2)Soit I le flux solaire par unité d’angle solide. Montrer que le flux solaire incident total capté par une surface S
est q0=πIsin (ε/2). Ou ε =angle apparent du soleil.
2
ε
Soleil
On considère maintenant un concentrateur cylindro-parabolique d’une surface S0. Le capteur (un corps noir)
chauffe de l’eau qui sert de fluide caloriporteur et qui circule (en boucle fermé) dans un tube de diamètre d à la
vitesse V. Le fluide caloriporteur pénètre en entrée de circuit à la température Tf est réchauffé lentement
jusqu’à ce qu’il atteigne la température du capteur Tc. Il est alors utilisé comme source chaude dans un cycle
de Stirling (source froide Tf) utilisé pour produire du travail.
2) En réalisant un bilan de flux de chaleur a l’état stationnaire calculer la température d’équilibre du capteur
Tc.
Tf
On considère une tour solaire à convection de collecteur de surface A et de rendement ηc, avec une tour de
hauteur H et de section S. Le flux de solaire incident (W/m2) est G, la capacité calorifique massique de l’air cp.
La température ambiante en dehors de la centrale est Ta et la densité ρa. A l’intérieur de la tour la température
vaut TT=Ta+∆T et la densité de l’air est ρT=ρ(Ta+ ∆T)∼ ρa(1-α ∆T), ou α le coefficient d’expansion thermique
sera considéré comme constant. On négligera partout α ∆T devant 1 sauf pour le calcul du terme moteur de
différence de pression entre A et B. On considère que la centrale fonctionne en régime stationnaire
P0
uT
A B
Exercice4 Solaire thermique
Partie A
On considère maintenant un simple capteur plan (une surface noire que l’on considéra comme un corps noir)
qui sert à chauffer une couche d’eau au-dessus. Ce capteur est soumis à un flux solaire q0 orthogonal à sa
surface.
- On néglige dans la suite l’énergie absorbée et rayonnée par la couche d’eau d’épaisseur e.
- On considère qu’il n’y a pas de convection dans la couche d’eau.
- On considère un flux de chaleur convectif à la surface de la couche d’eau de la forme
Jc .dn = h(T2 − T∞ ) .
1) Écrire l’équation de la chaleur à l’état stationnaire dans la couche d’eau et en déduire l’expression du
flux conductif de chaleur dans la couche d’eau en fonction de (λ,T1, T2, e)
2) Faire un bilan des flux de chaleur (conductif et rayonné) en 1, et écrire la continuité du flux de chaleur
en 2. En déduire (sans la résoudre) une équation permettant de déterminer T1 en fonction des
données du problème ( λ, σ, q0, h, e, T∞ ).
z
T∞
2 T2
e eau
0 1 T1
Partie B
Pour minimiser les pertes de chaleur par rayonnement du capteur, on pose une plaque de verre d’épaisseur e2
au-dessus de la surface de la couche d’eau. On considère que cette plaque absorbe une fraction α (0<α<1) du
flux rayonné par le capteur (sans la réemettre), on néglige toujours le flux rayonné par l’eau. On modélise
3
l’absorption de ce flux par un terme p constant de production de chaleur volumique (en W /m ) au sein de la
couche de verre. On considère les conditions limites T= T2 en 2 et T= T 3 en 3 (cf schéma)
1) Par simple analyse dimensionnelle et en utilisant les grandeurs du problème proposer une expression
pour p
2) En résolvant l’équation de la chaleur à l’état stationnaire déterminer le profil de température dans la
plaque de verre en fonction de e2, p, T2, T3 et λ. (L’origine de l’axe z est placée au début de la couche
de verre pour faciliter le calcul)
z
T∞
3 T3
e2 verre
0
e 2 T2
eau
1 T1