Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Ce mémoire intitulé :
Mes vifs et sincères remerciements vont aussi aux professeurs Ion Paraschivoiu et
Marcelo Reggio pour avoir bien voulu participer à ce jury.
Je remercie très sincèrement tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la
réalisation de ce travail.
RÉSUMÉ
The Darcy model with the Boussinesq approximations is used to study double-
diffusive convection in a shallow porous cavity filled with a non-Newtonian fluid.
The geometry considered is a sallow cavity whose walls are subjected to uniform flux of
heat and mass. Two types of boundaries conditions were considered in this study. In a
first case, the horizontal walls of the cavity are subjected to uniform flux of heat and
mass, whereas the vertical walls are maintained impermeable and adiabatic. In a second
case, the vertical walls of the cavity are subjected to uniform fluxes of heat and mass,
while the horizontal walls are maintained impermeable and adiabatic. The model of
Pascal (1983, 1986) is used to simulate the rheological behaviour of the non-Newtonian
fluid. Phenomenon of double diffusive convection is governed by the conservation
equations of mass, momentum, energy and concentration. The problem is solved
numerically using a finite difference method. In addition, the problem is also solved
analytically, in the limit of a thin layer (A>>1), using a parallel flow approximation.
Solutions for the flow fields, Nusselt and Sherwood numbers are obtained explicitly in
terms of the governing parameters of the problem, namely the buoyancy ratio N, the
Rayleigh number R, the Lewis number Le and power-law index n. A good agreement is
obtained between the analytical prediction and a numerical solution of the full governing
equations. Summarizing the results of the analytical and numerical results, the power-law
index is observed to influence the flow, temperature and concentration fields
significantly. Compared to Newtonian fluids, a decrease in the power-law index (shear-
thinning fluids) enhances the convection heat and mass transfer while an increase in the
power-law index (shear-thickening fluids) reducing those transfers.
LISTE DES SIGLES ET DES ABRÉVIATIONS
A rapport de forme L ′ / H ′
a,b coefficients pour les flux de chaleur q′
c,d coefficients pour les flux de masse j′
CS gradient de concentration adimensionnel selon x
CT gradient de température adimensionnel selon x
Da nombre de Darcy
Dm diffusivité solutale du milieu poreux
g accélération de la pesanteur
H′ hauteur du système
j′ flux de masse constant
k( s , f , m ) conductivité thermique (phase solide, phase fluide, milieu poreux)
SYMBOLES GRECS
α diffusivité thermique
βS coefficient d’expansion solutale du fluide
θ température adimensionnelle
υ viscosité cinématique du fluide newtonien
ρ densité du fluide
( ρc ) f capacité calorifique du fluide
EXPOSANTS
INTRODUCTION
Généralités
But de l’étude
Revue bibliographique
Chen et al. (1987) ont été les premiers à considérer la convection naturelle de
fluides non newtoniens le long d’une plaque horizontale imperméable en milieu poreux
isotrope, soumis à des flux de chaleur non uniformes. Le modèle de loi en puissance,
initialement proposé par Christopher et Middleman (1965) puis modifié par
Dharmadhikari et Kale (1985), a été utilisé pour modéliser les fluides non newtoniens.
L’étude était basée sur l’approximation de la couche limite valide pour des nombres de
Rayleigh élevés. Les effets de la distribution non uniforme du flux de chaleur sur les
caractéristiques du transfert de chaleur ont été discutés.
3
Pascal (1983, 1986) a proposé une équation de Darcy modifiée déduite à partir de
mesures expérimentales de l’écoulement de fluides non newtoniens à travers un tube
capillaire simple rempli avec un milieu poreux isotrope. Contrairement au modèle défini
par Dharmadhikari et Kale (1985), le modèle de Pascal tient compte de la dépendance de
la loi en puissance par rapport à la température. En effet certaines substances complexes,
comme les sables bitumineux, sont sensibles à la température ambiante. Pour des
températures relativement élevées, leur comportement tend vers celui d’un fluide
newtonien. Cependant, pour des températures intermédiaires, le comportement devient
non newtonien.
Chen et Chen (1988a) ont étudié la convection libre d’un fluide non newtonien, le
long d’une plaque verticale encastrée dans un milieu poreux. Les auteurs ont utilisé
l’approximation de la couche limite et le modèle de Darcy modifié [Pascal (1983, 1986)]
pour prédire l’écoulement résultant. Le comportement du fluide a été modélisé avec le
modèle de loi en puissance. Les résultats ont montré l’influence de l’indice de
comportement n sur les épaisseurs des couches limites dynamique et thermique. Pour
n<1, l’épaisseur de la couche thermique était plus importante que celle de la couche
limite dynamique. Le contraire se produisait pour n>1. Ce phénomène s’explique par le
fait que l’augmentation de l’indice de comportement entraîne l’augmentation de la
viscosité du fluide.
Nakayama et Koyam (1991) ont considéré les écoulements induits par la poussée
d’Archimède de fluides non newtoniens sur des corps non isothermes à géométrie
quelconque. Dans cette étude, l’approximation de la couche limite et le modèle de loi en
puissance ont été utilisés. Une transformation générale de similarité a été introduite afin
de simplifier le problème. De ce fait, les équations gouvernantes, appliquées à un corps
de géométrie quelconque, sont réduites à des équations appliquées à un corps vertical
plat. L’influence de l’indice de comportement n sur la fonction de transfert de chaleur a
été discutée. De plus, une formulation approximative du nombre de Nusselt local a été
4
Pascal et Pascal (1989) ont étudié les effets rhéologiques des fluides non
newtoniens sur le mécanisme de la convection naturelle dans un milieu poreux. Ces effets
sont prédits pour le cas d’un fluide à loi en puissance avec une contrainte d’écoulement
lorsque celle-ci est dépendante de la température. Le cas d’un cylindre vertical chauffé et
inséré dans un milieu poreux a été étudié. La surface du cylindre était maintenue à
température constante ou chauffée par un flux de chaleur constant. Des solutions auto-
similaires approximatives sous forme finie et des solutions numériques ont été obtenues.
Les résultats montrent une différence significative entre les profils de vitesse et de
température des cas newtoniens et non newtoniens. Il s’est avéré que le seuil de la
convection naturelle était fonction du cisaillement induit dans le fluide.
Amari et al. (1993) ont obtenu des résultats numériques pour le cas de la
convection naturelle au sein d’une cavité poreuse horizontale, saturée par un fluide non
newtonien et soumis à des flux de chaleur horizontaux et verticaux. Le modèle de Darcy
modifié et la loi d’un fluide en puissance ont été utilisés. Des résultats ont été obtenus
pour des nombres de Rayleigh variant de 30 à 1000 et pour des indices de comportement
n variant entre 0.6 et 1.4. Ces résultats ont montré que l’augmentation de l’indice de
comportement (n>1, c’est à dire fluide pour un dilatant) cause une forte réduction du
transfert de chaleur. En effet, l’augmentation de la viscosité apparente freine dans ce cas
considérablement l’écoulement du fluide. L’inverse se produit pour un indice de
comportement n<1 (c’est à dire fluide pour un pseudo-élastique). Par ailleurs, une
solution analytique a été considérée sur la base d’une approximation d’un écoulement
parallèle dans le cas d’une cavité à très grande extension. Les résultats analytiques et
numériques étaient en excellent accord.
5
Le modèle de Darcy modifié et la loi en puissance ont été utilisés pour modéliser le
problème. Des corrélations ont été faites entre le nombre de Nusselt, l’indice de
consistance et le nombre de Rayleigh. Quatre modes différents de transfert de chaleur ont
été identifiés : un régime de conduction pur, un régime de forte convection (avec des
nombres de Rayleigh suffisamment grands), un régime convectif avec couche limite
horizontale (cavité écrasée) et un régime convectif avec couche limite verticale (cavité
élancée). Les résultats ont montré que le nombre de Nusselt dépend du nombre de
Rayleigh et de l’indice de comportement.
Dans toutes les études citées ci-dessus, les problèmes de convection naturelle
concernent des milieux poreux soumis à des gradients de températures. Cela dit, les
chercheurs s’intéressent de plus en plus à la convection doublement diffusive, induite par
des gradients de densité résultant de l’effet combiné de gradients de température et de
concentration. En effet, ce type d’écoulement, appelé convection thermo-solutale, peut
apparaître dans un fluide ou un milieu poreux saturé par un fluide binaire. On retrouve ce
phénomène dans de nombreuses situations pratiques, comme par exemple : le processus
de séchage, le stockage des gaz liquides, le transport des contaminants dans des sols
saturés, etc. La synthèse des travaux disponibles sur les phénomènes de transfert de
chaleur et de masse par convection naturelle en milieux fluides et poreux est consignée
dans les livres de Bejan (1984), Platten and Legros (1984) et Nield and Bejan (1999).
Getachew et al. (1998) ont considéré la double diffusion au sein d’une cavité
poreuse rectangulaire, saturée par un fluide non newtonien, et soumise à des gradients de
température et de concentration horizontaux. Une analyse d’échelle a permis de mettre en
évidence la variation du nombre de Nusselt et du nombre de Sherwood avec les
paramètres de contrôle, à savoir l’indice de comportement n, le nombre de Rayleigh R, le
nombre de Lewis Le et le rapport des forces de volume N. L’influence de l’indice de
comportement sur les champs de fonction de courant, de température et de concentration
a aussi été discutée. La solution numérique des équations gouvernantes est en bonne
concordance avec le modèle analytique. Elle met en évidence l’impact des paramètres de
contrôle (n, R, Le et N) sur les nombres de Nusselt et de Sherwood moyens, ainsi que
l’influence de l’indice de comportement du fluide sur les taux de transfert de chaleur et
de masse.
Comme on peut le voir, dans le passé peu de travaux ont été consacrés à l’étude
de la double diffusion d’un fluide non newtonien en milieu poreux, d’où l’intérêt de notre
travail.
8
Contenu de la thèse
CHAPITRE I
FORMULATION DU PROBLÈME
Les cas d’une cavité soumise à des flux verticaux (cas 1) et à des flux horizontaux
(cas 2), représentent les principales configurations qui ont été considérées dans le passé
dans la littérature. L’application de flux verticaux de chaleur et de masse sur la cavité
correspond au problème classique de Rayleigh-Bénard. Pour cette situation, le
mouvement convectif ne se déclenche qu’à partir d’une valeur critique du nombre de
10
Rayleigh, marquant le seuil de la convection. Notons que le nombre de Rayleigh est une
quantité adimensionnelle qui caractérise l’intensité des forces de volumes thermiques ou
solutales par rapport aux forces visqueuses. Rappelons aussi qu’en dessous du seuil de
convection, le situation est dite conductive et il n’y a pas de mouvement. Il est à noter
que le cas d’une cavité chauffée par le bas, l’effet de la température sur la densité est de
déstabiliser le système. D’un autre coté, dépendant du signe du coefficient de la solution
solutale, l’effet de la concentration est soit de stabiliser ou de déstabiliser le système.
Lorsque la concentration déstabilise, on parle d’effets coopérants et lorsqu’elle stabilise,
on parle d’effets opposants. L’application de flux de chaleur et de masse horizontaux
(cas 2) sur la cavité crée un gradient de pression horizontal, fonction de la densité du
milieu et la composante fluide entre en mouvement (mouvement convectif) pour
n’importe quelle valeur du nombre de Rayleigh aussi faible soit elle.
11
y’
H′
x’
L′
aq′ cj ′
paroi paroi
adiabatique adiabatique
g
aq′ cj ′
paroi adiabatique
bq′ bq′
g
dj ′ dj ′
paroi adiabatique
1 ∂ρ 1 ∂ρ
βT = − et βS = − (1.2)
ρ0 ∂T' P' ,S' ρ0 ∂S' P' ,T ′
14
du
τ =µ = µ γ& (1.3)
dy
pente µ = 11.6 Pa s
pente µ = 0.0639 Pa s
Taux de déformation
Ce sont des fluides dont la viscosité ne suit pas la loi de Newton exprimée par la
relation (1.3). Dans ce cas, la relation entre la contrainte de cisaillement et le taux de
déformation est non linéaire, la viscosité est variable même si la température et la
pression demeurent constantes. Il existe toutefois des comportements linéaires, tels que
les fluides plastiques de Bingham. La figure 1.5 illustre une comparaison entre les
différents types de comportement des fluides non newtoniens. Par ailleurs, la figure 1.6
résume les trois grandes catégories suivantes :
a. Fluides pseudo-plastiques
b. Fluides dilatants
Ce sont des fluides caractérisés par une viscosité apparente qui augmente quand la
contrainte de cisaillement augmente. En effet le fluide mouille les particules et les colle
les unes aux autres, ce qui permet d’amortir la contrainte et donc d’augmenter la
16
Viscoplastique
Bingham plastique
Contrainte de cisaillement
Dilatant
Plastique
Newtonien
(a)
(contrainte résiduelle)
Pseudoplastique
τ0
Taux de déformation
Contrainte de cisaillement
Rhéopectique
Comportement
normal (b)
Thixotropique
Temps t
c. Fluides viscoplastiques
a. Fluides thixotropiques
b. Fluides rhéopectiques
fluides
pseudoplastiques
fluides rhéopectiques
fluides dilatants
fluides thixotropiques
fluides
viscoplastiques
τ = mˆ (γ& )
n
(1.4a)
ou encore,
( )
n −1
µa′ = ε̂ u ′ 2 + v′ 2 2 (1.5)
2µ
εˆ = n +1
(1.6)
n −1
8 2
(Kε′) (1+n3n )
2
n
On utilise dans la présente étude, le modèle de Darcy modifié proposé par Pascal
(1983, 1986), pour lequel l’influence des forces d’inertie et des forces visqueuses n’est
pas prise en considération. La matrice poreuse est supposée solide, perméable et isotrope
La vitesse moyenne de filtration (vitesse de Darcy) est proportionnelle à la somme du
r
gradient de pression ∇p ′ et à la force de gravitation g . Elle est donnée par :
( )
r K r r
V′ = − ∇ p ′ + ρg (1.7)
µ ′a
21
r r
où V ′ est le champ de vitesse, p ′ la pression, ρ la masse volumique et g la gravité.
Selon Nield et Bejan (1999), les forces d’inertie et les forces visqueuses peuvent
être négligées sous les conditions suivantes :
ε ′ < 0.8
Da < 10 −6 (1.8)
Re < 1
K V′ K
Da = Re = (1.9)
H ′2 υ
Il existe d’autre modèle dans la litérature pour les milieux poreux. Nous citerons
le modèle de Brikman [Brinkman (1947)] qui tient compte des effets visqueux et du
modèle de Forchheimer [Forchheimer (1901)] qui tient compte des effets d’inertie.
∂u ′ ∂v′
+ =0 (1.10)
∂x′ ∂y ′
Kgρ0 βT ∂T ′ β S ∂S ′ 1 ∂µ a′ ∂µ ′
∇ 2ψ ′ = − ′+ − u′ − v′ a (1.11)
µ a′ ∂x βT ∂x ′ µ a′ ∂y ′ ∂x ′
∂T ′ ∂T ′ ∂T ′
σ + u′ + v′ = α∇ 2T ′ (1.12)
∂t ′ ∂x′ ∂y ′
km ( ρc )m
α= σ= (1.13)
( ρc ) f ( ρc ) f
∂S ′ ∂S ′ ∂S ′
ε′ + u′ + v′ = Dm ∇ 2 S ′ (1.14)
∂t ′ ∂x ′ ∂y ′
Les conditions aux frontières appliquées sur le problème considéré dans cette
étude sont les suivantes :
a. Frontières hydrodynamiques
L′ H′
x′ = ± : ψ′ = 0 y′ = ± : ψ′ = 0 (1.15)
2 2
b. Frontières thermiques
∂T ′ ∂T ′
− km = b q′ et − km = a q′
∂x ′ ∂y ′
d’où
L′ ∂T ′ q′
x′ = ± : = −b (1.16)
2 ∂x ′ km
et
H′ ∂T ′ q′
y′ = ± : = −a (1.17)
2 ∂x ′ km
c. Frontières massiques
Similairement, les conditions massiques aux frontières sont exprimées par la loi
de Fick, à savoir :
∂S ′ ∂S ′
D = d j′ et D = c j′
∂x ′ ∂y ′
d’où
L′ ∂S ′ j′
x′ = ± : = −d (1.18)
2 ∂x ′ D
et
H′ ∂S ′ j′
y′ = ± : = −c (1.19)
2 ∂x ′ D
• S = (S ′ − S r′ )/∆S ′ (
• t = t ′α/ σH ′ 2 ) (1.20)
• ∆T ′ = q ′H ′/k m • ψ = ψ ′/α
• ∆S ′ = j ′H ′/D
1 ∂ (T + NS ) ∂ψ ∂µ a ∂ψ ∂µ a
∇ 2ψ = − R + + (1.21)
µa ∂x ∂y ∂y ∂x ∂x
∂T ∂T ∂T
+u +v = ∇ 2T (1.22)
∂t ∂x ∂y
∂S ∂S ∂S 1 2
ε +u +v = ∇ S (1.23)
∂t ∂x ∂y Le
26
( )
n −1
µ a = εˆ u 2 + v 2 2 (1.24)
A 1
x=± : ψ =0 y=± : ψ =0 (1.26)
2 2
A ∂T 1 ∂T
x=± : = −b y=± : = −a (1.27)
2 ∂x 2 ∂y
A ∂S L ∂S
x=± : = −d y=± : = −c (1.28)
2 ∂x 2 ∂y
Dans le cas où la cavité est soumise à des flux de chaleur et masse verticaux par
unité de surface, on définit des nombres de Nusselt et de Sherwood verticaux, évalués à
x=0 :
1 1
Nu = = (1.29)
∆T T(0,-0.5 ) − T(0,+0.5 )
1 1
Sh = = (1.30)
∆S S (0,-0.5 ) − S (0,+0.5 )
A/ 2
1
Nu ( x )dx
A − A∫/ 2
Nu = (1.31)
A/ 2
1
Sh =
A ∫ Sh(x )dx
−A/ 2
(1.32)
28
A A
Nu = = (1.33)
∆T T(- A/2,0 ) − T( A/2,0 )
A A
Sh = = (1.34)
∆S S (− A / 2 ,0 ) − S ( A/2,0 )
1/ 2
Nu = ∫ Nu ( y )dy
−1 / 2
(1.35)
1/ 2
Sh = ∫ Sh( y )dy
−1 / 2
(1.36)
29
CHAPITRE II
SOLUTION ANALYTIQUE
2.1 Introduction
également été employée par Sen et al. (1987), Vasseur et al. (1988), Vasseur et Wang
(1989), Mamou et al. (1995) et Kalla et al. (1999), pour l’étude de la convection dans des
couches fluides ou poreuses soumises à différentes conditions aux frontières.
Pour des cavités de grande extension (A>>1), le présent problème peut être
grandement simplifié en considérant l’approximation d’un écoulement parallèle dans le
cœur de la cavité , dans lequel :
u ( x, y ) ≈ 0 et v ( x, y ) ≈ v ( x ) (2.1)
ψ ( x, y ) ≈ ψ ( x ) (2.2)
T ( x, y ) ≈ CT x + θT ( y ) (2.3)
S (x, y ) ≈ C S x + θ S ( y ) (2.4)
31
d dψ dψ
n −1
= − R[CT + NC S ] (2.5)
dy dy dy
ψ=−
[R(CT + NC S )]n m 1 m
y − (2.6)
m 2
i.e
1 1− n
u = −[R(CT + NC S )]n y n y (2.7)
d 2 θT dψ
2
= CT (2.8)
dy dy
θT =−
[R(CT + NC S )]n C 1 m 1
m
y − − ay
T y (2.9)
m m + 1 2
T = CT x−
[R(CT + NC S )]n 1
CT y
m 1
m
y − − ay (2.10)
m m + 1 2
d 2θS dψ
2
= LeC S (2.11)
dy dy
θS = − Le
[R(CT + NC S )]n C 1 m 1
m
y − − ay
T y (2.12)
m m + 1 2
33
S = CS x − Le
[R(CT + NC S )]n C 1 m 1
m
y − − cy
S y (2.13)
m m + 1 2
2.2.4.1 Évaluation de CT
r
∫ ∇ .∇ Tdv = ∫ Tdv
∇ .V (2.14)
r
∫
Ω
∇ Tds = ∫ ds
Ω
T V (2.15)
+1 / 2 +1 / 2
∂T
∫
−1 / 2
∂x
+ b = ∫ uTdy
−1 / 2
(2.16)
m
1 1
m −1
1 1
1 R E 1 n n
R E
n n
a− CT − CT − b = 0 (2.17)
2 m+1 2 2m + 1
où
E = [CT + NC S ] (2.18)
En posant :
1 1
a A Rn En −b
CT = 2 2
(2.19)
A B R E +1 n n
2.2.4.2 Évaluation de C S
m
1
m −1
1 1 1
1 R E 1 n
R E
n n n
Le c − Le CS − CS − d = 0 (2.20)
2 m+1 2 2m + 1
35
1 1
Le c A R E − d n n
CS = 2 2
(2.21)
Le A B R E + 1
2 n n
1 1 1 1
a A R E − b
n n
Le c A R E n − d
n
E= 2 2
+N 2 2 (2.22)
A B Rn En +1 Le A B R E + 1
2 n n
ou encore,
n+4 n+ 2 3
2
A B Le R2 2 4/n
E n
+ ABR 2/n
(1 + Le )E 2 n
− A B Le R
2 3/ n
(a Le + c N ) E n
(2.23)
2 1
( )
+ A B R 2/n b Le 2 + N d E − R 1/n A (a + NcLe ) E + E + d N + b = 0
n n
−1
1 1
Nu = a − A R n E n CT (2.24)
36
−1
1 1
Sh = c − Le A R E C S
n n
(2.25)
Dans le cas de la convection naturelle d’un fluide non newtonien, induit par des
effets thermiques purs [Amari et al. (1994), N=0, a=b=1 et c=d=0], les équations
résultantes sont données par :
ψ=−
( R CT ) n m 1 m
y −
m 2
1
T = CT x−
[R CT ]n C 1
y
m 1
m
y − − y (2.26)
T
m m + 1 2
1 1
AR E −1
n n
1
CT = Nu =
1 − [ (1 / 2) R ]
2 2 m
m 1/ n
CT /(m + 1)
AB R E +1
n n
Pour le cas newtonien (n=1), les expressions (2.6), (2.10), (2.13), (2.19), (2.21),
(2.24) et (2.25) se simplifient et on retrouve le cas de convection doublement diffusive.
Les équations résultantes sont données par :
37
E 2 1 Ra E y2 1
ψ = − Ra y − T = CT x − CT y − − ay
2 4 2 3 4
Ra E y2 1
S = C S x − Le CS y − − cy
2 3 4
(2.26)
−1 −1
R E CT Le Ra E C S
Nu = a − a Sh = c −
12 12
Kgρ0 βT ∆T ′H ′
newtonien donné par: Ra = .
αυ
Ces résultats sont en accord avec les solutions obtenues dans le passé par Amari et
al. (1994), Mamou et al. (1995), Kalla et al. (1999) et Vasseur et al.(1988), à savoir :
i) convection naturelle doublement diffusive pour le cas d’un fluide newtonien binaire
(Mamou et al. 1995, N≠0, a=c=1 et b=d=0) :
E 2 1
ψ = − Ra y − 4
2
Ra E y2 1
T = CT x − CT y − − y
2 3 4
38
Ra E y2 1
S = C S x − Le CS y − − y
2 3 4
10 Ra E 10 LeRa E
Ct 2
Cs = 2
120 + Ra E 2 120 + Le 2 Ra E 2
2 2
Ra E 2 + 120 Le 2 Ra E 2 + 120
Nu = 6 2
Sh = 6 2
(2.28)
Ra E 2 + 720 Le 2 Ra E 2 + 720
ii) convection naturelle d’un fluide newtonien, induit par des effets thermiques verticaux
et horizontaux purs [Kalla et al. (1999), N=0, a=b=1 et c=d=0] :
E 1 Ra E y2 1
ψ = − Ra y 2 − T = CT x − CT y − − y
2 4 2 3 4
(2.29)
10 Ra E − 120 12
CT = Nu =
2
Ra E + 120
2
12 − Ra E CT
iii) convection naturelle d’un fluide newtonien, induit par des effets thermiques verticaux
purs [Vasseur et al. (1987), N=0, a=1 et b=c=d=0] :
2
C 2 1 Ra CT y 2 1
ψ = − Ra T y − 4 T = CT x − y − − y
2 2 3 4
(2.29)
1 1
Ct = ± 10 ( Ra − 12) Nu =
Ra 1 / 6 + 10 / Ra
39
Il est à noter que Nield (1968) a été parmi les premiers à étudier le seuil de la
convection, induite par un flux de température vertical sur une couche poreuse, saturée
par un fluide newtonien. Un Rayleigh critique Rac = 12 a été déterminé, en dessous
duquel il n’y a pas de mouvement convectif dans la couche poreuse. Pour les valeurs
Ra > 12 , l’écoulement dépend du nombre de Rayleigh et des conditions aux frontières
imposées.
40
CHAPITRE III
SOLUTION NUMÉRIQUE
3.1 Introduction
On utilise dans ce chapitre, la méthode des différences finies pour résoudre les
équations de base décrivant le problème de convection thermo-solutale discuté dans le
chapitre précédent. Dans le passé, cette méthode a été largement utilisée pour résoudre
les problèmes de convection naturelle en régime transitoire appliqués à une géométrie
simple. La méthode consiste à discrétiser le système physique (cavité) par le biais d’un
maillage uniforme (voir figure 3.1), en un nombre fini de points appelés nœuds. Chaque
nœud est identifié par un couple d’indice (i, j). Ainsi, on calcule les valeurs de la
température, de la concentration, de la fonction de courant et de viscosité apparente sur
chaque nœud, en résolvant les équations gouvernantes (1.21) à (1.24), établies au
chapitre I. A l’intérieur de notre système d’éléments, les dérivées partielles sont
approchées par le biais de discrétisations, selon des schémas centrés et décentrés en
amont ou en aval, avec un degré deux de précision. L’équation de mouvement est résolue
en utilisant la méthode S.O.R. (Successive Over Relaxation), tandis que les équations
d’énergie et de concentration sont résolues en utilisant la méthode A.D.I. (Alterning
Direction Implicit).
41
Pourtour du domaine
Intérieur du domaine
m
y
J +1
x
j
J -1
1
1 i-1 i i+1 n
∂f f i +1, j − f i −1, j ∂f f i, j +1 − f i, j -1
= = (3.1)
∂x i, j 2( ∆x ) ∂y i, j
2( ∆y )
∂2 f f i +1, j − 2f i, j + f i −1, j ∂2 f f i, j +1 − 2f i, j + f i, j -1
= = (3.2)
∂x 2 i, j
( ∆x ) 2
∂y 2 i, j ( ∆y )2
Sur le pourtour du domaine, les dérivées partielles qui expriment les conditions
aux frontières sont discrétisées avec un schéma aux différences finies décentrées en
amont (forward) ou en aval (backward), avec un degré deux de précision, à savoir :
en amont :
∂f 4f i +1, j − f i + 2, j − 3f i, j ∂f 4f i, j +1 − f i, j + 2 − 3f i, j
= = (3.3)
∂x i, j 2( ∆x ) ∂y i, j
2( ∆y )
en aval :
∂f f i − 2, j − 4f i −1, j + 3f i, j ∂f f i, j - 2 − 4f i, j -1 + 3f i, j
= = (3.4)
∂x i, j 2( ∆x ) ∂x i, j 2( ∆y )
∂T ∂ (uT ) ∂ (vT )
∇ 2T = + + (3.5)
∂t ∂x ∂y
43
C’est un schéma aux différences centrées, au temps (n + 1/2) pour les dérivées en
x et au temps (n) pour les dérivées en y, la discrétisation des dérivées partielles est faite
selon :
1 1 1 1 1
n+ n+ n+ n+ n+
∂ T Ti +1,2j − 2Ti, j + Ti +1,2j ∂ (uT ) uin+1, jTi +1,2j − uin−1, j Ti −1,2j
2 2
2 = =
∂x i, j ( ∆x ) 2
∂x i, j 2( ∆x )
1
n+
∂T Ti, j 2
− Ti,nj
= (3.6)
∂t i, j ∆t
2
1 1 1
n+ n+ n+
AiTi −1,2j + BiTi, j 2
+ CiTi +1,2j = Di (3.7)
44
avec :
uin−1, j 1 2 2 1 uin+1, j
Ai = + Bi = − − Ci = −
2( ∆x ) ( ∆x )2 ∆t ( ∆x )2 ( ∆x )2 2( ∆x )
(3.8)
1 vin−1, j n −2 2 n −1 vi, j +1 n
Di = − + T + + T + + Ti, j +1
( ∆y ) 2( ∆y ) ( ∆t ) ( ∆y ) ( ∆y ) 2( ∆y )
2 i, j −1 2 i, j 2
C’est un schéma aux différences centrées au temps (n) pour les dérivées en x et au
temps (n+1) pour les dérivées en y, la discrétisation des dérivées partielles est faite
selon :
2 = = i, j +1 i, j +1 i, j −1 i, j −1
∂y i, j ( ∆y )2 ∂y i, j 2( ∆y )
∂T Ti,nj+1 − Ti,nj
= (3.9)
∂t i, j ∆t
2
avec :
vi,nj −1 1 2 2 1 vi,nj +1
Ai′ = + Bi′ = − − Ci′ = −
2( ∆y ) ( ∆y )2 ∆t ( ∆y )2 ( ∆y )2 2( ∆y )
(3.11)
1 2 ∂S ∂S ∂S
∇ S=ε +u +v (3.12)
Le ∂t ∂x ∂y
1 1 1
n+ n+ n+
A1i S i −1,2j + B1i S i, j 2 + C1 i S i +1,2j = D1i (3.13)
avec :
u in−1, j 1 2ε 2 1 u in+1, j
A1 i = + , B1 i = − − ,C = −
2( ∆x ) Le( ∆x )
2
( ∆t ) Le( ∆x )2 1 i Le( ∆x )2 2( ∆x )
(3.14)
1 vin−1, j n − 2ε 2 n −1 vi, j +1 n
D1 i = − + S i, j −1 + + S +
2 i, j
+ S i, j +1
Le( ∆y )
2
2( ∆y ) ( ∆t ) Le ( ∆y ) Le ( ∆y ) 2
2 ( ∆y )
46
avec :
vi,nj −1 1 2ε 2 1 vi,n j +1
A1′i = + , B1′i = − − ′
,C = −
2( ∆y ) Le( ∆y )
2
( ∆t ) Le( ∆y )2 1 i Le( ∆y )2 2( ∆y )
1 u in−1, j n − 2ε 2 n −1 u i +1, j n
D1′i = − + S + + S + + S i +1, j (3.16)
Le( ∆x ) 2( ∆x ) ( ∆t ) Le( ∆x ) Le( ∆x ) 2( ∆x )
2 i −1, j 2 i, j 2
Il est à noter que la solution des équations (3.7), (3.10), (3.13) et (3.15) se ramène
à l’inversion de matrices tridiagonales (selon x et y). Les champs de température et de
concentration ainsi obtenus sur l’ensemble des nœuds du domaine seront utilisés pour
résoudre l’équation de mouvement.
ψi, j
(n+1), ( k +1 )
( ) (
= (1 − ω)ψi,(nj+1),k + ω { χ 2 ψi,(nj ++11), k + ψi,(nj −+11), (k +1) + χ1 ψi(+n1,+1j ), k + ψi(−n1,+1j ), ( k +1) + )
[( i −1, j
) (
( χ 3 / µa (i, j ) ) R Ti+n1,+1j − T n+1 + R N Sin++1,1j − Sin−+1,1j + )] (3.18)
[ ( ) (
( χ 4 / µa(n(i,+1j )) ) ui, j µa(n(i,+1j +) 1) − µa(n(i,+1j −) 1) − vi, j µa(n(i++11,) j ) − µa(n( i+−11), j ) )] }
avec :
∆x 2 ∆y 2
χ1 = χ2 =
(
2 ∆x 2 + ∆y 2 ) (
2 ∆x 2 + ∆y 2 )
∆x∆y 2 ∆x 2 ∆y
χ3 = χ4 = (3.19)
(
4 ∆x 2 + ∆y 2 ) (
4 ∆x 2 + ∆y 2 )
2
ω = 2 1− 1− ξ 2( ) ξ=
(
2cos(π/n x ) + ∆x 2 / ∆y 2 cos (π/n y ) )
ξ [1 + (∆x 2
/ ∆y 2 )]
Les champs de vitesse ui,j, vi,j et le champs de viscosité apparente µa i,j sont
déduits selon :
ψ i,nj++11 - ψ i,nj+-11
u i, j = (3.20)
2∆y
ψ in-1,+1j - ψ in++1,1 j
vi,n+j 1 = (3.21)
2 ∆x
[
µ a = u i,2 j + vi,2 j ]( n −1) / 2
(3.22)
48
A 1
x=+ : ψ n, j = 0 y=+ : ψ i,m = 0
2 2
(3.23)
A 1
x=− : ψ1,j = 0 x=− : ψ i,1 = 0
2 2
1 4Ti , 2 − Ti ,3 + 2a∆y
y=− : Ti ,1 =
2 3
A 4S n −1, j − S n − 2, j + 2d∆x
x=+ : S n, j =
2 3
A 4S 2, j − S 3, j + 2d∆x
x=− : S1, j =
2 3
(3.25)
1 4S i , 2 − S i ,3 + 2c∆y
y=− : S i ,1 =
2 3
49
∑ψ t + ∆t
i, j − ∑ψ it, j / ∑ψ t + ∆t
i, j ≤ 10 −8 (3.26)
i, j i, j i, j
Itération 1
• Résoudre l’équation d’énergie (3.7 et 3.10) par la méthode A.D.I. et
calcul du champ de température Ti,j.
• Résoudre l’équation de concentration (3.13 et 3.15) par la méthode
A.D.I. et calcul du champ de concentration Si,j.
• Résoudre l’équation de mouvement(3.18) par la méthode S.O.R.,
calcul du champ de fonction de courant ψi,j.
• On déduit le champ de vitesse ui,j et vi,j selon les équation (3.20),
(3.21) et (3.22), et on calcul le champ de viscosité apparente µa (i,j)
7- Résultats.
Les tableaux 3.1 et 3.2 montrent l’influence du maillage sur la précision des
résultats obtenus pour les valeurs de la fonction de courant maximum, du nombre de
Nusselt et du nombre de Sherwood. On constate que l’influence du maillage devient
négligeable à partir d’un maillage de 181x51 pour une cavité allongée avec un rapport de
forme A=12.
Sh 6.747 6.739
52
Tableau 3.3 : Comparaison de nos résultats avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le
coté, pour R=100 et A=4
Tableau 3.4 : Comparaison de nos résultats avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le
coté, pour R=100 et A=4
Figure 3.2 : Comparaison de nos résultats avec ceux de Amari et al. (1994), pour le cas
chauffé par le coté
54
Tableau 3.5 : Comparaison avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le bas, pour R=100
et A=4
Tableau 3.6 : Comparaison avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le bas, pour R=200
et A=4
Cas chauffé
chauffé par
par le bas, R=100,R=100,
A=4, Le=1, N =0 et Rs=0,
Le=1, A=4 (grille
grille61x41)
61x41
Cas chauffé
chauffé par
par le bas, R=200,R=200,
A=4, Le=1, N =0 et Rs=0,
Le=1, A=4 (grille
grille61x41)
61x41
Figure 3.3 : Comparaison de nos résultats avec ceux de Amari et al. (1994), pour le cas
chauffé par le bas
56
CHAPITRE IV
RÉSULTATS ET DISCUSSION
Les figures 4.2 et 4.3 correspondent aux lignes de courant ψ , aux isothermes T et
aux isoconcentrations S, dans le cas d’une cavité de rapport de forme A=12, pour
différentes valeurs du nombre Rayleigh, à savoir R=50 et 100. Les résultats ont été
obtenus à partir du programme numérique décrit dans le chapitre précédent. Les lignes de
courant sont espacées de façon équidistante (∆ψ = ψ c / 7 ) . Pour les isothermes et les
(a)
n=1.4, ψc =1.89
n=1.4, Psi centre =1.89
Psi ψ
=1.0,
n=1n.0, c=2.62
centre =2.62
Psi ψ
=0.6,
n=0n.6, c =4.67
centre =4.67
(b)
n=1.4, Tmax=2.91, Tmin=-2.91
(c)
n=1.4, Smax=0.58, Smin=-0.58
Figure 4.2 : Fonctions de courant ψ , (b) tracés des isothermes T et (c) tracés des
isoconcentrations S pour R=50, Le=10 et N=1 (a=1, b=0, c=1 et d=0)
Figure
4
.
2
60
(a)
(a)
n=1.4, ψc =2.74
n=1.4, Psi centre =2.74
Psi ψ
=1.0,
n=1n.0, c =3.92
centre =3.92
Psi ψ
=0.6,
n=0n.6, c =7.39
centre =7.39
(b)
n=1.4, Tmax=2.50, Tmin=-2.50
(c)
n=1.4, Smax=0.43, Smin=-0.43
12
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
ψc (a)
0
0 50 100 150 200
9
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
7
Nu 5 (b)
1
0 50 100 150 200
R
9
Sh 5 (c)
3 n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
1
R=15
0 50 100 150 200
R
Figure 4.4: Effet de R sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour Le=10 et N=1 (a=1, b=0, c=1
et d=0)
62
On peut noter que le transfert de masse atteint une valeur asymptotique maximum
plus rapidement que transfert de chaleur. Ceci, est une conséquence directe du nombre de
Lewis (Le=10) sur le transfert de masse. D’autre part, il a été observé que pour des
nombres de Rayleigh élevés (R>700), le champ d’écoulement devient de moins en moins
parallèle, et la présente solution analytique n’est plus valide. Pour le cas particulier (cas
newtonien, n=1), Nield (1968) a étudié, sur la base de la théorie de la stabilité linéaire, le
seuil de la convection, et un Rayleigh critique (newtonien) Rc(1 + N Le) = 12 a été
déterminé par cet auteur. Pour des valeurs de Rayleigh inférieurs à ce critère, le fluide
demeure au repos. Dans le cas non newtonien, le modèle de Pascal n’est pas valide pour
des écoulements faibles, et par conséquent on ne peut pas déterminer le seuil de la
convection avec la présente théorie.
On présente dans les figures 4.5 et 4.6 les profils de vitesse horizontale, de
température et de concentration dans le cas n= 0.6 et 1.4 pour Le=10 et N=1, et ce pour
des nombres de Rayleigh compris entre 50 et 200. Une bonne concordance entre les
solutions analytiques et numériques est constatée. Les figures 4.5a et 4.6a montrent que
les vitesses horizontales sont maximales aux parois horizontales de la cavité. En effet, le
milieu a été modélisé suivant la loi de Darcy, ce qui permet au fluide de glisser sur les
parois. Les profils de concentrations sont similaires indépendamment de R. En effet, le
63
15
R=200 S R=100
¡ R=150 ¦ R= 50
5
U (a)
-5
-15
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Y
0,3
R=200 S R=100
¡ R=150 ¦ R= 50
0,15
T
0 (b)
-0,15
-0,3
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
0,1
R=200 S R=100
¡ R=150 ¦ R= 50
0,05
0
S (c)
-0,05
-0,1
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Figure 4.5 : Effet de R sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=1.4, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
64
60
R=200 S R=100
¡ R=150 ¦ R= 50
30
U 0 (a)
-30
-60
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
0,1
R=200 S R=100
¡ R=150 ¦ R= 50
0,05
0
T (b)
-0,05
-0,1
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
0,1
R=200 S R=100
¡ R=150 ¦ R= 50
0,05
0
S (c)
-0,05
-0,1
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Figure 4.6 : Effet de R sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=0.6, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
65
taux de transfert de masse atteint un maximum très tôt pour un Rayleigh R=15 (voir
figure 4.4c), et tend vers une asymptote indépendamment du nombre de Rayleigh. Le
taux transfert de chaleur est quant à lui fonction de l’intensité de la convection et dépend
donc de R et n. Il est à noter que les températures et les concentrations adimensionnelles
au centre de la cavité sont égales à zéro, à cause de la normalisation des équations (voir
chapitre I).
L’effet de l’indice de comportement n est illustré sur les figures 4.2, 4.3, 4.4, 4.7
et 4.8. Les figure 4.2a et 4.3a montrent que la fonction de courant ψ c calculée au centre
de la cavité augmente quand n diminue (pour R=100, ψ c = 2.74 pour n=1.4 et ψ c = 7.39
pour n=0.6). En effet, pour des valeurs données de R, de Le et de N, le mouvement
convectif deviens moins important quand l’indice de comportement n augmente (n>1)
tandis que le contraire se produit quand n diminue (0<n<1). Pour cette raison, il est à
noter que la distorsion des isoconcentrations et des isothermes s’accentue quant n
diminue. Ce phénomène est une conséquence directe de la variation de la viscosité
apparente du fluide qui est fonction de l’indice n. On remarque sur les figures 4.3b et 4.3c
que les températures et les concentrations diminuent quand l’intensité de la fonction de
courant augmente, (pour n=0.6, ψ c = 7.39 , Tmax=1.07, Smax=0.18 et pour n=1.4,
ψ c = 2.74 Tmax=2.50, Smax=0.43). Cela est dû au mouvement convectif dans la cavité. Les
figures 4.7 et 4.8 illustrent la variation des profils de vitesses horizontales U, de
température T et de concentration S pour différentes valeurs de l’indice de comportement
n. Les résultats montrent une différence significative entre les profils de vitesse (figures
4.7a et 4.8a) des cas newtoniens et non newtoniens. On remarque aussi que tous les
profils de température et de concentration ont des pentes constantes aux parois. Ceci est
dû aux conditions aux frontières imposées, les parois étant soumises à des flux de
chaleurs et masse constants.
25
n=0.6
15 S n=1.0
¦ n=1.4
5
U (a)
-5
-15
-25
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Y
0,3
n=0.6
S n=1.0
0,15 ¦ n=1.4
T
0 (b)
-0,15
-0,3
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Y
(c)
0,1
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
0
S (c)
-0,1
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Y
Figure 4.7 : Effet de n sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour R=50, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
68
40
n=0.6
S n=1.0
20 ¦ n=1.4
U 0 (a)
-20
-40
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Y
0,2
n=0.6
S n=1.0
0,1 ¦ n=1.4
0
T (b)
-0,1
-0,2
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Y
0,1
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
0
S (c)
-0,1
-0,5 -0,25 0 0,25 0,5
Y
Figure 4.8 : Effet de n sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour R=100, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
69
10
N=10
S N=1.0
¦ N=0
ψc 5 (a)
0
0,1 1 10
Le
5
N=10
S N=1.0
¦ N=0
Nu 3 (b)
1
0,1 1 10
Le
Sh (c)
3
N=10
S N=1.0
¦ N=0
1
0,1 1 10
Le
Figure 4.9 : Effet de N et Le sur (a)ψ c , (b) Nu et (c) Sh, pour n=1.4 et R=50 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
70
9
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
7
Sh 5
1
0,1 1 10
Le
Figure 4.10 : Effet de Le sur Sh pour R=100 et N=0 (a=1, b=0, c=1 et d=0)
71
70
Le=0.5
S Le=1
¦ Le=10
U 35
(a)
0
-0,5 -0,25 0
Y
0,12
Le=0.5
S Le=1
¦ Le=10
T
0,04 (b)
-0,04
-0,5 -0,25 0
0,2
Le=0.5
S Le=1
¦ Le=10
0,12
S (c)
0,04
-0,04
-0,5 -0,25 0
Figure 4.11 : Effet de Le sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=0.6, R=50 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
73
10
Le=0.5
S Le=1
¦ Le=10
U (a)
5
0
-0,5 -0,25 0
Y
0,25
Le=0.5
S Le=1
¦ Le=10
T 0,125 (b)
0
-0,5 -0,25 0
Y
0,35
Le=0.5
S Le=1
¦ Le=10
0,15 (c)
S
-0,05
-0,5 -0,25 0
Figure 4.12 : Effet de Le sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=1.4, R=50 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
74
16
n=0.6
S n=1.0
12 ¦ n=1.4
ψc 8 (a)
0
0,1 1 10
Le
n=0.6
7 S n=1.0
¦ n=1.4
5
Nu (b)
1
0,1 1 10
Le
5
Sh (c)
3
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
1
0,1 1 10
Le
Figure 4.13 : Effet de n et Le sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour N=1 et R=50 (a=1, b=0,
c=1 et d=0)
75
Dans cette section, nous présentons les résultats pour une cavité soumise à des
flux de chaleur et masse par le coté (cas 2). En général, on observe le fait que les résultats
sont qualitativement identiques avec ceux du cas 1. Pour des valeurs données des
paramètres de contrôle, le mouvement convectif devient moins important pour des fluides
dilatants (n>1) et plus important pour des fluides pseudoplastiques (0<n<1). Cette notion
est étroitement liée à la variation de la viscosité apparente du fluide. Toutefois quelques
différences sont à noter. Le cas 1 (cavité soumise à des flux verticaux) est caractérisé par
un nombre de Rayleigh critique (voir figure 4.14). Dans le cas newtonien, Nield (1968) a
déterminé un Rayleigh critique Rc(1 + N Le) = 12 en dessous duquel il n’y a pas de
mouvement convectif. Nous n’avons pas pu déterminer dans notre étude des Rayleigh
critiques car le modèle de Pascal (1983, 1986) n’est pas valide pour une faible
convection. Sur la figure 4.14, la partie en pointillés du cas 1 correspond à une
extrapolation de la courbe. À noter aussi qu’à partir d’un certain Rayleigh, la fonction de
courant, le nombre de Nusselt et le nombre de Sherwood tendent vers une valeur
asymptotique qui est fonction de l’indice de comportement n. Dans le cas 2 (cavité
soumise à des flux horizontaux) l’application de flux de chaleur et de masse sur la cavité
donne naissance à un mouvement du fluide (mouvement convectif) pour n’importe quelle
valeur du nombre de Rayleigh. Lorsque le nombre de Rayleigh augmente, l’intensité de
la fonction de courant augmente d’une façon monotone et l’écoulement parallèle devient
incliné puis tend vers un régime de couche limite pour un nombre de Rayleigh R très
grand.
76
12
couche limite
pour R →∝
ψc
Rayleigh critique
0
0 500 1000 1500
R
Figure 4.14 : Effet de R sur ψ c pour n=0.6, Le=10 et N=1 (comparaison entre le cas 1
et le cas 2)
2,5
Solution analytique
Solution numérique
ψc 2
1,5
1 3 5 7 9
Figure 4.15 : Effet de A sur ψ c pour n=1, Le=2 et N=0 (a=0, b=1, c=0 et d=1)
77
d’origine solutale dominante (|N|>>1). Les résultats présentés dans la figure 4.18 nous
indiquent que pour une valeur donnée de l’indice de comportement n, l’évolution de la
fonction de courant, calculée au centre de la cavité, dépend du signe du rapport des forces
de volume N. En effet, dans le cas de la convection coopérante (N>0), la fonction de
courant ψ c augmente de façon monotone avec N. Dans le cas opposé (convection
opposée N<0), l’évolution de l’écoulement est beaucoup plus complexe. En effet, pour
-0.5 ≤ N ≤ -1, le modèle analytique montre l’existence de deux solutions possibles,
correspondant respectivement à l’écoulement horaire et anti-horaire. Il a été trouvé que
l’intervalle de N dans lequel des solutions multiples peuvent exister dépend de la
variation de l’indice de comportement n et du nombre de Lewis Le.
79
10
6
ψc
4
2
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
0
0 100 200 300 400 500
Figure 4.16 : Effet de R sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour Le=1 et N=1 (a=0, b=1, c=0 et
d=1)
ψc 4
2 n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
0
0 100 200 300 400 500
Figure 4.17 : Effet de R sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour Le=10 et N=1 (a=0, b=1, c=0
et d=1)
80
7
n=0.6
S n=1.0
¦ n=1.4
3,5
ψc 0
-3,5
-7
-150 -75 0 75 150
Figure 4.18 : Effet de N et n sur ψ c pour R=10 et Le=2 (a=0, b=1, c=0 et d=1)
81
CONCLUSION
déterminer les Rayleigh critiques. Pour des nombres de Rayleigh élevés, les résultats ont
montré que l’intensité de l’écoulement augmente d’une façon monotone, et la condition
d’écoulement parallèle se détériore grandement. Les lignes de courant deviennent
inclinées puis l’écoulement tend vers un régime de couche limite. Dans ce cas,
l’utilisation d’un maillage non uniforme serait requise afin d’obtenir une meilleure
convergence de la solution numérique. Les nombres de Nusselt et de Sherwood quant à
eux tendent vers une valeur asymptotique qui est fonction de l’indice de comportement n
et du nombre de Lewis Le. Dans le cas de cavité soumise à des flux horizontaux de
chaleur et de masse, les résultats ont mis en évidence l’effet du rapport des forces de
volume N sur l’intensité de la convection. Les résultats indiquent que pour une valeur
donnée de l’indice de comportement n, l’évolution de la fonction de courant, calculée au
centre de la cavité, dépend du signe du rapport des forces de volume N (convection
coopérante pour N>0 et convection opposée pour N<0).
Dans la présente thèse, les modèles mathématiques sont basés sur de nombreuses
hypothèses simplificatrices. En pratique, les milieux poreux ne sont pas isotropes, par
conséquent il serait souhaitable de considérer dans le futur l’influence des effets
d’anisotropie en perméabilité et en conductivité thermique. Le modèle de Darcy utilisé
n’est valide que pour un Re<1 [voir Bejan (1984)]. Il serait intéressant de modéliser le
milieu poreux en considérant le modèle de Brikman qui tient compte des effets visqueux
et le modèle de Forchheimer qui tient compte des effets d’inertie. D’autres géométries de
base peuvent être considérées, à savoir le cas de plaques, de cylindres horizontaux ou
verticaux, etc. Enfin, la prise en considération des phénomènes d’interaction, tels que les
effets Soret, est fortement recommandée.
83
RÉFÉRENCES
AMARI, B., VASSEUR, P., and BILGEN, E. (1994), Natural Convection of Non
Newtonian Fluids in a Horizontal Porous Layer, Wärme-und Stoffübertragung, vol. 29,
pp. 185-193.
BIAN, W., VASSEUR, P., and BILGEN, E. (1994a), Boundary-Layer Analysis for
Natural Convection in a Vertical Porous Layer Filled with a Non Newtonian Fluid,
International Journal of Heat and Fluid Flow, vol. 15, No. 5, pp. 384-391.
84
BIAN, W., VASSEUR, P., and BILGEN, E. (1994b), Natural Convection of Non
Newtonian Fluid in an Inclined Porous Layer, Chemical Engineering Communication,
vol. 129, pp. 79-97.
CHEN, H. T., and CHEN, C. K. (1987), Natural Convection of Non Newtonian Fluids
About a Horizontal Surface in Porous Medium, Journal of Energy Resources
Technology, vol. 109, pp. 119-123.
CHEN, H. T., and CHEN, C. K. (1988a), Free Convection Flow of Non Newtonian
Fluids Along a Vertical Plate Embedded in a Porous Medium, Journal of Heat Transfer,
vol. 110, pp. 257-260.
CHEN, H. T., and CHEN, C. K. (1988b), Natural Convection of Non Newtonian Fluid
about a Horizontal Cylinder and a Sphere in Porous Medium, International
communications in Heat Mass Transfer, vol. 15, pp. 605-614.
CHHABRA, R. P., (1993), Bubbles, Drops, and Particles in Non Newtonian Fluids, CRC
Press.
JUMAH, R.Y. and MUJUMDAR, A.S. (2000), Free Convection Heat and Mass Transfer
of Non-Newtonian Power Law Fluids with Yield Stress from a Vertical Flat Plate in
Saturated Porous Media, International Communications in Heat Mass Transfer, vol. 27,
No. 4, pp. 485-494.
86
KALLA, L., MAMOU M., VASSEUR, P. and ROBILLARD, L. (1999), Multiple Steady
States for Natural Convection in a Shallow Porous Cavity Subject to Uniform Heat
Fluxes, International Communications in Heat Mass Transfer, vol. 26, No. 6, pp. 761-770.
MAMOU, M., VASSEUR, P., BILGEN, E., and GOBIN, D. (1995), Double-Diffusive
Convection in an Inclined Slot Filled with Porous Medium, Eur. J. Mechanics, B/Fluids,
vol. 14, pp. 629-652.
PASCAL, H., and PASCAL, J. P. (1989), Non linear Effects of Non Newtonian Fluids on
Natural Convection in a Porous Medium, Physica, D 40, pp. 393-402.
RASTOGI, S.K. and POULIKAKOS, D., (1995), Double Diffusion from a Vertical
Surface in a Porous Region Saturated with a Non Newtonian fluid, International Journal
of Heat and Mass Transfer, vol. 38, No. 5, pp. 935-946.
SEN, M., VASSEUR, P. and ROBILLARD, L. (1987), Multiple Steady for Unicellular
Natural Convection in a Inclined Porous Layer, International Journal of Heat and Mass
Transfer, vol. 30, pp. 2097-2113.
TREVISAN O. V., BEJAN, A. (1986), Mass and Heat Transfer in a Vertical Slot Filled
with Porous Medium, International Journal of Heat and Mass Transfer, vol. 29, pp. 403-
415.
VASSEUR, P., WANG, C. H., SEN, M. (1989), The Brinkman Model for Natural
Convection in a Shallow Porous Cavity with Uniform Heat Flux, Numerical Heat
Transfer, vol. 15, pp. 221-242.
ANNEXE A
BILAN ÉNERGÉTIQUE I
aq′
y
bq′ bq′
x
volume de contrôle
aq′
1/ 2 1/ 2 L/2 L/2
∂T ∂T ∂T ∂T
− ∫
−1 / 2
∂x x
dy + ∫
−1 / 2
∂x
dy + ∫ ∂y
dx − ∫ ∂y
dx =
x=L / 2 x y =1 / 2 x y = −1 / 2
(A1)
1/ 2 1/ 2 L/2 L/ 2
− ∫
−1 / 2
uT x dy + ∫
−1 / 2
uT x=L / 2
dy − ∫
x
vT y =1 / 2
dx + ∫
x
vT y = −1 / 2
dx
En appliquant les conditions aux frontières (1.27) sur l’équation (A1), on obtient :
+1 / 2 +1 / 2
∂T
∫
−1 / 2
∂x
+ b = ∫ uTdy
−1 / 2
(A2)
90
m 1 1
1 1
aR n E n − b
m +1 2
CT = 2 m −1 2 2
(A3)
1 1
R E +1
n n
(m + 1)(2m + 1) 2
91
ANNEXE B
BILAN ÉNERGÉTIQUE II
cj ′
dj ′ x dj ′
volume de contrôle
cj ′
r
∫ ∇ .∇ Sdv = ∫ Sdv
∇ .V (B1)
1/ 2 1/ 2 L/2 L/2
∂S ∂S ∂S ∂S
− ∫ dy + ∫ dy + ∫ dx − ∫ dx =
−1 / 2
∂x x −1 / 2
∂x x=L / 2 x
∂y y =1 / 2 x
∂y y = −1 / 2
(B2)
1/ 2 1/ 2 L/2 L/2
− ∫
−1 / 2
uS x dy + ∫
−1 / 2
uS x=L / 2
dy − ∫x
vS y =1 / 2
dx + ∫x
vS y = −1 / 2
dx
92
En appliquant les conditions aux frontières (1.28) sur l’équation (A1), on obtient :
+1 / 2 +1 / 2
∂S
∫
−1 / 2
∂x
+ d = Le ∫ uSdy
−1 / 2
(B3)
m 1 1
1 1
Le cR n E n − d
m +1 2
CS = 2 m −1 2 2
(B4)
1 1
Le2
R E +1
n n
(m + 1)(2m + 1) 2
ix
93
REMERCIEMENTS………………………………………………………………………v
RÉSUMÉ…………………………………………………………………………………vi
ABSTRACT…………………………………………………………………………….viii
INTRODUCTION............................................................................................................... 1
CONCLUSION ................................................................................................................. 81
RÉFÉRENCES.................................................................................................................. 83
ANNEXES ........................................................................................................................ 89
xii
96
Figure 1.2 Cas 1, flux de chaleur q′ et flux de masse j ′ par le bas .......................... 12
Figure 1.4 Données typiques de variation de la viscosité des fluides newtoniens ..... 14
Figure 3.2 Comparaison de nos résultats avec ceux de Amari et al. (1994), pour le cas
chauffé par le coté ..................................................................................... 53
Figure 3.3 Comparaison de nos résultats avec ceux de Amari et al. (1994), pour le cas
chauffé par le bas....................................................................................... 55
Figure 4.1 Effet de A sur ψ c , Nu et Sh pour R=100, Le=10 et N=0 (a=1, b=0, c=1 et
d=0) ........................................................................................................... 57
xiii
97
Figure 4.4 Effet de R sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour Le=10 et N=1 (a=1, b=0, c=1
et d=0) ....................................................................................................... 61
Figure 4.5 Effet de R sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=1.4, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 63
Figure 4.6 Effet de R sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=0.6, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 64
Figure 4.7 Effet de n sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour R=50, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 67
Figure 4.8 Effet de n sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour R=100, Le=10 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 68
Figure 4.9 Effet de N et Le sur (a)ψ c , (b) Nu et (c) Sh, pour n=1.4 et R=50 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 69
Figure 4.10 Effet de Le sur Sh pour R=100 et N=0 (a=1, b=0, c=1 et d=0) ................. 70
Figure 4.11 Effet de Le sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=0.6, R=50 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 72
xiv
98
Figure 4.12 Effet de Le sur (a) les profils de vitesse U, (b) les profils de température T
et (c) les profils de concentration S pour n=1.4, R=50 et N=1 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 73
Figure 4.13 Effet de n et Le sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour N=1 et R=50 (a=1, b=0,
c=1 et d=0) ................................................................................................ 74
Figure 4.14 Effet de R sur ψ c pour n=0.6, Le=10 et N=1, comparaison entre le cas 1
et le cas 2 ................................................................................................... 76
Figure 4.15 Effet de A sur ψ c pour n=1, R=50, Le=2 et N=0 (a=0, b=1, c=0 et
d=1) ........................................................................................................... 76
Figure 4.16 Effet de R sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour Le=1 et N=1 (a=0, b=1, c=1
et d=0)………………………...………………………………………….79
Figure 4.17 Effet de R sur (a) ψ c , (b) Nu et (c) Sh pour Le=10 et N=1 (a=0, b=1, c=0
et d=1) ....................................................................................................... 79
Figure 4.18 Effet de N et n sur ψ c pour R=10 et Le=2 (a=0, b=1, c=0 et d=1) ........... 80
xv
99
Tableau 3.3 Comparaison de nos résultats avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le
coté, pour R=100 et A=4........................................................................... 52
Tableau 3.4 Comparaison de nos résultats avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le
coté, pour R=200 et A=4........................................................................... 52
Tableau 3.5 Comparaison de nos résultats avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le
bas, pour R=100 et A=4 ............................................................................ 54
Tableau 3.6 Comparaison de nos résultats avec Amari et al. (1994), cas chauffé par le
bas, pour R=200 et A=4 ............................................................................ 54