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ℑtotal = 236.29 + 962.50 = 1.20 kAt ℑtotal = 217.23 + 892.5 = 1.1097 kAt
v
p m
Figure 1
v
p m
Figure 2
r1 = r2 = x1 = x2 = 0
Rp = X m = ∞
V 1 µV 2 µV 2
= =
I1 I1 − I2
µ
Figure 3
6.
6.1. Le schéma équivalent du montage ramené au primaire est :
Figure 4
Le schéma équivalent du montage ramené au secondaire est identique à celui de la
figure 2, avec une source de Vs/µ , une impédance de source de Zs/µ2 et une charge de
Zl. Les impédances du primaire et de la branche de magnétisation sont divisées par µ²
r1 x1 R p X m
( , , , ) et celles du secondaire ne doivent plus être multipliées par µ² ( r2 , x 2 ).
µ² µ² µ 2 µ 2
P2 P2
6.2.a) Le rendement du transformateur s’écrit : η = =
P1 P2 + PJ 1 + PJ 2 + Pf
Figure 5
Pour réaliser cet essai :
• on court-circuite le secondaire du transformateur
• on applique une tension réduite au primaire de telle sorte que le courant nominal
(calculé à partir des données nominales du transformateur) circule au primaire du
transformateur.
• on mesure P, V et I au primaire.
Lors de ce calcul nous négligerons la branche de magnétisation (Xm et Rp sont beaucoup
plus grands que les autres éléments).
Remarque : le raisonnement peut aussi être effectué avec le secondaire du
transformateur.
Figure 6
Pour réaliser cet essai :
• on laisse le secondaire du transformateur ouvert
• on applique la tension nominale au primaire du transformateur
• on mesure P, V et I au primaire.
• Essai à vide :
I0/1vide = 0.06 pu
V0/1vide = V0/1nom = 1 pu
P0/1vide = Pvide/ PB = 0.0072 pu
cos(ϕ) = Pvide/(Vvide * Ivide) = 0.12 => ϕ = 83.1°
0/1
Z v = 16.6667 pu ∠ 83.1°
De cette valeur, nous pouvons déduire :
Rp = 138.8889 pu
Xm = 16.788 pu
3. En grandeurs nominales :
• Essai en court-circuit :
Vcc = 90.5 V
Icc = Inom = Snom/ Vnom = 20 A
cos(ϕ) = Pcc/(Vcc * Icc) = 0.707 => ϕ = 45°
Zcc = 4.525 Ω ∠ 45°
• Essai à vide :
Ivide = 1.2 A
Vvide = Vnom = 5000 V
cos(ϕ) = Pvide/(Vvide * Ivide) = 0.12 => ϕ = 83.1°
Zv = 4166.7 Ω ∠ 83.1°
I1 I2’
V1 Zm V’2 Z’
Figure 7
P2 et V2 sont constantes, cos(ϕ) fixé par la charge I2 est constant puisque P2 = V2 I2 cos(ϕ)
• Xm
′ I2
V m = µV 2 + Z 2
µ
• Xd2
I2 I2
V m = µV 2 + R2 + jX d 2
µ µ
• Xd1
′ I2
V m = µV 2 + Z 2 V m constant I v constant.
µ
I2
I1 = I v + I 1 constant.
µ
V 1 = V m + R1 I 1 + jX d 1 I 1
On voit que si Xd1 augmente, V 1 augmente, ainsi que le déphasage entre les courant et
tension primaires. Conséquence : aucune sur les pertes Joule et Fer, mais globalement,
l’ensemble transformateur - charge devient plus réactif, ce qui cause une perte de puissance
apparente plus importante dans le système d’alimentation du transformateur (et donc pertes
Joule dans les lignes HT, les alternateurs, et les transformateurs en amont). Une réactance
Xd1 faible est donc favorable au rendement global.
Z 1t = Z 1
• Z mt = Z m
Z2 Z
Z 2t = µ t2 = 3µ 2 2 = µ 2 Z 2 = Z 2
' '
3 3
Z1
Z 1t =
3
Z
• Z mt = m
3
'
µ2 Z2
Z 2t = µ t2 Z 2 =
'
Z2 =
3 3
Z1
Z 1t =
3
Z
• Z mt = m
3
Z2 µ2Z2 Z2
'
Z 2t = µ t2
'
= =
3 3 3
Va
Vc Vb
VC VB
VA
Va
UAC UBA
Vb
VC VB Vc
UCB
• Dans le couplage 3, on voit que le primaire est couplé en triangle, et le secondaire est
couplé en zig zag, ce qui correspond donc à un Dz.
VA
Va
UAC UBA
VC VB Vc Vb
UCB
• Les réponses trouvées ne sont pas uniques. Comme le sens de la tension n’est pas
imposé, on pourrait trouver un déphasage de 180° sur les tensions entre le primaire et le
secondaire. On aurait donc pu aussi trouver respectivement Yy6, Dy5, Dz6.
Quant aux coefficients r, l, g, c, ce sont, dans le cas d’un régime sinusoïdal équilibré, les
valeurs par unité de longueur de respectivement : la résistance, l’inductance, la conductance
de fuite et la capacité par phase. Ce sont les coefficients linéaires cycliques. Rappelons que
les coefficients linéiques l et c tiennent compte des influences des autres phases sur la
phase considérée.
Néanmoins, dans la plupart des calculs, on peut envisager que les différents phénomènes
dont il est question ci-dessus sont traduits d’une manière suffisamment approchée par des
corrections apportées aux valeurs de r, l, g, c qui dès lors peuvent être envisagées comme
de simples constantes linéiques cycliques.
Les équations écrites ci-dessus s’appliquent aussi bien à l’étude des régimes transitoires
qu’à celle du régime permanent, pourvu que dans l’un et l’autre cas r, l, g, c puissent être
considérés avec suffisamment d’exactitude comme des constantes.
Z C = Z s / Yd [Ω]
Méthodes approchées
La solution hyperbolique des équations des télégraphistes peut se développer en série
infinie de Taylor. En dépendant du nombre de termes de la série pris, l’approche sera plus
ou moins correcte. Pour lignes de moins de 300 km il est suffisant de ne prendre que les
deux premiers termes.
( ) (
Vg = Vr 1 + 1 / 2! Z s Yd + ... + I r Z s 1 + 1 / 3! Z s Yd + ... )
(
I g = Vr Yd 1 + 1 / 3! Z s Yd + ...) + I (1 + 1 / 2! Z
r s Yd + ...)
Lorsqu’une ligne n’est pas longue, on peut supposer toute la capacité et la conductance de
fuites concentrées en un ou plusieurs points le long de la ligne. Plus le nombre de tronçons
(points de concentration de l’admittance linéique) est grand, plus on se rapprochera de la
solution exacte. Mais la plupart du temps, on se contente d’envisager un seul tronçon.
La modélisation en schéma électrique d’un tronçon de ligne de moins de 300 km peut alors
être faite à paramètres concentrés, soit avec un modèle en T ou soit en . Nous allons
habituellement prendre le modèle en puisque il y a un nœud en moins (il est plus
intéressant quand on résout les circuits par la loi de nœuds). Si la résolution du circuit se fait
par mailles, il serait mieux d’utiliser le modèle en T. Il est fréquent d’assimiler les
grandeurs Z, Y du quadripôle aux grandeurs caractéristiques de la ligne Z s , Yd
Z = Z s =r + jωl
Y / 2 = Yd / 2 = g / 2+ jω c / 2
Vg = Vr (1 + 1 / 2 Z Y ) + I r Z
I g = Vr Y (1 + 1 / 4 Z Y ) + I r (1 + 1/ 2 Z Y )
A = 1 + 1/ 2 Z Y
Z = B = 0.4555∠77.1° = r + jx
B=Z A = 0.98∠0.4°
; Y = 2( A − 1) / Z = 0.0929∠84.086° = g + jb
C = Y (1 + 1 / 4 Z Y ) B = 0.4555∠77.1° 2
C = Z Y / 4 + Y = 0.0920∠84.234°
D = 1 + 1/ 2 Z Y = A
r 0 /1 = 0.1017
x 0 /1 = 0.4440 l 0 /1 = 1.4133 ⋅10 −3
g 0 /1 = 0.0097 rg 0 /1 = 103.5874
b 0 /1 = 0.0924 xc 0 /1 = −10.8216 c 0 /1 = 2.9414 ⋅10−4
C’est à partir de ce modèle que nous allons réaliser les simulations, la vérification pratique et
les calculs analytiques de la séance prochaine.