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bureaucratie

nom féminin
1. 1.
Pouvoir politique des bureaux ; influence abusive de l'Administration.
2. 2.
L'ensemble des fonctionnaires ; leur pouvoir dans l'État.
bureaucratie , nom féminin
 Sens 1
Pouvoir des administrations publiques ou privées.
Traduction anglais : bureaucracy
 Sens 2
Péjoratif
L'ensemble des fonctionnaires et de l'administration.
La bureaucratie désigne un groupe de personnes non-élues, les bureaucrates, au sein d'un gouvernement ou d'une
autre institution, et qui met en œuvre les règles, les lois, les idées, et les fonctions de leur institution. En d'autres termes,
la bureaucratie consiste en une unité administrative du gouvernement qui effectue le décisions de l'assemblée
législative ou représentation démocratiquement élu d'un État.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-13045-bureaucratie.html

La bureaucratie wébérienne est la plus évoquée et elle prend son origine dans les travaux de Max Weber (1864-
1920), notable sociologue allemand, économiste et chercheur de l'administration qui a contribué à l'étude des discours
bureaucratiques et administratifs et à la littérature administrative au cours des années 1800 et début des années 1900.
Max Weber appartient à l'école de la pensée scientifique qui a discuté de sujets tels que la portée des emplois
spécialisés, le système du mérite, des principes uniformes, la structure et la hiérarchie.
Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-13045-bureaucratie.html

La bureaucratie renvoie au gouvernement des bureaux, c’est-à-dire de


l’administration, appareil d’État constitué de fonctionnaires, organisé
hiérarchiquement et selon des procédures juridiques. Ainsi définie la bureaucratie
apparaît comme un mode d’organisation rationnel, dans lequel les administrés
sont protégés du clientélisme et de l’arbitraire par la mise en place de règles
objectives. Mais la bureaucratie peut aussi être entendue négativement. Dans le
langage courant, le terme sert souvent à dénoncer la lourdeur et la rigidité de
l’administration. Plus fondamentalement, elle renvoie à la dénonciation de la
prise du pouvoir par les bureaucrates. Ces derniers sont en effet nommés et non
pas élus. L’idée qu’ils puissent parvenir à confisquer le pouvoir au peuple apparaît
comme problématique dans une démocratie. D’où l’intérêt d’identifier quels
sont les facteurs de dysfonctionnement dans ce type d’organisation indissociable
du développement de l’Etat et de l’avènement des sociétés modernes. 
1/ Si dans la tradition libérale et marxiste, la bureaucratie est
connotée de manière négative, elle constitue au contraire pour Max
Weber, un élément positif de la domination légale-rationnelle. 

A/ Avant de défendre l’Etat, les socialistes ont longtemps nourri une certaine méfiance à son
encontre. Dans Contribution à la philosophie du droit d’Hegel (1844), Karl Marx prend ses
distances vis-à-vis de son maître à penser Hegel. Pour Hegel, l’Etat représente la puissance
souveraine qui réalise la synthèse entre l’intérêt particulier et l’intérêt universel, entre la
liberté et la nécessité, au moyen de l’équilibre des droits et des devoirs des citoyens. Pour
Marx, en revanche, l’Etat sert d’abord les intérêts de la classe socialement dominante : la
bourgeoisie. La bureaucratie désigne ainsi la petite portion de la population, économiquement
favorisée, qui parvient à s’arroger le pouvoir tout en cherchant à légitimer cette possession en
la justifiant par des principes universels. 
De leur côté, les libéraux ont très tôt critiqué la bureaucratie, dénonçant sa rigidité et sa
propension à s’accroître de manière pathologique. Dans Bureaucracy and Representative
Government (1971), William Niskanen établit le Budget-maximizing model, selon lequel
tout fonctionnaire a intérêt à maximiser son budget, ne serait-ce que pour augmenter son
pouvoir. Une conséquence importante de ce modèle est un problème démocratique : en
cherchant à maximiser leurs budgets, les bureaucrates finissent par l’emporter sur les élus. 
Le mot bureaucratie est un des termes clefs du vocabulaire des sciences sociales
contemporaines. Autour du problème de la bureaucratie se poursuit depuis d\'un demi-siècle
un débat des plus animés. Mais le terme lui-même n\'a pas reçu à ce jour une définition
scientifique précise.

Le mot « bureaucratie » est un des termes clefs du vocabulaire des sciences sociales
contemporaines. Autour du problème (ou des problèmes) de la bureaucratie se poursuit
depuis près d'un siècle un débat des plus animés. Mais le terme lui-même – et c'est peut-
être ce qui a fait sa fortune – n'a pas reçu à ce jour une définition scientifique précise.
L'usage ancien, qui est encore consacré par les dictionnaires, correspond à une définition de
science politique : la bureaucratie, c'est le gouvernement par les « bureaux », c'est-à-dire par
un appareil d'État constitué de fonctionnaires nommés et non pas élus, organisés
hiérarchiquement et dépendant d'une autorité souveraine. Lepouvoir bureaucratique, dans
ce sens, implique le règne de l'ordre et de la loi, mais, en même temps, un gouvernement
sans la participation des citoyens. Le problème posé par la bureaucratie ainsi comprise est
celui d'un choix politique, celui de l'adhésion à un certain mode d'exercice de l'autorité
publique, ou du refus de celui-ci.
À côté de cet usage traditionnel relativement précis, un autre, beaucoup plus large et au fond
très différent, s'est graduellement imposé. Pour ceux qui l'adoptent, le concept clef est celui
de la bureaucratisation, entendue comme rationalisation de toutes les activités collectives ;
elle se traduit, notamment, par la concentration des unités de production et, en général, de
toutes les organisations, et le développement inéluctable de formes d'organisation des
tâches et des fonctions caractérisées par l'impersonnalité, lahiérarchie et le contrôle. La
bureaucratie est alors conçue comme un type nouveau et plus efficace d'organisation qui
tend à s'imposer partout. Le vrai problème n'est plus celui du choix politique (élection ou
nomination), mais celui qui est soulevé par l'existence des contraintes techniques auxquelles
l'homme doit se soumettre dans toutes les orga [...]
En politique, la bureaucratie désigne un pouvoir sans direction qui se caractérise par des
règles strictes, la division des responsabilités et une forte hiérarchie. Ce néologisme, créé au
XVIII e siècle par Vincent de Gournay, a été défini par Max Weber.

Adjectif singulier invariant en genre

familièrement, en administration, relatif à la bureaucratie, à un système dans lequel le


pouvoir d'Etat, l'administration exerce un contrôle total ou important sur la vie sociale
nommés et non pas élus, organisés hiérarchiquement et dépendant d'une autorité
souveraine. Le pouvoir bureaucratique, dans ce sens, implique le règne de l'ordre et de la loi,
mais, en même temps, un gouvernement sans la participation des citoyens. Le problème
posé par la bureaucratie […] Lire la suite

. en administration, système dans lequel le pouvoir d'Etat, l'administration exerce un contrôle total ou
important sur la vie sociale
2. péjorativement ensemble des employés d'une administration, de l'Etat

Une bureaucratie est d'une part, une forme d'organisation du travail et, d'autre part, une
dérive de cette organisation. En tant que forme d'organisation du travail, la bureaucratie
désigne une administration dont l'action est encadrée par le droit. Ses agents, les
fonctionnaires, sont recrutés par examens ou concours, accomplissent une carrière, doivent
obéissance à leur supérieur hiérarchique et travaillent dans un secteur spécialisé. Cette
définition correspond au sens wébérien du concept de bureaucratie. Cette dernière apparaît
ainsi comme la plus conforme au modèle de la rationalité légale, notamment parce qu'elle
s'appuie sur des règles juridiques, permet une meilleure prévisibilité et repose sur un savoir
précis. Mais des dérives de la bureaucratie ont également été mises en évidence par les
sociologues des organisations. Ces derniers montrent en effet que le formalisme de la
bureaucratie peut entraîner une lourdeur et une rigidité de l'action administrative, voire une
monopolisation du pouvoir au profit des seuls intérêts des bureaucrates.

bureaucratie

BUREAUCRATIE, subst. fém. A. − Péj. Puissance excessive, pesante et routinière, de


l'administration : 1. Trotsky abattu, le champ s'était trouvé libre devant la bureaucratie que Staline
incarnait : la bureaucratie, c'est-à-dire la Russie éternelle. Mauriac, Mémoires intérieurs,1959, p. 104. − P.
ext. : 2. Il a créé dans la cellule un...
Gevonden op http://www.cnrtl.fr/definition/bureaucratie

bureaucratie

Étymologie: (1759) Mot créé par l’économiste Vincent de Gournay avec bureau et-cratie.


Autorité, pouvoir diffus qui se caractérise par des règles procédurières strictes, la division des
responsabilités, une forte hiérarchie et des relations impersonnelles. Dans la vision de l’État développée par
Hegel, le...
Gevonden op http://fr.wiktionary.org/w/index.php?title=Cat%C3%A9gorie:Lexique_en_fran%C

Bureaucratie

Au sens premier, «pouvoir des bureaux»: désigne l'ensemble des services administratifs
chargés de mettre en oeuvre les décisions publiques et, de ce fait, disposant d'un rôle déterminant dans la
mise en oeuvre d'une décision prise par les détenteurs du pouvoir, selon qu'ils y mettent plus ou moins de
bonne volonté. Par extension (et de fa...
Gevonden op http://www.alternatives-economiques.fr/Dictionnaire_fr_52__def206.html

bureaucratie

(Péjoratif) (English: a bureaucracy): 1. L'ensemble des fonctionnaires et, par extension, des
personnes travaillant dans un bureau 2. L'influence politique de l'administration et des fonctionnaires.
Gevonden op http://www.lang.ox.ac.uk/politique/politique_b.html

Bureaucratie

système d’affectation des ressources selon des procédures non marchandes de type
réglementaire.
Gevonden op http://econoclaste.org.free.fr/econoclaste/?page_id=26#A

Bureaucratie

Une bureaucratie (terme créé en 1759 par Vincent de Gournay, composé de bureau et -cratie
(pouvoir)) est une forme d`organisation du travail inventée par les Chinoisrefnec, reprise en France par
Louis XIV et Colbert sous le nom d` « Admininistration » et perfectionnée ensuite par les Prussiens. Cette
forme d`organisation du travail a é......
Gevonden op http://fr.wikipedia.org/wiki/Bureaucratie

bureaucratie
(1) Pouvoir des administrations publiques ou privées. Traduction anglais :bureaucracy
(2) Péjoratif L'ensemble des fonctionnaires et de l'administration. 
Gevonden op http://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/bureaucratie/

Sens / Explication / Signification du mot "bureaucratie" selon wikipedia: 

Une bureaucratie est d'une part, une forme d'organisation du travail et, d'autre part, une dérive de
cette organisation.

Ceci est un fragment du texte de wikipedia. Lisez le texte complet sur ce site fantastique: cliquez ici. 

Définition du mot "bureaucratie" selon wiktionary: 

- Autorité, pouvoir diffus qui se caractérise par des règles procédurières strictes, la division des
responsabilités, une forte hiérarchie et des relations impersonnelles. Dans la vision de l’État développée
par Hegel, le fonctionnaire est un héros discret des temps modernes et la bureaucratie, un outil
permettant le triomphe de l’égalité et du progrès.
- […] Tarbouriech a même étudié des modèles de paperasses à recommander à la bureaucratie future. —
(Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.222)
- Le « pas de zèle » de M. de Talleyrand fait partie du vocabulaire de la haute bureaucratie française. —
(Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p 11)
- (En particulier) (Politique) (Péjoratif) Caste administrative politique qui accapare le pouvoir et les
richesses. La dictature stalinienne apparait comme un régime politique bonapartiste dont la fonction
consiste à défendre les privilèges de la bureaucratie dans le cadre des rapports de production donnés. —
(« L'U.R.S.S. et le Stalinisme »; thèse présentée au 2e congrès mondial de la IVe Internationale à Paris
en 1948)
- (Par extension) Paperasserie. Il a créé dans la cellule une bureaucratie impossible, avec tout un
système de plans minutés qui changent tout le temps, qu’on suit ou qu’on ne suit pas, mais il leur fait
croire que c’est cela, le génie de l'organisation. — (Abellio, Heureux les pacifiques, 1946, p. 156.)
- (Par métonymie) Administration, condition, occupation d’employé de bureau. […] son père, né en 1811,
tombé à la bureaucratie, petit employé médiocre, percepteur au Chêne-Populeux, où il s’était usé […] —
(Émile Zola, La Débâcle, 1892, p. 390.)
- Je parlais de Bour, mon vieux : il m'a révélé très clairement toute sa position; il n’a rien et rien à
attendre. À part une vie odieuse à recommencer dans les bureaucraties, nous ne voyons d’autre sort que
le mariage, qui pourrait l’en tirer. — (Stéphane Mallarmé, Correspondance, 1868, p. 291.)

Ceci est un fragment du texte de wiktionary. Lisez le texte complet sur ce site
fantastique: cliquez ici.  reaucrate
Recherches associées à bureaucrate: bureaucratie

bureaucrate
n. Péjor.
1. Fonctionnaire persuadé de l'importance de son rôle, et abusant de son pouvoir auprès dupublic.

2. Employé de bureau : Ce bureaucrate est  d'une  lenteur  ! rond-de-cuir [péjor.]

Maxipoche 2014 © Larousse 2013

bureaucrate
 (byʀokʀat) 
nom masculin-féminin

péjoratif  fonctionnaire qui abuse de son pouvoir avoir  un problème administratif à  cause  d'unbureaucrate

Copyright © 2013 K Dictionaries Ltd.

BUREAUCRATE
 (bu-ro-kra-t') s.  m.

Néologisme. Homme puissant dans les bureaux ou même simple employé dans les bureaux.Il ne se dit guère 
que par ironie et en mauvaise part.

C'est  M. Mathieu, bureaucrate envieux, insinuant, mêlant à  froid ses  passions  et sesintérêts, et  nous  appor


tant ici  le despotisme dont il  se plaint ailleurs [BAYARD  et DEWAILLY,  le Mari  à la  campagne,  II, 6]

ÉTYMOLOGIE

 Ce mot a été tiré de bureaucratie (voy. BUREAUCRATIE).

Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877

bureaucrate
BUREAUCRATE. n. m. Fonctionnaire confiné dans l'atmosphère des bureaux auxquels ilattribue une importa
nce exagérée. Il ne s'emploie qu'en mauvaise part. L'étroitesse  d'esprit,  lamorgue  des bureaucrates.

Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5

Synonymes et Contraires
bureaucrate
nom bureaucrate

Employé de bureau.

 -FAMILIER: gratte-papier, rond-de-cuir, scribe, scribouillard.

Le Grand Dictionnaire des Synonymes et Contraires © Larousse 2004

Traductions
English

Sélectionnez une langue:


bureaucrate
bureaucrat

bureaucrate
 [byʀokʀat] nmf → bureaucrat

Collins English/French Electronic Resource. © HarperCollins Publishers 2005

service public est une activité exercée directement par l'autorité publique (Etat, collectivité


territoriale ou locale) ou sous son contrôle, dans le but de satisfaire un besoin d'intérêt
général. Par extension, le service public désigne aussi l'organisme qui a en charge la
réalisation de ce service.

Un service public désigne une activité dont l'objectif est de satisfaire un besoin d'intérêt général. Les services publics sont exercés
par l'Etat ou les collectivités territoriales ou encore par tout organisme privé ou public doté des prérogatives lui permettant
d'assurer cette mission. Le service public désigne également l'organisme qui a en charge de réaliser ses services d'intérêt général.
De nombreuses activités de service public sont directement liées à la souveraineté de l'Etat comme c'est le cas de la justice, de la
police, des finances publiques... Les services publics sont gouvernés par trois principes fondamentaux : la continuité qui
implique que l'activité doit être exercée régulièrement et sans discontinuité, la mutualité qui implique que les services publics
doivent être adaptés à l'évolution des besoins collectifs et l'égalité qui interdit la discrimination entre les usagers du service.

 notion de service public regroupe deux éléments distincts.

D’une part, elle désigne une activité ou une mission d’intérêt général. Le type de services
concernés par cette définition varie avec le temps. Ainsi, si au début du XXe siècle le Conseil d’État
refusait de qualifier le théâtre de service public, il n’en alla pas de même après la Seconde Guerre
mondiale.

D’autre part, la notion de service public désigne l’ensemble des organismes, qu’ils soient
publics ou privés, chargés de ces missions d’intérêt général.

En effet, ces services ne sont pas forcément assurés par des personnes publiques et peuvent être
gérés par des personnes privées (ex : sociétés d’autoroutes). On parle alors de délégation de
service public (DSP). Dans ce cas, ces personnes privées se trouvent, selon des modalités qui
peuvent varier, dans une certaine dépendance à l’égard des administrations ou du juge administratif,
précisément en raison de la mission d’intérêt général qu’elles assument (un contrôle sur la façon dont
elles mènent à bien leur mission d’intérêt général est effectué).

Il est cependant fréquent d’évoquer cette notion pour l’opposer, parfois de manière péjorative, au
secteur privé, et de souligner de cette manière les règles particulières qui ont cours au sein du service
public.

On considère traditionnellement que les services publics contribuent à une certaine cohésion sociale.
Aujourd’hui, ils sont de plus en plus sous l’influence du droit européen, qui ignore la notion de service
public "à la française", et soumis au droit de la concurrence, ce qui n’était pas la tradition en France.

Activité d'intérêt général, assurée par un organisme public ou privé soumis aux règles qui sortent du droit commun ;
organisme assurant une activité de ce genre.
DROIT

Une notion étendue


Le service public est défini comme toute activité d'une collectivité publique visant à satisfaire un besoin d'intérêt
général. En France, la notion de service public s’applique à trois catégories d'activités : 
– celles qui recouvrent les fonctions régaliennes de l’État (police, défense, justice, finances publiques, administration)
– elles sont totalement financées par des prélèvements obligatoires (impôt, cotisations sociales) et assurées par des
administrations publiques (soumises au droit administratif) ; 
– celles qui relèvent du secteur administré non marchand (Éducation nationale, santé, Sécurité sociale et aide
sociale, activités culturelles et sportives, infrastructures uniques ou essentielles telles que les routes, les voies ferrées,
etc., distribution de l’eau) – elles sont financées principalement par l’impôt et relèvent également du droit
administratif, même si l’État (ou les collectivités territoriales) peut déléguer ces services à des organismes privés et des
associations ; 
– celles qui relèvent du secteur marchand : il s'agit de services publics industriels et commerciaux, qui sont
principalement financés par une activité commerciale et gérés par des établissements publics soumis à la fois au droit
administratif et au droit privé (transports, énergie, services postaux, télécommunications, etc.). Cette classification
montre l’étendue du champ du service public, et la diversité des situations tant en termes de régime juridique que de
l’extension de la notion d’« intérêt général ».

Les critères du service public


Compte tenu de cette diversité, on distingue un certain nombre de critères constitutifs du service public. 
– Le principe d'égalité : face aux charges ou aux avantages, tous les citoyens doivent être égaux. 
– Le principe de continuité : il ne doit pas y avoir de rupture dans le fonctionnement du service. Ainsi le droit de
grève est-il réglementé dans certains services publics (service réduit dans les transports en commun, service minimum
d'accueil dans les écoles). 
– Le principe d'adaptation : il implique que le service public suive les exigences d'un « intérêt général » fluctuant. 
– Le principe de gratuité : s'il n'existe pas en droit, il est souvent associé pour les usagers à la notion de service public
dont la fixation des prix échappe au marché (par exemple le coût du ticket de métro ou la gratuité du service des
pompiers).

Le service public en débat


Enjeu politique, économique et social de premier plan, le service public est au centre d'un grand débat quant à son
coût, sa nécessité. Les flux et reflux de la notion de service public (liée au rôle de l’État dans la vie économique et
sociale) sont les conséquences de l'affrontement idéologique entre libéralisme etsocialisme, et leurs alternances au
pouvoir. De plus, l'intégration européenne, qui repose sur l’ouverture des marchés à la concurrence, met en lumière les
divergences profondes de ce concept d'un pays à l'autre. Certains en sont venus à évoquer l'existence d'un « service
public à la française », dont les caractéristiques principales seraient l’exploitation en monopole et des règles
d’organisation particulières (notamment la gestion directe par l’État ou par une personne publique sous tutelle de l’État
et la soumission du personnel de l’entreprise au statut de la fonction publique). Si des traits historiques et nationaux ne
sont pas niables, les multiples rapports officiels sur les pays d'Europe insistent sur le fait que les différences sont bien
plus liées au mode de fonctionnement et d'organisation qu'à la nature du service public, présent partout. En outre, pour
les tenants de la libéralisation, l'évolution technique et géopolitique du monde impose une modernisation et une
adaptation des services publics français, à l'étroit dans les habitudes nationales.
Vers un « service universel »
La construction européenne entraîne donc une redéfinition de la notion de service public, qui préserve la mission de
service public, tout en assouplissant le régime de sa mise en œuvre. Une notion nouvelle, celle de « service universel »,
se profile désormais à l'horizon européen : il s’agit d’assurer à tous les citoyens de l’Union européenne l’accès à un
service d’une certaine qualité et à un prix abordable. Pour ses partisans, l’objectif de la politique communautaire est de
concilier la nécessaire ouverture à la concurrence et lerespect des avantages acquis pour les personnels et les
usagers. Ce processus, qui passe par une privatisation partielle, concerne principalement l’énergie (E.D.F., G.D.F.), les
transports (S.N.C.F., Air France), les services postaux (La Poste) et les télécommunications (France Télécom).

DOCUMENTS ASSOCIÉS
ENCYCLOPÉDIE
 chemin de fer. Moyen de transport dont les véhicules roulent sur une voie...
 fonctionnaire. Agent public qui, nommé dans un emploi permanent, a été...
 santé publique. Ces termes englobent l'ensemble des actions et des prescriptions destinées...

FLe secteur public désigne la partie de l'économie gérée par l'État, par opposition au secteur privé. Son rôle est de
fournir un service public aux citoyens mais aussi d'agir dans l'économie.

Exemple de secteur public


Le secteur public comprend :

 les administrations publiques


 les institutions publiques (sécurité sociale, trésor public...)
 les entreprises publiques (dont l'État détient au moins 51 % du capital)

Pourquoi un secteur public ?


Le secteur public permet d'offrir un service de qualité et respectueux des besoins des citoyens afin de permettre un accès
aux services de base tels l'éducation ou la santé, à un moindre coût.

Retrouvez plus de définitions dans notre rubrique Lexique économique

 . Le service public : notions...


o a. SPIC et SPA
o b. Les lois « Rolland »
 2. Les modes de gestion directe
o a. Les régies
o b. L’établissement public
 3. Les modes de gestion déléguée
o a. La procédure de délégation de...
o b. Les formes de délégation
Objectif : Le service public a pour but de satisfaire un besoin d’intérêt général. La collectivité territoriale
choisit soit de le gérer directement, soit de déléguer la gestion à une personne privée. Les modes de gestion
sont donc exposés, après avoir présenté les caractéristiques liées à la notion de service public.
1. Le service public : notions préalables
Le service public est défini comme toute activité d’une collectivité publique visant à satisfaire un besoin d’intérêt
général. Le but de l’activité doit donc être la satisfaction d’un intérêt public et il est nécessaire que ce but soit assuré.
a. SPIC et SPA
On distingue les services publics administratifs (SPA) et les services publics industriels et
commerciaux(SPIC). Plusieurs critères permettent de les distinguer : l’objet du service, le mode de
financement et les conditions de gestion.

Les SPA correspondent généralement à des activités relevant de la compétence obligatoire des


collectivités territoriales (état civil, police, voirie…). Aucun bénéfice n’est envisageable car l’activité n’est
pas lucrative.

Les SPIC correspondant à des services qui peuvent être gérés par des personnes privées ou un
établissement public. Il peut s’agir d’activités d’intérêt général (crèches, ordures ménagères, distribution
d’eau…) ou - de manière exceptionnelle - d’activités destinées à pallier la carence de l’initiative privée
(piscines, salles de spectacles…).
b. Les lois « Rolland »
Des principes de fonctionnement communs à tous les services publics ont été dégagés par Louis Rolland
(dits lois « Rolland »). Ils sont au nombre de trois :

 La continuité du service public :


Ce principe signifie que le service public doit fonctionner de manière continue (téléphone, électricité…) :
l’usager a droit au fonctionnement normal du service.
Aussi le droit de grève a-t-il été longtemps considéré comme illicite (Conseil d’Etat, 7 août 1949, arrêt
Winkell), jusqu’à ce que le préambule de la Constitution de 1946 reconnaisse le principe du droit de grève.

Droit de grève et principe de continuité du service public sont aujourd’hui deux principes à valeur


constitutionnelle. La Constitution prévoit que le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le
réglementent.
Une réglementation pose les conditions de la licité du droit de grève (préavis, interdiction des grèves
tournantes, interdiction de la grève à certains fonctionnaires comme la police, les préfets, le personnel
pénitentiaire…).

 L’égalité devant le service public :


Ce principe est un corollaire du principe d’égalité des citoyens devant la loi, résultant de la Déclaration des
droits de l’homme et du citoyen.
Il signifie que tous les usagers bénéficient d’une part d’un droit d’accès au service public et d’autre part
d’une égalité de traitement devant le service public.

Toutefois, le Conseil d’Etat a admis la possibilité d’une différence de traitement sous réserve de


conditions précises (arrêt du 10 mai 1974, Denoyez et Chorques) : la fixation de tarifs différents
applicables, pour un même service rendu, à diverses catégories d’usagers d’un service public, est possible si
elle est la conséquence nécessaire de la loi, ou s’il existe des différences de situation appréciables, ou si une
nécessité d’intérêt général en rapport avec les conditions d’exploitation du service le commande.

Le principe de neutralité du service public découle du principe d’égalité : aucune discrimination ne peut être
fondée à raison de la race, des convictions religieuses, politiques ou idéologiques. Cette règle s’applique
notamment aux agents du service public.

 La mutabilité des services publics :


Ce principe - dit également principe d’adaptation des services publics – oblige le service public às’adapter
lorsque l’intérêt général le commande (Conseil d’Etat, 10 janvier 1902, arrêt Compagnie nouvelle du gaz
de Deville-lès-Rouen). En conséquence, l’usager ne peut pas s’y opposer.

De plus, une collectivité peut imposer à son concessionnaire les adaptations nécessaires, à charge pour elle
de lui verser une indemnité si les modifications contractuelles entraînent des déséquilibres financiers.
...

Quelles sont les caractéristiques de la bureaucratie ? En quoi ce système permet-il de rendre compte de l’organisation des
administrations ?

 L’administration bureaucratique est caractérisée par des règles abstraites, impersonnelles car elles sont
indépendantes des personnes auxquelles elles s’appliquent. Ces règles vont cantonner l’autorité à des fonctions
officielles bureaucratiques de l’organisation des règles penser de manière rationnelle en vue d’une fin.

 Une organisation bureaucratique se traduit par une définition, délimitation précise des sphères de compétence de
chacun. C’est l’idée qu’il y ait une définition des tâches des uns et des autres. Cette définition doit être formalisée et
donner lieu à la production de fiche de poste.

 La bureaucratie s’appuie sur une structure hiérarchique explicite. Chaque membre des organisations doit savoir de
quelle autorité il relève et sur qui il exerce une autorité. Un organigramme vient rendre compte du système
d’autorité. Il y a peu de systèmes d’autorité stables. Affichage du système d’autorité.

 La formalisation des procédures de travail.


Les règles de fonctionnement font l’objet d’un écrit accessible à tous (règlement intérieur). On est dans la
publicisation des règles de fonctionnement. Ce qui vient alimenter cette formalisation ce sont les exigences des
procédures de qualité. La démarche qualité est une mise e forme des manières de faire.

 Contrôle de ces procédures de travail des subordonnés.

 Spécialisation des fonctions qui va donner lieu à une nouvelle figure professionnelle, celle du fonctionnaire
(personnes spécialisées). Idée qu’il faut avoir recours à des spécialistes à temps plein.
 Ce fonctionnaire bénéficie d‘un statut qui vient préciser les conditions de sa situation et qui constitue une protection.

 La question du recrutement de ces fonctionnaires. Ils sont recrutés en fonction de leurs qualifications, de leurs
compétences qui vont être attestées par un diplôme de type impersonnel. Ce recrutement ce fait sur concours
(compétence avérée). Personnes en situation de faire « carrière » (qui comporte des étapes précises) ce qui montre
qu’ils ne sont pas maître de leur fonction.

La primauté de la bureaucratie est justifiée par 2 éléments :

 L’efficacité, car l’organisation est une manière rationnelle de penser en vue d’une fin.

 Ce mode d’organisation vient préserver de l’arbitraire le fait qu’il y ait une division des tâches et un système
d’autorité très précis. C’est une manière de se protéger d’ordres arbitraires.

Weber voit dans la bureaucratie quelque chose qui préserve de l’arbitraire. La production de règles vient conférer une
sorte d’indépendance, d’autonomie qui est un moyen de se défendre pour les subordonnés.
1. Les critiques de la bureaucratie :

Avantages :

 Démarche raisonnée et rationnelle, de type scientifique.

 L’organisation repose sur des compétences techniques reconnues et avérées. On voit que ce modèle de
formalisation des procédures de travail va à l’encontre de la logique des métiers (« secret de fabrication »). Alors
qu’il y a une volonté de transparence des savoirs professionnels dans la bureaucratie. Choc, tension des cultures
entre des logiques professionnelles

 Le fait qu’il y ait des règles fait que ça doit marcher. Les règles sont au fondement de l’organisation. Si il y a des
bonnes règles, il y aura une bonne organisation.

 Modèle qui permet le plus l’adaptation au changement. Pour changer, il suffit de modifier la règle. Ce qui est plus
difficile avec la légitimité traditionnelle ou charismatique.

 Modèle qui peut être transposable, quelque soient les organisations. Ce qui permet une meilleure communication et
de faire des comparaisons.

Inconvénients :

 Critique économique : ce modèle tend à trop pousser des formes de spécialisations et de partage des taches, voire
un éclatement. Cela peut être un système contre-productif.

 Critique politique : dans un schéma comme celui-ci fondé sur la règle, il n’y a pas besoin d’élément intermédiaire
censé participer à la régulation d’une organisation. Il n’y a pas rationnellement de place pour les représentations du
personnel (syndicats et représentants).

Critiques sociologiques  :

 Ce système produit des choses un peu particulières. Cette obéissance aux règlements peut engendrer des formes de
ritualisme, source de rigidités qui sont des comportements d’obéissance aveugle rituelle. La règle est un but, une
finalité.

 Envers qui le fonctionnaire est-il le plus loyal ? Il travaille pour la règle et il perd de vue qu’il a un service à rendre. Un
fossé se crée entre le service public et le public.
Relation impersonnelle au lieu d’une relation personnelle.
On a une personnalisation des relations administratives, mais elle est récente (c une nécessité).

 Si la règle protège, indique ce qu’il faut faire, n’y a-t-il pas des risques de déresponsabilisation ? Elle réduit l’initiative
individuelle et donc déresponsabilise.

 Il y a des dysfonctionnements qui se créent, des conséquences inattendues qui se développent : Certains vont
prendre des initiatives ou transgresser la règle.
Beaucoup critiqué par Crozier qui met en exergue le fait que quand une bureaucratie ne respecte pas les règles,
elle produit de nouvelles règles ce qui entraîne de nouveaux dysfonctionnements… C’est le cercle vicieux
bureaucratique. Le mode de régulation est la production de règles. Réguler par la règle, mais cela ne solutionne pas
le problème.

Conclusion au chap. :

On est en présence d’un modèle théorique fondé sur une idée de légitimité légale rationnelle qui entraîne certaines
caractéristiques. C’est un modèle important dans la manière de penser les organisations (trait caractéristique de la fonction
publique), modèle structurant durable pour penser les organisations, mais pas seulement les organisations administratives.

Ce modèle est beaucoup critiqué, alors qu’on n’a pas le sentiment qu’il y ait un contre modèle. Il reste tout de même un
modèle de référence.

A côté de ce système, on voit se développer des formes d’organisations qui essaient de rompre avec cette logique
bureaucratique. Il y a une cohabitation, une coprésence entre les organisations de type bureaucratiques et les organisations
qui développent des formes de relations fonctionnelles entre les services. La coprésence de ces différents systèmes non
convergents fait naître des difficultés.

bureaucratie (n.f.)
1.influence abusive d'une administration.
2.ensemble des fonctionnaires d'un État, en tant qu'ils exercent leur pouvoir.
ORMATIONS

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