Historique :
En 1981 le premier TGV Français , le TGV Sud-Est entre Paris et Lyon est
inauguré . Sa vitesse commerciale atteint les 270 km/h . La traction était
électrique et la vitesse limitée à 260 Km/h puis a graduellement augmenté
jusqu’à atteindre 300 km/h.
La particularité des rames TGV est qu’elles sont constituées de deux motrices à
deux bogies encadrant un tronçon articulé composé de remorques reposant sur
des bogies intermédiaires (principe du bogie Jacobs). L’articulation entre deux
caisses fait appel à un dispositif original qui permet de solidariser avec
amortissement les deux caisses. Cette disposition présente plusieurs avantages :
Le frein à sabot
Frein à sabot
Il est constitué d’une pièce mobile, le sabot, qui vient s’appliquer sur la roue
ou un dispositif qui en est solidaire. Il est encore employé dans les transports
ferroviaires.
Le frein magnétique
Le frein magnétique est utilisé pour accroître l’effort de freinage. Il est utilisé
en complément du freinage pneumatique et, dans certains cas, en complément
du freinage dit « électrique »
Ce système n’est utilisé que pour les freinages d’urgence car il est nécessaire
d’arrêter le train sur une distance la plus courte possible.
Frein magnétique
A la fin des années 70, l’entretient était souvent le parent pauvre des services de
l’entreprise. Les dirigeants le considéraient uniquement comme un poste de
dépenses et ne pensaient qu’à réduire ses coûts.
Les circonstances ont changé: la part du coût machine dans le coût de
production ne cesse d’augmenter aux dépends de celui de la main-d’œuvre. Ceci
est dû à l’automatisation presque systématique des procédés et à leurs coûts
croissants ; ainsi les arrêts inopinés coûtent cher.
Dans ces conditions, la fonction maintenance est devenue stratégique :
entretenir, c’est subir alors que maintenir, c’est prévoir et anticiper.
Définitions :
Durabilité : Aptitude d'un bien à accomplir une fonction requise dans des
conditions données d'utilisation et de maintenance, jusqu’à ce qu'un état limite
soit atteint.
Disponibilité : Aptitude d’un bien ou d’une entité à être en état d’accomplir une
fonction requise dans des conditions données, à un instant donné ou pendant un
intervalle de temps donné, en supposant que la fourniture des moyens extérieurs
soit assurée.
Fiabilité : Aptitude d'un bien à accomplir une fonction requise dans des
conditions données, pendant un intervalle de temps donné. On suppose, en
général, que le bien est en état d'accomplir la fonction requise au début de cet
intervalle de temps. Le concept de fiabilité est traduit souvent dans la pratique
comme l'aptitude d'un bien à avoir une faible fréquence de défaillances.
Sécurité : Correspond à une situation de confiance et à une absence de danger.
2. Objectifs de la maintenance
Ce sont les buts fixés et acceptés pour les activités de maintenance. Ces buts
peuvent comprendre à : la disponibilité, les coûts, la qualité du produit, la
protection de l'environnement, la sécurité etc.
Parmi les objectifs de la maintenance :
Améliorer la fiabilité et la disponibilité du matériel ;
Optimiser les coûts de maintenance ;
Assurer les objectifs humains : formation, conditions de travail et de
sécurité ;
Améliorer la gestion des stocks ;
Garantir la qualité du produit ;
Organiser et planifier judicieusement les opérations de suivi des
équipements ;
Suivie informatique de l’évolution dans le temps de l’état du matériel ;
3. Typologie de maintenance
Le choix entre les types de maintenance s’effectue dans le cadre de la politique
de la maintenance et doit s’opérer en accord avec la direction de l’entreprise.
Pour choisir, il faut donc être informé des objectifs de la direction, des politiques
de maintenance, mais aussi il faut connaître le fonctionnement et les
caractéristiques des matériels, le comportement du matériel en exploitation, les
conditions d’application de chaque méthode, les coûts de maintenance et les
coûts de perte de production.
Le diagramme suivant résume les types de maintenance.
Fig. I.1 : Les différents types de maintenance
Source : MONCHEY.F, 2003
Elle doit permettre d’éviter les défaillances des matériels en cours d’utilisation.
L’analyse des coûts doit mettre en évidence un gain par rapport aux défaillances
qu’elle permet d’éviter.
On constate deux types de maintenances préventives :
Pour remplir cette fonction, les techniciens des études et des méthodes
disposent de :
6. Conséquences de la maintenance
Les pannes seront rares et les dépannages inutiles ne seront plus à l’ordre
du jour;
Très bon rendement au niveau de la production;
Le matériel sera en bon état et fonctionnera régulièrement;
Bonne organisation du côté économique;
Ralentir le vieillissement du matériel.
9. Niveaux de maintenance