(I.H.E.C - Carthage)
Auprès du cabinet :
Zégnani chaima
A ma mère qui m’a servi de guide et qui m’a épaulé tous les jours
dans la construction et la réalisation de mes objectifs.
INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................................8
Chapitre 1 : Présentation KPMG :..................................................................................................9
Section1 : présentation générale du cabinet..................................................................................... 10
Sous section 1 :Fiche signalétique KPMG:...................................................................................... 10
Sous section 2 : Histoires et les fondements de KPMG :................................................................ 11
Sous section 3 : L’organigramme de KPMG :.............................................................................. 13
Sous section 4 : Les principales activités de KPMG :..................................................................... 14
Section2 : Présentation générale du département d’audit............................................................... 15
Section 3: Description de certaines entreprises clientes : ................................................................ 18
Chapitre 2 : Déroulement de stage................................................................................................19
Section1 : L’apparence générale de taches effectuées...................................................................... 19
Section 2 : Les taches effectuées........................................................................................................ 20
Sous section 1 : Audit des autres charges d’exploitation :.............................................................. 20
Sous section 2 : Les travaux de personnel :..................................................................................... 22
Sous section 3 : Audit de la caisse :.................................................................................................. 23
Sous section 4 : l’état de rapprochement :....................................................................................... 24
Sous section 5 : impôts et taxe :........................................................................................................ 25
Sous section 6 :Audit des stocks :..................................................................................................... 26
Sous section 7 :Circularisation des comptes tiers :......................................................................... 26
Sous section 8 : Validation du leasing et des emprunts :................................................................ 28
Sous section 9 : Autre opérations effectuées :.................................................................................. 29
Section3 : Rapprochement entre l’expérience professionnelle et les acquis théorique ..................29
Chapitre 3 : Les sociétés du groupe cadre juridique, cadre comptable et les fraudes commisses.
........................................................................................................................................................31
Section1 : Notion d’audit dans le contexte de groupe..................................................................... 31
Sous section 1 : L’Audit dans les sociétés du groupe :.................................................................... 31
Sous section 2 : Notion de l’audit :................................................................................................... 33
Sous section 3 : Les risques d’audit :............................................................................................... 35
Section2 : Présentation des sociétés du groupe et des participations réciproques.........................37
Sous section 1 :Présentation des sociétés du groupe :.................................................................... 37
Sous section 2 : les participations croisées :.................................................................................... 38
Sous section 3 :Les spécificités de cadre juridique de sociétés de groupe :................................... 40
Section 3 : Aspect comptable des sociétés du groupe....................................................................... 45
Sous section 1 : Les modalités de répartition des charges :............................................................ 45
Sous section 2 : Les pièces justificatifs :......................................................................................... 46
Sous section 3 : Prestation des services/charges:............................................................................. 46
Sous section 4 : La répartition des charges ou des services rendus avec une marge :..................47
Section 4 :l’importance du contrôle interne pour l’identification des risques.............................. 50
Sous section 1 : Le revue du contrôle interne :............................................................................... 50
Sous section 2 : L’inspection des comptes :..................................................................................... 52
Sous section 3 : le programme de travail du CAC :........................................................................ 53
Section 5: Cas pratique audit des états financiers de la filiale « EMZ »......................................... 55
Sous section 1 : Présentation générale de la société EMZ :............................................................ 55
Sous section 2 : La démarche d’audit effectué au sein d’une filiale :........................................... 55
INTRODUCTION GENERALE
Avec toute fierté je parle de ma formation de trois ans au sein de l’un des meilleurs instituts
du pays, c’est l’institut des hautes études commerciales de Carthage.
Il faut dire, que ce stage, qui fait partie de notre formation, a été une bonne occasion pour
enrichir mes connaissances et redécouvrir des disciplines apprises à l’université. Ce stage est
une opportunité pour moi de percevoir comment les cabinets d’expertise comptable
interviennent dans le cadre des missions qui leur sont assignées.
Dans le cadre de ce projet, je vais commencer par présenter le réseau KPMG et KPMG
Tunisie dans un premier chapitre puis, je vais décrire le déroulement de stage dans son
ensemble lors des missions d’audit dans un deuxième chapitre, et en dernier lieu je vais traiter
mon sujet qui porte sur les sociétés du groupe son cadre juridique, son cadre comptable, ainsi
que les fraudes commisses.
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Chapitre 1 : Présentation KPMG :
Présentation de KPMG :
Quatre grands acteurs ont joué un rôle déterminant dans la formation de KPMG. Il s’agit des
membres fondateurs de l’organisation telle qu’elle est aujourd’hui.
Peat : P est l'initiale de Peat, William Barclay Peat a fondé le cabinet d’experts-comptables
Peat & Co. à Londres en 1870.
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Section1 : présentation générale du cabinet
Sous section 1 :Fiche signalétique KPMG:
Fondateur Groupes Peat Marwick International (PMI) et
l'entreprise néerlandaise Klynveld Main
Goerdeler (KMG)
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Assistance Comptable et Fiscale
Formation « KPMG Academy »
Siège sociale 6. Rue du Riyal-Immeuble KPMG Les
Berges du Lac- 1053 Tunis
Téléphone +216 71 19 43 44
Fax +216 71 194 320/328
KPMG est le leader mondial dans la prestation du service d’audit et de consulting auprès des
entreprises et collectivités territoriales, elle accompagne les sociétés cotées et groupes
internationaux dans le cadre de missions d'audit et d'advisory.
Historique de KPMG :
KPMG est né de la fusion en 1986 des groupes Peat Marwick International (PMI) et Klynveld
Main Gœrdeler (KMG), l'américain Peat avait créé sa société en 1870. Cette marque est la
propriété de KPMG International Coopérative, entité de droit suisse qui ne propose pas de
services à des clients.
En 2006, KPMG UK et KPMG Germany fusionnent pour donner naissance à KPMG Europe
LLP : le plus grand cabinet d’audit européen. A terme, d’autres entités de différents pays
européens devraient rejoindre cette structure puis l'Espagne en 2008 et enfin le Luxembourg
en 2009. KPMG LLP emploie près de 30 000 personnes.
Au présent le groupe KPMG a développé un réseau dense et opère dans plus de 150 pays par
le monde dont la Tunisie, à travers 730 cabinets, regroupant un staff de plus de 210 000
collaborateurs et prés de 29 milliards dollars consolidé.
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KPMG présent auprès des grandes multinationales, elle audite 80% des entreprises
mondiales.
KPMG récurrente prés de 20% des banques mondiales.
KPMG occupe la première place en audit des 100 premières compagnies d’assurances
mondiales.
La structure de KPMG :
C'est l'entité avec laquelle toutes les entreprises membres du réseau KPMG sont affiliées. De
ce fait la dimension internationale du cabinet garantie aux clients des approches d’audit et
conseils identiques dans tous les bureaux de KPMG tout en offrant un service de qualité
homogène et adapté aux besoins des clients pour l’associer dans le développement des ces
activités.
KPMG en Tunisie :
FMBZ KPMG TUNISIE SA est une société anonyme avec Directoire et Conseil de
surveillance, membre du réseau KPMG International, offrant des services en audit, fiscalité et
conseil.
Elle opère en Tunisie à travers un bureau basé à Tunis qui regroupe plus de 200 collaborateurs
dont 10 associés, autant FMBZ KPMG TUNISIE est une société membre du réseau KPMG
des sociétés membres indépendants qui existe dans 154 pays adhérents de KPMG
International Coopérative qui est une entité de droit suisse.
Historiquement le cabinet fut crée par Mr Rached Fourati en 1973, le département « Audit et
consulting » du cabinet Rached Fourati a été transformé –SFA KPMG Tunisie SA en 2002.
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En 2005 suite a une augmentation du capital qui a porté son capital de 100 000 DT à 150 000
DT, la société SFA.KPMG Tunisie change sa domination sociale pour prendre le nom de
F.M.B.Z KPMG TUNISE.
Le cabinet assure l’audit de 27% des sociétés cotées en bourse, 85% des banques sur le
marché financier et des 400 plus grandes sociétés en Tunisie. De même KPMG intervient
auprès des PME et auprès du secteur public et de l'économie sociale et solidaire dans les
activités d'audit, d'expertise comptable et de conseil.
FMBZ KPMG
Manging Partner
Président du Directoire
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Dhia Bouzayen
Président du Conseil de
Surveillance
Moncef Boussanouga
Zammouri
HR TIME
Exécutive Assistants
Réception Archive
Une position de leader dans le conseil et la gestion : KPMG dispose d’une grande
expérience et d’un grand savoir faire acquis à travers les différents travaux des
variétés projets à l’échelle nationale et internationale.
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KPMG utilise les meilleures procédures qui lui permettent d’instaurer un climat de
confiance vis-à-vis de ses clients ainsi KPMG utilise un système de auto gestion
du temps afin de gérer ses pressions dans le respect des délais requis.
Une position de leader dans les facteurs de succès des transactions puisque KPMG
aide ses clients à évaluer leur options et à identifier les interrupteurs d’affaires.
Elle fournit l’assistance et le conseil nécessaire à la mise en évidence des
opportunités et des risques possibles dans la sphère transactive.
KPMG propose un service de conseil qui pourrait bénéficier aux sociétés tout en
exploitants les opportunités rencontrées dans un environnement économique qui
est à la fois complexe, internationalisé et en constante évolution. La qualité de
l'information financière est déterminante notamment pour :
Permettre à l'entreprise de communiquer de façon appropriée sur son activité
avec les marchés et son environnement.
Autoriser, de la part des investisseurs des choix éclairés et fondés sur une
bonne compréhension de la réalité économique, des risques et des enjeux
propres à l'entreprise.
L’audit permet de s'assurer que sa comptabilité est tenue dans le respect des normes
comptables en vigueur. Ce contrôle permet de mettre en évidence les éventuelles fraudes ou
omissions, il joue un rôle important au sein d'une entreprise car il permet d'avoir un avis
professionnel quant à sa situation financière.
Une mission d’audit a pour objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion sur la
régularité et la sincérité des états financiers conformément à un référentiel comptable ou
d’audit identifié. Cette opinion renforce la crédibilité des états financiers de l’entreprise
auditée en fournissent une assurance raisonnable mais non absolue aux utilisateurs.
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Il existe une hiérarchie bien déterminée au niveau des équipes de KPMG, d’où un processus
des taches à réaliser par chaque collaborateurs c’est à dire qui fait quoi.
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Superviser en collaboration avec le chef de
mission les sections à risques
Chef mission Il est en collaboration directe avec le
manager surtout pour les missions ‘High
risk’.
Varat Tunisie est une société à responsabilité limitée, créée en 1993 par des partenaires
Tunisiens et Italiens pour la fabrication des transformateurs électriques à basse tension,
destinés principalement pour le marché Italien.
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Fondation Bouebdelli est un établissement fondé en 1936 par la Congrégation religieuse des
Sœurs de St Joseph de l’Apparition, et cédé en 1988 à la Fondation Bouebdelli de statut privé
laïque, comprend maintenant près de 1500 élèves, répartis entre le primaire, le collège et le
lycée.
Chaque mission à laquelle nous avons participé était conduite par une équipe dirigée par un
chef de mission. Nous avons été encadrés et assisté par l’ensemble de l’équipe, qui a pris le
soin de nous expliquer chacune des taches confiées.
Dans le cadre de ce chapitre, nous allons décrire au niveau de la première section l’apparence
des taches effectuées durant les cinq missions à lesquelles nous avons participé, puis les
difficultés rencontrées et les principaux acquis dans une deuxième section.
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Section1 : L’apparence générale de taches effectuées
Durant le stage les missions effectuées consistent principalement en des missions d’audit au
sein des entreprises industrielles et commerciales comme SOTUDEX, VARAT, VLD,
l’ULT, BEN JEMAA MOTOERS …
Dans ces missions où j’ai été affectée, l’équipe de la mission était composé du manager qui
assiste dans l’exécution des travaux les plus signalés et le chef de mission assume la
responsabilité de la réalisation travaux.
Au début de chaque mission d’audit il fallait faire un « planning » qui consiste à diviser les
tâches sur les membres participantes à la mission pour s’assurer du bon déroulement de la
mission. La répartition exige l’expérience pratique des missions acquises par une formation
appropriée, même la participation à des missions de nature et de complexité semblables à la
mission concernée, la compréhension des normes professionnelles et l’application de la
réglementation en vigueur.
Également, il est fondamental d’avoir les connaissances des procédures techniques adoptées
et les outils nécessaires, y compris la capacité d'exercer le jugement professionnel, la
connaissance des secteurs dans lesquels les clients exercent leurs activités et l’importance de
la pertinence de l’information.
L’agrégat de référence sélectionné doit rester le même d’un exercice à l’autre, sauf en cas de
changement significatif dans l’activité de l’entité. Il peut être ajusté en fonction d’éléments
exceptionnels ou de circonstances particulières à l’entreprise auditée.
• Si l’agrégat de référence est un montant net par exemple, le résultat net ou l’actif net, le
pourcentage sera généralement compris entre 3 et 10% ;
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• Si l’agrégat de référence est un montant brut par exemple, le total actif ou le total de
produits, le pourcentage sera compris entre 0,5 et 2%.
La planification des tests substantifs est une étape importante de la mission d’audit puisqu’elle
conditionne la collecte des éléments probants nécessaires et suffisants à la validation des
assertions relatives aux comptes significatifs.
Il faut sélectionner quelques comptes suspicieux afin d’avoir des justifications détaillés de la
part du DAF ou du comptable de l’entreprise auditée sur la nature de traitement de la
transaction en question.
l’échantillonnage:
Il faut demander les différentes factures liées à l’ensemble des charges comptabilisées et les
rapprocher exhaustivement avec les montants comptabilisés.
L’objectif de cette étape est de s’assurer de l’exactitude et de la réalité des charges constatés.
L’approche de cutt-off :
Durant cette étape l'auditeur doit vérifier le rattachement exact des charges aux produits en
fonction des tests et des procédures de cut-off qui font partie de la démarche d'audit.
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La procédure de séparation des exercices est une procédure utilisée lors de l'arrêté des
comptes, de plus il permet d'affecter de façon fiable et cohérente à chaque exercice les
opérations dont l'exécution est proche de la date de clôture.
On commence par l’audit des charges d’exploitation comme les charges de location, les
primes d’assurance, les charges communes, les frais de télécommunication.
Il faut extraire tous les mouvements de comptes à partir du grand livre général afin de les
rapprocher avec les soldes qui figurent sur la balance générale. Cet enchainement est adapté
pour s’assurer de la réalité de l’exhaustivité et la bonne mesure de ces charges.
*La conformité du montant facturé avec le contrat, le bon de commande, le bon de réception.
l’examen analytique :
L'examen analytique a pour objet des comparaisons entre les données des comptes annuels et
des données antérieures, d’événements postérieurs et prévisionnels, et des entreprises
appartenant au même secteur.
L’objectif de cette étape est d’effectuer un examen analytique soit par compte, soit par
affectation.
Il faut analyser la variation d’un compte entre deux années successives car cette variation
nous permet de détecter des anomalies si la fluctuation qu’impliquent les chiffres n’est pas
cohérente avec la réalité.
21
Nous avons constaté qu’il y a des affectations dans les comptes des autres charges
d’exploitation alors qu’il s’agit des avantages en nature comme les frais de téléphones et les
frais d’entretien des voitures de tourismes du personnel…
Dans les autres charges d'exploitation, on a trouvé un compte libellé FRAIS TELEPHONE
d'un montant compris entre 1000DT et 1200D Trimensuellement.
Le comptable de la société auditée a confirmé que ce montant regroupe les frais de téléphone
fixe et portables des salariés de chaque mois. Or ces charges ne sont pas déductibles
fiscalement car elle concerné les avantages en nature des salariés, ce qui peuvent engendrer
des risques fiscaux en matière de CNSS et IRPP.
Les carburants et les entretiens des véhicules de tourisme ne sont pas des charges liées à
l'exploitation ils sont considérés ainsi comme des avantages en nature.
Leur affectation au compte des autres charges de l'exploitation engendre des risques fiscaux
en matière de CNSS et IRPP qui présente un solde moyen de 8000 DT par trimestre.
Nous avons commencé par la récapitulation des salaires : total brut des salaires et les charges
rattachées, les 13éme mois, prime de fin d’année, et les primes de productivités.
Si les primes de productivités de l’année 2018 sont décaissées en 2019, il faut vérifier
l’application de la contribution sociale solidaire ainsi la déduction supplémentaire de cette
contribution doit être comptabilisée et suspendue au même exercice. La loi de finances de
2018 a introduit une nouvelle contribution sociale solidaire « CSS » applicable aux revenus
imposables des personnes physiques et aux bénéfices des sociétés en ajoutant 1% aux taux
applicables.
On a vérifié :
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Le rapprochement des salaires bruts comptabilisés avec les journaux de paie, de telle
sorte que tout écart doit être justifié par des comptes hors fiche de paie comme les
charges patronales.
Le rapprochement entre le montant des charges sociales déclarées et les charges
sociales comptabilisées.
Le montant de la dernière déclaration CNSS .Il doit est conforme avec la montant
comptabilisée dans le compte titulaire «4531100 : CNSS »
la bonne application des taux en vigueur.
Le rapprochement entre les informations au niveau des JP tel que les salaires
imposables de l’IRPP, TFP, FOPROLOS & celles au niveau les déclarations fiscal
pour le salaire imposables et l’IRPP.
Le recalcule des montants de la provision pour congés à payer et le rapprocher avec le
montant comptabilisé. Tout type d’écart doit être justifié et appuyé par des pièces
justificatives.
-En plus du contrôle des soldes, il faut s’assurer du non cumul de fonction.
(Les cumuls des fonctions les plus connues lorsque le comptable de l’entreprise auditée
procède à l’inventaire physique de la caisse et il établit par la suite le PV de la caisse).
il faut rapprocher le solde comptable sur l’état de rapprochement bancaire avec celui
de la balance générale.
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il faut vérifier si le solde de relevé bancaire est correctement repris avec l’état de
rapprochement bancaire.
Pour qu’il soit un état rapprochement de bancaire probant, certaines règles fondamentales sont
à respecter lors de son établissement par le comptable :
Aux omissions.
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FDCST : Fond de Développement de la compétitivité du Secteur Touristique 0.5%
TVA :
TVA collectée (CA assujetti à 6%, 12% et 19%), TVA déductible sur les opérations fournies
par un prestataire.
Puis il faut soustraire le montant de la TVA collectée à celle da la TVA déductible pour
obtenir le solde :
Retenues légales :
Retenues de l’IRPP
TFP 2%.
FOPROLOS 1%
Puis nous avons effectué le rapprochement entre ce qui est déclaré et ce qui est comptabilisé.
Confronter les soldes des comptes d’impôt aux montants portés sur les déclarations
mensuelles.
Rapprocher les soldes d’impôt et taxes du mois de décembre avec la déclaration de décembre.
Confronter le chiffre d’affaires comptable avec le chiffre d’affaires déclaré puis avec le
chiffre d’affaires commercial.
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Vérifier que la société n’a pas supporté une TCL supérieure au maximum légal, ainsi tout
écart doit être justifié.
Éprouver que la contribution au FOPROLOS soit calculée sur la base de la masse salariale
brute multipliée par 1%, autrement vérifier que l’écart est justifié par des salaires exonérés de
la contribution au FOPROLOS tel que les contrats des SIVP, contrats KARMA.
Vérifier que le TFP est calculé sur la base de la somme des salaires bruts multiplies selon la
nature de l’entreprise 1% ou 2% et tout écart est justifié par des salaires exonérés.
-Obtenir une liste des clients et la liste de tous les paiements de la période.
-Rapprocher le solde global de la balance générale avec le solde du grand livre auxiliaire.
-S’assurer à partir d’une balance âgées des créances que les échéanciers de paiement sont
respectés, si non il faut constater les provisions pour dépréciation.
-Rapprocher le solde global des clients de la balance générale avec la balance auxiliaire et la
balance âgée.
-S’assurer que les comptes clients étrangers ont été convertis sur la base de cours de change à
la date de clôture.
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-Effectuer la circularisation des clients par sondage pour la confirmation du solde de la société
auditée chez un de ces clients (voire annexe2).
-Comparer le solde comptable avec le solde extra comptable des lettres de circularisation.
-Obtenir une liste complète des fournisseurs et l’état de tous les mouvements de la
période.
-Valider les comptes fournisseurs par un échantillonnage des montants les plus importants
de chaque rubrique et vérifier que ces montants sont correctement comptabilisés et font
une référence aux factures, bons de commande.
-Comparer le solde comptable avec le solde extra comptable des lettres de circularisations
(voire annexe1).
-S’assurer de la séparation des exercices c'est-à-dire chaque exercice supporte ses charges
et ses produits.
c) Circules banque :
d) Circule avocat :
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-Demander tous litiges en cours ou en instance.
-Calculer les intérêts courus et le total des charges d’intérêts de l’année 2018
(651chareg d’intérêt).
-Vérifier les montants des emprunts et dettes rattachées au bilan avec leurs justificatifs
comme les plans d'amortissement, contrats de prêt.
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cas les compléments de provisions .D’ailleurs lors de paiement il faut le justifier par un
élément probant et constater la reprise sur provision sur la partie d’échéance payés.
Durant le stage, j’ai eu étudié le programme d’audit des différents processus tel que le
processus transactionnel et le processus financières, j’ai suivi les travaux des auditeurs pour
pouvoir assimiler leurs méthodes de travail et leur comportements.
J’ai examiné les processus d’audit, les travaux préliminaires pour chaque mission, le
programme de travail à suivre pour auditer une entreprise de plus au sein de KPMG et au sein
des entreprises clients et j’ai pu développer des compétences personnelles qui sont nécessaires
à la vie professionnelle.
En outre, j’ai fait de mon mieux pour réaliser les objectifs fixés en demandant les directives
essentielles au cours des missions effectués .Ainsi j’ai apprécie les recommandations des
personnes expérimentées dans ce domaine.
Pour conclure, je dirais que le stage est une étape primordiale de notre parcour de formation.
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Il permet de découvrir la réalité du monde professionnel afin d’acquérir une identité s’y
rattachant.
La structure organisationnelle des sociétés des groupes dépend d’une part de la nature de ses
activités, de la diversité de la gamme offertes et de son histoire attendue, d’autre part de son
croissance interne.
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Pour cela il faut appeler un Commissaire aux comptes pour certifier les comptes annuels
individuels de la société mère puis les comptes des sociétés filiales et les comptes du groupe
consolidé. La certification des comptes consiste à valider la sincérité, la régularité des
données financières fournies dans la comptabilité et les comptes annuels significatifs des
groupes de sociétés, et toutes les composantes de l’entité, les notes de débit pour les
opérations intergroupes, et tous les processus de ses activités sont contrôlés, donc la
préservnce du patrimoine du groupe de société est un critère primordial pour détecter les
différents types de risques qui peuvent alerter la situation financière.
Chaque mission d’audit a des objectifs qui lui sont distincte. Néanmoins il s’agira toujours
de s’assurer pour le groupe que le patrimoine est préservé et que l’information financière
intergroupe est fiable.
Chaque mission d’audit ayant une stratégie à mettre en ouvre pour suivre le processus d’audit
légal :
La planification d’une mission d’audit d’un groupe a pour buts : en premier lieu
d’actualiser la compréhension que l’auditeur a de la politique opérationnelle, de la
culture organisationnelle et des objectifs du groupe. En deuxième lieu, de revoir et
actualiser la compréhension de la façon dont la direction du groupe planifie et contrôle
les opérations.
L’étendue de la mission varie selon l’entité auditée, l’objet de la mission, les unités
opérationnelles, les fonctions à examiner ainsi l’étendue du contrôle dépend également
d’autres facteurs autant que l’intégrité des dirigeantes tel que les membres du conseil
d’administration, du directeur général ,de la pertinence des systèmes de contrôles
internes dans le groupe , des exigences réglementaires et environnementales en
fonctions de l’activité exercé, et les résultats des missions d’audits antérieurs.
31
Les principaux facteurs à intégrer lors la définition de la stratégie d’une mission
d’audit, on citera les trois catégories de risques principaux :En premier lieu Les
risques encourus tel que risques stratégiques, aléatoires, opérationnels, financiers….En
deuxième lieu les risques inhérents et les risques de non détections qui sont définies
comme les risques d’anomalies significatives comme l’environnement de contrôle et
son influence sur un tel système de contrôle . En troisième lieu la structure du groupe
spécifiquement l’organigramme et sa division en unités opérationnelles qui détermine
l’ampleur de l’audit de chaque unité et les risques relatifs.
En tant que commissaire aux comptes, notre principale mission sera de certifier les
comptes consolidés dans le respect des obligations légales. Pour se faire il faut :
Tout d’abord prendre connaissance des règles et procédures appliquées lors de
l’établissement de ces comptes.
En suite s’assurer de la qualité des travaux de consolidation en examinant la
conformité du périmètre choisi, la conformité des retraitements, en fin vérifier le
processus de consolidation adaptés comme homogénéisation, l’intégration,
32
l’élimination et inspecter l’homogénéisation effectuée c'est-à-dire l’exhaustivité de
l’élimination des comptes intragroupe.
Le travail de l’auditeur est considéré comme une activité autonome et objective qui donne à
une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations. Plus précisément
l’audit permet de s'assurer que les comptes reflètent une image fidèle de la réalité
économique d'une entité, d’ou Il s'agit de vérifier qu'il n'y a ni fraude ni omission pouvant
altérer la situation économique de l'entreprise. Par intensification l'audit vise à s'assurer de la
conformité des documents, des pratiques, des systèmes informatiques, et aux règles et
procédures couramment utilisées.
Certes le commissaire aux comptes donne son avis sur la nature de certification des comptes
33
L’objectif de l’auditeur est d’obtenir une assurance raisonnable que les EF ne contiennent pas
des anomalies significatives. Pour obtenir une assurance raisonnable cela nécessite la
réalisation de trois étapes :
Ainsi on parle d’une assurance raisonnable car l’auditeur ne peut donner une assurance
absolue vue la diversité des facteurs comme :
Le risque d'audit comprend deux catégories le risque d'anomalies significatives dans les
comptes et le risque de non-détection pour l’auditeur, la mission de CAC consiste de
réduire le risque d'audit à un niveau faible acceptable pour obtenir l'assurance nécessaire à la
certification des comptes.
Le risque inhérent est définit comme étant le risque qu’un compte ou qu’une rubrique puisse
renfermer l'existence d'erreurs significatives dans les états financiers auditées, ces erreurs
étant dues de l'environnement externe de l'entreprise et d’une supposition forte que les
procédures de contrôle interne ne soient pas opérants.
Ce risque est lié aux secteurs activités de l'entité, à son environnement externe et à la nature
du solde de compte ou de la rubrique d'opérations concernées.
34
De plus, ce risque peut être divisé en deux catégories à savoir :
Le risque inhérent correspond à la possibilité, sans tenir compte du contrôle interne qui
pourrait exister dans l'entité, qu’une anomalie significative se produise dans les comptes, donc
on peut parler des risques potentiels. Ces types de risque sont propres à chaque entité qui
dépend du secteur d’activité, la structure et l’organigramme.
La tache du CAC est d’identifier les risques qui distinguent l’entreprise à d’autres entités
d’où les caractéristiques distinctifs de chaque entité.
Ce risque évoque la possibilité qu'un compte ou un flux de transaction soit erroné de façon
significative.
L'entreprise ne dispose ni d’un modèle préalable de saisie, , ni d’un staff expérimenté ce qui
entraine des risques non détectes, d’où ils peuvent aggraver la situation.
35
Le risque de non contrôle ou risque lié au contrôle interne est définit par l’ensemble des
défaillances inhérentes du système d'information de l'entreprise ce qui empêchent de produire
des comptes fiables.
Le RNC est basé sur la pertinence des SCI mise en place par entreprise pour détecter toutes
les possibilités qu’il ne permet pas de révéler une erreur dans les états financiers ou ne
précède pour la réalisation d’erreurs dans un compte ou un flux d’opérations et de corriger les
erreurs s’il existe en temps voulu.
Le risque inhérent et le risque de non contrôle appelé le risque d’anomalie significative, l’ISA
200 définit l’anomalie significative est une information comptable ou financière inexacte,
insuffisante ou omise, en raison d'erreurs ou de fraude d'une importance seule ou cumulée
avec d'autres, elle peut influencer le jugement de l'utilisateur d'une information financière ou
comptable.
Le risque de non-détection est propre à chaque mission d'audit il correspond au risque que le
CAC ne parvienne pas à détecter une anomalie significative, c’est le risque que les procédures
mises en œuvre par l'auditeur ne lui permettent pas de détecter une inexactitude présente dans
les EF.
¨Pour cela le choix des procédures, l’étendue des travaux et la date des interventions entraîne
forcément un certain niveau de risque que le CAC doit s'essayer de les réduire.
Un groupe d'entreprises est un ensemble de sociétés étroitement liées, ayant des liens directs
et indirects, on cite :
36
Principalement des liens financiers par le biais de participations ou de contrôle, où
sous forme d’avance sur compte courant ou des garanties.
Fréquemment des liens organisationnels, par l’échange des dirigeants et des stratégies
adoptés.
Des liens économiques par la mise en commun de ressources.
Des liens commerciaux identiques aux ventes et achats de biens ou de services.
En s’appuient sur l’article 461 et l’article 462 du code des sociétés commerciales, on définit :
-La société mère est une société qui possède une ou plusieurs filiales, c’est-à-dire qui détient
au moins 40 % du capital d'autres sociétés et qu'aucun autre associé n'y détienne une fraction
supérieure à la sienne, en effet toute société mère doit avoir la forme d’une société
d’anonyme. L'ensemble de ces sociétés constitue ce que l'on appelle un «groupe
d'entreprises ».
-Une société filiale est une société contrôlée par une société dite mère ou parfois holding,
c’est la société mère qui impose ses décisions à la filiale, elle en contrôle indirectement le
fonctionnement de ces activités ce qui limite, toute autonomie et pouvoir de décision, et la
met en situation de dépendance parfois « mortifère ».toutefois le fonctionnement de la filiale
est juridiquement distinct puisqu’elle est une personnalité morale différente. Elle possède
ainsi ses biens personnels, et agit en son nom propre. Elle garde une certaine liberté de
fonctionnement, dans l’exécution des décisions.
37
validité, en les limitant en raison de leurs effets préjudiciable afin de protéger les créanciers
sociaux.
Lorsque les deux sociétés sont des sociétés par action l’article 466 de CSC définit leur
champ d’application
Une société par actions ne peut posséder d'actions d'une autre société par actions, si celle-ci
détient une fraction de son capital supérieure à dix pour cent.
Si l’une de ces deux sociétés détient une fraction supérieure à 10% la société
acheteuse, elle doit avertir l'autre société dans un délai de quinze jours max à partir de
la date d'acquisition.
A défaut d'accord entre les sociétés intéressées pour régulariser la situation, celle qui
détient la fraction la plus faible du capital de l'autre doit l’abandonner dans une
période d’un an à partir de la date d'acquisition.
Si les participations réciproques sont de la même proportion, chacune des sociétés
doit réduire le sien d’une façon qu'il n'excède pas dix pour cent du capital de l'autre.
Pour ces trois cas la société tenue de régulariser sa situation, si non elle est privée des droits
de vote et tous les droits rattachés jusqu'à leur régularisation.
Pour les participations réciproques entre une société par actions et sociétés autres que la
société par actions qui ayant une fraction maximale, ce cas est traité par l’article 467 du
CSC :
38
Seule la société par action peut posséder des actions d’autre société supérieure à 10%, mais
autre que la société par action tous les sociétés doit aviser leur fraction maximal jusqu'au
10%.elle doit l’aviser dans une période d’un an à partir de la date d’acquisition et celle-ci ne
peut exercer les droits de vote rattachés à ces actions.
Le seuil légal des actions pour les sociétés ayant des participations est dicté par l’article 468
du CSC :
Si la participation croisée d’une société par actions au capital d’une autre société par action la
détention est limité au 10% au max, la société non détentrice des actions a le droit de détenir
dans les mêmes limites.
D’une part, si l’une de ces deux sociétés vient à disposer une partie supérieure à la
participation actuelle, dans ce cas elle doit régulariser la situation dans un délai d’an à partir
de la date de l’acquisition excédentaire des 10%.
D’autre part, la société ayant des actions supérieures au maximum légal ne peut pas exercer
ses droits de vote jusqu’au leurs régularisation.
Ce type de participation peut apparaître dangereux à deux égards car ils conduisent à un
capital partiellement fictif, cette pratique qui tend à constituer deux entreprises à partir d'un
seul capital, diminue la garantie offerte aux tiers, pour cela le commissaire au compte
intervient pour s’assurer de la fiabilité de l’information comptable fournis aux utilisateurs et
pour exprimer leur opinion afin de tirer une quasi garantie sous forme d’une assurance
raisonnable.
Vue l’importance des risques qui peuvent apparaitre, il faut auditer le cycle de
fonctionnement des participations réciproquées d’une manière détaillé , cela est confirmé
par l’article 475 de CSC que les conventions des participations croisées sont soumises à une
vérification particulière qui consiste à l’acceptation des conventions par l'assemblée générale
des associés de chaque société concernée, sur la base d'un rapport spécial établi par le
39
commissaire aux comptes lorsque la société en question est soumise à l'obligation de nommer
un commissaire aux comptes.
Le contrôle des conventions conclue avec soit la maison mère soit des sociétés filiales à une
option facultative de contrôler lorsque la convention porte sur une opération courante et
récurrente conclue à des conditions normales.
D'où toute entreprise qui appartient à un groupe jouit des mêmes droits sans privilèges
préférentielles.
La mise en commune des ressources d’un groupe encourage l’échange entre eux, cet échange
est matérialisé par une diversité des participations qui sont nécessaires au sein d’un groupe de
sociétés pour exercer leurs activités ordinaires.
Ainsi Il ya trois types de participation décrite par l’article 465 du code des sociétés
commerciales :
La participation est dite directe lorsque la société mère détient une part du capital de
chacune des sociétés du groupe.
La participation est dite indirecte lorsqu'une société appartenant à un groupe de
sociétés détient une fraction du capital d'une autre société de façon à permettre à la
société mère d'exercer son contrôle sur toutes ces sociétés par l'enchaînement.
La participation est dite réciproque ou croisés lorsqu'une société appartenant à un
groupe de sociétés détient une fraction du capital d'une ou de plusieurs autres sociétés
appartenant à ce même groupe, ayant une participation dans son capital. où lorsque
deux sociétés ayant les même dirigeants on parle d’une participation croisés.
La notion du contrôle :
Le principe de contrôle est l’un des critères de détermination du champ des obligations
imposés aux groupes de sociétés, ainsi contrôler une société c'est avoir le pouvoir de nommer
la majorité des dirigeants.
40
Pareil la prise de contrôle répond pour la société qui a l’intention d’exercer une influence
déterminante sur la gestion de la société dont elle acquiert des titres, Le contrôle à plusieurs
types on cite :
Contrôle conjoint lié à un pacte d’actionnaire : la société mère dispose seule de la majorité
des droits de vote de cette société en fonction d’un accord conclu avec d’autres sociétés ou
actionnaires, ainsi cet accord ne met pas en péril la souveraineté de la filiale concerné car il
n’est pas contraire à l’intérêt de la société.
Contrôle de fait : déterminé en fait par les droits de vote dont la société mère dispose compte
tenu de la forte division des titres dans le public des décisions dans les AG de cette société, il
faut qu’elle déteint 40% des droits de vote et aucun autre actionnaire ne possédant une
fraction de capital supérieure.
Autant que la société mère jouit d’un type de pouvoir de droit ou de fait et selon l’article 471
du CSC, elle doit établir des états financiers consolidés conformément à la législation
comptable en vigueur et un rapport de gestion du groupe de sociétés, en plus elle doit fournit
ses propres états financiers annuels et son propre rapport de gestion.
La specifité de l’audit des sociétés du groupe est de designer un CAC spécialiste qui doit être
inscrite au tableau de l’ordre des experts comptables de Tunisie, c’est pour certifier les états
financiers consolidés qui nécessitent des compétences particulières puisqu’elles relèvent de
techniques comptables approfondies.
De même, le commissaire aux comptes certifie d’abord les états financiers individuels de la
société mère, puis il procède à la certification des comptes consolidés, mais après avoir
consulté les rapports des commissaires aux comptes des filiales du groupe si ces
établissements sont soumis à l'obligation de nommer un commissaire aux comptes. Ainsi
l’approbation des EF des filiales du groupe est essentiel vue l’impossibilité d’effectuer tous
les examens auprès de l’ensemble des sociétés membres du groupe.
Les objectifs sont essentiels dans la gestion d'une entreprise, Il faut avoir des objectifs clairs et
réalisables pour faciliter les tâches stratégiques ainsi l’objectif principal de toute entreprise
commerciale est la valorisation capitalistique de ses performances, or les finalités
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économiques de l'entreprise sont de créer de la valeur ajoutée afin de bénéficier d’un profit, de
la croissance de son activité, de l’autonomie financière, et d’assurer sa pérennité.
De ce fait et comme une filiale est une entité juridique distincte de celle de la société mère et
pour atteindre son objet social, de même l’article 474 du CSC définit le champ des
opérations en intergroupe sous certaines conditions :
Les opérations financières sont sous forme de prêt octroyé auprès des établissements de
crédits, l’ensemble des avances sur le compte courant associés, la nature et la durée des
garanties attribuées.
Ces opérations sont réalisables quand les conditions suivantes sont satisfaites :
l'opération financière soit normale et n'engendre pas de difficultés pour la partie qui l'a
effectuée.
l'opération soit justifiée par un besoin effectif pour la société concernée et qu'elle ne
résulte pas de considérations fiscales.
l'opération comporte une contrepartie effective ou prévisible pour la société qui l'a
effectuée.
l'opération ne vise pas la réalisation d'objectifs personnels pour les dirigeants de droit
ou de fait des sociétés concernées.
En se basent sur l’article 470, l’article 472, l’article 473du code des sociétés commerciales :
Il existe une variété de missions confiées à la société mère en raison de l’importance de son
rôle au sein d’un groupe :
42
Les états financière consolidés et le rapport de gestion du groupe aussi le rapport de
l’auditeur, qui sont fournies par la société mère un mois à l’avance de la date la réunion de
l'assemblée générale de ses associés.
Après la certification de la régularité et la sincérité des états financières consolidées, ces états
financiers doivent être publiés dans un mois de leur approbation par le chef du groupe, ainsi
la publication s’effectue dans un journal quotidien et en la langue arabe.
La version finale des états financière consolidées qui sera distribuée aux différents
utilisateurs de l’information comptable.
La version finale des états financière consolidées qui seront distribué aux différents
utilisateurs de l’information comptable.
Le rapport de commissaire aux comptes qui a pour but de donner un jugement par
rapport à une norme sur les états financiers, le contrôle interne, l'organisation, la
procédure, ou une opération particulière d'une entité.
Le rapport de gestion qui comporte la variation prévisible de la situation du group, la
situation de toutes les filiales concernées par l’acte de consolidation, aussi les activités
liées au recherches et développement et d'investissement relatives au groupe de
sociétés, les évènements importants postérieure à la date de clôture des comptes
consolidées, et l’ensemble des modifications qui peuvent impacter la participation en
intergroupe.
L’article 476 du CSC traite les cas d’impayés pour une société débitrice au sein d’un groupe,
d’ailleurs :
Lorsqu’un créancier d’une filiale débitrice veut le payement de ses créances, de ce fait il peut
demander le paiement seulement auprès de la société débitrice.
Ainsi, il est possible de demander le paiement à une autre société appartenant au groupe ou
aux deux sociétés solidairement dans les deux cas suivants :
43
- Si la société mère ou l'une des sociétés filiales est volontairement intervenue dans l'activité
de l’entreprise débitrice dans ses relations avec les tiers.
L’obligation de Co-commissariat :
Article 13 de CSC cite les sociétés qui sont soumis à la désignation de deux ou de plusieurs
commissaires aux comptes inscrits au tableau de l’ordre des experts comptables de Tunisie,
parmi ces sociétés on trouve les sociétés du groupes qui sont tenues d’établir des états
financiers consolidés conformément à la législation en vigueur.
La Co-commissariat vise à soutenir l'indépendance des CAC face aux sociétés contrôlées et
cela en fonction des normes professionnels, des règles et des diligences relatives à ce type de
mission.
Le Co-commissariat est définit comme étant une mission légale de clôture d'exercice
effectuée par deux professionnels indépendants afin d’examiner les procédures des comptes
du bilan. Elle n'est pas considérée comme une double mission ou une mission partagée
puisque les deux CAC ne doivent avoir des liens ou des relations entre eux.
Article 13 du CSC a cité les missions spécifiques réalisé par le CAC dans un groupe de
société
D’une part, lors d’audit d’un groupe de sociétés, les CAC sont tenus de communiquer à la
banque centrale de Tunisie une copie de chaque rapport adressé aux assemblées générales
pour les sociétés ayant l’obligation d’établir des états financiers consolidés.
D’autre part ,les organes de direction et les responsables des affaires financières et
comptables des sociétés commerciales, soumises à l’obligation de nommer un ou plusieurs
commissaires aux comptes inscrits au tableau de l’ordre des experts comptables de Tunisie,
sont tenus de signer une déclaration annuelle présentée aux CAC pour certifier qu’ils ont
fourni les diligences essentiels pour garantir l’exhaustivité et la conformité des états financiers
à la législation en vigueur.
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La loi tunisien définit le champ d’application des sociétés du groupes et les restrictions en
intergroupe qui les associent et les transactions financières et commerciales en intragroupes
qui impose l’établissement d’états financiers consolidés afin de protéger les droits des
actionnaires minoritaires. Ainsi la notion comptable et financière du groupe s’entend de
l’ensemble constitué par plusieurs entreprises placées sous l’autorité économique et financière
de l’une d’entre elles, qui définit et contrôle la politique et la gestion de l’ensemble.
Certes, Il est difficile d’affecter les charges à chaque société, la répartition s‘effectue selon
une méthode de répartition objective, c’est à dire en se basant sur plusieurs critères (tel que le
chiffre d’affaires, la superficie occupée…)
Si la répartition est basée sur le chiffre d’affaires de chaque société intéressée par la
répartition des charges en fonction du chiffre d’affaires global de toutes les sociétés du
groupe.
Si la répartition est basée sur la superficie occupée par chaque société concernées, dans ce cas
la, soit les répartir en fonction de la charge relative à l’occupation de locaux, soit sur la base
du temps de travail partagée, on parle donc du time sheet qu’est une méthode permettant
d’enregistrer le temps consacré par chaque sociétés.
Pour réaliser des relations en intergroupe il faut passer par des notes de débit qui résument
tout mouvement au sein d’un groupe et par des différentes conventions pour accélère l’aspect
opérationnelle, dans ce contexte la répartition peut être effectué sur la base d’une convention
conclue entre les sociétés membres du groupe.
Chaque convention doit comprendre la nature de service rendue, les sociétés bénéficiaires, la
quote-part des frais pour chaque sociétés, le critère de répartition choisit, les montants
facturés au titre des services rendus à la société qui pris en charge ces couts.
45
Cependant ,lorsque la répartition des charges communes réalisés en fonction des convention
conclues à l’avance et sur la base d’un taux constant du chiffres d’affaires de chaque société
déterminé dans ce cas la répartition ne peut être réaliser.
Chaque note doit être accompagnée par une copie de la facture donnée par le fournisseur à la
société qui a pris en charge, ainsi il faut préciser que ce principe est applicable que dans le
cas de répartition des charges sans facturation des marges bénéficiaire.
De ce fait le législateur fiscal a précisé que la quote-part des charges communes jugée
excessive, reste imposable au niveau de la société qui procède à la facturation de ces charges,
malgré le fait que cette portion ait été réintégrée au niveau de la société bénéficiaire de ces
charges communes.
-La refacturation des charges communes sans marge n’est pas applicable lorsque la société
qui reparti ces charges, elle même réalise le service taxable.
-La quote-part des charges communes supportée par une société au lieu d’autres sociétés doit
faire l’objet de la facturation comme s’elle était le prestataire effectif des services, et en se
basent sur un prix réel des prestations toute taxes comprises.
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-Les sommes payées par une filiale pour les services d'assistance financière et administrative
et au titre de la mise à disposition d'un local et de personnel sont soumises à la TVA au taux
de19%.
-Les montants de la refacturation représentant la fraction de chaque société dans les salaires
et dans les charges du personnel mis à disposition sont soumis à la TVA et à la retenue à la
source au taux de1, 5%.
-La répartition des charges engagées par la société concernée en place des autres sociétés qui
la remboursent la totalité de la somme, alors la retenu à la source n’est pas exigible sur les
montant de remboursements.
-Lorsque la société qui répartit les charges est soumise à la TVA, elle doit déduire sa quote-
part des charges facturée par le fournisseur. Ainsi que la société bénéficiaire des services doit
déduire sa quote-part de TVA des charges qui est mentionnée sur la note de débit envoyé par
la société chargée de la facturation.
Sous section 4 : La répartition des charges ou des services rendus avec une marge :
Lorsque la société qui répartit les charges facture en plus une marge sur les charges qu’elle a
supportées pour le compte des sociétés bénéficiaires du groupe, ou elle est le prestataire
effectif de service, dans ce cas il ne s’agit pas d’une répartition des charges plutôt qu’une
facturation de services rendus.
Pour la société prestataire des services les sommes facturées aux entreprises bénéficiaires
sont constatées parmi les produits taxables.
En matière de TVA, elle est tenue de payer et de déclarer la somme total de la TVA facturée,
puis elle soustrait sa quote-part de TVA.
Pour les sociétés bénéficiaires les sommes facturées par la société prestataire sont constatées
parmi les charges déductibles.
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Lorsqu’on compare la somme d’un même service rendu par une autre entité et on trouve le
montant est inférieure à celle du montant facturées par la société prestataire. Pour cette
circonstance la différence n’est pas déductible fiscalement ce qui entraîne une minoration de
l’impôt dû.
Le compte 455 " Associés - Comptes courants " enregistre à son crédit le montant mis la
disposition de l'entité associée de façon provisoire.
Pour l’opération intergroupe le compte le plus important à auditer est le compte « associés
opérations sur le capital » qui regroupe tous les mouvements de modification de capital, ainsi,
il est divisé afin d'enregistrer d’une manière distincte les opérations relatives à la création et à
la modification de son capital :
Le compte 4561 " Associés - Comptes d'apport en société " on utilise ce compte lors d’un
apport en numéraire ou en nature,
Donc il est débité du montant d'apport par le crédit des subdivisions qui correspondent au
compte « 101 Capital », de même le compte capital est crédité par le débit des comptes
reflète l’apport.
Le compte 4562 « Apport Capital appelé, non versé » est débité par le crédit du compte 109 "
Actionnaires : Capital souscrit - non appelé " lors des appels successifs du capital, par le suite
il est crédité quand l’apport est réalisé tout en débitant les comptes d'actifs concernés ;
Il est crédité lors des versements de la contre partie réaliser par les associés suite à
leurs décisions d'augmentation du capital.
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Il est débité à la clôture de réalisation de l'opération soit par le crédit d’un de ces deux
comptes « 101 Capital » et « 104Primes liées au capital
Le compte 4564 " Associés - Versements anticipés " reçoit à son crédit le montant des apports
versés à l’avance par certains associés ce compte est soldé au prorata de ces appels.
Le compte 4566 " Actionnaires défaillants " est utilisé pour régulariser la situation des
associés qui ayant une obligation de payer leur part mais qui ne régulariseront pas leur
situation, donc ils sont exclus de ces participations.
Le compte « 4567 Associés Capital à rembourser » est crédité des sommes dues aux associés
s’ils veulent réduire une fraction du capital.
Le compte « 457Associés - Dividendes à payer » est crédité pour la somme des dividendes
dont la distribution a été soit par le débit : du compte « 12Résultat de l'exercice », soit du
compte « 11 Report à nouveau ».
Le rôle de l’audit interne est d’assurer une efficacité et une efficience dans la réalisation des
activités internes à l’entreprise, afin de surveiller les décisions prises par la direction générale.
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La qualité de l’information : vue la diversité des informations existantes il est devenu
fondamental de garantir la fiabilité de l’information comptable. La fiabilité de
l’information dépend du degré de précision et du degré de confiance attribués aux
documents comptables.
L’application des orientations de la direction : Il est fondamental de respecter les
directives ordonnées par l’administration ou par la direction générale, d’où l’auditeur
interne doit respecter les politiques, les décisions, les orientations, les plans, les
procédures, et les réglementations.
En effet la mise un place d’un contrôle interne par la direction a plusieurs fondements telle
que :
-La diversité des pratiques des entreprises, alors chaque entreprise a ses règles propres
comme l'application des règles de gestion, le manque des règles de contrôle, les fraudes
internes, les omissions ...ces risques peuvent conduire l’entreprise à une situation dangereuse
lors de pertes des repères et l’inexistence des limites entre ce qui est due et ce qui est permis.
-Le développement des SI .L’expérience montre que l’existence d’applications qui ne sont pas
protégées engendre des fragilités importantes.
Donc le contrôle interne a pour but de systématiser les procédés de contrôle afin d'assurer que
les opérations récurrentes de l'entreprise se déroulent dans un cadre normal, d’ou il s’agit
d’une évolution importante de la démarche d’autocontrôle.
Un bon contrôle prévoit divers afin de prévenir les erreurs, la perte et le vol, l’optimisation
des ressources , la prévention et détection des erreurs et fraudes par l'application des
procédures de contrôle adéquates pour réduire les risques au minimum.
Le CAC doit utiliser les assertions de manière suffisamment détaillé afin de constituer une
base pour tenir compte des différents types d’anomalies potentiels qui peuvent intervenir, être
capables d’évaluer les risques d’anomalies significatives et concevoir les procédures d’audit
qui répondent aux risques détecté.
50
Lors de cette phase, il fallait vérifier la section par rapport aux assertions d’audit relatif aux
flux de transactions, on cite :
Le commissaire aux comptes effectue une évaluation des SCI qu’il a jugé significatif afin
d’identifier :
-Les risques d’erreurs dans le traitement des données pour retenir le programme de contrôle
pour chaque compte adapté afin de détecter les anomalies significatives.
On peut définit une anomalie est un terme général qui incluant les erreurs, manquements, les
omissions, les fraudes, on parle d’une anomalie lorsque l’information comptable ou
financière est inexacte, insuffisante ou omise, en raison d'erreurs ou de fraude.
On constat une anomalie lorsque il existe un écart entre le montant, l’information présente
dans les comptes de la société auditée avec celle exigés par le référentiel comptable en
vigueur.
Lors de l’examen des comptes le CAC doit connaitre les anomalies significatives qui impacte
les EF dans leurs globalité, ainsi il faut savoir si cette anomalie est significative pour le
traiter de façon distincte puisqu'elle peut affecter le jugement professionnel du CAC.
51
cumulée avec d'autres, elle peut influencer le jugement de l'utilisateur d'une information
financière ou comptable.
Lorsqu’on est dans la dernière phase, il fallait vérifier la section par rapport aux assertions
d’audit relatif aux soldes de comptes.
Existence : les comptes relatifs aux participations et contrôles comptes courants associes
existent.
Exhaustivité : les opérations de marge et de perte réaliser en intergroupe qui auraient dû être
enregistrés l’ont bien été doit être déduite du compte résulte du groupe car il ayant un effet nul
Valorisation et affectation : les comptes de participations sont portés dans les états financiers
consolidées pour leurs bonnes valeur et tous les ajustements résultent de leur valorisation ou
de leur affectation sont enregistrés de façon approprié.
Pour valider ces assertions, l’auditeur doit mettre en place des procédures d’audit. Il va
ensuite consigner tous ses travaux dans un dossier de travail.
En première lieu les tests de détaille, par exemple pour les immobilisations il faut
vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de
l'adéquation avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
En deuxième lieu, les procédures analytiques mis en place pour apprécier
l’information financière à travers l’analyse des variations significatives ou à travers la
52
concordance avec d’autres données antérieures, postérieures ou prévisionnelles de
l'entité ou du secteur.
Le CAC doit collecter des éléments probants qui sont destinées à la base pour apprécier le
risque et pour détecter les anomalies significatives.
Les éléments probants préparés et détenues par des tiers, la société auditée n’a aucun contrôle
sur les ELP d’où il ayant un degré de fiabilité important.
Les éléments probants préparés par des tiers et détenues par la société auditée, la fiabilité de
ce type des éléments probants montres l’efficacité de SCI mise en place.
Les éléments probants préparés et détenues par la société auditée, la fiabilité de ce type
d’éléments probants dépend des sécurités des systèmes de contrôle.
L’observation physique :
La réexécution
Le contrôle arithmétique :
53
La confirmation externe :
Le CAC demande des renseignements auprès des partenaires de la société auditée tel que la
banque, les avocats, les clients. Cette confirmation peut être une confirmation positive, ou une
confirmation négative en cas de désaccord.
Ces procèdes sont l’objectif de collecter des éléments probants, ils sont de trois types :
Les procèdes analytiques persuasifs sont utilisées pour les estimations, les comparaisons par
rapport à la comptabilité, et pour apprécier l’erreur tolérable.
Les procèdes analytiques corporatives sont utilisées lorsque les systèmes du contrôle interne
ne sont pas efficace.
La Société EMZ est une société anonyme de droit tunisien ayant démarré ses activités en
octobre 1963. L'objet de la société est l'exploitation de toutes opérations d’agro-alimentaire
industrielles, ce secteur regroupe l'ensemble des activités industrielles qui transforment des
productions alimentaires issues de l'agriculture ou de la pêche en aliments industriels destinés
essentiellement à la consommation humaine.
54
L’auditeur s’appuye sur cette prise de connaissance pour planifier et guider sa mission. Au
cours de cette étape, il met en place le dossier permanent et rédige le plan de chaque mission.
Pour atteindre ses objectifs l’auditeur cherche à collecter le maximum d’informations sur
l'entreprise et son environnement afin de la mieux connaître et de détecter les risques
éventuels. Les informations à collecter sont de différentes sources. De plus, les techniques de
collecte de ces informations sont diverses citons à titre d’exemple : la documentation de
l’entité auditée, les entretiens avec les personnes clefs de l’entreprise.
Pour comprendre la société EMZ, nous avons commencé en premier lieu par examiner les
procédures mises en œuvre, les conventions réglementées d’intergroupe, les transactions
courantes du groupe qui ne nécessitent pas des conventions écrites en raison de leur caractère
récurrent, et les documents juridiques de la société tels que le PV de l’assemblé générale
ordinaire, le PV de l’assemblée générale extraordinaire, le PV du conseil d’administration, les
statuts de la société, le registre de commerce et ce afin de constituer un dossier permanent de
la société.
La deuxième étape permet à l’auditeur de rechercher les différents risques et d’apprécier les
circonstances possibles sur la nature et l'étendue de travaux. Pour cela l’auditeur étudie les
procédures de contrôle interne qui guident à la formulation des EF
La finalité d’un système de contrôle interne est tout d’abord de protéger le patrimoine, par la
mise en place de procédures qui évitent les erreurs et les fraudes qui peuvent se produire, puis
d’améliorer les performances de l'entreprise, par la mise en place des procédures efficientes,
enfin la mise en œuvre d’un SCI efficace permet à l’auditeur d’obtenir des éléments probantes
fiables qui servent à la formulation de leur l’opinion.
L’examen est le moyen de collecter les informations sur l’entité et sur les procédures actuel
afin d’utiliser ces informations comme une base des sondages de conformité et d'évaluation
du système, une information comptable est dite fiable lorsqu’elle est établie conformément
aux assertions suivantes :
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Toutes les opérations sont bien évaluées
Toutes les opérations sont bien enregistrées c'est-à-dire dans les bons comptes et dans
la bonne période.
Lors de notre mission effectuée au sein de la société EMZ, nous avons réparti le travail par
module d’immobilisations, d’achat-fournisseurs, de ventes- clients, de trésorerie, de stocks.
Lors de l’audit des caisses de la filiale EMZ on a dégagé les remarques suivantes :
Il existe trois caisses : caisse Tunis, caisse Ben arous et caisse Ariana
Les deux caisses de Ben arous et Ariana n’ont pas subi un inventaire physique au 31/12/2018.
Ce solde n’est pas fiable et peut être constitué par de faux montants pour gonfler les
liquidités, d’omissions, de double comptabilisation ou de détournement et fraude entre les
dirigeants de la société d’où on peut voir l’importance de la mise en place d’un SCI efficace.
En effet, comme l’exige le système comptable des entreprises, tout élément d’actif doit être
inventorié. Toutefois, dans notre cas, la société n’a pas procédé à l’inventaire physique de ses
caisses ce qui nous ramène à conclure que le solde caisse n’est pas fiable et peut induire les
utilisateurs des EF en erreur.
b/ Evaluation du SCI :
L’auditeur doit conserver les informations recueillies lors de l'étape précédente de prise de
connaissance. Durant cette étape, il a le choix entre la forme narrative et la forme des
diagrammes de circulation des documents, la grille de séparations des fonctions, et flow
charts.
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Après la description des procédures de l’entité EMZ, il faut vérifier l’existence du système
pour garantir la description exacte de la procédure de l’entreprise.
Dans ce cas le CAC sélectionne un échantillon de population pour tester la réalité, l’existence,
l’exhaustivité et l’efficience des procédures décrites. On parle donc de tests de
compréhension.
La convention de facturation d’un service pris en charge par l’une des sociétés du groupe ainsi
la facturation s’effectue soit en fonction de chiffre d’affaire, soit en fonction de surface
occupé.
Alors le CAC n’a aucune convention pour le contrôler ce qui genre des produits comptabilisés
non justifiés.
D’où on a constaté que le SCI mis en place n’est pas efficace, il ne permet pas de détecte ni
les fraudes ni les risques ni les anomalies significatives qui peuvent alerter la situation
économique de EMZ.
Au cours de cette étape le CAC permet d’apprécier la pertinence des traitements et des
procédures pour s’assurer de l’efficacité des procédures mise en place afin de minimiser les
risques et les erreurs.
Le CAC procède à une évaluation du contrôle interne basée sur un questionnaire et sur la
grille d'analyse. Il détermine: les points forts les points faibles du contrôle interne.
Pour les points forts l'auditeur cherche d’assurer qu’ils sont appliqués d’une manière
permanente, c’est-à-dire il faut tester les performances dans l’application des forces à travers
les tests de permanence.
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A ce stade il faut distinguer entre les forces et les faiblesses pour procéder à l’évaluation
définitive du contrôle interne.
Apres on rédige une lettre de direction qui regroupe les remarques dégagées, les risques,
l’impact sur les EF, et les recommandations de correction.
L’examen des états financiers est en concordance avec la prise de connaissance générale et
l’évaluation du SCI
Il est obligatoire d’analyser les comptes d’une manière profonde pour identifier les
éventuelles anomalies significatives
Pour examiner les comptes, le CAC cherche à valider les assertions d’audit pour certifier que
l'information financière est régulière et sincère
Ces assertions s’appliquent au niveau des soldes des comptes, au niveau des flux d’opérations
et au niveau des notes aux états financiers.
Immobilisations financières :
Le compte 251 est constitué d’un solde net de 581 560 DT reparti comme suit :
D’un montant de 6 000 DT qu’est une ancienne participation dans le capital de la société « X
» tombée en faillite. Elle devrait être totalement provisionnée
D’un montant de 574 000 DT, il s’agit d’une participation dans le capital de la société «Y».
Pour l’audit des participations, le CAC doit évaluer les participations à la clôture de chaque
exercice et ce à partir de l’évaluation de la situation nette comptable des sociétés dans
lesquelles il y a une prise de participation. Si la situation nette comptable est négative, une
provision sur ces participations s’impose.
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Dans notre cas, la société EMZ ne nous a pas communiqué les états financiers audités de la
société « Y » d’une part, et d’autre part, la société EMZ n'a jamais encaissé de dividendes
depuis la prise de participation dans la société « Y ». Par conséquent, cette participation
devrait être provisionnée.
Existence : le CAC n’est pas sûr de l’existence de ces participations en raison de non suivie
par la société EMZ et l’absence des pièces justificatives.
Exhaustivité : dans cette assertion l’auditeur doit vérifier que toutes les opérations sont bien
comptabilisées et d’une manière complète mais on ne connait pas le nombre des actions le
prix
Evaluation : il faut vérifier que les immobilisations sont vérifiées a la date de clôture à son
exacte valeur, mais lors de l’examen des comptes on ne dégage pas la nature des participons
aussi la valorisation et les provisions à passer ce qui peut impacter les EF dans leur globalité.
Droit et obligations : il faut vérifier l’ensemble des dettes et des droit sur les participations
dans une date donnée, parmi les droit de la société EMZ on trouve les dividendes qui
constitue un produit et sera constaté dans l’année de sa réalisation, la société EMZ n’a reçu
aucun type de rémunération et tout en appliquent le principe de prudence la totalité de la
participation sera provisionnées.
Rattachement : il faut vérifier que l’ensemble des transactions se rapporte à la société EMZ et
qui sont produits aux cours de la période auditée, mais en raison de la limitation des
documents fournies par le DAF on ne connait le degré de l’application des règles.
Séparations des périodes : il faut rattacher à chaque exercice tous les produits et les charges
qui le concernent mais dans ce cas, les dividendes concernent la société EMZ ne sont pas
encaissés dès le début de participation donc il faut constater la provision pour donner une
image financière réelle et fidèles aux utilisateurs des EF.
Stocks :
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La valeur nette des stocks de la société s’élève à 350 816 DT au 31/12/2018 avec une
variation négative de 543 927 DT
On constate que le stock ne respecte aucune assertions d’audit ce qui impacte la sincérité et la
régularité des EF car le CAC ne peut certifier un compte que s’il existe des montants
justificatifs et ce compte n’ayant pas d’existence réelle et de suivi par la suite il peut être
que la société EMZ augmente ces stock pour gonfler son bilan dans ce cas le stock présentera
un cas énorme des risques significatives comme les fraudes et les vols.
Clients /fournisseurs :
La société EMZ n’a pas constaté la provision pour dépréciation des créances clients qui n’a
pas varié depuis 2016. Elle s’élève à 246 079 DT.
De plus la société EMZ n’a pas une balance âgée pour suivre les créances impayées de ses
clients, en plus cette balance lui permettrait d’estimer convenablement les provisions
nécessaires sur ces créances alors on remarque qu’il y a un manque de provisions sur les
créances douteuses d’un montant de 244 607 DT
Dans le cadre des diligences habituelle du CAC une circularisation des clients, des
fournisseurs et de l’avocat est nécessaire pour les affaires en contentieux, mais nous n’avons
pas encore reçu de réponse.
Le solde des comptes fournisseurs contient un solde de 33 794 DT non mouvementé pour les
fournisseurs des biens et des services.
Suite à l’insuffisance des pièces justificatives fournies et en se basant sur les éléments
collectés au cours de notre mission, on constate que les deux comptes présentent plusieurs
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principalement l’évaluation de chiffre d’affaires et des achats et leurs séparations impactent
les EF dans leur globalité.
Lors d’une mission d’une société qui appartient à un groupe, le CAC doit bien auditer les
comptes intergroupes qui englobent toutes les opérations réalisées au sein d’un groupe qui est
source de risques :
Un sous compte avec la société mère d’un montant de 1 678 458 DT, aucun justificatif ne
nous a été communiqué concernant ce compte.
Un sous compte qui exprime la relation la relation d’intra-groupe d’une valeur de 1 302 990
DT toutefois il présente un écart non justifié de 94 547 DT
Solde au Solde au
Désignation 31/12/2018 31/12/2018 Ecart
Chez EMZ Chez Y
SD 1 302 990 SC 1 208 416 94 574
La société Z
Ce compte comprend une créance sur la société « Z »de 1 000 000 DT en contre partie de
l’annulation de la participation de la EMZ dans la société « Y ». Cette créance ne figure pas
dans le compte EMZ mais tenu dans la Y
Lors d’une mission au sein d’une des sociétés de groupe le CAC examine le compte courtant
associé d’une manière profonde car il matérialise tous les mouvements réalisés au cours de la
période auditée entre toutes les entités d’un groupe cependant et en absence des pièces se
compte présente des valeurs qui peuvent impacter toutes les sociétés du même groupe en
rasions de le contenir des anomalies significatives qui donne une image non favorable sur la
sincérité et la régularité des relations d’intergroupes et sur les EF consolidées.
On conclue que ce compte présente des risques au sein du groupe qui est la source des fraudes
et par la suite il a des incidences sur toutes les assertions d’audit.
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Les liquidités et équivalent de liquidités :
(a) Il s’agit des montants bloqués par les banques pour le paiement des fournisseurs étrangers
et dont la société ne peut s’en servir librement.
(b) Il s’agit d’anciens prêts non mouvementés depuis l’exercice 2016 et représentant des prêts
relatifs au personnel ne faisant plus partie de la société. Ce solde aurait dû être provisionné,
soit une insuffisance de provision sur les prêts de 3 571 DT.
(c) Les pièces justificatives relatives aux titres cotés ne nous ont pas été communiquées.
Donc on ne sait pas si ces valeurs sont exactes et sont affectées dans leurs comptes appropriés
d’où la réalité du patrimoine de l’entreprise n’est pas assuré.
Le CAC doit établir un rapport pour exposer et justifier son opinion sur la régularité et la
sincérité des EF. Cette opinion est le résultat de tous les travaux menés au cours de la mission
qui doit être communiquée à l’ensemble des actionnaires au cours de l’assemblée générale
annuelle
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Refus de certification.
Concernant la mission effectuée chez la filiale EMZ et en tant que CAC on a connu des
limitations dans l'instruction de notre mission et l'empêchant d'effectuer les travaux et
vérifications nécessaires on a dégagé des limitations et des irrégularités affectant de manière
très significative les comptes annuels de la société EMZ qui met en péril sa sincérité et sa
régularité nous avons refusé de certifier ces états financiers.
Conclusion générale
Ce stage représente une opportunité et un élément indisponible à notre formation en tant que
étudiante il a abouti à l’élaboration de ce rapport que nous espérons qu’il soit satisfaisant et
convaincant.
En effet, j’ai pu découvrir les différents postes des l’entreprise et avoir un aperçu globale de
son organisation, de ses processus, de son fonctionnement et de ses interrelation.
Il m’a permis aussi de me familiariser avec les différents services et d’avoir une approche
réelle du monde du travail en fait ,l’enseignement scolaires et universitaires m’a permis
d’avoir des outils et des méthodologies de travail et surtout une grande capacité d’adaptation
face à des situations diverses.
Alors que, mes trois mois de stage m’ont permis de traduire ces atouts à des situations réelles
et ainsi de concrétiser mes acquis, voir parfois de les remettre en cause lorsque cela était
nécessaires, de ce fait, il nous a été plus adéquat de comprendre le monde de l’entreprise.
C’était une opportunité pour pouvoir mettre en pratique les connaissances théoriques acquises
lors des études à l’IHEC. nous avons essayé tout au long de cet travail de mettre en évidence
les particularités juridiques, comptables, et organisationnelles des sociétés ainsi que la
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diversité et la complexité des travaux d’audit qu’il convient de réaliser par le CAC au sein des
entreprises.
Il ya lieu de préciser aussi, que le stage au sein du cabinet KPMG m’a permis d’enrichir mes
connaissances en matière d’audit légal ,de plus , j’ai bien remarqué que le métier d’un
auditeur requiert des compétences et une certaine polyvalence en matière d’audit, de
comptabilité de fiance fiscalités et informatique.
Ainsi, ce stage m’a permis de découvrir à quoi pouvait ressembler le travail d’un auditeur et
d’acquérir de nouvelles connaissances dans le domaine d’audit et confirmer mes ambitions
futures d’exercer dans ce domaine.
Bibliographie
www.jurisitettunisie.com
www.profical.com
www.mémoireonline.com
www.legislation.tn/sites/default/files/codes/societe.pdf
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Annexe
1
Annexe2 : solde de l’entreprise « SOTUDEX » chez son client CGV est identique au solde
comptable lors de conversion en cours de 31/12/2018