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PLAN DE COMMUNICATION ET

DE SENSIBILISATION :
UNITE MOBILE DE RECYCLAGE

Rédigé par : Liste de diffusion Dossier reçu le :


Emmanuel Crépin Néari Simon BLANCHARD «  simon.blanchard@ucac-
crepin.emmanuel@2020.ucac- icam.com »
icam.com Gaelle NOOSI « gaelle.noosi@ucac-icam.com »
Adamou Bonse Cyrille Daniel Aubin FOSSOUO « aubin.fossouo@ucac-icam.com »
Adamou.bonse@2020.ucac-icam.com Martial ADIANG « martial.adiang@ucac-icam.com »
Avant-propos
Introduction
I. Contexte
II. Fixer le but et les objectifs
III. Définir les publics cibles
IV. Les messages à faire passer auprès du public cible
V. Plan de sensibilisation
PLAN DE COMMUNICATION ET DE SENSIBILISATION :
UNITE MOBILE DE RECYCLAGE

DATE(S) Du : ____/____/____ au ____/_____/____


Lieu _______________________________________
ASSOCIATION _______________________________________
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Adresse _______________________________________
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Responsable _______________________________________
Tél Portable : ____________________________
Mail : __________________________________

Tout dossier technique devra être accompagné d’un plan


du site faisant mention, si besoin, de l’implantation des
tentes, du podium ainsi que des besoins électriques.
Avant-propos

Introduction
Résumé : Le but de cette initiative est de mettre en pratique des actions de communication
permettant de lutter contre la pollution des déchets plastiques, de contribuer à la salubrité de
la ville de Douala et aussi de démontrer à la population que le recyclage des déchets constitue
également une source de revenu non négligeable. Les déchets pris en compte sont les
bouteilles en plastique, les sachets en plastique etc.
Pour atteindre cet objectif, la collectivité porteuse du projet doit d’abord chercher à identifier
les initiatives et les pratiques déjà mises en place et, à partir de cet état des lieux, analyser le
champ des actions possibles pour améliorer la participation des habitants, et réduire la
quantité de déchets alimentaires. Au-delà de la lutte contre la pollution des déchets plastiques
et de la salubrité de la ville, le recyclage des déchets plastiques touche aux modes de vie et
aux habitudes quotidiennes du citoyen lambda.
Cette lutte s’inscrit naturellement dans la défense de l’environnement, des
perspectives d’emplois et la mise à la disposition de cette technologie à la portée de tous.
Toute action ou campagne de communication devra nécessairement être ancrée dans ce
contexte pour assurer une adoption efficace et une pérennisation de la démarche. La mise en
place de séances de formation sur la gestion et le recyclage des déchets plastiques, la
distribution de manuels et de guides, la création d’évènements en partenariat avec des
entreprises de recyclage ou de production de plastique ou ONG font potentiellement partie du
champ des actions envisageables.
La présente fiche propose des procédures détaillées pour la mise en
œuvre de telles actions, particulièrement une campagne de sensibilisation dans un des
quartiers de Douala.

I. CONTEXTE
Au Cameroun, plus de 200 000 hectares de couverts végétales sont perdus chaque année à
cause de la matière plastique. Selon Pierre Hélé, le ministre de l’Environnement, de la
protection de la nature et du développement durable (Minepded), "le Cameroun produit 6
millions de tonnes de déchets tous les ans, dont 600.000 tonnes de plastique". Ces centaines
de millions de déchets plastiques, inondent les villes et les villages en échouant dans les eaux,
sur la terre et sous la terre posant ainsi un véritable problème de salubrité, d'assainissement et
de santé. Les impacts de ces déchets plastiques sur l’environnement sont nombreux : •
Obstruction des caniveaux, cours d’eau, lacs et barrages engendrant ainsi la stagnation des
eaux ou des inondations, et la prolifération d’agents pathogènes ; • Pollution atmosphérique
dans les cas où les sachets plastiques sont brûlés à l’air libre ; • Dégradation du paysage
urbain ; • Imperméabilisation des sols, néfaste à la production agricole ; • L’élevage souffre
également de l’abondance des plastiques avec des conséquences mortelles pour le cheptel, qui
avale ces sachets. Bien que toxiques pour notre santé et celle des animaux, les matières
plastiques s’imposent davantage dans nos marchés. Des initiatives de collecte sont organisées
de temps en temps, mais le gouvernement qui en est l’auteur, peine à trouver une utilisation
adéquate à ces déchets plastiques. Quelques PME telles que Name Recycling, RED Plast et
bien d’autres se sont lancés dans la course du recyclage desdits déchets plastiques, en y
voyant une opportunité de créer de l’emplois et contribuer à la protection de l’environnement
ainsi qu’au bien-être des habitants. Il est important de notifier que ce projet ne fait pas
l’objet de concurrence avec les autres entreprises du même secteur. Il utilise une technologie
accessible à la population et est en open source. Il est un moyen plus ou moins facile
permettant à un citoyen lambda ou une communauté urbaine de faire du recyclage et de vivre
de ses revenus. L’un des principaux producteurs de bouteilles en plastique organise déjà le
recyclage depuis quelques années. Il s’agit du leader du marché brassicole, la SABC, qui
compte quatre grandes entreprises et plusieurs PME. Elle produit, d’après ses chiffres,
quelque 300 millions de bouteilles en plastique par an, servant surtout au conditionnement de
boissons gazeuses et de l’eau minérale. Ce projet contribuera à créer des sources de
revenus et améliorer ainsi les conditions sanitaires de la population.

UCAC-ICAM Douala 5

Le projet consiste en la fabrication d’une unité mobile de valorisation des déchets plastiques
et l’organisation d’une campagne de sensibilisation dans un des quartiers de Douala. Il est
reparti entre deux binômes d’élèves ingénieur finissant en 5e année dont le premier, constitué
de Maël et Mathieu, se charge de :
• La conception et la fabrication d’une déchiqueteuse ;
• L’élaboration d’une plateforme de formation sur la valorisation des déchets plastiques par
l’utilisation des différentes machines de l’unité qui sont la déchiqueteuse, l’extrudeuse, la
presse et la machine à injection ;
• L’étude et l’élaboration du modèle économique.
Le second binôme, constitué de nous-même, Emmanuel et Cyrille, se charge de :
• La conception et la fabrication d’une extrudeuse ;
• L’organisation d’une campagne de sensibilisation dans un des quartiers de Douala.
Le modèle de l’extrudeuse choisie est celui fabriqué par la communauté Precious Plastic.

II. BUT ET OBJECTIFS


But
Le but de cette campagne est de sensibiliser la population de Douala sur le rôle qu’elle joue
dans la question des déchets plastiques ; Arriver à la convaincre de l’importance cruciale de
ce projet, de ce qu’il peut lui apporter comme valeur ajouté par la démonstration des
performances de nos machines et de toutes les opportunités qu’elles offrent. Que l’on peut
vivre aisément avec le métier de recycleur.

Objectif général
Sensibiliser les habitants d’un quartier de Douala, les élèves ou les étudiants sur les enjeux et
les bénéfices du recyclage des déchets plastiques en leur présentant l’unité mobile de
recyclage constitué de la déchiqueteuse et de l’extrudeuse. Le geste du tri ou l’acte de
prévention ne doivent plus être le résultat d’un automatisme mais bien d’une compréhension
de leur intérêt pour l’environnement ainsi que pour l’économie et l’emploi. Cette approche
permet d’intégrer tous les piliers du développement durable.
Objectifs spécifiques 

III. LES PUBLICS CIBLES


Décideurs potentiels
Dans le domaine du recyclage des déchets, les décideurs appartiennent généralement à l’une
des catégories suivantes :
1. L’Etat : ministères et parlement
2. Donateurs/Organismes de financement en faveur des pays à revenu faible ou moyen
3. Employeurs du secteur privé
4. Dirigeants communautaires
5. ONG ayant des pouvoirs de prendre des mesures
Groupe ou individus influents
Les ménages
Les élèves et étudiants
Les personnalités du spectacle ou du sport
Les enseignants, les professeurs et les chercheurs
Les professionnels du recyclage

IV. LES MESSAGES A FAIRE PASSER AUPRES DU PUBLIC CIBLE


V. PLAN ET LANCEMENT DE LA SENSIBILISATION
Avant le lancement, il faut préparer et réaliser une série d’actions dont les plus importants :

LES AFFICHES
Conditions de mise en place des affiches
1 Une demande écrite doit être adressée par l’Organisateur à la Mairie de la ville de
Douala, au minimum un mois et demi avant la date de mise en place des affiches
2 Les affiches seront mises en place au maximum 15 jours avant la date de la campagne
de sensibilisation
3 Le format des affiches devra être de 121 x 179 avec un format visible de 112 x 171
4 Les banderoles devront solides (bâche) et être équipées d’un système d’accrochage
dans chaque coin

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