Chapitre - 4
LES DETENDEURS
FRIGORIFIQUES
1. GENERALITES
L'alimentation automatique en fluide frigorigène de l’évaporateur d'une installation
frigorifique nécessite un appareillage qui aura pour rôle de n'injecter à l’évaporateur que la
quantité de fluide frigorigène juste nécessaire pour absorber l’apport calorifique en
provenance du milieu à refroidir. Le fonctionnement de l’évaporateur exige ainsi certaines
contraintes :
— Si la quantité de fluide injectée à l’évaporateur est trop faible, l'évaporateur sera mal
utilisé, la pression dans l'évaporateur baissera et la production frigorifique de la
machine se trouvera diminuée.
— Inversement, si la quantité injectée se trouve trop élevée, l'évaporateur s’engorgera de
liquide, la pression dans l’évaporateur augmentera; par suite, la différence de
température entre milieu à refroidir et le fluide frigorigène diminuera et l’échange
thermique diminuera; il y a ainsi un risque d'entraînement de liquide dans le
compresseur.
Pour vaincre ces contraintes, nous avons à notre disposition les DETENDEURS. Ils se
présentent sous plusieurs formes fonctionnant suivant des principes différents, mais ont tous
un point commun : ils constituent la séparation entre la partie haute pression et la partie
basse pression du circuit frigorifique.
Le fluide entre à l’état liquide dans le détendeur sous une pression égale à la pression de
condensation (aux pertes de charge près). A son passage dans le détendeur, le fluide subit une
chute de pression, et se vaporise partiellement en se refroidissant. A la sortie du détendeur, le
fluide se présente donc sous forme d'un mélange liquide-vapeur, d'autant plus riche en vapeur
que la pression d'évaporation sera basse (puisque le liquide devra être davantage refroidi).
Anciennement, on utilisait les détendeurs à main (appelés également régleurs). Ils sont
aujourd'hui presque inexistants, délaissés au profit des détendeurs à fonctionnement
automatique.
Tube capillaire
Le détendeur à capillaire est le modèle le moins élaboré des détendeurs, car il ne permet
nullement un ajustement du débit de fluide à l'évaporateur en fonction de la charge de ce
dernier.
Initialement, il était utilisé pour équiper les installations de faible puissance, de types
réfrigérateur ménager et climatiseurs de fenêtre. Aujourd'hui on l’utilise sur des installations
de plusieurs milliers de watts, desservies par des moto-compresseurs hermétiques.
La détente du fluide est obtenue par chute de pression (perte de charge) lors du passage
dans le tube capillaire. La perte de charge du capillaire est donc sa caractéristique principale,
et lors du remplacement du tube capillaire sur un réfrigérateur ménager, il convient de mettre
en place un capillaire présentant la même perte de charge. En effet, pour une installation
convenablement conçue, le tube capillaire alimente de façon correcte l’évaporateur en colonne
pleine de liquide.
— Si le tube capillaire est trop court, la perte de charge est insuffisante. La détente du
fluide est donc insuffisante, la production frigorifique s’en trouve alors réduite ;
Le tube capillaire présente l'avantage d'être économique, tant en raison de son coût propre
que de la réduction du coût de l'installation. En effet, l'utilisation d'un tube capillaire exclut
l'installation d'un réservoir liquide entre celui-ci et le condenseur (dans le cas où la présence
du réservoir permettrait la compensation des séquences d'ouverture et de fermeture du
détendeur qui remplit ou vide l'évaporateur de son fluide) car à l'arrêt, le liquide contenu dans
le réservoir s'écoulerait dans l'évaporateur, l'engorgerait et pourrait provoquer des coups de
liquide au compresseur au démarrage. Si toutefois le rôle du réservoir est d'assurer la
compensation des variations de volume du fluide, dues aux différentes températures de
fonctionnement (arrêt et fonctionnement en différentes saisons), il peut être autorisé avec la
présence du tube capillaire.
La détermination des dimensions à donner à un tube capillaire est difficile car le débit
dépend :
— des facteurs internes tels que : diamètre du tube, longueur, état de surface interne, etc.
— des facteurs externes tels que : les variations d'écart de production (une augmentation
de 10 % de cet écart entraîne un accroissement de débit de 7%), la nature du fluide
frigorigène (l'étranglement doit être plus important pour l'anhydride sulfureux que
pour le R12, et plus grand pour le R12 que pour le R22), l'état du fluide, le sous-
refroidissement du taux de pollution en huile, etc.
Lorsque l'on doit changer le tube capillaire d'une installation et même si l'on dispose de
tube de même diamètre que celui monté à l'origine, il faudra étalonner le nouveau tube
capillaire afin qu'il présente la même perte de charge que le capillaire d'origine.
Si l'on ne dispose pas de tube identique à celui monté à l'origine, on peut appliquer, pour
le R12 qui est le fluide frigorigène le plus utilisé dans les petites machines, la relation suivante
pour déterminer la longueur approximative du nouveau capillaire :
L1 L
= 0
d1 d0
Où : L1 = Longueur du nouveau capillaire, de diamètre d1
L0 = Longueur du capillaire .d’origine, de diamètre do
3.2.1. Rôle
Il est employé sur les réfrigérateurs ménagers et sur les installations commerciales de
faible puissance et à charge calorifique peu variable.
3.2.2. Description
Il est schématiquement constitué d'un corps de détenteur, d'un soufflet élastique qui est le
détecteur de l'appareil (ce peut être aussi un diaphragme élastique qui est un disque
déformable), un ajustage dont l'ouverture est réglée par un pointeau et de 2 ressorts : l'un dit
compensateur et l'autre de réglage. Le soufflet sépare le corps de l'appareil en deux parties
bien distinctes et assure l'étanchéité entre elles, ce qui est une nécessité car sous le soufflet
existe la pression d'évaporation du fluide frigorigène.
L'écart de production, de valeur faible d'ailleurs : (P0 + ∆Po) – (P0 – ∆Po) et inhérent à
l'inertie des pièces en mouvement, caractérise la sensibilité du détendeur. Sa valeur absolue
est σ = 2.∆
∆P0.
En régime permanent :
Le régime de marche étant atteint et la machine frigorifique à l'arrêt automatique, le
détendeur est fermé car la pression qui règne dans l'évaporateur, et par suite sous le soufflet,
est nettement supérieure à la pression d'évaporation en régime normal pendant le temps de
fonctionnement du compresseur. L'organe de régulation demandant la mise en route de la
machine, le compresseur aspire dans l'évaporateur les vapeurs de fluide sans qu’il y ait
injection de liquide de la part du détenteur. En conséquence, la pression baisse rapidement
dans l'évaporateur jusqu'à la valeur P0–∆P0 qui est la pression d’ouverture du détenteur.
L'action du ressort de réglage, prépondérante sur les forces de fermeture, maintient le
détendeur ouvert. Le fluide est alors introduit dans l'évaporateur et la pression d'évaporation
remonte lentement jusqu’à la pression P0+∆P0 qui est la pression de fermeture du détenteur.
Le compresseur continuant à aspirer les vapeurs de fluide, la pression d’évaporation baisse
dans l'évaporateur jusqu'à la pression d'ouverture du détenteur (P0–∆P0) et le cycle ci-dessus
décrit se renouvelle. Il n’y a donc pas de débit continu de fluide frigorigène, mais injections
périodiques de fluide, injections dues à la succession d'ouvertures et de fermetures du
détenteur. La pression d’évaporation P0 (et par suite la température d'évaporation θ0)
oscilleront donc entre 2 limites très voisines qui permettent de les considérer comme
sensiblement constantes pendant la durée du fonctionnement du compresseur.
A la mise en service :
Lors de la mise en service d’une installation frigorifique, le même processus fonctionnel que
celui décrit ci-dessus se produira. La pression d’évaporation s'abaisse donc très rapidement
jusqu’à la valeur d’ouverture P0–∆P0. Les apports calorifiques étant élevés, le fluide
frigorigène injecté se vaporisera en ne mouillant qu'une faible partie de la surface de
l'évaporateur. La température de l'enceinte refroidie ne baissera que lentement et
corrélativement, il en sera de même pour les apports calorifiques. La quantité de fluide
injectée restant constante, sa vaporisation se fera plus lentement, la surface d'évaporation
mouillée augmentera et ce n'est pas que vers des températures de régime que la totalité de la
surface de l'évaporateur servira à la vaporisation du fluide injecté. Le refroidissement de
l'enceinte sera donc lent lors de la mise en service, car le débit instantané du détendeur ne
dépend pas de la charge calorifique de l'évaporateur, mais uniquement de la pression
d'évaporation du fluide frigorigène injecté.
Avantages Inconvénients
— La surface totale d'échange de l'évaporateur
n'est mouillée que lorsque la température de
l'enceinte refroidie est proche de la
Le détenteur automatique pressostatique permet
température du régime permanent;
de maintenir dans des limites très étroites la
— Le détendeur ne réagit pas à une variation
pression d'évaporation indépendamment des
importante, mais brève, de charge calorifique,
charges calorifiques à l'évaporateur. Ce qui
ce qui se traduit par :
permet à la machine de travailler, dès la mise en
• une alimentation insuffisante de
service, dans des conditions de régime permanent,
l’évaporateur, s’il s’agit d'une augmentation
et d'éviter les surcharges du moteur
de la charge calorifique,
d'entraînement du compresseur lors de cette mise
en marche. • une alimentation excessive de l’évaporateur
et pouvant entraîner des coups de liquide, si
au contraire, la charge calorifique baisse
brusquement.
3.3.1. Rôle
L'utilisation d’un détendeur pressostatique ne permet d'obtenir un remplissage complet de
l'évaporateur en liquide, donc un rendement maximum de celui-ci, qu'en fin de cycle de
fonctionnement. Pour remédier à cette insuffisance périodique d’alimentation, les détendeurs
thermostatiques ont été créés afin d'obtenir un remplissage constant et maximum de
l’évaporateur à tout moment du cycle fonctionnel en fonction des apports calorifiques
extérieurs.
L'ensemble bulbe plus tube capillaire plus soufflet ou membrane est appelé train
thermostatique du détendeur. Ce train constitue un circuit clos et étanche et est rempli d'un
fluide qui est en général le fluide frigorigène utilisé dans l'installation, car le fonctionnement
du détendeur dépend de la différence de pression entre les pressions dans le bulbe et dans
l'évaporateur. Le fluide remplissant le train thermostatique est à l'état de saturation donc sa
tension de vapeur est fonction de sa température.
Emplacement du bulbe
perturbations extérieures.
NOTA : Le détendeur n'étant pas toujours étanche (saleté, usure), on place une vanne
électromagnétique sur la tuyauterie liquide en amont du détendeur, ce qui évite tout risque
d'engorgement en liquide de l'évaporateur à l'arrêt du compresseur. Au redémarrage du
compresseur, la vanne électromagnétique s'ouvre mais le détendeur dans un premier temps
reste fermé (pas de surchauffe); la pression d'aspiration va alors baisser, la surchauffe va
devenir importante et le détendeur va s'ouvrir.
Si la température des vapeurs surchauffées au droit du bulbe est telle que le mécanisme
soit en équilibre, nous aurons :
Position du détendeur Pression d’évaporation Température Surchauffe des vapeurs
Ouvert P0 ≅ cste θ+∆θ
Fermé P0 ≅ cste θ–∆θ
La valeur absolue (θ+∆θ) – (θ-∆θ) = 2.∆θ (qui est d'ailleurs faible) caractérise la
sensibilité du détendeur.
La conception générale du DTEEP est identique à celle du DTEIP, avec toutefois deux
particularités :
— le passage de la tige coulissante reliant soufflet (ou membrane) et pointeau est rendu
étanche par presse-étoupe;
— le piquage de pression fait à la sortie de l'évaporateur est lié au détendeur par un tube
spécialement prévu à cet effet, et la pression ainsi prélevée arrive sous la membrane
(ou soufflet) par un raccord prévu sur le corps du détendeur.
Le détendeur ainsi conçu permet d’éliminer l’influence des pertes de charge sur
l'alimentation de l'évaporateur.
Dans les deux cas, la température d’évaporation n’est pas constante, ce qui peut entraîner
des coups de liquide au compresseur : en effet, à l’arrêt du compresseur, la différence de
température entre l’évaporateur et le bulbe diminue, mais assez lentement. Le détendeur ne se
ferme donc pas instantanément. L’évaporateur continue à se remplir de liquide. Au démarrage
suivant du compresseur, le liquide (s’il est en excès dans l’évaporateur), peut être entraîné
dans la conduite d'aspiration, d’où risque de coups de liquide. Pour pallier cet inconvénient,
on dispose sur la ligne «liquide », en amont du détendeur, une vanne électromagnétique qui
s’ouvre lorsque le compresseur démarre, et se ferme lorsqu’il s’arrête. On peut remplacer cette
vanne par un « piège à liquide » ou «bouteille anti-coups de liquide».
1 : élément thermostatique
3 : corps du détendeur
4 : tige de réglage
11 : corps intermédiaire
12 : bulbe thermostatique
______________
Les bulbes sont différents et peuvent être constitués par un tube capillaire moulé sur la
tuyauterie de refoulement et serré par des colliers, l'ensemble étant ensuite isolé pour éviter
tout refroidissement du bulbe par l'air ambiant; ou par un bulbe classique appliqué sur la
tuyauterie. Le bulbe sensible est fixé sur la conduite de refoulement du compresseur et c'est en
fonction de la température de cette conduite que le détendeur s'ouvrira ou se refermera. Le
détendeur d'injection s'utilise :
— quand le compresseur fonctionne avec des écarts de pression élevés;
— quand des vapeurs fortement surchauffées sont aspirées au compresseur;
— quand le compresseur est muni d'un régulateur de puissance par bypassage de gaz
chauds.
Cet appareil se rencontre également pour la régulation de température de l'huile du
refroidissement d'huile d'un compresseur à vis.
1 : régulateur de capacité
2 : détendeur thermostatique
3 : robinet d’étranglement de
débit
______________
Figure 27 : Montage du
détendeur thermostatique
d'injection
Détendeur thermostatique
Ce type de détendeur est utilisé sur les installations industrielles de grande puissance
(supérieure à plusieurs centaines de milliers de frigories par heure) et présente l'avantage, par
rapport aux détendeurs thermostatiques, de posséder une très large plage de modulation de
puissance et une grande souplesse (temps de réponse très bref lors d’une variation de la charge
calorifique).
L’admission de fluide frigorigène à l’évaporateur se fait automatiquement, tout en
maintenant sensiblement constant le niveau du fluide frigorigène :
— dans la bouteille accumulatrice (flotteur HP),
— dans l’évaporateur en cas d'alimentation directe (flotteur BP),
— dans le séparateur de liquide dans le cas d'une marche en "flooded" (flotteur BP) pour les
évaporateurs noyés.
Figure 28 :
Détendeurs à flotteur
haute & basse pression
Le flotteur est monté dans le réservoir ou est en communication avec lui. En cas de
variation de charge, le niveau évolue de la façon suivante :
— augmentation de la vaporisation dans l'évaporateur (augmentation de la production
frigorifique) : le flotteur monte et dégage l'ouverture du pointeau;
— diminution de la vaporisation dans l'évaporateur (diminution de la production
frigorifique) : le niveau baisse ainsi que le flotteur, ce qui ferme l'orifice du pointeau.
Le liquide étant admis dans le corps du détendeur, au fur et à mesure que le niveau monte
dans la bouteille de liquide, la force de poussée F' exercée par le fluide sur le flotteur
augmente (poussée d'Archimède) et pour un certain niveau h provoque le passage du pointeau
en position ouverte grâce à l'action des biellettes. Le niveau baissant pour une position h' du
liquide, le poids G devient supérieur à la poussée F', l'équilibre est rompu et le pointeau
revient en position fermée.
condenseur
Les détendeurs thermostatiques, de par leur principe fonctionnel exigent une surchauffe
minimale pour assurer l'alimentation des évaporateurs en fluide frigorigène. De plus, n'étant
technologiquement que des robinets automatisés, leur débit comme celui de tout robinet,
dépend de la différence de pression entre les pressions en amont et en aval du clapet (ou du
pointeau). Une baisse de la pression amont (pression de condensation) du fluide frigorigène
aura donc pour effet de diminuer le débit du détendeur.
Afin de pallier ces inconvénients, des détendeurs à commande électronique ont été mis au
point. On en distingue 2 types :
— le détendeur électrique de Danfoss,
— la vanne d'expansion électronique de Carrier.
L'ensemble du dispositif se compose du détendeur Ce détendeur est utilisé sur les refroidisseurs d'eau
proprement dit, de son moteur de commande, d'un contrôleur Carrier à condensation à air Le but recherché étant une
électronique, et de deux capteurs à résistance de platine optimalisation fonctionnelle du refroidisseur lorsqu'il
1000 Ω à 0°C. travaille à charge partielle.
Le but du dispositif est de régler l'injection du fluide dans Il permet de régler la température de sortie de l'eau
l’évaporateur de façon à maintenir optimal le remplissage de refroidie à ± 0,7°C près en réduisant la pression de
celui-ci. condensation et en élevant celle d'évaporation lorsque
L'injection de fluide est régulée en fonction des signaux le refroidisseur travaille à charge réduite et il minimise
provenant des deux capteurs S1 et S2 ; S1 placé à l'entrée de la surchauffe dans l'évaporateur.
l’évaporateur enregistre la température d'évaporation, S2 Le mouvement du dispositif d'injection est asservi
placé à la sortie de l'évaporateur enregistre la température du à un moteur linéaire pas à pas (240 pas), à longue
fluide quittant l'évaporateur. course, ce moteur est commandé par un signal
Le contrôleur électronique assure la comparaison numérique émanant directement du microprocesseur
constante entre la différence de température captée (∆θ1 = qui assure la régulation totale du refroidisseur.
θS2-θS1) et sa valeur ∆θ fixée par réglage sur le contrôleur Ce microprocesseur reçoit les signaux de cinq
électronique. capteurs qui relèvent de :
Ce sont des appareils qui fonctionnent suivant les mêmes principes que les détendeurs à
flotteurs, mais ils n’assurent pas directement l’alimentation automatique en fluide frigorigène.
Ils agissent en capteurs d'information et transmettent à un organe d'exécution les indications
qu'ils reçoivent de l'appareil dont ils sont chargés de régler le niveau.
Ils permettent donc de régler l'alimentation automatique d'un évaporateur (ou d'un
séparateur de liquide) en contrôlant le niveau du liquide frigorigène en ébullition et en
transmettant les impulsions d'ouverture et de fermeture à l'organe d'exécution qui est en
général un robinet magnétique chargé de l'alimentation en fluide frigorigène.
Ils ne peuvent fonctionner qu’à l'aide d’un organe pilote qui peut être un détendeur
thermostatique ou un détendeur à flotteur. Ils utilisent un robinet d’injection ((a) et (b))
permettant d'alimenter l’évaporateur en fonction des modulations de l'organe pilote dont
l’élément détecteur est soumis aux variations de température ou de niveau du fluide
frigorigène dans l’évaporateur.