Un homme de 50  ans se présente avec une baisse
E ophtalmoplégie internucléaire d'acuité visuelle unilatérale depuis 2  jours. Son œil
est rouge et douloureux. Quelle(s) est (sont) la (les)
cause(s) à évoquer ?
68 QI 37 A glaucome chronique
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) en faveur d'une occlu- B kératite herpétique
sion de l'artère centrale de la rétine ? C iridocyclite
A œil blanc douloureux D névrite optique
B déficit pupillaire relatif afférent E toxoplasmose oculaire
C rétrécissement diffus du calibre artériel
D macula « en œil de bœuf »
E métamorphopsies QI 43
Une femme de 45  ans se présente pour une baisse
d'acuité visuelle unilatérale depuis quelques heures.
QI 38 Son œil est blanc et indolore. Quelle(s) est (sont) la
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) possible(s) de (les) cause(s) à évoquer ?
nodules cotonneux ? A décollement de rétine
A occlusion de la veine centrale de la rétine B déchirure périphérique isolée
B occlusion de l'artère centrale de la rétine C occlusion de l'artère centrale de la rétine
C DMLA D œdème maculaire compliquant une occlusion de
D diabète branche veineuse
E rétinopathie hypertensive E DMLA atrophique

QI 39
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) QI 44
concernant l'occlusion de la veine centrale de la Vous recevez une femme de 80 ans qui se plaint de
rétine ? baisse brutale de vision de l'œil droit. L'examen de
A c'est l'affection vasculaire la plus fréquente l'œil droit retrouve un segment antérieur calme et
B la forme ischémique est la plus grave avec un fond d'œil anormal. L'œil gauche est normal.
C contrairement à une occlusion de branche vei- Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) à évoquer ?
neuse, elle ne se complique jamais de glaucome A une neuropathie optique ischémique antérieure
néovasculaire B une uvéite antérieure
D le passage de la forme bien perfusée à la forme C une cataracte nucléaire
ischémique est possible D une hémorragie sous-conjonctivale
E le traitement peut inclure des injections intravitréennes E une occlusion de la veine centrale de la rétine
Questions isolées 2
QI 45 C traitement par collyres antibiotiques et pommade
cicatrisante
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) fonctionnel(s) rapporté(s)
D traitement par lavages oculaires et collyre
par le patient qui vous fait (font) suspecter habituellement
antihistaminique
le diagnostic de décollement de rétine rhegmatogène ?
E traitement par collyre à l'oxybuprocaïne pendant
A « Une perte totale de la vision pendant quelques
une semaine
secondes avec récupération complète »
B « Une tache noire qui se déplace avec les mouve-
ments des yeux » QI 50
C « Une tache fixe sombre au centre de la vision»
Vous examinez un patient ayant reçu un corps étran-
D « Des lumières sous forme d'éclairs »
ger à l'œil. Qu'est-ce qui vous évoque un corps étran-
E « Un voile noir opaque sur le côté qui grandit »
ger intraoculaire ?
A un signe de Seidel négatif
QI 46 B une hémorragie sous-conjonctivale
C une hypertonie oculaire
Quel(le)(s) est (sont) parmi la liste l'(les) étiologie(s)
D un hyphéma par trajet irien
ou le(s) facteur(s) de risque de décollement de rétine
E une kératite superficielle
rhegmatogène ?
A myopie
B chirurgie de cataracte QI 51
C rétinopathie diabétique
D HTA Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
E toxémie gravidique concernant la prise en charge d'une brûlure oculaire ?
A lavage oculaire abondant après vérification du pH

Enoncés
des larmes
QI 47 B antagonisation si le produit reçu est une base
Vous recevez un patient de 20  ans qui a reçu une C une ischémie limbique est de mauvais pronostic
limaille ; le signe de Seidel est négatif. Quelle est votre D une brûlure thermique est le plus souvent grave
prise en charge ? E la gravité est évaluée par la classification de
A radiographie orbitaire Roper-Hall 69
B ablation du corps étranger au bloc opératoire
C retournement de la paupière supérieure
D collyre antibiotique à large spectre
QI 52
E antibiotique per os Quelle(s) est (sont) parmi les pathologies suivantes
celle(s) qui donne(nt) un œil rouge et non douloureux
ou peu douloureux, sans baisse d'acuité visuelle ?
QI 48 A une conjonctivite virale
Vous recevez un patient qui a reçu un clou à l'œil B une sclérite aiguë
droit. À l'examen, vous trouvez une hémorragie sous- C une hémorragie intravitréenne
conjonctivale dense et un ulcère de la cornée avec un D un glaucome aigu par fermeture de l'angle
signe de Seidel positif. Le patient présente une forte E une kératite inférieure
douleur calmée par l'oxybuprocaïne. Quelle est votre
prise en charge immédiate ?
A radiographie orbitaire ou scanner orbitaire QI 53
B IRM orbitaire si aucun corps étranger n'est visible Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) d'œil rouge et dou-
au biomicroscope loureux sans baisse d'acuité visuelle ?
C surveillance seule en attendant une exploration au bloc A glaucome chronique
D recherche d'une hypotonie oculaire par aplanation B épisclérite aiguë
E OCT à la recherche d'un corps étranger vitréen C hémorragie sous-conjonctivale
D sclérite aiguë
E glaucome néovasculaire
QI 49
Un homme de 30 ans, asthmatique, ouvrier dans une
entreprise de soudure, vous consulte. Il a travaillé QI 54
toute la nuit et, ce matin, il présente des yeux rouges. Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) d'œil rouge et dou-
Il se plaint d'une forte douleur avec un larmoiement, loureux avec baisse d'acuité visuelle ?
une photophobie et un blépharospasme. Quelle est A kératite herpétique
votre prise en charge ? B panuvéite aiguë
A hospitalisation en urgence C sclérite aiguë
B traitement par Mannitol® par voie intraveineuse D abcès cornéen
car il y a un doute avec un glaucome aigu E conjonctivite virale
Questions isolées

QI 55 QI 59
Monsieur X. consulte pour œil rouge. Vous hésitez Monsieur Z. consulte pour une rougeur à l'œil gauche.
entre une conjonctivite bactérienne et virale. Quel(s) Vous hésitez entre une sclérite aiguë et une épisclérite
est (sont) l'(les) argument(s) en faveur d'une conjonc- aiguë. Quel(s) est (sont) l'(les) argument(s) en faveur
tivite bactérienne ? d'une sclérite aiguë ?
A atteinte bilatérale A une douleur modérée
B douleur oculaire au réveil B une douleur à la mobilisation du globe oculaire
C yeux collés le matin C une hyperhémie conjonctivale sectorielle
D adénopathie prétragienne D une baisse d'acuité visuelle
E écoulement jaune E la persistance de l'hyperhémie après instillation de
Néosynéphrine®

QI 56 QI 60
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) de cercle périkératique ? Vous suspectez une kératite herpétique. Quel(s) est
A épisclérite aiguë (sont) l'(les) argument(s) en faveur de cette pathologie ?
B conjonctivite allergique A une atteinte bilatérale
C conjonctivite à adénovirus B un œil rouge et douloureux
D uvéite antérieure aiguë C un aspect « en feuille de fougère »
E endophtalmie aiguë D un aspect « en carte de géographie »
E une aggravation sous corticoïdes

QI 57 QI 61
Monsieur Y. consulte pour des yeux rouges. Vous hési- Quel est le pourcentage de diabétiques de type 2 pré-
tez entre une conjonctivite allergique et une conjonc- sentant une rétinopathie diabétique dès la découverte
tivite virale. Quel(s) est (sont) l'(les) argument(s) en du diabète ?
70 faveur d'une conjonctivite virale ? A 5 %
A adénopathie prétragienne B 20 %
B sécrétions purulentes C 30 %
C notion de contage D 40 %
D hyperhémie conjonctivale sectorielle E 50 %
E écoulement clair

QI 62
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) visible(s) au
QI 58 fond d'œil ?
Vous recevez un patient de 30 ans qui présente une
rougeur oculaire à droite depuis quelques jours.

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

Quel est votre diagnostic ?


A une uvéite antérieure aiguë
B un ptérygion
C une hémorragie sous-conjonctivale
D une conjonctivite aiguë
E une sclérite/épisclérite aiguë (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
Questions isolées 2
A hémorragies rétiniennes en taches A rétinopathie diabétique non proliférante modérée
B exsudats secs B rétinopathie diabétique préproliférante avec risque
C drusens maculaires d'aggravation
D néovaisseaux prépapillaires C rétinopathie diabétique proliférante minime
E nodules cotonneux péripapillaires D œdème maculaire cystoïde
E occlusion de la veine centrale de la rétine
ischémique

QI 63
Vous diagnostiquez une rétinopathie diabétique
non proliférante sévère devant un ou plusieurs QI 68
argument(s) : Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque de glau-
A des hémorragies rétiniennes en taches sur trois come chronique à angle ouvert ?
quadrants A antécédent familial de glaucome aigu
B des AMIR dans deux quadrants B hypermétropie
C une dilatation veineuse « en chapelet » dans un C diabète
quadrant D hypertonie oculaire
D une hémorragie intravitréenne E prise de corticoïdes locaux
E des nodules cotonneux inter-papillo-maculaires

QI 64 QI 69
Quelle est votre interprétation du fond d'œil ?

Enoncés
Quelle est votre prise en charge thérapeutique
devant une rétinopathie diabétique proliférante avec
un œdème maculaire diffus et une baisse d'acuité
visuelle importante ?
A photocoagulation focale maculaire
B injections intravitréennes d'anti-VEGF 71
C photocoagulation panrétinienne
D vitrectomie postérieure
E équilibre du diabète et de la pression artérielle

QI 65
Quel est le rythme de surveillance d'une rétinopathie
diabétique préproliférante ?
A tous les 15 jours
B tous les mois
C tous les 2 à 3 mois
D tous les 4 à 6 mois
(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
E tous les 6 à 12 mois

A œdème papillaire
B excavation papillaire
QI 66 C DMLA atrophique
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) de risque d'évolution D glaucome chronique débutant
rapide d'une rétinopathie diabétique ? E pathologie vasculaire rétinienne
A adolescence
B grossesse
C vitrectomie
D panphotocoagulation panrétinienne QI 70
E augmentation du nombre d'injections d'insuline Quel(s) est (sont) l'(les) examen(s) utile(s) au diagnos-
tic d'un glaucome chronique ?
A pachymétrie
B biométrie
QI 67 C OCT papillaire
Quelle(s) est (sont) l'(les) indication(s) de panphoto- D potentiels évoqués visuels
coagulation rétinienne ? E champ visuel automatisé
Questions isolées

QI 71 D paralysie du IV
E paralysie du VI
Vous voyez un patient de 50  ans à qui vous dia-
gnostiquez un glaucome chronique à angle ouvert.
Il n'a aucun antécédent. Quelle(s) est (sont) la
(les) molécule(s) que vous prescrivez en première QI 75
intention ?
A collyre à base d'inhibiteurs de l'anhydrase carbo- Vous recevez un patient de 70 ans pour tuméfaction
nique (Azopt®) palpébrale présente depuis plusieurs mois. Quel(s) est
B collyre agoniste α2-adrénergique (Alphagan®) (sont) l'(les) argument(s) en faveur d'une tumeur pal-
C collyre bêtabloquant (Timoptol®) pébrale bénigne ?
D collyre à base de prostaglandines (Monoprost®) A un nodule perlé
E collyre à base de prostaglandines et de bêtablo- B une adénopathie satellite
quants (Ganfort®) C une ulcération centrale
D une madarose
E toutes les réponses sont fausses

QI 72
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) possible(s) QI 76
d'ophtalmopathie dysthyroïdienne ?
Quelle(s) est (sont) l'(les) étiologie(s) possible(s) de
A hyperhémie conjonctivale
ptosis ?
B œdème palpébral
A traumatique
C exophtalmie
B paralysie faciale périphérique
D asynergie oculopalpébrale
C sénile
E diplopie monoculaire
D myasthénie
E hyperthyroïdie

72
QI 73
Vous voyez en consultation un patient de 30 ans qui QI 77
présente un œdème palpébral et une tuméfaction Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
palpébrale douloureuse très localisée de la paupière concernant les troubles de la réfraction ?
supérieure droite depuis 1 semaine. Le patient est dia- A un myope voit mieux de loin que de près
bétique et a une rosacée oculaire. Quel est le diagnos- B un astigmate voit habituellement mieux de loin
tic le plus probable ? que de près
A orgelet C la myopie d'indice de la cataracte est la plus fré-
B cellulite orbitaire quente des myopies
C ophtalmopathie dysthyroïdienne D la myopie de courbure est la plus fréquente des
D chalazion myopies
E conjonctivite allergique E la myopie forte est un facteur de risque de décolle-
ment de rétine

QI 74
Vous recevez un patient de 40 ans sans antécédents QI 78
pour ptosis gauche douloureux depuis quelques Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
heures. Il se plaint aussi d'une vision double. Vous concernant la myopie ?
constatez une anisocorie avec une mydriase à gauche. A on parle de myopie forte à partir de 4 dioptries
Cet œil gauche est en exotropie. Il n'a pas eu de B un patient avec une longueur axiale de 24 mm a
traumatisme. une myopie forte
Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) le(s) plus C chez un myope, l'image d'un objet situé à l'infini
probable(s) ? est en arrière de la rétine
A paralysie faciale D la myopie est un facteur de risque de glaucome
B paralysie du III chronique à angle ouvert
C syndrome de Claude Bernard-Horner E les verres sphériques convexes corrigent la myopie
Questions isolées 2
QI 79 A l'image d'un objet situé à l'infini est sur la rétine
B ses cornées sont toriques
Vous recevez une femme de 26 ans ; elle est hypermé-
C ses yeux ne sont pas assez convergents
trope. Quels sont les verres les plus appropriés pour
D sa vision de près est floue
corriger son amétropie ?
E on peut corriger son amétropie avec des lentilles
A des verres sphériques
sphériques concaves
B des verres cylindriques
C des verres concaves
D des verres convexes
E des verres bifocaux
QI 82
Quel(s) est (sont) le(s) moyen(s) de correction pos-
sible (s) pour une myopie modérée ?
A verres correcteurs concaves
QI 80 B verres correcteurs convexes
Vous recevez un patient de 36  ans. Sa formule C lentilles de contact
de réfraction est la suivante  : –7 (–0,75) 180 aux D chirurgie par laser YAG
deux yeux. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) E chirurgie réfractive par LASIK
exacte(s) ?
A le patient a une myopie forte
B l'image d'un objet situé à l'infini est en avant de la
rétine QI 83
C son punctum proximum est plus loin du globe ocu- Quelle(s) est (sont) l'(les) étiologie(s) d'un aspect de
laire que chez un sujet emmétrope macula « en œil de bœuf » au fond d'œil ?
D ses verres correcteurs sont sphériques concaves A rétinopathie pigmentaire

Enoncés
E ses verres correcteurs ont un bord périphérique B maladie de Stargardt
plus fin qu'au centre C dystrophie des cônes
D toxicité des corticoïdes
E antipaludéens de synthèse
QI 81
73
Vous recevez un patient de 40  ans. Sa formule de
réfraction est la suivante : +6 à l'œil droit et +5,5 à QI 84
l'œil gauche. Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) Quel(s) est (sont) votre (vos) diagnostic(s) le(s) plus
exacte(s) ? vraisemblable ?

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)


Questions isolées

A maladie de Stargardt Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) possible(s)


B dystrophie des cônes d'œdème maculaire chez ce patient ?
C rétinopathie pigmentaire A une occlusion de l'artère centrale de la rétine
D uvéite postérieure B une occlusion de la veine centrale de la rétine
E mélanome choroïdien C le diabète
D un syndrome d'Irvine-Gass
E une cataracte secondaire
QI 85
Quelle(s) est (sont) la (les) pathologie(s) dont une des
étiologies est l'âge ? QI 90
A presbytie Monsieur H., 70 ans, consulte pour « une vision
B cataracte de lignes déformées » apparue brutalement à l'œil
C ectropion droit. Il présente une acuité visuelle corrigée à 3/10
D membrane épirétinienne P5 à l'œil droit. Quel(s) est (sont) le(s) diagnostic(s)
E uvéite à évoquer ?
A une cataracte cortico-nucléaire
B une DMLA exsudative
QI 86 C une membrane épirétinienne
Quelle(s) est (sont) la (les) pathologie(s) dont le traite- D un décollement de la rétine avec atteinte maculaire
ment est uniquement chirurgical ? E un décollement postérieur du vitré
A DMLA atrophique
B cataracte
C glaucome chronique QI 91
D trou maculaire Vous recevez un patient qui se plaint de « vision
E membrane épirétinienne double à l'œil droit qui ne disparaît pas à la fermeture
de l'œil gauche » depuis plusieurs semaines. Quel(s)
est (sont) le(s) diagnostic(s) possible(s) ?
74 QI 87 A maladie de Horton
Une patiente de 65  ans consulte pour une baisse B myasthénie
d'acuité visuelle progressive à droite avec un œil blanc C cataracte nucléaire
et indolore. Son acuité visuelle corrigée est de 4/10 D paralysie du III droit
P2. Quelle(s) est (sont) l'(les) étiologie(s) à évoquer ? E paralysie du VI droit
A une cataracte sénile
B un glaucome chronique débutant
C un trou maculaire QI 92
D une membrane épirétinienne
Un homme de 60  ans consulte pour une diplopie
E un trouble de la réfraction
binoculaire depuis 1  semaine avec des céphalées.
Vous notez une limitation de l'abduction à l'œil
gauche. Quelle(s) est (sont) votre (vos) conclusion(s) ?
QI 88 A c'est une paralysie du III gauche
Un patient de 60 ans vous consulte pour une baisse B c'est une paralysie du IV gauche
d'acuité visuelle progressive avec des yeux blancs C c'est une paralysie du VI gauche
et indolores. Son acuité visuelle avec sa correction D il faut évoquer le diagnostic de maladie de Horton
optique est de 5/10 P4 aux deux yeux. Après réfrac- E il faut évoquer le diagnostic d'ophtalmopathie
tion subjective, vous trouvez une acuité visuelle corri- dysthyroïdienne
gée de 12/10 P 1,5 aux deux yeux.
Quelle(s) est (sont) votre (vos) conclusion(s) ?
A le patient a une maculopathie QI 93
B le patient a une cataracte sous-capsulaire postérieure
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s)
C le patient a une neuropathie optique
concernant le résultat de votre examen en cas de
D c'est un trouble de la réfraction
paralysie du VI gauche ?
E les verres correcteurs ne sont pas adaptés
A au cover-test, quand l'occlusion de l'œil gauche
est levée puis portée sur l'autre œil, vous consta-
tez que l'œil gauche effectue un mouvement de
QI 89 dehors en dedans
Vous voyez un patient diabétique opéré d'une B au cover-test, quand l'occlusion de l'œil droit est
chirurgie de cataracte aux deux yeux il y a 1  an. Il levée puis portée sur l'autre œil, vous constatez
présente un œdème maculaire récent à l'œil  droit. que l'œil droit garde sa fixation
Questions isolées 2
C au cover-test, quand l'occlusion de l'œil droit est QI 99
levée puis portée sur l'autre œil, vous constatez
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) possible(s) d'uvéite
que l'œil droit effectue un mouvement de dedans
antérieure ?
en dehors
A herpès simplex virus
D à l'examen au verre rouge, vous constatez une
B virus de la varicelle et du zona
diplopie homonyme
C glaucome chronique à angle ouvert
E à l'examen au verre rouge, vous constatez une
D maladie de Behçet
diplopie croisée
E ophtalmopathie dysthyroïdienne

QI 94 QI 100
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) d'artériosclérose au Quel(s) est (sont) le(s) traitement(s) contre-indiqué(s)
fond d'œil ? chez un patient atteint de glaucome aigu par ferme-
A microanévrismes ture de l'angle ?
B signe du croisement A pilocarpine
C engainements vasculaires B antidépresseurs tricycliques
D œdème papillaire C tropicamide
E nodules cotonneux D Néosynéphrine®
E aucun

QI 95
À partir de combien de dioptries parle-t-on de myopie QI 101
forte ?

Enoncés
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) d'une atteinte complète
A – 3 dioptries du nerf crânien III ?
B – 4 dioptries A mydriase
C – 5 dioptries B ptosis
D – 6 dioptries C paralysie de l'accommodation
E – 7 dioptries D énophtalmie 75
E strabisme convergent

QI 96
Quel type de cataracte est plus fréquent chez les QI 102
patients sous corticoïdes ? Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) favorisant(s) du syn-
A cataracte nucléaire drome sec oculaire ?
B cataracte corticale A la ménopause
C cataracte sous-capsulaire postérieure B les antidépresseurs
D cataracte cortico-nucléaire C l'isotrétinoïne
E cataracte totale D l'adolescence
E la chirurgie réfractive

QI 97
Quelle(s) anomalie(s) de la vision des couleurs QI 103
retrouve-t-on chez un patient atteint de maculopathie Quelle(s) est (sont) la (les) contre-indication(s) des col-
aux antipaludéens de synthèse ? lyres bêtabloquants ?
A dyschromatopsie d'axe blanc-vert A rhinite allergique
B dyschromatopsie d'axe bleu-jaune B bloc atrioventriculaire de premier degré
C dyschromatopsie d'axe rouge-vert C maladie de Raynaud
D dyschromatopsie d'axe bleu-orange D insuffisance cardiaque non contrôlée
E dyschromatopsie d'axe blanc-rouge E bronchopneumopathie chronique obstructive

QI 98 QI 104
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) d'œdème maculaire ? Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) d'amblyopie ?
A occlusion d'une branche veineuse rétinienne A migraine ophtalmique
B uvéite postérieure B cataracte congénitale
C maculopathie aux antipaludéens de synthèse C troubles de la réfraction
D syndrome d'Irvine-Gass D strabisme
E rétinopathie diabétique E ptosis congénital
Questions isolées

QI 105
Quelle est votre interprétation de cet examen ?

(Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)

A trou maculaire une ­tension oculaire (la pachymétrie est considérée


B œdème maculaire cystoïde comme normale) ?
C atrophie maculaire A 7 mm Hg
D drusens maculaires B 9 mm Hg
E hémorragie maculaire C 13 mm Hg
D 20 mm Hg
76 E 23 mm Hg
QI 106
Vous examinez un patient diabétique qui présente au
fond d'œil droit des hémorragies rétiniennes sur quatre QI 109
quadrants et une hémorragie intravitréenne du côté
Quel est l'élément réfractif le plus important de l'œil ?
gauche. Quelle(s) est (sont) votre (vos) conclusion(s) ?
A le film lacrymal
A rétinopathie diabétique non proliférante modérée
B la cornée
à l'œil droit
C la chambre antérieure
B rétinopathie diabétique non proliférante sévère à
D le cristallin
l'œil droit
E le corps vitré
C rétinopathie diabétique proliférante modérée à
l'œil droit
D rétinopathie diabétique non proliférante sévère à
l'œil gauche
E rétinopathie diabétique non proliférante compli-
QI 110
quée à l'œil gauche Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) de diplopie mono-
culaire ?
A hypermétropie importante
QI 107 B myopie d'indice
C astigmatisme important
Quelle(s) est (sont) la (les) complication(s) possible(s) D kératocône
d'une occlusion d'une branche veineuse rétinienne ? E ophtalmopathie dysthyroïdienne
A glaucome néovasculaire
B hémorragie intravitréenne
C œdème maculaire
D ischémie rétinienne QI 111
E œdème papillaire Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) de leucocorie ?
A glaucome congénital
B amblyopie
QI 108 C cataracte congénitale
Quel(s) est (sont) le(s) chiffre(s) mesuré(s) ci-des- D méningiome du nerf optique
sous considéré(s) comme normal (normaux) pour E rétinoblastome
Questions isolées 2
QI 112 QI 118
Quelle(s) est (sont) la (les) caractéristique(s) de l'orbito­ À partir de quel âge le vaccin anti-zona est-il
pathie dysthyroïdienne ? recommandé ?
A non axile A 40 ans
B non pulsatile B 55 ans
C non réductible C 65 ans
D non douloureuse D 70 ans
E bilatérale E 75 ans

QI 113 QI 119
Quel(s) est (sont) l'(les) élément(s) de la classification Vous recevez une patiente de 70 ans pour une baisse
de Roper-Hall pour les brûlures oculaires ? d'acuité visuelle progressive au niveau de son œil
A délai de prise en charge gauche. Elle a un œil blanc indolore.
B temps de lavage
C désépithélialisation conjonctivale
D ischémie limbique
E opacité cornéenne

QI 114
Quelle(s) est (sont) la (les) cause(s) d'hémorragie
intravitréenne ?

Enoncés
A un décollement postérieur du vitré compliqué de
déchirure rétinienne
B une hémorragie méningée traumatique dans le
syndrome de Terson
C une occlusion d'une branche artérielle rétinienne
D une neuropathie optique ischémique antérieure aiguë 77
E une rétinopathie diabétique préproliférante

QI 115
Quelle(s) est (sont) l'(les) indication(s) de la chirurgie
de cataracte ?
A toutes les cataractes nucléaires
B en cas de glaucome chronique associé
C acuité visuelle basse à partir de 6/10 (Source : CHU de Tours, service d'ophtalmologie.)
D acuité visuelle basse à partir de 5/10
E gêne fonctionnelle Quel est votre diagnostic ?
A drusens maculaires
B trou maculaire
QI 116 C œdème maculaire cystoïde
Quel(s) est (sont) l'(les) effet(s) secondaire(s) de D membrane épirétinienne
l'acétazolamide ? E décollement de la rétine
A augmentation de l'acide urique dans le sang
B hyperkaliémie
C allergie QI 120
D calculs rénaux Madame P., 50  ans, consulte pour une tuméfaction
E troubles digestifs douloureuse du canthus interne droit depuis quelques
jours. Votre examen retrouve une augmentation de
la rivière lacrymale, une tuméfaction érythémateuse
QI 117 au niveau du canthus interne et un reflux de pus à la
Quel(s) est (sont) le(s) signe(s) clinique(s) du syndrome pression du canthus interne du côté droit. Quel est le
de Claude Bernard-Horner ? diagnostic le plus probable ?
A mydriase A chalazion
B lagophtalmie B cellulite orbitaire aiguë
C ptosis C dacryoadénite aiguë
D exophtalmie D dacryocystite aiguë
E anhidrose E tumeur orbitaire
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II
Corrigés
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3
CHAPITRE

3
Cas cliniques corrigés
Cas clinique 1 Question 8
Réponse : D.
Question 1 Commentaire  : Le déficit est typiquement à limite
Réponse : D. horizontale.
Commentaire  : L'amaurose fugace est une baisse
Question 9
d'acuité visuelle transitoire durant quelques secondes
Réponse : C, E.
à quelques minutes.
Commentaire  : L'hyperfluorescence papillaire est liée
Question 2 à l'œdème papillaire. L'ischémie choroïdienne est un
Réponse : A [PCZ], C, D, E. signe spécifique de la maladie de Horton.
Commentaire : Il faut bien retenir la maladie de Horton
Question 10
(artérite gigantocellulaire) comme cause d'amaurose
Réponse : C, D.
fugace. Le décollement de rétine donne une baisse
Commentaire : Le traitement de la maladie de Horton
d'acuité visuelle permanente en cas d'atteinte de la
compliquée d'une NOIAA se fait par des corticoïdes en
macula. L'hypertension intracrânienne peut se mani-
bolus à fortes doses.
fester par une baisse d'acuité visuelle transitoire au
changement de position. Question 11
Réponse : B.
Question 3
SCZ : A, D. 81
Réponse : E.
Commentaire : La biopsie d'artère temporale ne doit
Commentaire : On note un œdème papillaire et une

Corrigés
pas retarder le traitement ; on considère qu'elle n'est
hémorragie péri-papillaire. Ce sont des signes typiques
pas négativée avant 15 jours de traitement. La perte
de NOIAA.
de la vision est définitive. Le but du traitement par cor-
Question 4 ticoïdes est surtout d'éviter la bilatéralisation.
Réponse : C, D [PCZ].
Question 12
Commentaire  : L'hypertension intracrânienne donne
Réponse : A, E.
un œdème papillaire bilatéral. Le fond d'œil est le plus
Commentaire : La perte de la vision est définitive.
souvent normal dans une sclérose en plaques.
Question 13
Question 5
Réponse : A, B, D, E.
Réponse : B, C, D, E.
Commentaire : Le régime d'un patient sous corticoïdes
Question 6 doit être riche en protéines.
Réponse : C [PCZ], D [PCZ]. Question 14
Commentaire : Il faut demander un dosage de VS et Réponse : A, B, C, D, E.
de CRP en urgence devant toute suspicion de maladie
de Horton. Question 15
Réponse : D.
Question 7 SCZ : B.
Réponse : B, E. Commentaire  : L'indication de la chirurgie de cata-
Commentaire : Le champ visuel est utile pour recher- racte peut être discutée chez ce patient monoph-
cher un déficit altitudinal. L'angiographie à la fluo- talme, mais la présence d'une cataracte dense chez
rescéine permet de rechercher une ischémie choroï- un patient gêné quotidiennement nous motive à lui
dienne, qui est en faveur d'une maladie de Horton. proposer cette intervention.

Ophtalmologie
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Cas cliniques corrigés

Grille d'évaluation Question 4


Réponse : D [PCZ].
No Réponses Points PCZ SCZ Commentaire  : Le cerclage laser des déchirures a pour
1 D 6 but d'éviter la formation d'un décollement de rétine. La
2 A, C, D, E 8 A vitrectomie de l'œil gauche est inutile dans cette situation.

3 E 8 Question 5
Réponse : B, E.
4 C, D 6 D Commentaire  : Il faut bien connaître les facteurs de
5 B, C, D, E 6 risque de décollement de rétine. Le patient est pseu-
dophake, cela signifie qu'il est porteur d'un implant
6 C, D 6 C, D
suite à une chirurgie de cataracte. L'aphakie est l'ab-
7 B, E 6 sence de cristallin.
8 D 8 Question 6
9 C, E 6 Réponse : E.
Commentaire  : Il s'agit d'un décollement de rétine
10 C, D 6 grave avec une hémorragie intravitréenne chez un
11 B 8 A, D patient pseudophake. La seule possibilité thérapeu-
tique est la chirurgie rétinienne ab interno. Il faut
12 A, E 6
bien connaître les grandes étapes d'une chirurgie ab
13 A, B, D, E 6 interno de décollement de rétine  : vitrectomie, cer-
14 A, B, C, D, E 6 clage laser et tamponnement par gaz. La chirurgie de
rétine ab externo consiste en une mise en place d'une
15 D 8 B bande d'indentation associée à une cryoapplication.
Total 100 Pour rappel, les différents lasers utilisé en ophtalmo-
logie  : le laser YAG permet de « couper », il est uti-
lisé pour les capsulotomies (cataracte secondaire) et
l'iridotomie ; le laser Argon permet de coaguler, il est
Pour aller plus loin utilisé dans la photocoagulation rétinienne ; le laser
82 EXCIMER et le laser femtoseconde sont utilisés dans
Principaux items abordés :
la chirurgie réfractive.
item 80  : Anomalies de la vision d'apparition
brutale Question 7
Réponse : D.
item 127 : Déficit neurosensoriel chez le sujet âgé :
Commentaire  : Il y a une hypertonie oculaire car
cataracte.
le tonus oculaire est élevé (tonus oculaire nor-
item 191 : Artérite à cellules géantes. mal < 21 mm Hg). La réponse A est fausse car la rétine
Fiche de synthèse : voir p. 122 est bien visible. La réponse C est fausse aussi : c'est
une complication à craindre mais le segment anté-
rieur est calme et il n'existe pas d'hyalite.

Cas clinique 2 Question 8


Réponse : E.
Question 1 SCZ : D.
Réponse : B, E. Commentaire  : Les corticoïdes augmentent le tonus
oculaire.
Question 2
Réponse : B, C, E. Question 9
Commentaire : La lecture de la formule de la réfraction Réponse : A, B, C, D.
est la suivante : si le premier chiffre est positif on parle Commentaire : Un fond d'œil simple n'est pas suffi-
d'hypermétropie, s'il est négatif on parle de myopie ; sant. Il faut aussi examiner la périphérie rétinienne.
le deuxième chiffre nous donne la puissance de l'astig-
matisme et le troisième chiffre donne l'axe de l'astig- Question 10
matisme ; l'addition est utilisée pour la presbytie. Réponse : B, D.
Commentaire : Le patient est pseudophake. L'œil est
Question 3 blanc et indolore, ce qui n'est pas compatible avec
Réponse : C [PCZ]. une endophtalmie chronique ou un glaucome aigu.
Commentaire  : L'échographie mode B permet de
rechercher un décollement de rétine et des déchirures Question 11
rétiniennes. L'OCT maculaire ne permettra pas l'accès Réponse : A, D.
au fond d'œil. La photocoagulation panrétinienne Commentaire : Le diagnostic est une cataracte secon-
n'est pas indiquée. Il est précoce de proposer une daire, qui est une pathologie bénigne. Elle se traite
vitrectomie sans avoir confirmé le diagnostic. facilement par laser YAG.
Cas cliniques corrigés 3

Question 12 Question 2
Réponse : C. Réponse : B, D.
Question 13 Commentaire : Le signe de Marcus Gunn, ou défi-
Réponse : A, C, E. cit pupillaire relatif afférent, est un très bon signe
Commentaire : Il faut bien connaître les signes fonc- de NORB. À l'éclairement de l'œil atteint, les RPM
tionnels de la cataracte (c'est valable aussi pour la direct et consensuel sont diminués. À l'éclairement
cataracte secondaire). de l'œil sain, les RPM direct et consensuel sont
Question 14 conservés.
Réponse : C, D. Question 3
Commentaire : Le patient est presbyte. Réponse : D.
Question 15 Question 4
Réponse : B, C. Réponse : E.
Commentaire : Il faut bien connaître le tableau d'oph-
Grille d'évaluation talmoplégie internucléaire, qui est très évocateur de la
No Réponses Points PCZ SCZ sclérose en plaques.
1 B, E 6 Question 5
Réponse : B, D, E.
2 B, C, E 6 Commentaire  : Le test d'Ishihara est un recueil de
3 C 8 C planches colorées utilisées habituellement pour dépis-
4 D 8 D ter un daltonisme.
Question 6
5 B, E 6
Réponse : C.
6 E 8 Question 7
7 D 8 Réponse : C.
Commentaire : Dans les neuropathies optiques, l'at-
8 E 6 D
teinte typique est d'axe rouge-vert. Les dyschroma-
9 A, B, C, D 6 topsies d'axe bleu-jaune sont retrouvées habituelle-
ment dans les atteintes rétiniennes. 83
10 B, D 8
11 A, D 6 Question 8

Corrigés
Réponse : B, C.
12 C 6 Commentaire : On demande une IRM encéphalique et
13 A, C, E 6 médullaire avec injection de gadolinium à la recherche
d'hypersignaux de la substance blanche orientant vers
14 C, D 6
le diagnostic de sclérose en plaques.
15 B, C 6 Question 9
Total 100 Réponse : C, E.
Commentaire : C'est une IRM cérébrale en séquence
T2 FLAIR et coupe axiale ; on visualise de multiples
hypersignaux de la substance blanche. En l'absence
Pour aller plus loin de séquence T1 injectée, impossible de dire si cer-
Principaux items abordés : taines lésions prennent le contraste.
On peut retenir le diagnostic de sclérose en plaques
item 80  : Anomalie de la vision d'apparition car les critères de dissémination spatiale et tempo-
­brutale : décollement de rétine. relle sont remplis (2 poussées distinctes à 3  mois
item 83 : Troubles de la réfraction d'intervalle  : une atteinte du nerf optique avec la
item 127 : Déficit neurosensoriel chez le sujet âgé : NORB actuelle et une atteinte du tronc cérébral avec
cataracte la paralysie du VI).

Fiche de synthèse : voir p. 123 et 137 Question 10


Réponse : A, E.
Commentaire  : Résultats de la ponction lombaire
Cas clinique 3 dans une sclérose en plaques : protéinorachie modé-
rée < 1 g/l ; cytorachie entre 4 et 50 éléments mono-
Question 1 nucléés/mm3 ; présence de bandes oligoclonales à
Réponse : A, B, D [PCZ], E. l'immunofixation témoignant d'une synthèse intra-
Commentaire  : Il faut bien connaître les signes cli- thécale d'IgG. Le LCS peut parfois aussi être normal.
niques de NORB. La baisse d'acuité visuelle survient A noter que l'intérêt de la ponction lombaire chez
habituellement sur quelques heures à quelques jours. cette patiente est limité, car le diagnostic est haute-
Le fond d'œil est le plus souvent normal au départ. ment probable à la vue des éléments déjà présentés.
Cas cliniques corrigés

L'intérêt de cette ponction lombaire est principale-


ment d'éliminer les diagnostics différentiels en cas Référence :
d'atypie clinique. Sclérose en plaques. Guide ALD (HAS, septembre
Question 11 2006). (http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
Réponse : B [PCZ], D. application/pdf/07-024_sclerose-guide_sans_lap.pdf).
Commentaire : Le traitement d'une poussée de NORB
Fiche de synthèse : voir p. 124
repose sur une corticothérapie à fortes doses en
bolus, 1 g par jour pendant 3 à 5 jours.

Question 12
Cas clinique 4
Réponse : B, C. Question 1
SCZ : A. Réponse : A, B, D, E.
Commentaire  : Le but du traitement par corticoïdes Commentaire : Le fond d'œil dilaté est indispensable
n'est pas de prévenir la survenue de nouvelles pous- devant des métamorphopsies. Le test à la fluorescéine
sées ni d'éviter l'apparition d'une sclérose en plaques est utile pour rechercher une kératite car la patiente
devant un épisode isolé de NORB. se plaint d'une gêne à type de brûlures et d'un lar-
moiement chronique.
Question 13
Réponse : A, D. Question 2
SCZ : E. Réponse : E.
Commentaire  : Le phénomène d'Uhthoff signe la Commentaire  : Le syndrome maculaire associe  une
thermolabilité des axones démyélinisés ; c'est un phé- baisse d'acuité visuelle, des métamorphopsies et un
nomène bénin, qui se produit lors de bains chauds ou scotome central.
d'efforts physiques. Question 3
Réponse : E.
Question 14
Commentaire : Il existe une hémorragie maculaire. Il
Réponse : D.
s'agit, au vu du contexte, d'un néovaisseau choroï-
dien de DMLA exsudative.
Grille d'évaluation
84 Question 4
No Réponses Points PCZ SCZ
Réponse : A, B, C.
1 A, B, D, E 6 D Commentaire : Les facteurs de risque de DMLA à rete-
2 B, D 6 nir sont : l'âge, les antécédents familiaux et le tabac.

3 D 6 Question 5
Réponse : A, C, D, E.
4 E 10 Commentaire : Le cliché en autofluorescence est utile
5 B, D, E 6 dans le diagnostic de DMLA, il permet notamment
de bien visualiser les zones d'atrophie. L'OCT est
6 C 10
utile pour rechercher des signes d'exsudation (œdème
7 C 6 rétinien). L'angiographie permet de voir les néovais-
8 B, C 6 seaux choroïdiens (type et étendue) et d'éliminer les
diagnostics différentiels. L'OCT papillaire est utilisé
9 C, E 6 principalement dans le suivi du glaucome chronique.
10 A, D, E 6
Question 6
11 B, D 10 B Réponse : C [PCZ].
12 B, C 10 A Commentaire  : Le traitement de première intention
actuellement est l'IVT d'anti-VEGF. L'IVT de corticoïdes
13 A, D 6 E est utilisée dans d'autres indications rétiniennes (dia-
14 D 6 bète, uvéites…). La photothérapie dynamique est peu
utilisée ; elle n'est pas indiquée en première intention.
Total 100
Question 7
Réponse : B, C.
Commentaire : Les anti-VEGF ne font pas disparaître
Pour aller plus loin les néovaisseaux. Les réponses D et E concernent les
Principaux items abordés : effets connus de la photothérapie dynamique.
item 79 : Altération de la fonction visuelle Question 8
item 100 : Diplopie Réponse : D.
Commentaire  : Le délai maximum est de 10  jours
item 102 : Sclérose en plaques
(recommandation HAS).
Cas cliniques corrigés 3

Question 9
Réponse : C, D. Pour aller plus loin
Commentaire : La gêne chronique à type de brûlure
Principaux items abordés :
et de larmoiement est expliquée par un syndrome
sec car on retrouve une diminution du temps de rup- item  80  : Anomalies de la vision d'apparition
ture du film lacrymal (Break-Up Time) et une kératite brutale
superficielle ponctuée dans les deux yeux. item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
Question 10 item 127 : Déficit neurosensoriel chez le sujet âgé :
Réponse : C. dégénérescence maculaire liée à l'âge
SCZ : A, D, E.
Commentaire  : Le traitement de première intention Référence :
du syndrome sec repose sur l'éviction des facteurs Dégénérescence maculaire liée à l'âge, prise en charge
aggravants (médicaments, climatisation…) et les diagnostique et thérapeutique (HAS, juin 2012).
substituts lacrymaux. (http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
Question 11 application/pdf/2012-09/09r09_reco_dmla.pdf).
Réponse : D.
Commentaire  : Les drusens sont peu nombreux. La Fiche de synthèse : voir p. 125
kératite ponctuée superficielle est minime et se trouve
en inférieur. Il n'y a pas de signes de rétinopathie dia-
bétique au fond d'œil gauche. Cas clinique 5
Question 12 Question 1
Réponse : B [PCZ]. Réponse : A, D.
Commentaire : On retient le diagnostic d'endophtal- Commentaire : On utilise comme point de départ le
mie aiguë devant un œil rouge douloureux avec baisse résultat de l'autoréfractométrie pour évaluer la réfrac-
d'acuité dans les suites d'une injection intravitréenne. tion subjective. La pachymétrie est mesurée au moyen
Question 13 d'un pachymètre. L'autoréfractométrie ne nécessite
Réponse : A, B, C. pas de contact avec l'œil.
Commentaire : Les injections intravitréennes doivent Question 2 85
être effectuées rapidement sans attendre les résultats Réponse : A, D.
de prélèvements. Les collyres hypotonisants sont inu-

Corrigés
Question 3
tiles en absence d'hypertonie oculaire.
Réponse : C.
Question 14 Commentaire  : La tonométrie à aplanation est utile
Réponse : C. dans ce tableau d'œil rouge douloureux et baisse
Commentaire  : On visualise une atrophie maculaire. d'acuité visuelle avec une tonométrie à air impossible.
La papille est normale. Le frontofocomètre permet de mesurer la puissance
d'un verre correcteur.
Grille d'évaluation
Question 4
No Réponses Points PCZ SCZ Réponse : D.
1 A, B, D, E 6 Commentaire : On retient le diagnostic d'OVCR au vu
des signes au fond d'œil. Le fond d'œil est normal à
2 E 8 droite, ce qui rend peu vraisemblable l'origine diabé-
3 E 8 tique du GNV. La rubéose irienne dans un contexte
4 A, B, C 6 d'œil rouge douloureux avec baisse d'acuité visuelle
est en faveur du GNV.
5 A, C, D, E 8
Question 5
6 C 8 C Réponse : A, B, C.
7 B, C 8 Commentaire : On peut aussi y associer des injections
intravitréennes d'anti-VEGF.
8 D 6
Question 6
9 C, D 6 Réponse : A, C, D, E.
10 C 8 A, D, E Question 7
11 D 6 Réponse : C, D, E.
Commentaire  : On visualise des hémorragies réti-
12 B 8 B
niennes, des nodules cotonneux, des veines dilatées
13 A, B, C 8 et un œdème papillaire.
14 C 6 Question 8
Total 100 Réponse : B.
Cas cliniques corrigés

Question 9 Question 3
Réponse : C, E. Réponse : A, C, E.
Commentaire  : La principale cause à rechercher est
Question 10
une poussée d'HTA. L'hyphéma n'est habituellement
Réponse : B, C, D.
pas causé par une poussée hypertensive.
Commentaire : La dilatation pupillaire est nécessaire.
L'ischémie choroïdienne est un signe à rechercher Question 4
pour le diagnostic de la maladie de Horton. Dans le Réponse : D.
cas d'OVCR, on recherche une ischémie rétinienne. Commentaire : L'association d'un rétrécissement arté-
riel, de nodules cotonneux, d'hémorragies rétiniennes
Question 11
et d'un œdème papillaire est en faveur d'une rétino-
Réponse : A [PCZ], B, C, D.
pathie hypertensive de stade III selon la classification
Commentaire : On effectue un bilan de coagulation
de Kirkendall (cf. tableau pour rappel).
car le patient présente une forme bilatérale. La PPR
est indiquée en cas de forme ischémique.
Classification de Kirkendall
Grille d'évaluation Rétinopathie Artériosclérose
hypertensive rétinienne
N o
Réponses Points PCZ SCZ
Stade I Rétrécissement Signe du croisement
1 A, D 5
artériel
2 A, D 10
Stade II En plus du stade I : En plus du stade I :
3 C 10 – Exsudats secs – Rétrécissement
4 D 10 – Nodules cotonneux artériel
– Hémorragies
5 A, B, C 10
rétiniennes
6 A, C, D, E 10
Stade III En plus du stade II : En plus du stade II :
7 C, D, E 10 – Œdème papillaire – Occlusion d'une
8 B 5 branche veineuse
86 – Engainements
9 C, E 10
vasculaires
10 B, C, D 10
11 A, B, C, D 10 A Question 5
Réponse : C, D.
Total 100 Commentaire  : Le premier signe de la rétinopathie
hypertensive est le rétrécissement artériel. Le signe du
croisement est un signe d'artériosclérose rétinienne.
Les nodules cotonneux traduisent la présence d'occlu-
Pour aller plus loin sions des artérioles précapillaires.
Principaux items abordés : Question 6
item 79 : Altération de la fonction visuelle Réponse : A, E.
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux Commentaire  : On a une atteinte de l'hémichamp
nasal de l'œil droit et de l'hémichamp temporal de
item 80 : Anomalie de la vision d'apparition brutale
l'œil gauche, c'est donc une hémianopsie latérale
item 221 : Hypertension artérielle de l'adulte homonyme gauche.
Fiche de synthèse : voir p. 126 Question 7
Réponse : D.
Commentaire  : L'hémianopsie latérale homonyme
Cas clinique 6 gauche est la conséquence d'une atteinte des voies
optiques rétrochiasmatiques droites.
Question 1
Réponse : E [PCZ]. Question 8
Commentaire : L'œil est rouge et indolore et ne pré- Réponse : C, E.
sente pas de baisse d'acuité visuelle. La photographie Commentaire : C'est un scanner cérébral non injecté
est très évocatrice du diagnostic. en coupe axiale. On visualise une hypodensité posté-
rieure droite.
Question 2
Réponse : E. Question 9
Commentaire : Cette pathologie est bénigne ; elle ne Réponse : B, D, E.
nécessite pas de traitement en dehors du traitement Question 10
étiologique (HTA dans ce cas). Réponse : B.
Cas cliniques corrigés 3

Commentaire  : On évoque un syndrome des embols Question 3


de cholestérol car le patient a un terrain vasculaire, un Réponse : A, C.
traitement antiagrégant (traitement de l'infarctus), il a Commentaire : La chambre antérieure est habituelle-
bénéficié d'une coronarographie, il présente une insuffi- ment normale. L'angle est ouvert dans le GCAO. Le
sance rénale aiguë, un livedo et une nécrose des orteils. rapport c/d est pathologique s'il est élevé.
Question 4
Grille d'évaluation Réponse : B, C.
No Réponses Points PCZ SCZ Question 5
1 E 10 E Réponse : B, D.
2 E 10 Question 6
3 A, C, E 10 Réponse : A, E.
Commentaire : L'OCT papillaire ne remplace pas le champ
4 D 10 visuel : elle est complémentaire à celui-ci pour dépister
5 C, D 10 plus précocement un glaucome chronique. C'est l'OCT
maculaire qui permet de rechercher une maculopathie.
6 A, E 10
Question 7
7 D 10
Réponse : B.
8 C, E 10 Commentaire  : L'hypertonie oculaire n'est pas syno-
9 B, D, E 10 nyme de glaucome chronique, il existe sur certaines cor-
nées une surestimation du tonus oculaire, un tonus ocu-
10 B 10 laire normal n'élimine pas un glaucome chronique car
Total 100 il existe des glaucomes chroniques à pression normale.
Question 8
Réponse : D.
SCZ : A, E.
Pour aller plus loin Commentaire  : Dans ce cas, seules les prostaglan-
Principaux items abordés : dines peuvent être données en première intention. 87
Les bêtabloquants sont contre-indiqués à cause de
item 79 : Altération de la fonction visuelle

Corrigés
l'antécédent d'asthme.
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
item 80 : Anomalies de la vision d'apparition brutale Question 9
Réponse : B, C, D.
item 221 : Hypertension artérielle de l'adulte
Commentaire : La pachymétrie est utile dans le bilan
Référence : initial mais n'est pas nécessaire pour le suivi car
l'épaisseur de la cornée se modifie peu.
Accident vasculaire cérébral, prise en charge pré-
coce (HAS, 2009). (http://www.has-sante.fr/portail/ Question 10
upload/docs/application/pdf/2009-07/avc_prise_ Réponse : A, E.
en_charge_precoce_-_recommandations.pdf). Commentaire  : L'excavation papillaire et les déficits
Prise en charge de l'hypertension artérielle de du champ visuel sont définitifs. L'angle iridocornéen
est par définition ouvert dans le GCAO.
l'adulte (Société française d'hypertension artérielle,
janvier 2013). (http://www.sfhta.eu/wp-content/ Question 11
uploads/2012/12/Recommandation-SFHTA-2013- Réponse : D, E.
Prise-en-charge-HTA-de-lAdulte.pdf). SCZ : B, C.
Commentaire  : Il est prématuré de proposer une
chirurgie chez ce patient sans avoir essayé une bithé-
rapie. Les bêtabloquants sont contre-indiqués chez ce
Cas clinique 7 patient asthmatique.
Question 12
Question 1 Réponse : E.
Réponse : A, D, E. Commentaire : Devant un glaucome chronique qui pro-
Commentaire  : Les éléments à prendre en compte  : gresse malgré une trithérapie, on propose une chirurgie
atteinte bilatérale, baisse d'acuité visuelle progressive filtrante.
avec des yeux blancs indolores.
Question 13
Question 2
Réponse : B, C, D, E.
Réponse : A, B, D.
Commentaire  : Il faut bien connaître les facteurs de Question 14
risque du glaucome chronique. Réponse : A, D.
Cas cliniques corrigés

Commentaire : Les réponses B, C et E décrivent le rôle Cas clinique 8


de la commission pour les droits et l'autonomie des
personnes handicapées. Question 1
Réponse : C, D, E.
Question 15
Commentaire : Les facteurs de risque sont : puberté/
Réponse : A, C, D.
adolescence, grossesse, équilibre trop rapide de la
SCZ  : B (contre-indication à la conduite automobile
glycémie, chirurgie de la cataracte, décompensation
dans ce cas).
tensionnelle ou rénale.
Commentaire  : L'allocation personnalisée d'autono-
mie (APA) est attribuée pour les personnes âgées de Question 2
plus de 60  ans. Il faut bien connaître l'item  115  : il Réponse : B, C, E.
peut être à l'origine de QCM.
Question 3
Grille d'évaluation Réponse : B, D.
Commentaire  : C'est une rétinopathie diabétique
No Réponses Points PCZ SCZ non proliférante sévère (préproliférante) car il y a des
1 A, D, E 8 hémorragies rétiniennes dans les quatre quadrants
et une AMIR. C'est une maculopathie diabétique
2 A, B, D 6 minime car les exsudats secs sont loin du centre de
3 A, C 8 la macula.
4 B, C 6 Question 4
Réponse : C, D.
5 B, D 6
Commentaire : La présence de néovaisseaux classe la
6 A, E 6 rétinopathie diabétique en proliférante. Les nodules
7 B 6 cotonneux péripapillaires aux deux yeux sont le signe
d'une rétinopathie hypertensive.
8 D 8 A, E
Question 5
9 B, C, D 6 Réponse : A, C.
10 A, E 6 Commentaire  : Les rétinophotographies du fond
88 d'œil permettent le suivi de la rétinopathie diabé-
11 D, E 6 B, C
tique. L'OCT maculaire (et non pas papillaire) permet
12 E 8 de quantifier l'œdème maculaire.
13 B, C, D, E 6 Question 6
14 A, D 6 Réponse : B, C, D.
Commentaire : L'angiographie à la fluorescéine n'est
15 A, C, D 8 B
pas effectuée systématiquement  ; quand elle est
Total 100 effectuée, elle permet de bien visualiser les néovais-
seaux sous forme d'une hyperfluorescence précoce
avec diffusion.
Pour aller plus loin
Question 7
Principaux items abordés : Réponse : B, D.
item 82 : Glaucome chronique Question 8
item 115 : La personne handicapée : bases de l'éva- Réponse : C.
luation fonctionnelle et thérapeutique Commentaire : Il faut retenir les indications de la PPR
suivantes  : rétinopathie diabétique proliférante ou
Référence : rétinopathie diabétique non proliférante sévère à haut
Prise en charge du glaucome chronique à angle ouvert risque. Les autres traitements sont non indiqués à ce
(SFG, SFO, 2014). (http://www.leglaucome.fr/2014/ stade.
recommandations-sfgsfo-prise-en-charge-du-glau- Question 9
come-primitif-a-angle-ouvert/). Réponse : A, C.
Dépistage et diagnostic précoce du glaucome  : Commentaire  : Il faut retenir les trois complications
majeures de la rétinopathie diabétique : le glaucome
problématique et perspectives en France (HAS,
néovasculaire, le décollement de rétine tractionnel et
2006). (http://www.has-sante.fr/portail/upload/ l'hémorragie intravitréenne. On n'évoque pas le glau-
docs/application/pdf/depistage_et_diagnostic_ come néovasculaire car les yeux sont blancs et indo-
precoce_du_glaucome___problematique_et_ lores. Les autres causes ont un mode d'installation
perspectives_en_france_rapport.pdf). plus progressif.
Fiche de synthèse : voir p. 127
Cas cliniques corrigés 3

Question 10
Réponse : C [PCZ], E [PCZ]. Guide parcours de soins. Diabète de type 2 de
Commentaire  : L'échographie mode B permet de l'adulte (HAS, mars 2014). (http://www.has-sante.
confirmer l'hémorragie intravitréenne et de recher- fr/portail/jcms/c_1735060/fr/guide-
cher un décollement de rétine. parcours-de-soins-diabete-de-type-2-de-l-adulte).
Question 11 Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique
Réponse : D. du diabète de type  2 (HAS, janvier  2013). (http://
Commentaire  : Devant la persistance de l'hémorragie www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/
intravitréenne, on doit proposer un traitement chirurgical. pdf/2013-02/10irp04_reco_diabete_type_2.pdf).
Le traitement d'une hémorragie intravitréenne chez un Œdème maculaire diabétique  : diagnostic et bilan
diabétique inclut une vitrectomie et une PPR par endolaser. préthérapeutique (SFO, 2015). (http://www.sfo.asso.
Question 12 fr/sites/sfo.prod/files/files/FICHE-INFO-MEDECIN/
Réponse : B, C, D. OMD_bilan_pre_therapeutique_juin15.pdf).
Commentaire : Il faut bien connaître les causes d'hémor-
ragie intravitréenne. Le syndrome de Terson associe une Fiche de synthèse : voir p. 128
hémorragie intravitréenne et une hémorragie méningée.
Question 13
Réponse : B, E. Cas clinique 9
Commentaire  : On visualise sur cette OCT de la
macula un œdème maculaire diffus cystoïde. Question 1
Réponse : B.
Grille d'évaluation Commentaire : Le signe « négatif » est synonyme de
myopie.
No Réponses Points PCZ SCZ
Question 2
1 C, D, E 7
Réponse : C, E.
2 B, C, E 7 Commentaire  : Le diagnostic est un abcès cornéen
3 B, D 10 typique (infiltrat blanchâtre de la cornée avec prise de
fluorescéine). Il existe un mésusage des lentilles car le 89
4 C, D 10 patient se baigne avec.
5 A, C 7

Corrigés
Question 3
6 B, C, D 7 Réponse : A, B, D.
Commentaire  : Les métamorphopsies sont un signe
7 B, D 7
de maculopathie.
8 C 10
Question 4
9 A, C 7 Réponse : A, B, C, D.
10 C, E 7 C, E Commentaire : Un bon respect des règles d'usage des
lentilles permet de prévenir les infections sous lentilles
11 D 7 (cf. fiche). L'utilisation du sérum physiologique n'est
12 B, C, D 7 pas contre-indiquée, mais l'utilisation exclusive pour
13 B, E 7 l'entretien au lieu d'une solution d'entretien dédiée
présente un risque.
Total 100
Question 5
Réponse : A.
Commentaire  : Les cocci Gram-positifs (staphylo-
Pour aller plus loin coques, entérocoques et streptocoques) sont respon-
Principaux items abordés : sables de 70 à 80 % des abcès cornéens. Il faut cepen-
dant se méfier des kératites amibiennes qui sont une
item  80  : Anomalie de la vision d'apparition infection rare mais grave chez les porteurs de lentilles.
brutale
Question 6
item 245 : Diabète sucré de type 1 et 2 de l'enfant
Réponse : B, C, D, E.
et de l'adulte. Complications. Commentaire  : Il existe, dans certains centres hos-
Référence : pitaliers universitaires, des appareils de microscopie
confocale qui permettent de visualiser in  vivo cer-
Diabète de type 1 de l'adulte. Guide ALD (HAS, juil- tains germes comme les amibes et les champignons
let 2007). (http://www.has-sante.fr/portail/upload/ (« culture générale »).
docs/application/pdf/ald8_guidemedecin_­
Question 7
diabetetype1_revunp_vucd.pdf).
Réponse : B, E.
Cas cliniques corrigés

Commentaire  : C'est un traitement hospitalier par 12 A, C, D 6


collyres fortifiés horaires car c'est un abcès avec des
critères de gravité. Les collyres fortifiés sont des pré- 13 D 6
parations à base d'antibiotiques à forte dose habituel- 14 A 6
lement injectées en intraveineuse.
15 B 6
Question 8
Total 100
Réponse : A.
SCZ : B, C, D, E.
Commentaire : La récidive (antécédent de kératite il y a
6 mois) et la gravité de l'infection sous lentilles incitent Pour aller plus loin
à recommander l'arrêt définitif des lentilles. Le port des
lentilles à la piscine est un facteur de risque d'abcès. Principaux items abordés :
Question 9 item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
Réponse : C. item 84 : Pathologie des paupières
Commentaire : Le patient présente une myopie et un
Référence :
astigmatisme.
Collyres et autres topiques antibiotiques dans les
Question 10
Réponse : B.
infections oculaires superficielles (Afssaps, juil-
Commentaire : L'orgelet est une tuméfaction palpé- let 2004). (http://www.infectiologie.com/UserFiles/
brale centrée sur un cil. La dacryocystite est une tumé- File/medias/_documents/consensus/2004-atb-
faction située dans le canthus interne. locale-OPH-recos-afssaps.pdf).
Question 11 Fiche de synthèse : voir p. 129
Réponse : C, D.
Commentaire : Le traitement du chalazion repose sur
les massages des paupières associés à une pommade
à corticoïdes (Sterdex®, Maxidrol®, Frakidex®). Cas clinique 10
90 Question 12 Question 1
Réponse : A, C, D. Réponse : D.
Commentaire : Le chalazion se développe aux dépens Commentaire : Il s'agit d'une sclérite antérieure aiguë
des glandes de Meibomius. Le massage des paupières nodulaire car il y a une rougeur localisée avec douleur
est indispensable au traitement. (forte douleur) sans baisse d'acuité visuelle et avec
nodule scléral.
Question 13
Réponse : D. Question 2
Réponse : C.
Question 14
Commentaire : C'est le test à la Néosynéphrine®, col-
Réponse : A.
lyre vasoconstricteur, qui permet d'observer une per-
Question 15 sistance de la rougeur à 5  minutes dans ce cas de
Réponse : B. sclérite aiguë.
Question 3
Grille d'évaluation
Réponse : A, C, D, E.
No Réponses Points PCZ SCZ Commentaire  : Le bilan paraclinique d'une sclé-
rite est systématique dès le premier épisode et
1 B 6
comprend :
2 C, E 6 • NFS, VS, CRP, typage HLA ;
3 A, B, D 6 • infections : IDR, radiographie de thorax, sérologie
VZV, TPHA-VDRL ;
4 A, B, C, D 8 • granulomatose de Wegener : c-ANCA ;
5 A 6 • polyarthrite rhumatoïde : FR ;
• autres vascularites  : facteurs antinucléaires, anti-
6 B, C, D, E 8
corps anti-ADN natif ;
7 B, E 8 • sarcoïdose : ECA, bilan phosphocalcique ;
8 A 8 B, C, D, E Le scanner cérébral est inutile en première intention.
9 C 6 Question 4
Réponse : D, E.
10 B 6
Commentaire  : Le traitement de première intention
11 C, D 8 consiste en la prise d'AINS per os avec des protecteurs
gastriques.
Cas cliniques corrigés 3

Question 5 rant entre 1 à 5 mm de diamètre ; dans la sarcoïdose,


Réponse : C, E. elles ont une distribution sous-pleurale et le long des
Commentaire  : L'œil est rouge douloureux avec parois bronchiques et des vaisseaux. Les opacités sep-
une baisse d'acuité visuelle. On n'évoque pas tales sont des images linéaires dessinant les contours
la sclérite aiguë car il existe une baisse d'acuité du lobule secondaire.
visuelle.
Question 12
Question 6
Réponse : B, D, E.
Réponse : A, C.
Commentaire  : La gonioscopie permet d'examiner
Commentaire : La localisation est antérieure. L'uvéite
l'angle iridocornéen. La biométrie est un examen uti-
est granulomateuse car il y a des précipités rétrodes-
lisé en préopératoire de chirurgie du cristallin pour
métiques « en graisse de mouton » et des nodules
mesurer la puissance de l'implant.
iriens.
Rappel sur la localisation d'une uvéite :
Question 13
• antérieure : en avant du cristallin ;
Réponse : B, C, D.
• intermédiaire : vitré, vascularite périphérique ;
Commentaire : Un glaucome chronique ne donne pas
• postérieure : rétine, papille, choroïde ;
• panuvéite : atteinte antéro-postérieure. de baisse d'acuité visuelle, sauf à un stade très tardif.
Il faut évoquer les diagnostics suivants  : un trouble
Question 7 des milieux (atteinte cornéenne, cataracte, hyalite),
Réponse : B. les atteintes rétiniennes (dont les maculopathies) et
Commentaire : On évoque le diagnostic de sarcoïdose une neuropathie optique.
devant :
• les signes généraux : asthénie ; Question 14
• les signes pulmonaires : toux chronique ; Réponse : D.
• les signes ophtalmologiques  : uvéite aiguë anté- Commentaire  : On visualise une opacification de
rieure granulomateuse, sclérite aiguë nodulaire ; la capsule postérieure. Cette cataracte est favori-
• les signes biologiques  : hypercalcémie, ECA aug- sée par la prise de corticoïdes au long cours. Elle
mentée. donne une baisse d'acuité visuelle de loin et de
près.
Question 8 91
Réponse : B, D. Question 15
SCZ : C.

Corrigés
Réponse : C.
Commentaire  : Le traitement comprend des corti- Commentaire : Le syndrome de Mikulicz associe une
coïdes en collyre avec un mydriatique (comme l'atro- hypertrophie des glandes lacrymales et des glandes
pine). Les collyres myotiques (pilocarpine) aggravent parotides.
les synéchies. Les hypotonisants sont inutiles car le
tonus oculaire est normal. Grille d'évaluation
Question 9 No Réponses Points PCZ SCZ
Réponse : A, B, E. 1 D 8
Commentaire  : Les examens complémentaires les
plus utiles sont : le scanner thoracique à la recherche 2 C 6
d'adénopathies médiastinales et d'une pneumopa- 3 A, C, D, E 6
thie interstitielle, la fibroscopie bronchique avec une
4 D, E 6
biopsie bronchique ou transbronchique pour histolo-
gie (granulome), et le lavage bronchoalvéolaire (élé- 5 C, E 8
vation du rapport CD4/CD8). L'ECG va permettre de 6 A, C 6
rechercher des troubles de la conduction. On effec-
tue aussi d'autres examens (EFR, protéinurie, bilan 7 B 8
hépatique…). 8 B, D 8 C
Question 10 9 A, B, E 6
Réponse : A, B, D. 10 A, B, D 6
Commentaire  : On visualise une atteinte parenchy-
11 B, C, D 6
mateuse avec adénopathies hilaires, ce qui permet de
classer l'atteinte radiologique au stade II. 12 B, D, E 6
13 B, C, D 6
Question 11
Réponse : B, C, D. 14 D 6
Commentaire : C'est un scanner thoracique en coupe 15 C 8
axiale et fenêtre parenchymateuse. Les opacités
micronodulaires sont des opacités pulmonaires mesu- Total 100
Cas cliniques corrigés

Question 6
Pour aller plus loin Réponse : A, B, C, E.
Commentaire  : La puberté est également un facteur
Principaux items abordés :
de risque de décompensation ; le passage en dialyse au
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux contraire a tendance à améliorer l'état de la rétinopathie.
item 82 : Glaucome chronique
Question 7
item 127 : Cataracte Réponse : C, D, E.
item 207 : Sarcoïdose Commentaire  : Il faut poursuivre la panphotocoa-
Fiche de synthèse : voir p. 130 gulation rétinienne mais ce n'est pas le traitement
de l'œdème : au contraire, de fortes doses de laser
peuvent l'accentuer. Les facteurs de décompensation
de l'œdème maculaire diabétique sont l'HTA ou le
Cas clinique 11 diabète non équilibrés ou un syndrome d'apnées du
sommeil non traité. Il faut rechercher des variations
Question 1
tensionnelles dans la journée à l'aide d'un holter,
Réponse : C.
un contrôle au brassard ponctuel pouvant être ras-
Commentaire : Si l'HbA1c reste en dessous de 7 %, le
surant. On note une amélioration en revanche chez
risque de complications rétiniennes est minime.
les patients dont on traite une insuffisance rénale
Question 2 diabétique par dialyse, par exemple. En cas d'échec
Réponse : A, B. des anti-VEGF, on peut utiliser des injections de corti-
Commentaire  : Il existe des exsudats à gauche, qui coïdes en sachant qu'ils accélèrent le développement
sont un signe de résorption d'un œdème maculaire, d'une cataracte.
des hémorragies en nappes et punctiformes et des
nodules cotonneux (en particulier à droite), qui eux Question 8
sont plutôt des signes d'HTA. L'œdème papillaire peut Réponse : A, C, D.
être un signe de rétinopathie hypertensive mais il n'y Commentaire  : La cataracte n'évolue pas brutale-
en a pas ici, pas d'embol rétinien non plus, retrouvé ment ; le glaucome néovasculaire est douloureux.
dans les occlusions artérielles.
Question 9
92 Question 3 Réponse : B, C.
Réponse : C, D. Commentaire : La rétine est mal visible à gauche en
Commentaire : Il existe des hémorragies rétiniennes nom- raison du sang et on retrouve des néovaisseaux qui
breuses en nappes donc probablement une forme au diffusent en prépapillaire et le long de l'arcade vascu-
moins non proliférante modérée —  les clichés périphé- laire temporale supérieure, il s'agit donc bien d'une
riques ne sont pas présentés  — ; une angiographie est rétinopathie diabétique proliférante compliquée d'hé-
indiquée. Les signes indirects d'œdème comme les exsu- morragie intravitréenne.
dats doivent faire également réaliser une OCT maculaire.
Question 10
Question 4 Réponse : A, D.
Réponse : A, E. SCZ : C.
Commentaire : Les exsudats sont plutôt un signe indi- Commentaire : Il faut poursuivre la panphotocoagula-
rect d'œdème maculaire ; les nodules cotonneux corres- tion qui n'est pas complète, soit en consultation si la
pondent à une altération des fibres optiques (accumula- rétine est accessible, soit au cours d'une vitrectomie,
tion de matériel axoplasmique secondaire à l'ischémie) ce qui va être proposé à gauche puisque le fond d'œil
que l'on retrouve plutôt dans la rétinopathie hyperten- est difficilement accessible. Une simple surveillance ne
sive. L'OCT n'est pas un examen invasif, reposant sur suffit pas car le diabète est compliqué.
le principe de l'interférométrie à l'aide d'un système
optique, comme l'échographie qui, elle, utilise des Question 11
ultrasons. L'angiographie est, elle, un examen invasif, Réponse : A [PCZ], C, D.
avec une injection de colorant pouvant être allergisant. Commentaire  : Les gaz fluorés sont expansifs et
Étant donné qu'il existe une baisse d'acuité visuelle, des peuvent donner une hypertonie douloureuse. Une
injections intravitréennes peuvent être justifiées. kératite est également possible car l'œil est exposé
Question 5 par un blépharostat et un verre de contact peut
Réponse : A, B. être posé pendant l'opération et abraser la cornée.
Commentaire  : Il existe des microanévrismes (petits L'endophtalmie aiguë est possible mais apparaît
points hyperfluorescents) qui sont la lésion la plus pré- classiquement à 72  heures L'endophtalmie chro-
cocement retrouvée sur les angiographies dans le dia- nique est définie comme étant une infection à plus
bète, des hémorragies, des zones d'ischémie (zones de 4–6  semaines de l'opération. Le patient n'a pas
hypofluorescentes) en particulier sur l'œil gauche en de raison de faire un glaucome néovasculaire le len-
temporal supérieur. Il n'y a pas de néovaisseau (hyper- demain de l'opération alors qu'il n'y avait pas de
fluorescence précoce avec diffusion). glaucome néovasculaire à l'arrivée.
Cas cliniques corrigés 3

Question 12
Réponse : A, C. Pour aller plus loin
Commentaire : L'acétazolamide est métabolisé par le
Principaux items abordés :
rein : il faut adapter les doses chez ce patient insuffi-
sant rénal. Il est contre-indiqué dans les allergies aux item 79 : Altération de la fonction visuelle
sulfamides et peut donner des hypokaliémies et des item  80  : Anomalies de la vision d'apparition
acidoses métaboliques. brutale
Question 13 item 81 : Œil rouge et douloureux
Réponse : E. item 127 : Cataracte
SCZ : D. item 221 : Rétinopathie hypertensive
Commentaire : Un relais par collyre de type dérivé de item 245 : Rétinopathie diabétique
l'anhydrase carbonique est adapté ; l'exsufflation à l'ai- item 265 : Troubles de l'équilibre acido-basique et
guille ou la ponction de chambre antérieure auraient désordres hydroélectrolytiques
pu être envisagées si l'acétazolamide n'avait pas suffi ; item 318 : Principe du bon usage du médicament
le mannitol IV n'est pas utile si l'acétazolamide a été
et des thérapeutiques non médicamenteuses
efficace. Les bêtabloquants sont à éviter chez ce patient
suivi pour une insuffisance cardiaque — souvenez-vous Référence :
du moyen mnémotechnique des contre-indications aux
Diabète de type  1 de l'adulte. Guide ALD (HAS,
bêtabloquants : « Ray Bradbury bave car Asimov s'asso-
cie au Prince Arthur » (syndrome de Raynaud, bradycar- juillet 2007). (http://www.has-sante.fr/portail/upload/
die, bloc auriculoventriculaire, insuffisance cardiaque, docs/application/pdf/ald8_guidemedecin_diabe-
associations médicamenteuses, angor de Prinzmetal, tetype1_revunp_vucd.pdf).
artérite des membres inférieurs). Guide parcours de soins. Diabète de type 2 de
Question 14 l'adulte (HAS, mars 2014). (http://www.has-sante.
Réponse : D, E. fr/portail/jcms/c_1735060/fr/guide-parcours-
Commentaire : Le décollement de rétine donne une de-soins-diabete-de-type-2-de-l-adulte).
baisse d'acuité visuelle brutale, le glaucome néovas- Stratégie médicamenteuse du contrôle glycémique
culaire est douloureux. du diabète de type 2 (HAS, janvier 2013). ( http://
93
Question 15 www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/
Réponse : D. pdf/2013-02/10irp04_reco_diabete_type_2.pdf).

Corrigés
Commentaire : Le laser Argon sert pour la panphoto-
coagulation ; la photothérapie dynamique était utili- Fiche de synthèse : voir p. 128
sée pour le traitement de la DMLA avant les anti-VEGF.
On utilisera un traitement collyre anti-inflammatoire
mais après le laser YAG. Cas clinique 12
Grille d'évaluation Question 1
Réponse : A, B, C, D.
No
Réponses Points PCZ SCZ
Commentaire : L'uvéite donne un œil rouge et dou-
1 C 6 loureux ; les autres diagnostics sont possibles.
2 A, B 6
Question 2
3 C, D 8 Réponse : A, E.
4 A, E 8 Commentaire  : L'OACR, la NOIAA et l'OVCR isché-
5 A, B 6 mique donnent un signe de Marcus Gunn.
6 A, B, C, E 6 Question 3
7 C, D, E 6 Réponse : B, D, E.
8 A, C, D 6 Question 4
9 B, C 6 Réponse : A, C.
Commentaire : Les exsudats sont plutôt un témoin de
10 A, D 8 C
la résorption d'un œdème, leur absence n'est donc pas
11 A, C, D 8 A en faveur d'une forme œdémateuse contrairement à
12 A, C 8 l'acuité visuelle partiellement conservée, l'absence de
nodules cotonneux ; des hémorragies profondes sont
13 E 8 D
plutôt en faveur d'une forme ischémique ; l'œdème
14 D, E 6 papillaire est présent dans les deux formes.
15 D 4
Question 5
Total 100 Réponse : A, C, E.
Cas cliniques corrigés

Commentaire  : La myopie forte est un facteur de Commentaire : L'endophtalmie est considérée comme
risque de décollement de rétine, la maladie de Horton aiguë dans les 4 semaines après l'intervention.
est un facteur de risque d'OACR et de NOIAA.
Question 13
Question 6 Réponse : A, C [PCZ].
Réponse : A, B, D, E. Commentaire  : La patiente a probablement fait une
Commentaire : L'angiographie permet de confirmer le conversion ischémique avec prolifération de néovais-
diagnostic et de rechercher éventuellement des zones seaux et glaucome néovasculaire ; il n'y a pas d'autre
ischémiques ; l'OCT permet de rechercher un œdème diagnostic proposé qui puisse donner une rubéose
maculaire associé ; on doit également réaliser un bilan irienne.
de glaucome, qui est un facteur de risque — un tonus
Question 14
à 21 mm Hg peut être sous-estimé par une pachymé-
Réponse : C [PCZ].
trie fine — ; l'échographie en mode B est utile quand le
SCZ : A, D.
fond d'œil est inaccessible.
Commentaire : On évitera le traitement par acétazo-
Question 7 lamide devant l'antécédent d'insuffisance rénale ter-
Réponse : A, C, D, E. minale de la patiente. On utilisera des hypotonisants
Commentaire : Il s'agit d'une forme œdémateuse ; il n'y en collyres et on commencera en urgence la PPR ; le
a pas d'ischémie ; la rétine est bien perfusée ; les zones traitement peut se faire en ambulatoire.
noires sur l'angiographie correspondent aux hémorragies.
Grille d'évaluation
Question 8
Réponse : A, B. No Réponses Points PCZ SCZ
Commentaire : Il s'agit d'un champ visuel automatisé. 1 A, B, C, D 6
Il existe un glaucome avec une atteinte épargnant le
point de fixation, ce qui est souvent le cas, l'atteinte 2 A, E 6
centrale du champ visuel étant tardive dans le glau- 3 B, D, E 6
come ; la pachymétrie fine sous-estime le tonus ocu-
laire ; l'hypertonie oculaire est vraisemblablement en
4 A, C 8
jeu ici dans le glaucome. 5 A, C, E 8
94 Question 9 6 A, B, D, E 8
Réponse : A, D, E. 7 A, C, D, E 8
Commentaire  : Une hémianopsie latérale est plutôt
retrouvée dans les atteintes neurologiques ; une hémia- 8 A, B 8
nopsie horizontale sera retrouvée en cas d'occlusion de 9 A, D, E 6
branche vasculaire. Dans le glaucome, l'atteinte est sou-
10 A, B, E 8 D
vent asymétrique entre le champ visuel supérieur et le
champ visuel inférieur mais, quand l'atteinte est évoluée, 11 A, B, D 6
les champs visuels inférieur et supérieur sont touchés. 12 A, B, D, E 6
Question 10 13 A, C 8 C
Réponse : A, B, E.
SCZ : D. 14 C 8 C A, D
Commentaire : Les deux types d'injection intravitréenne Total 100
peuvent être discutés ; la panphotocoagulation est indi-
quée dans la forme ischémique pour prévenir le glau-
come néovasculaire ; les bêtabloquants sont à éviter en
raison de l'antécédent de syndrome de Raynaud (il existe Pour aller plus loin
un passage systémique même en collyre) ; les prosta-
glandines sont souvent utilisées en première intention. Principaux items abordés :
Question 11
item 79 : Altération de la fonction visuelle
Réponse : A, B, D. item  80  : Anomalies de la vision d'apparition
Commentaire  : Il existe une cataracte sous-capsulaire brutale
postérieure en rétro-illumination. On propose une extrac- item 81 : Œil rouge et douloureux
tion extracapsulaire par phakoémulsification en première item 82 : Glaucome chronique
intention. Pour réaliser le calcul de l'implant, on réalise item 127 : Cataracte
des mesures biométriques non-contact ou avec une item 221 : Occlusions veineuses rétiniennes
échographie en mode A si la cataracte est trop dense item 318 : Principe du bon usage du médicament
pour permettre l'utilisation du système non-contact.
et des thérapeutiques non médicamenteuses
Question 12
Réponse : A, B, D, E.
Fiche de synthèse : voir p. 127
Cas cliniques corrigés 3

Cas clinique 13 Question 9


Réponse : A, B.
Question 1 Commentaire : Il existe une myopie et un astigma-
Réponse : B, C, D, E. tisme ; le chiffre entre parenthèses correspond à
Commentaire : On recherche une fracture orbitaire en la correction cylindrique ou torique. L'image d'un
recherchant tous ces signes ; la limitation de l'éléva- point situé à l'infini correspond à deux focales
tion pourrait faire évoquer une incarcération du droit (deux droites) perpendiculaires entre elles si l'as-
inférieur 
; on recherche également un hématome tigmatisme est régulier, non perpendiculaires s'il
intraorbitaire compressif —  raison pour laquelle les est irrégulier. La formule peut aussi s'écrire –  10
pupilles doivent être testées — ; la fracture du plan- (+ 8) 160°.
cher risque de léser le V2.
Question 10
Question 2 Réponse : A, B, C.
Réponse : A, B. Commentaire  : Un astigmatisme peut être lié à
Commentaire  : Il existe également un hémosi- toute perte de sphéricité sur le trajet de la lumière
nus gauche sans incarcération du droit inférieur (en général au niveau de la cornée ou du cristallin).
gauche. Ces trois lésions de la cornée peuvent donc être
responsables de l'astigmatisme. L'iridodialyse ne
Question 3
modifie pas la sphéricité de la cornée ou du cris-
Réponse : B, C.
tallin donc n'a pas de raison de donner un astig-
SCZ : A.
matisme, une luxation de l'implant modifierait la
Commentaire  : L'incarcération musculaire doit être
correction sphérique.
traitée au plus tôt pour diminuer le risque de nécrose
du muscle, mais toutes les fractures du plancher ne Question 11
nécessitent pas une prise en charge chirurgicale ; les Réponse : A, C, D.
factures de la lame papyracée ont rarement des indi- Commentaire  : La dégénérescence maculaire donne
cations chirurgicales. plutôt un scotome et non une amputation du champ
Question 4 visuel horizontal.
Réponse : D, E. Question 12
Commentaire : L'hématome doit être évacué s'il com- Réponse : A. 95
prime le nerf optique, la surveillance des pupilles et de
l'acuité visuelle est donc primordiale. Les troubles ocu- Question 13

Corrigés
lomoteurs sont peu informatifs car il y a un œdème Réponse : A, E.
et une fracture orbitaire associée qui peuvent être Commentaire : Les deux types de chirurgie peuvent
également responsables des troubles oculomoteurs. être discutés ; chez un patient pseudophake, on
L'injection de vitamine K n'est pas indiquée chez cette envisage souvent une chirurgie ab interno par
patiente suivie pour une fibrillation atriale. On évitera vitrectomie. Le laser seul est utilisé pour une déchi-
d'évacuer l'hématome chez cette patiente sous AVK rure sans décollement ou en cas d'anomalies vas-
dans la mesure du possible, le geste risquant d'être culaires responsables d'un décollement de rétine
lui-même hémorragique. exsudatif. Les autres traitements sont utilisés dans
certains cas d'œdème rétinien ou de décollement
Question 5
de rétine exsudatif.
Réponse : A, B, C, E.
Commentaire : La plaie conjonctivale isolée n'a pas de Question 14
raison de donner une baisse d'acuité visuelle. Réponse : A, B, C.
Question 6 Commentaire  : La myopie est un facteur de
Réponse : B [PCZ], D. risque de décollement de rétine rhegmatogène
Commentaire  : La prise en charge d'une plaie du et non l'hypermétropie. Le diabète évolué peut
globe est une urgence et il est nécessaire de com- entraîner un décollement de rétine d'origine
mencer une antibioprophylaxie intraveineuse. tractionnelle.

Question 7 Question 15
Réponse : D. Réponse : B, D.
Commentaire  : Il existe un ulcère de cornée, qui
Question 8 peut être lié au traumatisme cornéen par le verre de
Réponse : B, C, E. contact lors de la chirurgie ou par l'exposition cor-
Commentaire  : Une lésion orbitaire ou cérébrale néenne par le blépharostat. On débute un traitement
donne une diplopie binoculaire. antibiotique en pommade sous pansement occlusif ;
Rappel : Le trou sténopéïque est un test qui consiste il faut différer le début du traitement par corticoïdes
à faire regarder le patient dans un petit trou au milieu car celui-ci peut ralentir la cicatrisation cornéenne. En
d'un cache ; il permet de s'affranchir des troubles des l'absence de signes infectieux, le traitement peut être
milieux. fait en ambulatoire.
Cas cliniques corrigés

Grille d'évaluation sévère si le traitement antihistaminique ne suffit pas ;


on peut également prescrire un antihistaminique per
No Réponses Points PCZ SCZ os si l'atteinte est sévère ou résistante.
1 B, C, D, E 8
Question 4
2 A, B 8 Réponse : A, B, C, E.
3 B, C 8 A Commentaire : Il n'y a pas d'œdème caronculaire ici,
mais c'est aussi un signe d'orbitopathie inflammatoire —
4 D, E 6 comme l'érythème palpébral non présent ici, ou le
5 A, B, C, E 8 chémosis qui est présent a minima en temporal sur
l'œil droit de la photographie.
6 B, D 8 B
Question 5
7 D 4
Réponse : D.
8 B, C, E 8 Commentaire  : L'orbitopathie dysthyroïdienne est,
9 A, B 6 dans les diagnostics cités, la seule pouvant donner
une exophtalmie bilatérale.
10 A, B, C 6
Question 6
11 A, C, D 8 Réponse : A, B, E.
12 A 4 Commentaire : Il existe plutôt une diarrhée motrice,
13 A, E 6 une tachycardie avec des palpitations, une agitation,
une nervosité, une perte de poids.
14 A, B, C 6
Question 7
15 B, D 6 Réponse : B, C, D, E.
Total 100 Commentaire : Il s'agit d'une hyperthyroïdie respon-
sable d'un syndrome de thyrotoxicose. La cause la
plus fréquente d'hyperthyroïdie avec orbitopathie est
Pour aller plus loin la maladie de Basedow, mais une thyroïdite d'Hashi-
moto peut également donner ce tableau.
96 Principaux items abordés :
Question 8
item 79 : Altération de la fonction visuelle Réponse : A [PCZ], C, D, E.
item  80  : Anomalies de la vision d'apparition Commentaire : La chirurgie oculomotrice n'est envisagée
brutale qu'à distance. L'orbitopathie est ici très inflammatoire
item 81 : Œil rouge et douloureux et justifie d'un traitement par corticoïdes ; la voie intra-
item 83 : Réfraction et anomalies de la réfraction veineuse a montré sa supériorité sur le traitement per
item 100 : Diplopie os. L'occlusion d'un des yeux permet transitoirement de
neutraliser la diplopie. Le tabac est un facteur de risque
item 330 : Traumatismes oculaires
connu d'aggravation de l'orbitopathie basedowienne.
Fiche de synthèse : voir p. 131 Question 9
Réponse : A, C, E.
Commentaire  : Les droits inférieurs et médiaux sont
Cas clinique 14 en effet les plus touchés par la fibrose dans l'orbito-
pathie basedowienne ; la fibrose d'un muscle limite
Question 1 l'action du muscle antagoniste.
Réponse : A, E.
Question 10
Commentaire : Le glaucome aigu est très douloureux
Réponse : B, D.
et donne une baisse d'acuité visuelle, de même pour
Commentaire : Les deux complications sévères de l'or-
la kératite infectieuse ; l'hémorragie sous-conjoncti-
bitopathie basedowienne sont l'ulcère de cornée et la
vale est asymptomatique.
neuropathie optique. La patiente n'a pas de raison de
Question 2 faire un œdème maculaire ou une uvéite bilatérale, et la
Réponse : B, C. conjonctivite ne donne pas de baisse d'acuité visuelle.
Commentaire  : Le contage et l'adénopathie sont
Question 11
plutôt en faveur d'une conjonctivite infectieuse ; des
Réponse : B, C, D (B, C ou B, D acceptées aussi).
sécrétions sales font évoquer une origine bactérienne.
Commentaire  : On s'oriente vers une neuropathie
Question 3 optique ; il faut faire un champ visuel pour le bilan et
Réponse : A, C. une imagerie orbitaire par scanner (permet de mieux
Commentaire  : Les antibiotiques seront utilisés uni- voir l'orbite si nécessité de décompression) et/ou IRM
quement en cas de surinfection bactérienne ; les anti- (qui permet de mieux voir les tissus mous, graisse,
inflammatoires sont utilisés en cas de conjonctivite muscles oculomoteurs et nerf optique).
Cas cliniques corrigés 3

Question 12
Réponse : D. Pour aller plus loin
Commentaire : Ce n'est pas un scotome cæco-central
Principaux items abordés :
car celui-ci englobe la tache aveugle.
item 79 : Altération de la fonction visuelle
Question 13 item 80 : Anomalies de la vision d'apparition brutale
Réponse : A, D, E. item 81 : Œil rouge et douloureux
Commentaire : On peut traiter la neuropathie optique
item 100 : Diplopie
par des bolus rapprochés de Solumédrol® ; si cela ne
suffit pas, une décompression orbitaire chirurgicale
item  240  : Hyperthyroïdie et ophtalmopathie
rapide peut être envisagée ; certains centres utilisent dysthyroïdienne
également la radiothérapie orbitaire. Les corticoïdes Référence :
oraux sont moins efficaces sans diminuer le risque de
complications ; la chirurgie palpébrale n'est envisagée Bartalena L, Baldeschi L, Boboridis K, Eckstein A,
qu'à distance. Kahaly GJ, Marcocci C, et  al. The 2016 European
Thyroid Association/European Group on Graves'
Question 14 Orbitopathy Guidelines for the Management of
Réponse : A [PCZ].
Graves' Orbitopathy. Eur Thyroid J 2016 ; 5 : 9–26.
Commentaire : La paralysie du III incomplète donne
(https://www.karger.com/Article/Pdf/443828).
un ptosis et un trouble oculomoteur ; la mydriase
n'est par contre pas toujours présente. Les autres Fiche de synthèse : voir p. 132
causes ne donnent pas de ptosis isolé ou fluctuant.
La myasthénie peut en effet être associée à une
dysthyroïdie.
Cas clinique 15
Question 15
Réponse : A, D, E. Question 1
Commentaire : Le scanner thoracique recherche une Réponse : A, E.
tumeur du thymus associée. Le diagnostic de dysthy- Commentaire : La rétro-illumination permet de mieux
roïdie est avéré, il est inutile de refaire les dosages. Les voir une cataracte sous-capsulaire postérieure mais ici 97
anticorps anti-récepteurs de l'acétylcholine doivent il n'y en a pas. Les cavaliers sont des opacités corti-
être recherchés en revanche ; ils sont très spécifiques cales en forme de cavaliers mais on n'en voit pas ici.

Corrigés
mais ne sont présents que dans 50 % des cas dans les
Question 2
formes oculaires isolées.
Réponse : D.
Grille d'évaluation Commentaire : Il s'agit d'une DMLA atrophique.
Question 3
No Réponses Points PCZ SCZ
Réponse : D, E.
1 A, E 6 Commentaire : Il existe une large hémorragie macu-
2 B, C 6 laire et des zones d'atrophie, en particulier en péri-
papillaire 
; l'hémorragie est un signe de DMLA
3 A, C 6 exsudative.
4 A, B, C, E 8
Question 4
5 D 6 Réponse : C, D.
6 A, B, E 6 Commentaire : Il s'agit probablement d'une DMLA :
l'OCT permet de confirmer la présence de signes
7 B, C, D, E 6 exsudatifs, l'angiographie permet d'identifier le néo-
8 A, C, D, E 8 A vaisseau. Les hémorragies peuvent également être
des signes d'évolutivité d'un glaucome mais elles sont
9 A, C, E 8 alors sur le disque optique ; les PEV n'ont pas d'intérêt
10 B, D 6 ici car la pathologie est maculaire, accessible à des
11 B, C, D ou B, 6 examens d'imagerie rétinienne.
C ou B, D Question 5
12 D 6 Réponse : A, B, C.
Commentaire  : Il s'agit d'une DMLA exsudative
13 A, D, E 8 avec un néovaisseau visible et un décollement
14 A 6 A séreux rétinien ; on peut proposer des injections
d'anti-VEGF.
15 A, D, E 8
Question 6
Total 100
Réponse : C, D.
Cas cliniques corrigés

Commentaire : Il n'y a malheureusement aucun traite- Question 14


ment de la forme atrophique pour l'instant ; la surveil- Réponse : C.
lance est conseillée pour dépister un passage à une Commentaire  : Le traitement est l'exérèse. La perte
forme exsudative accessible aux IVT. Les compléments de substance est trop importante pour prévoir une
vitaminiques sont utiles à un stade précoce pour fermeture directe ; on réalise également souvent un
ralentir l'évolution vers une DMLA, mais ils perdent contrôle ex temporane des marges car la reprise est
de leur intérêt quand la DMLA est avérée. délicate vu la localisation ; le traitement chirurgical
avec exérèse complète suffit, il n'y a pas besoin de
Question 7
traitement adjuvant. Les petites lésions bénignes des
Réponse : D.
paupières peuvent parfois être traitées au laser Argon
Commentaire : Les corticoïdes sont inefficaces sur la
mais les lésions malignes nécessitent une exérèse
DMLA. Le diagnostic est avéré sur la première angio-
chirurgicale.
graphie, il est inutile de refaire cet examen invasif
nécessitant l'injection d'un colorant potentiellement Question 15
allergisant. La DMLA est susceptible de récidiver, il Réponse : B, C, E.
faut alors prévoir de nouvelles injections d'anti-VEGF. Commentaire : D'une façon générale, sont en faveur
Surveiller sans prévoir de traitement est une perte de d'une lésion palpébrale maligne  : le saignement au
chance pour le patient. contact, le caractère induré, mal limité, adhérent, la
Question 8 perte des cils et la modification de l'architecture pal-
Réponse : A, B, D. pébrale, le caractère ulcéré, d'évolution rapide, la pré-
Commentaire  : On réalise le plus souvent la chirur- sence d'une adénopathie.
gie par extraction extracapsulaire par phakoémulsi-
fication en ambulatoire ; en l'absence d'allergie aux Grille d'évaluation
céphalosporines, on réalise une injection intracamé- No Réponses Points PCZ SCZ
rulaire (dans la chambre antérieure) de céfuroxime
(céphalosporine de deuxième génération). 1 A, E 6

Question 9 2 D 6
Réponse : B [PCZ], D, E. 3 D, E 6
98 Commentaire  : Le plus probable est l'endophtalmie
4 C, D 6
car la kératite et l'hypertonie arrivent plus précoce-
ment après une chirurgie de cataracte ; l'hémorragie 5 A, B, C 6
sous-conjonctivale et la conjonctivite ne donnent pas 6 C, D 8
de douleur et de baisse d'acuité visuelle.
7 D 6
Question 10
8 A, B, D 8
Réponse : B [PCZ].
9 B, D, E 8 B
Question 11
Réponse : B [PCZ], C, D. 10 B 6 B
Commentaire : C'est une prise en charge en hospita- 11 B, C, D 8 B
lisation ; le patient reçoit des injections intravitréennes
après des prélèvements de vitré et d'humeur aqueuse 12 A, B, C, D, E 6
et un traitement antibiotique par voie générale, avec 13 E 6
un collyre anti-inflammatoire et des antalgiques. 14 C 6
Question 12 15 B, C, E 8
Réponse : A, B, C, D, E.
Commentaire : Le décollement de rétine et l'endoph- Total 100
talmie peuvent être aussi bien précoces que tardifs.
Question 13
Réponse : E.
Commentaire  : La lésion est évocatrice d'un carci- Pour aller plus loin
nome basocellulaire qui est la tumeur maligne palpé-
brale la plus fréquente. Elle ne métastase pas mais Principaux items abordés :
peut s'étendre localement et récidiver. Les signes item 79 : Altération de la fonction visuelle
classiques sont les perles épithéliomateuses, les télan- item  80  : Anomalies de la vision d'apparition
giectasies, la perte des cils — mais ici la lésion est à brutale
distance du bord libre, il n'y a pas de perte des cils —, item 81 : Œil rouge et douloureux
un saignement au contact, une désorganisation de
item 84 : Pathologie des paupières
l'architecture palpébrale.
item 127 : Cataracte
Cas cliniques corrigés 3

Commentaire  : La rétinophotographie est la photo-


item 127 : Dégénérescence maculaire liée à l'âge graphie du fond d'œil. Cette photographie est celle
Référence : du segment antérieur avec un filtre bleu pour mieux
visualiser la fixation de la fluorescéine au niveau des
Dégénérescence maculaire liée à l'âge, prise en charge ulcérations cornéennes. Il n'y a pas de corps étranger
diagnostique et thérapeutique (HAS, juin 2012). visible. Le colorant bleu trypan est un colorant utilisé
(http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/ dans la chirurgie des membranes épirétiniennes.
application/pdf/2012-09/09r09_reco_dmla.pdf). Question 8
Prise en charge diagnostique et thérapeutique du Réponse : C, D, E [PCZ].
carcinome basocellulaire de l'adulte (ANAES, mars Commentaire  : Le traitement des ulcérations cor-
2004). (http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/ néennes est effectué par un collyre antibiotique à large
application/pdf/fiche_de_synth_35 spectre (type tobramycine), collyre (ou pommade)
0se_2006_10_27__19_23_54_957.pdf). cicatrisant(e) et un pansement oculaire occlusif. Le trai-
tement hypotonisant est inutile dans ce contexte.
Fiche de synthèse : voir p. 125 Question 9
Réponse : B, C, E.
Commentaire : Chez un hypermétrope, l'image d'un
Cas clinique 16 objet situé à l'infini est en arrière de la rétine. C'est
Question 1 la myopie qui est un facteur de risque de glaucome
Réponse : A, D. chronique à angle ouvert.
Commentaire : On retient les causes d'œil rouge doulou- Question 10
reux avec baisse d'acuité visuelle. Le glaucome aigu est Réponse : E.
notre hypothèse principale au vu de l'intensité des dou- Commentaire : Cette patiente est presbyte, il lui faut
leurs et des facteurs favorisants (mydriatique et obscurité). donc des verres multifocaux.
Question 2
Grille d'évaluation
Réponse : B, C.
Commentaire  : Dans le glaucome aigu, il existe une No Réponses Points PCZ SCZ
semi-mydriase. Les précipités rétrocornéens sont au 99
1 A, D 10
contraire en faveur d'une uvéite aiguë. À l'œil contro-
latéral, il existe souvent une chambre étroite. 2 B, C 10

Corrigés
Question 3 3 A, D, E 10
Réponse : A, D, E. 4 D 10
Commentaire : L'hypertonie oculaire est un signe cli-
nique de glaucome aigu constitué et non pas un fac- 5 A, B, C, D 10 D
teur prédisposant. 6 B 10
Question 4 7 C, D 10
Réponse : D.
Commentaire  : C'est l'angle iridocornéen qui est 8 C, D, E 10 E
fermé. Le blocage est pupillaire. La dégénérescence 9 B, C, E 10
du trabéculum est un mécanisme du glaucome chro-
10 E 10
nique. La mydriase aggrave le blocage mécanique.
Question 5 Total 100
Réponse : A, B, C, D [PCZ].
Commentaire  : L'iridotomie périphérique par laser
doit être effectuée rapidement mais pas immédiate- Pour aller plus loin
ment. On attend durant quelques heures la baisse du
Principaux items abordés :
tonus oculaire et une cornée plus claire.
Question 6
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
Réponse : B. item 83 : Réfraction et anomalies de la réfraction
Commentaire  : Le traitement laser est effectué rapide- Référence :
ment après normalisation du tonus oculaire. Il ne nécessite
pas de complément chirurgical s'il est effectué avec suc- Détection et prise en charge du risque de glaucome
cès. Il doit être pratiqué dans les deux yeux pour préve- par fermeture de l'angle (SFG, SFO, 2014). (http://
nir la survenue d'un glaucome aigu à l'œil controlatéral. www.leglaucome.fr/2014/recommandations-
Contrairement au glaucome chronique, il n'est pas néces- sfgsfo-detection-et-prise-en-charge-du-risque-de-
saire de continuer les collyres hypotonisants au long cours. glaucome-par-fermeture-de-langle/).
Question 7
Réponse : C, D.
Fiche de synthèse : voir p. 133
Cas cliniques corrigés

Cas clinique 17 Question 7


Réponse : B, C, E.
Question 1 Commentaire  : Il faut hospitaliser le patient pour
Réponse : B, D, E. effectuer des prélèvements puis des injections
Commentaire : Une hémorragie sous-conjonctivale ne intravitréennes et une antibiothérapie générale.
donne pas de baisse d'acuité visuelle. On peut éliminer L'endophtalmie aiguë n'est pas une indication d'énu-
l'occlusion de l'artère centrale de la rétine car l'œil est cléation en première intention.
rouge, douloureux. Ne pas exclure trop vite une cause
Question 8
comme l'uvéite car l'interrogatoire est peu fiable chez
Réponse : E.
ce patient atteint de la maladie d'Alzheimer.
Commentaire  : L'ophtalmie sympathique est une
Question 2 uvéite survenant dans les suites d'un traumatisme
Réponse : A, B, C. ou une chirurgie oculaire. Il faut y penser en cas
Commentaire  : On retient ici les causes de baisse de signes d'uvéite sur l'œil controlatéral d'un œil
d'acuité visuelle dans un contexte traumatique. traumatisé.
Un hyphéma total peut donner une baisse d'acuité
visuelle dans ce contexte. L'ophtalmie sympathique et Grille d'évaluation
la sidérose sont des complications tardives.
No Réponses Points PCZ SCZ
Question 3 1 B, D, E 12
Réponse : A, B, D.
SCZ : C, E. 2 A, B, C 12
Commentaire  : L'éversion des paupières permet 3 A, B, D 12 C, E
de rechercher un corps étranger sous-palpébral
4 B, C 12 A, D
méconnu. Le signe de Seidel est la dilution de la fluo-
rescéine instillée par le passage d'humeur aqueuse : 5 B, C 16 A
c'est un signe de plaie perforante de la cornée. La 6 B 12
tonométrie par aplanation et le verre à trois miroirs
sont contre-indiqués en cas de plaie du globe ocu- 7 B, C, E 12
laire ; préférez la technique de mesure sans contact. 8 E 12
100
Question 4 Total 100
Réponse : B, C.
SCZ : A, D.
Commentaire : Le scanner orbitaire permet de recher-
cher un corps étranger intraoculaire (CEIO). Le scan-
ner du massif facial recherche une fracture du massif
Pour aller plus loin
facial. L'échographie oculaire pourrait permettre de Principaux items abordés :
rechercher un décollement de rétine et un CEIO mais
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
dans ce contexte de plaie sclérale elle est contre-­
indiquée. Même chose pour l'IRM orbitaire qui est item 330 : Orientation diagnostique et conduite à
contre-indiquée avant d'avoir éliminé un CEIO métal- tenir devant un traumatisme craniofacial
lique. L'OCT est inutile car la rétine est inaccessible. Fiche de synthèse : voir p. 131
Question 5
Réponse : B, C.
SCZ : A.
Commentaire : Le traitement d'une plaie sclérale s'ef- Cas clinique 18
fectue au bloc opératoire. L'antibiothérapie est initia-
Question 1
lement intraveineuse avec relais secondaire per os. Il
Réponse : A, D, E.
n'est pas nécessaire de faire un rappel antitétanique,
Commentaire : La présence de sécrétions purulentes
le patient est à jour.
oriente vers une conjonctivite bactérienne, qui n'est
Question 6 habituellement pas une cause de baisse d'acuité
Réponse : B. visuelle ; de même pour le prurit, qui oriente vers une
Commentaire  : L'endophtalmie aiguë est la cause la conjonctivite allergique.
plus probable devant un œil douloureux et une baisse
Question 2
d'acuité visuelle chez un patient avec un antécédent
Réponse : B, C, E.
traumatique et chirurgical récent. Le décollement de
Commentaire : L'uvéite donne une rougeur oculaire.
rétine, un hyphéma sans hypertonie ou une cataracte ne
donnent habituellement pas de douleurs. La phtyse est Question 3
l'atrophie du globe oculaire, elle survient tardivement. Réponse : E.
Cas cliniques corrigés 3

Commentaire : C'est une OACR : on retrouve un rétré- Grille d'évaluation


cissement diffus du calibre artériel, un œdème rétinien
blanc ischémique et une macula « rouge cerise ». No Réponses Points PCZ SCZ
1 A, D, E 9
Question 4
Réponse : B. 2 B, C, E 9
Commentaire  : La circulation rétinienne vascularise 3 E 10
les couches internes de la rétine. Elle est de type ter-
minale (sans anastomoses). Les lésions ischémiques 4 B 9
surviennent dès 90  minutes après une OACR. Le 5 B, D 9 D
mécanisme embolique est fréquent mais pas exclusif.
6 B, E 9
Question 5
7 C, D, E 9 C
Réponse : B, D [PCZ].
Commentaire  : Il faut systématiquement rechercher 8 A 10
une maladie de Horton chez un patient de plus de 9 C, D, E 9
50  ans présentant une OACR. L'OACR peut être le
témoin d'une sténose carotidienne ou d'une cardio- 10 C, D 9
pathie embolique, qui sont des causes fréquentes 11 B 9
d'infarctus cérébraux.
Total 100
Question 6
Réponse : B, E.
Question 7
Réponse : C [PCZ], D, E. Pour aller plus loin
Commentaire  : Le bilan auto-immun complet et le
bilan de coagulation complet sont inutiles chez ce Principaux items abordés :
patient aux multiples facteurs de risque cardiovas- item 80 : Anomalie de la vision d'apparition brutale
culaire. Un bilan d'hémostase de base avec NFS- item 191 : Artérite à cellules géantes
plaquettes, TP et TCA est suffisant. Ne pas oublier item 218 : Athérome
de demander un bilan inflammatoire devant toute 101
item 221 : Hypertension artérielle de l'adulte
OACR.
item 335 : Accidents vasculaires cérébraux

Corrigés
Question 8
Réponse : A. Référence :
Commentaire : Le traitement anticoagulant est indiqué Sténoses carotidiennes : place de la chirurgie et de
en cas de cardiopathie emboligène. Le traitement par l'angioplastie (HAS, 2007). ( http://www.has-sante.
fibrinolytique est non indiqué à cause du délai de surve-
fr/portail/upload/docs/application/pdf/fiche_
nue et des comorbidités. En cas de sténose carotidienne
stents_carotides_web.pdf).
symptomatique (= infarctus cérébral ou rétinien récent),
l'endartériectomie peut être discutée à partir de 50 % Fiche de synthèse : voir p. 134
de degré de sténose et elle est formellement indiquée
à partir de 70  %. Si elle n'est pas symptomatique, la
chirurgie est discutée à partir de 70 %.
Question 9
Cas clinique 19
Réponse : C, D, E. Question 1
Commentaire  : Dans une OACR vue tardivement Réponse : B, C, D.
(la majorité des cas), il n'y a pas de récupération Commentaire : Ce sont les causes d'œil rouge dou-
visuelle. loureux avec baisse d'acuité visuelle. La névrite
Question 10 optique ne donne pas d'œil rouge. Le kératocône
Réponse : C, D. est une dystrophie de la cornée, il entraîne parfois
Commentaire  : On observe un œdème blanc isché- une baisse d'acuité visuelle mais pas d'œil rouge ni
mique en temporal inférieur en aval d'un embol. de douleur.
Question 11 Question 2
Réponse : B. Réponse : B, D.
Commentaire  : Les myodésopsies sont un signe de Commentaire  : Le test de Schirmer est utile dans
décollement postérieur du vitré. Les phosphènes ne le syndrome sec. Le test à la Néosynéphrine® est
sont pas décrits dans les occlusions artérielles. En cas utilisé pour faire la différence entre une sclérite
d'occlusion de branche artérielle, il persiste la vision et une épisclérite. Le lavage des voies lacrymales
d'une partie du champ visuel. Il n'y a pas de douleur permet de diagnostiquer une obstruction des voies
dans ce contexte. lacrymales.
Cas cliniques corrigés

Question 3 Grille d'évaluation


Réponse : A, D.
Commentaire : La fluorescéine prend une coloration No Réponses Points PCZ SCZ
verte dans les zones de fixation. On voit sur la pho- 1 B, C, D 10
tographie une fixation de la fluorescéine sous forme 2 B, D 10
de dendrites  : cela évoque fortement une kératite
herpétique. 3 A, D 10
Question 4 4 C 10
Réponse : C. 5 B, E 10
Commentaire  : Le diagnostic de kératite herpétique
6 D, E 10 E
est évident dans ce contexte. Notez que le patient
a déjà eu un épisode identique, ce qui conforte 7 A, B 10
l'hypothèse. 8 B, E 10
Question 5 9 B, C 10
Réponse : B, E.
Commentaire : Le traitement ne permet pas de gué- 10 C 10
rir définitivement  : le virus reste dans les ganglions Total 100
nerveux sous forme quiescente. Le valaciclovir est une
prodrogue de l'aciclovir ; il a une toxicité essentielle-
ment rénale.
Pour aller plus loin
Question 6
Réponse : D, E [PCZ]. Principaux items abordés :
Commentaire  : Le traitement se fait en ambula- item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
toire. La ponction de chambre antérieure n'est pas item 161 : Infections à herpès virus du sujet immu-
indiquée dans ce cas d'atteinte épithéliale isolée. nocompétent
La sérologie ne va apporter aucune aide au diag­
item 197 : Transplantations d'organes
nostic, elle serait positive en IgG pour une récidive
102 herpétique. Référence :
Question 7 Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux
Réponse : A, B. chez le sujet immunocompétent (ANAES, SFD,
Commentaire  : Les facteurs de risque de récidive 2001). (http://www.has-sante.fr/portail/upload/
sont  : corticothérapie, immunodépression, exposi-
docs/application/pdf/herpes_court.pdf).
tion au soleil, stress, chirurgie oculaire et traumatisme
oculaire. Fiche de synthèse : voir p. 135
Question 8
Réponse : B, E.
Commentaire : La cornée est un tissu avasculaire. La Cas clinique 20
greffe de cornée pour kératite herpétique est une
Question 1
indication avec un risque plus important de rejet
Réponse : B, D, E.
immunitaire, en plus du risque de récidive de la mala-
Commentaire : Les principales causes de ptosis aigu
die causale. Le receveur doit avoir un traitement pré-
sont  : neurogènes (paralysie du  III et syndrome de
ventif au long terme.
Claude Bernard-Horner), atteinte de la jonction
Question 9 neuro-musculaire (myasthénie) et traumatiques. La
Réponse : B, C. cause sénile survient progressivement.
Commentaire  : Le glaucome chronique cortisonique Question 2
se manifeste par une hypertonie oculaire et une exca- Réponse : A, E.
vation papillaire chez un patient traité au long cours Commentaire : La diplopie est binoculaire. Il y a une
par corticoïdes ; il ne donne pas les signes fonction- paralysie du III complète (intrinsèque et extrinsèque).
nels cités. L'astigmatisme cornéen ne donne pas d'œil
Question 3
rouge ni de douleur. Le « glaucome néovasculaire du
Réponse : B, C, D.
greffon » n'existe pas.
Commentaire  : Le nerf crânien III innerve les muscles
Question 10 extrinsèques suivants  : droit supérieur, droit inférieur,
Réponse : C. droit médial, oblique inférieur et muscle releveur de la
Commentaire  : La photographie montre une paupière. Il innerve aussi les muscles intrinsèques sui-
fixation sous forme de « dendrites » sur un gref- vants : le sphincter pupillaire et les muscles de l'accom-
fon cornéen, ce qui est en faveur d'une kératite modation. Le muscle oblique supérieur est innervé par le
herpétique. nerf IV. Le muscle orbiculaire est innervé par le nerf facial.
Cas cliniques corrigés 3

Question 4
Réponse : B, C, D, E [PCZ]. Pour aller plus loin
Commentaire  : Évoquez en priorité un anévrisme
Principaux items abordés :
intracrânien devant une paralysie du III avec douleurs.
Pensez aussi à la maladie de Horton si le patient a item 84 : Pathologie des paupières : le ptosis
plus de 50 ans. Le syndrome de Tolosa-Hunt est une item 100 : Diplopie
ophtalmoplégie douloureuse, récidivante et  alter- item 330 : Hémorragie méningée
nante ; cette pathologie rare est sensible aux corti-
coïdes. Une sinusite maxillaire aiguë isolée ne donne Référence :
pas d'ophtalmoplégie. Hémorragie sous-arachnoïdienne grave (SFAR, 2004).
Question 5 (http://sfar.org/wp-content/uploads/2015/10/2a_
Réponse : C ou D ou C, D. S FA R _ t e x t e - c o u r t _ H e m o r r a g i e s - s o u s -
Commentaire  : L'examen à demander en urgence arachnoidienne.pdf).
devant une suspicion d'anévrisme intracrânien est
l'angioscanner cérébral avec reconstruction tridimen- Fiche de synthèse : voir p. 136
sionnelle ou l'angio-IRM cérébrale selon la disponibi-
lité immédiate. Le champ visuel est inutile dans cette
situation. Cas clinique 21
Question 6
Réponse : B, C, D. Question 1
Réponse : A, B, E.
Question 7 Commentaire : Les deux types de cataracte peuvent
Réponse : B, D. être retrouvés. La cataracte cortico-nucléaire donne
Commentaire : L'anévrisme intracrânien est une dila- plutôt une baisse d'acuité visuelle de loin, la cata-
tation le plus souvent sacciforme. La localisation pré- racte sous-capsulaire une baisse à la fois de près et
férentielle est au niveau l'artère communicante anté- de loin. Les pathologies rétiniennes donnent plutôt
rieure. Le traitement peut être aussi effectué par voie une baisse d'acuité visuelle de près en premier ; la
endovasculaire. baisse d'acuité visuelle est tardive dans le glaucome,
Question 8 l'atteinte étant initialement celle du champ visuel 103
Réponse : A, D. périphérique.

Corrigés
Question 2
Question 9
Réponse : A, B, C.
Réponse : E.
Commentaire  : Il existe des exsudats, témoins
Commentaire  : Le syndrome de Terson associe une
indirects d'un œdème, et des nodules cotonneux,
hémorragie intravitréenne et une hémorragie ménin-
témoins d'une souffrance des fibres optiques,
gée.
plus souvent retrouvés dans la rétinopathie
Question 10 hypertensive.
Réponse : B, C, D.
Question 3
Commentaire : Une sérologie hépatite B positive est
Réponse : A, D.
une contre-indication au prélèvement. La restauration
Commentaire : Les microanévrismes sont les premiers
tégumentaire est souvent possible.
signes de rétinopathie visible au fond d'œil. Les néo-
Grille d'évaluation vaisseaux résultent d'une ischémie rétinienne. Vingt
pourcents des patients ont des signes de rétinopathie
No Réponses Points PCZ SCZ à la découverte de leur diabète.
1 B, D, E 10 Question 4
2 A, E 10 Réponse : A [PCZ], B, D.
Commentaire  : Chez la femme enceinte, il est
3 B, C, D 10 recommandé un examen en début de grossesse et
4 B, C, D, E 10 E en post-partum ainsi qu'une surveillance trimes-
trielle. Certains rétinographes permettent de faire
5 C ou D ou C, D 10
des clichés sans mydriatique ; ces clichés peuvent
6 B, C, D 10 être réalisés par une infirmière ou une orthoptiste
7 B, D 10 formée, puis lus par un ophtalmologiste. Ce type de
dépistage est possible pour les diabétiques sans réti-
8 A, D 10 nopathie connue avant 70 ans. La fréquence de sur-
9 E 10 veillance peut être espacée à 2 ans en l'absence de
rétinopathie diabétique connue chez les diabétiques
10 B, C, D 10
non insulinotraités avec un diabète et une pression
Total 100 artérielle équilibrés.
Cas cliniques corrigés

Question 5 culaires, liées à l'HTA ou au diabète. Les causes


Réponse : B, D. compressives sont douloureuses et donnent une
Commentaire  : La papille a un aspect normal sur la paralysie du  III complète avec mydriase. En effet,
rétinophotographie, il n'y a donc pas lieu de réaliser les fibres pupillaires du  III sont périphériques et
un OCT papillaire ou un champ visuel. L'échographie- sont touchées en premier lors d'une compression,
doppler des troncs supra-aortiques n'a pas d'indica- tandis qu'elles sont épargnées dans les causes
tion en première intention — on aurait pu la prévoir vasculaires.
en cas de rétinopathie diabétique très asymétrique, Il est cependant nécessaire d'éliminer systématique-
une sténose carotidienne pouvant expliquer cette asy- ment une cause compressive en cas de paralysie du III
métrie, ou en cas de signes d'occlusion artérielle. (complet ou incomplet).
Question 6 Question 13
Réponse : A, B, D, E. Réponse : B, C, E.
Commentaire  : Il existe une diffusion importante à Commentaire  : Une paralysie oculomotrice ne se
certains endroits au niveau des branches artérielles rééduque pas. En revanche, elle peut récupérer, en
temporales, faisant évoquer la présence de néovais- particulier dans une cause vasculaire, en général en
seaux prérétiniens. Le traitement est donc une pan- 3  mois. Il est donc licite de réaliser un contrôle du
photocoagulation au laser argon. Il existe un œdème bilan 1 mois après et d'attendre pour une éventuelle
maculaire cystoïde avec une baisse d'acuité visuelle ; chirurgie oculomotrice. On peut cacher l'œil patholo-
un traitement par injections intravitréennes d'anti- gique pour que la diplopie ne soit pas gênante pour
VEGF ou à base de corticoïdes se discute donc. le patient. Il faut vérifier les autres facteurs de risque
Question 7 cardiovasculaire biologiques et cliniques (HTA, etc.).
Réponse : B [PCZ], C.
Commentaire : Il faut évoquer un accident ischémique Grille d'évaluation
transitoire devant cette présentation  —  aucun élé- No Réponses Points PCZ SCZ
ment n'est en faveur d'une aura migraineuse même
si les signes d'aura peuvent être parfois atypiques — : 1 A, B, E 8
patient âgé, apparition brutale, pas de signe associé 2 A, B, C 8
(nausées, photophobie, etc.) et présence de facteurs
3 A, D 6
104 de risque cardiovasculaire en faveur d'un épisode
ischémique. Il faut réaliser une imagerie cérébrale ; les 4 A, B, D 6 A
antiagrégants plaquettaires sont commencés une fois 5 B, D 8
que l'imagerie a éliminé une hémorragie cérébrale.
6 A, B, D, E 8
Question 8
Réponse : A, B, D. 7 B, C 8 B
Commentaire : L'indication chirurgicale se pose à par- 8 A, B, D 8
tir de 70 % de sténose, elle est discutée entre 50 et
9 D, E 8
70  %. Il faudra cependant poursuivre le traitement
par antiagrégants après la chirurgie. 10 A, C, E 8
Question 9 11 A, B, D 8
Réponse : D, E. 12 B 8
Commentaire  : Il s'agit d'un test de Hess-Lancaster.
Le côté pathologique est celui où les rectangles sont 13 B, C, E 8
les plus petits. Il existe une limitation de l'adduction Total 100
droite et de l'élévation droite.
Question 10
Réponse : A, C, E. Pour aller plus loin
Commentaire  : Il s'agit d'une paralysie du  III droit
extrinsèque car la pupille n'est pas atteinte, l'abduc- Principaux items abordés :
tion est conservée. item 79 : Altération de la fonction visuelle
Question 11 item  80  : Anomalies de la vision d'apparition
Réponse : A, B, D. brutale
Commentaire : Les deux autres causes sont des causes item 89 : Déficit neurologique récent
de syndrome de Claude Bernard-Horner. item 100 : Diplopie
Question 12 item 221 : Rétinopathie hypertensive
Réponse : B. item 245 : Rétinopathie diabétique
Commentaire  : Les causes de paralysie du  III item 335 : Accidents vasculaires cérébraux
incomplète indolore sont souvent des causes vas-
Cas cliniques corrigés 3

Question 8
Référence : Réponse : C, D.
Évaluation HAS – Interprétation des photogra- Commentaire  : Les autres items sont plutôt
phies du fond d'œil suite à une rétinographie avec en faveur d'une origine non artéritique (liée à
ou sans mydriase (HAS, juillet 2007). (http://www. l'artériosclérose).
has-sante.fr/portail/upload/docs/application/ Question 9
pdf/synthese_retinographie.pdf). Réponse : A, B, C, D.
Dépistage de la rétinopathie diabétique par lec- Commentaire  : Les douleurs scapulo-humérales
ture différée de photographies du fond d'œil peuvent être des signes de pseudo-polyarthrite
(HAS, décembre 2010). (http://www.has-sante. rhizomélique qui est souvent associée à la mala-
die de Horton. Le larmoiement à la mastication
fr/portail/upload/docs/application/pdf/2011-03/
est un signe du syndrome des larmes de cro-
fiche_de_synthese_retinopathie_vf.pdf). codile secondaire à une paralysie faciale et qui
Fiche de synthèse : voir p. 136 est due à une régénération anormale des fibres
nerveuses.

Question 10
Cas clinique 22 Réponse : C, D.
SCZ : E.
Question 1
Commentaire : L'artériosclérose est plus fréquente
Réponse : C, D, E.
que la maladie de Horton, mais le traitement de
Commentaire : L'accident vasculaire occipital donne-
la maladie de Horton est plus urgent. Les corti-
rait une hémianopsie latérale homonyme. Le décolle-
coïdes n'améliorent pas le pronostic visuel sur l'œil
ment de rétine inférieur donnerait une amputation du
atteint mais diminue le risque de bilatéralisation ;
champ visuel supérieur.
pour que le risque diminue, il faut que le syndrome
Question 2 inflammatoire régresse et donc surveiller la CRP —
Réponse : C, E. le fait de mettre le patient sous corticoïdes ne suf-
fit pas. Les corticoïdes doivent être administrés en
Question 3
urgence en cas de suspicion de maladie de Horton 105
Réponse : B, C, E.
sans attendre le résultat de la biopsie d'artère
Question 4 temporale.

Corrigés
Réponse : A, B [PCZ], C.
Commentaire  : Le scanner cérébral est inutile, ainsi Question 11
que l'OCT maculaire puisqu'il s'agit d'une pathologie Réponse : B, C.
du nerf optique. Commentaire  : La lésion n'est pas ulcérée, elle est
en revanche mal limitée et la coloration est inhomo-
Question 5 gène ; l'architecture palpébrale est modifiée avec un
Réponse : A, B, E. ectropion.
Commentaire : L'atteinte est horizontale, ce qui écarte
une lésion d'origine neurologique —  il s'agit d'un Question 12
champ visuel automatisé Humphrey. Dans ce contexte Réponse : A, B, C, E.
de NOIAA, on ne peut pas dire s'il existe un glaucome Commentaire  : Le caractère pigmenté n'est pas un
primitif associé sur le champ visuel de l'œil gauche. critère de malignité, une lésion pigmentée peut être
Question 6 bénigne ; en revanche, le fait qu'elle soit mal limitée,
Réponse : A, B [PCZ]. à bords flous, de grande taille, asymétrique est en
Commentaire  : La myopie forte est un facteur de faveur d'une pathologie maligne (critères « A, B, C,
risque de décollement de rétine ; ce sont plutôt les D, E »).
hypermétropes avec des petites papilles pleines qui
Question 13
sont à risque de NOIAA. La thrombophilie est recher-
Réponse : A [PCZ], E.
chée dans les thromboses veineuses, les cardiopathies
Commentaire  : Toute tumeur maligne doit être
emboligènes dans les occlusions d'artère centrale.
présentée en RCP. Le scanner TAP n'est pas recom-
Question 7 mandé en l'absence de point d'appel clinique,
Réponse : C, D. mais on peut réaliser une échographie dans l'aire
Commentaire  : Il n'y a pas d'ischémie rétinienne ; ganglionnaire de drainage. Le phototype clair est
c'est un retard de perfusion choroïdienne qui donne un facteur de risque ; les mélanomes apparaissent
cet aspect. La branche artérielle est bien perfusée ; il le plus fréquemment de novo. La localisation pal-
n'y a pas de retard de perfusion sur le cliché fourni, pébrale (tête et cou) est de mauvais pronostic ;
mais il faudrait avoir d'autres clichés plus précoces la localisation sur les membres est de meilleur
pour en être sûr. pronostic.
Cas cliniques corrigés

Grille d'évaluation Commentaire : On visualise sur la photographie une


opacification au niveau du cortex cristallinien.
No Réponses Points PCZ SCZ
Question 3
1 C, D, E 8
Réponse : A, C, D.
2 C, E 8 Commentaire  : La cataracte peut donner une diplo-
3 B, C, E 6 pie monoculaire. Les métamorphopsies sont un signe
de maculopathie. Les myodésopsies sont un signe de
4 A, B, C 8 B décollement postérieur du vitré, qui peut précéder un
5 A, B, E 6 décollement de rétine.
6 A, B 8 B Question 4
Réponse : E.
7 C, D 8
Commentaire  : Le diagnostic de cataracte est
8 C, D 8 clinique.
9 A, B, C, D 8 Question 5
10 C, D 8 E Réponse : B, E.
11 B, C 8 Question 6
Réponse : A, D.
12 A, B, C, E 8
Commentaire : On procède à l'ouverture de la capsule
13 A, E 8 A antérieure seulement. L'hydrosuture permet d'assurer
Total 100 l'étanchéité des sutures cornéennes. L'implant est mis
habituellement dans la chambre postérieure.
Question 7
Réponse : B, D.
Pour aller plus loin
Question 8
Principaux items abordés : Réponse : D, E.
item 79 : Altération de la fonction visuelle Commentaire  : La présence d'un œdème maculaire
106 cystoïde en postopératoire d'une chirurgie de la cata-
item 80 : Anomalies de la vision d'apparition brutale
item 84 : Pathologies des paupières racte oriente vers le syndrome d'Irvine-Gass.
item 98 : Céphalée aiguë et chronique chez l'adulte Question 9
et l'enfant Réponse : A [PCZ], D.
item 149 : Tumeurs cutanées épithéliales et méla- Commentaire : La photographie de droite montre un
niques décollement de rétine bulleux temporal sans atteinte
item 191 : Artérite à cellules géantes de la macula. La photographie de gauche montre la
déhiscence à l'origine du décollement de la rétine  :
item 221 : Neuropathie optique ischémique anté-
c'est un mécanisme rhegmatogène. Il ne s'agit pas
rieure d'un décollement de rétine total car il persiste des
Référence : zones non décollées.

Guide ALD. Mélanome cutané (HAS, janvier 2012). Question 10


(http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/appli- Réponse : A, D, E.
Commentaire  : L'évolution spontanée d'un décolle-
cation/pdf/2012-03/ald_30_guide_melanome_
ment de rétine est péjorative : la rétine se décolle de
web.pdf).
proche en proche pour aboutir à un décollement de
Fiche de synthèse : voir p. 122 rétine total. Les lésions rétiniennes irréversibles suite à
un décollement de rétine surviennent après plusieurs
semaines.

Cas clinique 23 Question 11


Réponse : E.
Question 1 Commentaire  : Le fond d'œil est normal  : la papille
Réponse : D. est normale, les vaisseaux rétiniens sont normaux, la
Commentaire  : Parmi les étiologies listées, seule la macula est normale et la rétine est à plat.
cataracte donne une baisse d'acuité visuelle de loin
Question 12
bilatérale et progressive. Le glaucome chronique
Réponse : B, C, E.
donne une baisse d'acuité visuelle en cas d'atteinte
Commentaire : La cataracte secondaire est une com-
sévère.
plication fréquente de la chirurgie de la cataracte. Son
Question 2 traitement est effectué par une capsulotomie au laser
Réponse : A. YAG uniquement.
Cas cliniques corrigés 3

Question 13
Réponse : A. Référence :
Commentaire : L'uvéite aiguë donne une douleur et Conduite à tenir devant un syndrome d'Irvine-
une baisse d'acuité visuelle. L'endophtalmie aiguë Gass (SFO, 2015). (http://www.sfo.asso.fr/sites/
donne un œil rouge douloureux avec une baisse sfo.prod/files/files/FICHE-INFO-MEDECIN/CAT_
d'acuité visuelle. Les conjonctivites virale et allergique devant_Irvine_Gass_janv15.pdf).
se manifestent par une atteinte bilatérale avec un lar-
Évaluation du traitement chirurgical de la cata-
moiement clair.
racte de l'adulte (ANAES, 2000). (http://www.
Question 14 ophta83.com/Images/has_cataracte.pdf).
Réponse : B, E. Conditions de réalisation de la chirurgie de la
Commentaire  : L'adénopathie prétragienne fait par-
cataracte (HAS, 2010). (http://www.has-sante.fr/
tie des arguments en faveur d'une cause virale. La
présence d'épisodes similaires oriente vers une cause
portail/upload/docs/application/pdf/2012-01/
allergique. Le test à la Néosynéphrine® est utilisé pour synthese_chirurgie_cataracte.pdf).
différencier l'épisclérite et la sclérite. Collyres et autres topiques antibiotiques dans les
infections oculaires superficielles (Afssaps, juil-
Question 15
Réponse : A, C.
let 2004). (http://www.infectiologie.com/UserFiles/
Commentaire  : Le traitement comprend les lavages File/medias/_documents/consensus/2004-atb-
oculaires, un collyre antiseptique et une informa- locale-OPH-recos-afssaps.pdf).
tion sur les règles d'hygiène. En l'absence de signes
Fiche de synthèse : voir p. 137
de gravité, les collyres antibiotiques ne sont pas
recommandés.

Grille d'évaluation
Cas clinique 24
No Réponses Points PCZ SCZ
Question 1
1 D 8
Réponse : D.
2 A 8 Commentaire  : On visualise un foyer blanchâtre en 107
3 A, C, D 6 temporal supérieur. La présence d'un foyer chorio-
rétinien unique est très évocatrice du diagnostic de

Corrigés
4 E 6 toxoplasmose oculaire.
5 B, E 6
Question 2
6 A, D 6 Réponse : B, C.
7 B, D 8 Commentaire  : L'OCT maculaire montre un décolle-
ment séreux rétinien, qui est un décollement de rétine
8 D, E 8 exsudatif.
9 A, D 8 A Question 3
10 A, D, E 6 Réponse : E.
Commentaire  : L'association d'une uvéite anté-
11 E 6
rieure à une atteinte intermédiaire (hyalite) et pos-
12 B, C, E 6 térieure (foyer choriorétinien) pose le diagnostic de
13 A 6 panuvéite.

14 B, E 6 Question 4
Réponse : C.
15 A, C 6
Question 5
Total 100
Réponse : E.
Commentaire  : Le diagnostic de toxoplasmose ocu-
laire est un diagnostic clinique. Il ne nécessite pas
d'examens pour confirmation en cas de forme
Pour aller plus loin
typique. La sérologie toxoplasmose n'a d'intérêt que
Principaux items abordés : si elle est négative.
item  80  : Anomalies de la vision d'apparition Question 6
brutale Réponse : A, B, D [PCZ].
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux SCZ : E.
item 127 : Déficit neurosensoriel chez le sujet âgé : Commentaire : Le traitement de la toxoplasmose repose
sur une association d'antiparasitaires  : pyrimétha-
la cataracte
mine-sulfadiazine ou pyriméthamine-azithromycine.
Cas cliniques corrigés

En ­raison du risque de la pyriméthamine de provoquer


une anémie, une neutropénie ou une thrombopénie, Pour aller plus loin
il faut une surveillance par NFS hebdomadaire et une
Principaux items abordés :
supplémentation en acide folinique. La corticothérapie
ne doit pas être instituée immédiatement mais après item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
un délai de 48 heures de traitement antiparasitaire. item 79 : Altération de la fonction visuelle
item 169 : Zoonoses
Question 7 item  173  : Prescription et surveillance des
Réponse : B, C. anti-infectieux
Commentaire : Le traitement local associe un mydria- item 322 : Identification et gestion des risques liés
tique avec un collyre à base de corticoïdes (qui peut
aux médicaments
être différé de 48 heures).
Fiche de synthèse : voir p. 138
Question 8
Réponse : A.
Commentaire : En raison du risque de la pyrimétha- Cas clinique 25
mine de provoquer une anémie, une neutropénie ou
une thrombopénie, il faut une surveillance par NFS Question 1
hebdomadaire. Réponse : A, C, D.
Commentaire : C'est la dacryocystite qui donne une
Question 9 tuméfaction au niveau du canthus interne. Si c'est
Réponse : C, D, E. centré sur un cil on évoque un orgelet. La perte de cils
Commentaire  : C'est la sulfadiazine qui présente est en faveur d'une tuméfaction maligne.
un risque de toxidermie, dont il faut informer le Question 2
patient pour qu'il arrête le traitement en cas de Réponse : D, E.
signes cutanés. Ce traitement peut se précipiter Commentaire : Le traitement associe une pommade à
dans les urines  : cette complication est prévenue base de corticoïdes à des soins de paupières — à bien
par le maintien d'une diurèse alcaline de 2 litres expliquer aux parents.
par jour.
108 Question 3
Question 10 Réponse : C, D.
Réponse : D. Commentaire : C'est un strabisme convergent qui est
Commentaire  : Le syndrome de Lyell (ou nécrolyse synonyme d'ésotropie. Le nystagmus est un mouve-
épidermique toxique) est une toxidermie grave. En ment oscillatoire saccadé  : l'œil se dirige lentement
faveur de ce diagnostic  : les signes cliniques (fièvre, vers une direction puis revient rapidement à sa posi-
érythème, décollements cutanés), délai de survenue tion initiale. L'hétérophorie est un strabisme latent ;
(imputabilité chronologique) et le fait que la sulfa- elle correspond à une déviation intermittente du globe
diazine est un médicament connu dans la littérature oculaire, à l'inverse du strabisme qui est permanent.
pour donner ce type de toxidermie grave (imputabilité Question 4
extrinsèque). Réponse : A, D, E.
Commentaire : L'exophtalmomètre permet de mesu-
Grille d'évaluation rer une exophtalmie. Le test de Hess-Lancaster est
utilisé dans les paralysies oculomotrices pour mettre
No Réponses Points PCZ SCZ en évidence les muscles paralysés. Le test à l'écran
1 D 10 alterné, ou cover-test, au cours duquel on cache un
œil puis l'autre, permet d'étudier les mouvements de
2 B, C 10
l'œil non caché qui doit rester immobile en l'absence
3 E 10 de strabisme. Le test de Lang permet d'évaluer la
4 C 10 stéréoscopie de l'enfant en lui présentant différentes
figures.
5 E 10
Question 5
6 A, B, D 10 D E Réponse : B, C, D, E.
7 B, C 10 Commentaire : Le masquage alterné des yeux est uti-
8 A 10 lisé chez les nourrissons où l'acuité visuelle est impos-
sible à mesurer. L'échelle de Monoyer classique avec
9 C, D, E 10 des lettres ne convient pas pour les jeunes enfants,
10 D 10 c'est pourquoi on utilise des échelles adaptées comme
les échelles de Rossano ou de Cadet (optotypes sous
Total 100 forme de dessins). L'acuité visuelle doit être effectuée
Cas cliniques corrigés 3

sous cycloplégie ; cette cycloplégie peut être effectuée rougeole-oreillons-rubéole n'est pas à jour, elle est
soit avec de l'atropine avec un dosage adapté à l'âge recommandée à 12 mois et à 16–18 mois.
soit par cyclopentolate (contre-indiqué en cas d'anté-
cédent d'épilepsie). Grille d'évaluation
Question 6 No Réponses Points PCZ SCZ
Réponse : A, D. 1 A, C, D 8
Commentaire : L'enfant présente une hypermétropie.
Les verres prismatiques ne sont pas indiqués dans le 2 D, E 8
strabisme accommodatif —  on les utilise pour sup- 3 C, D 10
primer une diplopie par la mise en place d'un prisme
qui permet de restaurer le parallélisme des rayons
4 A, D, E 8
lumineux. 5 B, C, D, E 8
Question 7 6 A, D 8
Réponse : E. 7 E 8
Commentaire : C'est un strabisme convergent accom-
modatif, qui est un strabisme apparaissant en général 8 B, D, E 10
vers l'âge de 2 à 4 ans. Il est totalement expliqué par 9 A 8
l'effort d'accommodatif et il est corrigé avec une cor-
10 A, B, C, D, E 10
rection optique totale.
11 A, C 8
Question 8
Réponse : B, D, E. 12 B, C, E 8
Commentaire  : Quatre pour cent des enfants pré- Total 100
sentent un strabisme. L'amblyopie est définitive à
partir de 6 ans.
Question 9
Réponse : A. Pour aller plus loin
Commentaire : Le réflexe de fusion et la coordination Principaux items abordés :
binoculaire apparaissent entre la 4e et la 12e semaine. 109
La vision des formes s'installe à partir du 3e mois. item 44 : Suivi d'un nourrisson : dépistage des ano-

Corrigés
L'acuité visuelle est mesurable à partir de l'âge de malies visuelles
2 ans. item 50 : Strabisme de l'enfant
Question 10 item 143 : Vaccinations
Réponse : A, B, C, D, E. Référence :
Commentaire  : Les causes d'amblyopie sont les sui-
vantes : les troubles de la réfraction, le strabisme, les Dépistage précoce des troubles de la fonction
atteintes organiques de l'œil (opacité cornéenne, réti- visuelle chez l'enfant pour prévenir l'amblyo-
noblastome, cataracte, glaucome congénital…) et les pie (ANAES, octobre 2002). (http://www.has-
obstacles sur le trajet lumineux (ptosis, hémangiome, sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/
occlusion de l'œil). Amblyopie_recos.pdf).
Question 11 Calendrier des vaccinations et recommanda-
Réponse : A, C. tions vaccinales 2016. BEH, 20  avril 2016 (http://
Commentaire : Le traitement repose sur la correction invs.santepubliquefrance.fr/content/download/
optique totale associée à une occlusion permanente 124849/443581/version/58/file/beh_calendrier_
de l'œil sain à la phase d'attaque. La chirurgie et vaccinations_2016.pdf).
l'injection de toxine botulique sont un traitement du
strabisme ; ils ne sont pas proposés en première inten- Fiche de synthèse : voir p. 139
tion devant une amblyopie fonctionnelle.
Question 12
Réponse : B, C, E. Cas clinique 26
Commentaire : Le carnet de vaccinations n'est pas à
jour. Selon les recommandations de 2016 la vaccina- Question 1
tion contre l'hépatite B se fait en trois injections à 2, Réponse : B, C.
4 et 11 mois. La vaccination contre le méningocoque Question 2
C se fait en une seule injection, recommandée à l'âge Réponse : C, D.
de 12 mois. La vaccination contre le pneumocoque se Commentaire : Le test à la fluorescéine est positif en
fait en trois injections à 2, 4 et 11 mois. La v­ accination cas de kératite. En cas d'uvéite, il y a un myosis.
Cas cliniques corrigés

Question 3 Grille d'évaluation


Réponse : B, D, E.
SCZ : C. No Réponses Points PCZ SCZ
Commentaire : La pilocarpine est contre-indiquée en 1 B, C 6
cas d'uvéite. 2 C, D 6
Question 4 3 B, D, E 10 C
Réponse : B, C.
4 B, C 6
Question 5 5 A, B, C 6
Réponse : A, B, C.
6 C, D 10
Question 6
7 A, B, C, D 6
Réponse : C, D.
Commentaire : C'est un syndrome sec oculaire com- 8 B, E 6
pliqué de kératite. Dans le syndrome de Gougerot- 9 B, C 6
Sjögren, il y a une hyposécrétion qui est responsable
d'un syndrome sec. 10 D, E 6
11 B 6
Question 7
Réponse : A, B, C, D. 12 C 10
Commentaire  : Le Break-Up Time normal est supé- 13 C, E 10
rieur à 10 secondes.
14 C, D 6
Question 8 Total 100
Réponse : B, E.
Commentaire  : Quand le test de Schirmer est réa-
lisé sans anesthésiant, on mesure après 5 minutes la
hauteur en millimètres de la zone humidifiée. Un test Pour aller plus loin
mesuré inférieur à 10 millimètres en 5  minutes est
Principaux items abordés :
110 pathologique.
item 79 : Altération de la fonction visuelle
Question 9 item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
Réponse : B, C.
item 190 : Lupus érythémateux disséminé
Question 10
Référence :
Réponse : D, E.
Lupus érythémateux systémique (HAS, 2010). (http://
Question 11 www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/
Réponse : B. pdf/2010-03/ald_21_lap_lupus_web.pdf).
Commentaire  : On visualise une atrophie périfo-
véolaire, qui correspond à une macula « en œil de Fiche de synthèse : voir p. 130
bœuf ».
Question 12
Réponse : C. Cas clinique 27
Commentaire  : C'est une maculopathie toxique aux
Question 1
antipaludéens de synthèse.
Réponse : C.
Question 13 Commentaire : Les arguments en faveur d'une migraine
Réponse : C, E. ophtalmique sont  : atteinte bilatérale, au moins deux
Commentaire  : La dyschromatopsie est d'axe bleu- épisodes, aura visuelle qui dure quelques minutes
jaune. avec régression complète, céphalées unilatérales après
l'aura. Les deux diagnostics différentiels à éliminer sont :
Question 14
l'accident ischémique transitoire (installation maximale
Réponse : C, D.
d'emblée et absence de signes positifs) et une crise
Commentaire : Le risque de survenue d'une macu-
d'épilepsie (d'une durée souvent plus courte).
lopathie aux APS augmente avec la posologie
quotidienne rapportée au poids, la durée du trai- Question 2
tement, l'âge du patient et la présence d'une ano- Réponse : B, E.
malie rénale ou hépatique. Il est indispensable de Commentaire  : L'aura visuelle peut aussi inclure des
surveiller régulièrement les patients pour pouvoir phénomènes négatifs comme une perte de la vision
dépister cette pathologie et arrêter le traitement transitoire. Les céphalées dans une migraine avec
avant l'apparition d'une baisse d'acuité visuelle aura peuvent aussi survenir pendant l'aura ; elles sont
irréversible. classiquement pulsatiles.
Cas cliniques corrigés 3

Question 3 Grille d'évaluation


Réponse : A, B, E.
No Réponses Points PCZ SCZ
Question 4
1 C 10
Réponse : C, D.
Commentaire  : La présence de « scintillements » 2 B, E 10 C
aux changements de position est caractéris- 3 A, B, E 10
tique des photopsies positionnelles ou « éclipses
visuelles » ; c'est un signe d'œdème papillaire de 4 C, D 10
stase accompagnant une hypertension intracrâ- 5 A, C 10 E
nienne. L'amaurose fugace  est une perte totale
6 A, C, D 10
et transitoire de la vision d'un œil. Le « scotome
scintillant 
» est un scotome accompagné de 7 D 10
flashs colorés et de lignes brisées et qui s'étend 8 A, B, C, D, E 10
progressivement, il est en faveur d'une migraine
ophtalmique. 9 B, D 10
10 B, C 10 E
Question 5
Réponse : A, C. Total 100
Commentaire  : C'est un œdème papillaire bilatéral
de stase évocateur d'hypertension intracrânienne.
L'occlusion de la veine centrale de la rétine est une
atteinte unilatérale qui s'accompagne d'hémorragies Pour aller plus loin
et de nodules cotonneux.
Principaux items abordés :
Question 6 item  80  : Anomalies de la vision d'apparition
Réponse : A, C, D. brutale
Commentaire  : L'IRM encéphalique permet d'élimi- item 97 : Migraine, névralgie du trijumeau et algies
ner une urgence neurologique (tumeur cérébrale, de la face
hydrocéphalie, thrombose veineuse cérébrale…). Si 111
item  98  : Céphalées aiguë et chronique chez
cet examen élimine une urgence neurologique, on
demande une ponction lombaire avec mesure de la
l'adulte et l'enfant

Corrigés
pression d'ouverture du liquide cérébrospinal, qui sera Référence :
augmentée.
Prise en charge diagnostique et thérapeutique
Question 7 de la migraine chez l'adulte et l'enfant (ANAES,
Réponse : D. octobre 2002). ( http://www.has-sante.fr/portail/
upload/docs/application/pdf/fiche_de_synth
Question 8 ese_2006_11_27__10_56_45_403.pdf).
Réponse : A, B, C, D, E.
Fiche de synthèse : voir p. 140
Question 9
Réponse : B, D.
Commentaire  : Autrefois cette pathologie
était dénommée «  hypertension intracrânienne Cas clinique 28
bénigne », ce terme est faussement rassurant car
Question 1
cette pathologie peut provoquer une cécité par
Réponse : A, D, E.
atrophie du nerf optique en l'absence de traite-
Commentaire : C'est l'hypermétropie qui est un fac-
ment. La prise de poids a un impact négatif sur
teur de risque de glaucome aigu par fermeture de
l'hypertension intracrânienne. Par définition, pour
l'angle. En cas de myopie, l'image d'un objet situé à
conclure au diagnostic d'hypertension intracrâ-
l'infini est en avant de la rétine.
nienne idiopathique, il faut éliminer le diagnostic
d'hydrocéphalie. Question 2
Réponse : A, D.
Question 10 Commentaire : En cas de paralysie du VI, on observe
Réponse : B, C. une limitation de l'abduction, une diplopie binocu-
SCZ : E. laire horizontale et une position compensatrice de
Commentaire  : La dérivation du liquide cérébros- la tête tournée vers le côté paralysé. Le test au verre
pinal est effectuée en cas d'échec du traitement rouge consiste à placer un verre rouge devant l'œil
médical. La consommation de compléments ali- droit ; le patient regarde un point blanc lumineux : s'il
mentaires contenant de la vitamine A aggrave cette voit le point rouge à droite du point blanc on parle de
pathologie. diplopie homonyme.
Cas cliniques corrigés

Question 3 Grille d'évaluation


Réponse : C.
No Réponses Points PCZ SCZ
Question 4
1 A, D, E 10
Réponse : A, C, D.
Commentaire : Une hémianopsie bitemporale loca- 2 A, D 10
lise la lésion au niveau du chiasma optique. On dia- 3 C 10
gnostique une hypertension intracrânienne devant
les céphalées, la paralysie du VI et l'œdème papil- 4 A, C, D 10
laire bilatéral. Le syndrome tumoral hypophysaire 5 B, D, E 10
associe les céphalées, les autres signes d'hyperten-
6 A 10
sion intracrânienne et l'hémianopsie bitemporale.
L'apoplexie hypophysaire est un tableau clinique 7 A, C, D 10
associant la survenue brutale de céphalées, un syn- 8 C, D, E 10
drome méningé, une paralysie oculomotrice, des
troubles de la conscience et des troubles visuels 9 B, D, E 10
montrant une atteinte chiasmatique ; il survient en 10 B 10
cas d'infarctus ou d'hémorragie compliquant un
Total 100
adénome hypophysaire.

Question 5
Réponse : B, D, E.
Commentaire  : Le « 1 » est le ventricule latéral. Le Pour aller plus loin
« 3 » est la scissure latérale de Sylvius. Le « 5 » est un Principaux items abordés :
volumineux macroadénome hypophysaire compri-
mant le chiasma optique. item 79 : Altération de la fonction visuelle
item 100 : Diplopie
Question 6 item 242 : Adénome hypophysaire
Réponse : A. item 266 : Hypercalcémie
Commentaire  : On suspecte fortement une
112 hypersécrétion de prolactine (prolactinome) car Référence :
la patiente présente une aménorrhée et une Diagnostic et prise en charge des hyperprolactiné-
galactorrhée.
mies (SFE, 2006). (http://www.sfendocrino.org/_
Question 7 images/mediatheque/articles/pdf/recommanda-
Réponse : A, C, D. tions/2005%20consensus%20sfe%20diagnostic%20
Commentaire  : L'hyperthyroïdie n'est pas connue et%20prise%20en%20charge%20des%20hyperpro-
pour donner une hyperprolactinémie, à l'inverse de lactinemies.pdf).
l'hypothyroïdie. Exploration neuro-ophtalmologique d'un adénome
Question 8 hypophysaire non fonctionnel (SFE, 2015). (http://
Réponse : C, D, E. www.sfendocrino.org/_images/mediatheque/articles/
Commentaire  : La mélanodermie est un signe pdf/recommandations/Adenomes%20hyphy-
clinique retrouvé dans la maladie d'Addison. Les saires%20non%20fonctionnels/mced%20ahnf%20
vergetures sont retrouvées dans le syndrome de exploration%20neuro-ophtalmologique.pdf).
Cushing.
Fiche de synthèse : voir p. 141
Question 9
Réponse : B, D, E.
Commentaire  : En cas d'hyperparathyroïdie pri-
maire, on note une hypercalcémie, une hyperphos- Cas clinique 29
phorémie, un taux de PTH augmenté ou « anor-
Question 1
malement normal  », une hypercalciurie et une
Réponse : A, C, E.
hyperphosphaturie.
Commentaire  : L'occlusion de la veine centrale de
Question 10 la rétine et la neuropathie optique ischémique anté-
Réponse : B. rieure se manifestent par une baisse d'acuité visuelle
Commentaire : L'association d'un adénome à prolac- brutale.
tine, d'un adénome parathyroïdien et d'une tumeur
Question 2
pancréatique (gastrinome se manifestant par les
Réponse : A, D.
ulcères gastriques) est en faveur du diagnostic de
néoplasie endocrinienne multiple de type 1, ou mala- Question 3
die de Wermer. Réponse : B.
Cas cliniques corrigés 3

Commentaire  : La patiente enlève ses lunettes pour 10 E 10


lire, ce qui correspond à une myopie d'indice. C'est
un signe de cataracte nucléaire. 11 A, B, D 10
Question 4 Total 100
Réponse : B, C, D, E.
Question 5
Réponse : D. Pour aller plus loin
Commentaire : Il y a une excavation pathologique. Le
déficit en fibres optiques est en faveur d'un glaucome Principaux items abordés :
chronique. La patiente a une maculopathie liée à item 79 : Altération de la fonction visuelle
l'âge ; la DMLA avancée correspond aux formes atro- item 80 : Anomalies de la vision d'apparition brutale
phique et exsudative. item 82 : Glaucome chronique
Question 6 item 127 : Déficit neurosensoriel chez le sujet âgé :
Réponse : D. dégénérescence maculaire liée à l'âge et cataracte
Commentaire : La baisse d'acuité visuelle est progres-
sive et prédomine de loin, ce qui est concordant avec Référence :
une cataracte. Dégénérescence maculaire liée à l'âge, prise en charge
Question 7 diagnostique et thérapeutique (HAS, juin 2012).
Réponse : B, C. (http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/
application/pdf/2012-09/09r09_reco_dmla.pdf).
Question 8
Réponse : C.
Prise en charge du glaucome chronique à angle
Commentaire  : Le traitement de première intention ouvert (SFG, SFO, 2014). (http://www.leglaucome.
est une monothérapie de collyre à base de prosta- fr/2014/recommandations-sfgsfo-prise-en-charge-
glandines ou un collyre bêtabloquant en l'absence de du-glaucome-primitif-a-angle-ouvert/).
contre-indications. Dépistage et diagnostic précoce du glaucome  :
Question 9 problématique et perspectives en France (HAS,
Réponse : B. 2006). (http://www.has-sante.fr/portail/upload/ 113
Commentaire : Le glaucome chronique n'est pas une docs/application/pdf/depistage_et_diagnostic_

Corrigés
contre-indication à la chirurgie de la cataracte. Le trai- precoce_du_glaucome___problematique_et_
tement hypotonisant est efficace : il n'est pas néces- perspectives_en_france_rapport.pdf).
saire d'envisager une chirurgie combinée (cataracte et Évaluation du traitement chirurgical de la cata-
glaucome) à ce stade. racte de l'adulte (ANAES, 2000). (http://www.
Question 10 ophta83.com/Images/has_cataracte.pdf).
Réponse : E.
Commentaire  : La DMLA exsudative est le diagnos- Fiche de synthèse : voir p. 125, 127 et 137
tic le plus probable parmi ceux proposés chez cette
patiente ayant une maculopathie liée à l'âge.
Question 11 Cas clinique 30
Réponse : A, B, D. Question 1
Commentaire : Le traitement de la DMLA exsudative Réponse : C, D.
repose sur des injections intravitréennes d'anti-VEGF. Commentaire  : L'uvéite et l'endophtalmie donnent
une baisse d'acuité visuelle. L'hémorragie sous-
Grille d'évaluation
conjonctivale n'entraîne pas de douleur.
No Réponses Points PCZ SCZ Question 2
1 A, C, E 5 Réponse : B.
2 A, D 5 Commentaire  : Les arguments en faveur  : atteinte
unilatérale, œil rouge, douleur, pas de baisse d'acuité
3 B 10 visuelle, écoulement purulent.
4 B, C, D, E 10 Question 3
5 D 10 Réponse : E.
Commentaire : Les papilles conjonctivales palpébrales
6 D 10
supérieures et la rhinite nous orientent vers une cause
7 B, C 10 allergique. L'adénopathie prétragienne est retrouvée
8 C 10 dans la conjonctivite virale. Une disparition de l'hype-
rhémie après instillation de Néosynéphrine® est un
9 B 10 argument pour une épisclérite.
Cas cliniques corrigés

Question 4 7 A, B, C 10
Réponse : B, C, D.
Commentaire  : Pas de collyre antibiotique dans le 8 A, D, E 10 B
cas d'une conjonctivite bactérienne sans critères de 9 B 5
gravité.
10 C 5
Question 5
11 B, C 10
Réponse : D.
Commentaire  : C'est une allergie de contact avec Total 100
l'acide borique. On pourrait évoquer le diagnos-
tic différentiel de zona ophtalmique devant cette
atteinte unilatérale. Ce qui n'est pas faveur du dia-
gnostic de zona est  : l'âge jeune, le prurit et l'ab- Pour aller plus loin
sence de douleurs.
Principaux items abordés :
Question 6
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
Réponse : A, C, E.
SCZ : B.
item  182  : Hypersensibilité et  allergies chez l'en-
fant et l'adulte  : aspects physiopathologiques,
Question 7 épidémiologiques, diagnostiques et principes de
Réponse : A, B, C. traitement
Commentaire : L'adénopathie prétragienne est retrou- item 183 : Hypersensibilité et allergies chez l'enfant
vée dans la conjonctivite virale. Les sécrétions puru- et l'adulte : dermatite de contact
lentes orientent vers une conjonctivite bactérienne.
Référence :
Question 8
Réponse : A, D, E. Collyres et autres topiques antibiotiques dans les
SCZ : B. infections oculaires superficielles (Afssaps, juil-
let 2004). (http://www.infectiologie.com/UserFiles/
Question 9
File/medias/_documents/consensus/2004-atb-
Réponse : B.
114
Commentaire  : Le prick-test est un test cutané per-
locale-OPH-recos-afssaps.pdf).
mettant d'identifier un allergène en explorant l'hyper- Fiche de synthèse : voir p. 142
sensibilité immédiate IgE-médiée. Le patch-test per-
met d'explorer l'hypersensibilité cellulaire retardée. Le
dosage d'IgE totales, l'hyperéosinophilie sanguine ou
dans les larmes ne sont pas des tests spécifiques.
Cas clinique 31
Question 10
Question 1
Réponse : C.
Réponse : E.
Commentaire  : Ce sont les pneumallergènes (pol-
Commentaire  : La blépharite est une inflammation
lens, graminées…) les principaux responsables de la
des paupières. Le chalazion est un granulome inflam-
conjonctivite allergique aiguë saisonnière.
matoire développé au sein de la glande tarsale (glande
Question 11 de Meibomius). La dacryocystite est une tuméfaction
Réponse : B, C. du canthus interne. L'épisclérite donne une hyperhé-
Commentaire  : À la phase de sensibilisation, les mie conjonctivale localisée.
plasmocytes synthétisent les IgE. Cette réaction est Question 2
une hypersensibilité immédiate médiée par les IgE. Réponse : A, E.
L'hypersensibilité de type  IV est une hypersensibilité Commentaire  : Le traitement des blépharites repose
retardée médiée par les lymphocytes T. sur l'hygiène des paupières ; on y associe des larmes
artificielles pour traiter le syndrome sec oculaire
Grille d'évaluation associé.
No Réponses Points PCZ SCZ Question 3
1 C, D 10 Réponse : A, B, E.
Commentaire : L'hygiène palpébrale repose sur trois
2 B 10
étapes successives  : chauffer les paupières avec une
3 E 10 compresse chaude (ou un masque chauffant), ensuite
4 B, C, D 10 masser les paupières avec les doigts puis rincer avec
du sérum physiologique.
5 D 10
Question 4
6 A, C, E 10 B Réponse : A, B.
Cas cliniques corrigés 3

Commentaire  : La névrite optique ne donne pas de Grille d'évaluation


rougeur. La conjonctivite et la sclérite ne donnent pas
de baisse d'acuité visuelle. No Réponses Points PCZ SCZ
1 E 6
Question 5
Réponse : C. 2 A, E 6
Commentaire  : On visualise des petites ulcérations 3 A, B, E 8
disséminées prenant la fluorescéine, c'est une kératite
ponctuée superficielle. 4 A, B 6
5 C 8
Question 6
Réponse : E. 6 E 6
Commentaire : La patiente a un syndrome sec connu, 7 C, D, E 6
qui se complique fréquemment de kératite ponctuée
superficielle. 8 D 8
9 D 8
Question 7
Réponse : C, D, E. 10 B 6
11 B, C 6
Question 8
Réponse : D. 12 A, B, C, E 6
Commentaire : Le syndrome de Gougerot-Sjögren est 13 D 8
une pathologie auto-immune systémique qui se tra-
14 B 6
duit par une atteinte des glandes lacrymales et des
glandes salivaires ; l'atteinte articulaire est la manifes- 15 B, D 6
tation systémique la plus fréquente. Total 100
Question 9
Réponse : D.
Commentaire  : C'est une rosacée oculo-cutanée au Pour aller plus loin
stade des papulopustules, la localisation des lésions 115
Principaux items abordés :
est typique.
item 80 : Anomalie de la vision d'apparition brutale

Corrigés
Question 10 item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
Réponse : B. item 84 : Pathologies des paupières
Commentaire : On ne propose pas en première inten-
item 109 : Dermatoses faciales : rosacée
tion un traitement à base d'isotrétinoïne car ce traite-
ment risque d'aggraver le syndrome sec oculaire dans Fiche de synthèse : voir p. 143
ce cas de rosacée oculo-cutanée.

Question 11
Réponse : B, C. Cas clinique 32
Commentaire  : Les comédons sont un signe d'acné
vulgaire. Les papules palmoplantaires sont un signe Question 1
de syphilis. Réponse : D.
Commentaire : Une éruption cutanée unilatérale dans
Question 12 le territoire du trijumeau (V1) oriente vers un zona
Réponse : A, B, C, E. ophtalmique.

Question 13 Question 2
Réponse : D. Réponse : A, B, D.
Commentaire : La photosensibilité est un effet secon- SCZ : C.
daire bien connu de la doxycycline. L'érythème est Commentaire  : Ne pas oublier d'associer un collyre
localisé sur des zones photoexposées. antibiotique devant cette kératite. Les collyres à base
de corticoïdes sont contre-indiqués.
Question 14 Question 3
Réponse : B. Réponse : D.
Commentaire  : Le chalazion est une complica- Commentaire  : La présence d'un zona ophtalmique
tion fréquente chez les patients atteints de rosacée chez un sujet jeune avec un antécédent de candidose
oculo-cutanée. buccale doit vous faire évoquer une infection par le VIH.
Question 15 Question 4
Réponse : B, D. Réponse : B, C, D.
Cas cliniques corrigés

Commentaire  : On dose l'ARN VIH plasmatique, et Grille d'évaluation


non pas l'ADN. L'antigène pp65 est un antigène viral
du CMV. No Réponses Points PCZ SCZ
1 D 8
Question 5
Réponse : A, B, C, E. 2 A, B, D 6 C
Commentaire : Il n'est pas nécessaire de doser la séro- 3 D 8
logie HSV dans le bilan des comorbidités d'une infec-
tion par le VIH. 4 B, C, D 6
5 A, B, C, E 6
Question 6
Réponse : C. 6 C 8
Commentaire  : Le fond d'œil est assez évocateur 7 A, B 6
chez ce patient ayant un taux de CD4 inférieur à
50/mm3. Le principal diagnostic différentiel est le 8 B, C 6
foyer choriorétinien toxoplasmique. 9 D 6
Question 7 10 E 8
Réponse : A, B. 11 B, D, E 6
Commentaire  : La vitrectomie postérieure n'est
pas indiquée en première intention ; la ponction de 12 A, D 6
chambre antérieure est moins invasive. 13 B 8
Question 8 14 B, D, E 6
Réponse : B, C. 15 C 6
Commentaire : Le valaciclovir et le valganciclovir s'ad-
ministrent par voie orale et ne sont pas indiqués en Total 100
traitement d'attaque d'une rétinite à CMV.
Question 9
Réponse : D. Pour aller plus loin
116
Question 10 Principaux items abordés :
Réponse : E. item 79 : Altération de la fonction visuelle
Commentaire : La présence d'un foyer choriorétinien item  80  : Anomalies de la vision d'apparition
unique doit vous faire évoquer en premier lieu une
brutale
toxoplasmose oculaire. Cependant, il faudra éliminer
les autres infections opportunistes au vu du niveau
item 81 : Œil rouge et/ou douloureux
d'immunodépression. item 155 : Tuberculose de l'adulte et de l'enfant
item 164 : Infections à herpès virus
Question 11 item 165 : Infection par le VIH
Réponse : B, D, E.
item 322 : Identification et gestion des risques liés
Question 12 aux médicaments
Réponse : A, D.
Référence :
Question 13
Infection par le VIH (HAS, décembre 2007). (http://
Réponse : B.
www.has-sante.fr/portail/upload/docs/applica-
Question 14 tion/pdf/vih_guidemedecin_version_web.pdf).
Réponse : B, D, E. Guide ALD. Tuberculose active (HAS, 2007). ( http://
Commentaire  : La surveillance ophtalmologique www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/
des patients sous éthambutol comprend une acuité
pdf/07-029_tuberculose-guide_edite_sans_lap.pdf).
visuelle, un fond d'œil, une vision des couleurs et un
champ visuel en bilan préthérapeutique puis mensuel-
Prise en charge des infections à VZV (SPILF, 1998).
lement jusqu'à l'arrêt du traitement. (http://www.sfmu.org/upload/consensus/cc_
infect_vzv.pdf).
Question 15
Réponse : C. Fiche de synthèse : voir p. 144
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse Orientation diagnostique (I)

Orientation diagnostique devant un oeil rouge

Œil rouge

Avec BAV Sans BAV


(et douleur)

Douloureux
Non douloureux ou peu douloureux
Traumatisme Endophtalmie
si œil opéré
Hémorragie Unilatéral Bilatéral
sous-
Kératite aiguë conjonctivale
Conjonctivite Épisclérite Conjonctivite
bactérienne Sclérite virale
Uvéite aiguë
Conjonctivite
allergique
GAFA
Conjonctivite
à Chlamydia
Glaucome
néovasculaire
Syndrome sec

(Source : Nassim Belhatri.)


117

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse Orientation diagnostique (II)

Orientation devant une baisse d'acuité visuelle brutale


Baisse d'acuité
visuelle brutale

Œil blanc Cf. Œil rouge


et indolore douloureux avec BAV

Fond d’œil Fond d’œil Fond d’œil


non ou mal vu anormal normal

Hémorragie OACR NORB


intravitréenne

OVCR Voies optiques


chiasmatiques

DMLA Voies optiques


exsudative rétrochiasmatiques

Décollement
de rétine

118
NOIAA

(Source : Nassim Belhatri.)


Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse Orientation diagnostique (III)

Orientation devant une baisse d'acuité visuelle progressive


Baisse d’acuité
visuelle progressive

Trouble
de la réfraction

Trouble Nerf
Rétine
des milieux optique

Rétinopathie Maculopathie Œdème Maculopathie Maculopathie


et maculopathie du sujet âgé maculaire du sujet jeune toxique (APS)
diabétique

Rétinopathie Dystrophies
DMLA rétiniennes
diabétique
héréditaire
Cornée
Membrane Neuropathie
OVCR optique
épimaculaire

Cataracte Glaucome
Trou Syndrome
chronique
maculaire d'Irvine-Gass avancé
Hyalite
Uvéite
postérieure 119

Corrigés
(Source : Nassim Belhatri.)
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse Orientation diagnostique (IV)

Orientation diagnostique devant les pathologies vasculaires


Clinique Facteurs Fond d'œil/ Traitement
de risque/ angiographie
étiologie
OACR/OBACR OACR : BAV Embolies : Rétrécissement diffus du OACR : traitement
brutale ± précédée athérome calibre artériel décevant,
d'amaurose fugace carotidien, Œdème blanc rétinien acétazolamide,
(embols), mydriase cardiopathie ischémique vasodilatateurs IV,
aréflective (graisseuse, Macula rouge cerise HBPM (embolie),
OBACR : tumorale) fibrinolytiques
amputation Thromboses : (indications plus
horizontale du Horton (OACR), restreintes pour
champ visuel ± BAV maladies de OBACR)
système
Troubles de
coagulation
OVCR/OBVCR BAV/trouble visuel Facteurs de risque Œdème papillaire, Œdémateuse :
brutal, Marcus Gunn cardiovasculaire, hémorragies dans quatre IVT d'anti-VEGF, IVT
si ischémique hypertonie, quadrants, tortuosités et/ou de corticoïdes
glaucome, SAS dilatations veineuses Ischémique :
Troubles de Œdémateuse : PPR
coagulation, hémorragies en flammèches GNV : PPR, hypo-
120 SAPL, etc. Ischémique : hémorragie tonisants ± chirur-
en taches, nodules gie (cryode)
cotonneux, risque de
rubéose et de GNV
Rétinopathie BAV tardive Risque RDNP minime : Surveillance,
diabétique augmenté : microanévrismes équilibre PA, HbA1c
puberté, RDNP modérée : RDP : PPR
adolescence, nodules cotonneux, Hémorragie
grossesse, hémorragies intravitréenne/DR :
normalisation RDNP sévère vitrectomie
glycémie, (préproliférante) : IVT anti-VEGF/
chirurgie de idem + AMIR un quadrant, corticoïdes si
la cataracte, modif. veineuses deux maculopathie
décompensation quadrants, hémorragies œdémateuse
tensionnelle, quatre quadrants
rénale RDP : néovaisseaux
prérétinien et/ou
prépapillaire, maculopathie
(œdème diffus/focal,
ischémique)
RDP compliquée :
HIV (pour hémorragie
intravitréenne), DR
tractionnel, GNV
Cas cliniques corrigés 3

Rétinopathie Acuité visuelle HTA Rétinopathie Lésions réversibles,


hypertensive, normale sauf HTA hypertensive : traitement de l'HTA
choroïdopa- sévère – stade I : rétrécissement
thie hyperten- artériel
sive – stade II :
I + hémorragies rétiniennes
profondes, nodules
cotonneux, exsudats
– stade III : II + œdème
papillaire
Choroïdopathie :
lésions blanchâtres,
cicatrisation (taches
d'Elsching), risque de DR
exsudatif
Artériosclérose :
– stade I : signe du
croisement
– stade II :
I + rétrécissement artériel
en regard
– stade III :
II + engainement
vasculaire + occlusion de
branche 121
NOIAA BAV unilatérale, Horton (urgence, Œdème papillaire, Pas de récupération

Corrigés
brutale, risque de bilatéra- papille pâle ischémique, visuelle
indolore ± précédée lisation), artério- hémorragies en Prévention des
d'amaurose sclérose (++) flammèches, ischémie récidives
fugace (Horton), choroïdienne en – Artéritique : bolus
asymétrie pupillaire angiographie (Horton) de corticoïdes IV
(Marcus Gunn), 3 j puis per os,
champ visuel : jusqu'à diminution
déficit fasciculaire, de VS et CRP
altitudinal, rattaché – Non artéritique :
à la PA traitement des
facteurs de risque
cardiovasculaire
RDP, rétinopathie diabétique proliférante ; RDNP, rétinopathie diabétique non proliférante ; OACR, occlusion de l'artère centrale
de la rétine ; OBACR, occlusion de branche de l'artère centrale de la rétine ; OBVCR, occlusion de branche de la veine centrale
de la rétine ; OVCR, occlusion de la veine centrale de la rétine ; DR, décollement de rétine ; GNV, glaucome néovasculaire ;
IVT, Injection intravitréenne ; PPR, photocoagulation panrétinienne ; HIV, hémorragie intravitréenne.
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 1 et 22

Maladie de Horton et neuropathie


optique ischémique antérieure aiguë
• Signes fonctionnels de la NOIAA : baisse d'acuité visuelle unilatérale brutale.
• Champ visuel : déficit altitudinal horizontal.
• Deux signes de NOIAA au fond d'œil :
– œdème papillaire en secteur ;
– hémorragies en flammèches péri-papillaires.
• Deux étiologies de la NOIAA :
– artériosclérose (la plus fréquente) ;
– maladie de Horton (la plus grave).
• Éliminer en priorité une maladie de Horton devant une NOIAA → VS, CRP en urgence [PCZ].
• Angiographie à la fluorescéine : ischémie choroïdienne en faveur d'une cause artéritique.
• Corticothérapie à forte dose en urgence [PCZ].
• Prévoir une biopsie d'artère temporale dès que possible, sans retarder le traitement.
• Manifestations ophtalmologiques possibles de la maladie de Horton : NOIAA, OACR, diplopie bino-
culaire, douleurs oculaires et amaurose fugace.

122
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 2 et 13

Décollement de rétine
• Trois types :
– rhegmatogène (déchirure rétinienne) ;
– tractionnel (diabète) ;
– exsudatif (HTA, tumeur…).
• Deux facteurs de risque du décollement de rétine rhegmatogène à connaître : myopie et chirurgie de
cataracte.
• Signes fonctionnels : myodésopsies, phosphènes, amputation du champ visuel périphérique, baisse
d'acuité visuelle si atteinte de la macula.
• Examen bilatéral du fond d'œil au verre à trois miroirs [PCZ].
• Deux techniques sont possibles pour le traitement chirurgical :
– technique ab externo : cryothérapie et indentation ;
– technique ab interno : vitrectomie, cerclage laser et tamponnement au gaz ou à l'huile de silicone.
• Prévention : photocoagulation au laser Argon des déchirures ou des lésions prédisposantes.

123

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 3

Névrite optique rétrobulbaire et sclérose en plaques


• Signes fonctionnels de NORB :
– baisse d'acuité visuelle unilatérale brutale ;
– douleurs rétro-oculaire à la mobilisation.
• Signe de Marcus Gunn.
• Fond d'œil normal le plus souvent puis atrophie à distance (un œdème papillaire est possible).
• Test de la vision des couleurs de Farnsworth : dyschromatopsie d'axe rouge-vert.
• Champ visuel : scotome central ou cæco-central.
• PEV : allongement du temps de latence.
• Traitement de la NORB : corticothérapie à fortes doses en bolus 1 g par jour pendant 3 à 5 jours.
• IRM encéphalique et médullaire avec injection de gadolinium : hypersignaux de la substance blanche
périventriculaire en T2 ; dissémination spatiale et temporale en faveur d'une sclérose en plaques.
• Risque de développer une sclérose en plaques à 5 ans d'un épisode de NORB : 30 %.

124
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 4, 15 et 29

Dégénérescence maculaire liée à l'âge


• La DMLA est la première cause de malvoyance après 50 ans.
• Facteurs de risque : âge > 50 ans, antécédents familiaux, tabac.
• Syndrome maculaire : baisse d'acuité visuelle, métamorphopsies et scotome central.
• Formes :
– maculopathie liée à l'âge : drusens miliaires, séreux ou altérations pigmentaires ;
– DMLA atrophique ;
– DMLA exsudative : néovaisseaux choroïdiens.
• Une baisse d'acuité visuelle récente avec métamorphopsies chez une personne de plus 50 ans doit
faire suspecter une DMLA [PCZ] → Consultation ophtalmologique en urgence.
• Examens complémentaires  : OCT maculaire, angiographie à la fluorescéine complétée par le vert
d'indocyanine.
• Traitement de la forme précoce et atrophique  : arrêt du tabac, supplémentation vitaminique
+ antioxydants.
• Traitement de la forme exsudative : injections intravitréennes d'anti-VEGF.
• Formes évoluées : rééducation « basse vision » et aides visuelles.
• Surveillance régulière : acuité visuelle, fond d'œil et OCT maculaire (± angiographie).
• Autosurveillance avec grille d'Amsler.

125

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 5 et 12

Occlusion de la veine centrale de la rétine


• Fond d'œil : atteinte unilatérale, hémorragies rétiniennes en flammèches ou en taches, veines dilatées
et tortueuses, œdème papillaire, nodules cotonneux.
• Deux formes : non ischémique et ischémique (plus grave).
• Forme ischémique  : acuité visuelle effondrée, déficit pupillaire relatif afférent, nombreux nodules
cotonneux, hémorragies en taches.
• Angiographie à la fluorescéine : rechercher des plages d'ischémie → classement en forme ischémique.
• Bilan approfondi des facteurs de risque cardiovasculaire (dont l'HTA), rechercher une hypertonie ocu-
laire, bilan de coagulation (si < 50 ans, bilatérale ou absence de facteurs de risque cardiovasculaire).
• Complications : œdème maculaire cystoïde, néovaisseaux dans la forme ischémique à l'origine d'une
rubéose irienne puis du glaucome néovasculaire, hémorragie intravitréenne et décollement de rétine.
• Traitement :
– correction des facteurs de risque cardiovasculaire ;
– traitement d'une hypertonie oculaire ;
– photocoagulation panrétinienne dans la forme ischémique [PCZ] ;
– injections intravitréenne d'anti-VEGF ou de corticoïdes pour le traitement de l'œdème maculaire.
Occlusion de branche veineuse
• Même tableau mais limité à un territoire.
• Pas de risque de GNV.

126
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 7, 12 et 29

Glaucome chronique
• Maladie chronique asymptomatique potentiellement cécitante nécessitant un dépistage à partir de
40 ans.
• Trois signes principaux du glaucome chronique :
– hypertonie oculaire > 21 mm Hg ;
– augmentation de l'excavation papillaire avec c/d > 0,3 ;
– altérations du champ visuel.
• Anomalies du champ visuel automatisé : ressaut nasal, scotomes paracentraux, scotome arciforme de
Bjerrum, rétrécissement concentrique du champ visuel.
• Facteurs de risque : hypertonie oculaire, antécédents familiaux, âge > 40 ans, myopie, facteurs de
risque cardiovasculaire, corticothérapie, ethnie noire.
• Bilan : gonioscopie, pachymétrie, OCT papillaire, champ visuel automatisé.
• Traitement en première intention :
– monothérapie par collyre hypotonisant à vie (prostaglandine ou bêtabloquant en absence de
contre-indication [SCZ]) ;
– bi- ou trithérapie si échec.
• Si échec du traitement médical : traitement chirurgical par chirurgie filtrante.
• Surveillance : tonus oculaire, fond d'œil, champ visuel, OCT papillaire.

127

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 8, 11 et 21

Rétinopathie diabétique
• La rétinopathie diabétique survient après 7 ans d'évolution en général chez le diabétique de type 1,
alors qu'elle existe chez 20 % des diabétiques de type 2 à la découverte du diabète.
• Facteurs de risque de développer une rétinopathie diabétique à retenir : ancienneté du diabète, mau-
vais équilibre glycémique et tensionnel.
• Facteurs de risque d'évolution rapide d'une rétinopathie diabétique  : puberté, grossesse, équilibre
rapide de la glycémie, chirurgie de cataracte, décompensation rénale ou tensionnelle.
• Classification de la rétinopathie diabétique : cf. figure.
• Classification de la maculopathie diabétique :
– maculopathie œdémateuse : focale (minime, modérée, sévère) ou diffuse (œdème maculaire cys-
toïde ou non cystoïde) ;
– maculopathie ischémique.
• Traitement préventif : équilibre glycémique et tensionnel, contrôle régulier du fond d'œil.
• Indications de la PPR au laser Argon :
– rétinopathie au stade proliférante ;
– rétinopathie au stade préproliférante si sujet à risque.

Minime (quelques microanévrismes


ou hémorragies punctiformes)

Non proliférante Modérée

Sévère (hémorragies sur 4 Q* et/ou veines


dilatées sur 2 Q* et/ou AMIR sur 1 Q*)
128
Rétinopathie diabétique

Minime

Proliférante Modérée

Sévère

Hémorragie intravitréenne

Compliquée Décollement de rétine

Glaucome néovasculaire

*Q : quadrant

(Source : Nassim Belhatri.)


Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 9

Abcès cornéen et lentilles


• Signes fonctionnels : œil rouge douloureux, baisse d'acuité visuelle si localisation dans l'axe visuel,
larmoiement, photophobie et blépharospasme.
• Signes cliniques : prise de fluorescéine (ulcération), infiltrat, rechercher un hypopion.
• Facteurs favorisants de l'abcès cornéen : port de lentilles, traumatisme, pathologie de la surface cor-
néenne, chirurgie cornéenne, immunodépression.
• Critères de gravité : grande taille, localisation près de l'axe visuel, inflammation importante, terrain à
risque.
• Causes : bactérienne (majorité des cas), fongique, amibienne.
• Traitement de l'abcès bactérien :
– si non grave : ambulatoire, collyres antibiotiques à large spectre horaires ;
– si grave : hospitalisation, prélèvements et collyres fortifiés.
• Prévention chez les porteurs de lentilles par les règles de bon usage : lavage des mains, ne pas les
porter à la douche et à la piscine, ne pas dormir avec, utiliser un produit d'entretien (et non pas de
l'eau du robinet), ne pas dépasser la durée de vie des lentilles, contrôle annuel chez l'ophtalmolo-
giste, information sur les signes d'alerte.

Abcès grave

Hospitalisation

129

Corrigés
Prélèvements

Collyres fortifiés

(Source : Nassim Belhatri.)


Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 10 et 26

Uvéite aiguë
• Signes fonctionnels : œil rouge, douleur modérée, baisse d'acuité visuelle modérée, photophobie.
• Signes cliniques : cercle périkératique, effet Tyndall, précipités rétrocornéens, synéchies iridocristal-
liniennes, hypopion, nodules iriens, hyalite (inflammation du vitré), uvéite postérieure (fond d'œil :
[PCZ]).
• Étiologie :
– idiopathique ;
– infectieuses : herpès, zona, tuberculose, toxoplasmose, syphilis, maladie de Lyme… ;
– inflammatoires : spondylarthrite ankylosante, sarcoïdose, maladie de Behçet, MICI, lupus, arthrite
juvénile chez l'enfant… ;
– lymphome chez le sujet âgé.
• Traitement des uvéites : collyres corticoïdes, mydriatiques et traitement étiologique.
• Évoquer le diagnostic de sarcoïdose devant une uvéite antérieure granulomateuse (précipités rétrodes-
cémétiques « en graisse de mouton », nodules iriens) et/ou une atteinte postérieure et/ou associée à
des signes extra-ophtalmologiques (pulmonaires, cutanés, ganglionnaires, cardiaques, neurologiques,
hépatiques).

130
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 13 et 17

Traumatisme oculaire
• Devant un traumatisme oculaire, rechercher un traumatisme crânien ou facial associé.
• Devant tout traumatisme oculaire, rechercher une plaie perforante du globe et un corps étranger
intraoculaire (CEIO) qui sont des urgences chirurgicales [PCZ].
• Fond d'œil dilaté avec examen de la périphérie rétinienne systématique en cas de contusion oculaire
pour éliminer une déchirure rétinienne [PCZ].
• La mesure de la tension oculaire par aplanation est contre-indiquée en cas de plaie perforante [SCZ].
• Pensez à retourner la paupière supérieure à la recherche d'un corps étranger superficiel [PCZ].
• Il faut faire un scanner orbitaire en cas de suspicion de CEIO (la radiographie standard ne détecte que
les corps étrangers radio-opaques) ; l'IRM est contre-indiquée [SCZ].

Conjonctive : hémorragie sous-conjonctivale → CEIO ?

Cornée : ulcération cornéenne → rechercher un signe de Seidel

Chambre antérieure : hyphéma


Segment
antérieur
Iris : iridodialyse, rupture, mydriase post-traumatique

Angle iridocornéen : hypertonie oculaire

Cristallin : cataracte, subluxation, luxation du cristallin


Contusion
du globe
Œdème rétinien
Traumatisme
perforant
Hémorragie intravitréenne
Traumatisme oculaire

Segment
postérieur
Déchirure rétinienne ± décollement de la rétine
Rupture du 131
globe oculaire
Rupture de la choroïde

Corrigés
Endophtalmie aiguë

Complications aiguës Décollement de rétine


Superficiel
Corps étrangers
Cataracte
Intraoculaire

Ophtalmie sympathique
Complications tardives
Sidérose (fer) ou chalcose (cuivre)

(Source : Nassim Belhatri.)


Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 14

Ophtalmopathie dysthyroïdienne
• Mécanisme auto-immun.
• Associée dans 85 à 90 % des cas à une maladie de Basedow. Elle peut survenir avant, pendant ou
après l'hyperthyroïdie. Elle se voit aussi dans d'autres dysthyroïdies.
• Caractéristiques de l'exophtalmie : souvent bilatérale, asymétrique, axile, non pulsatile, réductible et
non douloureuse ; mesurée par l'exophtalmomètre de Hertel.
• Troubles oculomoteurs :
– diplopie binoculaire verticale par atteinte du droit inférieur le plus souvent ;
– ou horizontale par atteinte du droit médial.
• Facteurs aggravants : tabac, IRAthérapie, déséquilibre thyroïdien.
• Diagnostic de la dysthyroïdie  : TSH (± T3 et T4), TRAK, échographie thyroïdienne, scintigraphie
thyroïdienne.
• Confirmation de l'orbitopathie : scanner orbitaire avec mesure de l'index oculo-orbitaire.
• Les deux complications sévères sont :
– l'ulcère de cornée ;
– la neuropathie optique.
• Prise en charge  : multidisciplinaire, équilibre thyroïdien, arrêt du tabac [PCZ], lubrifiants oculaires,
hypotonisants si hypertonie oculaire, verres prismatiques.
• Traitement des formes actives et/ou sévères  : bolus de corticoïdes, thyroïdectomie après équilibre
thyroïdien, IRAthérapie, décompression orbitaire, chirurgie musculaire, chirurgie palpébrale.

Rétraction de la
paupière supérieure

Asynergie
132 Signes palpébraux
oculopalpébrale

Œdème palpébral

Hyperhémie
Orbitopathie dysthyroïdienne

conjonctivale
Signes inflammatoires
oculaires
Chémosis
Troubles oculomoteurs :
diplopie

Exophtalmie

Hypertonie oculaire

Kératite

Neuropathie optique

(Source : Nassim Belhatri.)


Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 16

Glaucome aigu par fermeture de l'angle


(crise aiguë de fermeture de l'angle)
• Signes fonctionnels : œil rouge douloureux avec baisse d'acuité visuelle.
• Signes cliniques  : hypertonie oculaire  >  50  mm  Hg, cercle périkératique, œdème cornéen, semi-
mydriase aréflexique et chambre antérieure étroite avec un angle iridocornéen fermé.
• Facteurs prédisposants : hypermétropie, chambre antérieure étroite, angle étroit et gros cristallin.
• Facteurs déclenchants : collyres mydriatiques [SCZ], stress et obscurité.
• Traitement :
– général : solutés hyperosmolaires (Mannitol®) et inhibiteur de l'anhydrase carbonique (Diamox®) en
IV en l'absence de contre-indications [SCZ], supplémentation potassique ;
– local : collyre myotique (Pilocarpine®) dans les deux yeux [PCZ], collyres hypotonisants ;
– curatif : iridotomie bilatérale au laser YAG [PCZ].

133

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 18

Occlusion de l'artère centrale de la rétine


• Signes fonctionnels : baisse d'acuité visuelle brutale, sévère et unilatérale avec œil blanc indolore.
• Fond d'œil typique : rétrécissement artériel diffus, rétine pâle et une macula « rouge cerise ».
• Le mécanisme le plus fréquent est embolique (sténose carotidienne et cardiopathie emboligène).
• Éliminer la maladie de Horton chez tout patient de plus de 50 ans.
• Bilan : VS, CRP [PCZ], bilan complet des facteurs de risque cardiovasculaire, ECG, échographie car-
diaque et des troncs supra-aortiques.
• Le pronostic visuel est mauvais et il existe un risque de récidive embolique dans le territoire cérébral.
• Traitement : fibrinolytiques limités aux patients vus dans un délai très court en absence de contre-
indications, antiagrégants plaquettaires, anticoagulation si cardiopathie embolique, endartériectomie
ipsilatérale à partir de 70 % de degré de sténose (discutée selon les cas à partir de 50 %).
Occlusion d'une branche artérielle
• Amputation du champ visuel, baisse d'acuité variable.
• Prise en charge identique.
• Pas d'association avec la maladie de Horton.

134
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 19

Kératite herpétique
• Signes fonctionnels communs à toutes les kératites : œil rouge douloureux, baisse d'acuité visuelle si
localisation dans l'axe visuel, photophobie et blépharospasme.
• Signes cliniques : atteinte unilatérale, cercle périkératique, ulcération cornéenne typiquement sous
forme de « dendrites » ou en « carte de géographie ».
• Évolution : récidives fréquentes du même côté.
• Traitement : par voie orale (valaciclovir, Zelitrex®) ou local (collyre, pommade).
• Contre-indication aux corticoïdes [SCZ].

135

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse des cas cliniques 20 et 21

Étiologie du ptosis
Anévrisme
Deux urgences à intracrânien
Paralysie du III
éliminer Maladie de
Neurogène Horton

Syndrome de Claude- Une urgence à Dissection


Bernard Horner éliminer carodienne

Myogène Congénital
Ptosis

Jonction
Myasthénie
neuromusculaire

Sénile

Traumatique

(Source : Nassim Belhatri.)

136
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse des cas cliniques 2, 23 et 29

Cataracte
• Signes fonctionnels : baisse d'acuité visuelle progressive prédominant de loin, myopie d'indice, pho-
tophobie, jaunissement, diplopie monoculaire.
• Formes anatomiques : corticale, nucléaire, cortico-nucléaire, sous-capsulaire postérieure, totale.
• Étiologie : cf. figure.
• Bilan préthérapeutique : kératométrie, biométrie, échographie mode A si cataracte dense, fond d'œil
dilaté.
• Traitement chirurgical indiqué si acuité visuelle ≤ 5/10 et/ou gêne fonctionnelle : en ambulatoire, sous
anesthésie locale, extraction extracapsulaire du cristallin par phacoémulsification avec mise en place
d'un implant en chambre postérieure.
• Complications : cf. figure (en italique : les traitements à connaître).

Étiologie de la cataracte

Sénile (la plus Secondaire à Maladie


Métabolique Iatrogène une pathologie Traumatique Congénitale
fréquente) génétique
ophtalmologique

Cortico- Rubéole
Diabète ++ Uvéite (+) Trisomie 21
thérapie (++) congénitale

Hypopara- Dystrophie
Vitrectomie (+) Rétinopathie
thyroïdie de Steinert
pigmentaire

Radiothérapie 137
orbitaire Myopie forte

Corrigés
Complications

Peropératoire Aiguë Tardive

Rupture Hémorragie Endophtamie Hypertonie Œdème Luxation


capsulaire expulsive aiguë oculaire de cornée d'implant

Antibiothérapie Hypo-
par IVT tonisants Kératopathie
et par voie générale Œdème Cataracte Décollement
bulleuse du
d’Irvine-Gass secondaire de rétine
pseudophake

Collyre AINS Laser YAG Chirurgie Greffe


Acétazolamide rétinienne de cornée
per os ab interno

(Source : Nassim Belhatri.)


Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 24

Toxoplasmose oculaire
• Première cause d'uvéite postérieure.
• Parasite : Toxoplasma gondii.
• Diagnostic clinique : signes d'uvéite antérieure, hyalite fréquente, foyer choriorétinien unique patho-
gnomonique, parfois au voisinage d'une cicatrice.
• Bilan complémentaire  : une sérologie toxoplasmose négative élimine le diagnostic, ponction de
chambre antérieure en cas de doute.
• Traitement :
– association pyriméthamine-sulfadiazine pendant plusieurs semaines ;
– supplémentation en acide folinique et diurèse alcaline 2 litres par jour ;
– information du patient sur les effets secondaires ;
– corticothérapie orale après 48 heures de traitement antiparasitaire.
• Alternative possible : association pyriméthamine-azithromycine.
• Surveillance de la NFS-plaquettes hebdomadaire.

138
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 25

Strabisme de l'enfant
• Le strabisme est une perte de parallélisme des deux yeux.
• Tout strabisme permanent et/ou débutant après l'âge de 4 mois est pathologique.
• Deux types de strabisme à connaître : convergent (le plus fréquent) et divergent.
• Une forme de strabisme à connaître : le strabisme accommodatif secondaire à une hypermétropie.
• Éliminer une cause organique au strabisme [PCZ] : cataracte congénitale, rétinoblastome…
• Le risque principal est l'amblyopie fonctionnelle définitive [PCZ].
• Examen clinique :
– mesure de l'acuité visuelle avec une échelle adaptée à l'âge après cycloplégie [PCZ] : pour dépister
une amblyopie et déterminer la correction optique totale ;
– examen du segment antérieur et du fond d'œil : rechercher une cause organique ;
– examen des reflets cornéens ;
– cover-test ;
– motilité oculaire ;
– test de la vision stéréoscopique : test de Lang.
• Bilan orthoptique complet.
• Traitement : correction optique totale, traitement de l'amblyopie par occlusion de l'œil sain, traite-
ment de la déviation (en dehors d'une cause accommodative) par toxine botulique ou chirurgie.

139

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 27

Hypertension intracrânienne idiopathique


• Terrain : femme jeune en surpoids.
• Signes fonctionnels : céphalées, photopsies positionnelles, acouphènes pulsatiles, nausées, vomisse-
ments, parfois une diplopie par paralysie du VI.
• Fond d'œil : œdème papillaire bilatéral de stase.
• Imagerie cérébrale en urgence pour éliminer une urgence neurologique (tumeur cérébrale, hydro-
céphalie, thrombose veineuse cérébrale…) puis on effectue une ponction lombaire avec mesure de la
pression d'ouverture du LCS.
• Pronostic : risque de cécité par atrophie optique en l'absence de traitement.
• Traitement :
– perte de poids ;
– acétazolamide ;
– dérivation chirurgicale du LCS en cas d'échec du traitement médical.

140
Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 28

Paralysie du VI
• Diplopie binoculaire horizontale.
• Limitation de l'abduction.
• Position compensatrice de la tête tournée vers le côté paralysé.
• Diplopie homonyme au test au verre rouge.
• Éliminer une urgence neurologique.
• Éliminer une maladie de Horton si le patient a plus de 50 ans.

Syndrome tumoral hypophysaire


• Céphalées.
• Syndrome d'hypertension intracrânienne avec une paralysie oculomotrice du VI.
• Troubles visuels par atteinte du chiasma optique : flou visuel puis quadranopsie bitemporale supé-
rieure puis hémianopsie bitemporale.

Adénome hypophysaire
• Syndrome tumoral hypophysaire.
• Syndrome sécrétant : prolactinome, acromégalie, adénome corticotrope.
• Syndrome d'insuffisance antéhypophysaire : gonadotrope, corticotrope, thyréotrope, somatotrope et
lactotrope.
• Imagerie : IRM hypophysaire à la recherche d'une compression du chiasma optique, d'un envahisse-
ment du sinus sphénoïde et du sinus caverneux.
• Examen ophtalmologique avec fond d'œil et champ visuel cinétique, test de Hess-Lancaster si paraly-
sie oculomotrice.
141

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 30

Conjonctivites
Conjonctivite bactérienne Conjonctivite virale Conjonctivite
allergique
Arguments Sécrétions purulentes Contexte épidémique Terrain atopique
en faveur Yeux collés le matin Bilatéralisation rapide Atteinte bilatérale
Larmoiement clair Caractère saisonnier
Adénopathie prétragienne Prurit
Larmoiement clair
Papilles conjonctivales
Évolution Rapide, en 1 semaine Lente, en 2 à 6 semaines Variable selon la forme
clinique
Traitements Lavages oculaires Lavages oculaires Lavages oculaires
Collyre antiseptique Collyre antiseptique Collyre antihistaminique
Collyre antibiotique Règles d'hygiène Éviction de l'allergène
si critères de gravité
Règles d'hygiène

Critères de gravité d'une conjonctivite bactérienne  : baisse d'acuité visuelle, larmoiement important,
œdème palpébral, chémosis, sécrétions purulentes abondantes et photophobie.

Classification physiopathologique des réactions d'hypersensibilité oculaire (hors programme)

142 Hypersensibilité
de la surface oculaire

Hypersensibilité Allergie
non allergique oculaire

Conjonctivite Conjonctivite
IgE-médiée Non IgE-médiée
irritative gigantopapillaire

Conjonctivite
Blépharoconjonctivite
allergique
de contact
saisonnière

Conjonctivite
Kératoconjonctivite
allergique
vernale
perannuelle

Kératoconjonctivite Kératoconjonctivite
vernale atopique

Kératoconjonctivite
atopique

(D'après Leonardi et al., Allergy, 2012.)


Cas cliniques corrigés 3

Fiche de synthèse du cas clinique 31

Rosacée
• Terrain : femme entre 40 et 60 ans.
• Quatre stades de la forme cutanée :
– stade des bouffées vasomotrices ;
– stade de rosacée érythématotélangiectasique (« couperose ») ;
– stade des papulopustules ;
– stade tardif du rhinophyma.
• Complications oculaires : blépharite, syndrome sec, kératite, conjonctivite et chalazions.
• Atteintes oculaires par dysfonctionnement des glandes de Meibomius.
• 25 % de formes oculaires isolées.
• Traitement de l'atteinte oculaire : hygiène palpébrale quotidienne, larmes artificielles sans conserva-
teur, dans certaines formes avancées on propose des cures par collyre à base d'azithromycine ou la
doxycycline par voie orale.

143

Corrigés
Cas cliniques corrigés

Fiche de synthèse du cas clinique 32

Rétinite à CMV
• Évoquer le diagnostic chez tout patient VIH avec un nombre de CD4 < 50/mm3.
• Baisse d'acuité visuelle si localisation maculaire.
• Fond d'œil : foyer choriorétinien blanchâtre avec des hémorragies.
• PCR CMV, ponction de chambre antérieure, ± angiographie.
• Traitement intraveineux par ganciclovir (ou foscarnet).
• Prophylaxie secondaire par valganciclovir et surveillance du fond d'œil si CD4 < 100/mm3.

Neuropathie optique à l'éthambutol


• Favorisée par l'association avec l'isoniazide et un terrain alcoolotabagique.
• Baisse d'acuité visuelle progressive et importante avec un œil blanc et indolore aux deux yeux.
• Fond d'œil souvent normal.
• Champ visuel : scotomes centraux ou scotomes cæco-centraux bilatéraux.
• Vision des couleurs (++) : dyschromatopsie d'axe rouge-vert.
• PEV (non indispensables) : diminution de l'amplitude de l'onde P100 et allongement de la latence.
• Rythme de surveillance : J0 et J30 puis tous les mois si prolongation du traitement.
• Arrêt immédiat et définitif du toxique.

144
4
CHAPITRE

4
Questions isolées corrigées
QI 1 la rétine. Ce sont les axones des cellules ganglion-
naires qui constituent les fibres optiques. La glande
Réponse : D. lacrymale principale est située à la partie supéro-laté-
Commentaire  : L'OCT est une technique d'imagerie rale de l'orbite.
non irradiante. À l'inverse de l'angiographie, elle ne
nécessite pas d'injection de colorant. L'OCT papillaire
permet le suivi du glaucome chronique. Elle ne visua-
lise habituellement pas la périphérie rétinienne.
QI 7
Réponse : B, D.
Commentaire  : Les bâtonnets sont responsables de
QI 2 la vision périphérique et de la vision nocturne, tandis
que les cônes permettent la vision des détails et des
Réponse : A, D. couleurs. Le centre de la macula s'appelle la fovéa,
Commentaire  : La cataracte nucléaire peut parfois

Énoncés
c'est une zone moins vascularisée et elle comprend en
être responsable d'une diplopie monoculaire. son centre la zone avasculaire.

QI 3 QI 8
Réponse : A, C, D. 145
Réponse : A, C, E.
Commentaire  : L'OCT permet de rechercher des Commentaire : En cas de paralysie du III, le RPM direct
signes d'exsudation (œdème rétinien) ; l'angiographie est aboli et le RPM consensuel est conservé. L'atteinte
(fluorescéine et infracyanine) permet de visualiser les de la voie efférente sympathique provoque un myosis.
néovaisseaux choroïdiens (type et étendue) et permet
aussi d'éliminer les diagnostics différentiels.
QI 9
QI 4 Réponse : B, D.
Commentaire : On visualise des hémorragies en flam-
Réponse : B. mèche et quelques nodules cotonneux en temporal
Commentaire  : Le patient était emmétrope avant supérieur. C'est probablement une occlusion de la
d'être presbyte, on peut supposer qu'il n'a pas besoin veine rétinienne temporale supérieure. Dans la rétino-
d'une correction de loin. Étant devenu presbyte, il n'a pathie diabétique, l'atteinte est souvent bilatérale et
besoin que d'une correction de près (verres sphériques moins localisée. Dans la DMLA, l'hémorragie se situe
convexes). Les verres multifocaux sont habituellement dans la région maculaire.
inutiles dans ce cas.

QI 10
QI 5
Réponse : A, D.
Réponse : C. Commentaire : La périmétrie statique permet habi-
Commentaire : C'est un fond d'œil typique d'OACR : tuellement d'explorer le champ visuel central ; la
rétrécissement diffus du calibre artériel, œdème blanc méthode de choix pour rechercher des déficits
ischémique et macula « rouge cerise ». périphériques est le champ visuel de Goldmann.
Dans les atteintes rétiniennes, la dyschromatopsie
est habituellement d'axe bleu-jaune. Pour mesu-
QI 6 rer la puissance de l'implant à mettre, on utilise
Réponse : C, D. la biométrie sans contact en première intention.
Commentaire : La choroïde participe à la nutrition de L'échographie mode A est de plus en plus réservée
l'épithélium pigmentaire et des couches externes de aux cataractes denses.

Ophtalmologie
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Questions isolées corrigées

QI 11 QI 18
Réponse : B. Réponse : B [PCZ].
Commentaire  : Le prélèvement de cornée peut être Commentaire  : Pensez en premier au tableau d'en-
effectué aussi à la chambre funéraire. Dans tous les dophtalmie aiguë devant un œil rouge douloureux
cas, les règles d'asepsie doivent être respectées. La avec une baisse d'acuité visuelle sur un œil opéré. On
technique de prélèvement est l'excision in situ. Le visualise sur la photographie un hypopion.
prélèvement doit obligatoirement être effectué par
un médecin formé.
QI 19
Réponse : B, D.
E : SCZ.
QI 12 Commentaire : La cataracte secondaire est une com-
Réponse : A, E. plication fréquente. La rupture capsulaire postérieure
Commentaire  : On visualise un ptérygion nasal, qui est une complication peropératoire de la chirurgie de
est une lésion bénigne de la conjonctive fréquente. cataracte ; le laser YAG n'a aucune utilité. Un hypo-
pion sur un œil opéré doit vous faire penser à une
endophtalmie aiguë.

QI 13
Réponse : C, D. QI 20
Commentaire : La mégalocornée est une augmentation Réponse : D, E.
bilatérale et congénitale du diamètre cornéen, il incite
à rechercher un glaucome congénital. La leucocorie est
un reflet blanchâtre de la pupille ; les deux principales QI 21
causes sont le rétinoblastome et la cataracte. Réponse : C, E.
Commentaire  : On visualise sur le fond d'œil des
drusens maculaires, c'est donc une maculopathie liée
à l'âge.
146 QI 14
Réponse : D, E.
Commentaire  : C'est la cataracte nucléaire qui est QI 22
responsable d'une myopie d'indice. Le diagnostic de
Réponse : B, D.
cataracte est clinique. C'est l'échographie mode B qui
Commentaire  : C'est une DMLA atrophique car on
permet de rechercher un décollement de rétine en cas
visualise une atrophie maculaire.
de cataracte dense.

QI 23
QI 15 Réponse : A, C, E.
Réponse : C.
Commentaire : On visualise une opacification du cor-
tex et du noyau cristalliniens.
QI 24
Réponse : A, D, E.
Commentaire  : La vision des couleurs (test de
Farnsworth) et la gonioscopie sont inutiles pour le
QI 16 diagnostic de DMLA.
Réponse : A, B, C, D.
Commentaire  : L'hypothyroïdie ne donne pas de
cataracte. QI 25
Réponse : A, B, C.
Commentaire  : La DMLA ne donne pas de décolle-
ment de rétine rhegmatogène.
QI 17
Réponse : E.
Commentaire : Le traitement est uniquement chirurgi- QI 26
cal : c'est l'extraction extracapsulaire par phacoémulsifi- Réponse : E.
cation. Cette chirurgie se fait après dilatation pupillaire. Commentaire  : Le traitement de la DMLA exsuda-
Le capsulorhexis est l'ouverture de la capsule antérieure tive repose sur les anti-VEGF. Pour la DMLA précoce,
par une pince à capsulorhexis ou un kystitome. ou maculopathie liée à l'âge, on ne propose pas
Questions isolées corrigées 4
de ­traitement par IVT d'anti-VEGF. Les IVT se font en QI 33
milieu stérile (salle dédiée au cabinet ou bloc opéra-
Réponse : A, C, E.
toire). La photothérapie dynamique n'est pas un trai-
Commentaire : La photographie du fond d'œil montre
tement de première intention.
une occlusion de branche temporale supérieure
gauche devant les signes suivants  : hémorragies en
QI 27 flammèche, dilatation veineuse temporale supérieure,
signe du croisement et un nodule cotonneux visible
Réponse : A, C, D, E.
en temporal supérieur.
Commentaire : La NOIAA n'est pas une manifestation
de la sclérose en plaques ; on la retrouve dans la mala-
die de Horton, par exemple. QI 34
Réponse : B.
QI 28 Commentaire  : La NOIAA est une atteinte souvent
unilatérale. Le déficit arciforme est une atteinte du
Réponse : A, B, D.
glaucome chronique. L'ischémie choroïdienne est
Commentaire  : La dyschromatopsie est d'axe
en faveur d'une atteinte artéritique. Une biopsie de
rouge-vert. Les métamorphopsies sont un signe de
l'artère temporale négative n'élimine pas une maladie
maculopathie.
de Horton.

QI 29 QI 35
Réponse : A, D.
Réponse : C, D, E.
Commentaire  : L'hétérogreffe est la greffe entre
Commentaire  : La NOIAA non artéritique est plus

Énoncés
deux espèces biologiques différentes. L'autogreffe
fréquente.
est une greffe où le donneur et le receveur sont la
même personne. La dystrophie bulleuse du pseudo-
phake est une des causes les plus fréquentes de greffe
de ­cornée ; elle survient dans les suites d'une chirurgie
QI 36
de cataracte. En cas de greffe de cornée lamellaire, Réponse : C, D.
147
on ne greffe que la partie « malade ». Dans le cas du
kératocône, on remplace la partie « malade » qui est
située en avant de la cornée (stroma) et on préserve la
QI 37
partie saine (notamment l'endothélium). Réponse : B, C.
Commentaire : L'OACR donne un œil blanc indolore
avec baisse d'acuité visuelle brutale. La maculopathie
QI 30 « en œil de bœuf » est un signe de certaines dystro-
Réponse : A, B, C, D. phies rétiniennes héréditaires ou de la toxicité aux
Commentaire : Les complications de la greffe de cor- antipaludéens de synthèse.
née sont : retard d'épithélialisation de la greffe, défail-
lance précoce de l'endothélium, rejet immunitaire,
récidive de la maladie causale, astigmatisme cornéen QI 38
et glaucome chronique. La GVH (réaction du greffon Réponse : A, D, E.
contre l'hôte) est une complication de la greffe de cel- Commentaire : Les nodules cotonneux sont liés à l'ac-
lules souches (greffe de moelle osseuse). cumulation de matériel axoplasmique dans les fibres
optiques du fait d'une ischémie rétinienne localisée.
Les causes des nodules cotonneux sont : occlusion de
QI 31 la veine centrale de la rétine, rétinopathie hyperten-
Réponse : A, C, E. sive, diabète, microangiopathie du VIH, collagénoses,
Commentaire : L'HTA se complique d'un décollement embolies graisseuses, pancréatite aiguë, syndrome de
de rétine exsudatif. Elle donne une neuropathie non Purtscher.
artéritique.
QI 39
QI 32 Réponse : B, D, E.
Réponse : B, E. Commentaire  : C'est l'angiographie à la fluorescéine
Commentaire  : Les microanévrismes sont un signe qui permet de faire le diagnostic de la forme ischémique.
de rétinopathie diabétique non proliférante minime.
Les nodules cotonneux sont de localisation péri-
papillaire. Le croisement artérioveineux est un signe QI 40
d'artériosclérose. Réponse : A, C.
Questions isolées corrigées

QI 41 QI 48
Réponse : B, E. Réponse : A.
Commentaire  : L'occlusion d'une branche veineuse B, D : SCZ.
rétinienne peut se compliquer d'un œdème maculaire, Commentaire : La présence d'un ulcère cornéen avec
qui est la principale cause de baisse d'acuité visuelle. un signe de Seidel doit faire suspecter un corps étran-
ger intraoculaire. L'IRM et la mesure du tonus oculaire
par aplanation sont contre-indiquées. L'OCT ne per-
QI 42 met pas d'examiner correctement la cavité vitréenne ;
un scanner orbitaire sera privilégié pour rechercher un
Réponse : B, C, E.
corps étranger intraoculaire.
Commentaire : Le glaucome chronique est une mala-
die asymptomatique, sauf au stade tardif. La névrite
optique ne donne pas d'œil rouge. La toxoplasmose
oculaire de localisation maculaire accompagnée d'une
QI 49
uvéite antérieure peut donner ces signes. Réponse : C.
E : SCZ.
Commentaire  : C'est un « coup d'arc », qui est une
ophtalmie causée par les ultraviolets. Le traitement se
QI 43 fait en ambulatoire par un collyre antibiotique, une
Réponse : A, C, D. pommade cicatrisante et un pansement oculaire.
Commentaire  : Une déchirure périphérique sans L'utilisation prolongée de l'oxybuprocaïne (un anes-
décollement de la rétine ne donne pas de baisse thésique local) est toxique pour la cornée.
d'acuité visuelle. La DMLA touche des patients plus
âgés ; elle se manifeste dans sa forme atrophique par
une baisse d'acuité visuelle progressive. QI 50
Réponse : B, D.
Commentaire  : Dans le cas d'un corps étranger
QI 44 intraoculaire, le signe de Seidel est positif et le tonus
148 Réponse : A, E. oculaire est bas.
Commentaire : Le diagnostic d'uvéite antérieure n'est
pas compatible avec un segment antérieur calme. La
cataracte nucléaire donne une baisse d'acuité visuelle QI 51
progressive. L'hémorragie sous-conjonctivale ne
Réponse : C, E.
donne pas de baisse d'acuité visuelle.
B : SCZ.
Commentaire : Le lavage oculaire doit être fait immé-
diatement. L'antagonisation n'est pas recommandée.
QI 45 Les brûlures thermiques ont un meilleur pronostic.
Réponse : B, D, E.
Commentaire : La proposition A décrit une amaurose
fugace. La proposition C décrit un scotome central. QI 52
Les propositions B, D et E décrivent respectivement Réponse : A.
des myodésopsies, des phosphènes et une amputa- Commentaire : La sclérite, la kératite et le glaucome
tion du champ visuel périphérique. aigu donnent une douleur importante. L'hémorragie
intravitréenne ne donne pas d'œil rouge.

QI 46
Réponse : A, B. QI 53
Commentaire  : La rétinopathie diabétique prolifé- Réponse : B, D.
rante se complique d'un décollement de rétine de Commentaire  : Le glaucome chronique ne donne
mécanisme tractionnel. Le décollement de rétine dans aucun des deux signes. L'hémorragie sous-­conjonctivale
l'HTA et dans la toxémie gravidique est exsudatif. ne  donne pas de douleur. Le glaucome néovas-
culaire  se  manifeste aussi par une baisse d'acuité
visuelle.
QI 47
Réponse : C, D.
Commentaire  : La radiographie orbitaire est utile QI 54
en cas de suspicion de corps étranger intraoculaire. Réponse : A, B, D.
L'ablation d'un corps étranger superficiel se fait en Commentaire : La sclérite aiguë et la conjonctivite ne
consultation. donnent pas de baisse d'acuité visuelle.
Questions isolées corrigées 4
QI 55 QI 63
Réponse : C, E. Réponse : B.
Commentaire  : L'atteinte bilatérale et l'adénopathie Commentaire  : On fait le diagnostic de rétinopathie
prétragienne sont des arguments en faveur d'une diabétique non proliférante sévère en observant la
conjonctivite virale. présence d'hémorragies rétiniennes dans quatre qua-
drants et/ou des dilatations veineuses dans deux qua-
drants et/ou un AMIR dans un quadrant. L'hémorragie
intravitréenne est une complication de la rétinopathie
QI 56 diabétique proliférante.
Réponse : D, E.
Commentaire : Le cercle périkératique est la présence
d'une hyperhémie conjonctivale prédominante autour
de la cornée, qui signe une atteinte sévère du seg- QI 64
ment antérieur. L'épisclérite donne une hyperhémie Réponse : B, C, E.
localisée, contrairement à la conjonctivite qui donne Commentaire  : La photocoagulation maculaire est
une hyperhémie diffuse. indiquée si l'œdème maculaire est focal et loin du
centre de la macula. La vitrectomie est indiquée en
cas d'hémorragie intravitréenne persistante ou de
QI 57 décollement de rétine tractionnel.
Réponse : A, C.
Commentaire  : Les sécrétions purulentes orientent
vers une conjonctivite bactérienne. L'hyperhémie QI 65
conjonctivale localisée est un signe d'épisclérite ou de

Énoncés
Réponse : D.
sclérite. L'écoulement clair n'est pas spécifique d'une
atteinte.

QI 66
QI 58 Réponse : A, B, E. 149
Réponse : E.
Commentaire : On visualise une hyperhémie conjonc-
tivale localisée en nasal, ce qui est en faveur d'une QI 67
épisclérite aiguë ou d'une sclérite aiguë. Réponse : B, C, E.
Commentaire  : Pour la rétinopathie diabétique pré-
proliférante, la PPR est indiquée pour les patients qui
QI 59 sont à haut risque de passage en rétinopathie prolifé-
rante ou ceux qui ont un suivi difficile.
Réponse : B, E.
Commentaire  : La sclérite aiguë provoque une dou-
leur plus importante et majorée à la mobilisation du
globe oculaire. Les deux pathologies ne donnent pas QI 68
de baisse d'acuité visuelle.
Réponse : C, D, E.
Commentaire  : Un antécédent familial de glaucome
aigu n'est pas un facteur de risque de glaucome chro-
QI 60 nique à angle ouvert. Les autres facteurs de risque
Réponse : B, C, D, E. non cités sont  : antécédent familial de glaucome
Commentaire : La kératite herpétique est quasi tou- chronique, myopie, âge, facteurs cardiovasculaires et
jours unilatérale. l'ethnie noire.

QI 61 QI 69
Réponse : B. Réponse : B.
Commentaire : On visualise une excavation papillaire
importante d'un glaucome chronique évolué.
QI 62
Réponse : A, B, D.
Commentaire  : On visualise une rétinopathie diabé- QI 70
tique proliférante sévère. Réponse : A, C, E.
Questions isolées corrigées

QI 71 QI 78
Réponse : C, D. Réponse : D.
Commentaire  : Les prostaglandines ou les bêtablo- Commentaire : On parle de myopie forte à partir de
quants sont prescrits en première intention ; les autres 6 dioptries ou d'une longueur axiale de 26  mm. En
collyres peuvent être prescrits en deuxième intention. cas de myopie, l'image d'un objet situé à l'infini est
en avant de la rétine. On corrige la myopie avec des
verres sphériques concaves.
QI 72
Réponse : A, B, C, D.
Commentaire : La diplopie est binoculaire dans l'oph- QI 79
talmopathie dysthyroïdienne ; elle est le plus souvent Réponse : A, D.
verticale par atteinte du droit inférieur ou parfois hori- Commentaire  : On corrige l'hypermétropie avec des
zontale par atteinte du droit médial. verres sphériques convexes.

QI 73
QI 80
Réponse : D.
Commentaire  : Le diagnostic le plus probable est le Réponse : A, B.
chalazion, qui est un granulome inflammatoire des Commentaire : En cas de myopie, le punctum proxi-
glandes tarsales (glandes de Meibomius). Il est très mum est situé plus près du globe oculaire que chez
fréquent chez les patients diabétiques et ceux atteints un sujet emmétrope. La myopie est corrigée par des
de rosacée oculaire. La cellulite orbitaire donne une verres concaves, qui sont par définition plus fins au
atteinte plus diffuse. L'ophtalmopathie dysthyroï- centre.
dienne et la conjonctivite allergique donnent une
atteinte le plus souvent bilatérale.
QI 81
150 Réponse : C, D.
QI 74 Commentaire : En cas d'hypermétropie, l'image d'un
Réponse : B. objet situé à l'infini est en arrière de la rétine. La for-
Commentaire : C'est une paralysie du III complète. mule de la réfraction ne retrouve pas d'astigmatisme,
donc les cornées ne sont pas toriques.

QI 75
Réponse : E. QI 82
Commentaire  : Tous les critères cités sont en faveur Réponse : A, C, E.
d'une tumeur maligne. Commentaire : Le laser YAG est utilisé pour le traite-
ment des cataractes secondaires. La chirurgie réfrac-
tive par LASIK (Laser-Assisted In Situ Keratomileusis)
QI 76 est une chirurgie qui modifie la puissance réfractive
Réponse : A, C, D. de la cornée  : après découpe d'un volet superficiel
Commentaire  : Les étiologies du ptosis à connaître cornéen avec charnière (par une technique méca-
sont : sénile, neurogène (paralysie du III, syndrome de nique ou au laser femtosecondes), on effectue une
Claude Bernard-Horner), myogène (ptosis congénital), photoablation au laser excimer qui permet de modi-
jonctionnel (myasthénie) et traumatique. Le ptosis fier la courbure de la cornée.
d'une paralysie du III est souvent majeur, alors que celui
du syndrome de Claude Bernard-Horner est plus dis-
cret. La paralysie faciale périphérique est responsable QI 83
d'une lagophtalmie. L'ophtalmopathie dysthyroïdienne
donne une rétraction de la paupière supérieure. Réponse : B, C, E.

QI 77 QI 84
Réponse : E. Réponse : C.
Commentaire : Chez l'astigmate, la vision est floue de Commentaire : On visualise au fond d'œil un aspect
loin et de près. La myopie axile est la plus fréquente en « ostéoblastes » caractéristique de la rétinopathie
des myopies. pigmentaire.
Questions isolées corrigées 4
QI 85 cornéenne (astigmatisme important, taie cornéenne,
kératocône), cause cristallinienne (cataracte nucléaire),
Réponse : A, B, C, D.
cause irienne (iridodialyse post-traumatique).
Commentaire  : L'âge n'est pas une cause d'uvéite,
contrairement aux autres pathologies.
QI 92
QI 86 Réponse : C, D.
Commentaire : Chez un patient présentant une diplo-
Réponse : B, D, E. pie binoculaire, la maladie de Horton doit être évo-
Commentaire  : Il n'y a pas de traitement efficace quée en cas de tableau de paralysie du III ou du VI.
actuellement pour la DMLA atrophique. Le glaucome L'ophtalmopathie dysthyroïdienne touche plus volon-
chronique est traité d'abord avec des collyres hypo- tiers le droit inférieur ou le droit médial.
tonisants ; la chirurgie peut être envisagée en cas
d'échec.
QI 93
Réponse : B, D.
QI 87
Réponse : A.
Commentaire  : Le seul diagnostic compatible avec QI 94
une baisse d'acuité visuelle progressive de loin est la
Réponse : B, C.
cataracte sénile. L'acuité visuelle a été mesurée avec
une correction  : ce ne peut pas être un trouble de
la réfraction. Le glaucome chronique débutant est
QI 95

Énoncés
asymptomatique. Le trou maculaire et la membrane
épirétinienne donnent en plus une baisse d'acuité Réponse : D.
visuelle de près. Commentaire : On parle de myopie forte à partir de
6 dioptries ou si la longueur axiale est supérieure à
26 mm.
QI 88 151
Réponse : D, E.
Commentaire  : C'est un trouble de réfraction car
QI 96
l'acuité visuelle mesurée au cours de la réfraction sub- Réponse : C.
jective est normale.

QI 97
QI 89 Réponse : B.
Réponse : B, C, D. Commentaire : La dyschromatopsie d'axe bleu-jaune
Commentaire  : Les causes d'un œdème maculaire est le témoin d'une pathologie maculaire.
à retenir sont  : la maculopathie diabétique, l'oc-
clusion de la veine centrale de la rétine ou d'une
de  ses branches, le syndrome d'Irvine-Gass, l'uvéite QI 98
postérieure. Réponse : A, B, D, E.

QI 90 QI 99
Réponse : B et D. Réponse : A, B, D.
Commentaire  : La cataracte cortico-nucléaire donne
une baisse d'acuité visuelle progressive prédomi-
nant de loin. La membrane épirétinienne ne donne QI 100
pas de baisse d'acuité visuelle brutale. Le décolle- Réponse : B, C, D.
ment postérieur du vitré peut se manifester par des Commentaire : La pilocarpine est un collyre myotique
myodésopsies et des phosphènes mais pas par des utilisée comme traitement dans le glaucome aigu par
métamorphopsies. fermeture de l'angle.

QI 91 QI 101
Réponse : C. Réponse : A, B, C.
Commentaire  : C'est une diplopie monoculaire. Les Commentaire : Dans une paralysie du III, on retrouve
causes de diplopie monoculaire à retenir sont : cause un strabisme divergent.
Questions isolées corrigées

QI 102 QI 113
Réponse : A, B, C, E. Réponse : D, E.
Commentaire : La classification pronostique de Roper-
Hall comporte quatre grades selon trois éléments : la
QI 103 désépithélialisation cornéenne, l'atteinte du stroma
cornéen et l'ischémie conjonctivale.
Réponse : C, D, E.
Commentaire : Ce sont les blocs atrioventriculaires de
haut degré qui sont une contre-indication.
QI 114
Réponse : A, B.
QI 104 Commentaire  : Les causes d'hémorragie intravi-
tréenne à retenir sont : la rétinopathie diabétique pro-
Réponse : B, C, D, E. liférante, l'occlusion de la veine centrale de la rétine
ou de ses branches, une déchirure rétinienne, le syn-
drome de Terson.
QI 105
Réponse : D.
QI 115
Réponse : D, E.
QI 106 Commentaire  : L'indication de la chirurgie de
Réponse : B. cataracte  repose sur l'acuité visuelle et la gêne
Commentaire : À gauche, il y a une rétinopathie dia- fonctionnelle.
bétique proliférante compliquée.

QI 116
QI 107 Réponse : A, C, D, E.
Réponse : B, C, D. Commentaire : L'acétazolamide peut être à l'origine
152 d'une hypokaliémie.

QI 108 QI 117
Réponse : C, D.
Réponse : C, E.
Commentaire  : Une tension oculaire normale est
Commentaire  : Les signes du syndrome de Claude
comprise entre 10 et 20 mm Hg.
Bernard-Horner sont un ptosis souvent modéré, un
myosis et une énophtalmie. Il s'associe parfois une
anhidrose qui est une absence localisée de la sudation.
QI 109
Réponse : B.
Commentaire : La cornée est l'élément réfractif le plus QI 118
puissant avec 42 dioptries.
Réponse : C.
Commentaire : Le vaccin anti-zona est recommandé
pour les adultes âgés de 65 à 74 ans révolus (recom-
QI 110 mandations vaccinales 2016).
Réponse : C, D.

QI 119
QI 111 Réponse : D.
Réponse : C, E. Commentaire : L'OCT et le fond d'œil montrent une
membrane épirétinienne typique.

QI 112
Réponse : B, D, E. QI 120
Commentaire  : L'ophtalmopathie dysthyroïdienne Réponse : D.
est bilatérale, axile, non pulsatile, réductible et non Commentaire : La dacryocystite aiguë est une infec-
douloureuse. tion du sac lacrymal.
475626 – (I) – (3) – CMM90

Elsevier Masson S.A.S


65, rue Camille-Desmoulins,
92130 Issy-les-Moulineaux

Dépôt Légal : septembre 2017

Composition : SPI

Imprimé en Italie par Printer Trento


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