Introduction.............................................................................................1
Chapitre 1 : Les sukuk : Cadre général...................................................2
1.1 - Définition :..............................................................................................2
1.2 - Origines et histoires des sukuk :.............................................................3
1.3 - Différence entre sukuk et obligation :....................................................4
Chapitre 2 : Classification et structuration des sukuk...........................6
2.1 - Classification Des Sukuk Selon : (l’asset backed et l’asset based) :......6
2.2 - Structuration des sukuk :........................................................................7
Chapitre 3 : Les Sukuk : une dynamité de l’économie.........................10
3.1 - Une opportunité de financement :.........................................................10
3.2 - Impact des sukuk sur le développement économique :........................11
Conclusion...............................................................................................13
Bibliographie........................................................................................14
Introduction
La finance islamique est une finance récente dite éthique, religieuse et
sociale qui place la croissance économique au cœur de ses
préoccupations et dépasse la dimension traditionnelle basée sur la
richesse matérielle, vers le bien-être social, la solidarité, l’équité et la
lutte contre toute sorte d’inégalité sociale.
Comme elle est connue, la finance islamique repose sur des principes
qui consistent à l’interdiction du prêt à intérêt, de la spéculation et de
toute transaction appartenant au cadre illicite chariatique. Pour qu’il
puisse résister dans un monde a concurrence acharnée, le marché
financier islamique a développé une gamme d’instruments financiers
dont l’objectif est de s’identifier sur le marché international, à titre
d’exemple les sukuk qui offrent aujourd’hui des solutions de
financement conformes à la loi islamique.
1
Chapitre 1 : Les sukuk : Cadre général
1.1 - Définition :
Les sukuk, pluriel du mot arabe Sak, est un terme qui signifie « titre
donnat droit à », le mot français chèque découle du mot arabe « Sak », il
peut s’agir d’un acte, document juridique, chèque ou certificat. [ CITATION
Cek12 \l 14348 ]
Les premières émissions sukuk ont eu lieu dans les payes du Conseil de
Coopération du Golfe (CCG), ce produit financier a attiré d’autre pays ; le
Land allemand de SaxeAnhalt avait émis le 1er sukuk en Europe en 2004
d’un montant de 100 millions d’euros, première émission de ce type dans
le monde occidental. Egalement, le Sanctuary Building Sukuk a été lancé
en 2005, premier sukuk corporate en Europe et le premier en provenance
du Royaume-Uni.[ CITATION Gre13 \l 14348 ]
C’est au-delà le marché des sukuk est devenu de plus en plus normalisé en
tenant compte de rapprocher la substance des sukuk des principes
fondamentaux de la Shari’ah.
Les sukuk représentent un produit financier qui est l’un des plus
importants outils de financement de la finance islamique à côté des
obligations conventionnelles. Ces obligations sont interdites en finance
islamique à cause de l'intérêt qu'elles portent et de l'interdiction du
commerce de la dette. Elles ont donc de l'argent (dette) comme actif sous-
jacent et, dans le cas de leurs homologues « les sukuk », un actif corporel.
Ce qui rend un sak acceptable d’un point de vue Shari’ah, c'est qu'il doit
être soutenu par un bien réel tel qu'un terrain, un bâtiment ou un
équipement, et, par conséquent, lorsque les sukuk sont achetés et vendu,
l'acheteur et le vendeur s’échangent indirectement un actif réel, et pas
seulement un papier de négociation.[ CITATION Wil08 \l 14348 ]
Certaines convergences entre les deux produits peuvent être décrites
comme suit :
- Ils sont tous deux des instruments du marché des capitaux utilisés pour
financer les principaux besoins de financement des entreprises, des Etats,
des organismes parapublics et des institutions financières ;
- Les deux instruments peuvent être structurés de manière à fournir des
rendements réguliers aux investisseurs et à rembourser le capital à
l'échéance ;
- Ils peuvent tous deux être notés par des agences de notation, cotés en
bourse et être émis dans différentes devises, tant au niveau national
qu'international.
SUKUK OBLIGATION
Les actifs sous-jacents titrisés L’obligation peut être émise
dans une émission de sukuk pour financer presque
doivent être licites au regard de n'importe quel type d’activité
la Sharia tant qu’elle est légale dans sa
juridiction
Les détenteurs de titres sukuk Les détenteurs d’obligations ne
sont liés aux dépenses et aux sont pas concernés par les
risques relatifs aux actifs sous- dépenses et les risques sur les
jacents actifs sous-jacents de
l’émetteur
Dans les sukuk, on ne retrouve Dans une obligation, la relation
pas de relation classique « entre l’émetteur et le
créancier/débiteur » mais les souscripteur est quasi identique
porteurs de sukuk s’exposent à celle d’un créancier et d’un
aux risques liés aux actifs débiteur (prêt d’argent) dans
titrisés laquelle il y a versement
d’intérêts (riba)
Sukuk Al-Ijara :
Généralement c’est le type de sukuk le plus utilisé, c’est un contrat selon lequel
une partie achète et loue des équipements requis par le client pour un droit de
location. La durée de la location et les frais sont convenus à l'avance et la
propriété de l'actif reste avec le bailleur.
Sukuk Al-Murabaha :
Sukuk Al-Murabaha sont définis selon l’AAOIFI comme étant des certificats de
valeur égale délivrés dans le but de financier l’achat de biens par le biais de la
Murabaha afin que les détenteurs du certificat deviennent les propriétaires du
produit de la Murabaha.
Sukuk Al-Mudaraba :
Sukuk Al-Musharaka :
Titres de participation qui représentent des activités gérés selon les principes de
la Mousharaka en désignant l’un des associés ou un tiers pour la gestion.
L’apport en capital est réalisé selon des pourcentages définis au préalable.
Sukuk Al-Istisna’ae :
Les sukuk permettent la levée des fonds afin de financer des activités
entrepreneuriales et/ou les grands projets d’investissement et qui ne comportent
aucun intérêt ou une incertitude excessive (Gharar). C’est l’outil le plus
significatif utilisé afin d’obtenir des financements sur les marchés de capitaux
internationaux à travers des structures conformes aux principes de la Shari’ah.
Ils peuvent être émis par un Etat (sukuk souverain), ou par une société, une
institution financière et/ou une banque (sukuk corporate).
Une étude effectuée à propos des marchés financiers les plus construits en
matière d'émission et de négociation des sukuk à savoir : Arabie Saoudite,
Koweït, Bahreïn, Qatar, Indonésie, Malaisie, Brunei, Pakistan, Gambie.
L'objectif est d'examiner l'influence des facteurs macroéconomiques sur le
développement des Sukuk, ce travail a révélé que le PIB par habitant, le taux de
population musulmane, l'ouverture commerciale et la qualité des
réglementations impactent positivement le développement du marché des sukuk
(Said et Grassa ,2013.)
Conclusion
En guise de conclusion, les sukuk constituent le produit pertinent de
l’industrie financière islamique, dont leur développement est à
l’origine de la croissance du marché de capitaux islamique. Les sukuk
sont l’un des piliers de la finance islamique qui s’est développé le plus
rapidement ces derniers temps. En représentant des instruments
obligataires qui sont structurés de manière à être conformes aux
principes islamiques, en particulier les règles interdisant la facturation
d’intérêts.
Bibliographie
[1] Z. I. Cekici, Le cadre juridique français des opérations de crédit
islamique. Thèse de doctorat en sciences politiques et histoires,
Université de Strasbourg , 2012.
[2] Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial
Institutions (AAOIFI). (2008). Les normes (standards) shari’ah
pour les institutions financières. Article 2, n°17, p : 307.
[3] Islamic Financial Services Board (IFSB). (2009). Capital adequacy
requirements for sukuk, securitisations and real estate investment.
(pp : 1-21).
[4] Dahir n° 1-08-95 du 20 Chaoual 1429 (20 Octobre 2008) portant
promulgation de la loi n° 33-06 relative à la titrisation des actifs
(modifiée par la loi n° 119-12 et par la loi n°05-14).
[5] F. Z. A. F. E. M. MOHAMED BOUSSETTA, LES SUKUK :
FONDEMENTS, ETATS DES LIEUX ET PERSPECTIVES.
[6] L. ELLOUMANI, Les obligations islamiques (Sukuk), une
réflexion théorique.
[7] B. K. Grewal, Islamic finance in the global financial system.,
2013.
[8] R. Wilson, Innovation in the structuring of islamic sukuk
securities, 2008.