Fiona.artis@hotmail.fr
Introduction
Toute entreprise, par définitionبحكم التعريف, est confrontée يواجهà des risques. Il y a une amplification
تضخمdes risques quand il s’agit d’opérations de commerce international.
Le risque est l’association مزيجde quatre facteurs : un danger, une probabilité d’occurrence احتمالية وقوعه,
sa gravité جاذيبيتهet son acceptabilitéقبوله.
La gestion des risques consiste à identifier, évaluer et prioriser les risques relatifs aux activités d’une
organisation, quelles que soient مهما ك انتsa nature ou son origine, dans le but de contrôler et
réduire la probabilité d’apparition du risque et donc son impact sur l’entitéكيان.
Gravité
- prioritaire
Probabilité
Assurance : moyen de couverture des risques. Contrat par lequel l’assureur s’engage à indemniser تعويض
l’assuré, moyennant من خاللune prime قسطou une cotisation, de certains risques ou sinistres éventuels.
Période Typologie des risques
Echec commercial de la prospection ou participation à un salon /
Prospection
appel d’offre international
Risque d’interruption du marché pour des raisons politiques ou
Production commerciales.
Risques économiques
Risques de pertes, de dommages, de col, de vandalisme, d’accident,
Transport
de saisie, de contamination, etc.
Utilisation avec phase de Risque de change.
paiement Risque de non-paiement.
Incoterm :
Détermine le lieu de transfert des frais et des risques liés au transport de marchandises.
Le point de transfert des frais : répartition des frais de transport, et des autres frais (assurance,
douane –si applicables- et administratifs) entre vendeur et acheteur.
Le point de transfert des risques : à partir de quel lieu l’acheteur est responsable des risques de
pertes et de dommages encourus par la marchandise durant le transport.
Assurance prospection :
- Garantie contre le risque d’échec commercial lors des démarches de prospection sur les
marchés étrangers.
- En cas d’insuccès commercial
- La BPI soutient les entreprises de toutes tailles qui souhaitent se lancer à l’export.
- Les entreprises doivent prouver leur réelle volonté et capacité pour l’export.
- Elle propose trois garanties adaptées aux différents types d’entreprise et à leurs besoins.
La BPI a été créée le 1er janvier 2013. C’est la banque publique d’investissement. Sa mission est de
soutenir les PME et les ETI en offrant des solutions de financement pour soutenir leur projet. Elle a
45 bureaux régionaux.
Assurance A3P
Les entreprises de tout secteur d’activité qui ont un chiffre d’affaire global
Bénéficiaires inférieur à 50 millions d’€ et que le chiffre d’affaire à l’export soit égal ou
inférieur à 200 000 € (moins de 10% du CA global).
Objectifs Aider les TPE et les PME à l’étranger.
Durée garantie Maximum 3 années fiscales
Quotité garantie Frais fixes de 65%.
La COFACE va prendre en compte ce qui concerne le déplacement, frais de
DPC (Dépenses
voyage, les frais de séjour (limité 200€/pers./jour), les salaires, les frais de
Prises en Compte)
publicité, le site internet (limité à 3 000 €), etc.
Taux amortissement Taux fixe à 10%.
Coût (prime) 4%.
Exemple :
DP : Dépenses Prévisionnelles
DRE : Dépenses Réelles
DPC : Dépenses Prises en Compte
QG : Quotité Garantie
Taux
Solde DPC - Investissement / Prime
DP DRE DPC CA d’amortissement QG
amortissement Remboursement (4%)
à 7%
100 000 80 000 80 000 160 000 11 200 68 800 65% 44 720 4 000
120 000 140 000 120 000 300 000 21 000 99 000 65% 64 350 4 800
80 000 70 000 70 000 400 000 28 000 42 000 65% 27 300 3 200
50 000 60 000 50 000 460 000 32 200 17 800 65% 11 570 2 000
Sur 5
Total : 147 940 €
ans
35 000 €
AC 1 500 000 35 000 Il reste à payer :
112 940 €
42 000 €
AC 2 600 000 42 000 Il reste à payer :
70 940 €
49 000 €
AC 3 700 000 49 000 Il reste à payer :
21 940 €
21 940 €
AC 4 800 000 56 000
Dette payée.
AC 5 900 000 63 000
3.
Taux
Solde DPC - Investissement / Prime
DP DRE DPC CA d’amortissement QG
amortissement Remboursement (4%)
à 7%
293 700 260 000 260 000 490 700 34 349 225 651 65% 146 674 11 748
284 700 271 800 271 800 635 000 44 450 227 350 65% 147 778 11 388
275 400 284 700 275 400 665 200 46 564 228 836 65% 148 744 11 016
267 200 296 300 267 200 696 400 48 748 218 452 65% 141 994 10 688
Sur 6
585 190
ans
61 607 €
AC 1 880 100 61 607 Il reste à payer :
523 583 €.
82 257 €
AC 2 1 175 100 82 257 Il reste à payer :
441 326 €.
105 994 €
AC 3 1 514 200 105 994 Il reste à payer :
335 332 €.
128 044 €
AC 4 1 829 200 128 044 Il reste à payer :
207 288 €.
130 466 €
AC 5 1 863 800 130 466 Il reste à payer :
76 822 €.
76 822 €.
AC 6 1 960 000 137 200
Dette payée.
Techniques de couverture commerciale (pour défaut de paiement autres que pour raisons
politiques) :
- Le crédit documentaire
- La lettre de crédit standby
- L’assurance-crédit : prise en amont contre le risque de non-paiement. On va pouvoir aller
voir un organisme bancaire, soit la COFACE pour en bénéficier.
- L’affacturage : technique de financement au service de tous types d’entreprise. Cela consiste
à céder les créances des clients, à un organisme financier appelé Factor. L’avantage de
l’affacturage est de couvrir contre le risque de change.
- Le paiement à la commande ou l’acompte
La notation pays est un élément de transparence des marchés. Les investisseurs et les exportateurs
en ont besoin pour éclairer leur prise de décision. Elle est indispensable aux assureurs, aux banquiers
et aux sociétés d’affacturage pour tarifer les garanties octroyées. Chaque pays est noté, ce qui fournit
un classement dans une liste qui va du moins risqué au plus risqué.
1. Globalliance
Elle couvre les risques supplémentaires, ceux résultant du fait que vendeur et acheteur ne sont pas
dans les mêmes espaces géographiques, politiques, linguistiques, commerciaux et juridiques.
L’assurance-crédit Globalliance couvre les risques financiers, c’est-à-dire qu’elle couvre des créances,
et pas les risques matériels (vols, pertes, avaries, naufrage, malfaçon, etc.).
En option, Globalliance peut couvrir les risques de fabrication, c’est le risque d’interruption de
contrat pendant la période de fabrication, du fait de l’acheteur étranger ou de son gouvernement
(embargo).
C’est la garantie d’une créance née d’un contrat passé par un vendeur français (PME ou
multinationale) avec un acheteur étranger d’une durée de crédit inférieure à 180 jours.
La Globalliance est une police globale : elle peut couvrir l’ensemble des exportations de l’assuré sauf
celles payées d’avance ou par crédit documentaire irrévocable confirmé.
Les principes :
- La COFACE garantit des sociétés françaises vendant des biens et services français.
- La Coface observe une quotité garantie : cela signifie que la Coface n’indemnise jamais à
100%. Cela permet de responsabiliser l’assuré. Dans chaque police d’assurance qu’elle
délivre, elle précise toujours à hauteur de quel pourcentage elle indemnisera.
2. Le délai maximum de paiement est le 30 Avril n+1 (120 jours). La date limite de demande de
contentieux est le 30 Mai n+1 puisque la demande d’intervention contentieuse doit
intervenir dans les 30 jours suivant l’échéance de la durée de crédit maximum accordé par la
Coface à l’assuré.
3. Il s’agit d’un client dénommé donc elle indemnise à hauteur de 90%. Ainsi, pour un contrat
de 21 500 €, la société percevra 19 350 €.
Sachant qu’il s’agit d’une créance ou impayé supérieur à 5 000 €, il faut compter 5 mois de
délai de carence. Donc la date sera le 16 Octobre n+1 sachant que la demande d’intervention
date du 16 Mai n+1.
5. Perte résiduelle : 10% de 21 500 € soit 2 150 €. Grâce à la Coface, l’entreprise a quand même
récupéré 90%.
6. La somme récupérée par l’avocat chargé du dossier en Suède dépasse l’indemnité versée
donc la société Toutissus peut prétendre à une indemnité complémentaire de 650 € (20 000
– 19 350 €).
La perte résiduelle est de 21 500 – 19 350 – 650 = 1 500 €.
Exercice : Cas automat
1. S
Le Credoc :
Le risque est transféré vers un prestataire extérieur à la relation commerciale : la banque. Ouverture
par l’importateur sur demande de l’exportateur.
Avantages :
- Double sécurité : pour le vendeur, d’être payé et pour l’acheteur, d’être livré
- Rapidité de paiement
- Utilisé dans le monde entier
1. Relation commerciale
3. Emission Credoc
Exemple :
La société SAMY dont le siège social est situé à Tours fabrique des emballages et caisses en diverses
matières. Etudiant préparant un diplôme commercial, vous réalisez un stage au sein du service
export auprès de monsieur Bertrand. Celui-ci vous a expliqué le mécanisme du crédit documentaire.
C’est pourquoi, il vous soumet une notification d’ouverture qu’il vient de recevoir.
1. Identifiez le donneur d’ordre, le bénéficiaire, la banque émettrice et la banque notificatrice.
2. De quel type de crédit documentaire s’agit-il ? Justifiez la réponse.
3. Quel est son mode de réalisation ? Précisez où et comment s’effectuera le paiement.
4. Repérez les dates butoirs.
5. Quels sont les documents exigés ?
Exercice Volten :
La société Volten fabrique des produits laitiers et des fromages. Elle s’est diversifiée dans le surgelé
depuis 5 ans. Son CA export représente 30 millions d’euros sur un total de 140 millions d’euros.
Après un fort développement sur l’Europe, le directeur général souhaite orienter ses efforts vers
l’Asie du Sud Est. Il vise plus particulièrement Singapour, la Malaisie et le Japon.
Il demande une assurance prospection pour 4 ans et un budget annuel pour la première année de
100 000 €. Le CA espéré est de 200 000 €. En réalité les dépenses réelles sont de 80 000 € pour un CA
de 160 000€. On dispose du budget prévisionnel, du budget réel et des CA des trois années suivantes.
A partir de la 5ème année, les dépenses de prospection ne sont plus prises en compte par la police
d’assurance prospection.
Le CA atteint successivement 500 000 € la première année puis 600 000 €, 700 000 €, 800 000€, 1
000 000 €
La BPI retient une quantité garantie de 65%. Le taux d’amortissement est fixé à 7% et la prime à 3%.
Vous présentez le tableau de l’assurance prospection en expliquant son fonctionnement.
Pour la première année, quel CA doit-on réaliser afin de ne plus être en insuccès commercial ?
Taux
Solde DPC - Investissement / Prime
DP DRE DPC CA d’amortissement QG
amortissement Remboursement (3%)
à 7%
100 000 80 000 80 000 160 000 11 200 68 800 65% 44 720 3 000
120 000 140 000 120 000 300 000 21 000 99 000 65% 64 350 3 600
80 000 70 000 70 000 400 000 28 000 42 000 65% 27 300 2 400
50 000 60 000 50 000 460 000 32 200 17 800 65% 11 570 1 500
147 940
35 000 €
AC 1 500 000 35 000 Il reste à payer :
112 940 €
42 000 €
AC 2 600 000 42 000 Il reste à payer :
70 940 €
49 000 €
AC 3 700 000 49 000 Il reste à payer :
21 940 €
21 940 €
AC 4 800 000 56 000
Dette payée
AC 5 1 000 000 70 000 0
Pour la première année, pour ne plus être en insuccès commercial, il faut réaliser un CA de 1 142 857
€.
CA = 800 000 / 7% = 1 142 857 €
Au-delà, la BPI n’a pas besoin d’indemniser le risque commercial.
Contrat Paiement ?
2000 $
180 jours
On dira que l’euro est fort face au dollar. Une appréciation de l’euro a pour effet direct de dégrader
la compétitivité prix des producteurs français, à la fois face aux concurrents sur les marchés
étrangers et aussi face aux concurrents qui vont exporter sur les marchés français. Donc
l’appréciation de l’euro a pour effet de faire baisser les exportations et augmenter les importations.
Lorsqu’une devise s’apprécie ainsi face au dollar, les exportations des entreprises de la zone
monétaire concernée pâtissent d’un désavantage compétitif.
Les produits fabriqués en zone euro sont de plus en plus chers sur le marché américain. Tandis que
les produits fabriqués en zone dollar sont de moins en moins chers sur le marché européen.
De 2003 à 2008, l’euro s’appréciait comme le dollar.
Le marché des devises est aussi appelé marché d’échange ou Forex. C’est sur ce marché qui est
déterminé le taux de change d’une devise par rapport à une autre.
On peut donc consulter le taux d’une paire de devise.
EUR/USD = 1,25 1€ = 1,25$
On ne peut pas consulter le taux d’une devise seule mais d’une paire de devise.
Le taux de change peut être flottant ou fixe. Si le taux de change est flottant la parité de la monnaie
est fixée par l’offre et la demande. La parité c’est une monnaie par rapport à une autre.
Le taux de change fixe où la parité d’une monnaie est fixe car il y a des acteurs qui vont récupérer le
marché.
Si le taux d’une monnaie est fixe, donc constant par rapport à une monnaie de référence, par
décision de l’état qui émet cette monnaie, le taux ne peut être modifié que par une décision de
dévaluation ou de réévaluation de cet état. Cependant, un état ne peut pas décider d’adopter
n’importe quel taux de change car s’il fixe un taux de change à un niveau trop haut ou trop faible, le
taux de change pourra être attaqué sur le marché des changes. Le taux de change peut être spot
(comptant) ou forward (à terme). Le coût comptant est pour les achats et les ventes immédiats de
devis. C’est le marché sur lequel les devises sont échangées entre banque. Les opérations d’achat et
de vente s’effectuent au cours du jour. Les livraisons de devise s’effectuent dans les deux jours
ouvrables (maximum 48h). Le cours à terme c’est pour les opérations à terme de change à échéance
dans le futur. C’est un marché dont les conditions de la transaction, c’est-à-dire les quantités et le
coût sont immédiatement déterminés mais dont la livraison et le paiement interviendront à une
échéance convenue.
Les principales monnaies sont convertibles en or à un prix fixe auprès de la banque centrale
émettrice de la monnaie. Pour garantir cette conversion, la banque centrale est obligée de détenir
des réserves en or. Chaque monnaie ayant une parité fixe par rapport à l’or, les taux de change entre
les monnaies sont stables. A un moment donné, les USA vont faire jouer la planche à billet ; donc ils
vont produire plus de monnaie fiduciaire. Donc il y a beaucoup de dollar qui circulent et forcément il
vaut moins comme c’est la rareté qui fait la valeur. A ce moment-là, il y a la possibilité de garder les
dollars en espérant que sa valeur augmente ou de les échanger contre de l’or. Sauf que le président
de l’époque, Nixon, n’a pas assez d’or dans les caisses comparé à la monnaie qui circule. Si l’on
souhaite échanger des dollars contre une autre devise, par exemple des Deutschemark, l’Allemagne
ne sera pas d’accord puisque les dollars ne valent plus rien.
De ce fait, on est revenu, en 1971, à un système de change flottant. En 1972, le serpent monétaire
européen est créé. Il limite les fluctuations de taux de change entre les pays membres de la
communauté européenne.
Dès Juin 1972, la livre sterling est forcée de quitter le serpent européen à la suite d’une attaque
spéculative, suivie en Janvier 1973, par la livre italienne. Le serpent monétaire européen va durer
jusqu’en 1978.
En 1979, on a le système monétaire européen. On a un taux pivot. Les monnaies fluctuent mais on va
avoir un taux minimum et maximum où les banques centrales interviendront. Ce taux est de 2,25 :
varie entre +2,25 et – 2,25. C’est un taux de change flottant.
Puis en 1992, les Américains en ont marre et vont attaquer les francs. C’est la fin du système
monétaire européen. On arrive à un taux de plus ou moins 16%. Les banques ne peuvent plus rien
faire.
C’est à partir de là, qu’on voit apparaitre des outils de couverture de change à terme. Cela permet
aux exportateurs de savoir combien ils vont toucher à n+1.
Le 1er janvier 1999, il y a la naissance de l’euro. Elle devient la monnaie commune à plus de 300
millions d’européen. Elle n’est alors qu’une monnaie comptable utilisée pour des paiements
électroniques ou des rapports financiers. L’introduction de l’euro fiduciaire a lieu le 1 er janvier 2002
dans 12 Etats membres de l’UE.
Les billets et les pièces de chaque monnaie nationale sont alors remplacés par l’euro à un taux de
conversion fixe déterminé par la banque centrale européenne.
Le risque de change est dû au décalage de temps qui peut exister entre le règlement de la
transaction et l’engagement de la transaction.
Temps
Risque potentiel Risque réel
Toute entreprise exportatrice de biens ou de services payée en devise à une certaine échéance est
exposée à une baisse éventuelle de la devise de facturation. A l’inverse, l’importateur est confronté à
un risque de change lorsque la devise de facturation croit entre la période de commande et celle du
règlement.
1. L’assurance change :
La Coface offre une assurance qui permet de se protéger contre les fluctuations de change.
- On a l’assurance change « négociation » : le risque est pris en charge en amont à la remise
de l’offre. Les bénéficiaires sont les entreprises françaises ayant une concurrence avérée sur
des projets d’exportation ponctuelle. Cette police garantit les exportateurs contre le risque
de change. Depuis la période de négociation jusqu’au paiement du contrat commercial. Si au
moment du paiement, le cours de la devise est moins favorable que le cours garantie, la
Coface indemnise l’exportateur de la perte de change. A l’inverse, si le cours de la devise est
plus favorable que le cours garanti, l’exportateur doit reverser le gain de change à la Coface.
Il existe une option la « négoplus » qui permet en plus d’être intéressé sur la hausse du cours
de la devise, cela va de 50 à 70%.
La couverture est à 100% de la perte de change constaté. Elle nous indemnise à 100% de la perte de
change.
- Il y a l’assurance change « contrat » qui est destinée à des contrats déjà conclus. C’est pour
des projets déjà signés. Les bénéficiaires sont les entreprises françaises qui concluent un
contrat d’exportation en devise sans concurrence avérée et n’ayant pas accès au marché à
terme. Cette garantie est réservée aux contrats ponctuels d’un montant maximum de 15
millions d’euros. Elle permet de figer un cours de change à la signature du contrat
commercial ou au plus tard dans les 15 jours de sa conclusion. Elle nous indemnise à hauteur
de 100% de la perte de change.
2. La couverture à terme
En tant qu’exportateur, on demande à la banque de nous donner le montant en euros de notre vente
qui sera payé à terme.
La banque veut vous rendre service mais elle ne veut pas pour autant être en risque de change. Elle
saut qu’à terme, elle devra vous donner des euros quand aujourd’hui vous lui annoncez le montant
des devises que vous lui présenterez.
1- Eurodevises :
o E : Emprunt
o I : Intérêts
o N : durée de l’emprunt
o Cj : cours du jour
o Td/100 : Taux d’emprunt de la devise empruntée
o I (Taux de devise) de E = Cj x Td/100 x n/360
Pour avoir l’intérêt faudrait multiplier par E.
La banque ne prend aucun risque car à terme on lui remboursera l’emprunt et qu’elle vous
répercutera le coût de cet emprunt qui déprendra du taux d’intérêt du moment.
2- Afin de ne pas être en risque de change, les devises qu’elle aura empruntées, elle les
changera contre des euros au cours du jour.
3- La banque place immédiatement sur le marché monétaire les euros obtenus et on lui dira à
quel taux le marché va lui rémunérer les euros pour la durée n.
o Si p = placement
o TM/100 = taux du placement
o I de P = Cj x (TM/100) x (n/360)
Nous observons que tout se passe au niveau du différentiel des taux d’intérêts. En effet, les
paramètres Cj et n/360 (durée) sont les mêmes. Donc si la rémunération du placement sur le marché
monétaire est supérieure au coût de l’emprunt sur le marché des euros devises, la banque vous
donnera à terme plus d’avoir que si vous aviez réalisé l’opération au comptant. Dans le cas d’une
exportation :
- Si Tm > TD favorable pour l’exportateur départ (gain de change)
- Si Tm < TD défavorable pour l’exportateur report (perte de change).
(Cj x (TD/100) x (n/360)) – (Cj x (TM/100) x (n/360))
CT = Cj + [Cj x ((Td – TM)/100) x (n/360)]
Pour la banque, tout dépend aux taux auxquels elle emprunte et les taux auxquels elle place, comme
elle le fait souvent le même jour, il n’y a pas de risque de change.
La banque, bien que fermement décidée à nous aider, demande de payer une commission bancaire
pour services rendus. Cette commission est appliquée sur le cours à terme et viendra réduire
d’autant le montant en euros que vous percevez.
Exercice d’application 2 :
Marché des changes : Euro / USD = 1,0521 (achat) = 1,0535 (vente)
Marché financier européen :
1 mois 3 mois 6 mois
1,63 – 1,75 1,85 - 2 2,20 – 2,32
Un exportateur français a une créance de 150 000 USD à 90 jours. Il préfère se couvrir de suite. Quel
est son cours à terme ? Quelle somme en Euro encaissera-t-il à échéance ?
Commission bancaire = 0,20%
Au Cj = 142 383 €