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El-Kébir Boukas
capteur n
multiplexeur
AmpliOp
n voies
échantillonneur Disques
bloqueur C.A.N.
capteur 1
Affichage
Contrôle
Calculateur
Microprocesseur Interfaces
Mémoires entrées-sorties
Clavier
Généralités
Le capteur sert à mesurer des grandeurs physiques : déplacements, vitesses,
accélérations, pressions, températures, lumière, etc. C’est l’organe qui, soumis à
l’action d’une grandeur à mesurer non-électrique fournit en sortie un signal
électrique : tension, courant, impédance
s=f(m)
grandeur à
capteur sortie s
mesurer m
s
Erreur de linéarité C’est l’erreur de mesure du capteur dûe à
la non-linéarité de sa courbe d’étalonnage. Ce défaut a la partic-
ularité d’introduire une erreur qui dépend de la valeur mesurée.
On donne, en général l’erreur maximale exprimée en % de la
valeur maximale de la sortie pour la plage considérée. m
Généralités
Bande passante C’est la bande de fréquences dans laquelle le capteur répond
correctement. Si la grandeur mesurée varie à une certaine vitesse, le capteur
transmettra cette variation vers la sortie avec un léger retard dû à sa constante de
temps. Si la constante de temps se rapproche de la période de variation de m, alors
le signal de sortie sera dégradé : son amplitude diminue. La fréquence de coupure fc
du capteur est la fréquence à partir de laquelle l’amplitude de la sortie diminue
1
au-delà de √ fois l’amplitude normale.
2
sortie
90%
Temps de montée (ici confondu avec le temps de
réponse), le temps de montée d’un capteur est donné
comme étant le temps mis par un capteur pour amener le 10% m
signal de sortie de 10% à 90% de la valeur finale. On tf
différencie les temps de montée tr (rise time) et de sortie
descente tf (fall time) du signal car ils peuvent parfois être 90%
différents. Le temps de montée et la bande passante sont
étroitement liés. On peut montrer que pour un système du
1er ordre (c.a.d. réponse de forme apériodique), on a la
relation : fc = 0.37tr 10% m
tr
Les capteurs passifs
Ce sont des impédances (résistances) dont l’un des paramètres déterminants est
sensible à la grandeur à mesurer.
Application : le thermocouple
Il consiste en deux conducteurs connectés bout à bout. L’un des bouts sert à
mesurer la température d’un corps quelconque et l’autre bout est mis à une
température de base connue, souvent égale à 0o C . La différence de température aux
2 bouts génère une f.e.m. e qu’on utilise pour la détermination de la température
inconnue T1
matériau 2
matériau 1
Les capteurs à effet d’induction électromagnétique
On en distingue plusieurs, qui diffèrent par leurs manifestations mais qui ont pour
origine commune la libération de charges électriques dans la matière sous
l’influence d’un rayonnement lumineux. Les électrons libérés sont émis hors du
matériau soumis à la lumière et forment un courant électrique. Le rayonnement a un
caractère électromagnétique dont la longueur d’onde est inférieure à une valeur
maximale caractéristique du matériau.
matériau
photoélectrique
R
i
Les capteurs à effet photoémissif
Les électrons libérés sont émis hors de la cible éclairée et forment un courant
collecté par application d’un champ électrique.
Effet photovoltaı̈que Des électrons et des trous sont libérés au voisinage d’une
jonction de semi-conducteurs P et N illuminée; leur déplacement dans le champ
électrique de la jonction modifie la tension à ses bornes.
Force Lumière
V =⇒ F V =⇒ φ
Les capteurs à effet Hall
Un matériau, généralement semi-conducteur et sous forme de plaquette, est
parcouru par un courant i et soumis à une induction B faisant un angle θ avec le
courant. Il apparaı̂t, dans une direction perpendiculaire à l’induction et au courant
une tension V qui a pour expression : V = K .i .B . sin θ où K est une constante qui
dépend du matériau et des dimensions de la plaquette.
Application un aimant lié à l’objet dont on veut connaı̂tre la position détermine les
valeurs de B et θ au niveau de la plaquette : la tension V qui par ce biais est fonction
de la position de l’objet en assure donc une traduction électrique.
→
− i
B
V
Les caractéristiques métrologiques des capteurs
Sensibilité
La rapidité est la spécification d’un capteur qui permet d’apprécier de quelle façon la
grandeur de sortie suit dans le temps les variations de la grandeur mesur ée
Finesse
module de
processus
correction
communication
C.A.N. communication
+ et mesure
capteur microcontrôleur
θx
!
Vsortie = E +
θL
+ Vsortie −
LVDT - Linear Variable Differential Transformer
Course linéaire de ± 1 mm à ± 25 cm
Linéarité typique de ± 0.25 % R Sortie
C cc
noyau
Transfert statique en mV/mm ∼
La caractéristique dynamique est
généralement linéaire mais peut aussi R
changer en fonction de l’électronique
d’interface
Les capteurs optiques
Les capteurs optiques sont omniprésents dans les systèmes de positionnement et
les réglages de vitesse. Ils ont souvent supplanté les dynamos tachymétriques et les
capteurs résistifs
Principe général
Les capteurs optiques fonctionnent sur la modulation d’un rayon lumineux par un
obstacle mobile. Le plus souvent, le faisceau incident est créé par une diode
émettrice (LED)
Le faisceau modulé est capté par un dispositif photo-sensible (photo-diode ou
photo-transistor)
L’obstacle mobile est une plaque de verre ou autre matériau transparent portant des
gravures opaques. Celles-ci sont obtenus par un procédé photographique et peuvent
être très serrées
Le signal de sortie est à deux niveaux : il s’agit d’un capteur à sortie logique 0 ou 1
Code binaire
Num. Code
8421 23 22 21 20
0 0000 0 0 0 0
1 0001 0 0 0 1
Les codeurs absolus comportent
plusieurs pistes; chacune, 2 0010 0 0 1 0
correspondant à un bit, est munie d’un 3 0011 0 0 1 1
photo-capteur. Le code binaire utilisé
est souvent le code binaire réfléchi 4 0100 0 1 0 0
(code de Gray) et le code décimal codé 5 0101 0 1 0 1
binaire (BCD)
6 0110 0 1 1 0
7 0111 0 1 1 1
8 1000 1 0 0 0
9 1001 1 0 0 1
10 1010 1 0 1 0
Les codes binaires
Un codeur absolu est utilisé pour une mesure qui nécessite une résolution d’au
moins 1 minute d’arc. Déterminez le nombre de bits requis pour saitisfaire aux
exigences
Solution
N = (60)(360) = 21600
Ensuite, on trouve la plus petite puissance de 2 qui est plus grande que 21600 :
214 = 16384
215 = 32768
Ainsi, le codeur absolu doit avoir 15 bits pour obtenir une résolution d’au moins 1
minute d’arc
Les capteurs optiques - Codeurs incrémentaux
Piste du milieu B
Piste B
Piste intérieure C
Piste C
0 t centre du disque
Les capteurs optiques - Codeurs incrémentaux
Exemple On désire mesurer la position d’un écrou entrainé par une vis dont le pas
est de 4 mm. La vis est elle-même entrainée par un moteur muni d’un réducteur 1:15.
Un codeur incrémental 100 points par tour est installé sur l’arbre du moteur.
La précision du positionnement peut atteindre : (1/100) × (1/15) = 1/1500 tour.
En terme de translation, la précision est : (1/1500) × 4 ≈ (2.7)10−3 mm.
Si Vtranslation = 1600 mm/min, alors Varbre −moteur = (1600/4) × (15) = 6000 tr/min.
À cette vitesse, la fréquence des signaux du codeur est : 6000 × 100/60 = 10 kHz.
Une interface de comptage rapide est nécessaire.
Si on suppose maintenant une course maximale de l’écrou de 12 m, alors le nombre
maximal de points à compter est : (12000/4) × 15 × 100 = (4.5)106 : un compteur
binaire à 23 bits est nécessaire.
Le résolveur
Le résolveur est un transformateur rotatif qui produit un signal de sortie qui est une
fonction de la position d’un rotor.
n
io
at
Tachymètre à courant continu C’est un
t
ro
de
générateur èlectrique utilisé pour mesurer la
e
champ
ax
vitesse angulaire. Une bobine placé sur un
magnétique
rotor est libre de tourner dans un champ
magnétique produit par deux aimants
t
an
permanents. Les deux bouts de la bobine sont
m
ai
connectés à un collecteur. Les balais et le
collecteur agissent comme un redresseur. Le
tachymètre produit une tension directement bobine en rotation
proportionnelle à la vitesse angulaire : collecteur et balais
sortie
30KV ω 2πRBNL
V = KV n = avec KV =
π 60
Tachymètre à courant alternatif C’est un générateur triphasé couplé à un
redresseur. Ces tachymètres fonctionnent bien pour de grandes vitesses, mais la
sortie devient fortement non-linéaire à de petites vitesses. Ils sont limités à des
vitesses dans le rappport 100:1 (1000:1 pour le tachymètre CC). Des tachymètres CC
et CA sans balais existent pour des utilisations dans des endroits à atmosphère
explosive.
Les tachymètres électriques - Exemple
Solution
2πRBNL 2π(0.03)(0.2)(220)(0.15)
KV = = = 0.0207 V /(tr /min)
60 60
déplacement
Les informations de position et de vitesse masse
sont parfois insuffisantes, et des capteurs
d’accélération sont souhaités. Selon le signal capteur
principe fondamental de la dynamique, de sortie piézo-électrique
l’accélération est reliée à une force.
→
− →
−
F = −m a
Les capteurs d’accélération sont souvent des capteurs de force d’inertie :
une masse d’inertie, est appliquée sur un capteur de compression.
les accélérations de l’ensemble induisent un effort de la part de la masse
envers le capteur de compression, qui émet alors le signal correspondant.
Le capteur de compression est le plus souvent un capteur piezo- électrique.
Toute la difficulté réside dans le comportement de ce système identique à
l’assemblage masse -ressort : des résonances apparaissent à certaines
fréquences, et le capteur doit être proprement amorti.
Ces capteurs sont très coûteux, et leur usage est limité par les difficultés
d’installation. Leur emploi concerne essentiellement la navigation, l’ étude des chocs
et des vibrations.
Mesure de la pression - Capteurs à jauges de contrainte
Ils reposent sur l’effet piézorésistif, c’est à dire l’effet d’une pression sur les
l
caractéristiques d’une résistance (R = ρ ) appelée jauge de contrainte, et soumise à
s
la même déformation que la membrane qui la supporte, sous l’effet de cette pression.
Comme la variation géométrique d’une jauge de contrainte se traduit par une
variation de sa résistivité, alors on pourra exploiter celle-ci pour identifier l’amplitude
de la contrainte. Les formes de membrane possibles tout autant que celles des
jauges sont très diverses et sont adaptées au mieux à l’application concernée.
Mesure de la pression - Capteurs à jauges de contrainte
déplacement
déplacement déplacement
déplacement
pression
pression pression pression
membrane ondulée membrane plane capsule soufflet
pression pression
Jauge à trame pelliculaire De plus en plus on remplace les jauges à fils par ces
dernières dont la technologie se prête mieux aux procédures automatisées propres
aux fabricants de composants électroniques. Le fil est alors remplacé par un
conducteur mince et plat obtenu par photogravure. Les r écents progrès des
techniques photolithographiques autorisent la réalisation de brins de jauge de 3µm
de largeur séparés par moins de 2µm.
Ces jauges présentent de nombreux avantages masse plus faible donc moindre
inertie, dissipation thermique accrue, effet transversal réduit (on peut varier la
largeur), épanouissement aux extrémités facilitant la connexion, géométries
complexes adaptées à des cas très particuliers facilement réalisables.
ja
identique en l’absence de contrainte. Les jauges sont
ug
e
ug
e
placées de façon symétrique sur la pièce en
4
ja
déformation de telle façon que la jauge 1 et la jauge 3 −
E
subissent des allongements positifs tandis que la +
ja
jauge 2 et la jauge 4 sont comprimées :
3
ug
e
e
ug
2
ja
R1 E R2 E
VA − V B = − B
(R1 + R4 ) (R2 + R3 )
Sous l’action d’une contrainte, Ri devient Ri + dRi avec dRi > 0 ou < 0, et on montre
que
E
d (VA − VB ) =
4R [dR1 − dR4 + dR3 − dR2 ]
Cette relation montre bien que la contribution à d (VA − VB ) due à la température est
nulle car à température homogène tous les dRi sont identiques, tandis que la
sensibilité aux contraintes est maintenue en plaçant les jauges comme précisé
ci-dessus.
Mesure de la pression
En pratique, le pont n’est jamais parfait et on doit ajouter une compensation de
dérive de température du coefficient de jauge + un dispositif d’équilibrage du zéro.
+V s
o
pont de jauges ⇐= compensation en t
de contraintes du facteur de jauge
R
R
+V 0 +V s
R1
zéro zéro R?
null
R1
R R
Mesure de la force
On utilise une jauge de contrainte comme moyen de mesurer une force, c.a.d. un
moyen de convertir une petite contrainte en un changement correspondant de la
résistance électrique.
∆R /R
Soit le facteur de jauge : G =
∆L /L
f est la force inconnue (N); p est la pression de sortie (Lb /in 2 ); A est la surface
effective du diaphragme. Le terme (p-3) indique seulement que la pression de 3 psi
correspond à une force nulle. Le signal de sortie varie entre 3 et 15 psi.
Étranglement Ouverture
Pression Signal de
d’alimentation sortie
diaphragme
Force
Mesure de la température
Elle est basée sur l’effet de la température sur des grandeurs physiques ou
électriques : résistance - effet thermo-électrique - propriété des semi-conducteurs -
résistivité - tension Zener - expansion d’un liquide ou d’un solide
Trois matériaux sont principalement utilisés en raison de leur linéarité et de leur
facilité de mise en oeuvre : le cuivre, le nickel et le platine. Les valeurs normalisées à
25o C, sont 50 W pour le Ni et 100 W pour le Pt.
Dans la résistance métallique : la résistivité des métaux et la résistance métallique
croissent avec la température; la variation de la résistance est non linéaire.
Pour les calculs, on utilise une approximation soit par une variation lin éaire sur une
plage limitée R (T ) = R (T0 )(1 + a0 ∆T ); soit par une variation quadratique sur une
plage plus large R (T ) = R (T0 )(1 + a1 ∆T + a2 (∆T )2 )
R
sortie 4 R0 Nickel
R R 3
Capteur platine
Vi 2
RTD
R 1
t o (×2.102 )
1 2 3 4
Mesure de la température - RTD
Le RTD (Resistance Temperature Detector) est un Détecteur de température à
résistance. Il est sous forme de fil bobiné enrobé dans une ampoule de verre pour
l’isolation électrique et la protection contre l’oxydation de l’élément sensible. Le
temps de réponse est assez bon : Une résistance de Pt enrobée de verre met 20s
pour passer de 20 à 80o C lorsqu’on la plonge dans de l’eau agitée à 80o C, et si on
l’amène de l’air ambiant dans l’air d’une étuve à 80o C il lui faudra 5 min pour
atteindre son équilibre.
Résistance, kΩ
40
35
La thermistance est une résistance à semi-conducteur
dont la valeur diminue avec la température d’une façon 30
non linéaire. Il est très sensible à la température (10% 25
de la résistance nominale par o C ). La plage de 20
température d’utilisation est de −50o C à −100o C 15
jusqu’à 300o C 10
5
to
-20 0 20 40 60 80100
A
coupe A-A
1K 2.88K
T 10K
C VADC
1K
100K
Les capteurs intégrés de température
C’est une nouvelle généération reposant sur la miniaturisation des circuits intégrés :
R1
Vs 300
Vref Rvariable
to
-40 +150
variation de volume ∆V
débit moyen qmoy = =
variation de temps ∆t
∆V dV
débit instantané q = lim =
∆t →0 ∆t dt
débit massique W = ρq
Débit-mètre à pression différentielle
signal de
déplacement
Ce capteur est basé sur le principe qu’un
étranglement placé dans la direction d’un flux détecteur de
Ampli
produit une diminution de pression. Un déplacement
transmetteur à pression différentielle est utilisé
pour mesurer la chute de pression (h) produite
√
par l’étranglement. Le débit (q) est : q = K h .
L’étranglement utilisé est souvent un disque
avec un trou au milieu placé en travers du diaphragme pivot
tuyau. Des passages spéciaux permettent au
liquide de passer des 2 côtés du diaphragme.
Ce dernier convertit la différence de pression à
travers l’étranglement en une force sur un côté
du levier équilibrée par un transducteur de
force de l’autre côté du levier. Q orifice
ordinateur
Un aimant permanent est placé sur l’une des
pales de la turbine. Une bobine magnétique
capte une impulsion à chaque fois que l’aimant
interface
passe devant elle. Le nombre d’impulsions est
lié au volume de liquide passant à travers le bobine
aimant
débit-mètre : V = KN où V est le volume total magnétique
permanent
du liquide, K le volume de liquide par sensible
impulsion et N le nombre d’impulsions.
V N arbre
Le débit moyen est : qmoy = =K flux
∆t ∆t
Les impulsions en sortie sont idéales pour le comptage numérique et les techniques
de commande.
Mesure de niveau
Mesure par flotteur
Le flotteur exerce sur le levier une force vers le bas égale à son poids moins la force
de poussée du liquide sur le flotteur. La force sur le levier est : f = Mg − ρgAh o ù f ,
(N) est la force nette; M , (Kg) est la masse du flotteur; g = 9.81 m/s 2 est la gravité; ρ,
(Kg/m 3 ) est la densité du liquide; A , (m 2 ) est la section transversale du flotteur; h ,
(m) est la longueur de la partie du flotteur immergée.
La jauge de contrainte exerce une force d’équilibre sur le levier qui est
proportionnelle à f et, par conséquent, a une relation linéaire avec le niveau du
liquide.
pivot
jauge de contrainte
pont de
flotteur
Wheatstone
h
bassin
signal de sortie
Les capteurs de niveau
Utilisation du capteur à pression statique
La relation classique entre le niveau et la pression est : p = ρgh
La sortie du transmetteur est un courant variant entre 4 et 20 mA correspondant à un
niveau variant de 0 à 100 %
transmetteur
pression résistance sortie
courant
résistance
Les capteurs de niveau
On utilise le capteur à
pression différentielle
pour la mesure du niveau
d’un réservoir lorsque
réservoir
celui-ci est un réservoir
fermé capteur à
hermétiquement fermé
pression sortie
différentielle