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Vous pouvez remplacer ce mot par « cela » ? C'est alors le pronom démonstratif
« ça ».
« Ça ne change rien à son problème. »
Dans les autres cas, il s'agit de l'adjectif possessif « sa », lequel n'est jamais suivi
d'un signe de ponctuation.
« Sa maison est immense. »
N.B. L'accent grave, lui, ne se rencontre quasiment que dans l'expression « çà et
là ».
« Si » ou « s'y » ?
Essayez de remplacer « s'y » par « se ». La phrase garde son sens ? Il faut alors
écrire « s'y » (« se » + « y »).
« Il s'y passe des choses étonnantes. » => « Il se passe des choses étonnantes. »
Dans le cas contraire, il convient presque toujours d'écrire « si ».
« Si j'avais su », « c'est si bon », et « si on allait au cinéma ».
ATTENTION : ne confondez pas ces deux formes avec « ci », forme réduite de
« ceci » ou d ’ « ici ».
« Je le savais » ou « je le savait » ?
Un verbe conjugué à l'imparfait se prononce de la même façon aux trois
personnes du singulier (« je », « tu », « il »), mais les terminaisons diffèrent. Aux deux
premières personnes du singulier (« je » et « tu »), le verbe prend un « s ».
« Je l'ignorais, tu le savais. »
En revanche, à la 3e personne du singulier (« il », « elle », « on »), il prend un « t ».
« Il le savait. »
Accent ou pas ?
Il n'y a jamais d'accent lorsque le « e » est suivi :
- d'un « x » (exact, exalter),
- de deux consonnes (belle, espoir, destin), sauf si la 2e consonne est un « h », un
« l » ou un « r » (échanger, éclairage, écraser),
- de plus de 2 consonnes (technique).
« Son » ou « sont » ?
Vous pouvez remplacer ce mot par « seront » ? C'est alors une forme du verbe
« être », qui s'écrit « sont ».
« Ils sont tous partis en vacances. »
Dans le cas contraire, il s'agit de l'adjectif possessif « son ».
« Elle lui a confié son chien pour la semaine. »
Participe passé conjugué avec l'auxiliaire « être »
L'accord se fait toujours avec le sujet, en genre et en nombre.
« Les clients sont venus nombreux. »
« Gaspard est venu à pied. »
« Agathe n'est pas venue aujourd'hui. »
N.B. Cette règle ne vaut pourtant pas pour les verbes pronominaux, autrement
dit ceux qui se conjuguent avec un pronom personnel réfléchi (me, te, se, etc.).
« Est » ou « et » ?
Vous pouvez remplacer ce mot par « était » ? C'est alors une forme du verbe
« être », qui s'écrit « est ».
« Il est malade. »
Dans le cas contraire, il s'agit de la conjonction de coordination « et ».
« Je dois passer au stade et chez le boucher. »
« La », « l'a(s) » ou « là » ?
Vous pouvez passer au pluriel et remplacer le mot par « les » ? Il faut écrire « la ».
« Et la tarte ? Il la mange. » => « Et les tartes ? Il les mange. »
Si vous pouvez passer à l'imparfait et remplacer le mot par « l'avais » ou « l'avait »,
il faut écrire « l'a » ou « l'as », en fonction du sujet.
« Ce biscuit, il l'a mangé. » => « Ce biscuit, il l'avait mangé. »
Sinon, il faut écrire « là », qui marque le lieu ou renforce un démonstratif.
« Il s'est arrêté juste là. » - « Il s'agit de cet homme-là. »
« Avenir » ou « à venir » ?
Si on peut remplacer le mot « venir » par « espérer », c'est qu'il s'agit de la locution
verbale « à venir », et non du nom « avenir » (« un avenir radieux »).
« Des réjouissances à venir » => « Des réjouissances à espérer »
« On » ou « ont » ?
Vous pouvez remplacer le mot par « il » ou « elle » ? Alors il s'agit du pronom
« on », sans « t ».
« On m'avait dit qu'il ne viendrait pas. »
Sinon, il s'agit du verbe « avoir » conjugué à la 3e personne du pluriel du présent
de l'indicatif, qu'on écrit « ont », avec un « t ».
« Ils ont mangé à la cantine aujourd'hui. »
« Nous nous amusont » ou « nous nous amusons » ?
Conjugué à la 1re personne du pluriel (« nous »), le verbe se termine toujours par
« s ».
« Nous attendons le train. »
« il travail » ou « il travaille » ?
« Conseille », « travaille » et « détaille » sont des verbes conjugués.
« Conseil », « travail », « détail » sont des noms.
Pour savoir si vous avez affaire à un verbe conjugué, essayez de mettre le terme
au futur.
« J'attends un conseil » ou « J'attends un conseille » ? => « J'attends un
conseillera » ne veut rien dire. Ici, on écrit donc « conseil ».
« Il nous détaille sa marchandise » ou « Il nous détail sa marchandise » ? => « Il
nous détaillera sa marchandise »est une phrase correcte. Ici, on écrit donc
« détaille ».
« Je peux » ou « je peut » ?
Le « t » est la marque de la 3e personne du singulier (« il », « elle », « on », « ça ») :
« il peut ». Le « x » correspond à la 1re et à la 2e personne du singulier : « je peux »
et « tu peux ».
« Je peux le rédiger avant demain. »
« -é » ou « -er » ?
Vous pouvez remplacer le mot par « finir » ou « faire » ? C'est alors un infinitif, qui
se termine par « -er ».
« J'ai voulu lui donner de l'argent. »
Sinon, c'est qu'il s'agit du participe passé.
« J'ai parlé de lui à mon éditeur. »
« Dans » ou « d'en » ?
Un verbe à l'infinitif suit ? Il faut écrire « d'en », contraction de « de en ».
Dans la quasi-totalité des autres cas, il s'agit de la préposition « dans ».
« A » ou « à » ?
Vous pouvez remplacer ce mot par « avait » ? C'est alors une forme du verbe
« avoir », qui ne prend pas d'accent.
« Il a mangé tout le chocolat. »
Sinon, c'est qu'il s'agit de la préposition « à », qui prend toujours un accent grave.
« Il est parti à la plage. »
« Ou » ou « où » ?
Vous pouvez remplacer ce mot par « ou bien » ? C'est alors la conjonction de
coordination, qui s'écrit « ou ».
« Préférez-vous danser ou jouer au tennis ? »
Dans le cas contraire, l'accent grave s'impose, qu'il s'agisse de marquer le lieu ou
le temps.
« Je vais où le vent me mène. »
« Il s'est marié l'année où j'ai eu mon bac. »
« En fesant » ou « en faisant » ?
La bonne orthographe est « en faisant » : « faisant » est une forme du verbe
« faire » et s'écrit comme lui avec « ai ».
« Il est tombé en faisant des acrobaties. »
« Un envoie » ou « un envoi » ?
« Envoie », « envoies » et « envoient » sont des formes du verbe « envoyer ».
« Envoi » est un nom.
Pour savoir si vous avez affaire à un verbe conjugué, essayez de mettre le terme
au futur.
« Je prépare l'envoi de l'invitation » ou « Je prépare l'envoie de l'invitation » ? =>
« Je prépare l'enverrai de l'invitation » ne veut rien dire. On n'a donc pas affaire à
un verbe conjugué mais au nom « envoi ».
Dans « j'envoie des cartes postales », « envoie » est un verbe conjugué. En effet,
on pourrait écrire au futur « j'enverrai des cartes postales. »
« Hors » ou « or » ?
Vous pouvez remplacer le mot par « et » ? Il s'agit alors de la conjonction de
coordination « or ».
« J'ai manqué le cours de sport, or cela ne m'arrive jamais. »
Si le remplacement par « et » est impossible, il faut écrire « hors », qui signifie « en
dehors de ».
« Tu peux t'amuser hors de la classe. »
« -amment » ou « -emment » ?
Pour savoir si vous devez écrire « -amment » ou « -emment », il suffit de reprendre
l'adjectif d'origine : une terminaison en « -ant » produit un adverbe en
« -amment ».
« Il mange bruyamment. » (Adjectif d'origine : bruyant)
En revanche, un adjectif terminé par « -ent » produit un adverbe en « -emment ».
« Il l'a frappé violemment. » (Adjectif d'origine : violent)
« ni » ou « n'y » ?
Si le mot est immédiatement suivi d'un verbe, il s'agit sans doute de « n'y ». La
présence, peu après, d'un terme renforçant la négation (tel que « pas »,
« jamais », etc.) le confirme.
« Il n'y a jamais cru. »
Sinon, il s'agit de la conjonction de coordination « ni », laquelle est fréquemment
répétée.
« Je ne veux ni de celle-ci ni de celle-là. »
« demi » ou « demie » ?
Lorsqu'il est placé devant un nom ou un adjectif, « demi » est invariable : il ne
prend ni « e » ni « s ».
« Il a mangé une demi-part de tarte. »
Lorsqu'il est placé derrière un nom ou un adjectif, « demi » prend la marque du
féminin (« e »), mais jamais celle du pluriel (« s »).
« Il l'a attendu trois heures et demie. »
« ces » ou « ses » ?
« Ces » est un adjectif démonstratif, pluriel de « ce » », « cet » ou « cette ». Il sert à
désigner, à montrer quelque chose ou quelqu'un.
« J'ai déjà goûté ces gâteaux-là. » (Je les montre.)
« Ses » est un adjectif possessif, pluriel de « son » ou « sa ». Il exprime une relation
d'appartenance. Quand, après le nom, on peut dire « les siens », « les siennes »,
on écrit « ses ».
« Paul est un père comblé car ses enfants sont obéissants. » (Les siens)
« leur » ou « leurs » ?
En mettant la phrase au singulier, si on peut remplacer « leur » par « lui », alors
« leur » ne prend jamais de « s ». Il s'agit d'un pronom personnel.
« Mes frères sont là, je veux leur parler. » => « Mon frère est là, je veux lui parler. »
« voie » ou « voix » ?
S'il s'agit de celle qu'on entend quand on chante ou on parle, il faut écrire
« voix » avec un « x » comme dans « larynx ».
« Il a une voix grave et puissante. »
Dans les autres cas, écrivez « voie », qui correspond au chemin, au propre
comme au figuré.
« Il a trouvé sa voie. »
« huit heure » ou « huit heures » ?
« Huit » (de même que « quatre », « sept », « seize », etc.) exprime un pluriel, il est
donc logique de mettre un « s » au nom qui le suit, même s'il s'agit d'une heure.
« Il est huit heures et dix minutes. »
« mange ! » ou « manges ! » ?
À la deuxième personne du singulier de l'impératif, les formes se terminant par un
« e » muet ne prennent pas de « s ».
« Chante encore, s'il te plaît ! »
En revanche, si elles sont immédiatement suivies de « en » ou de « y », on ajoute
un « s ».
« Laisses-en un peu ! » - « Relis ton devoir et intègres-y les corrections. »
« il se détend » ou « il se détent » ?
À la 3e personne du singulier (« il », « elle », « on ») de l'indicatif présent, les verbes
dont l'infinitif se termine par « -endre », comme « détendre » ou « défendre »,
prennent un « d », et non un « t ».
« Il descend l'escalier s'il entend du bruit dans la cuisine. »
« dilemme » ou « dilemne » ?
Contrairement à « indemne », « dilemme » s'écrit toujours avec deux « m ».
« Je ne sais que choisir, je suis face à un dilemme. »
« près » ou « prêt » ?
Si le mot peut être mis au féminin, il s'agit de l'adjectif « prêt », qui est très souvent
suivi de la préposition « à ».
« Je suis prêt à tout pour la reconquérir. » => « Je suis prête à tout pour le
reconquérir. »
Sinon, il s'agit de l'adverbe « près », souvent suivi de la préposition « de ».
« Mon école est près de la tienne. »
« Il est près de tout envoyer promener. »
« langage » ou « language » ?
Contrairement au terme anglais « language », en français « langage » ne prend
jamais de « u ».
« Elle resta interloquée car elle ne comprenait pas son langage. »
« si il » ou « s'il » ?
Devant le pronom « il(s) », le « i » de « si » est obligatoirement remplacé par une
apostrophe. On écrira donc toujours : « s'il(s) ».
« S'il a perdu, c'est qu'il ne s'était pas assez préparé. »
« j'envoie » ou « j'envois » ?
Les verbes du premier groupe conservent le « e » de la terminaison de l'infinitif
lorsqu'on les conjugue au présent de l'indicatif (sauf pour le « nous »), or
« envoyer » est bien un verbe du premier groupe puisqu'il se termine par « -er ».
« J'envoie », « tu envoies », « il envoie », « nous envoyons », « vous envoyez », « ils
envoient ».
« c » ou « ç » ?
Pour permettre au « c » de produire le son [s] (comme dans « saucisse ») devant
les voyelles « a », « o », « u », on lui met une cédille.
« Pourrais-je avoir des glaçons ? »
En revanche, devant les voyelles « e », « i » et « y », on ne met pas de cédille au
« c » pour obtenir le son [s].
« En Provence, on entend chanter les cigales. »
« entretien » ou « entretient » ?
Lorsqu'il s'agit d'un nom, « entretien » ne prend ni « s » ni « t » au singulier.
« L'entretien d'embauche s'est bien passé. »
Lorsqu'il s'agit du verbe « entretenir », il faut écrire « j'entretiens », « tu entretiens »,
« il entretient ».
Pour savoir s'il s'agit du verbe conjugué, essayez de mettre le terme au futur :
« Tu entretiens bien l'immeuble » => « tu entretiendras bien l'immeuble. »
Remarque : la même règle s'applique pour « soutien » et « soutient / soutiens »,
ainsi que pour « maintien » et « maintient / maintiens ».
« vous dites » ou « vous dîtes » ?
« Dites » ne prend pas d'accent sur le « i » au présent ni à l'impératif.
L'orthographe « vous dîtes » est réservée au passé simple.
« Vous dites qu'il n'y a pas de raison de se fâcher. » => présent
« Il y a quelques mois, vous nous dîtes un secret que nous n'avons jamais
révélé. » => passé simple
« certe » ou « certes » ?
« Certes » est invariable et s'écrit toujours avec un « s ».
« Certes, il est possible de faire des erreurs, mais ce n'est pas une raison pour être
négligent. »
« crée » ou « créée » ?
Le féminin du participe passé des verbes en « -éer » (créer, agréer, suppléer, etc.)
s'écrit avec trois « e » successifs et deux accents.
« La maquette est créée. »
Le masculin du participe passé s'écrit, lui, avec deux « e » successifs.
« Le jeu est créé. »
« parmi » ou « parmis » ?
À la différence de « hormis », « parmi » ne prend jamais de « s ».
« Parmi toutes les propositions que tu m'as faites, c'est celle-ci que je préfère. »
« je ferai » ou « je ferais » ?
Si vous hésitez entre « -ai » ou « -ais », remplacez « je » par « nous ». Si vous obtenez
une terminaison en « -ons », vous êtes au futur, et cela traduit l'idée d'une chose
qui va très certainement se produire. Le verbe ne prend alors pas de « s ».
« S'il vient demain soir, je préparerai à manger. » => « S'il vient demain soir, nous
préparerons à manger. »
Sinon, il s'agit du conditionnel présent : « si elle venait, je l'embrasserais. » => je ne
suis pas certain de l'embrasser, car je ne suis pas certain qu'elle viendra.
« malgré » ou « malgrés » ?
« Malgré » est invariable et ne prend jamais de « s ».
« Malgré les échecs, il ne désespère pas. »
« -euil » ou « -ueil » ?
Pour que l'orthographe respecte la prononciation, il est impératif que dans les
verbes « cueillir », « accueillir », « recueillir » (et les noms correspondants :
cueillette, accueil, recueil, etc.), le « u » soit toujours avant le « e ».
« Je t'accueille dans ma maison. »
« censé » ou « sensé » ?
Vous pouvez le remplacer par « supposé » ? Écrivez « censé », qui est presque
toujours suivi d'un verbe à l'infinitif.
« Il est censé porter un uniforme pour exercer cet emploi. »
« Sensé » signifie « plein de bon sens ».
« Ton discours manque de logique, il n'est pas très sensé. »
« voir » ou « voire » ?
Si le mot peut être remplacé par « et même », on écrit « voire », qui sert à
renchérir sur une idée.
« Il est nécessaire d'en acheter quatre, voire cinq. »
Sinon, il s'agit du verbe, qui s'écrit « voir ».
« C'est à lui de voir ce qu'il compte faire. »
« va » ou « vas » ?
Lorsqu'on donne un ordre (mode impératif), il faut écrire « va », sans « s », sauf
dans l'expression « vas-y ».
« Va me chercher ce document, s'il te plaît. », « Vas-y tout de suite. »
« ci-joint » ou « ci-jointe » ?
Les adjectifs « ci-annexé », « ci-inclus » et « ci-joint » s'accordent : «Veuillez trouver
ci-jointes les photocopies. » - « Les modifications ci-jointes »
« diagnostic » ou « diagnostique » ?
Lorsqu'il s'agit d'un nom, « diagnostic » s'écrit avec un « c ».
« Il faudrait faire un diagnostic sanguin. »
Lorsqu'il s'agit du verbe « diagnostiquer », il faut écrire « je diagnostique », « tu
diagnostiques », « il diagnostique ».
Pour savoir s'il s'agit du verbe conjugué, essayez de mettre le terme au futur :
« Il diagnostique un problème de température. » => « Il diagnostiquera un
problème de température. »
Alors que :
« Le diagnostic est mauvais. » => « Le diagnostiquera est mauvais. » =>
IMPOSSIBLE. Ce n'est donc pas le verbe, mais bien le nom « diagnostic ».
« va-t-en » ou « va-t'en » ?
On encadre le « t » de traits d'union lorsqu'il est utilisé pour faciliter la
prononciation entre une forme verbale de la 3e personne (qui se termine par
une voyelle) et un pronom personnel :
« Comment va-t-il ? »
« presque » ou « presqu' » ?
Avant une voyelle, le « e » final de « presque » n'est jamais remplacé par une
apostrophe, sauf dans le nom « presqu'île ».
« Paul est arrivé presque en retard. »
« davantage » ou « d'avantage(s) » ?
Si le terme signifie « plus », il s'écrit en un seul mot : davantage.
« Je désire davantage de légumes. »
Si on peut le remplacer par « bénéfice(s) », il s'écrit en deux mots : d'avantage(s).
« Cette formule comprend plus d'avantages. »
« rémunérer » ou « rénumérer » ?
Pour bien écrire rémunérer, respectez l'ordre alphabétique : le « m » vient avant
le « n », comme dans « monnaie ».
« Ce compte est rémunéré à 4 %. »
Dans le cas contraire, il s'agit de la locution « quoi que », qui signifie « quelle que
soit la chose que ».
« Quoi que tu penses, tu devrais nous en faire part. »
« intéresser » ou « interresser » ?
Le verbe « intéresser », comme tous les mots de cette famille, ne prend qu'un « r ».
Il ne faut pas oublier de mettre un accent aigu sur le « e » qui précède.
« Son entreprise propose des accords d'intéressement. »
« Je suis particulièrement intéressé par cette thématique. »
« cent » ou « cents » ?
Lorsqu'il est multiplié, « cent » prend la marque du pluriel mais la perd quand il est
suivi d'un autre adjectif numéral (sept, vingt, trente-deux…).
« Il a acheté deux cents crayons. »
« Il a acheté deux cent quatre crayons. »
Devant « millier », « million », « milliard », qui sont des noms (et pas des adjectifs
numéraux), le « s » subsiste.
« Il a acheté deux cents millions de crayons. »
2. Il est précédé d'un article (des, les), d'un adjectif possessif (ses, tes) ou d'un
adjectif démonstratif (ces).
« Elle portait les mêmes souliers. »
ATTENTION : même est invariable lorsqu'il signifie « aussi, jusqu'à » car il est alors
adverbe.
« Il a tout mangé, même ses épinards. »
« ils sont debouts » ou « ils sont debout » ? « ils sont ensembles » ou
« ils sont ensemble » ?
Les adverbes « ensemble » et « debout », comme tous les adverbes, sont
invariables : on ne leur ajoute donc jamais de « s ».
« Ils sont restés debout dans l'adversité. »
« Ils sont venus ensemble ce matin. »
« un employé » ou « un employer » ?
Remplacez le mot par « travailleur(s) » (« travailleuse(s) »). Si le sens est
conservé, il faut écrire « employé », qui est un nom commun.
« Jean a été élu employé du mois. »
« mille » ou « milles » ?
L'adjectif numéral « mille » est invariable.
« J'ai commandé deux mille cahiers. »
« du » ou « dû » ?
« Du » sans accent est la forme contractée de « de + le ».
« Pour fabriquer cette cabane, il faut du bois et de la colle. »
Astuce : On écrit « dû », participe passé masculin singulier de « devoir »,
avec un accent circonflexe pour le distinguer de la forme contractée
« du ».
« La société a dû recruter un nouvel ingénieur. »
Au féminin et au pluriel, le risque de confusion disparaît. On peut (on doit !)
alors écrire sans accent les formes « due », « dus » et « dues ».
« Cette récompense m'est due depuis longtemps. »
« cauchemar » ou « cauchemard » ?
En dépit de ses dérivés « cauchemarder » et « cauchemardesque », le
nom « cauchemar » ne se termine pas par un « d ».
« J'ai hurlé à cause d'un cauchemar particulièrement réaliste. »
« vingt » ou « vingts » ?
« Vingt » prend un « s » lorsqu'il est multiplié.
« Il en a acheté quatre-vingts. »
Mais il perd le « s » dès qu'il est suivi d'un autre adjectif numéral.
« J'en voudrais quatre-vingt-douze. »
Attention ! Devant « millier », « million » et « milliard », qui sont des noms et
non pas des adjectifs numéraux, le « s » subsiste.
« Cette entreprise a fait un bénéfice de quatre-vingts millions d'euros. »
« un » ou « une » espèce de ?
Même suivi d'un complément masculin, le nom « espèce » reste féminin. Il
ne faut donc jamais dire « un espèce de » !
« C'est une espèce d'ours que je ne connaissais pas. »
« Tu n'es qu'une espèce d'idiot. »
« soi-disant » ou « soit-disant » ?
L'adjectif « soi-disant » ne prend jamais de « t » à « soi » car il a été formé à
partir du pronom personnel « soi ».
D'autre part, "soi-disant" est invariable : on ne dit pas « cette soi-disante
amie », mais « cette soi-disant amie ».
« tache » ou « tâche » ?
« Tâche » prend un accent circonflexe lorsqu'on parle d'un travail, d'une besogne
à accomplir.
« Cette tâche me semble difficile à accomplir. »
« Tache » ne prend pas d'accent lorsqu'on parle d'une trace ou d'une marque
(au sens figuré ou au sens propre).
« Son cahier est plein de taches. »
« parti » ou « partie » ?
Dans « prendre parti » et « tirer parti », « parti » est masculin, alors que dans
« faire partie » et « prendre à partie », « partie » est féminin.
« Il prend son collègue à partie. »
« Il fait partie de ses meilleurs collaborateurs. »
MAIS
« Il décide de prendre parti pour l'accusé. »
« Il tire parti des erreurs de son adversaire. »
« connection » ou « connexion » ?
« Connexion » s'écrit avec un « x », bien qu'il soit de la même famille que
« déconnecter » ou « connectique ». L'orthographe « connection » est
seulement valable en anglais.
Retenez que la connexion est un croisement d'informations et que le « x »
de « connexion » le représente.
« La connexion avec le siège est prévue à 14 h. »
mais
« pause » ou « pose » ?
La pose vient du verbe poser (poser un tapis, poser devant un
photographe).
« Il aime prendre la pose devant les photographes. »
« inclue » ou « incluse » ?
La forme adéquate est « incluse » car il s'agit du féminin du participe passé
du verbe « inclure », lequel se termine, au masculin, par un « -s » (« inclus »).
« La pause déjeuner est incluse dans le programme. »
« -gable » ou « -guable » ?
Les adjectifs qui dérivent d'un verbe en « -guer » (comme « fatiguer »,
« naviguer ») s'écrivent tous « -gable », sauf un : « distinguable » ! Il en fallait
bien un pour se distinguer !
« Sur cette image, l'oiseau est tout à fait distinguable. »
« Votre bateau peut emprunter cette voie navigable. »
Si ces deux mots sont eux-mêmes des adjectifs de couleur, un trait d'union
les lie.
« Il possédait trois chandails gris-bleu. »
« différend » ou « différent » ?
Si vous pouvez remplacer le mot par « désaccord », c'est qu'il se termine, comme
lui, par un « -d ».
« Ils se sont séparés à cause d'un différend irrémédiable. »
Sinon, il s'agit très certainement de l'adjectif « différent » avec un « -t ».
« Ils militent pour un monde différent. »
N.B. : il peut aussi s'agir du verbe « différer » au participe présent, qui s'écrit
« différant ».
« Il a prolongé la conférence, différant le rendez-vous de quelques heures. »
« éi » ou « éï » ?
On ne doit jamais mettre de tréma sur un « i » qui suit un « é ».
« L'absentéisme est très important dans cette entreprise. »
« moi qui fais » ou « moi qui fait » ? « toi qui mange » ou « toi
qui manges » ?
Après « qui », le verbe s'accorde avec l'antécédent.
Par exemple, si l'antécédent est « moi », le verbe s'accorde avec « moi »,
1re personne du singulier.
« C'est moi qui vais faire le meilleur score ! »
« Toi qui vas te plaindre au directeur, tu ne vaux pas mieux que les
autres ! »
« dieu » ou « Dieu » ?
« Dieu » n'a droit à la majuscule que s'il s'agit du Dieu unique d'une religion
(c'est le cas pour le christianisme, l'islam et le judaïsme).
« Pour les musulmans, Dieu se nomme Allah. »
On met une minuscule lorsqu'il s'agit d'un dieu d'une religion qui en
compte plusieurs.
« Taranis est le dieu gaulois du ciel et de l'orage. »
Dans les expressions figurées du langage courant, c'est la même règle qui
s'applique.
« Son style est inimitable, c'est vraiment un dieu de la mode. »
« Avec l'aide de Dieu, je réussirai. »
« M. » ou « Mr » ? « MM. » ou « Mrs » ?
« M. » et « MM. » sont les seules abréviations correctes de « monsieur » et de
« messieurs ». Toutes les autres formes, souvent calquées sur l'anglais, sont
incorrectes (Mr => mister et Mrs => mistress).
« M. Gérard nous rejoindra plus tard. »
« Je vous invite à rencontrer MM. les Préfets. »
ATTENTION :
« Tu es toute belle aujourd'hui ! » => adjectif féminin commençant par une
consonne
« lorsque » ou « lorsqu' »
« Lorsque » perd son « e » et prend une apostrophe (on dit qu'il s'élide)
uniquement devant « il(s) », « elle(s) », « on », « un(e) » et « en ».
« Lorsqu'ils ont remarqué qu'il était parti, ils ont décidé de rentrer. »
« Lorsque après coup ils découvrirent la supercherie, ils furent
désappointés. »
« à l'attention de » ou « à l'intention de » ?
On use de la mention « à l'attention de » en tête d'une lettre, pour préciser
son destinataire et signaler que le document est soumis à l'examen de
celui-ci.
« La lettre a été envoyée à la mairie, à l'attention de M. le Maire. »
« bimensuel » ou « bimestriel » ?
Un événement « trimestriel » se produit tous les trois mois, un événement
« bimestriel » se produit tous les deux mois. « Bimensuel », en revanche,
veut dire « deux fois par mois ».
« Un magazine bimestriel paraît six fois par an, tandis qu'un bimensuel sort
vingt-quatre fois par an. »
« acompte » ou « accompte » ?
Ce nom, qui dérive de l'expression « à compte », s'écrit avec un seul « c ».
« Il a versé un acompte pour l'achat d'une voiture. »
« fabricant » ou « fabriquant » ?
Vous pouvez remplacer le mot par « faisant » ? Il s'agit alors du participe
présent « fabriquant ».
« Fabriquant des beignets, il n'a pas pu faire de pain ce matin. »
« en l'occurence » ou « en l'occurrence » ?
« En l'occurrence » s'écrit avec deux « c » et deux « r ».
« En l'occurrence, nous avons ici trois types de pommes adaptées pour la
confection d'une tarte. »
« eh bien » ou « et bien » ?
Dans « Eh bien ! », locution interjective, on écrit toujours « eh ». Quand « eh
bien ! » est immédiatement suivi d'un point d'exclamation, le mot qui suit
ne prend pas forcément de majuscule.
« Eh bien ! il pleut des cordes ! »
« à l'instar de »
« À l'instar de » ne signifie pas « contrairement à », comme on le croit
parfois, mais « de la même façon que ».
« À l'instar d'un photographe, j'aime soigner mes prises de vue. »