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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTRE DE LA FORMATION ET DE L’ENSEIGNEMENT


PROFESSIONNELS
INSTITUT NATIONAL SPECIALISE DE FORMATION
PROFESSIONNELLECHIHANE MHAMED

Mémoire de fin formation à fin d’obtention d’undiplôme de


techniciens supérieurs en :
Voiries et Réseaux divers-VRD-

Titre :

AMINAGEMENT URBAINE à SOBHA CENTRE -CHLEF

ORGANISME D’ACCUEIL : Belaiche Mohamed

Présenté par :

 Belhadj ben yahia fouad

 Djeriou Ahmed
Encadré par :

 Smara Rachid

PROMO : Mars2020
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail pour :

Les deux êtres les plus chers que ALLAH ma donnée dans

la vie,

C’est bien mes parents

Ma mère je tien à te dévoiler mes sincères sentiments

d’amour et

De respect pour tout ce que

Tu m’as appris pour le courage que t’as su me donner aux

pénibles

Moments que j’ai vécu, durant mes études du primaire à ce

jour

Guérissez bientôt, si Dieu le veut

Mon père qui m'a accompagné tout au long ma carrière

l’aide

Avec toutes les exigences nécessaires

Je vous souhaite une longue vie plaine de joie et de santé


Je dédie aussi mon travail à tous mes chers frères et leurs

Enfants, source de joie et de bonheur

A toute ma famille proche, et tous mes chers amis

Ainsi que mes amis, mes collègues de section VRD

A tous ceux que je connais et qui m’ont fait honneur de

leurs conseils

Indéniables

A tous ceux qui ont contribué à ma formation, mes profs à

L’INSFP BTP CHLEF et tout le personnel de l’institut

Je dédie ce modeste travail


Sommaire

Introduction …………………………………………………………..…(01)

CHAPITRE 01 : Présentation de projet …………………………………(05)

1- Le projet …......................................................................................(06)

2- Les participants au projet ………………………………………..……(08)

CHAPITRE 02 : Préparation du chantier………………………………..(14)

1- Installation de chantier ………………………………………………...(15)


2- Planification de chantier………………………………………………..(27)

CHAPITRE 03 : contrôle et suivi…………………………………………(51)

1- Généralité…………………………………………………………..……(52)
2- Analyse Granulométrique ………………………………………..……(55)
3- Limite D’atterberg ……………………………………………………..(59)
4- L’équivalent De Sable ………………………………………………...(62)
5- Essai D’aplatissement …………………………………………….…..(68)
6- Essai Micro Deval ……………………………………………………..(72)
7- Essai De Los Angeles ………………………………………………...(77)
8- Essai de Proctor ……………………………………………………….(80)

CHAPITRE 04 : Gestion……………………………………….………..(85)

1- Définition……………………………………………………………..….(86)
2- La gestion de chantier, les principes et les acteurs ………..………(86)
3- Gestion de main d’œuvre ………………………………………..……(89)
4- Gestion de matériaux …………………………………………………..(92)

CHAPITRE 05 : HSE ……………………………………………………..(96)

1- Généralité ……………………………………………………………….(97)

2- Les equipement de protection Individuele(PEI)…………………….(100)

Conclusion ………………………………………………………………(109)
Introduction INSFP BTP CHLEF

Introduction :

Le terme VRD signifie Voirie et Réseau Divers. Il s'écrit au pluriel, "les


VRD". Par ce terme, on désigne la réalisation des voies d'accès, la mise en
œuvre des réseaux d'alimentation en eau, en électricité et en
télécommunication.

Les VRD concernent aussi la construction et l'entretien des réseaux


d'évacuation d'eau de pluie, ou d'eaux usées. Ces réseaux permettent à un
terrain de recevoir une construction.

Ces travaux permettent aussi l'embellissement d'un environnement urbain


ou rural lors de travaux d'enfouissement des réseaux, de pavage des rues
ou de réfection des trottoirs.

Ils sont fonction de l'aménagement prévu et des besoins de la population.


Ainsi, ils sont différents suivant que l'on projette de construire un
lotissement, une zone commerciale, une zone industrielle ou un espace
public.

Types d'ouvrages entrant dans les travaux de VRD :

Les ouvrages ci-dessous sont réalisés dans le cadre de travaux de VRD. Ils
constituent des étapes indispensables dans l'édification d'une construction.

1- Terrassement :

C'est l'étape primordiale qui va permettre de préparer le terrain sur lequel


est projetée la construction d'un bâtiment d'habitation, industriel, commercial
ou d'un ouvrage d'art (ponts, route...).

L’entreprise, qui a en charge les travaux de terrassement, réalise : des


fouilles, des déblais, des remblais, des talutages et des décapages.

2- Travaux de voirie :

Les travaux de voirie consistent à réaliser des voies de circulation et des


aires de stationnement :

 Les routes, les chemins, les trottoirs, les voies piétonnes, les parkings
permettent l'accès ou le stationnement à proximité des constructions.
 Ces ouvrages sont essentiels à la circulation des populations.

1
Introduction INSFP BTP CHLEF

3- Réseaux divers :
Ce terme englobe :
3.1- L’alimentation en eau potable : L’alimentation en eau potable
(sigle : AEP) est l’ensemble des équipements, des services et des actions
qui permettent, en partant d’une eau brute, de produire une eau conforme
aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs.
3.2- Assainissement :
Ce terme désigne les réseaux d'évacuation des eaux usées et eaux vannes,
qui seront par la suite dirigées vers une station d'épuration pour être traitées
et éviter tout risque environnemental de pollution :

 Cet assainissement peut être collectif ou autonome dans le cas des


zones peu urbanisées.
 Les eaux vannes (EV) sont des déchets qui contiennent des matières
fécales ou de l'urine.
 Les eaux usées (EU) désignent les déchets domestiques ou
industriels sous forme liquide, eaux contenant des détergents par
exemple.
 Un réseau d'assainissement sert également à la récupération des
eaux de pluie, qui sont généralement transférées vers le milieu
naturel.
3.3- Les réseaux secondaires :
 le réseau de distribution électrique ;
 le réseau de distribution en gaz ;
 les télécommunications ;
 plus généralement, tout ce qui correspond aux besoins spécifiques
des populations.

4. Ouvrages annexes :

Dans les VRD, on trouve d'autres ouvrages, que l'on peut désigner comme
des ouvrages annexes :

 Ainsi certains travaux de maçonnerie comme des murs de


soutènement, des murets sont réalisés dans le cadre de travaux de
VRD.
 Les murs de soutènement sont des ouvrages retenant la terre, dans le
cas d'un remblai par exemple.

5. Le Technicien VRD : Traduisez voiries et réseaux divers,réalise


tout ou partie des ouvrages liés à la construction ou à la réfection de

2
Introduction INSFP BTP CHLEF

routes,de chaussées comme de l’enrobé,des voies ferrés et de leurs


dependances ( bordures,trottoires et caniveaux ) e tout selon les régles
de sécurité

6. Rôle de conducteur VRD :


A)- Avant les travaux :
 Etudier le dossier d’exécution établi par le bureau d’études (plans
pièces écrites , et les différents devis…)
 Reconnaitre les lieux et le site du chantier
 Entreprendre les démarches nécessaires pour l’installation du
chantier : la clôture du chantier, les entrées et sorties, les aires de
stockages, les rayons d’actions et de braquages des engins ainsi que
le balayage des grues, raccordement des différents réseaux (eau,
électricité et le gaz)
 Vérifier l’état des matériels commandés

B)- Pendant les travaux :


 Recruter les ouvriers
 Diriger l’exécution des travaux
 Faire installation du chantier
 Participe aux réunions
 Coordonner les différents travaux de corps d’état
 Rédiger les rapports

C)- Apres les travaux :


 Replier les matériels
 Réorienter ou muter le personnel
 Préparer et assister à la réception provisoire du projet avant la
réception définitive de l’ouvrage

3
Introduction INSFP BTP CHLEF

En finalité, le conducteur doit symboliser l’entreprise à part entière en terme


d’organisons des taches, et de leurs bonnes gestions. A cet effet, il doit se
qualifier de ces trois (03) critères essentiels :

 Qualité
 Rapidité
 Economie

4
PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

1- Le projet :

1.1- Intitule : Aménagement urbain à Sobha centre (3emetranche)


1.2- Objectif de projet :
 Préparation des voies et les chaussées
 Diminué la circulation
 Installation d’Eclairage pour Améliorer la visibilité a la nuit
 Amélioré l’aménagement intérieur (installation des réseaux divers)
1.3- Objectif de mémoire :
Préparation, suivi, control, et gestion des travaux
1.4- Situation du projet :
Projet est sitiué au centre ville de sobha qui contient des boulevards et des
rues suivants :
 Boulevard Chahid Mohamed Saih enfance de la poste de Sobha et la
centre de santé et la jardin public de 18 février
 Rue de Chahin Taleb Abdelkader qui située à la cité 09 (KaoulalaKhelifa)
enface de la creche et a cote de la primaire de ketroussi .
 Rue de ChahidBenbrik Mohamed
 Rue deChahidBenchaa Abdelkader
 Rue de ChahidBouhdiba Slimane
 Rue de ChahidAdjal Mohamed
 Rue de ChahidBenaouinaAbdelkader .

6
PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

L’annexe N°01 montrée la situation du projet

7
PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

1. Montant de projet :Quarante deux millions six cent soixante dix


neuf mille quatre cent dinars et quarante centimes (42 679 400 ,40
DA).
2- Les participants au projet :

2.1- Le Maitre d’ouvrage :

Lemaître d’ouvrage que l’on appelle également a maitrise d’ouvrage ou MOA,


est une personne physique ou morale pour laquelle un projet et mis en œuvre et
réalisé.

2.1.1-Rôle de Maitre d’ouvrage :

 Contacter le service technique pour préparer une fiche


technique pour ce projet
 Financier le projet
 Appeler le comité municipal des marchés publics pour étudier
et approuver le cahier des charges
 Annonce des offres nationales tab ouverte avec l’exigence de
capacité minimale pour une certaine période dans deux
journaux
 Minutes d’ouverture de l’enveloppe
 Dossiers complets contractant
 Fiche d’évaluation de la présentation
 L’annonce de subventions temporaires dans deux quotidiens
 Délai d’attente 10 jours (délai d’appel)
 Appelez le comité municipal pour les contrats soient attribués
à l’entrepreneur
 Envoyer le fichier au contrôleur (transaction+engagement)
 Bon de travail

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PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

2.2-Le Maitre d’œuvre : Est la personne physique ou morale qui a


en charge la réalisation d’un ouvrage principalement lors de chantiers
dans le domaine de construction, le mettredoeuvrepent aussi bien être
une entreprise à la quelle on a fait appel, qu’un professionnel ou une
organisation.

2.2.1-Rôle de Mettre d’œuvre : Peut concevoir le projet, c’est-à-


dire établir les plants, élaborer les documents techniques, coordonner
les travaux et vous assister dans vos relations avec les entreprises. En
contrepartie, il perçoit des honoraires. Mais il ne se charge pas de la
construction ou des travaux.

2.3-L’entreprise :rassemble l’ensemble des activités d’une personne


d’un groupe de personnes qui travaillent pour fournir des biens ou des
services à des clients …

L’actionnaire ou l’associé peut être une personne physique, une autre


entreprise ou même l’état. L’entreprise est alors une entreprise
publique.

NOM : BELAICHE

PRENOM : MOHAMED/MAAMAR

PROFESSION : Entreprise des travaux de bâtiments

Siège Social : Hay Azzoune N 37 O/DROU W. CHLEF

Tél/ Fax : 027.79.09.28

RC N° : 99A4519121

Identification fiscale : 1967022900811331

ART N° : 02338706671

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PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

2.3.1-Rôle de l’entreprise :

 L’entreprise est le lieu où se crée la richesse.


 Elle permet de mettre en œuvre des moyens intellectuels, humains,
matériels et financiers pour extraire, produire, transformer ou distribuer
des biens et des services conformément à des objectifs fixés par une
direction et faisant intervenir, selon des dosages divers, des motivations
de profils et d’utilisé sociale.
 Il ne fait pas de doute que l’entreprise joue un nombre important de
rôles notre économie. Elle peut :
 Répondre à la demande des consommateurs
 Crées de nouveaux produits ou services
 Aider à la maintenir ou à diminuer par la compétition, les coûtes
et les prix à leur plus bas niveau
 Procurer de l’emploi
 Contribuer à la croissance économique
 Encourager à la production pour quele pays soit présent sur les
marchés étrangers.

2.4-Le Marché :
Notre Marché se contient aux éléments etarticles suivant :

 La déclaration a souscrire
 Le cahier des prescriptions spéciales (CPS)
 Le cahier des prescriptions communes (CPC)
 Le cahier des prescriptions techniques spéciales (CPTS)
 Le devis descriptif des ouvrages
 Le bordereau des prix unitaires
 Le devis quantitatif et estimatif
 Les pièces graphiques
 Le planning de réalisation

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PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

2.5- Devis (DQE) :


N° Désignation des Unité Quantité P .Unitaire Montant
ouvrages
01 Décapage et préparation M2 15000 220 ,00 3300 000 ,00
de la plate forme y /c
l’évacuation des déblais à
la décharge publique et
toutes sujétions
02 Construction des regards U 30 30 000,00 900 000,00
avaloirs avec grille en fonte
40*40 et siphon y compris
raccordement au collecteur
principal en diamètre 200
PVC PN6 bars et toutes
sujétions
03 F /P des fourreaux ML 150 5200,00 780 000,00
diamètre 200 en PVC PN6
bars y compris lit de sable
et toutes sujétion
04 Surélévation des regards U 15 8000,00 120 000,00
de visite existants y/c
toutes sujétions
05 F /P des tampons en fonte U 15 22 000,00 330 000,00
série lourd y compris toutes
sujétion
06 Démolition des trottoirs 3996 60,00 239 760,00
existants y compris M2
l’évacuation des déblais à
la décharge publique et

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PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

toutes sujétions
07 F/pose des bordures de ML 2900 1 500,00 4 350 000,00
trottoirs type T2 15/25 avec
semi caniveau y/c toutes
sujétions
08 F/P gaine pour câble ML 3000 420,00 1 260 000,00
d’éclairage extérieur en P.E
à ressort diamètre 63mm
avec fil en acier galvanisé y
compris lit de sable et
toutes sujétions
09 F/P d’un conducteur en ML 3000 380,00 1 140 000,00
cuivre S= 1*18mm y
compris toutes sujétions
10 F/P du grille avertisseur de ML 3000 50,00 150 000,00
couleur rouge y compris
toutes sujétions
11 F/mise en œuvre de béton M3 430 12 000,00 5 160 000,00
en TS dosé à 300 kg/m3
pour dallage des trottoirs y
compris toutes sujétions
12 F/P de carrelage anti- M2 50 2 600,00 130 000,00
décapant 1er choix y/c
toutes sujétions
13 Rechargement des trottoirs M3 900 700,00 630 000,00
en tuff , TVO ou TVC y/c
toutes sujétions
14 Engravement de la plate M3 1755 1 400,00 2 457 000,00
forme en tuff, TVO ou TVC

12
PRESENTATION DU PROJET : INSFP BTP CHLEF

sur 0,15m d’ép . y/c toutes


sujétions
15 Engravement de la plate M3 1755 2 500,00 4 387 500,00
forme en grave concassée
0/31.5 sur 0.15m d’ép. y/c
toutes sujétions
16 Imprégnation en cut-back M2 11 198 70,00 783 860,00
0/1 avec sablage en 3/8
17 F/Mise en œuvre du béton T 1850 5 600,00 10 360 000,00
bitumineux (BB) sur 0.07m
d’ép y/c toutes sujétions
Total Général HT 36 478 120,00
TVA 17% 6 201 280 ,40
Total Général TTC 42 679 400,40

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Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

I. INSTALLATION DE CHANTIER

1. Généralités :

Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan
masse et
définit les matériels « fixes » nécessaires à la réalisation des ouvrages et les
cantonnements
pour accueillir le personnel du chantier.
Il sert aussi à obtenir :
- les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou
les bâtiments
Voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc., émanant des
services
Techniques des mairies ou des préfectures de police,
- les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité
des services
De l’inspection du travail.

15
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

2 – Rôle de l’installation de chantier :


2.1. – Organiser le déroulement du chantier :

 à étudier lors de la préparation au bureau des méthodes,


 prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins possibles
les hommes,

les matériels, les matériaux (y compris lors du repliement du chantier),

 faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états,


 utiliser au mieux possible l’espace disponible notamment en chantier urbain

2.2. – Ordonner le chantier :

 gain de temps : diminue les temps unitaires (T.U.),

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Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

 évite les pertes (matériaux) et double emplois (matériels),


 améliore la sécurité : humaine + matériel (clôture + gardiennage + alarme),
 améliore la qualité (réussir du premier coup au moindre coût),
 « vitrine » pour la maîtrise d’œuvre et les entreprises

2.3. – Positionner les éléments :

 humains : rendez-vous, accident,


 matériels : livraison, déplacements,
 réseaux : fuites, pannes, raccordements

Utilisation de grillages avertisseurs et tubes de couleurs normalisées


Bleu Eau
Jaune Gaz
Rouge Electricité
Vert Courants faible et
téléphone
Ocre jaune Assainissement
Marron Télédistribution
Blanc Eclairage public

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Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

3 - Localisation et fonctions des différents postes :


Rep Désignation Localisation Fonctions
Engins de levage L’aire de balayage doit Manutentionner les
(grue à tour, grue couvrir les matériaux, les matériels,
à bâtiments, le poste de des divers postes aux
1
tour à montage bétonnage, les lieux
rapide, grue aires de préfabrication, de mise en œuvre
automotrice…) armatures et
stockage
Eviter le survol des
riverains
Poste de Proche de l’accès principal, Fabriquer le mortier et le
bétonnage accessible aux camions de
2 béton
(centrale à béton, livraison
malaxeur de (granulats, ciment, silos,
mortier…)
trémies)
Aire de Prés des bâtiments à Préfabriqué des ouvrages
élémentaires (acrotères,

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Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

préfabrication construire poteaux, poutres,


3 prédelles
non précontraintes…)
Fabrication de coffrage
(bois)
Aire de ferraillage Proche des bâtiments à Découper et façonner les
construire et de l’aire de
4 armatures
préfabrication

Aire de stockage Proche des accès Stocker les matériaux,


Aire protégée (vols de éléments préfabriqués et
5
matériaux) matériels avant leur
Sur le bâtiment utilisation.
Stocker la terre végétale.
Cantonnements A proximité d’un accès du Accueillir le personnel du
(bureau ,réfectoire, chantier chantier et les intervenants
sanitaires, Si possible hors de l’aire de (réunion de chantier) dans
6
hébergements, balayage de la grue des conditions d’hygiène
magasin, Les éléments peuvent être et de sécurité
superposables ou se Favoriser les
caravanes)
trouver dans le communications entre les
bâtiment réalisé intervenants
Stocker les matériaux et
matériels sensibles
Réseaux : eau, Enterrés ou aériens, à la Alimenter les postes de
gaz, périphérie travail (armoires de
7
électricité, des bâtiments. distribution)
téléphone, Stockage eau. Evacuer les eaux
air comprimé,
égout
A la périphérie du chantier Isoler le chantier de la voie
Clôture ou publique
8
palissade (intrusion, vols, accidents)
(éventuellement
balises et TS
proscrit)

19
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

20
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

21
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Un plan d’installation de chantier doit faire apparaître en plus des postes principaux
définis ci-dessus, la position :

 des obstacles naturels (végétation, roche) et industriels (poteaux, regards),


 des obstacles naturels (végétation, roche) et industriels (poteaux, regards),

Noms et qualités des entreprises, délais, coûts…),

3. Calcul les aires de stockage :

A. Les vestiaires :

1ouvrier→ 1.25m2

40 ouvrier→X

X=26×1.25= 32.5m2

22
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

B. Les sanitaires :

15ouvrier→ 15 sanitaires

26ouvrier→X

X= 26÷15= 1.73=2

C. Réfectoire :

8×5= 40m2

D. Tuff :

Q=2655m3

S= (3×V) ÷h

S= (600×3)÷6= 300m2

S= 𝜋 ×r2

R2= S÷ 𝜋

R=√s÷ 𝜋

R=√300÷ 𝜋

R=9.77m

E. Grave concassee:

Q=1755m3

S= (450×3) ÷5=270m2

23
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

R2=240÷ 𝜋 =85.98m2

R=√85.98=9.27m

F. Sable:

S= (300×3) ÷4=225m2

R2=71.65m2

R=√71.65=8.46m

G. Gravier 3/8:

S= (400×3) ÷4

S=300m2

R2=300÷ 𝜋

R2=95.54m2

R=√95.54

R=9.77m

H. Gravier 8/15:

S= (300×3) ÷3

S=257m2

R2= 257÷ 𝜋

R2 = 81.84 m2

R= √81.84
24
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

R= 9.04 m

I. Ciment:

S=Q÷X× (1.2→1.7)

S= (200÷20) ×1.5=15m2

J. Toyoux:

Q=30 unites

L=6m

30÷6=5

5×0.2=1.3m

K. Treillis soudé :

Q= 860 unites

Qd=25 unites

S= (7×1.5) × 2

S= 21 m2

25
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

26
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

II. Planification de chantier

1. Generalite:

Le Planning est un tableau comportant des données importantes à une entreprise


qui peuvent être fixes ou qui évoluent. Il peut être de différentes formes pour
différents usages. Le planning est une fonction d’ordonnancement qui a pour
mission de :

 Préparer le travail.
 Organiser.
 Programmer.
 Lancer.
Le planning est sûrement un des seuls documents de chantier qui concerne
absolument tout le monde, du client à l’entreprise, et à tous les niveaux de
responsabilité

2. Les différents types de planning :


2.1. Les plannings généraux :

 Méthodes linéaire : planning à barres, planning chemin de Fer, planning en


mouvement de terre, ...
 Méthodes des réseaux : graphique perte, réseaux potentiel, ...
Planning à barres - Planning GANTT - méthode linéaire]
Le diagramme de Gantt est un outil utilisé (souvent en complément d'un réseau
PERT) en ordonnancement et gestion de projet et permettant de visualiser dans le
temps les diverses tâches composant un projet. Il permet de représenter
graphiquement l'avancement du projet.
Cet outil répond à deux objectifs : planifier de façon optimale et communiquer sur
le planning établi et les choix qu'il impose.
Représentation :

Planning général chantier :

taches 1 2 3 Mois

27
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

N° Désignation 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 semaines

1 M

2 Infrastructure - - -

3 super structure - - -

4 maçonnerie -

5 Enduits -

6 Revêtement de sol -

7 Étanchéité -

8 Peinture -

9 Menuiserie -

10 Électricité -

11 divers -

A. Planning chemin de fer- method lineaire:

Ce type de planning était utilisé par la SNCF pour représenter la marche des trains.
Utilisation : Dans le bâtiment, pour l’élaboration de planning de bâtiments élevés
où les travaux sont répétitifs à chaque étage. On représentera ici le cheminement
des équipes entre chaque étage.

28
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Représentation :

B. PLANNING de Graphe ou réseau PERT :


Le graphique PERT (PERT : initiales de Program (ou Project) Evaluation and
Review Technique, litt. " technique d'évaluation et d'examen de programmes " ou "
de projets " et jeu de mots avec l'adjectif anglais " pert ", signifiant " malicieux ", "
mutin ") permet de visualiser la dépendance des tâches et de procéder à leur
ordonnancement. On utilise un graphe de dépendances. Pour chaque tâche, on
indique une date de début et de fin au plus tôt et au plus tard. Le diagramme
permet de déterminer le chemin critique qui conditionne la durée minimale du
projet.
Cet outil fournit une méthode permettant d'optimiser et de planifier
l'ordonnancement de tâches.

2.2. Les plannings particuliers :

29
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

gestion de production : courbe production, planning d'approvisionnement,


planning rotation des matériels, ....
 gestion de main d'œuvre : courbe effectif, planning main d'œuvre, ...
 gestion financière : planning d’acompte, planning financière, ...
Gestion de la main d'œuvre
Courbes d’effectif

30
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Planning d’approvisionnement
Ils sont élaborés à partir du planning général, pour déterminer les dates
d’approvisionnement en matériels et matériaux.

 La durée de location ou de mobilisation pour le matériel.


 Les quantités de stocks pour les matériaux.
Représentation :

Planning général chantier :

Taches 1 2 3 4 Mois

Désignati Duré 1 1 1 1 1 1 1 1 1 semain


1 2 3 4 5 6 7 8 9
on-taches e 0 1 2 3 4 5 6 7 8 es

pelle en
1s
location

grue à
13 s
tour

poste de
bétonnag 16 s
e

banches
métallique 9 s
s

Etc.

31
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

3. Les besoins de planning :

M .œuvre : chauffeur de retro chargeur + chauffeur de


niveleuse + chauffeurs des camions + conducteur.

a) Terrassement : Matérielle : niveleuse+retro chargeur+camion.

Matériaux : 0

M.oeuvre : chauffeurs des camions+ chauffeur de


niveleuse+ chauffeur de retro chargeur + chauffeur de
compacteur + chauffeur de répondeuse + chauffeur de
finisseur + manœuvres + conducteur.

Matérielle : retro chargeur +camions, niveleuse,


compacteur, répondeuse, finisseur.

b) Travaux des voiries : Matériaux : la grave concassée 0/31.5, tuff ,

Cut- back 0/1 ,gravier 3/8 , béton bitumineux (BB) .

C) Assainissement : M.oeuvre : Maçons, manœuvres, conducteur,

Chauffeur de retro chargeur, chauffeur de camion

Matérielle : retro chargeur, camion.

Matériaux:Ciment,Acier,Gravier,Sable,

Tampons,toyoux

32
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

D) Eclairage : M.oeuvre : manœuvres, conducteur, chauffeur de

retro chargeur, chauffeur de camion.

Matérielle : retro chargeur, Camion.

Matériaux : câble d’éclairage, Grille rouge,

Conducteur de cuivre.

E) Travaux de trottoirs : M. œuvre : Maçons, manœuvres,

Matérielle : retro chargeur, camions, demi-

Compacteur, Malaxeur

Matériaux :Tuff, Ciment, Sable, gravier, treillé

soudé , bordure T2, Carrelage.

Calcule des besoins :

1. Les matérielles :

a. Terrassement : (plate forme) :

1. (plate forme) :

33
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Q= 1500 M3

Rendement de retro chargeur horaire (Déblais) : 26 M3/h

R. de R.CH journalière : 26×7= 182 M3/J

Durée : 1500÷182= 8.24J

Rendement par horaires de R.CH (Charger) : 45M3/h

R. de R.CH par journalières (charger) : 45×7= 315M3/J

Durée : (1500×1.5) ÷315= 7.14J

Calcule les nombres des camions :

34
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

T. de chargement (Tch) : 0.25h

T. Transport en charge (Ttc) : 0.4h

T. déchargement (Tdé) : 0.1h

T. retour à vide (Ttv) : 0.22h

Durée de cycle (Tcy) : 0.97h

Nombre des camions : Temps cycle / Temps de chargement

N = 0.97 / 0.25

N = 3.88 Soit : 4 camions

35
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Temps d’attente du camion : (n × Tch) ̶ Tcy

(4 × 0.25) ̶ 0.97 = 0.03h

Durée de cycle : 0.97+ 0.03 = 1.00h

N. de voyage par jour / camion : 7h / 1h = 7 voyages

Volume à évacuer par jours : n.camions × n.voyages × volume de camions

V = 4 × 7×6.25 = 175 m3

Durée de chantier :

2250 ÷ 175 = 12.85J

Durée total (DT) : D de déblais + D de chargement + D de camions

D = 12.85 + 7.14 + 8.24 = 28.23J < 30J

2. Trottoirs :

Q = 399.6 m3

R. de retro chargeur (horaire) = 20 m3/ h

R. (journalière) = 140 m3

Durée = 399.6 ÷ 140 = 2.85J

R. de retro chargeur de chargement = 280 m3/J

Durée = (399.6 × 1.5) ÷ 280 = 2.14J

Durée des camions = 599.4 ÷ 175 = 3.42J

36
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Durée total = 2.85 + 2.14 + 3.42 = 8.41 J < 20J

b. Travaux des voiries :

1. Engravement en tuff de plate forme :

Q = 1755 m3

Rendement de niveleuse : 120m × 0.15m × 7m = 126m3/J

Durée = 1755 ÷ 126 = 13.92J

37
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Production horaire (m3/h) = La × Vmoy × Ep × Fo ÷ Np

La : Larger des rouleaux du compacteur en mètre

V moy : Vitesse moyenne de déplacement en kilomètre par heure

Ep : épaisseur des coches en millimètre

FO : Facteur d’opération qui prend en compte l’inversion de marche, la


superposition des passes, l’attente. La valeur de 70% est souvent utilisée
pour les compacteurs à rouleaux lisses et vibrants.

Np : Nombre de passes requises

Production horaire théorique (m/h) = 1.035m × 1.1 km/h × 100 mm × 70% ÷ 4


= 19.92 m3/h

Production journalière = 19.92 × 7 = 139.46 m3/J

Durée = 1750 ÷ 139.46 = 12.58J

38
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Durée total = 13.92 + 12.58 = 26.5J < 45J

1. Engravement de grave concassée de plate forme :

Q = 1750 m3

Rendement de niveleuse : 120m × 0.15m × 7m = 126m3/J

Durée = 1755 ÷ 126 = 13.92J

Rendement de Compacteur =

Production horaire (m3/h) = La × Vmoy × Ep × Fo ÷ Np

Production horaire théorique (m/h) = 1.035m × 1.1 km/h × 100 mm ×


70% ÷ 4 = 19.92 m3/h

39
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Production journalière = 19.92 × 7 = 139.46 m3/J

Durée = 1750 ÷ 139.46 = 12.58J

Durée total = 13.92 + 12.58 = 26.5J < 30J

3. Béton bitumineux :

Q = 1850 T

Production horaire Théo (m²/h) = La × V moy × Fo

La : largeur de la table d’épandage et de régalage en mètre

V moy : vitesse moyenne de déplacement en mètre par heure lors de


l’épandage

Fo : facteur d’opération qui prend en compte l’inversion

de marche, le déplacement de la paveuse et de la mise en place des


camions de remplissage de la benne. La valeur de 60% est souvent utilisée
pour les paveuses.

Production horaire Théo = (8pi × 0.3048m/pi) × 120m/h × 60% = 175.6m²/h

Production journalière = 175.6m²/h ×45min/60min×7h = 921.9m²/h

921.9 m² = 92.19 m3

92.19 m3 × 2.25 T = 207.42 T

Durée = 1850 ÷ 207.42 = 8.91J < 20 J

40
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

2. Matériaux :

a. Travaux des voiries :

 Tuff : 1755 m3
 Grave concassée : 1755 m3
 Cut-back : 11198 m²
 Béton bitumineux : 1850 T

b. Assainissement :

 Gravier 8/15 :
 Gravier 15/25 :
 Ciment :

41
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

 Sable :
 Tuyaux : 30 unîtes

c. Eclairage :

 Gaine pour câble d’éclairage


 Fil en acier galvanisé
 Conducteur en cuivre S = 1 × 18 mm
 Grillage avertisseurs de couleur rouge

d. Travaux des Trottoirs :

1. Engravement de Tuff :

 Tuff : 900 m3

2. Dallage :

Q = 430 m3

 Sable = 344000 kg
 Gravier 3/8 = 258000 kg
 Gravier 8/15 = 129000 kg
 Ciment = 129000 kg
 Très soudée = 860 unîtes
 Carrelage = 50 m²
 Bordure = 2900 ML

42
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

3. Men d’œuvre :

a. Terrassement :

 Chauffeur de retro chargeur


 Chauffeur des camions
 3 Manouvre

b. Travaux des voiries :

 Chauffeur de Niveleuse
 Chauffeur de compacteur
 Chauffeur de répondeuse
 Chauffeur de finisseur
 4 Manouvre

c. Travaux des Trottoirs :

1. Bordure :

Q = 2900 ML

Rendement de 2 maçons et (2 manœuvres) : 70 m/J

Durée = 2900 ÷ 70 = 41.42J < 45J

2. Béton :

Q = 430 m3

Rendement de 2 maçons et (2 manœuvres) : 40m3

Durée : 430 ÷ 40 = 10.75J < 15J

43
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

3. Carrelage :

Q = 50 m²

Rendement de 1 maçon et (1 manœuvre) : 20 m²/J

Durée : 50 ÷ 20 = 2.5J < 3J

44
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Planning général :

45
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Planning des travaux :

46
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Planning de matériaux :

TACHE DUREE
matériau quantit unit
aout sept oct mars avr
é é
Tuff 1755 M3
GC M3
RAVAUX DE VOIRIE

1755
CUT-
BACK 0/1 11198 M2
Grav 3/8
Béton
bitumineux
Bitume 1850 T
Grav 3/8
Grav 8/15
TRAVAUX matériau quantit unit
oct nov jan fév mars
DE é é
TROTTOIR
S
Engraveme Tuff 1755 M3
nt
Sable 6960
bordure
Ciment 5860
M3
Bor T2 2900
caniveau 2900
Sable 34400 Kg
DALLAGE Gravier 3/8 25800 Kg
Gravier 21500 Kg
8/15
Ciment 12900 Kg
Treillé 4000 ML
soudée
Carrelage 50 M2
CARRELA Ciment 500 Kg
GE sable 600 kg
matériau quantit unit
NT
SSEME
ASSAINI

dec avr
é é
Tuyaux de
fourreaux 180 ML

47
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Tuyaux 180 ML
Gravier 3/8 1800 Kg
Gravier 1500 Kg
8/15 2400 Kg
Sable 900 Kg
Ciment 200 Kg
Acier
HATø12
grille en
fonte 30 U
40X40 ET
syphon
sulvations
tompons 15 U
matériau quantit unit
jan fev
é é
Gaine 3000 ML
ECLAIRAGE

Cond en 3000 ML
cuivre
Grillage
3000 ML
rouge
file en
ML
acier 3000
galvanisé

48
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

PLANING DE MATERIELS :
tache durée
matériels nb JUILLET AOUT
TERRASSE

niveleuse 01
MENT

Re-chargeur 01
camion 04
matériels nb aout sept oct mars avr
niveleuse 01
TRAVAUX DE

camion 04
VOIRIE

Compacteur 02
répondeuse 01
Finisseur 01
matériels nb oct nov jan fév mars
TROTTOIRS

TRAVAUX

camion 02
DE

malaxeur 01
Mini- 01
compacteur
matériels nb DEC AVR
ASSAINISS Re-chargeur 01
EMENT
camion 02

ECLAIRAG matériels nb JAN FEV


E Re-chargeur 01

49
Préparation du chantier INSFP BTP CHLEF

Planning de main d’œuvre :

tache durée
Main d’œuvre nb JUILLET AOUT
TERRASSEME

Ch-niveleuse 01
Ch-Re-chargeur 01
NT

Ch-camion 04
Manœuvre 02
Main d’œuvre nb aout sept oct mars avr
TRAVAUX DE VOIRIE

Ch-niveleuse 01
Ch-camion 04
Ch-Compacteur 02
Ch-répondeuse 01
Ch-Finisseur 01
Manœuvre 06
Main d’œuvre nb oct nov jan fév mars
TRAVAUX DE

Ch-camion 02
TROTTOIRS

Ch-malaxeur 01
Ch-Mini- 01
compacteur
Manœuvre 08
Main d’œuvre nb DEC AVR
ASSAINI Ch-Re-chargeur 01
SSEME Ch-camion 02
NT
Manœuvre 03
Main d’œuvre nb JAN FEV
ECLAIR Ch-Re-chargeur 01
AGE
Manœuvre 02

50
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

1. Généralité :
Le contrôle de la qualité c’est la vérification de la conformité des matériaux et
de leur mise en œuvre suivant les règles de l’art et norme de qualité.
1.1 Méthodologie de contrôle :
La méthodologie du contrôle adoptée Par le CTTP, obéit à un schéma
conventionnel de la qualité, qui prend en charge les aspects de contrôle a
tous les niveaux d’élaboration et de mise en œuvre des matériaux, ce
schéma est organisé de la façon suivantes :
A. Approbation de l’étude :
Le contrôle peut être même directement par les moyens de l’administration
ou par l’intermédiaire du bureau d’étude. Il est essentiellement lié au
contrôle quantitatif des matériaux mise en œuvre le contrôle portera
principalement sur :
 Le contrôle des épaisseurs à mettre en œuvre.
 Le relevé des profils en travers.

a- Prescriptions relatives aux matériaux


b- a.1- Granulats pour corps de chaussée
c- Leurs caractéristiques doivent répondre aux spécifications du tableau ci-
après :

52
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

1.2- Dimension des graves non traitées


 Pour une couche de base : D = 14 ou 20 mm ;
 Pour une couche de fondation : D = 20 ou 31,5 mm
NB : La dimension maximale relativement faible vise à limiter les phénomènes de
ségrégation mais, elle pourra être portée à 40 mm pour une couche de fondation à
condition que l’épaisseur de la couche soit suffisante et que l’on se soit assuré qu’il
y a possibilité d’éviter, avec les matériaux concernés, la ségrégation à la mise en
œuvre.
1.3 - Granulats Bétons bitumineux à chaud pour couche dc
roulement
Caractéristiques des granulats pour le BB est :

53
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

1.4- Le fuseau granulométrique : On distingue deux types de BB, les BB


0/10 et les BB 0/14 dont les gammes d'épaisseur d'application sont respectivement
égales à 5 à 7 cm et 6 à 8 cm.
Les fuseaux de spécifications sont donnés dans le tableau suivant :

Les mesures des épaisseurs de la couche mise en œuvre ont effectuée sur les
carottes ayant servi

Contrôle de compactage.

1.4.1- Bitume :
Dans les voiries urbain nous utilisons le bitume pour la couche de roulement seul,
c.à.d. les matériaux des autre couche se sont des matériaux non bitumineux
 bitume utilisées dans la fabrication des bétons bitumeux
Les classes dc bitume utilisées dans la fabrication des bétons bitumeux destinés à
la construction de la Couche dc roulement sont : 80/100, 60/70, 40/50.
- Le teneur en bitume utilisé varié entre 4,5% à 6%
 Liants pour couche d'imprégnation (Bitumes fluidifiés) (cut-back 0/1 ou
10/15 chauffé de 60°C à 70°C) dont le dosage doit varier entre 0,7 et 1,2 Kg/m2.

54
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

1.4.2. Liants pour couche d'accrochage des matériaux bitumineux :


émulsion cationique à 65% de bitume dont le dosage en bitume résiduel doit être,
au minimum de 300 g/m2 sur un support neuf et 600 g/m2 sur un support ancien et
poreau avec une température de réchauffage qui ne dépasse 80°.

1.5- la densité sec réel δsec :


La couche de fondation et la couche de base doivent être compactées de manière
à obtenir un optimum Proctor modifié OPM en fonction de la destination de
l’ouvrage.
 Couche de fondation : 95% de l’OPM
 Couche de base : 98% de l’OPM
1.5.1- Dévers de la forme :
Le dévers de la forme ne sera nulle part inférieur à 2,5 %.
1.5.2- couches de liaisons :
Le liant doit être mis en place par répondeurs munis de dispositifs pour :
- Le contrôle de la température du liant, notamment au voisinage du ou
des diffuseurs
- Le contrôle de la régularité et de l’uniformité du répandage
- Le contrôle de la vitesse de déplacement du véhicule.

55
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

Il sera admis une tolérance au plus de dix pour cent 10 % sur le dosage prescrit
pour le liant, la température de réchauffage à ne pas dépasser 80°C.

La vérification de dosage de liant de la couche d’’imprégnation appuis a un


matelas d’une épaisseur de 0.25 cm jusqu’au a une épaisseur de 0.50 cm et une
surface de (50x50) cm2 ou (50x100) cm2, le poids de cette matelas en général est
négligeable.

En cas d’émulsion de liant ce matelas se pose au niveau de la surface doit être


revêtue après l’arrivée de la répondeuse au-dessous de matelas, on va pesant
cette dernière pour déterminé le dosage de liant
_ 2-1=le poids net de liant
(1) : avant (2) : après

1.5.3- Bétons bitumineux :


1- Les bétons bitumineux seront répandus à une température variante comme
suivants :
 125° C≤T≤ 145° C pour un bitume 80/100 ;
 130° C≤T≤ 150° C pour un bitume 60/70 ;
 135° C ≤T≤ 160° C pour un bitume 40/50 ;
2- La densité varié entre 2.20 t/m3 au 2.35 t/ m3
3- La compacité de compactage varié entre 92 à 96 %
Nota :
𝑑𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑟é𝑒𝑙 (𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟)
La compacité𝐶% = 𝑑𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑙𝑢𝑒 (𝑙𝑎𝑏𝑜𝑟𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒)

Densité réel chantier se mesurée par le gamma densimètre ou


𝑀𝑒𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑡𝑡𝑒
𝐷𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 =
𝑉𝑒𝑝𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑡𝑡𝑒
∑𝑖=𝑛
𝑖=1 𝑃𝑖 ×𝑀𝑣𝑖
Densité absolue se mesurée à partir des proportions de la formule.𝐷𝑠 = 𝑃𝑇

56
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

57
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

2- ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
2.1- Définition
On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprises
entre 0 et 125 mm, de provenance naturelle ou artificielle, destinés à la confection :
 des mortiers, des bétons,
 pour couches de fondation, des couches de base et de roulement des
chaussées,
 Pour les assises et des ballasts de voies ferrées.
Les granulats sont appelés fillers, sablons, sables, gravillons, graves ou ballast
suivant leurs dimensions.

2.2- Classes granulaires


Un granulat est caractérisé du point de vue granulaire par sa classe d/D.
d : diamètre minimum des grains d
D : diamètre maximum.

Il existe cinq classes granulaires principales caractérisées selon la Norme NFP18-


101 :
 Les fines 0/D avec D ≤ 0,08 mm,
 Les sables 0/D avec D ≤ 6,3 mm,
 Les gravillons d/D avec d ≥ 2 mm et D ≤ 31,5 mm,
 Les cailloux d/D avec d ≥ 20 mm et D ≤ 80mm,
 Les graves d/D avec d ≥ 6,3 mm et D ≤ 80 mm,

58
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

2.3- OBJECTIF :
L'analyse granulométrique consiste à
déterminer la distribution
dimensionnelle des grains constituant
un granulat dont les dimensions sont
comprises entre 0,063 et 125 mm. On
appelle :
 REFUS sur un tamis : la
quantité de matériau qui est
retenue sur le tamis.
 TAMISAT (ou passant) : la
quantité de matériau qui passe
à travers le tamis.

2.4- PRINCIPE DE L’ESSAI :


L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en
plusieurs classes granulaires de tailles décroissantes.
pour l’analyse granulométrique, la série de tamis suivante en (mm): 0.08, 0.16,
0.315, 0.63, 1,25, 2,5, 3,15,4,5,6,8,10,5,12,5,16,20,23,25, 31.5, 63, 125.
2.5- RÉSULTATS
 Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R1 la masse de ce
refus
 Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir
les masses des différents refus cumulés …
 Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse
totale de l'échantillon m1.
 Les pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille
d'essai. Le pourcentage des tamisas cumulés sera déduit.

59
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

2.6- TRACÉ DE LA COURBE GRANULOMÉTRIQUE


Il suffit de porter les divers pourcentages des tamisats cumulés sur une feuille
semi-logarithmique :

 en abscisse : les dimensions des mailles, échelle logarithmique


 en ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique.
 La courbe doit être tracée de manière continue.

2.7- INTERPRÉTATION DES COURBES


La forme de la courbe granulométrique obtenue apporte les renseignements
suivants :
 Les dimensions d et D du granulat,
 La plus ou moins grande proportion d'éléments fins,
 La continuité ou la discontinuité de la granularité.

60
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

LIMITE D’ATTERBERG

61
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

3. Limite D’atterberg :

On remarque que lorsque la quantité d’eau d’un sol varie. Sa consistance


peut varier dans des limites parfois importantes. Il pourra être mou. Boueux
souple ou dur.
Par convention on définit ces états de sol comme suit :
Étape solide sans retrait et avec retrait.
Étape plastique.
Étape liquide.
L’essai qui permet de définir les frontières entre ces étapes. Sont les limites
d’Atterberg. Qui sont très utiles pour l’identification et la classification des sols
fins.
Ces frontières, que l’on appelle limites ont pour valeurs des teneurs en eau
du sol l’état considéré. On notera que :
La limite de liquidité (wl), est la teneur en eau correspondant au
passage D’un de l’état liquide à l’état plastique.
La limite de plasticité (WP), est la teneur en eau correspondant au
passage de l’état plastique à l’état solide.
L’indice de plasticité (IP), définit l’étendue de domaine plastique (IP = Wl –
WP). De ces même paramètres Wl et IP, on calculera l’indice de consistance

Ie = (WL – W)/ IP

APPAREILLAGE :
Appareil de CASAGRANDE pour mesurer Wl .
Une tablette graduée au mm prés pour la mesure du diamètre des rouleaux
(WP).
Des spatules et une truelle.
Une paillasse en marbre.

62
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

Une balance de haute précision.

Un tamis de 0,400 mm (module 27).


Une étuve.
MODE OPERATOIRE – LIMITE DE PLASTICITE :
1- Le reste du matériau qui a servi lors des limites de liquidité est étalé sur le

Marbre pour réduire sa teneur en eau.

2- On forme une boulette et on la roule entre la pomme de la main et le


marbre en appuyant légèrement de manière à former des petits rouleaux.
3- La limite de plasticité est atteinte lorsque le rouleau atteint 2 mm de
diamètre et 10 à 15 cm de longueur et se casse on le soulevant de son
centre de 2 à 3 cm de hauteur (pour les sables on admettra un diamètre
de 3 mm et une longueur, quelconque) .
4- La limite de plasticité sera la teneur en eau moyenne mesurée sur aux
mains six échantillons en procédant de la même manière.

Control et suivi de notre matériau :


1. Tuff :
IP non mesurable mais IP< 7
Notre IP de tuff posse d’un IP = 6
A ce cas notre condition vérifier
2. Grave concassée :
IP non mesurable mais IP< 7
Notre IP de grave concassée posse d’un IP = 5.7
A ce cas notre condition vérifier

63
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

L’EQUIVALENT DE SABLE

64
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

4.L’EQUIVALENT DE SABLE :
Lorsque les sols contiennent très peu. De particules fines, les limites
d’Atterberg ne sont pas mesurables. Pour déceler la présence en quantité
plus ou moins importantes de limon et d’argile, on réalise l’essai « Equivalent
de sable ».
-On désigne par E .S l’équivalent de sable qui nous permet de vérifier la
présence ou non d’éléments nocifs (tel que l’argile ou le limon) pour qu’on
puisse, estimé la propreté du matériau.
-Cet essai est très important en ce qui concerne les matériaux entrant dans la
fabrication des bétons hydrauliques et hydrocarbonés.
-La complémentarité entre TES et les limites d’Atterberg se traduit comme
suit :
 Si IP < 5, les limites n’ ont pas de signification ; on doit donc procéder à
un essai d’équivalence (E.S).
 Si ES <10 (ES piston), l’équivalent n’a pas signification, et alors on
procédera aux limites d’Atterberg .

De plus, la connaissance de TES d’un matériau est nécessaire, puisque


toutes les directives et spécifications qui concernent les matériaux routiers et
le béton font appel à ce critère en fixant un ES minimal en fonction de la
destination du matériau.

Pour les besoins de cet essai, on disposera du matériel suivant :

0,03 éprouvettes (afin d’établir une moyenne représentative des résultats).

0 un entonnoir.

0,01 piston.

0 un bouchon d’éprouvette.

0 un tamis de 05 mm.

65
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

0 Une cuve remplie d’eau distillée + 125 ml de solution lavant disposée à une
hauteur minimale d’un mètre pour que l’eau puisse s’écouter par gravitation 0
un agitateur électrique.

0 une balance au gr. près.

0 un chronomètre. 0 une règle.

Le prélèvement dont on dispose est homogénéisé à sec par brassage.

 L’échantillon nécessaire à l’essai est ensuite prélevé quartage ou de


préférence au moyen d’un échantillonneur.
 Deux cas peuvent se présenter :

Pour le moule PROCTOR, on échantillonne 15 kg de matériau.

Pour le moule CBR, on échantillonne 33kg de matériau.

4.1.PREPARATION DU MATERIAUX

-Le matériau à étudier est partiellement desséché à l’air ou à l’étuve à 60


pendant 24h.

-La dessiccation doit être suffisante, lorsque le matériau contient des


éléments supérieurs à 20 mm, pour permettre une séparation de ces
éléments par tamisage sans entraînement des particules plus fines.

-Le matériau est ensuite pulvérisé ; cette opération se fait en écrasant les
mottes terreuses à l’aide d’un petit maillet ou d’un rouleau. Il faut tout
opérer avec précaution de façon à ne pas briser les graviers.

Ainsi préparé le matériau est malaxé soigneusement pour


homogénéisation à la main (truelle) dans un bac éveillant à ne pas perdre
les fines.

66
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

MODE OPERATOIRE

 Prédétermination des quantités d’eau à incorporer aux prises d’essai à


compacter .

Pour que l’essai soit réalisé de façon satisfaisante, il faut que les teneurs en eau
correspondant aux points expérimentaux soient à peu près réparties de part et
d’autre de la teneur en eau, tout en étant régulièrement espacées.

4.2. INDICE PORTANTCALIFORNIEN (ESSAI C.B.R) :

BUT DE L’ESSAI :

L’indice C.B.R est un nombre sans dimensions exprimant un pourcentage, le


rapport entre les pressions produisant un enfoncement donné dans le matériau
type.

L’essai est effectué avec un appareillage normalisé et dans des conditions bien
déterminées.

L’indice portant d’un terrain mesuré pour un état de compacité et d’humidité


déterminé, a été relié empiriquement au comportement de ce même terrain en
fondation de chaussée. Les résultats de ces études joins aux calculs approchés
des contraintes de cisaillement dans les fondations d’une chaussée souple sous
l’effet dans charges roulantes, ont permis de tracer une série d’abaques de
dimensionnement , qui nous permettent de calculer les épaisseurs des couches
successives de la chaussée.

4.3.APPAREILLAGE :

Trois moules standard C.B.R dont chacun est constitué de :

Moule cylindrique en acier de 15,25 cm de diamètre intérieur et 15,20 cm de


hauteur.

Un disque d’espacement d’une hauteur de 2,55 cm .

67
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

Une dame normalisée.

Des surcharges annulaires de 2,256 kg qui ont un diamètre de 15,9 cm environ et


un vide central de 5,25 cm ces disques son fondues et serviront de surcharge.

Un support de compacteur.

Une presse de poinçonnement et un piston de pénétration de section cylindrique


de 19,3 cm 2 et 3 cm de hauteur.

En plus des fournitures qu’on utilise au compactage.

Amener le comparateur à zéro, régler la vitesse de poinçonnement (1,27 mm/min)


et mettre la presse en marche.

Noter les pressions lues sur l’anneau au temps = 30, 1 40, 2 , 4 , 6 , 8 et 10

Répéter ses étapes pour les deux autres moules.

Après la fin de poinçonnement, enlever les surcharges et prélever un échantillon


de chaque moule pour la détermination de la teneur en eau après imbibition.

Déterminer l’indice portant C.B.R

La différence des teneurs en eau = W après immersion – W de compactage

Le prof. Conventionnel d’imbibition en mm = M

pds app de sol imbbé


𝑀= ×h
2𝑎𝑝𝑑𝑠 sec 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙é

h = hauteur du piston d’enfoncement (h = 63 mm).

Pour déterminer l’indice portant. Il faut calculer la pression de poinçonnement P en


fonction de la valeur qui correspond à la lecture initiale du cardan de la presse à 2
mm :

La pression P = valeur calculé / section de piston (s = 19,3 mm²).

A 2,5 mm : P (2,5) / 0,70.

68
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

A 5 mm : P(5) / 1,05.

Control et suivi de notre matériau :


1. Tuff :
Notre matériau pour couche de base est le tuff qui satisfit aux
exigences suivantes :
ES = 47% > 40%
A ce cas notre condition vérifier

2. Grave concassée :
Notre matériau pour couche de base est le grave concassée qui satisfit
aux exigences suivantes :
ES = 45% > 40%
A ce cas notre condition vérifier

69
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

ESSAI D’APLATISSEMENT

70
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

5.ESSAI D’APLATISSEMENT :

5.1.Principe de l’essai :

L’essai a pour objet de déterminer le coefficient d’aplatissement d’un


échantillon de granulats dont les dimensions sont comprises entre 4 et 40 mm.

La forme d’un élément est définie par trois dimensions principales :

 Longueur L = le plus grand écartement d’un couple de plans tangents


parallèles.
 Epaisseur E = le plus petit écartement d’un couple de plans tangents
parallèles.
 Grosseur G = dimension de la maille carrée minimale à travers laquelle
passe l’élément.

Le coefficient d’aplatissement d’un élément soumis à l’essai est par


définition, le pourcentage des éléments tels que :

𝐺
∅1.58
𝐸

L’essai consiste à effectuer un double tamisage :

Tamisage sur tamis carrées, pour classer l’échantillon étudié en différents


classes granulaires d /D (avec D= 1 .25 d), suivant leur grosseur G.
Puis tamisage de différentes classes granulaires d/D, sur des grilles à
fentes parallèles d’écartement d/1.58

La détermination des classes granulaires s’effectuera sur les tamis à mailles


carrées utilisées pour l’analyse granulométrique.

Analyse granulométrique par tamisage on utilisera de :

 40 – 31.5 – 25 – 20 – 16 – 12.5 – 10 – 8 – 6.3 – 5 et 4 mm.

71
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

Pour la détermination du coefficient d’aplatissement de chaque classe granulaire


on utilisera une série de grille :

 20 – 16 – 12.5 – 10 – 8 – 6.3 – 4 – 3.15 – 2.5 mm.

5.2- Coefficient d’aplatissement


5.2.1- DEFINITION
La forme d'un granulat est définie par trois grandeurs géométriques :
La longueur L,
L'épaisseur E,
La grosseur G, dimension de la maille carrée minimale du tamis qui laisse passer
le granulat.
Le coefficient d'aplatissement A d'un ensemble de
granulats est le pourcentage pondéral des éléments qui
𝐺
vérifient la relation :𝐸 > 1,58

5.2.2- OBJECTIF
L'élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de
chaussées, nécessitent de n'utiliser que des granulats ayant une forme plats.
En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un béton très compact, et, par
ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils conduisent à des
couches de roulement trop glissantes.
La détermination du coefficient d'aplatissement est l'un des tests permettant de
caractériser la forme plus ou moins massive des granulats.
5.2.3- PROCEDURE
Le CA s’obtient en faisant une double analyse granulométrique, en utilisant
successivement, et pour le même échantillon de granulats :
Une série de tamis normalisés à mailles carrées :
 une série de tamis à fentes de largeurs normalisées
 une série de tamis à fentes de largeurs normalisées

72
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

- Tamiser l’échantillon sur les tamis,


- Peser et éliminer tous les grains passant au tamis de 4 mm et retenus sur
celui de 80 mm,
- Peser et retenir séparément tous les grains de fraction di/Di comprise entre 4
mm et 80 mm est pesé,
- Puis le refus de chaque classe granulaire est tamisé sur le tamis à fente
d’écartement E correspondant.
- Le passant à travers chaque grille est pesé.
5.2.4- EXPRESSION DE CA
 Pour une classe granulaire di/Di donnée, on peut définir un coefficient
d’aplatissement partiel :
𝑚𝑖
𝐴𝑖 = × 100
𝑅𝑖
 avec Ri = masse de chaque classe granulaire di/Di,
 mi = masse passant à travers le tamis à fente d’écartement E,
 Le coefficient d’aplatissement global A s’exprime en intégrant les valeurs
𝑀
partielles déterminées sur chaque classe granulaire :𝐴 = 𝑀2 × 100
1

73
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ESSAI MICRO DEVAL

74
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

7.ESSAI MICRO DEVAL

L’essai MICRO DEVAL permet de mesurer la résistance à l’usure des granulats.

7.1.Définition de l’essai :

L’essai consiste à mesurer l’usure produite dans un cylindre en rotation dans des
conditions bien définies, par frottements entre les granulats et une charge abrasive.

La granulaire du matériau soumis à l’essai est choisie parmi les trois classes
granulaires : 4/6.3 ; 6.3/10 ; 10/14 mm de la granularité du matériau tel qu’il sera
mise œuvre.

La masse de la charge abrasive varie suivant la classe granulaire.

Si :

 M est la masse du matériau soumis à l’essai ;


 m la masse des éléments inférieur à 1.6 mm produits au cours de l’essai, la
résistance à l’usure s’exprime par la quantité :
𝑚
× 100
𝑀
Par définition cette quantité sans dimension est appelée, suivant la méthode
employée :
o Coefficient MICRO DEVAL ces du granulat(MDS) ;
o Coefficient MICRO DEVAL en présence d’eau du granulat (MDE).

7.2.Appareillage :

_ Un cylindre d’essai en acier inox de 200 mm de diamètre intérieur de 154 mm

Longueur et d’une épaisseur de 3 mm, le cylindre est posé sur deux arbres
horizontaux métalliques et fermé par un couvercle plat de 8 mm d’épaisseur.

_ Une machine MICRO DEVAL qui tourne à 100 tours /min.

_ Une charge abrasive constituée de billes en acier de 10 mm de diamètre.

75
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

Réparation de l’échantillon

La masse de l’échantillon sera au moins égale à 2000 g.

L’essai doit être effectué sur un lot de granulats ayant une granularité conforme à
l’une des trois classes granulaires types.

Pour effectuer un essai sec ou en présence de l’eau :

-Laver l’échantillon et le sécher à l’étuve à 105°C jusqu’à obtention de la masse


constante.

-Tamiser à sec sur les tamis de la classe granulaire choisi ;

-La masse de l’échantillon pour essai sera de 500g ± 2g.

Exécution de l’essai :

Introduire dans le cylindre d’essai, disposé ouverture vers le haut, la charge


abrasive puis les 500g de matériau préparé.

Classera lunaire Point B


(mm)
4 – 6.3 2000 ± 5
6.3 – 10 4000 ± 5
10 – 14 5000 ± 5

Pour effectuer un essai en présence d’eau on ajoutera 2.5 litres.

-Mettre le cylindre en rotation à une vitesse de (100 ± 5) tr/min pendant 2 heures


ou 12 heures.

-Après essai, recueillir le granulat et la charge abrasive dans un bac en ayant soin
d’éviter les pertes de granulat ;

76
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

-Laver soigneusement à la pissette l’intérieur du cylindre en recueillant l’eau et les


parties minérales entrainées ;

-Tamiser le matériau contenu dans le bac sur le tamis de 1.6 mm ; la charge


abrasive sera retenue sur un tamis de 8 mm.

7.3.Calcul du MDE :
Calculer alors le coefficient MDE pour chaque cylindre de cette façon :
MDE = (M - m) / M
Avec m masses du refus à tamis1.6 mm

Control et suivi de notre matériau :


1. Grave concassée :
MDE = (M - m) / M

M = 5000 Kg
m = 3700 Kg

MDE = (M - m) / M

MDE = (5000 ̶ 3700)/ 5000 × (100)


= 26% < 40%

A ce cas notre condition vérifier

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Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

Essai de Los Angeles

78
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

8- Essai de Los Angeles


8.1- Principe et but de l’essai :
- L’essai LOS ANGELES est destiné à évaluer la résistance des granulats à la
fragmentation.
Pour tester la dureté d’un matériau, on le soumet à une épreuve de chocs dans un
tambour.
- L’essai LOS ANGELES sert à déterminer la résistance à l’abrasion des gros
granulats c'est-à-dire leur résistance à la fragmentation par choc et à l’usure par
frottement réciproque.
8.2- MATÉRIEL UTILISE :
 Un tambour : c’est un tube cylindrique dans lequel est effectué le mélange
 Les boulets : ils administrent au matériau des chocs durant la rotation du
tambour
 La balance : sert à effectuer les différents pesés
 Un tamis : sert à déterminer le diamètre du matériau voulu
 Un chronomètre : sert à déterminer la durée de l’essai
 Un récipient

Les boulets

Le tambour

Tamis de 1,6 mm

Unrécipient

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Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

8.3- MODE OPÉRATOIRE :


 Un échantillon (lave sur un tamis de 1.6mm) de masse sèche à 5000 g ± 5 g
(M0) est placé dans un tambour contenant 11 boulets d’acier normalisés.
 le tambour effectue 500 tours à une vitesse de 31 a 33 tours/min.
 La friction des granulats entre eux et des granulats contre les boulets et les
parois du tambour provoque leur dégradation plus ou moins accrue.
 L’échantillon est ensuite retiré est lavé au-dessus d’un tamis avec des mailles
de 1.6 mm.
 On pèse le refus après séchage (M1).
 Le Coefficient Los Angeles (LA) : LA = 100*(Mo – M1)/Mo
Mo : masse initiale de l’échantillon ; LA : correspond au pourcentage de
fines produit par l’essai.
Interprétation des résultats :

Control et suivi de notre matériau :


1. Grave concassée :

LA = 100*(Mo – M1)/Mo
Mo = 6000 Kg
M1 = 4500 Kg
LA = 100*(Mo – M1)/Mo
= 25% < 30%
A ce cas notre condition vérifier

80
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ESSAIS PROCTOR

81
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

9.ESSAIS PROCTOR
L’essai Proctor permet de définir les caractéristiques de compactage d’un sol
On a deux types d’essai : Proctor normal, Proctor modifie.
9.1- Principe
Humidifier un sol à plusieurs teneurs en eau et le compacter selon un procédé et
une énergie conventionnels
Pour chaque teneur en eau on détermine la masse volumique sèche du sol et on
établit la courbe des variations de cette
masse en fonction de W eau (La courbe doit
comporter un minimum de 5 points)
9.2- APPAREILLAGE
 Un moule Proctor
 Un moule CBR
 Une dame Proctor (dame de Proctor
modifie, dame de normal)
 Une règle a arasé.
9.3- CHOIX DE L’ÉNERGIE
SSÉES
MATÉ

CHAU
COUC
POUR

REMB

FORM
OUVR

COUC
RIAU

AGES

TERR
LAIS,
HES

HES
DE

EN

DE

ES
X

E,

PROCTOR MODIFIE PROCTOR NORMAL

9.4- Mode opératoire


 Prélever une masse de 15kg de matériau pour le Proctor Normal et 33 kg
pour le Proctor Modifié (nécessitera au moins 5 essais).
 Tamiser pour vérifier que le refus à 20 mm est inférieur à 30%, sinon l’essai
n’est pas réalisable
 humidifier le matériau par un teneur de 2% (La teneur en eau doit être < à la
teneur optimale)

82
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

 Peser le moule vide sans la rehausse.


 Diviser la prise en 03 ou 05 prises selon le type de l’essai.
 le plan de compactage ci-après : 55 coups par couche
25 coups par couche 3 x 55
3 x 25

Moule Proctor Dame Proctor normal Moule CBR


Essai Proctor normal

25 coups par couche 55 coups par couche


5 x 25 5 x 55

Moule Proctor normal Dame Proctor modifié


Moule CBR

Essai Proctor modifie


Moule Proctor normal MOULE CBR

6 fois 4 coups dans chaque quadrant + le 8 fois 6 coups à la périphérie du moule + un coup
25° coup au centre au centre sauf au 8° cycle

 Après compactage retirer la rehausse et araser l’excédent


 Peser le moule avec le matériau
 Réitérer 5 fois le même mode opératoire en ajoutant à chaque fois 2% d’eau au
matériau.

83
Contrôle et suivi : INSF BTP CHLEF

 Pour chaque éprouvette compactée il faut calculer :


 La teneur en eau
 La masse de sol sec contenu dans le moule
 La masse volumique de sol sec en tenant compte du volume réel du moule
utiliser
Collecter les résultats pour tracer une courbe sur lequel il est reporté la teneur en
eau en abscisses et la densité sèche correspondante en ordonnées.

𝑴 𝒆𝒂𝒖 = 𝑴𝒉 − 𝑴𝒔 ; 𝑾% = (𝑴 𝒆𝒂𝒖 ÷ 𝑴𝒔 ) 𝒙 𝟏𝟎𝟎


𝝆𝒉 = 𝑴𝒉 ÷ 𝑽𝒎𝒐𝒖𝒍𝒆 ; 𝝆𝒅 = 𝝆𝒉 ÷ (𝟏 + 𝑾)
Et : Meau : masse d’eau ; Mh : masse humide
Ms : masse sec ; W : teneur en eau
ρh : densité humide ; ρd : densité sec

84
Gestion : INSFP BTP CHLEF

1. Définition :

Dans un projet de construction, la gestion de chantier est un aspect essential au


bon déroulé des opèrations.L’objectif affiché est de respecter les délais annoncés
mais aussi le budget. On comprend dès lors que cette tâche n’est pas toujours
aisée notamment sur les projets de grandes envergures. D’autant que la gestion de
chantier fait appel à différents principes et acteurs, intervenant à chaque étape du
projet de construction et implique un suivi rigoureux du planning et du budget.

2.La gestion de chantier, les principes et les acteurs :

Par définition, un chantier est une opération complexe. Il est en effet essentiel, de
pouvoir évaluer les moyens humains et matériels qu’il va falloir déployer pour
réaliser la construction. De plus, comme toute entreprise, les professionnels du
bâtiment sont à la recherche de leviers d’optimisation tant la production que des
coûts. Il faut vérifier la concordance des dépenses avec les prévisionnels à chaque
étape du chantier. Tout comme il est nécessaire de contrôler le respect du
planning, du cahier des charges, etc.

La gestion de chantier prend donc la forme d’un contrôle permanent. Cela implique
également d’être en mesure de faire face aux divers imprévus qui ne manqueront
pas d’apparaitre au cours de l’exécution des travaux. Avant même de démarrer la
réalisation du chantier, certaines étapes préliminaires doivent être réalisées
comme la validation du financement, l’acquisition du terrain le choix des sous-
traitants, autorisations administratives…

La gestion de chantier fait intervenir plusieurs acteurs pour garantir la sécurité des
intervenants mais aussi la qualité des travaux, nous pouvons citer :

 Le maitre d’ouvrage qui planifie le chantier et prépare ;

86
Gestion : INSFP BTP CHLEF

 La maitre d’œuvre qui vérifie le le bon respect du calendrier de


chantier et du cahier des charges ;
 L’entrepreneur qui a signé le contrat et donne consignes au maitre
d’œuvre ;
 Le coordinateur SPS qui veille à la sécurité sur le chantier ;
 etc.

La gestion de chantier est donc une démarche qui s’inscrit durent toute la
durée du projet de construction, de sa conception, à la livraison du
chantier, en passant par l’exécution des travaux.

87
Gestion : INSFP BTP CHLEF

3. Gestion de main d’œuvre :


Pour les travaux de dallage de trottoir est réalisation de cette quantité dons le
durée de 15 jours

Quantité globale 410m3

 Sable 0.500m3
 Grav 3/8 0.350m3
 Gurav8/15 0.350m3
 Ciment 300kg
 TS9.75

La quantité globale de matériaux

 Sable 0.500x410=205m3
 Grav 3/8 0.350x410=143m3
 Grav8/15 0.350x410=143m3
 Ciment 300x410=123000kg
 TS 4000ML

La quantité matériaux par jour

410 : 15 = 27.33m3/j
o Sable 205 : 15=13.67m3/j
o grav 3/8 143 : 15=9.53m3/j
o gurav8/15 143 : 15=9.53m3/j
o ciment 123000 : 15=8200kg
o TS 4000 :15=266.67ML

N Ouvrage de 1eresemaine U Q/G Q/CE


réalisées N
Maçonnerie de 01 02 03 04 05 06
dallages
13. 13. 13. 13. 13. 13. M3
Sable 6 6 6 6 6 6 205 81.6
Mois 9.3 9.5 9.5 9.5 9.5 9.5 M3
De Grav 3/8 5 3 3 3 3 3 143 57.18

88
Gestion : INSFP BTP CHLEF

février 9.5 9.5 9.5 9.5 9.5 9.5 M3


Grav 8/15 3 3 3 3 3 3 143 57.18
82 820 820 820 82 820 Kg
Ciment 00 0 0 0 00 0 1230 4920
26 266 266 266 26 266 M 00
TS 6 6 L 1596
4000

Pour les travaux de 50m3karrelageonti dérapent 1erechoix

Durée de réalisation par jour est 02 jours

Quantités global 50m2

QG : carrelage = 50m2

Qg : sable = 600kg

Qg ; ciment = 500k

Mesueqntité de matériaux par jour :

La quantité globale de réalisée par jour :

50 / 2 = 25m2/j

QJ : carrelage = 25m2

QJ : sable = 300kg

89
Gestion : INSFP BTP CHLEF

Qj : ciment = 250kg

N Ouvrage de
Réalisation 4eresemaine U Q/g Q/c

01 02 03 04 05 06
Réalisée de
carrelage

Carrelage 25 25 M2 50 50
Mois
de
mars 250 250 kg
Ciment 500 500

300 300 kg
600 600
sable

Travaux de bordures :

Pour réalisée un 2900ml de bordure avec caniveaux a partir de durée de 06


semaine 36 jours

Quantité globale de ; bordure 9200ml

Sable 6960mg

Ciment 5860kg

Quantité globale par jour :

Bordure 36ml

Sable 193.33kg

Ciment 162.77 k

90
Gestion : INSFP BTP CHLEF

N Ouvrage de
réalisation 3eresemaine U Q/g Q/c

01 02 03 04 05 06
Réalisée de
carrelage

bordure 81 81 81 81 81 81 Ml 2900 486


Mois de
Octobre
162 162 162 162 162 162 mg
Ciment 6960 972

193 193 193 193 193 193 kg


sable 5860 1158

4.Gestion de matériaux :

Travaux de voirie durée : 12semaines

: 72 jours

Quantité globale de matériaux,

Tuff : 1755m3

G,C : 1755m3

Cut, back: 11198m3

Béton bitumineux: 1850m2

Quantité de matériaux pare jour :

Tuff : 1755 / 72 = 24.37m3/j

G,C : 1755 / 72 = 24.37m3/j

91
Gestion : INSFP BTP CHLEF

Cut, back: 11198 / 72 = 155.55m 2/j

B, bitumineux : 1850 / 72 = 25.69T

N Les matériaux 2eresemaine U Q/G Q/CE


N
Travaux de 01 02 03 04 05 06
voirie
24. 24. 24. 24. 24. 24. M3
Tuff 37 37 37 37 37 37 1755 146.22
Mois 3
24. 24. 24. 24. 24. 24. M
De G,C 37 37 37 37 37 37 1755 146.22
aout 15 155 155 155 15 155 M2

KUT ;back 5.5 .52 .52 .52 5.5 .52 1119 933.12
2 2 8
B, bitimineux 25. 25. 25. 25. 25. 25. T 155.34
89 89 89 89 89 89 1850

Travaux de trottoir duré : 9semaines

: 54 jours

Quantités des matériaux avant mes travaux :

Tuff : 1755m3

Bordure : 2900u

Sable : 6960kg

Ciment : 5860kg

Caniveaux : 2900ml

Quantités globale pare jour :

Tuff : 1755 / 54 = 32.5m3/j

Bordure : 2900 / 54 = 58u/j

Sable : 6960 / 54 = 128.89kg/j

92
Gestion : INSFP BTP CHLEF

Ciment : 5860 / 54 = 108.52kg/j

Caniveaux : 2900 / 54 = 53.7 m/

N Les matériaux 2eresemaine U Q/G Q/CE


N
Travaux de 01 02 03 04 05 06
trottoir
32. 32. 32. 32. 32. 32. M3
Tuff 5 5 5 5 5 5 1755 195
Mois 53. 53. 53. 53. 53. 53. u
De bordure 7 7 7 7 7 7 2900 322.2
octobe 12 128 128 128 12 128 kg
r sable 8.8 .8 .8 .8 8.8 .8 6960 772.8
10 108 108 108 10 108 kg
ciment 8.5 .5 .5 .5 8.5 .5 5860 648
53. 53. 53. 53. 53. 53. ml
caniveaux 7 7 7 7 7 7 2900 322.2

Dallage de trotoire :

Pour les travaux de trottoir de réalisés un 410m3de béton armée 300kg/m3 avec TS
en durée de 12jours .

Quantité globale de matériaux 410m3

Sable34400 kg

G 3/8 25800 kg

G 8/15 21500 kg

Ciment 12900 kg

TS 4000ml

Les quantités de matériaux de dallage par jour.

410 / 12 = 34.17 m3/j

Sable 34400 / 12 = 2866.67 kg

93
Gestion : INSFP BTP CHLEF

Grave( 3/8 ) 25800 / 12 = 2150 kg

Grave( 8/15) 21500 / 12 = 1791.67 kg

Ciment 12900 / 12 = 1075 kg

TS 4000 / 12 = 333.33 ml

N Les matériaux 4eresemaine U Q/G Q/CE


N
dallage 01 02 03 04 05 06

28 286 286 286 28 286 M3


sable 66 6 6 6 66 6 3440 17196
Mois 21 215 215 215 21 215 u 0
De grave 3/8 50 0 0 0 50 0 12900
Février 17 179 179 179 17 179 kg 2580
grave8/15 91 1 1 1 91 1 0 10746
10 107 107 107 10 107 kg
ciment 75 5 5 5 75 5 2150 6450
33 333 333 333 33 333 ml 0
TS 3.3 .3 .3 .3 3.3 .3 1999
1290
0

4000

Travaux d’assainissement duré : 5 jours

Les quantités globales de matériaux :

Tuyaux : 180 ml

Grave 3/8 1800 kg

Grave 8/15 1500

Sable 2400 kg

Ciment 900 kg

Acier T12 200 kg

Grille en fonte 40x40 30 u

Les quantités par jour :

94
Gestion : INSFP BTP CHLEF

Tuyaux : 180/5=36 ml

Grave 3/8 1800/5=360 kg

Grave 8/15 1500/5=300 kg

Sable2400/5=480 kg

Ciment 900/5=180 kg

Acier T12 200/5=40 kg

Grille en fonte (40x40)30/5=6 u

N Les matériaux 4eresemaine U Q/G Q/CE


N
Assainisseme 01 02 03 04 05 06
nts
36 36 36 36 36 36 ml
tuyaux 180 216
Mois 36 360 360 360 36 360 kg
De grave 3/8 0 0 1800 2160
décem 30 300 300 300 30 300 kg
bre grave8/15 0 0 1500 1800
48 480 480 480 48 480 kg
sable 0 0 2400 2880
18 180 180 180 18 180 kg
ciment 0 0 900 1080
40 40 40 40 40 40 kg
acier 200 240
6 6 6 6 6 x u
grille en fonte 30 30

95
HSE : INSFP BTP CHLEF

I. Généralité :
La dynamique du travail, le besoin de productivité, la routine et l’inattention
font en sorte qu’au
Quotidien, tout le monde fait face à des situations de risques pouvant causer des
accidents de
Travail.
Un accident du travail peut avoir des conséquences dramatiques pour les victimes,
leurs
Familles, mais aussi pour l'entreprise et ses responsables. Avant d’élucider les
enjeux humains,
Sociaux et économiques engendrés par les accidents de travail et les maladies
Professionnelles, il est important de clarifier ces deux notions :
2. Accidents du travail :
Sont considérés comme accidents de travail les accidents survenus par le fait, ou à
l'occasion
Du travail et les accidents qui se produisent en cours du trajet à l'aller et au retour
du travail.
L'employeur est tenu :
- de déclarer l'accident dans les 48 heures
- de verser une indemnité journalière à la victime pendant son incapacité
temporaire
Qui est égale à la moitié du salaire pour les 28 jours qui suivent l'accident et au
deux
Tiers (2/3) à partir du 29ème jour.
3. Maladies professionnelles :
Une maladie professionnelle est la conséquence de l’exposition, plus ou moins
prolongée, à un
risque qui existe lors de l’exercice habituel de la profession.

97
HSE : INSFP BTP CHLEF

Le travailleur atteint d'une maladie professionnelle bénéficie des avantages fixés


par la
Législation, sur les accidents du travail.
3-1 Enjeux pour le travailleur :
En cas d'accident, les personnes sont atteintes dans leur intégrité physique. Le
préjudice peut
Être temporaire, mais aussi définitif (invalidité permanente totale ou partielle). Elles
sont aussi
Touchées au plan psychologique, moral et familial. Un accident peut être la cause
de drames
Familiaux.
"Le travailleur se dirige vers un chantier pour gagner sa vie et non pas pour la
perdre".
Des familles se trouvent bouleversées, des veuves, des orphelins et des
handicapés sont la
Cause d’accidents de travail. Cette hémorragie ne peut être stoppée que par un
comportement
Responsable de la part de tous.
Les conséquences sont également importantes pour l’employeur.
3-2 enjeux pour l’employeur :
Le coût des accidents représente une charge financière importante pour
l'entreprise et peuvent
Être la cause même de sa faillite et de fermeture. En plus des coûts directs qui
accompagnent
Tout accident de travail (frais d’assurance, frais médicaux, Indemnités journalières
versées à la
victime, ….) s’ajoute d’autres frais tels que :
10
- le salaire du remplaçant ou intérimaire qu'il va falloir former et payer

98
HSE : INSFP BTP CHLEF

- l’arrêt éventuel des travaux, accompagné d’éventuelles pénalités de retard


- les dégâts du matériel
- la motivation des autres membres de l’équipe
En plus, l’entreprise peut s’exposer à des amendes voir même à une fermeture
temporaire ou
Définitive en cas de manquement à certaines règles arrêtées par le code du travail
marocain.
En fin, il va de soi que l’image de marque d’une entreprise se trouve ternie en cas
d’accidents
Grave ou bien de taux d’accidents élevés.

99
HSE : INSFP BTP CHLEF

II. Les equipement de protection

Individuele

(PEI)

Equipement de protection individuele:

● Définition de but
● Exegeses
● Type de utilisation

100
HSE : INSFP BTP CHLEF

1.Définition et but:

1.1Définition:

⮚ une pièce d’équipement Ou un equipement

⮚ porté ou tenue par une persoon

⮚ contre un ou plusieurs risques

⮚ susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité

1.2.But:

diminuer considérablement le risque de lésion (grave)

2.Exigences:

protéger contre un risque réel sans présenter de nouveaux risques

⮚ Gêner le moins possible, comfortable

⮚ Attrayant, simple à nettoyer, facilement adaptable

⮚ Porteur marquage CE

3.Utilisation des EPI

3.1.Conditions:
⮚ Risques résiduels
⮚ Inventaire et évaluation des risques: porter
- où ?
- quanod ?
- quels EPI?

3.2.Information:

transmise via la fiche sur le poste de travail

101
HSE : INSFP BTP CHLEF

Commande et achat

⮚ Concertation entre l’employeur et les travailleurs

⮚ Responsabilité :

- utilisateur

- travailleur intérimaire

- entreprise de travail intérimaire

⮚ Résistance au port des EPI : arguments

3.3.Mode d’emploi:

● Obligatoire lors de la livraison des EPI


● Dans la langue des utilisateurs
● Base pour la rédaction d’instructions
● Contenu :

- identification
- prescriptions pour l’utilisation, le stockage et l’entretien
3.4.Types d’EPI :

● Tête (crâne)

● L’ouïe

● Visage et yeux

● Appareil respiratoire

● Bras, mains et doigts

● Pieds et jambes

102
HSE : INSFP BTP CHLEF

● Vêtements

● Anti-chute

3.5.Protection de la tête :

● Casque de protection

- Industrie

- Température

- Spéciaux

● Casque protègeant le cuir chevelu

● Casque protégeant des intempéries

Protection de la tête

● Casque de sécurité:
- partie extérieure retient
le choc

- partie intérieure amortit

● Obligatoire pour quels travaux ?

- Exposition poussières toxiques, caustiques, …


- Transport sur la tête ou les épaules de quartiers de viande
- Exposition aux chutes de pierres, de matériaux, …
- Chevelure peut être saisie par machines, des dispositifs
mécaniques en mouvement

103
HSE : INSFP BTP CHLEF

3.6.Protection des yeux :

● Risques mécaniques

● Risques chimiques

● Rayonnements

● Lunettes : à branches, à branches avec coques, lunettes loup

● Combiné avec une protection de la face :

- Les écrans

- Les filtres

- Les masques de soudeurs

● Lunettes de sécurité

● Lunettes à verre panoramique

104
HSE : INSFP BTP CHLEF

● Masque facial

● Lunettes et écran de
soudage

3.7.Protection respiratoire :

● Demi-masque

● Masque couvrant
la totalité du visage

105
HSE : INSFP BTP CHLEF

3.8.Protection auditieve:

● Port permanent = primordial

● Tampons d’ouate

● Bouchons d’oreille

● Bouchons d’oreille universels

● Otoplastiques

● Casque
anti-bruit

3.9.Protection des mains et des bras:

Gants

● remplacer régulièrement

● adapté au type de travail

● matière:

106
HSE : INSFP BTP CHLEF

- cuir et textile (travail avec matériaux rugueux)

- matière synthétique
(contre l’introduction
de produits chimiques)

3.10.Protection des mains:

● Risque mécanique

● Risque chimique

● Risque de micro-organismes

● Risque thermique

● Risque par froid

● Risque radiations ionisantes, contamination radioactives

● Autres : gants pour pompiers, gants d’électricien

3.11.Protection des pieds:

● Chaussure de sécurité

● Bottes de sécurité

107
HSE : INSFP BTP CHLEF

3.12.Protection du corps:

● Sous-vêtements thermiques

● Vêtements:

▪ De protection à la pluie, contre le froid


▪ De signalisation Imperméable aux gaz, aux liquides
▪ Pour soudeurs, chaleur industrielle
▪ Autres : contre la contamination radioactive, de pompiers, à usage
unique, avec propriétés électrostatiques

Vêtements de protection

108
CONCLUSION : INSFP BTP CHLEF

A la fin de chaque cycle de formation, I’ institut National Spécialisé en


Formation Professionnelle Chihane Mohamed prévoit dans son programme du
cinquième semestre de la troisième année un travail de fin d’étudié qui s’étale sur
une durée de trente (30) mois environ.

L’objectif de ce travail est d’étudié un projet réel qui permettra de :

 Compléter les connaissances acquises durant les cycles de formation.


 S’intégrer au monde du travail
 Connaitre les missions et les responsabilités d’un technicien supérieur en
VRD

De ce fait, nous sommes appelés à fournir beaucoup d’effort, faire d’observation,


des remarques afin de présenter un travail qui est digne de son nom.

C’est dans ce cadre que le centre national d’études et de recherche appliquée en


urbanisme nous a proposé un projet de fin d’études intitulé « Aménagement
Urbaine à Sobha centre- Chlef

Et afin de mener notre travail le plus judicieusement possible, nous allons


développer ce projet à Cinque Chapitre ordonnés comme suit :

Le premier chapitre sera consacré à la présentation du projet comprend l’intitulé de


ce projet et la situation de projet.

Dans le deuxième chapitre, nous allons procéder l’installation et planification de ce


projet il comprend le pic et les plannings (générale, des travaux, matérielles,
matériaux, main d’œuvre).

Le contrôle et suivi de ce projet dans le troisième chapitre

Par suite, le quatrième chapitre se consacrera aux la gestion de la main d’œuvre et


matérielles et matériaux.

Le cinquième chapitre, nous allons procéder à la HSE (hygiène, sécurité,


environnement) de la main d’œuvre.

109

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