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Juin 2016
REMERCIEMENTS
Je souhaite tout particulièrement exprimer ma gratitude à
mon encadreur, Docteur GROUNI Saïd, de l’université de
m’Hamed BOUGARA - Boumerdes, pour la confiance qu'il m'a
témoignée en m'accueillant dans son équipe de formation et de
m’avoir offert un sujet de fin d’études d’actualité et de nouvelle
tendance technologique pour différentes applications pratiques et
industrielles. « Merci surtout de m’avoir accompagné malgré ton
emploi du temps très chargé ».
Je tiens à remercier, Mr KRIM Mohamed, mon chef de
service au travail, pour son soutien et son appui tout le long de
l’année, aussi pour le climat qu’il m’a offert pour parfaire cette
formation. « Merci infiniment».
Je remercie également Docteur KHALFI Kamel, Chef de
département de Génie Electrique à la Faculté des Sciences de
l’Ingénieur de l’université de M’Hamed BOUGARA – Boumerdes,
pour sa coopération et son affabilité rare.
Je remercie aussi Docteur AIBACHE Abderazzak, enseignant
au département de Génie Electrique à la Faculté des Sciences de
l’Ingénieur de l’université de M’Hamed BOUGARA – Boumerdes,
pour son soutien moral précieux qui m’a donné du courage à
continuer à travailler dans ce mémoire.
Je remercie autant Mr KIRAT Abderrahmane, de la faculté
des Hydrocarbures et de la Chimie de l’université de m’Hamed
BOUGARA – Boumerdes, pour les efforts qu'il a fournis en
m’accompagnant pour l’élaboration de ce projet.
Je remercie tous les enseignants du département de génie
électrique.
Je suis profondément reconnaissant, je n'oublierais jamais
l’ambiance de toute l’équipe de formation du Génie Electrique.
DEDICACE
monde, ma mère.
SOMMAIRE
Abréviations et notations………………………………………………………..….....A
Tables des figures…………………………………………………………………… a
Introduction générale…………………………………………………………..……...1
CHAPITRE I
Généralités sur les machines synchrones
à aimants permanents
CHAPITRE II
Modélisation de la machine synchrone
à aimants permanents
II.1) Introduction………………………………………………………………….…..10
II.2) Hypothèses simplificatrices………………………………………………….…10
II .3) Modélisation de la MSAP………………………………………………….…...10
II.3.1) Mise en équation de la MSAP en triphasé (modèle en abc)……………..10
a) Equation électrique………………………………………………...10
b) Equation électromagnétique…………………………………….…12
c) Equation mécanique…………………………………………….….12
d) La puissance absorbée…………………………………………..….12
II.3.2) Mise en équation de la MSAP en diphasé (model vectoriel)………….…13
II.3.2.1) Principe de la transformation de Park………………………….…13
a) Passage direct : du triphasé au diphasé……………………………..13
b) Passage inverse : du diphasé au triphasé…………………………. 14
II.3.2.2) Principe de la transformation de Concordia……………………....14
a) Passage direct : du triphasé au diphasé…………………………….15
CHAPITRE III
Commande vectorielle de la machine
synchrone à aimants permanents
III.1) Introduction……………………………………………………………………28
III.2) Principe de la commande vectorielle…………………………………………..28
III.3) Commande vectorielle direct par compensation……………………………..….
30
III.3.1) Techniques de découplage…………………………………………….. 30
III.3.2) Découplage par compensation…………………………………………..30
III.4) Détermination des régulateurs………………………………………………….. 33
III.4.1) Description du système global………………………………………… 33
III.4.2) Calcul des régulateurs……………………………………………………33
III.4.3) Dimensionnement des régulateurs……………………………………………. 35
a) Régulateur du courant « � »………………………………………… 35
b) Régulateur du courant «�� »………………………………………… 36
c) Régulation de la vitesse…………………………………………….. 37
III.5) Limitation des courants………………………………………………………..39
III.6) Schéma global de simulation…………………………………………………..40
III.6.1) Résultats de simulation………………………………………………….41
III.7) Interprétation des résultats……………………………………………………… 41
III.8) Conclusion……………………………………………………………………..42
CHAPITRE IV
Commande backstepping de la machine
synchrone à aimants permanents
IV.1) Introduction…………………………………………………………………….43
IV.2) Principe de la commande Backstepping………………………………………… 43
IV.2.1) Fonctions de Lyapunov………………………………………………….44
IV.3) Méthode récursive de conception de Backstepping……………………………44
IV.3.1) 1ère étape Calcul de la première commande virtuelle………………….. 45
IV.3.2) 2ème étape Calcul de la deuxième commande virtuelle………………….46
IV.3.3) La nème étape Calcul de la loi de commande finale……………………..47
IV.4) Application du backstepping a la commande du msap…………………………48
IV.4.1) 1ère étape - Calcul de la loi de commande �� é� …………………………. 49
IV.4.2) 2 étape - Calcul de la loi de commande virtuelle iqréf …………………
ème
50
IV.4.3) 3 étape -Calcul de la loi de commande finale vqréf ………………… 51
ème
Page
1.1 Machine synchrone à aimants permanents……………………………………………….. 3
1.2 Stator d’une machine synchrone…………………………………………………………… 4
1.2.a Photographie d’un rotor MSAP ………………………………………………………….. 4
1.3 Machine synchrone à aimants (P=2), sans pièce polaire, Aimantation radiale…………….. 5
1.4 Machine synchrone à aimants (P=2), sans pièce polaire, Aimantation tangentielle………. 5
1.5 Machine synchrone à aimants (P=2), avec pièce polaire, Aimantation radiale…………… 6
1.6 Machine synchrone à aimants (P=4), avec pièce polaire, Aimantation tangentielle……….. 6
1.7 Courbe de désaimantation d’un matériau pour aimant permanent……………………….. 7
1.8 Caractéristique B(H) de l’aimant permanent idéal…………………………………………. 7
1.9 Caractéristiques des aimants permanents…………………………………………………. 8
2.1 Représentation d’une machine synchrone à aimants permanents dans le repère triphasé….. 11
2.2 Schéma équivalent de la MSAP dans le repère (d,q)………………………………………. 13
2.3 Modèle de la machine dans le repère de Park………………………………………………. 18
2.4 Schéma de principe de l’association convertisseur –machine…………………………….. 19
2.5 Représentation de Redresseur à diodes…………………………………………………... 19
2.6 Représentation d’un filtre “Lc”…………………………………………………………….. 20
2.7 Schéma de l’association MSAP-onduleur de tension…………………………………….. 21
2.8 Principe de la commande MLI…………………………………………………………… 22
2.9 Schéma équivalent de l’onduleur à MLI 23
2.10 Schéma de l’onduleur sur simulink………………………………………………………… 24
2.11 Schéma bloc de la machine MSAP avec et sans onduleur MLI………………………….. 25
2.12 Les résultats de la simulation de la machine avec et sans l’onduleur MLI……………….. 26
NOTATIONS ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
Nous avons terminé par une conclusion générale en proposant des perspectives.
I.1) INTRODUCTION
Parmi les moteurs à courant alternatif utilisés dans les entrainements à vitesse
variable, le moteur synchrone à aimants permanents reste un bon candidat. Son choix
devient attractif et concurrent de celui des moteurs asynchrones grâce à l’évolution des
aimants permanents qu’ils soient à base d’alliage ou à terre rare. Cela leur à permis
d’être utilisés comme inducteur dans les moteurs synchrones offrant ainsi, par rapport
aux autres type de moteur, beaucoup davantage, entre autres, une faible inertie et un
couple massique élevé. 3 , 4
Fig. I.2.a: stator d’une machine synchrone Fig. I.2.b: Photographie d’un rotor MSAP
Le stator est une partie fixe induit où se trouvent les enroulements liés à la
source, il est semblable au stator de toutes les machines électriques triphasées, il est
constitué d’un empilage de tôle magnétique qui contient des encoches dans lesquelles
2�
sont logés trois enroulements identiques décalés entre eux de .
3
Le rotor est une partie mobile « inducteur » qui est monté sur l’axe de rotation,
c’est un noyau de fer sur lequel sont disposées des aimants permanents qui servent à
générer une excitation permanente.
Rotor sans pièces polaires, donc à entrefer constant, dans lequel les aimants
sont orientés soit perpendiculairement à l’entrefer (aimantation radial)
figure (I.3), soit parallèlement (aimantation tangentielle) figure (I.4).
Les aimants de types alnico ou ferrite sont bien adaptés à cette structure,
l’entrefer « e » peut être considéré comme constante (machine à pôles lisses), le flux
dans celui-ci est faible, cette structure est essentiellement utilisée dans les machines
synchrones de petite puissance. 7
b) Aimantation tangentielle
a) Aimantation radiale
Fig. I.5 : Machine synchrone à aimants (P=2), avec pièce polaire, Aimantation radiale.
Les pièces polaires sont sur la périphérie des aimants.
b) Aimantation tangentielle
Les aimants permanents utilisés dans les machines synchrone ont pour fonction
principale la création du flux inducteur. Ils doivent permettre l’obtention d’une
puissance massique élevée, ce qui réduit le volume de la machine. D’autre part une
Les aimants sont principalement caractérisés par leurs cycles d’hystérésis et plus
particulièrement par la courbe de désaimantation du plan B-H figure (I.7).
B
H
Fig. I.7 : Courbe de désaimantation d’un matériau pour aimant permanent
B
Br
Hc H
Fig. I.8 : Caractéristique B(H) de l’aimant permanent idéal
Le choix des matériaux des aimants permanents est essentiel puisqu’il intervient
pour beaucoup dans le couple massique d’un actionneur 7 , 30 :
Les alnico sont des alliages à base de fer, d’aluminium et de nickel, avec
des additions de cobalt, cuivre ou de titane.
Les ferrites sont des composés d’oxyde de fer, de baryum et de strontium.
Les terres rares tels que les Samarium-Cobalt sont beaucoup plus
performants et autorisent une température de fonctionnement élevée
(jusqu’à 300°C), mais ils sont très coûteux en raison notamment de la
présence du cobalt dans leur composition.
Les alliages métaux de transitions-terres rares sont à l’heure actuelle les aimants
permanents les plus performants qui entrent dans la composition des inducteurs des
machines synchrones. La version la plus courante est l’alliage samarium–cobalt Sm2
Co17 , qui est quasiment amagnétiques (la perméabilité relative vaut environ : μr =1.07)
et qui est caractérisé par une induction rémanente et un champ coercitif élevés (B r =1.25
T, Hc = 1000KA/m).la densité d’énergie emmagasinée dans l’aimant est à taille égale
trois fois plus importante que pour les alnico , et six fois plus importante que pour les
ferrites.
Le choix des aimants permanents dépend des facteurs suivants [18] :
Performance du moteur.
Poids du moteur.
Dimension du moteur.
La machine synchrone à aimants permanents est utilisée dans une large gamme de
puissance, allant de centaines de Watts (servomoteur) à plusieurs méga Watts (système
de propulsion des navires), dans des applications aussi diverse que le positionnement, la
synchronisation l’entrainement à vitesse variable, et la traction :
- Elle fonctionne comme compensateur synchrone.
- Elle est utilisée pour les entrainements qui nécessitent une vitesse de rotation
constante, tels que les grands ventilateurs, les compresseurs et les pompes centrifuges,
et grâce au développement de l’électronique de puissance, l’association machine à
aimants convertisseur de puissance a trouvé de nombreuses applications dans les
domaines très divers tels que la robotique, la technologie de l’espace et dans d’autres
applications plus particulières (domestique,...). 15
I.5) CONCLUSION
II.1) INTRODUCTION
L’étude du comportement d’un moteur électrique est une tache difficile et qui
nécessite avant tout un modèle mathématique. La mise sous forme d’un modèle
mathématique d’une MSAP permet d’observer et d’analyser des évolutions différentes des
grandeurs électriques de la MSAP d’une part et l’élaboration des lois de commande d’autre
part. 15 , 17
Pour commander une machine électrique donnée, il est nécessaire d’utiliser son
modèle mathématique en tenant compte de certaines hypothèses simplificatrices. Du point
de vue mathématique, la machine synchrone présente un système complexe multi variable
et non linéaire.
L'approche actuelle de modélisation des machines électriques est basée sur la théorie
des deux axes qui transforme un système triphasé en un système biphasé équivalent, ce qui
réduit la complexité du modèle et permet l'étude des régimes transitoires.
Dans ce chapitre, on présentera la modélisation d’une machine synchrone à aimants
permanents associée à un convertisseur statique (un onduleur à MLI) et en termine avec les
résultats de simulation de la machine-onduleur.
Les tensions, flux et courants statoriques triphasés, sont écrits avec les notations
vectorielles suivantes respectivement : Vs , φs] et is .
Fig. II. : Rep ése tatio d’u e achi e synchrone à aimants permanents dans le repère triphasé
d φ
= R i (2.1)
dt
φ = � i + φ (2.2)
D’ou � = � 0 + � �
Avec:
T : Vecteur tensions statoriques.
=
� = � � � T : Vecteur courants statoriques.
φ = φ φ φ T : Vecteur flux statoriques.
R 0 0
R = 0 R 0 : Matrice resistances du stator.
0 0 R
L M M
L = M L M : Matrice inductance du stator.
M M L
cos(�)
2�
φ =φ cos(� − ) : Vecteur flux engendé par l’aimant.
3
4�
cos(� − )
3
Avec:
φ : Valeur crête (constante) du flux crée par l’aimant à travers les enroulements
statoriques.
�: Angle entre l'axe d et l'axe de référence dans le système triphasé défini par:
�
�( ) = 0 � (�) (2.3)
Avec p ω (2.4)
b) EQUATION ELECTROMAGNETIQUE
c) EQUATION MECANIQUE
d) LA PUISSANCE ABSORBEE
La puissance absorbée par la machine synchrone à aimants permanents est donnée par
l’équation suivant :
� = 2�. . (2.7)
Avec:
� : La puissance absorbée par le moteur en (w)
Le repère (d,q) peut être fixé au stator, au rotor ou au champ tournant, Selon
l’objectif de l’application.
La figure (II.2) présente la MSAP en modèle vectoriel (modèle de Park) :
Le repère (oa) est fixe. Le repère (d,q) tourne avec la vitesse de synchronisme ω .
L’équation qui traduit le passage du système triphasé au système diphasé (d,q) est
donnée par :
�
� 0 =� � . � (2.8)
Avec:
� � : La matrice de passage direct de Park.
2� 4�
cos � cos � − cos � −
3 3
2 2� 4�
� � = − sin � − sin � − − sin � − (2.9)
3 3 3
1 1 1
2 2 2
Où: X représente les variables considérées de la machine qui sont tensions, courants ou
flux.
�
0 =� � . (2.10)
�
� 0 =� � . (2.11)
�
� 0 =� � . � (2.12)
La transformée de Park inverse est nécessaire pour revenir aux grandeurs triphasées,
elle est définie par:
� = � � −1 � 0 (2.13)
−1
La matrice de passage inverse de park � � est donnée par :
1
cos � − sin �
2
2 2� 2� 1
�−1 � = cos � −
3
− sin � −
3 2
(2.14)
3
4� 4� 1
cos � − − sin � −
3 3 2
La transformation direct de CONCORDIA est déterminée par une matrice [c], elle
correspond les vecteurs des axes (a,b,c) aux vecteurs des axes (α , β , 0) ,elle est appliquée
aux tensions, aux courants, et aux flux, , , � aux 0 , 0 , � 0
respectivement.
Le vecteur �0 , représente la composante homopolaire.
� �
� = � (2.15)
�0 �
Avec:
X , X : Représentent les vecteurs diphasés qui correspondent aux vecteurs Xa , Xb et Xc .
: La Matrice direct de CONCORDIA, donnée par (2.16):
1 1
1 − −
2 2
2 3 3
=
3
0 − (2.16)
2 2
1 1 1
2 2 2
Le passage des composantes ( , ) aux composantes (d, q ) est donné par une
matrice de rotation exprimée par :
� �d
� = �q (2.19)
Avec:
cos � − sin �
= (2.20)
sin � cos �
: Matrice de passage (d, q ) au ( , ).
b) Equation électromagnétique
= . � −� . +� . (2.23)
c) Equations mécaniques
L'équation mécanique développée par la machine est donnée par la relation suivante:
�
+ .� = − (2.24)
Avec:
J: Moment d'inertie de la partie tournante (kg.m2).
f: Coefficient de frottement visqueux (N.m.s/rad).
�
= � + (2.25)
� 1
− �� �
0
� �
= � + 1 (2.26)
−�� − 0
�
� �
Dans le cas d’une régulation de la position θ du rotor, il faut prendre celle-ci comme
une nouvelle variable d’état et donc le nouveau modèle d’état s’écrit :
� 1
− �� �� + 0 0
� � � �
� − �� � � 1
� � � − � − �� � − �� 0 0
= � � � � + �
�
−�� − � � −� 1
� � � �� − �� � − � 0 0 −
� 0 0 0
�
: Vecteur de dynamique du système.
[A] : Matrice d’état.
�
X : Vecteur d’état (avec � = )
[B] : Matrice d’entrée
�
[U] : Vecteur de commande (avec = � )
A partir de (2.23), (2.24) et (2.26), le modèle de la MSAP dans le repère de Park est
schématisé par la figure (II.3):
Ce redresseur comporte trois diodes (D1, D2, D3). Cathode commune assurant l’allée
du courant Id, et trois diodes (D’1, D’2, D’3) a anode commune assurant le retour du
courant Id.
L’onduleur de nos jours très largement utilisés dans les systèmes d'entraînement
industriels , En premier lieu, les progrès en matière de semi-conducteur ont permis la
réalisation de convertisseurs statiques de plus en plus performants. En second lieu,
l'évolution des techniques numériques et commandes.
On distingue plusieurs types d’onduleurs :
Selon la source :
→ onduleurs de tension.
→ onduleurs de courant.
Selon le nombre de phases (monophasé, triphasé, etc.),
Selon le nombre de niveaux (2,3, etc.) 15 .
L’onduleur de tension qui alimente la MSAP peut être idéalement représenté selon la
Figure (II.7):
Dans notre travail, l’onduleur est commandé par la technique (MLI) générée par une
porteuse sous forme de dent de scie, La technique MLI appelée en anglais (Pulse With
Modulation PWM). Elle est utilisée pour générer un signal qui contrôle les interrupteurs, la
MLI délivre un signal de commande en créneaux, il est générer par l’intersection de deux
signaux, signal de référence, généralement sinusoïdale qui est de basse fréquence, et le
signal de porteuse qui est de haute fréquence de forme généralement triangulaire d’où
l’appellation triangulo-sinusoïdale .
b) Caractéristique de la MLI
1) = (2.28)
2) = (2.29)
Avec :
: L’indice de modulation qui définit le rapport entre la fréquence de la porteuse et la
fréquence fr de la référence
� + � + � =0 (2.31)
De (2.32) on déduit :
1
0� =− 0 + 0 + 0 (2.33)
3
0 2 −1 −1 �
1
0 =
3
−1 2 −1 � (2.34)
0 −1 −1 2 �
Dans une branche d’onduleur, un interrupteur statique (k) peut prendre la valeur +1
ou -1 selon les conditions suivantes :
≥ ⟹ =1 � =0
≥ ⟹ =1 � =0
≥ ⟹ =1 � =0
Avec :
: Amplitude de référence.
: amplitude de porteuse.
�
�0 = � avec k=(a, b et c) (2.35)
2
Donc:
� 2 −1 −1
�
� =
3
−1 2 −1 Matrice de connexion (2.36)
� −1 −1 2
Fig.II.12 : les résultats de la simulation de la machine avec et sans l’o duleu MLI
II.6) CONCLUSION
III.1) INTRODUCTION
La commande des moteurs à courant alternatif est de plus en plus utilisée dans les
applications industrielles. Grâce aux développements des semi-conducteurs de puissance; les
moteurs synchrones à aimants permanents (MSAP) sont capables de concurrencer les moteurs
à courant continu dans la variation de vitesse, car la commutation est réalisée électriquement et
à l'extérieur du moteur.
Les nouvelles applications industrielles nécessitent des variateurs de vitesse ayant des
hautes performances dynamiques. Ces dernières années plusieurs techniques ont été
développées pour permettre aux variateurs synchrones à aimants permanents d’atteindre ces
performances.
En 1971, BLASCHKE et HASS ont proposé une nouvelle théorie de commande par
orientation du champ où le vecteur courant statorique sera décomposé en deux composantes
l’une assure le contrôle de flux et l’autre agit sur le couple et rend sa dynamique identique à
celle de la machine à courant continu a excitation séparée. 4 , 23
Cette technique est connue sous le nom de la commande vectorielle.
Apres avoir étudié la modélisation de la machine synchrone à aimants permanents
(MSAP) et suite a sa simulation, nous présentons dans ce chapitre la commande vectorielle de
la MSAP alimentée par un onduleur de tension. La stratégie de commande de l’onduleur est
contrôlée par la technique MLI, La simulation est réalisée grâce au logiciel
MATLAB/Simulink.
Puisque le principal flux de la MSAP est généré par les aimants du rotor, la solution la
plus simple pour une machine synchrone à aimants permanents est de maintenir le courant
statorique en quadrature avec le flux rotorique (le courant direct Id nul et le courant
Notons aussi que l’annulation de provoque une réduction du courant statorique, ce qui
permet à la machine de fonctionner dans la zone de non-saturation.
=− �
(3.1)
=� + + � �
= �
� (3.2)
− = + �
On remarque que cette stratégie permet d’éliminer le problème de couplage entre les
axes (d,q) Lorsque le courant est nul ,le modèle de la MSAP est réduit au modèle
équivalent à la machine à courant continu à excitation séparée comme le montre la figure
(III.2):
Les actions sur les axes d et q sont donc découplés et représentées par la figure
(III.6) :
Fig. III.7: Schéma bloc de la commande vectorielle avec compensation des f.e.m
Nous nous contentons de régulateurs classiques de type PI dans une structure par
boucle imbriquée. Dans ce cas, nous pouvons distinguer deux modes :
Le mode électrique (mode rapide : boucle interne).
Le mode mécanique (mode lent : boucle externe).
Pour chacune des boucles de courant, nous proposons de commander la machine par
des régulateurs classiques Proportionnel Intégrateur (PI) pour compenser la perturbation du
couple résistant au niveau de la réponse de la vitesse de rotation, c'est-à-dire ; ils
comportent une action proportionnelle qui sert à régler la rapidité avec laquelle la
régulation doit avoir lieu et une action intégrale qui sert à éliminer l’erreur statique entre la
grandeur régulée et la grandeur de consigne. 4 , 17
Le régulateur PI (action proportionnelle-intégrale) est une combinaison d'un
régulateur P et d'un régulateur I.
Le régulateur (PI) est la mise en parallèle des actions proportionnelle et intégrale,
figure (III-8).
La relation entre la sortie et le signal d’erreur ε est donnée par la relation
suivante :
Ur = ε + 0
� ( ) (3.8)
Ur p ki
C'est-à-dire = kp + (3.9)
ε p p
Avec :
k p : Gain proportionnel
k i : Gain intégral
1
: Constant de temps d’intégration, avec =
ki
Le régulateur PI est donné par la figure suivante :
1
= ( )
2
Avec 1 (3.12)
= ( )
2
La machine étant découplée selon deux axes (d,q), la régulation sur l'axe "d" est faite
par une seule boucle, tandis que la régulation sur l'axe "q" est faite par deux boucles en
cascades l'une interne pour réguler le courant et l'autre externe pour réguler la vitesse.
a) Régulateur du courant « �� »
1+ 1
FTBO = (3.14)
2 �(1+ �
)
�
� �= (3.17)
1+�
1 1
� �= de la forme (3.18)
1+ � 2 1+ �
Par identifications on trouve :
�
� =� 2 ⇒ 2 = (3.19)
�
2 = (3.21)
3�
Avec:
L
Tr : Temps de réponse imposé et τq = q constante de temps électrique de l’axe
Rs
« q » de la machine.
Rs
= (3.22)
τq
= 1 = � (3.26)
�
� 1+
�� = � + = 1�
(3.30)
2�
1�
� =
2�
Avec : 1 (3.31)
� =
2�
�
�0 = : fonction de transfert en boucle ouverte (3.32)
1+ � +(1+ � )
J
τm = constante mécanique de la machine.
f
�� ( ) �0 ( )
� � = (3.33)
1+�� ( ) �0 ( )
� ( � + �)
� � = (3.34)
.� 2+ + .� 2+ .� . � + + � �
= 2
+ + � . � + � . � (3.35)
= 2 + 2. �. + 2�2 (3.36)
2 �−
� =
�
2� 2
(3.36)
� =
�
Ou : � = �W
W :Pulsation propore du systeme
�: Facteur d’amortissement
Fig. III.15 : Schéma bloc de simulation de la commande vectorielle avec réglage classique (PI).
Fig. III.16 : Résultats de simulation de la commande vectorielle du MSAP avec réglage classique (PI).
Les performances de la commande proposée ont été testées par simulation dans le
cas du réglage classique d’une MSAP alimentée par un onduleur de tension à deux
niveaux, avec un régulateur PI face à une vitesse de référence de 100 (rad/s) suivie d’une
application d’un couple résistante de 5 (Nm) à une période de [1s], entre t=0.2 (s)
Les résultats de simulation montrent que le découplage est maintenu quelque soit la
variation de la charge (dans le régime permanent). L’onduleur engendre des fluctuations
qui sont ressenties au niveau du couple.
Le courant après le régime transitoire revient à sa valeur zéro.
La variation de la vitesse est rapide avec très petite dépassement et sans erreur
statique, le rejet de perturbation est aussi rapide avec un temps de réponse de 0.6 (s).
III.8) CONCLUSION
IV.1) INTRODUCTION
Depuis quelques années, beaucoup de progrès ont été faits dans le domaine de la
commande des systèmes non linéaires dont la technique du backstepping fait partie.
Elle propose une méthode de synthèse systématique destinée à la classe des systèmes
non linéaires ayant une forme triangulaire.
Elle est basée sur la décomposition du système entier de commande, qui est
généralement multi variable et d’ordre élevé en une cascade de sous-systèmes de
commande du premier ordre. Pour chaque sous système, une loi de commande dite
virtuelle est calculée.
Cette dernière servira comme référence pour le sous-système suivant jusqu'à
l’obtention de la loi de commande pour le système complet.
Par ailleurs, cette technique a l’avantage de conserver les non linéarités utiles pour la
performance et la robustesse de la commande, contrairement aux méthodes de
linéarisation.
La détermination des lois de commande qui découle de cette approche est basée sur
l’emploi des fonctions de Lyapunov de commande.
La commande des systèmes non linéaire s’appuie sur deux approches de Lyapunov :
La première méthode vise à linéariser le système à commander, afin de
profiter des techniques consacrées aux systèmes linéaires. Elle ne permet
d'étudier que la stabilité locale et ne donne pas d’information sur le domaine
de stabilité global. De plus, dû aux approximations du premier degré
(linéarisation), il n'est pas possible de tenir compte de tous les types de
phénomènes non-linéaires. En fait, l’étude locale est surtout intéressante pour
justifier ou non la poursuite de l’étude de la stabilité. Si on trouve que le
système linéaire est instable, le système non linéaire le sera nécessairement
aussi.
La deuxième méthode consiste à trouver une fonction de commande de
Lyapunov garantissant certaines performances pour le système en boucle
fermée. Cette méthode est basée sur le concept d'énergie du système. De telles
fonctions peuvent être très difficiles à trouver pour un système non linéaire
d'ordre élevé. La technique du backstepping permet de réduire
avantageusement cette complexité.
Cette méthode s’applique à des systèmes ayant une forme dite triangulaire, telle que
l’indique la représentation d’état suivante:
x1 = f1 x1 + g 0 x1 x2
x 2 = f2 x1 , x 2 + g 0 x1 , x 2 x 3 (4.1)
xn = fn x1 , x2 , … , xn + g 0 x1 , x2 , … , xn u
Avec x = x1 , x 2 , … , x n T
xϵℜn et uϵℜ
On désire faire suivre à la sortie y=x le signal de référence yréf supposée connue. Le
système étant d’ordre n, la conception s'effectue en n étapes.
Et 1 = 1 �1 + 0 �1 �2 − �0 (4.4)
Pour un tel sous système, nous construisons d’abord la fonction de Lyapunov V1 sous
une formequadratique
1
V1 = e1 2 (4.5)
2
Sa dérivée temporelle est donnée par :
V1 = e1 e1 (4.6)
V1 = e1 f1 x1 + g 0 x1 x 2 − 0
V1 = −k1 e1 2 ≤ 0 (4.7)
Où k1 > 0est un paramètre de conception.
V1 = e1 f1 x1 + g 0 x1 x2 − 0 = −k1 e1 2 (4.8)
x1 = f1 x1 + g 0 x1 x2
x 2 = f2 x1 , x 2 + g 0 x1 , x 2 x 3
Ces fonctions dépendent forcément des états précédents du sous-système définie par:
x1 = f1 x1 + g 0 x1 x2
V2 = −k1 e1 2 − k 2 e2 2 ≤ 0 (4.15)
�2 = −�1 1
2 + 2 2 �1 , �2 + 1 �1 , �2 �3 − 1 = −�1 1
2 − �2 e2 2 (4.16)
Cette dernière sera la nouvelle référence désirée x3réf du sous-système qui suit.
On pose x3réf ≜ 2 et on continue jusqu’à la dernière expression du sous-système
(4.1) où on atteindra le calcul de la loi de commande réelle.
Le système (4.1) est maintenant considéré dans sa globalité. De la même façon, pour
cette étape la référence à suivre sera:
(x n )d ≜ n−1 (4.19)
en = fn x1 , x2 , … , xn + g n x1 , x2 , … , xn u − n−1 (4.21)
fn x1 , x2 , … , xn + g n x1 , x2 , … , xn u − n−1 = −k n en 2
Vn = V1 + V2 + ⋯ + en en
Dans cette dernière étape, on est arrivé à déduire la vraie loi de commande u qui
permet d’atteindre les objectifs de conception pour le système global qui contrairement aux
lois x i qui sont des lois virtuelles. Un bon choix de celle-ci doit satisfaire :
fn x1 , x2 , … , xn + g n x1 , x2 , … , xn u − n−1 = −k n en 2 (4.24)
1
u= [−k n en − fn x1 , x 2 , … , x n + 1−n ] (4.25)
g n x 1 ,x 2 ,…,x n
Vn = −k1 e1 2 − k 2 e2 2 − ⋯ − −k n en 2 (4.26)
d⍵ (L d −L q ) pφ sf f 1
= id + i q − ⍵ − Cr
dt J J J J
di q R Ld φ sf 1
=− i − ⍵id − ⍵+ vq (4.27)
dt Lq q Lq Lq Lq
di d R Lq 1
=− id + ⍵iq + vd
dt Ld Ld Ld
Etant donné le courant direct est une grandeur de régulation, on définit sa valeur
désirée et son erreur de régulation par :
Etant donné le courant direct est une grandeur de régulation, on définit sa valeur
désirée et son erreur de régulation par :
idréf = 0 (4.28)
e1 = idréf − id
A partir des équations (4.27) et (4.28), les équations dynamiques de l’erreur sont :
e1 = idréf − id
R Lq 1
e1 = idréf + id − ⍵iq − vd (4.29)
Ld Ld Ld
Du fait que l’objectif exige que l’erreur e1 converge vers zéro, et exige aussi que le
courant doit être régulé et limité, on utilise la fonction de LyapunovV1 qui représente en
quelque sorte, l’énergie de l’erreur
1
V1 = e1 2 (4.30)
2
La dérivée de la fonction s’écrit à partir des équations (3.28) et (3.29) comme suit :
V1 = e1 e1
R Lq 1
V1 = e1 idréf + id − ⍵iq − vd (4.31)
Ld Ld Ld
Afin que la dérivée du critère soit toujours négative, il faut que la dérivée de V1
prenne la forme V1 = −k1 e1 2 introduit par la méthode du backstepping, d’où
R Lq 1
V1 = e1 k1 e1 + id − ⍵iq − vd = −k1 e1 2 (4.32)
Ld Ld Ld
e2 = ⍵réf − ⍵
e2 = ⍵réf − ω
(L d −L q ) pφ sf f 1
e2 = ⍵réf − id + i q + ⍵ + Cr (4.34)
J J J J
Notre objectif exige que l’erreur e2 converge vers zéro, ce qui est satisfait en
choisissant iq comme commande virtuelle dans l’équation (4.34).
1
V2 = V1 + e2 2
2
1 2
V2 = (e1 + e2 2 ) (4.35)
2
V2 = −k1 e1 2 − k 2 e2 2 ≤ 0 (4.36)
On obtient
(L d −L q ) pφ sf f 1
k 2 e2 + ⍵réf − id + i q + ⍵ + Cr = 0 (4.37)
J J J J
J f 1
D’où iqréf = (k 2 e2 + ⍵réf + ⍵ + Cr ) (4.38)
pφ sf J J
e3 = iqréf − iq
R Ld φ sf 1
e3 = iqréf + iq + ⍵id + ⍵− vq (4.40)
Lq Lq Lq Lq
Du fait que l’objectif exige que cet erreur converge aussi vers zéro, et exige aussi
que le courant doit être régulé et limité, on utilise l’extension de la fonction de Lyapunov
suivante :
1
V3 = V1 + V2 + e3 2
2
1
V3 = (e1 2 + e2 2 + e3 2 ) (4.41)
2
V3 = V1 + V2 + e1 e1
R Ld φ sf 1
V3 = V1 + V2 + e3 iqréf + i + ⍵id + ⍵− vq (4.42)
Lq q Lq Lq Lq
V3 = −k1 e1 2 − k 2 e2 2 − k 3 e3 2 ≤ 0 (4.43)
On obtient
pφ sf f 1 f R Ld φ sf 1
k3 e3 + k2 (⍵réf − iq + ⍵ + Cr ) + ω + ωréf + i + ⍵id + ⍵− vq
J J J J Lq q Lq Lq Lq
(4.44)
pφ sf f 1 f R Ld φ sf
vqréf = Lq [k3 e3 + k2 (⍵réf − iq + ⍵ + Cr ) + ω + ωréf + i + ⍵id + ⍵] (4.45)
J J J J Lq q Lq Lq
Dans cette partie, nous avons définie à partir de la commande par backstepping, les
variables de références vdréf et vqréf nécessaires à la commande de la vitesse du MSAP,
tout en exigeant une stabilité des sous-systèmes en cascade afin d’assurer une stabilité
asymptotique du système globale.
Les performances sont évaluées par le biais d’une simulation numérique dans les
mêmes conditions de fonctionnement présentés dans les sections précédentes sous
l’environnement Matlab/Simulink.
Les courbes de vitesse montrent que toutes les grandeurs se stabilisent après un
temps de réponse qui dure 0.2 s, la vitesse de rotation suit la vitesse de référence.
Le couple électromagnétique oscille lors de la mise sous tension en atteignant une
maximale de 12 N.m et disparait une fois le régime permanant est atteint.
Le découplage est maintenu (où le courant direct est annulé).
Lors de l’application de la charge, on remarque que le couple augmente de façon à
composer instantanément le couple de charge.
Par contre la réponse de la vitesse suite à une variation de charge est meilleure et
dont l’est plus rapide que celle remarquée en présence du régulateur PI.
On remarque qu’une erreur statique apparait due principalement au caractère du
régulateur backstepping qui est de nature Proportionnel-Dérivatif (PD)
Un démarrage à vide avec un échelon de référence de 100 tr/mn àt=0s
Changement de consigne de 100 tr/mn à 200 tr/mn puis à 400 tr/mn ; suivi d’une
inversion de rotation à 400tr/mn puis un arrêt 0tr/mn.
Nous remarquons que cette commande présente des résultats très satisfaisants avec
une bonne dynamique de poursuite ainsi qu’un bon rejet de la perturbation (Fig IV.5).
D’autre part on remarque une très bonne dynamique lors de l’application du couple
de charge.
t
z1 = 2 + K⍵ 2 ⅆt
0
z1 = 2 + 0 avec 0 = K ⍵ (⍵réf − ⍵)
f 1 pφ sf
Définissant : 1 = ⍵ + Cr + 0 et 2 =− iq
J J J
Alors :z1 = 1+ 2 (4.51)
En prenant : z2 = 2 − 1 (4.54)
Avec 1 = λ1 z1 − 1 (4.55)
λ1 : Constante positive de commande.
En considérant les équations (4.51) et (4.55), la dynamique de z1 devient :
z1 = z2 − λ1 z1
V1 = z1 z2 − λ1 z1 2 (4.56)
pφ sf R Ld φ sf 1
z1 = − iq − p ⍵id − p ⍵+ vq − 1 (4.57)
J Lq Lq Lq Lq
1
V2 = V1 + z2 2 (4.58)
2
La dérivée de ce nouveau critère donne :
V2 = V1 + z2 z2 (4.59)
Pour que la fonction de la Lyapunov V2 soit stable, il faut que sa dérivée soit
toujours négative.
JL q pφ sf Lq
vqréf = −λ2 z2 −λ1 z1 −Lq ⍵−p ⍵iq − 1 (4.61)
pφ sf Lq Ld
Fig IV.6 Comportement de la vitesse de la MSAP réglée par backstepping ave l’a tio i tégrale
IV.7.2) Comparaison des deux régulateurs pour une vitesse de 100 tr/mn
Dans cette partie, nous présentons une analyse comparative des différentes
commandes utilisées (PI et backstepping) pour l’asservissement de vitesse dans les mêmes
conditions de fonctionnement (consigne, charge, …) à faible vitesse et dans les mêmes
configurations de simulations numérique. On s’intéresse à la rapidité des réponses, ainsi
qu’à la précision et la robustesse vis à vis des variations paramétriques de la machine.
Le but des essais à basse vitesse est de tester la stabilité du système suite à une
variation de la charge. Le fonctionnement du moteur à basse vitesse est plus difficilement
maîtrisable que celui à vitesse élevée. Le système devient plus sensible aux variations
paramétriques, à la charge et aux erreurs de mesure.
La figure (IV.10) représente les vitesses dans le cas d'un démarrage à vide pour un
échelon de vitesse 100tr/mn suivi d'un échelon de couple résistant (5Nm) à t=1s. En
régime transitoire au démarrage, la vitesse est quasiment identique pour les deux
régulateurs. Néanmoins lors de la variation de la charge on remarque que dans le cas d’un
régulateur backstepping, la réponse de la vitesse est meilleure par rapport à celle obtenue
par les régulateurs PI et mode glissant. A noter que le régulateur backstepping permet une
meilleur dynamique que le régulateur.
IV.8) CONCLUSION
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
Puissance :…………………………………
P = 1,5 kw
Fréquence :…………………………………
F = 50 Hz
BIBLIOGRAPHIE
[1] AID Houssem et AINA Wafaa, “Synthèse de lois de commande non-linéaires pour
un entrainement électrique à vitesse variable basé sur un moteur synchrone à
aimants permanents”, mémoire de master, Université de Tlemcen, Algérie, 2013.
[11] T.Hualin and J. Chang, “Field Orientation and Adaptative Backstepping for
InductionMotor Control”, Thirty-Fourth IAS Annual Meeting, IEEE Industry
Applications Conference, Vol.4, pp. 2357 – 2363, Oct 3-7, 1999.
[16] BEN FERDIA Abdelkader, Commande non linéaire d‟un moteur synchrone à
aimants permanents, mémoire de magister, Université de Batna, Algérie, année
2006.
[18] CIMUCA Gabriel Octavian, Système inertiel des stockage d‟énergie associe a des
générateurs éoliens, Thèse de doctorat, Ecole Nationale Supérieure D‟arts et
Métiers Centre de Lille, France. année 2005.
RESUME
Le travail présenté dans ce mémoire constitue une initiation à la contribution pour l’étude des performances
des commandes appliquées sur les machines synchrones à aimants permanents à pôles saillants. L'objectif principal
de ce mémoire est la réalisation d'une nouvelle commande robuste par backstepping qui améliore les performances
des machines synchrones à aimants permanents. En effet, nous avons présenté au premier chapitre, une étude
générale sur les aimants permanents, les avantages et les domaines d’applications qui concerne les machines
synchrones à aimants permanents. Dans le deuxième chapitre, la problématique de la modélisation des machines
synchrones à aimants permanents en se basant sur les équations électriques et mécaniques dans le repère (abc) et
(d-q). Le modèle mathématique de la machine obtenue par la transformation de PARK en tenant compte des
hypothèses simplificatrices qui permettent de réduire la complexité du système. Nous avons établi un modèle de
connaissance de l’ensemble Onduleur-MSAP lorsqu’elle est alimentée en tension. Les résultats obtenus montrent
que le système d’association est bien défini et que la machine se comporte comme un système non-linéaire
fortement couplé. Au troisième chapitre, nous avons donné un aperçu explicite d’une solution parmi les différentes
solutions de découplage, qui est la commande vectorielle. La commande vectorielle permet d’imposer à la machine
synchrone à aimants permanents un comportement semblable à celle de la machine à courant continu à excitation
séparée là ou les courants ne s’affectent pas entre eux. Au quatrième chapitre, nous avons appliqué la commande
backstepping dont la performance sur des systèmes non linéaires de premier et de deuxième ordre est remarquable.
Elle permet une bonne régulation et une parfaite annulation de l'erreur de vitesse. Elle permet également un control
robuste la machine synchrone à aimants permanents. Comme perspective, il est intéressant d’adopter un nouveau
type de commande applicable pour tous les systèmes d’association MSAP alimentée en tension. La commande
backstepping adaptative avec le control de la surface dynamique « Les techniques d’intelligence artificielle et
hybrides »
ABSTRACT
The work presented in this paper is an introduction to the contribution to the study of performance of
commands applied on synchronous permanent magnet machines with projecting poles. The main objective of this
thesis is the implementation of a new robust backstepping control by improving performance synchronous
permanent magnet machines. Indeed, we have presented in the first chapter, a general survey of the permanent
magnets, the benefits and areas of application concerning the synchronous permanent magnet machines. In the
second chapter, the modeling problem of synchronous permanent magnet machines based on the electrical and
mechanical equations in the (abc) and (d-q). The mathematical model of the machine obtained by transforming
PARK considering simplifying assumptions that reduce system complexity. We have established a model of
knowledge of all UPS-MSAP when supplied with voltage. The results show that the association system is well
defined and the machine behaves as a nonlinear system strongly coupled. In the third chapter, we gave an explicit
outline of a solution from the various decoupling solutions, which is the vector control. The vector control can
impose to the synchronous machine with permanent magnets similar behavior to that of the DC machine with
separate excitation there or the currents do not affect them. In the fourth chapter, we applied the backstepping
control whose performance on the first and second order nonlinear systems is remarkable. It provides good control
and a perfect cancellation of the speed error. It also enables a robust control the synchronous machine with
permanent magnets. As perspective, it is interesting to adopt a new type of control applicable to all MSAP
combination systems supplied with voltage. Adaptive backstepping control with the control of the dynamic surface
"artificial intelligence techniques and hybrids"
ملخص
العمل الم د ف هذه المذكرة عتبر م دم لمس هم ف دراس ت ث ر أد ا التحك ف اآا المتزامن ذا المغن ط س الدائ ا قط
الذ حسن أداء اآا المتزامن ذا المغن ط سbackstepping ال دف الرئ س من هذه الرس ل ه تن ذ تحك جد د ق ب اسط. الن تئ
. ف ائد ه مج ا استعم له الخ ص اآا المتزامن ذا المغن ط س الدائ، دراس ع ة ل مغن ط س الدائ، قدمن ف ال صل ا ل، ف ال اقع. الدائ
(abc) مشكل ك نمذجة اآا المتزامن ذا المغن ط س الدائ ع أس س المع دا الك رب ئ الم ك ن ك ف المع درسن ا، ف ال صل الث ن
ضعن. أخذا بع ن ا عتب ر فرض ا التبس ط الت تسمح ب تل لل من تع د النظPARK النم ذج الر ض ل ل عن طر تح ل. (d-q)و
أظ ر النت ئج أن هذا النظ تصرف كنظ غ ر. آل متزامن ذا مغن ط س دائ " عند إمداده ب لت تر الك رب ئ-نم ذج معرف لنظ "مم ج
التحك الشع ع سمح ب رض. ه التحك الشع ع، ل صل، أعط ن نظرة م ص لحل من الح ل المخت، ف ال صل الث لث.خط مرتبط ب ة
، ف ال صل الرابع. ال را ا ت ثر على بعض صل ح ث ت
مش به آل الت ر المستمر ذا التغذ المن ة ع اآل متزامن ذا مغن ط س دائ س
تسمح س طرة ج دة إلغ ء. الت تمت ز بنت ئج اف ة ل نظر ب لنسب ل نظ ة غ ر الخط من الدرج ا ل الث نBackstepping طب ن طر
فإنه من المث ر لاهتم تبن ن ع جد د من، كتن. متزامن ذا المغن ط س الدائ
ة تسمح أ ض س طرة ق ع اآل ال. مث ل خط ء السرع
ال ك ف معBackstepping تحك. التحك ق بل ل تطب ع جم ع أنظم اآا المتزامن ذا المغن ط س الدائ عند إمداده ا ب لت تر الك رب ئ
» التحك ف ا سطح الد ن م ك ة » ت ن الذك ء ااصطن ع الت ن ال ج ن