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Enseigner le français langue étrangère


à l’école primaire : méthodes et pratiques
UNIVERSITÉ NATIONALE ET CAPODISTRIENNE D’ATHÈNES
Faculté des Lettres
Enseigner le français langue
étrangère
de la Journée d’étude du 21 octobre 2006
la Section de Langue française et de Loirngganuiissétei qpuaer
du Département de Langue et Littérature françaises Textes recueillis par A rgyro
PROSCOLLI et Kyriakos FORAKIS
Comité d’organisation
Maria PAPADAKI
Marie-Christine ANASTASSIADI
Argyro PROSCOLLI
K yriakos FORAKIS
Membres du Personnel enseignant rattaché à la Section de Langue
française et de Linguistique du Département de Langue et Littérature
françaises ÉMdisitee eunrs psacgiee n:t iAfi.q Pureoss :c oAl.l iP, rKo.s cFoolrlai keits Ket. FS.o Mraakrisk
antonakis ISBN 978-960-6608-67-4 © Université d’Athènes, 2007 30, av. E. Venizelou, 106 79 Athènes
Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 5
TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos …………………………………………………………… 7
Programme des travaux ……………………………………………. 9
Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue
par Véronique CASTELLOTTI ……………………………………… 11
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif
au développement cognitif
par Argyro PROSCOLLI……………………………………………… 27
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
par Argyro MOUSTAKI ……………………………………………… 61
L’enseignement de la phonétique au primaire : stratégies et techniques
par Maro PATÉLI ……………………………………………………. 89
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques : pour un
développement rationnel de la compétence grammaticale chez
les enfants apprenant le français
par Ioanna KARRA et Kyriakos FORAKIS.……………………….. 103
Introduire la littérature de jeunesse dans une classe de FLE du primaire
par Marie-Christine ANASTASSIADI ……………………………… 123
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
par Stélios MARKANTONAKIS ……………………………………. 137
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
par Théodora TSOLKA …..………………………………………… 157
Le projet européen EU+i (European awareness and Intercomprehension)
par Rhéa DELVEROUDI ……………………………………………. 171
Pour une pédagogie de l’action à travers le conte
par Eva BENETOU …………………………………………………. 181
Une classe de FLE dans la ville : le mythe d’Europe dans
la littérature française
par Marie PAPADOPOULOU .………………………………………. 195
Enseigner le FLE à l’école primaire : problèmes à résoudre
par Christina THÉODOROU ………………………………………. 203
Liste des participants ……………………………………………... 209

Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 7


AVANT-PROPOS ncouragés par l’heureuse issue de la Journée d’étude la Faculté des
Lettres le samedi 21 octobre 2006 sous qlue i tist’rees tE tnesneuigen eàr livrons aleu
jofruanrdça’hisu il aanuguxe péutrbalnicgèsr ei nàté rl’eéscoslées plerism Aaicret e: s
mdéetsh otdreasv aetu xp,r aptuiqbuleisé,s naoveucs l ’aimable contribution de l’Université
d’Athènes. LCeosm tietxét eosn itc ib rieencu veiolluislu s olunit fcaeiruex pqaurev elensi ri
nàt etrevmenpasn. tLs esuern spibréleses natuaxti oanp pneels fdaiut qmuoem reepnrtso
dpuriirnec liep apurxo g: ral’munm ere dgero lua pJaonutr ndéees dt’ératuvdauex, ddoonct
uemllee nretéflsè tqeu lie, s odueturxe ltehuérosr iqpureéso cect umpaotiboinlisse npt raàt
iqceute se, ffent’ hqéusiatnentitt é pdaes réàf érreaniscoens nseurs ceepnt ibtleersm dees
isn’atvéégrrearn t prdoefsi tapbrloesje tàs lo’eun sdei’guntialenst eexnp éqruieêntec esd
’adpep rporfoatnicdiiesnses mgeénntés r;a lel’mauetnret lcohgeivqruoens.n éRs edstue
dqoum’ilasi neso, nmt aitso upsa sc efonrscéés mreenptr esnodurcei,e uaxp rdè’se najeduaxp
taétpioisnté mauox- idme plaé rJaotuifrsn déeu ecno dqeu eésctriiot,n l,e e ct onn’etennguag
deenst ,d ài fcfeé rteitnrtee,s q iunet elrevse anuttioeunrss .f aites le long À noter, de fait, que
nous n’entendons accorder ni approbation ni iemt pqruoeb natoiouns dauéxcl ionpoinnsio
tnosu étem riseessp, ocnosnasbidiliétréé easf fcéoremnmtee à p lrao pqrueasl iatéu xl
inscgruipistteiquurse, ddeess tperxotcees srseuçsu sd,e q cuoer rneocutiso nno –u ss is ocme
mn’eess td déalinbsé rléam peenrts pgeacrdtiévse dde’u snoeu mmeistter ee nà pd’aignea
ttreignotiuorne.u sement uniforme ou d’une suppression des évidentes erreurs Cela dit, nous
tenons à exprimer nos remerciements les plus sincères à chaque ainut ervvife nsaunct cqèus i,
ddee pcaert tlee spérreiemuixè rdee Jsoau rrénféleex ioconn, saa csrué ec onà trliab uteor
urtées orluécmeenntet gdéannés rlaelsis caltaiossne sd dee ll’’eéncsoelieg nperimmeanirte/
ahpepllréenniqtiussea. ge du français langue étrangère Argyro PROSCOLLI et Kyriakos
FORAKIS

E
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 9
PROGRAMME DES TRAVAUX
9h Ouverture des travaux - Accueil des participants Conférences AULA
09h30
10h30 Véronique CASTELLOTTI, Professeur à l’Université François Rabelais de Tours
Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue
10h30
11h30 Marie-Laure POLETTI, Formatrice, Responsable de communication au CIEP
Enseigner le FLE à l’école primaire : comment développer les interactions en classe
Interventions Amphi 442 Amphi 440
11h30
12h30 Argyro PROSCOLLI, Université d’Athènes
Apprendre le flé à l’école primaire : de
l’épanouissement affectif au développement
cognitif
Argyro MOUSTAKI, Université d’Athènes
Le concept de l’intercompréhension pour
enseigner le français au primaire
12h30 Pause déjeuner
Interventions AULA
14h00
15h00 Véronique CASTELLOTTI, Professeur à l’Université François Rabelais de Tours
Une ouverture plurilingue et pluriculturelle à l’école primaire : exemples d’activités
didactiques
15h00
16h00 Marie-Laure POLETTI, Formatrice, Responsable de communication au CIEP
Construire une séquence d’apprentissage en classe de FLE à l’école primaire
Interventions Amphi 442 Amphi 440
16h00
17h00 Maro PATÉLI, Université d’Athènes
L’enseignement de la phonétique
au primaire : stratégies et techniques
Ioanna KARRA Université d’Ath è&ne s Kyriakos FORAKIS,
Des actes de langage aux contenus
morphosyntaxiques : pour un développement
rationnel de la compétence grammaticale chez
les enfants apprenant le français
17h00
18h00 MUnairviee-rCsihtér idst’iAneth AènNeAs STASSIADI,
Introduire la littérature de jeunesse
dans une classe de FLE du primaire
Katia IOANNIDOU
Enseigner le FLE au primaire à l’aide de
la presse Stélios MARKANTONAKIS
Intégrer les TIC dans l’enseignement du
TFLhEéo aduo rpar iTmaire SOLKA
Travailler à l’école primaire avec la bande
dessinée
10 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Débats et discussions
Modératrice : Popi CALLIABETSOU-CORACA AULA
18h00
19h30 Rhéa DELVEROUDI, Université d’Athènes
Le projet européen EU+i (European awareness and Intercomprehension) Eva BENETOU
Pour une pédagogie de l’action à travers le conte Marie PAPADOPOULOU
Une classe de FLE dans la ville : le mythe d’Europe dans la littérature française Christina THÉODOROU
Enseigner le FLE à l’école primaire : problèmes à résoudre
Des enfants et des langues :
orientations pour une éducation plurilingue
Véronique CASTELLOTTI
Université de Tours

Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 13
es enfants ne sont pas, comme le croient encore trop de personnes, des adultes en miniature ou
en deve nsioru. vIelsn ts onnotm dberes identifiéaecste. uÀrs c es otictiraeu, xe t àc opmarmt
ee tnotuiètr eg roeut pseo, nilts sines dérééfsin idssaennst dpeasr usnit ucaetritoanins qnuoim
vbarreie dnet ceat réacvtoélruisetniqt udeasn, sq ul’ie nspea scoe,n tl ep taesm fipgsé eest
usneelo fno ilse sp oenurv itroountneesm, menatiss pseo lidtiécvoe-léodpupceantitf s.d
Danesp uli’se sqpuaecleq ueeus raonpnééeens, , dpeosu ro riternactaetri ondes sv opierinotr
ilteé sj oupro uert le’nap cpormenpttises eatg ed ’eyt d lé’evnesloeipgpneerm lee nptl udrielsin
lgaunigsmuees. d ans la perspective de prendre concCeornmamnte nlets ceensf aonbtsje ?c
tSifesl opne uqvueenllte-si lsm êotdrea lictéosn ectr éatviseécs qduaenllse sd eastt
ednistepso ?s itAifus prix de quelles transformations ?
1. Des enfants… quelles caractéristiques1 ? Pour définir les caractéristiques de ce qui
constituerait un « public sd’’ienntéfarenstsse ». , Lile se sptr oimpopso rqtuane t jed ed
ésvaevlooipr,p eerna i picrei mcoienrc elirenue, nàt dqeuse lesn efannfatsn tds’ âogne
ssceloolani rlee,s apua ynsi)v eàa uq udi eo ln’é cporolep opsreim l’aaiprep r(ednatnisss
augnee df’ouunrec hoeut tep ludsei e6u ràs l1a2n gauness, étrangères à l’école, en milieu
alloglotte, c’est-à-dire dans un environnement
1O. ’NJee iml (’1ap99p3u)ie. rai en particulier, dans ce paragraphe, sur quelques points mis en avant par

L
Véronique Castellotti
14 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
où les langues étrangères apprises ont peu de matérialité et dans le contexte extra-scolaire
(sauf peut-être, partiellement, dpeo ufor nl’catnioglnanisa)l.i tIél npleu ss ’oagui tm dooinncs
cpoans tdin’eunev, idsaagnesr u dnees ssitituuaattioionn ds ’oimùm leesr seinofna.n ts
seraient, de façon bienL saû rp rceemlleiè dree cl’aârgaec.t éSruisrt icqeu pe ocionmt, mlesu
néetu àd el’se nqsuei monbtle é dtée mceesn éaepsp rdeenpaunists u enset
aqnucaireannntaeisn, e fdo’nadnéneése ss unre dcoesn cbluaesnets pda’so rtdoruet eess sdeen
tfiaeçlloenm eunnti vpohquysei.o Lloegsi qpuleuss, laifnfgirumisatiiqenute laiéssee za u
fojerutenme eângte ;p mouaviso idr esd étcraevlearu xu npelu sf arcéiclietén tsd ’oanptp
rboeparuiactoiounp prehlaotnivoisloég ciee)s, ceotn cdlaunsiso ncse.r Ptaoinusr
cceorntatienxst edso, mil aiensets pdreo lba albanleg uqeu (en olat amprméceoncti tlaé
cpoonusvtaititu, e au nco navtraanritoa, geê t;r em uains pfaocutre udr’ aupterue s,f aovno rai
spaun tc o(pnostuart eur nqeu es ylen tjheuèsnee âdgees é2t0u0d2e)s. sur cette question, voir
notamment Singleton, 2001 et Johnstone, facteDuar ns dteo usl ’lâegse c ase, slte s ctrhèesr
chlaerugresm s’eancct ortdeemntp éaurés si ppaoru r dre’acuotnrnesa,î tred ’qoured rlee
psycLhao sdoecuixoilèomgieq ucaer eatc taéfrfiesctitqifu ne oqtuaem jme epnotu. rrais
dégager concerne l’absence de nmoottaimvamtioennt , pfoenuct teionngneneldler e:r dseasu fa
ttceanst esp saprtéicciufilqieures,s , coeùt te l’mhiosttoiviareti onfa emstil itarlèes, cpoeun
fodrétveer lodpapnése ;l eisl ss’iatguiatt idoonns c pdéed algao fgaiqiruee sn, aîetrne ceot
ndset ruluisi apnet rmuneett rere ldaeti osne dle’sé ctheacnhgneo alovgeice sd eds ep al’iirns,f
oernm paatriotincu leiet r ddea nlsa lec ocmadmreu dneic aptrioojne tsp ceormnjeotitnetnst
qduee favoTrioseurs. les professionnels qui interviennent auprès de publics d’enfants
suanvieqnute mauesnsti iqnuteel leccetsu edlleer n; ile’arss soncei aptieounv ednut daiprpe
reent ddrue fdaairnes, iunnseé répee rdspanecs tiuvne ativsesuc ddees r eelnaftaionntss,
hduem voaiunleosi rb fiaeinrev edilelasn «t ,c eosutr sa loders l apnrigmueosr d»,i aaleu. sIel
ness to iùn oopné rpaenutt, la’penptaernaîdt rein ddisapnesn sl’aebnlsee digen edmonennet r
suenceo nmdaatiréer iaplitaér àe xl’eamppprleen ;t isesna ger,e vaaun mchoey, enil pdeasr
elixeenms petle u dnees cporoopjeétrsa teinovni sdaagnéss cdie-duexs souus p: lcuesuiexu-
rcsi claonngduueiss,e ndét bào duécvhealnotp psuerr dauesss ri édaeli sliaetrio lness
deifmfeecntisvieosn qs ucio dgonnitniveen et ts eafnfse càt ilv’aep. prentissage et qui
permettent
Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 15
Les enfants entretiennent aussi, le plus souvent2, un rapport la diversité et à l’altérité, en cela
qu’il est très fréquemment m aprqarutéic uplaierr laà rceolnattirfa dreicptliio snu re nsotrie,
luién àe lcae prteauinr ed ec ul’riinocsoitnén, ulié eet àa ula b jeosioe ind ed lea
sdééccuoriutév earftfee,c etitv uen. premEinèrfien ,( vpooiur rC calostreel locett ib, r2e0f
0p1a)n, opraarmticau, loiènr eimnseinstte riam spuorr tlaen rtô dlea ndse llea claansg duee
pmaoyds èàle trdadei tiocnet tem olnaonlginugeu ec. oLmems ee nf«a nmtsa tryi ceo n» t
teetn dmanocdeè làe counnisqiduéer erd eles efonncoctrieo npnaermfoeisn tesn e tc ouusarsg
eds ’alacnqguaisgiiteiorsn. Eimnp oliuqturee , dlee fcariét eqru de ecse tliteen lsa negnutere
soleist apprentissages et les modalités de réflexion métalinguistique.
2. Des langues… lesquelles et comment ? Cette question de la représentation des langues, de
leur existence, de leur fpornobctliéomnanteiqmueen tq, udi en loeuusrs orceclautpioen. sP
eotu dr ee nlevuirs aagpepr rednetsi sosarigeen teastti oanus c eenn trme adtieè rlae
dp’réédsuencatetiroani /daep fparçoopnr iqatuieolnq ueli npgeuuis tciaqruicea, tudreaulex
pcohuor ixm iseounxt fapiroes sriebslseos,r tiqr ulee urjes différences :
E ilne trpinrseèmqiueer, cfoenrmduéi,t aàu tcoonnocmeveo irq uc’ohnaq uaep plarenngdu/e
encsoemigmnee duen msyastnèimèree ipnadréalplèelneds a;n te, sans tenir compte
d’éventuels acquis antérieurs ou
E lce’ edste-uàx-dièimree d r’eupno esen sseumr blel ep rdées urpespsoosuér cqeuse
lcahnagcaugniè rdeiss,p coosge ndit’uivne sr,é psoerctioalieres,, iddee nctoitnatirreibs,u
eetrc .à, ddééjàv ecloonpspteitru ée,t età qeuner liec hriôr lec em arjéepuerr tdoei rle’e, nesnei
gpnreemnaenntt eesnt compte et en s’appuyant sur ce qui existe déjà.
pLleu pparretm dieers dsey sctèems ecsh oéidx uecsatt ifcse, ludi alnes pdlues
nsooumvbernetu xe ffpeacytus,é , qduei fcaoitn, sapcarre nlat mgéaniés raaluesmsie nent
turen el ecso uapppurreen ettis usangee ss élpinagrautiisotinq uneosn e ste ulelse mauetnrte se
natprep rleens tliassnaggueess, aaiilnlesiu rqsu q’eun’àtr el’ élceoulre ,d eimt ecne spiohné
nsocmolèaniree veat lceruori sdsaimnte navsieocn l es odcéivaleel o(popne mapepnrte ndde
l’internet en particulier).
2o.u T lao uFtr aanuc me…oin s dans les pays marqués par une forte idéologie monolingue, comme la Grèce
Véronique Castellotti
16 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Ces options « séparatistes » ont des conséquences importantes représentations des apprenants
et, pour ce qui nous intéres ses urp lluess sbpriéècvifeimqueenmt ceonmt, mdeenst ées ncfia-
dnetss,s ocuos.m me en témoignent quelques exemples du pElullerisl incgounitsrmibeu
ecnotm, tmouet dp’uarnt icpuhliéènreommeènnte, àlo cinotnafino rteetr qdueis proepser
épsernotbaltèimones, aciennstir éqeus’.u ne conception des relations entre les langues très
statiques et auto-
EE1x emp- leo n1 -v lae dmeéssliannegr eu n crâne. On va mettre plusieurs langues de l’allemand de D. -l’
aqnugi lsaeis mquélia sneg menétl a?n gent E1 q- ubee nto puat rscee mquél’ialn sgaeit tellement de langues/il
ou elle sait tellement de langues D. - ah bon
aCnes pqruemi iceor mexmeemnptele , lee xtdreasits ind ’uqnu ’eiln tlrueit ieanv aoitr alé tmé
endée mavanecd éu nd ee nffaanirte dpeo 1u0r lraenpgruéseesn »t3e, r e«s tc er éqvuéil asteeu
pr adssue fdaaitn sq ulae tdêetes deen fqanutesl qpu’euun fqamui ilpiaarrilseé sp lauvseiecu
rlas pplluurraalliittéé cloinmgumiset iuqnu er isdqaunes dlee ucro nefnuvsiiroonn
nexemtrêemnte q(«u tootuidti esne mseé larnepgeré »s)e.n tent la consOéqnu epnecuet der
ecpeésr eorr iednatnatsi onles , qdueui xcioènmsies tee xà ecmopnlsei décrie-dr etsosuotues
auutnree laanugturee comme un calque de sa langue première, jusque dans les plus petits
détails.
3E6x. e mplem 2a i-s lcao cmomrreesnpt otun dpeaunxc es atveormir pe oàu tre lrems fee nêtres K 3378.. çmaa
cis’e lsàt cu’ens Ft pçaas cl’eess tm uênm Ee sç ta’ acs’ evsut uK n N ça c’est un E . avec un accent.. 3409..
omuaii sç as is eerntf àin r ije’vno is qu’c’est ça hein . tant pis si les professeurs i vont nous la rendre hein [...]
4434.. çmaa cish afamupt iegxnpolinq uer vas-y 4456.. cn’oenst K uTnI GtroEn cc ’eds’at rubnree TIGE ça
4478.. fpafuf t essayer d’traduire et faut essayer d’trouver ça K 4509.. V oouuii v. mouasi se çssaa fyaeizt .d çea
n foaiut sp daisr ele c b’qouni ynao mK hberien dK e lettres 3p.l uPsioeuurrs pclluass seds’ indf’oécrmolaet
ipornims acioren cseurrn alenst rleep rtérasvenaitla tdio’ennsq duêut ep leutr ildineg ureiscmheer ceht el ems
estnréa tédgainess dM’aopoprreo ecth Cesa sdteel lontotui v(2e0ll0e1s ).l angues, voir notamment Castellotti &
Moore (1999 et 2005) et
Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 17
Le groupe d’enfants qui échange dans cet extrait tente de complexe qui consiste à essayer
d’élucider le sens d’un d roécsuomudernet udnaen st âucnhee lHanognuge Kinocnogn)n.
uCeo (nenfr ol’notcécsu ràr eunnc es,y ustnèem ree ciedtéteo gdrea pchuiisqiunee,
iclleursttariénes eenn cfahnintso ifso dnet aplaorr su nl’he ylpetottrheè esen qfruaen çcahiasq
(uteo uidr édoeg rpaamromlee 3p7e)u te tê trrees t«e ntrt abduloitq u» élsit, tédrua lefamite
ndte, cceotrtree sphoynpdorthe èàs ela, sdigènsi filcoartsio nq udee vilne éen oà ml’abidree
ddee l ’i«ll ulestttrraetsio »n (ste.pm. b5l0e) . ne pas propOicne paeuu t daéivneslio
cpopnesmtaetnert qdu’uen lee porreiemntieart iocnh opixl uérviloinqguuée cti-edllees squus
’eelslte peesut d20éf0i1n i;e B peaarc lceos &re cBoymramma,n 2d0a0ti3o)n. s du Conseil de
l’Europe (Conseil de l’Europe, expoJes é mci’-idnetésrseusss, eernai edssoanyca ntp
ldu’taôptp raoufxo ncdairra cqtuéerliqstuiqeus-eusn edsu d edse ucxoinèsméqe uecnhcoeixs
qu’il implique, du point de vue des orientations didactiques à privilégier.
3. Vers une éducation plurilingue
forteCse e tc hcooimx pcroénhdenuisti,b cleosm enmtere jele sl’ alai ndgéujàe sn, motaéi,s àa
ucsosni setnrutriere l edse asp aprrteicnutilsastaiogness leitn glau disitmiqeunessi oent sleosc
iaaulet rpelsu sa plaprrgeen. tissages, ainsi qu’entre la dimension scolaire amèEnen eàf feint,t
épgerners eru nlees pcerrotcaeinsseu sf odr’mapep rodpe riactoiomnp leenx ittée,r mleess
drees sroéuprecretos ireà cdoismpobsinitaionnt séetlaonnt tdoeusj ocounrsf
iégvuoralutitoivness ,v darainabs lle’ess. pace comme dans le temps et se condIli tsio’angsir
ae td aounxc ,m pooduarl idtéésf indiers daerst iocurileantitoantiso npso sdsiidbalcetsi qeut
esso, udhea ritéafblélcehs,i rd aaunxs cleoms m3u nd irdeec tiroénfésre ninced ipqouuére sl
esc i-ldaensgsuuess , (edné soprrmenaains,t CapEpCuiR )s,u re nle eCxapdlriec iteaunrotp
éeent réintPeorpurré ctaen fta cireer,t ajien sm deet tsreasi aexne sa.v ant non pas le référentiel
de compétences qduéfi inmi ep asre lme bClaed, rep, luqsu i fno’nesdta mque’nutna
loeumtieln atu, sàe rl’voicrieg idnee cmesê omreie, natautxio snosu, rmceasis dcee
l’élaboration du CECR, à savoir :
E le plurilinguisme, comme compétence et manière d’être (Beacco, 2005),
E la’uaptopnroenmtiises adgaen sto lu’atp apur elnotnisgs adgee ,l ap veriem, ect’teasnt-tà
-ddei rceo lnet idnéuveerl oàp sp’ienmscernirte d d’uannes un parcours d’appropriation,
E une conscience linguistique et culturelle réflexive.
Véronique Castellotti
18 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Je m’appuie pour cela sur une conception de la compétence pluriculturelle (Coste, Moore &
Zarate, 1997), comme objectif à aptltueriinlidnrgeu, eq euti epnosuermrabitl eê trdee
dréefsisnoieu rccoems mmeo blai limséiesse edna noes ulv’arcet, iopnar, daienss ia cqteuuer
sl ’sao creiafuoxr,m du’luéne Daniel Coste (2002 : 117) :
Ll’o’ecncsaesmiobnl ee t deens fcoonncntiaoinss adnec ecsir ceotn sdteasn cceasp dacointénsé eqsu, il esp
erremsseotuterncte s dde’ umn orbépileisretro,i reà rpelucorinlifnigguuera teiot nq éuvi encotunetlrlieb duuendtit
erénp eorutotriree . à la construction, à l’évolution et à la
3.1. Modalités de mise en oeuvre Les conséquences de ces positions sont de deux types, qu’on
pourrait qpuroalgifriaemr mdees , metacc.)r oe-td imdaicctrioq-udei da(cotrigqaunei
s(aatciotinv itédse,s suepnpseoirgtnse, mdéemntasr, chceusr ridc’ualpa-,
cporompprilaétmioenn/taérdiutéc adti’oapnp, reotcch.)e. s,E qllueis poenutv eennt êctorem
mmiusnes deen soe’aupvpruey edre smuar nuiènree msuoccyeesnssi vàe d,
icsopmospitliéomn eentt laeisre e, najeltuexrn eanti vper éoseun cceo.n jointe selon les
contextes, les cultuCreess »a p(Cparoncdheelise,r , d2é0n0o3m a meté ebs) , m« aepttpernotc
ehne soe puvlurrei edlleess acdteivs itléasn igmuepsli qeuta ndte às lcaa rfaocitsé
rpisltuisqiueeusr sd ivvaerriséetsé,s dlainngs uleisst ioqruieesn teatt iocnuslt udrue lCleEs
CeRt .s ’inscrivent, avec des dansC ’esests led icvaesr speos urd ilm’apepnrsoicohne si,n
teertc ulptuoruelrle (tCroaims ilalperpi rGocrhimesa &di dSaocltliaqruse, s2 0p0l6u)s,
o20ri0e3n4t)é, els’ invteerrcso mlap rléahnegnusieon q eunet res olenst lal’névgeuiels apuaxr
elnatnesg u(eDs a(Mbèonoer e&, 1D99e5g a; cChea,n d19el9ie6r ;, Mdoenist snlear efto
raml.,e 20la0 4)p leuts la abdioduacttiieq uee sitn tégcroéen sdteist uléaen gudese
s( Bdaiilflfyé r&en tLeusc , fo19rm92e)s, d’édCuceas tiaopnp broi-cphluesr iloinngtu ep
o(vuor iro pbojeucrt iuf nlea scyonnthstèrsuec tCioanva lplia, r2 0le0s5 )a. pprenants de
scaovnotiarcst,s sadveo ilra-nfagiuree se te ts adveo irc-uêlttruer elisé s; pleluurs
pcoarmtibcuinliaèirseomn,e nste laounx lseistu aliteiouxn,s ldees lmanogmageinètrse, gleésn
éprualbel iects ,t rpanesuvt esr’soarleg a(nCiosesrta ndzanos, 2l0a0 3p)e.r spective d’une
éducation
4n.o Ptaomumr penluts, àd eK perrvécraisnio (n2s0 0s6u)r elet sP aecrrtievgiatéusx et supports d’éveil aux
langues, on peut se référer, et al. (2003).
Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 19
3.2. Conditions de réalisation Les modalités organisationnelles de mise en place d’une le
plurilinguisme sont importantes et nécessaires ; elles doiven ét dtoucuatetifoonis ,v pisoaunrt
rêetrper érséeenllteamtioenn t ineftéfigcraécee sd, ec olneutrri bcuoemr pà éltae nccoen settr
uncotino nd ’puanre lejus xetnapfaonstitsi odn’u ndee lceounrn caoisnstaenxctee sd qeu
perloqudeu cpteioun a. bstraites et dissociées entre elles aussi bien que de donPt oleu rd
éptaarivl ean diré jàà céet ér épsruéltsaetn, ttér odias ncso dnedsit itoranvsa muxe
rséecmenbtlse n(tv oinird insopteanmsambelenst, Moore & Castellotti, 2005) :
E euxnpeé reiexnpcéer iseonict es codlea irlea oup lquura’eliltlée sloinitg cuoisntisqtruuei tee
te n cduelthuorresll ed e: l’qéuceo lec, eetltlee saipmpparlea ît eexspsoensittiieolnle . àI l
dnees s’laagnitg upeass , vicair,i éde’so, rgmanaiisse rd l’eusn em ocdoanlfitréosn tda’tuionne
ecno nisnctieernatcet iào ln’a latvéreicté ,d oesù pleesr esonnfannetss saountrte as,m qeunié sp
àa raleginr te net c osen tceoxmte ppolurtreienlt, différemment de ce qui leur est familier ;
E lfeo nddéévee lsouprp leam pelnutr aldit’éu,n ep ocuurl téuvriet erm léat
atleinngduainstcieq uàe l’paulutroi-eclleen, trca’leitsét- àe-td iarue ccaolmqume ec olem
mreem naroquuse avDoen sP pieut rol’o, bpseerrmveert dnaonns l’seexuelemmpelen t2 d;
’laab odrivdeerrs itdée, amuasnsii èdrees pelfufes tse fdfeic laocuep ed essu rf odnesc
tpiohnénneommeènntess dfaifmféirlieenrsts q, umi saoisn tp sroouvvoeqnute, sdoei c»e
( Dfaeit Pmieêtrmoe, ,2 p00e4u) a;p profondis puisque considérés comme « allant de
E lm’inosdearltiitoéns dde’a pcpesr odpérmiatairocnh/eésd udcaantsi ounn ec ocnuslttururec
téivdisutceast,i vec oflolanbdoérea tsivuers deest se’xapplpicuitieens,t qsuui rp llaecs enliet
nl’sa pepnrternet ils’séacgoele a ue tc elen trme idlieeus pernatviiqruoensn éadnut caavtievce,
s eent epta/rotiucu pliaerra, llèlale mmeonbt.i lisation des compétences acquises
antérieurement
déveLlooprspqeume ednet tdeell ecs ocmopnédtietinocness sqounit nreem spolinets , poans
plieéuest aàl orusn em ilsaenrg usue r elne epxaprtliociutelinert ;l ese lplerso pmriéettétes ncto
menm uoenuevs rdee sd pesh éncaopmacèintéess latrnagnasgliinergsu)i setti qeune sm
ê(qmuei toepmérpast ioinntse rldin’agllueirs-triqetuoeusr ,e td ’ionbtesrecruvlattuiorenll ecs,o
ndjaonins tel a emt edseu rec oomùp acrea issoonn t qleusi identifient (pour chaque apprenant,
et en fonction de ses pratiques et
Véronique Castellotti
20 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
représentations) les passages potentiels susceptibles d’assurer des relais d’apprentissage. des
appuis et langDageiè rete ldleess cdoimrepctéitoennsc esd édfein disésceennt tractoiomnm, de
e ombéjedciatitfiso n,p od’uard apl’téadtuiocna,t iodne lneésg loacnigatuieosn ,e te tlce.s,
tceullletus reqsu ’»e lilness csroitn dt aanpsp lreo fpornodgireasm dmane s2 l0e0 4p-r2o0je0t7
«d Àu Ctreavnetrres euroMpéaeisn pquoiu rd liets claonmgupeést evnivcea ndteits
(avuosisri ,C annédceesliseari r(edmir.e)n, tà, péavr.a)l.u ation de ces cceormtapiné
tnenocmebs rseo dues duifnfeic ufoltréms elo rosuq uuen lee sa oubtrjee,c tcifes qaupip
anr’aeissts epnats csoamnsp lpexoesse.r un
4. Quelle évaluation ? Trop souvent encore, malgré les nombreux travaux traitant de cette
qpuraetsitqiouens, odn’ ecnosnesigtanteem uenn th iaettu sc iem pqour’otann t peenuttr e
olebss eorrvieenr tadtiaonnss plersé sipdraantitq auuexs d’évSail uuatnio cne. r tain nombre
d’activités de classe, notamment, commencent à énv’eonlu eesrt vpearss duen me êpmrisee
deens scuopmppotrets pdlu’ésv aoluua tmioonin, str èesf fmecatisvseiv edme elan tp
cluornatlritaéin, tisl épvaor llueesr e xeitg esnancess ,d roéuetllee sa ousus is uppeproçusés
esc,o dmem caed rdeess in« sgtaitrudteio-fnonuesl s» ppeaur ranpoimdebsr àe
d’enPseoiugrntaanntts, . à quoi bon construire une éducation fondée sur la pluralité, si
lm’éovnaloulaintigoune ?q ui y est associée reste confinée dans une perspective d’apIpl
reenstt isdsaognec eitm dp’oenrtsaenigt ndeem epnetn seetr ledse mmoadnailèitrées
cdo’névjoailnutaeti olnes. Ldeé mPaorrctfholeios ecuornopséteitnu dee su nlaen gteunest a:
tciovlelè gàe ,l aqquui esl’laed jr’aeis spea ràt idciepsé é plèovuers pdoes e1r1 qàu e1l5q
uaenss jeanlo nFsr adnacnes, cetteC de irpeocrttiofonl.i o, accrédité par le Conseil de l’Europe
(voir Castellotti, Coste, eMuoroopreé e&n sT dagesli alnatneg, u2e0s0, 4t)o ruetp erenn dy
liensc cluaarnact téqruisetliqquueess géélénméreanletss dqeusi pleo rstiftouleionst
résoTluomuet ndt’ adbaonrsd l,a ipl esr’sapgeitc tdivee v dauli dpelru rlieli n«g duéisjàm-leà.
» plurilingue des acquis des la’penpvreirnoannntse,m qeunit ppeluuts elaxrisgtee r (éacuhsasin
gbeise nf admainlisa ulxe, mnialvieiuga tsicoonl aisruer qIunet edrnaents, productions
culturelles diverses, séjours à l’étranger, etc.).
Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 21
On peut ainsi lire, en introduction à la rubrique « plusieurs langues et cultures », dans la
première partie du li vMreets 1 cdoun tPaEctLs :a vec
[T…u ] pourras indiquer les langues que tu parles dans différents lieux, y compris ta tlaens gcuoep aminast,e
rentce.l lme ê: mà ela s mi taui spoenn,s àe sl ’qéuceo lteu, anvee lce sd p’aaurtleress p mase tmrèbsr ebsie dne.
ta famille, avec cTuul tuproesu,r ràa str aavuesrssi dneos tpeer rsloesn ndeisf fdéorennt tteus aesx fpaéitr
iecnocnensa isdsea nrceen, cdoenst rseé joauvresc qude’a ututr eass epfefuexc truaéjos,u dteers daecst iévliétéms
eanutxsq cuhealqleuse t ufo aiss qpuaer tcic’eipsté ,n déeces sosabijreet.s que tu as conservés. Tu eTto luets
cceullatu rraecso. ntera, au fur et à mesure, l’histoire de tes rencontres avec les langues (PEL Collège, 2004, p. 5)
recoDnnanaîst reu lnae m pateérrsipaleitcét ivdee s pcolunst acstcso dlaeir ela, ngcuee s
pdoarntfso llaio c lass’saett, aecnh ep aratuicssuil ieàr eléngtirteim lae rl alnesg ufoe ndcet
isocnosl aproissaittiivoens eqtu lea c(leess )c olanntgauctes( sp) eéutvreanngt èarveo(sir).
apprise(s), et à j’appAriennsdi,s d» a: ns la partie « Tout ce que j’ai déjà fait dans les langues
que
[J…’ai ]d éjà communiqué en me servant de plusieurs langues : -- fpaaitr tdiceisp eéx pà odseéss ecno
ncvhearnsgaetiaonnts d oe ùla nognu ep,a ernla irté sduems alannt gdu’uens ed liafnfégrueen tdeasn es tu noeù
aountr es e comprenait (PEL collège, 2004, p. 11)
Ou encore, dans la partie « Mes manière d’apprendre les langues » :
Sleiu drse ucxo nlasntrguucetiso snes , rjees speemubxl elenst «u nm épleaun gdearn »s slaenusr mpr’oenn
ornecnidatrieo nc,o mleuprt ev, oecna bpualralairnet, ou en écrivant. C’est normal, c’est utile et c’est transitoire.
(PEL collège, 2004, p. 14)
manCièerse rpelmusa raqtuteesn tvivisee nlets à aessnoccoiuatriaognesr, lceos mjepuanreasis
oapnps reent aanrttsic uà laotbiosnesrv eqru ’diles epxraptliiqcuiteenmt enett deqsu ee
xelm’écpoleles dae dséomuvaercnht est eàn sduainvcree età deig qnuoersetri,o nesn à sper
oppoosesar n: t
lCaen gquuees qjeu ef ajies cooun ncaei sq ue je pourrais essayer de faire… Pour me servir des autres [M…e]
demander si la langue nouvelle que j’apprends ressemble un peu à une que je fcoornmneaiss, ddeéjsà .m Poatrs ,
ledse ss ocnoonrsittérus,c tpioanr s lam me éfloondtie poeun seler , rày thl’morea.l Oouu deanncso rle’é csir itd,
eàs [d…’au] tres, découvertes dans d’autres langues
Véronique Castellotti
22 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Si j’apprends plusieurs langues en même temps, avec des exercices différents, me demander si les manières de
faire pour l’une ne seroauie ndte sp ams oayuesnssi fuotinlecst iopnonuer ml’aeunttrse doeu l ’puonue rn lee sp
eauutt rpeas.s Maues sdi emmea npderemr esit tcree dqeu em ji’aeiu xap cpormis psruern cderert,a pinasr
comparaison, des fonctionnements – semblables ou différen(ts – de l’autre PEL collège, 2004, p. 14)
nomLm’oéreie «n tMataio bni opglruarpilhinieg ulaen egsatg iéègrael e» mete nqtu il aersgte
emsseennt tiperlléesmenetnet dcaonnss tliatu péaer dtiue rdéafnésr enletsie ll adneg cuoems
paéptpenricseess. pDermanest tacne t rdéef ésriteunetrie ll’ épvoeuluvteionnt dfiegsu arperp
r5e ntlaisnsgaugeess aduiftfréerse nltaensg, udeos nat clqeu ifsreasn çoauis acpopmrmisees .
laCngeuttee dcea rsaccotélarirsitsiaqtuioen paeuux ccoômtéms udnees ryéepuox ndde sd
é’ulènvee sp, alretu ràs ls’oabvojeicrsti fe td séajàv oaifrf-iframirée ddee tmouestt roer dsruers
,l es cmolêamirees polua nn, oanu, cs’oanpcperrennadn td alenss ladnifgfuéreesn, tmesa ilsa
naguusseis dàe cme eqtutri ee setn d éévjàid leàn ocue denesc olireen se ne nétvroe luceti
oqnu5i dansU lna ela naugturee ddee ls’é coorilgei.n alités du PEL collège réside dans
l’adjonction d’un dperoupxioèsme ed ’alibvorertd, eri nltai tquulée st«i oLne sd ela lnag
puleusr aelitt é leduers ldainvgeuresist ée t» ,d edsa ncsu ltluerqeuse ld aonns cleosn
esntivtuiréo nden epmluesnietus rfsa pmisiltieesr sd d’aecst ievnitféasn itnst, eàr
dl’iésccoipleli neati reens , dàe rhéoarliss6e. rC dee limvraenti èerset ceoxollatibqourea toivue
e xptorau-ro rmdiantaéirriea lieste lré gcietitmtee rd icveeurxsi tqéu, i llaa svoivretinr t
dq’uuontei drieepnrnéesmenetnatt.i on servUennt dcee rstuaipnp onrotsm aburxe pdroe jemtsa
àté rréiaaulixse rm : epttheontto se nd e sdceèvnaen tcuertetse dpel umraalgitaés inest poruo
ddu’ecmtiobnalsla lgitetsé rdaier eps rboidliunigtus e(sp (. p6. -173),) , leetxciq. ues comparés
multilingues (p. 9),
5. En conclusion : pourquoi faire compliqué lorsqu’on peut faire
simple ? C’est la question que se poseront sans doute certains lecteurs à l’issue de cfaeitrtee,
bàr èvsaev cooirn trl’iabpuptiroenn.t iPssoaugreq udo’iu, neen elafnfegtu, en, e spaanss
s’neénc etesnsairir eàm ceen qt u’voonu lsoaiirt
5él.è Lvee sf rdaun çcaoisll, ècgoem emn eF lraanngcuee, dloei nsc so’elanr isfaatuiot n; ,e nn’ eosut terne , eiflf
eat ppaarsu l ai nlaténrgeuses apnrte mdeiè fraei rdee ptoreunsd leres cpoasn secti eàn rceem aeuttxr eé laèivnesis
eqnu qe,u emsêtimone lda afnigsu uren ed ula lnogcuuet epurre nmaitèifr.e, la compétence parfaite n’existe 6.
Pour plus de détails concernant les orientations plurilingu e s du & Moore (2006). PEL collège, voir Castellotti
Des enfants et des langues : orientations pour une éducation plurilingue
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 23
s’inscrire dans l’objectif d’une pluralité mouvante, complexe maîtriser ? et difficile à comSmi
el’ odne sc oacntseiudrèsr es olecsia uexn fàa nptsa,r ta iennsti ièqruee, ajleo rls’a ii l
parpoppaorsaéît efno nidnatrmoednutcatli odne, pcorennsdtrruei reen. cLoem mptoe nled ec
odn’taeuxjoteu rdda’nhsu il eqeut eel nilcso érveo lpuleuns,t esta nqsu ’idlso cuoten,
trcibeluuein td eà qdueme caeinr,t aeinsts ul’naf fmiromnednet p(elut rpieelu. tL-ê’itnrete lren
saotiuohnaailtiesantti)o, np anre u snee turandifuoitr mpiassa taiounta nett uexnpeo
suitnioivne rgsraalinsdatisiosann tde eàs lar edpivèerressi tée,t à dl’eins cecrattitéugdoer ieest
àm l’ianiss tapbliulitsôatt iopna.r D uannes lu’anl tétreilt é,m eotn ld’éec, oliel , dqeuvii
ecnotn sdteit upe luusn eline u pplursiv iliéngdiiés pdeen slaa bplelu rdaeli téc odmesp
réelnèvderes qpuro’ecleles saucsc. uLeeilsle q (uMeloqourees, d2i0re0c6t)i,o dnosi tp
êrétrsee,n àté meso cni -sdeensss,u us nte angteenntt ,p mrivoidléegsitée mdee ncte, de
participer de cet objectif.
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eet: ouunve retunrsees mdabnlse l’dédeu cpartiinonc iapuexs Glanrgauze,s C–e Lntar eco
enutrriobuptéioenn d puo Cuern lterse elaunrogpuéeens pvoiuvra nletse lsa,n 1gu9e-s3 v2i.v
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Véronique Castellotti
24 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
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ridato gcéunméeranlt sd er leap CroIdIPu.c tibles + glossaire des langues,
E RSIeNviGewL EofT AONpp liDed. ,L 2in0g0u1is,t ic“sA, 2g1e, 7an7-d8 9s.e cond language
acquisition”, Annual

Apprendre le flé à l’école primaire :


de l’épanouissement affectif
au développement cognitif
Argyro PROSCOLLI
Université d’Athènes

Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 29
a problématique de cette présen tation tourne autour des notions-clés vdeeu tl’
inhsutrmuacntiiosnte d: isl’pépeannsoéuei ssdemanens t leasf fepctaify se td olen t dléeve
lsoypspteèmmenet écdoguncitaitf ifd sees ehnelflaénntisq ueen dseit ul’aEtidounc adteio snc
onlaatriiosantaiolen .e nV um laetsiè rreé cdene tpeso lditéiqcuiseio lnins gduuis tmiqiuneis,
tqèruei lveesu lpenartt iqcuu’luanrieté ds eduex iècmetet el atnrgaunec héet radn’âggèere
qsuo’iets et nls’eenigfnaénec eà, l’iél ciomlep oprrtime, aeirne , ceet emnosemigennet,m ednet
evt omira xcimomalimseern lte dilé vefaloupt pesm’y enpt rednesd rceo mppoéutre ncoepst
iemni slearn guceest dpalunrsi culutnuree lleosp. tique de développement de compétences
plurilingues/ concPeoputru ecl ed efa niroe,t ren opursé saelnlotantsio ens.s Payaerr lad esu
titrea,i tnero, uesn a lplornems nieoru lsi efuo, cdaluis ecra dsurer lde’se
nsperiignnceipmaleenst qcouim ppeousvaenntet s codnet rilb’eunesre iàg nlae mréeanltis
adtiuo nf ldée ento sl ecso npcreaptitqiouness tahccéoormiqpuleirs l:e sp daervuexn pirr inàc
iupnau xe nbsuetigs ndeem le’éndtu craétuiossni , dà essa vloanirg luee ds,é vqeuloi
paprerimvee nàt acfofgenctitifif qduei ll’uein fpaenrtm-aeptptrrae,n annotn dsue uflleém
ceonntj ouinntee mmeeniltl eàu reso sno céipaalinsaotuioisns,e mmeanist aduifsfséir eentt
essu rptrooupto lsait iomnasx idmidaalicstaitqiuoens dete pséedsa gcoogmiqpuéetes,n cneosu.
s Pinovuor qsuoountse ndiriv elerss acvoonnstsa tpsu diseé sr edcahnesr cdheess mena tléar
imelsa tdièidrea,c tdiqe umesê md’ee nqsueeig ndeems eenxet mdup leflsé q(usoe itn oduess
manuels, soit des outils d’aide et de guidage).

L
Argyro Proscolli
30 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
I. CADRE CONCEPTUEL Une première question qui a constitué l’axe de notre présentation
associer le développement cognitif recherché à l’école avec l’épanouissement a :f fePcetuift
-odne l’enfaLn’te ?n fance est une période de développement cognitif et de construction de
soi. Il anpep fraeuntt idssoangce sp. aFs rméqauneqnuteerr cl’eétcteo lpe édriiospdeen
fsoenrad aàm le’enntafalen tp oleusr mlao ryéeanliss actoiognn idtiefss sqauvi oliuris peertm
edtetr osnatv doeir -dféavireel op(cpoenr nsaai spseannscéees etd décel asrea tcivoenss titeute
r purno cbéadguargaele ds)e. lA’euntfraenmt endét bduitte, nsti bleie nd épvleulos ptpôetm,
ielns t dceovgiennintief net t ulna e coqnuestsrtuiocnti odn’ adpper esnotiis sadgee
nsyostuéms atisqauveo unnse faouisjo quurde ’hl’euni fanqtu ee st «a rrilv’aép àp
rl’eénctoisles.a Dgeu peositn t ldae vpueer ccoepgtniiotinf,, lc’eo rpgaronciseastsiuosn, elet
lec hsotoixc kdaegse idnefso irnmfoatrimonatsi oàn sr e»t e(Cnihr aestsati ne,n 1 9g9ra0n :d
2e3 )p. aOrtri,e duannes lq’eunessteiiognn asnutb, jelcet ivme :a nduanels lad idmaacstsiqeu
dee s oinu fodrm’auattiroens s psoréusrecnetsé esd/’ifnofuorrnmieast ipoanr,
ll’’ianptpérreenssaenntt . s«é Ilel cst’aiognitn deoran ce dt ’uanc qpuroercreas sucse lalecst
if,q duai nlsu lie qcuoenl vinietnernveinent neetn t qleusi ncoonunvaeilslesas nicnefso
rmanattéiorinesu rpeasr rdaep pol’artp pà rceenlalenst ,q ulie sodnetg dréé jàd aec qpueisretsin
(ecn’ecset àd cees noiuv elaa uv oqluo’nintéte drvei el’natp pl’reennsaenigtn, adne t lioeur
clee sm inaftoérrimela ptiéodnasg ào gcieq uqeu)’,i l ecto ln’inntaeîtn dtiéojnà., éDmanosti
ocnes ),p jrooucee susnu sr, ôllae icmopmoprtoasnatn. t»e Eanf fdec’atuivtere sd ute
rcmerevs,e a« uc e(lcu’ie sqtu-ài -adpirper elneds cpoargtnicitipife qnué’caefsfseacitrief)m »e
n(tO à’N seoiln, 1ap99p3re :n t1is9s2a)g. e S(ia ucses i cboinesnt adnut epsot invtr adi e
pvouuer ln’â’igme-p, oilr tees tq du’ealu atapnptr epnluasn tv a-lianbdléep peonudra mlems
eennfta ndtes .v Car’eiasbt lleas rcaoismonm peo luer slaeqxue eollue cnoomusp coortnes
iudnéer odnosu bqule’ ilv ifsaéuet dqeu deé vl’ealoppppremenentits scoaggneit idf eest
dla’népgauneosu iàss elm’éecnot leaf fpecrtiimf. aire
notUren ep rdoebulxémièmateiq quuee :s tLio’enn sqeiugin enmoeunst ad eps rléaoncguceusp
péeeu te-ti l qcuoin tfraiibtu teor uajuo udrésv eploaprpteiem ednet cogniEtifn e et fàf elt’é p!
a nouissement affectif de l’enfant ? déveTloopupt edm’aebnot rcdo gpnairtcife1 , qeullee, essit
lt’oenutf aanuctea nets tla lpa épriéordioe ddee pl’aarp perxecnetlilsesnacgee dduu
i1n. t«e lDlecetsu pesl,y ecnhsouloitgeu, eles raemstéer iscea idnésv deliosepnpte q pueet idt eà 0p eàt i6t . a»n
(sC l’oehnefnan, t1 9at9t1e i:n 5t 28)0 % de son potentiel
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 31
langage. Or le langage a « une fonction organisatrice fondamentale, point de vue de
l’attribution de sens par l’élève à une s ittaunatt iodnu vdu’aep pdree nlt’aiscsqaugies,i
tqioune dvuis épeo ipnat rd el’ evnusee idgen al’natc c»o (mRpoluisxs)e. mEenn t dd’aeu star
ecso gtenrimtioens, elna ll’ainngteuleli geenstc e é(tcrfo. itlee mrôelnet dlei élea làa nglau e
pmenatseéren eellte ddiarnesc tleam ceonntc edpétpuealnisdaatnioten ). dIel ss’ealgoint
blaieqnu ellàle d lee llaa nthgaègsee dnea îtl’ ocroigminme es omcoiaylee nd ed el ac
pomenmséuen dicea tLioenv Set. V« ydgaontss kuyn, ddee upxeiènmséee tfeomndpas,m eenn
tsael tdrea nl’sefnoframnat nlut ie-mn êlamneg aegne liunit épreiermure, titla dnet vdieen rté
guunl emr osodne activLitoér s: idl epsl aancitfiive,i téévs adluee c, orémajmusutne isceasti
opnro lcaéndguargeiès.r e» ((Gder arnégceeaptt,i o2n0 0t1o u: t1 0a4u)t a nt qoubeli gdée d
per foadiruec taipopne) l là’a spepsr efancaunltt/ésu tciolisgantietuivre ds,’ uàn see sl
acnagpuaec istées vdoei tr écfolenxsitoanm m ent
• pour saisir le fonctionnement des produits langagiers,
• pour manipuler les supports de base,
• lpaonugra gieèxrepslo, iter les éléments linguistiques à traiter lors des tâches
• speoruaire nsét leuctitlieosn pnoeru,r dl’aancsc olam mplaisssseem deenst idnef osrems
atâticohness ,f ournies, celles qui lui
• Dpouu rc ocoupn,s trraujioreu tseorn à p la’arpcopurerns teist ssaogne sdaev olair .l.a. ngue
maternelle de nouveaux adpempraenndties suange isn vdeest islasnemgueenst céotrgannigtièfr
seusp ps’laévmèreen tauinree poupiséqruaeti o« nle sd eifnfficainlets : soelnlet emna
tetrranienl led, ’taopuptr eennd arbeo ràd amnta îutrnisee nr oluevs eldleif lfaénregnutes »
a(sOp’eNctesi l, d1e9 93le u: r1 9l9a)n. g ue du mIl osm’ageint t éqgaulee m« eln’uts adg’eu
nd’eu noep léarnagtuioe na ftfoecutet laau sfasçi ocno dme ppleenxseer q»u ’(eFnurcichhsi,s
s1a9n9t8e :: t1i4fs7 )s2,u lp’applépmreenntitsasiraegse dde’esx npoliucavteilolens ldaun
gfuoens cltuioi nconnemcéednetr ad due sn poruovceeasusu ss ycsotègmnie- linguistique et
contribuera à sa socialisation et à l’ouverture de l’esprit.
cCoen tqinuiu, ep ào user sl’oacpiparliesnetri sesna gdee upxr élcaoncgeu eds’ uanue l iedue udx’iuènmee e tla
qnug’uile ,d osiigt nrieftireo uqvueer ld’eannfsa nlat
2lin. gDuaisntsiq luae pmeernspt escetirvaeit duun ree lraétiavliitsém ed élijnà gustirsuticqtuueré dee, cBo.Ln.s
tWituhéoer fs, e«l ocne qleus’ il ms’êamgiet sd ’pexripnrciimpeesr pmsayncihèore-p hdyifsfiéorleongtieq uceess
pdoounrn étoesu s d’leexs phéruiemnacien,s e;n mliaeins alevse cl alnag udeivs ercsoitnéc edpetsu
acliuseltruarieesn.t Edne ddéifffiénrietinvtee,, sc’i’le sets t ppaorcses ibqleu ed ec hdaiqreu eq uceo
mchmaquunea ultaén gluineg uciosntisqturue it séulneec ti«o nvniseiroanit ddue mmoanndieè re» distinctive des
isolats d’expérience et leur donnerait du sens partagé. » (Fuchs, 1998 : 148)
Argyro Proscolli
32 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
langue 2 une partie au moins des domaines d’utilisation sociaux connaît déjà dans son expérience en langue 1.
(Dalgalian, 1991 : 9e2t) intellectuels qu’il
fautD -eb esauurccorouîpt, epnlu ms aqtuièer ep do’eunr seleigs naeumtreenst
/aapppprreennttiissssaaggees -d eusn l anenguseeisg,n iel mnoeunst sdtérvaetélogpiqpueem
qenuti csoagcnhiet ife. xploiter le potentiel des enfants à des profits de
I.1. Le développement cognitif de l’enfant
entePnodu pr asra cisoirg nciettift/e cnoogtnioitnio nd.e L daé cvoelgonpitpioemn eenstt
rceolagtnivitei fà, illa fcaount nvaoisisr acnec eq. uE’ollne cl’oapnpcerernneti slsea gdeo :m
aiiln es ’iangteitl lecdt’uaerrl iveet,r daàn s lac e sceonnsn, aeisllsea necste dipreacr
tempeerncte plitéioe nà, mémDoarnissa tli’oétna,t raacistouneln demese cnht,o csoesn,c oepnt
uoaplitsea tpioonu,r …un e approche psycho-sociale des activités cognitives, le socio-
constructivisme :
Ld’’uidnéee fposnycdhamoloengitea le « dbuin asoircei o» -c(oinntsetrruaccttiiovins mien deisvti dquu-t’âilc
hees)t nàé ceusnsea irep sdyec hpoalosgseier c« otenrsnidaéirreé »c :o minmteera cintidoénp einnddaivnitd ud-et
âlc’he-alter. Le développement ne peut plus être seulement une relation « privée » eanptrpere nutinss ageen,
feant tl ’aeptp ruennt issoabgeje tn. e Dpaenust pcaes têytpree d’approche, on considère que les variables
sociales sont consubstancielles aux
aprpopcersesnust issda’gaepps,r egnrtiâscsaeg eà le’eufxfe-mt dêmese sm, éceatn isqmuees itnotuetr
inddéivviedluoeplps esmure nlet s rméséuclatnei smdeess intraindividuels. (Roux)
cognPiotiuf rd Ve yl’ginodtsivkiyd, ul.’ aSpeplorenn tliusis,a lgees eospt éirnadtiiospnes
nmsaebnltea lpeos u(ar ttlee ndtiéovne,l omppémemoeirnet, pensée verbale, ...)
• sont le fruit des rapports sociaux ;
• sper ocreésasluisse nintt rappaerr sotrnanneslfso ;r mation de processus interpersonnels en
• sséomnti ostoiqcuiaelse.m ent élaborées grâce au langage et aux autres systèmes
I.2. L’épanouissement affectif de l’enfant
depNuiosu sl esc otnrnavaaisusxo nds e toDusa nli’eiml pGoorlteamncaen dseu rl
’al’fifnetceltl igàe ncle’e némfaonticoen.n eDllee, npoluuss, savOonr,s cqomuem leenst
fs’aecxteerucer sl ’iamffpeacctt ifdse iln’afflfuecetinvciteé nstu rl elses raépspurletnattiss
sdag’aesp ?p r entissage. attitLuedse sé. tPuoduesr qeuno il ac ems adtieèurxe nmoettitoennst
nsoouuvse inntt élr’aecscseenntt -seullre sl ad amnosti vlaet icoand erte ldees
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 33
l’apprentissage d’une langue ? Parce que, comme nous l’avons lors du traitement des
nouvelles informations par le cerveau (dsééjlàe cstiigonna leét, «re lc’ionntestnrtuicotnio, no
ud alan sv olleo nbtuét ddee l ’alepsp rsetoncaknet,r ddea nlise r lac ems iénmfoorimrea tài
olnosn gà ctee rmque’)il, csiognnnifaiîet dqéujeà [la… c],o mjopueo[snatn] teu na frfôelcet
iivmep dourt acnetr v» e(aOu ’Nsee ilr, é1v9è9le3 :d 1éc9i2s)i.v eC ep oquuri
ll’’aapppprreenntainsts,a gcee : qeulil ea fdineist inpcarid eanffceecst esru rl ’astotnen
itmiopnl iceatt iloan .c oEntc ennotursa tisoanv odnes ftoaiurse qcoum’« putne elen fpalnuts
epsot uler plului. s» in(Hteolllitg, e1n9t6 q4u, acnitdé p[…ar ]O c’eN qeuil’,i l1 e9s9t3 e :n 2
t0r5a-in2 0d6e) lE’innd isvcihduém caotinstarnibt,u en oàu ss esp oauprprrioenntsi ssdaigree s
qeute pal’ré peaxntoenuissisoenm àe nsto naf fdeécvtiefl odpe- punem eesnptr ict
oogunviteirft. Qetu pi rpolugsre esssti,f le’étp, adnaonus iscsee mseennst, ailf fceocntitfr
dibeu le’i nàd liav idtoul éernagnecne ddree l’AlOtérr, itcéom. ment s’édifie l’épanouissement
affectif de l’enfant ? qui,L eàs sspoénc iatolisutre, s pfoonutr réatiat t ddeev seantiisrf
acgtéionné dreast ebuesro indse pmenodtaivnat tli’oenn seeitg nde’matteintut,d cees spaogsei
tilvuei-sm viêsm-àe-v. i«s Edet lq’oubejlest sdoen lt’ enlesse ibgenseominesn
tf/oanpdparmenetnistsaaugxe det’u dne tl’oauptp rpeenttitis ?- rCe’geasrtd jeoru leers,
icmhaagnetse,r ,i lse ta iimls enadt oleres nht isrtéopiréetse,r .l ’iImlsa gaiinmaeirnet » le(Cs
ojehuexn,, i1ls9 9a1i m: e5n0)t NDoalugsa lieamn p(1r9u9n1to :n 9s3, -9c4i-)a pqurèes ,n
ol’uins vaevnotnaisr ee ssdaeysé bde’esnoriincsh idre : l’enfant établi par
• besoins ludiques : jouer, chanter, rechercher, découvrir, …
• bveesrobina led (ep hsy’esxiqpruiem/ecr o: rpeoxrperleles,s imonim évteiqrbuea,l em uest
icaelne , gprraepmhiieqru el,i e…u ) p ara-
• besoin de comprendre
- découverte de soi : compétence de savoir-être
- dcéocnounvaeirstes adnuc em donud me :o cnodnes truire sa perception de la réalité, réaliser
la
• besoin d’apprendre :
- bcoangstarguect idoen sdaevso sirasv o(icrso n: neanirsiscahnicr esse ds
éccloanrantaivisessa)n ces, se constituer un
- cdéovnelnopapisesmaennct esd e dasnavso irs-afa irvei e: rêétreell e à pomuêrm reé sodued
rsee dseesr vpirr odbelè mseess cporonccéredtusr aleets ).r éaliser des actes -de parole aussi-
(connaissances
pédaLg’oépgaiqnuoeu idssee ml’eennste ignafafnetc ttifa nddise sq ueen lfeaunrt sd
évreellèovpep emdee nt lac ogcnoitmifp détee nscees
Argyro Proscolli
34 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
compétences didactique et méthodologique. Et si cognitif est connoté aux stratégies
cognitives et méta-cognitives d’a plep rpelnutsi sssoaguev,e nitl il’menpsoeritgen edme
evnot,i r ocno mpmeuetn tf, aeirne indtéevrevleonpapnetr suchr elze s ndoivs erésleèsv ecso
mcepso ssatnratteésg idees lsaunsgcaegpiteibrsl eps luds’ oppartitmicuisleièrr elmese natp.
pErenn tteisrsmageess preant iqguéensé, rla’al,p pdreesn taispspagreen ctiosgsangiteisf
aegxeignec eumne netn dseei gtnoeums elenst pcaoragmniètitfr.e sE dt e uln’e
nesnesigenigenmemenetn. tN cootrgen iatnifa lyimsep oposer teurna adleosr sa pspurro clhee
sc odmidmaecntitq ueenss eeitg ndeers ldeé mflaér càh els’ épcéodlaeg opgirqimuesa iràe ,u
tcieli sqeur i arveevcie lnets àe nl’féatnutdse- aafpipnr ednea nmtsa xdium falléis, etro ulet sa
uptraonct eqsusues dceos gmnéitthifosd esd eest dtreasi tmemodeesn tdse tlraanvgaailg
pierrosp. iEcens tneorumse asm dèen per aàt ilq’euxeasm eenns edigen laan dtéelsi,m ili
tsa’taigoint ddee sp croénctiesneurs adv’eacp qpureoni teisnsasgeei gent earu, cceh oquixi des
dispositifs de travail appropriés (supports et moyens).
II. AGENCER DES APPRENTISSAGES COGNITIFS POUR LES ENFANTS-
APPRENANTS DU FLE L’éclectisme, pour ce qui est de l’approche didactique et des démarches
ppaésd asgeo vgoiqiru egsé naéurxaqliuseerll eins doénp epneduat mremcoeunrti rd up opuurb
elincs deiegsn aepr plerse nlaanngtsu. eQs, unaen dp eount ap syacfhfoapirédea gào gdiqeuse
se n-vfaun ltas , snenostirbei lfitaéç odne dl’âeg fea ierne pdloeiitn eo bcéoinr sàt rudcetsi
opnr indcei psoesi- stoociuot- aduétvaenlot pqpueem ceongnti tcifos gpnuitiisfq eun’i lt
eimnapnot rctoe mdp’otpe tdere sp sotyulre sl ecso mgneiitlilfesu erst dperso csetrsastuésg
idees dn’oatprpe reennsteisigsnageem. eCnet . sont eux qui vont réguler l’approche
méthodologique de
II.1 . Approches didactiques et démarches pédagogiques
cativAec tduee llle’emnesenitg, ndeamnesn lte dceasd rlea ndg’uuense daep ptryopceh er
émfleéxthifo/dcoolgongitiqifu, eo cno mopmteurnaiit- fpoorumr eu (ndeu aspigpnrioficéh aeu
dseig ntyifpiea notn) o:m paosiuorlo agivqouier qacuci èvse auut sqeun’so,n n oaiullse adduo
psteonnss àu nlae ldinémguairsctihqeu eq(su)i qcuoi nesnis tere nàd (peanrtt)i r codm’upntee .
nAotuiotrne meet nàt dchite, rnchoesr alpep(sr)o cshigense (est) advéamnat rtcohuets lpa
opurrim l’aeuntsée iagun ecmomenmt udneisc alatinfg puaers laeu txr uecnhfeamntesn dt
odiev e«n pta aracdciogrmdeesr [qui] doivent être communicatifs (discursifs) et non
linguistiques (absurdité
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 35
d’apprendre "j’ai, tu as, etc.") » (Mangenot, 1997), et des permettent d’outrepasser le décalage
qui existe souvent entre icnointinataiivsessa nqceusi ldeéxciqlauraet ivceosn c(earpnparnetn
durne cphaar mcpoe uler xilceasl , rè…gl)e s etg rcaomnmnaaitsicsaanlecse, s
mpérmocoérdisuerra leles l(amnegtatgreiè reesn, uoetiulivserer lese sle xciqounen
apisesratninceens t, d…éc)la. raPtoivuers radisaonns nesre se np rtoedrmucetsi odnes
dpéramtiaqrucehse és dcuocmatmivee s:, il s’agit pour l’enseignant de langue(s)
d’entreprendre des
• sPirtiuvailtéigoienr s nleas tusriteullaetsio nqsu i dse’i nctoèmgrmeunnti càa tsiaon v iea
uetth eqnutiiq ruéep/oréneldlee net nà scelsa sésme,o t«io dness, sài tsuoanti obness odine
cafofmecmtifu, nluicdaitqioune esitm soulcéiea l (»p s(Ceuodhoe-nc,o 1m9m91u n: i5c1a)t
iaounx) . dCéopmenms ed eles sài gnlaa lef opies rtuintielmisambleen t ePno rvcrhaeire, «g
craen qdueeu rl’ o(np aarplperr enrdée dll’eumneen lat,n gcuoem dporiet nêdtrree
lr’éaeplplermeneannt,t é» c(rPiroer crhéeelrl,e 1m9e9n1t ): 1e0t 9b)ien subjectif, personnel,
intime, secret, de . Cette démarche demande à l’enseignant
- qdu’a’càc loa rfdoerrm uen, ec ep lquusi gnr’aenstd ep aism tpoourjotaunrcse l ea uca cso :n
«t eEnnu ddeehso rrésp doen slae ss apllleu tdôet cclaass sde,e ledsé vadiautilotenss ‘nme
afroqnuté edse ss ococimalmemenentati rteesl lseusr qlau ef olrems eo qbusec édnaitnéss ’l e»
(Ervin-Tripp, 1971 : 196, cité par O’Neil, 1993 : 216).
- d« eU npoe séetru ddee s mqeuneéstei osnusr qcuoir pvuisse nmt oàn tfraei red
’aaivllaenucres r qlua ec osemulmemuneincta t2io1n% : idnefso qrmueasttiioonn s
ipnocsoénens ueen callaosrsse, cqhueer ch5e1n%t réveislleenmt enlat lav érréifpiocantsioe nà
udnees connaissances » (Long et Sato, 1983, cité par Grandcolas, 1986 : 117).
• Avec les débutants, mettre l’accent à la réception, à l’observation de la langue :
«c oLrap sp, raevmeicè rsea évtaispieo ne,s ts odno nacu dceitliloen d, us a« ksainveositrh-oébsisee..r.v eDr
é»c.o Ouvbrsire rvdearn sa vlee cd teouuxti èsmone iCdeio qmue’e cxeig eq uei sesestn tfioelrlmeme,e ntetx lteu
rcee, rcvoenausi,s tca’enscte ,q cuo’ounle uluri, dlaiimsseen sleio ntesm, dpiss tdane cree.c..e [v…oir]
sa’veaxnptr idm’aevr o»i.r […à p] rCodeu diroen t; cle’e cset rqvue’aoun al ubie sdooinnn, ec ’eles t teqmu’posn
dluei caommépnraegned uren ea vpaénrito ddee sdter urcétcuerep teioxins tasnutfefi. s(aTnrtoec mpoéu-Fr
aqburee, 1s9e9 1st r: u7c3t)u rent les éléments nouveaux dans la
• cSo’ilm fmauutn cicoamtiomne nlacnegr apgaièrr ela vriéscaenpt tiloan ,s enuele pcaos
msep rléimheitnesri oàn dmesa isa cptirvévitoéirs ddees lpirmodituéctei o»n
s( Mdivaenrggeennteos t:, «1 i9l 9y7 a)u. rIal tso’augjoitu brsi eunn elà p rdo’duunceti onc,o
omraplelé emt/eonu téacrriittée, tmoêumt eà fait naturelle (dans la vie réelle, la
compréhension s’accompagne de
Argyro Proscolli
36 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
production), d’une association qui constitue, selon Trocmé-79) un secret de longue durée pour
un apprentissage. «F Dab’raep r(è1s9 9l1e s: icnhteerrcchaleéu resn, trneo tlrae foconrctteiox
n esste nasvoarnietl let o(urét ceupnt rifcaeb) ueletu xla cfeonntcrteio nd em coatlrciucle,
(productrice) ».
• Mtraentstrdei sclaip lliannagiruee d ea ula sleanrvgiucee) dp’aaru dtreess acctoivnitteéns
uest dete s dtiâscchipelsi nceosg n(uittivileissa, tdioens irméspolliuqtuioanntse sd eet
dpirvoebrslèifmiéeess (nvoouirv ienafurax IIeIn.2 .3si.t)u. ations de travail complexes,
iLn’iutitailliessa tidoen ctoramnpsdréishceipnlsiinoanir ee te sdte e nre préraoldituéc ltaio sne u[l…e g].a
rLa’nimtiep ldicea tdioépna sdsee rl ’laepsp prehnaasenst sdaavnosi rd-efasi raec tdivisictéipsl icnoamirepsl-e,x
ae se, np oarusterme éuens ddo’oubbsleta ceflefes t -:m caeilsu ia udses im doeb ciloisnetre nuunse eatu tdree
tfeonrmtieel ddee lma émméomiroei,r el ac omgénmitioviere ; caefflueci tdiv’aep, pqourit evri eàn lt’
ernefnafnotr cdeers, fveoeidr-eb dacékcus pnlaetru lree lps oe-t diversifiés concernant sa manipulation de l’outil-
langue. (Dalgalian, 1991 : 93)
• Pl’eenrmseeigttnraen tà plo’éulèrvraei t de’navcoadirr eurn le sp rdojievte3 rvseesr sa
cletiqvuiteéls se’to rtâiecnhteesr de’ta pdparnesn tliesqsaugeel lcaonntgeaxgtei ere pt
rodpanoss éesas à dli’mapenpsrioenn anfotn ;c tcioenlunei-llcei (pévoiuterrra itu ani nsria
psapiosirrt lea lua nglaanggea egne tsoigtnalaelémee npta rd élepso udridvauc tdicei esnesn
st)o. uLt ’cimompomrtea npcaer dleus cposnytcehxoteli nsgiutuisatteios.n nSlealm eas-t
fCaairzea csuai ssiirg nlea lsee nqsu ea,u mx êapmper epnoaunrt se. nTsreoigcnmeré -iFcia
betr el àn, oilt ef aquut eu ln’e ncosenitgenxatne tp doouirt «q usaalvitoéi rà ptoouset rc oleu
cpa d: drea ndse lar écfoérmenpcréeh, evnosiliào nq,u di afnaist lga acgonmerm eunn
eicfafticioanci,t éd aents e lna lm’oéumveorrtiusareti odne.. . l»’é c(Tolreo cdmané-sF aleb
rme, o1n9d9e1 :r é7e9l,) cPea r qauiil leéutrasb, liut,n cpormomjete alied ed iàt Porcher, l’«
équilibre entre la classe et l’extérieur ».
cL’ee spt-ràa-gdmiraet ihsomres d(c’uapnaec sititéu dat’aiognir daev escim leusl aotiuotnil sq aupi persits )s
aensst urinsqe useo rdteie shanocrst iodne sl ’aéuctorlees, cqoume psrceonldairree,s d. eÀ n e lp’eaxst ésrei
efuairr,e acuo mcpornetnrdairree, , eticl .)y. (Pao rdceh evr,r 1ai9s9 1r i:s 1q0u8e)s (de ne pas
• Vcoeniltlaecr t adue pdéluvseielouprsp elamnegnute sd eet clau lctoumrepsé teanucter epsl.u
r«i lLin’geunef aent tp elusrti cbueltauurecloleu pp apr lules cphrêatn gqeumee nnt e»
(lT’ersot cml’aéd-Fulatber eà, 1a9c9c1e :p 7te2r) . lCes’e sdt ipffoéurerqnucoesi , il leas tn
poluuvs eoauuvtée,r t leà
c3o. r«r eOspno nsd’eennfte rpmaes vtoituej oduarns s àd edse avcétrivitiatébsle sd ep rcolajesstse dqeu ec
ol’monm ucrnoicita tbioonn,n edse. .. remnaciosn tqruei, ndee découverte. » (Trocmé-Fabre, 1991 : 77)
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 37
une expérience diversifiée de l’altérité qui va l’enrichir linguistiquement culturellement tout
en développant ses capacités d’apprenant. Une te lelet tcoolnérsatrnuccet iodne dlae
dl’iifdféernetnitcée :l an« gAagpipèrreen derte cuunlt udreelulex ièfmineir ai dpioamr eé
deisftie ru nlae teoxlcéerlalennctee e tc hl’oacscee pà taptaiortnir ddeu l a mdioffméreennt
coe.ù » l(’Tonro cemn éf-aFiat buren, 1s9u9p1p o: 7rt9 )p our la
II.2. Les méthodes d’enseignement
Pnoouusr caell oqnusi etsetn tdeers umnéeth opdreés sàe nuttailtiisoenr pdoeus rm
l’eénthsoeidgense moreanlet, dinedsu cLtiév ea, uixm ietantfiaven test, active, les plus
fréquemment recommandées par les spécialistes en la matière.
II.2.1. La méthode active
l’ensQeiugannedm eonnt rpeecuotu aritd àe rl ae tm guétidheord le’ aapcptriveen,a nc’te estt
opnar cluei qduem’onan cdoen ssuidrtèorue t qdu’ey lp’aardtuiclitpee r.q Cuei ci« e ss’te
fdf’oaructea ntd ep lums aénviipduenletr polau r lal’negnufaen té qtruain, gcèorne trtaoiuret
màe nfta iàt icnitdéé ppeanr dOam’Nmeeiln :t 1d9’u93n e: a2c0t5iv)4i,t ée spth ypsairqtuiceu
li»è r(eAmsehnetr a&tt iPrér iépea,r 1l9e6s 7a :c t1iv1i1té9s, apvheycsi qdueess . rPéoacutri
olunis « plah ylasniqguuees é»t ra(nlogcè. rcei ta.) .t eDned annocmeb ràe uêxt rpe
syscyhnoclhorgounesis édee lq’eun’afcatnift »p [o …stu]l e:n t‘ Lqeuse , mchéecza
nl’iesnmfeans t,d «e il ln’aec tsiaounr aist’ eyx aevroceirn dt ’aapvparnetn tcisesuaxge daeu
trlea rsé’ifll enxei osn’y, qenuagnagde ( le’enn qfaunetl)q uveeu sto sret er epparré sseens
tgeer sutense. ’ s»it u(Watiaollno,n i,l 1n9’y6 8ar, r1iv59e cpiatés rpeacro nOn’aNîtereil ,
leosp .b iecint.f)a iAtsi nds’ui, n tehnésoeriigcnieenms enett qpuria tmiceietn ls’a cscoenntt-
islsu r ul’naacntiivmiteés deà lv’eanlefuarn t.d eEs llea scpoencttsr ibkuien éàs iql’uaecsc
rodiess elm’apepnrt edneti slsaa gme,o tcivea tiqouni prearv ielan tm àis eu enne impOlicra,
teionn q puhoyi sciqounes idstaen cs ettoteu taec aticvtiitvéi tpé heyns ilqauneg u?e L éat
rpanlugpèarret. d es activités de cplraésfséer enqcuei acpcroompopsaegnnté e dde’us nea
cctriévaittiéosn lpahnygsaigqiuèeres) visent la créativité (de
-sdoeist apcatri veitxépsr edses iojenu ctohrépâotrraell lqe u: i dfaoncsa lcisee ncat ss, ul’re
nlas ecirgénaatnivti tpée udt’i nretecroaucrtiiro nà
t4o. tJa.l eA),s huern ee t Bm.é Pthroiédee lannocenn-ct oennv e1n9t6i9o nlan etlhleé orqieu id uc otontasil
spteh,y siecanl reqspuoenlqseu (er épsoorntsee, pehny siuqnuee aacdqaupétaritri oens t daecc olam
mpaégtnhéoed ed ed lieruecr tme i:s ela e np roeésuevnrtea tcioonn cdrèetse .n ouveaux éléments langagiers à
Argyro Proscolli
38 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
verbale et non verbale apparentée au théâtre. Le mimodrame bon exemple : particulièrement
centré sur la gestualité, il c oenn veisetn ut nà tdreèss sn’ievxeparuimx edre- doébù utla’onnts
p-qeuuit deisxppoloseitnetr dlee pneou nd-ve emrboayl endse sl ansigtaugaiteiorsn sp oduer
cexoimgemr uunniec aptiroond upcatiro nd elsa nggeasgtieèsr e eét ladbeosr éme.i
mL’ieqnuseesi,g nsaannst innéccitees sleasir eémlèvenest à/ dréécpréivtearn/t m(siomuevre
nutn pe ars édreies idm’apcéteras tiefts ).d Ae guenset eést atpoeu ts ueivna nletes , nleosm
émlèvanest (pvroenirn iennfrta IlaI I.p2a.2ro.)l.e pour donner les mêmes ordres à leurs
camarades5
-s oit par la fabrication d’objets exigeant des savoir-faire : Dans le cadre de la méthode active
utilisée, l’enseignant peut recourir à ddeess sitnrtaetréagciteiso ncos mamveec l’dinecsi
taetniofna netts l ’eexnp alannsigonu,e s tmraattéegrinees lsleo.u Lvean pt ruetmiliisèérees
vloisres ldainregcatgeimèreens t: l’«a Lct’iivnactitioatnio dne els’at plpe retenramnet eunt
illi’seén cqouuarnadg,e apnatr àe xdeems pplreo, dlua ctmioènres rmépoèntter eq, ueenlq
use’e cxhporisme. aDnte vteelrlbesa lienmvietnatti,o nqsu ’ceollme mveeuntc eqnut ee ns
ogné neénrafla npta r d‘iEses t-ocue tqouuet t ue np eul’xim dpirlei.q..u ?a’n otu d‘Daniss. ..’s
e» sL ap rsoecdounctdieo ncso,n lsuisi tea pàp dreesn nreefnotr mà uulattiliiosners qdueis,
ppharraapseh rmasoeds èelte dd’éel alb’eonrfearn st,o nm daiiss co[ounr]s :l u«i [Oajonu] tnee
qreuperloqduue itc phaoss eex. a»c te(Lmaenndte lsa, 1975, 369 & Brown, Bellugi, 1964,
143, cités par O’Neil, 1993 : 211)
nLee sreôrlaei td des’a ielxlepuarns spioans sv, rbaeimauecnotu cpo rprleucst iffr é: q« uDenut epso iqnut ed ele
sv uceo rdree cltai omnèsr ea,v uecn el eesx epnafnasniotsn, eqsute u tnue v soourltaeis d dei rve é?r’i f»i.c
(aBtiroonw dne, Blae lcloumgi,m 1u9n6i4c a: t1io4n5), e lle dit en fait : ‘Est-ce que c’est ça Iels sseenmtibelllee
mque’nutn, ed aauntsr ec eerxtpailnicsa tcioasn, pde’uunt êmtroe yperno peomspéelo ypéo upra rle sl’
aedxuplaten spioonusr. Iml as’iangteirnaiirt
e5n. fCaentttse mmaéitsh pooduer edset sb dieénb urétapnatnsd duee taouuxt Eâgtea.t s-Unis et non
nécessairement utilisée pour des
Hélico et ses copains, p. 56
Hélico et ses copains, p. 73
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 39
l’interaction. Le contenu du message n’est pas, alors, son aspect le s’agit surtout de préserver le contact avec
l’enfant. Les expansions rpelmusp ilimrapieonrtt adnot,n icl lu’innet efroacntcitoionn, etp, hpaatriq luàe, ,a idete,
racioennjto li’nentefmanetn et,n el’lelensc osuerraaigeenatn tu àn pamrloeyre àn n oduev epaouu. r suivre
(O’Neil, 1993 : 211)
enseDigen asnutrsc raouîts,s ii l bimienp oprtoeu dr el ’laimcqiuteisri tliao nré pdéteit iolan ,
lsatnrgatuéeg iem patreivrniléegllieé eq upea r dleess lIaIn.2g.u3e.)s. étrangères, mais qu’il
faut utiliser de manière systématique (voir infra
II.2.2. La méthode orale
prin c«i pLe’o drea l bdaoseit aêvtarnec éla regxepmliceintet mmeins t àp acro
Mntrainbguetnioont »e sàt lla’érgceomlee nptr impaaritraeg. éC eet lb’aiebns ecnocnen ud
’pinahr ibleisti oenn sedigen al’netnsf. aLnet s dsepvéacniatl islt’eesx psrigenssailoenn t
opraarl ea,i lleilu rfsa uqtu eb, ivenu cdoe ml’amspeneccte rc opmar mdeusn iaccattiivf itdéess
dper icsoesm dmeu pnaicroatlieo np aor rlaeles . eAn fcaentt sâ gsee, vlao pitr ifmacaiulittéé
cpoarm pler éshyesntèsmione (pcfh.o tnoéutti qleu ep aprauviseqrbu’aill/ nfoounr nveitr bdael
sd ein lad iccoesm mfaucinliitcaatteiuorns) . de la à prPivairlé agiileleru drse,s i l anc’tyiv ait
épsa so qraulee sd eà s l’réacisoolen sp prismycahiroel.o Ngiqouuess sqauvio nnos,u sd
eapmuèisn eunnt pmhoomnaetnetu mrs6a i:n tleens annte,u qruoelo lg’eunefsa nWce. esPte
rnéfpieultdée epto uLr. lR’aodbapetratsb iloitnét dseisg noarlgéa nleess icnadpéapceitnéds
anstuepsé driee uleruesr ndiveesa ue ninftaenlltesc tupeolu. rL easc sqpuéécriiarl islteess
saitcuceenntt sl,e s cpaépraiocidtéess opupbtiemrtaéle :s pour le développement des
compétences phonologiques avant la aLnes , cle’ernvfeaanut hcuommamine ndceev iàe nsati spirro legsr
eesnsisveemmbelenst. .r.a eidt eà e9t arnigsi dà el easp frièxse rl’.â Àge l ’dâge e9 d aen 9s a :n Às, 8il passe
pour devenir plus analytique dans son appr(Penetnisfisealgde c diteé lpa alra nGguubee. r ina, 1991 : 67)
cLaepsa caintén éàe dsi satvinangut elar, pinutbeerrptréé cteorm opur eimnniteenr tl epse suot-nêst rsee umnaen
piféersioted ele ppelnuds apnlet ilnaeqmueelnlet . la Jseit uperré vsuemrs e7 qouue 8 p aonusr, alap rpèhs
ol’naoplporgeinet, isles amgeo dmee nlat ldec’atpuprere. ntissage optimal pourrait se (Fathman, 1975 & Ervin-
Tripp, 1974, cités par O’Neil, 1993 : 172 & 174)
comDmeu nniocamtiborne ulasnesg aegnièqrueê steusr lf’oapnpt réetnatti sdsaegse bdieens
flaaintsg udeess eta cptliuvist épsr éocrisaélems ednet de l’impact de la prononciation correcte
sur la mémorisation des mots bien
6le. s«y Lsteè mceer vpehaoun poalorvgeiqnuaen td àe mla alatunrgiutée cmoamtemrneenlclee. à»
e(Gntuebnedrrien ad,e 1s9 p9h1o: n6è9m) es étrangers à travers
Argyro Proscolli
40 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
que cela soit souvent expliqué comme effet psychologique. que les activités orales de
communication langagière doiven tA r ensopetecrt,e rd uu nc oduébpit, mcaoriancs
tréarpisidtieq quues’u nd eé clah alnangeg ueen tnreat uadreullltee, s,é tcaen tq udio pnenuét
qtruèes, bcioemn mcoen slee rsviegrn aleles rOal’Nenetiilt, smoênm deé benit l»a. n(g1u9e9
3m : a2t0er9n) elle, « l’adulte qui s’adresse à un jeune enfant discDrimanins aletiso nm, aentu
el’lasr,t ilceus lcaotinosne iclso rproeucrte l,a lep rroynthomnceia teito nl’ indteos nsaotniosn,
paoduérq uleautsr ne s ont pas très fréquents. Nous en citons quelques exemples : Nous tenons
à signaler qu’à la suite d’une rapide consultation des ccoopnaitnesn, uBso ndjeou rc elerst
aeinnfas nmts)a, nnuoeulss aavcotunesl sr e(tAenleux l’eatb Zseoné,c eG dreen caed intye,p
eH dél’iacco tievt itséess dpeohrtoarnst dseusr cl’oacmqputiisniteios ne td edse sp
rpohnroansecsia tàio nrésp pétaerrt,i cuill iènr’eys ad up afsr adneç aitsr.a vEanil sspujéecti,f
ivqouier avuisssain lte atura vdaéivl edloe pMpearmoe Pnat tédlei,s iccio mmêpmétee)n ces
phonologiques (à ce
- lDogaincso -Gséremnaadnitnieq ulees eatc/toivui tiénsv idteen rté àc eapstsioocni eorr alalen gvuiese onrt aàle
d(ecso ddeis corriaml)i neat tliaonngsu de eé ctyriptee ou image (code scripto-visuel): Ecoute et montre ce que
c’est, Ecoute et montre la bonne
bpu. l6le3, ;p. 26 ; « J’aime » ou « Je n’aime pas » p. 57 ; « Je dessine » ou « Je vais dessiner » ? Ecoute et
montre le bon emploi de temps, p. 66).
- Dans Hélico et ses copains, en dehors des activités de simple répétition (Ecoute et chante
lc’ahlapnhsaobnets, p(. 28 ; Ecoute et répète p. 55) qui revient souvent pour les comptines et les apprenants
Epacoru dtee se ta ccthiavnittée)s, pnhoyussiq uaevso n: s des activités qui visent à impliquer les Ecoute et saute
avec tes copains, p. 11 ; Ecoute et
cpo.l o6r1ie, loe ud eessnifni,n p. 18 ; Ecoute, répète et dessine (les chiffres), p. 23 ; Ecoute et suis les parcours,
par des activités écrites : Ecoute et écris les numéros, p. 17 ; Ecoute et relie,
p. 39 ; Ecoute la comptine et trouve les rimes, p. 68 ; Ecoute l’alphabet des animaux, p. 78.
recoAuirnirs ià, dpeos umr a dtéersi a uacxt ipvéitdéasg doeg i qduiescs rsimpéicniaatliioséns
d: e s sons, l’enseignant doit
Bonjour les enfants, p. 5
Grenadine 1, p. 17
Les Mots de Némo, p. 41
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 41
A noter, par ailleurs, qu’une raison supplémentaire activités orales en classe de flé au
primaire, c’est pour trav aidll’einr tsruord ul’iarcec elnest ltaonngiquuee : e«t Ll’eins
toansapteioctns sseumprbal-es egumn enéltéamuxe nt( ryttrhèms ep ueits sainntto ndaet
iolna ) ladneg ulea [b…ien] ;a cceqsu iass ppaerc tlse sd aep p‘lrae nmaunstsiq jueeu ndees
»la. (Olan’Ngueeil’, 1[s9o9n3t ]: 1to7u8t) Sp’ailr tyic au ldièornecm uennet cp’éersito bdiee
np ecnedllaen dt el alq’euneflalen cneo. uLse ps ocuovnocnesp tterauvrsa idlleer m laa
fnounectliso nd ipdoaétciqtiuqeu deus dlaensgtiangées, àg ruannd p nuobmlicb rde’e dnef
acnotms psotinnte sb,i edne raoun cdoeus reatn dt ed ec hcaents aodnasg pe o; ucr’ eesnt
fpanotusr qfiugouir eunnt lp’aacrmqui islietuiorsn pdruo proytshitmioen.s » 7d e( lotcr.a
vciati.)l : S«o uLvees ncto, mlap ctionnecse psotinotn trdèess uctoilmesp ptionuesr
pTroouptoefsoéeiss, lr’eémpopnreds seàm ednet s d’pinrtééogcrcautipoant iodnes
cdo’morpdtrine es loegti ccoh-saénmsoannst iqfuaeit. parf ois oublier même la musicalité qui
pourrait émaner de ce type de langage.
débDute ds’uarpcprroeînt,t ivssua gl’eim dp’ourntea nlcaen gaucec oprdaér e leàs l’oenrafal,n
lt’sin, téserêmt bpleo usre cl’oéncrdita ireen. aTcocuotredfeonist, ulnees pcaortn
cimepptoerutrasn ted ed amnsa tleésri elilvs reds ideta clteisq uceash ieprso udr’ éleènvefa.
nOts’ Nleuili souligne la préoccupation des divers manuels didactiques d’introduire le
7d.e sOsin’Néeesil aiun dtaiqbuleea ud.’ ailleurs, pour l’acquisition de l’intonation, des gestes ou des courbes
Hélico et ses copains, p. 68
Grenadine 1, p. 36
Les Mots de Némo, p. 47
Argyro Proscolli
42 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
passage à l’écrit relativement tôt dans le cursus scolaire, en les préoccupations commerciales
des scripteurs tout autant q lu’eex pdelisq umanaits opnasr dq’uéed i«t iolens qacutii,v pitaérs
aliiléleeus ràs , l’sé’ecrxipt lsiqounetn pta prtairc ulali ècroenmceenptt ivoanl olarrisgéeems,e
entt lpe afratiatg déee nmea rpgiansa liesne r tecnelilre sc-coim, potue toduant sa ule sm
aocintisv itàé sl euenr ôlatenrg ulee géatrraanntg èdree tseénride uxà qu’apporte l’écrit ». Il
cite l’exemple de Trampoline (1991) qui,
lpeosu cro lma pmtiinsees e[n… p]l aucteil idseu essyssetènmtieel lpehmoennotl olag iqbuane,d es’-aspopnu
ipeo, upro ulers l’cehssaennstoienls, seutr, laourtsequur’se lrleec aocmcommanpdagennet dlae bparnésdeen
tdeers sdi’naébeo r(dq ulia ebsat nlde es udpepssoirnté ep r(inetc idpoaln),c […l’éc] rilet)s, seonn d aévbauntt
dla’a pbpanrednet idsesasgsien.é Pe.u Cise, lno’ressqt uqeu lee sd aennsf aunnts trsooinsitè mplue st eamvapnsc
qésu,e l al’ obna nfderea- lrae gbaarnddeer edte séscionuéete cr oemn mmeê marem taetmurpes d. uC ectoteu
ros.p (tOio’nN peéild, a1g9o9g3i q: u1e7 9e-s1t 8li0é)e au choix de
doitP oduer ntoe uptaes rfeasçtoern qum’aéusxe sptirméoecrc-,u pda’taiountrse sc
omcomnsetractisa levs i-eqnunee nl’et nsseoiugtneannirt l’introduction de l’écrit :
-l’écrit aide à la fixation des apprentissages ;
-lle’asl pthraavbaéutixs adteio nV ygeont sktya nnt ouqsu eo ntf arcétveéulér l’dime
podértvaenlocep pdeem lae nfto nccotigonni tdife- lliinngguuiissttiiqquuees : queell ec
hraecquunie drte nuonues mpreist ee nd oee ucvoren s; cience des procédures
-lceesr taéitnusd ees nnfaonutss mproonvtireennnte nqtu ed, es o«u lv’aebnste, nlcees
pdr’ounb lèdmiaelso gduee lefrcutucrtue eudxe aqduuel tec-eesn fadnétf iacuie nmcoesm
ernest udrgei sls’aecnqt uiasuit iomno dmee nlat ladn’agbuoer dmera teurnnee lllea n»g, ueet
étrangère dans sa forme écrite.
lLiv’arpesp raevnetcis suang ea dduel tlea, lseic otunr el usie raa lufa cdielist éh sisi tlo’eirnefsa, nett as ’éilt éa
aémtée naém àe nrée gàa rpdreern dderes cà oln’esncfiaenntc ef adite ql’ue’xili sételanbcoer de eu mneo t«s
gsréapmarmésa idrea ndse l ela l apnrgéavgisei.o Cn e»t,t eq uatit elunit ipoenr mpoetr tdéee ldaenvgiangeirè
roeu sde’caonntidcaipireer. c(Oe q’Nuie ivl,a 1s9u9iv3r :e 1, 9il4 s)’ agit ici de l’acquisition d’une capacité
des Iml esseumrebsle c oenmfimn eq luee t uletso rdaétf, i«c iqeunic iems pdleiq cuee tlyep
ceo pnetaucvte ennt têêttree àa tttêétne uaéveesc puanr adulte ou un élève plus âgé » (loc.
cit.).
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 43
II.2.3. La méthode imitative
Parmi les stratégies ou les moyens8 que les mères utilisent s’adressent à leurs enfants en vue
de développement de leurs c oqmuapnédte nelcleess lcaonugraagnitèer ese, n la sarlélpeé
titdioen celsats sela àp luls’é ccooleu rapnrtiem. aCiree t:t e l’teancstieqigune anest t yé
garleecmoeunrtt lfarqéquuelelme lma epnrto cdruocytaionnt rlaénpgoangdièrere a idnosiit
asuex fpairrien cpipare sr edper olad mucétthioodne iimmimtaétidveia steel odne
dm’aocdqèuleissi tdioonn, n«é sq. uOe rc, es i solai t rédpaéntsit iloen ceasst dtreè sl ac
olaunrganutee mena tesritnuealtlieo no us cdo’luainree fLaViteEs […par] ille sn ea
psp’argeint apnatss,, mena itso uaus ccaosn tdrea irfea çdoen rmépaéjotirtiitoanirse ,f aditee sr
éppaért itlieounrss ifnrateprploancut teduer sv.o »i r (cOo’mNbeiiel,n 1d9e9 3fo :i s 2u1n8 )
enGseriagnndacnotl arsé prèetme aoruq uree foqrum’«u leil uenset tqouleésrtéi oent,
lp’eanrfsoeiigs niamnmt épdréiaftèerme elne t raepmrpèsli rl ’aavvoecir spao spéreo.p Lree
vsoiliexn coeu ebstie nm aill s5’5a)p. eGrçaoriatb qéudeia sna cporenmfirièmree qcuetetset
iotenn desatn tcreo pd edsi fefnicsieleig onua nintsc oàm répplèéttee.r » t(o1u9t8 0en :
exprimant ses inquiétudes concernant cette attitude : cQouuapnadb leu nd ee nsefanntitr rceestt ee
nsfialennt csieiluexn cideaunxs elta dcel alses ela, isl’seenrs esiilgennacniet usxe ; saelonrt s cqouuep abbielen,
sqouuevlqeunet icl hdoesev,r afita isêotrnes -rluasi sucorén, ficaentc ee,n feasnt-tc ee stq uaec tilfà,, ili l enst’y
ena tpraasin udne ccoonntrsatrtu idree confiance à établir ? (1991 : 75). que laL ’forbéqjeucetnifc pe
rdinec pipraéls ednet altai omn édth’uondee inimfoirtamtiavteio sn’ aepspt ucioen ssuidr élraé
ec ocnocmempteio lne fdaecst eruecr hleer cphluess iqmupi omretattnetn pt oenur d loa umteé
lmeso rréissautlitoants. Ed’ta pcpecrei nmtiaslsgargée ldese sc iotenmstsa tàs haute
fréquence :
• «m Dêmese ,r eucnhee rcahuegsm oenntta tmioonn tdrée qmuéem lao rsisimatipolen »r.é p(éSt.i tiEohnr
lnic’ahp) pSoarntes pcaosn, tpexarte ,e lleen- sdteéhréoorst ypde’us nreig isdietus,a tiisoonlé sd, eq ucio sme
mmuanniicfaetsitoenn,t d« alna s rléap céotintidouni tep euultté rmieeunree rc oàm dmees dmeé csainmiqpulees
d ef rlaag cmoennjutsg ainsoonn dp’urond vuecrtbifes) »( u(Snl amboan-C aezxaecmu,p 1le9 81: :l a1 3m9)é.
morisation
• Lmaé carnépiqéutietsio, ne nnjuusieq,u r’eàn ds aletisé tpér odgerèss pméênmibeless eetx pmrèenssei oàn ds
esc roébes esdseios nsh aribdiitcuudleess de sons dépourvus de sens. (ibid. : 144).
• Iplr eenstd rteo uetenf ocios mclpatier qpuoeu rl a l’farcéqquuiesnitcioen d ’:o lcac unrarteunrcee mnê’emste
pdaes sl eit esmeusl efat cltee ufra iàt
8m. oSdeèlloens, Llaa ncdoersr, ec« tliao nr éepté tli’teioxnpa ndsei oln’i ndpeu t ce(d eqsu ed odnitn lé’eens)f,a
nl’ti n»c. itPaatiromni, lleas pprluosp ocsoituiroann tedse, O’Neil cite le modeling (répéter un modèle) ou le
prodding (l’incitation) (O’Neil, 1993 : 210).
Argyro Proscolli
44 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
qu’ils soient accentués ou non jouent également un rôle important concerne la mémorisation et le réemploi
éventuel. (O’Neil, 1993 : 220 )e n ce qui
• f«o Ormne sn eq upie ount tp uasn pcroéndtierne ul ’asécmquainsittiiqoune sfuari bllae , sqeuuil es obnats ef
adibel elma efrnétq aucecnecnet.u éLeess, aetp pqruein odnret , umnea lgvraéri élaté f rdéeq ufoernmcee sa veet
cd ela qfounelcleti oilnss apprpeanradirsosennt tp dluasn sl olne gdteismcopus ràs adressé à l’apprenant. »
(Wagner-Gough Hatch, cité par O’Neil, 1993 : 218)
• «m éIlc aensitq ufrea, plpaa ncot rdreec tvioonir nc’oévmebilileen aulac urnép iénttiétiroênt cdhee zl’
elx’epnrfeasnsito. nL ecso rernigféaen tsr elsetes pmluosd èjeleu cnoersr ercétp. è»t e(Tnta bleo uprleuts-K
seolulevre, n1t9 6le2u, rcsi tpé rpoaprr eOs ’Nerereilu, r1s9 9au3 :l i1e8u7 d).e répéter le
sonOt rp, rloan roénpcéétist iodnan dse lec ecrtaadirnes dm’uontse qruéig uolnatr iutén eq
usoi npororivtéie pnat rdtiecsu lrièimree os ud q’uuni ppooèumr le’a, cdq’uuinsiet iocno mdup
tlienxei,q ude’u. nCee lca hsa’enxspolniq upee upta rs olau vneonttio sne drué v« éplelari seirf
f»i craecse- senti par la sonorité qui se répète en accordant un aspect ludique au langage.
Cmeatn aipsupleecrt dlueds isqounes ,d eus lta tnrgèasg iem, lpeo prtlaainsitr eqnu ela lneg jueeu néetr
eannfgaènrte .p Eeunt EavPoLirV à, soimn penle mtieenntt sctormucptuter e einté ruattiivlisea, ndta nrsim
leessq, uceollmesp ltain mesê mete pchhraansseo na st, enadinasni ceq uàe r elvees nihri sptlouisrieesu ràs
lfoonisg (dp’aurnfoei sh imstoodirief,i éees to àu raalplopnrgoéceh)e. rL deu p plalaisiisri rd qeu
r’eétprroouuvveern lat lmesê tmrèes pjehuransees, etonufat natus à entendre la même histoire à de multiples
reprises, où à jouer au même jeu.
(O’Neil, 1993 : 201)
à laC ommétphloédme eanptpaliicraetmriceen ts eàlo lna mlaéqtuheolldee iilm si’taagtiivt ed,
el’ ernésaeliigsenra ndte d elav rpairto rdeuccotuiorinr lcaonngsacgiieèmrem eranits.o
Cnentétee fasçuor n lda e bfaaisree sdee m arérigeu dla’raiitlélesu rqs uaev ecl’ olan mséteh
odree pinrdéuscetnivtee, également très couramment utilisée avec les enfants.
II.2.4. La méthode inductive
exeLmap lmesét haoudex inrèdgulcetisv e» cjounsqsius’tael oàr s alilnecr oonun uàe sf.
aiJrues qaull’eàr ll’eâsg ea pdper e1n2a natsn s«, dleess eabnsfatrnatist,e ,f aduet ep droe
cmédaetru ràit éd ecso gcnlaistisvifei cqautiio lnesu re tp eàr mdeest teg édneé
rraaliissoantinoenrs ,d ne ef asçoonnt fpoarsm àu mlerê mete dd’aep rpélaiqliuseerr dcoesn
srcaiiesmonmneemnte cnetrst aloingeiqs ureèsg lqeus id lee ular speecromnedtter aliaenngt
udee. pDaer cdee ps odinétd udcet ivounes, o(anll ecro nosuid èfareir eq ua’lillesr nlee ss
oanptp preansa nents é«t adte ds e rrèagilseos nanuexr eexxeemmpplleess »n, oeunv esa’uaxp
pauuyxa nrét gsuular rilteéusr e«t crèagplaecsi tdé é»j à àc orenlnieur esr)a.t
iConhnaremlleiamne Ont’ Ndeeisl donne quelques exemples d’erreurs commises par des
enfants lors de
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 45
l’apprentissage d’une Lé (et précisément de l’anglais) tout en erreurs sont à la demande d’«
application de règles déjà app rissiegsn aaluanxt dqounen céeess dneo ufvoeullrenmire nlta
pfroérsmenet éecos r»r. eDctee snu’recsrto îpt,e iul tc-êitter eC oprads erla psoeuurl eq uni i «
mleê msime plale pflauist etefsfticear cde’ aduetsr efso rhmypeso tdheè sceosr.r eTcetniotner,
pduei sfqauir’ee lldeé bcoarurver àir l’laap fporremnaen ct olar rpecotses ipboiliutérr daiet
1so9u6v7e :n 1t 6ê8t,r ec itpél upsa rin Ostr’Nucetiilf, à1 9la9 3f o: i1s 8p5o-u1r8 6l’)a.p
prenant et l’enseignant. » (Corder, didLacat icmieéntsh oqduea ndin dilu sc’taigviet dne’e
tsrta vtaoiullteerf oaivse cp laess teonufajonutrss. Mparonpgeonséoet epxaprr imlees
eexnpseliicginteamntesn yt sreecs oruésreenrvte bs iàe np rforépqouse dmem ceenttte cmaré
tihlso cdoen tsoiduèt reenn ts icgonmalamnet qnuateu lreesl sd’ee xpplaisqsueern td pesa r
elax epmeuprle ds ’aabuoxu tniro àt i«o nusn/ec soénpcaerpattsio, na uraxd ircèaglele ds.e sS
seasv oriértsi ceetn dceess scaovnotiirn-ufaitiére, e»n e rt éàa liutén,e n a’abpspenarcaeî t,d
’leen pclhuasî nseomuveennt td, aqnuse lpeso uarp pcerleunit iqsusai gmesa î:t r«i slea déjàA
lienss in, optoiounrs ,p laesss elor isd eets lessa vcooinrsc eaputxs »s.a voir-faire, la simple
observation ne sauctfifviti-téesll eo pùa si.l Ey na ddeeh olar s pdreosd uaccttiiovinté sa udsesi
c: o«m Fpariréeh ernespioérne,r ilu nn opuhs éfnaoumt èdnees rlienpgruoidstuiqiruee cdea
npsh éunno mtexèntee neen gcarréaanttiiot na. u»c u(nMea nacgqenuoisti)t ioAnu, sssii , opno
nure sfa’aitv épraesr pmreonpeicr e,d lo’inncd uàc tiloan dnéed udcotiito-enl.l e Pplaust ôrte
sqteure iml’applipcirtoec mhea isi nddeuvcetnivire , excp’eliscti teu neet la’pécporolec hper
imhyapiroet. h«é Ctic’eos-td éà dturcavtievres (upnaer tlâac hmea qnuipeu lleatsi oénlè)v
edso ns’ta popnr oap rbieersoonint laà anfofitriomne. »q u(i’b i«d .o) nC petetuet dtoémuta
recnhsee igenste rt oàu tu nau etannfat nsto, uqtueenlu qe upea rs oBitr usnoenr âqguea. n[d…
i]l pLe’iumt pcoormtamnte, ncc’eesr t advee ct ruonuev ebra suen ein pturéitsivene
tsaitmiopnl ea deat pptréoe gàr el’sâsgeer dveer ls’ eunnfea nfto. rOmne stricte et formalisée.
» (Bruner : 2001, 187)
II.3. Les modes de travail
dansS ’ill’ ayc qa uuisnit ipounb lidcu d ’laapnpgraegnean tss’ aovùè rlee rôimle pdoer tlaa
nrte lavtiooinr ei ntdeérpteerrmsoinnnaenllte, ecnel ulain-cgiu ee smt batieernn elell ep,
ul’benlifca ndte as beensfoainnt sd.e El’nin tlaenrlgouceu téeturra npgoèurre c, otonusttr
cuoirme msees cdoems pinétteenrcreesla ltainognasg ièdraens.s Clae ttseo cidiaéleis adteio
ln’i mdpeo lr’teannfcaen td eesn ingtéenréarcatli,o ndsa nest l’acquisition du langage plus
particulièrement, n’est pas nouvelle.
Argyro Proscolli
46 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Outre la thèse de Vygotsky selon laquelle « le langage comme moyen de communication,
dans le cadre d’inte raacptpioanrasî t avde’acb odreds l1o0c4u)t9e, umrsa pinlutess
croemchpeértcehnetss qnuoi uést aoyennt t rlé’avcétliéo nl’ idmep la’ecnt fadnet l»a
(Gstrruanctgueraatt, io2n00 1d e: ll’’eenntfoanutr.a g«e I lf aemn ileisatl aept pdaur
emmimlieeun t cduelt umreêl mseu rp loeu rd élv’aecloqupipseitmioenn td ec olga nliatinfg
duee ampaptreernnteilslsea, gsei lli’nengufaisntti qnu’ea spearsa edué fsiucfiefinsta.m »
m(Oen’Nt ediel, c1o9n9t3a c: t2s1 i9n)d ividualisés, son enfaCnetcsi adpipt,r esn’ial nfta
lulanite dlaénsiggunee,r olne mneo dsea upraroitp cicheo idseir treanvtareil laev emc oldees
directLife e tp rlee mmioerd ev iienntetr ascatitfi.s f aire « la demande d’aide et de
confirmation sqeum’ebxplernimt oe bléei rp àe tdite se npfrainntc i»p edsa nsism bpolens n:
o«m qubarne dd eo ns itnuea tsiaoint sp, ads efmaiarne,d eils fqauuti eqnue a dpep efaleirre àt
ocuetu sxe uqlu. i» s(Ja.v eBnrtu. nIel re srte pprlius sp aarg rOéa’Nbleei l,d 1e9 f9a3ir :e
2a0v3e) c quelqu’un qui Lréeg risôsleen dt e ll’’ianptperraecnttiiossna gs’ea vè(rme êinmdei
sppeonusarb lel’ apcoquuri slietsio pnr ocdees sulsa inltaenrgnuees amcatuteerllneemllee)n, t
qeut e ldao nnact urpeo duers ilnet erfaocnticotniosn pneeumt eanvto irc odgens ietifff.e tsN
souur sl a qsauvaolintés cdoesm palceqxuei,s liitéio anusx éect hqanugee st osuotceia ucxo.n
Dsteru ncotimonb rceouxgn tirtaivvea uxes dt eu lnab oprhaétnooirme èonnet jmouoaniternét
quune lersô lien tecroancsttioruncst eeunrt res upra ilress e nco msiptuétaetnicoesn cdoeg
nriétisvoesl utiniodniv dideu perlloebs.l èmS’iel fsaolclaiaitl esr,a isoonn npearr leerna itt
edr’mefefse tsd ep obséitnifésf iceets dien dbivéindéufeiclse s tiirnéds ivdidesu eilns
tetirraécst iodness interactions sociales explicables
• par le mécanisme du conflit socio-cognitif, mais aussi
• par le contrôle réciproque des partenaires au cours du déroulement des tâches.
réusEsinr fsian ,s ol’ciniatleisraatcitoionn, p eusist qtuoeut aussi nécessaire pour que l’enfant
arrive à
-m« le’itn teenr ajcetuio dne sn ’reeslta tpioans su nin tpeurpr eércsohnanngeell eisn f(oqrumi
patriéf,e xci’setsetn ut nà él’céhchanangeg eq ueti que l’échange peut modifier) ». (Dalgalian,
1991 : 92)
-mleésd iaptrisoécese sspuasr dlee lasnogcaigael is(actifo. nf osn’accticoonm polrisgsaennits
ataruic em fooynedna md’einnttearlaec tiodnus langage).
i9n. d«é pCe’nedsta nsteeu ldeem elna t cvoeorps énraetuiof na nasv eqcu el ’ilnat eqruloacliutéte udre ;l a
inpdriovdiduucteilolen, dl’eévmieinssti orne laetisvt emaloenrst monitorée par le locuteur lui-même. »
(Beaudichon, 1990, 194, cité par O’Neil, 1993: 212)
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 47
III. LES CONTENUS D’ENSEIGNEMENT
Les caractéristiques et les potentialités des apprenants de cette qu’est l’enfance ainsi que les
activités de communication trlaanngcahgei èdre’â geà porriavleilsé)g, iedré t(eqrumi
inveisnetn tp lupsr iooruit amireominesn tl esa ut ydpéevs eleotp lpeesm feonrtm edse dceosm
cpoéntetenncuess appropriés qui doivent comprendre
• l«’ eDnfeasn cheis etostir lees ,t rdioems pchoen tdeus , ntaorruatteifs, dleus flfoour mdeess
fsréocnutliaèrriessé eesn tdreu lem syothneg e: ePta rlem rié elel,s dmu amnuoenlds ea
rcatcuoelnst ép o» u(Pr ol’recnhseeri,g 1n9e9m1e :n 1t 0d6u). flé aux enfants, que nAoleuxs
eat vZoonés qcuoen ls’ounlt éps eduat ntsro luev cear ddrees daell ucseiottne s éatuuxd ec,
ocn’etesst psuorutor uetn fdaanntss (LLae pPlueptiat rCt hdaeps emroann uroelusg oe,f
fCreenntd ruinlloe ns)t.r u cturation de leurs contenus sur ltao ubjoauser s dc’ohhisétoreirnetse
s.( pGarrfeonaisd indee sepmetbitlees tisscsèenr else so hu isdto’éirveésn edme esnetss )h
énroons faruatnocuorp hdo’nuense qutoi ilve is: iteunnt Pgarroisu, pea ccodm’enpfaagnntés s
odr’uignin ainirsetsit utdeeu r. pPayars c(doenst rsec,è nleess dheis tlao ivreies qdueo
tBidoinejnounre laesv eecn flaenst sm seemmbbrleesn dt ’upnlues fafrmagilmle)e,n ctea
iqreusi lDuia pnrsi vtoe ul’sin lteésr êmt adnuu «e lEs,t oanp rpèse u?t » tqrouui vaiegru
disees lap emrsootnivnaatigoens, ddee ls’ eannfiamnta.u x le’tim eang ingaétnioénra :l ddees
ss oérlcéimèreens tqs uid v’oorliegnint,e d ems yatnhiimquaeu xo rué elqsu oi u
riemlèavgeinnta irdees (ddainnsoesnatu, rdeess, dproaugvoonisr,s osuurrsn,a gturerenlos,u …
ille s, chats, …) qui parlent/chantent/
• Dfaierse jepurxe upveerm deett asnatv odeir -rféaairlies erp adre sd aecst ivaicttéisv idtées
copmhymsiuqnuiecsa tdio’enx oprraelses,i odne cDoerbpyosreerl lesi gtonuatle anutt aqnute
q«u lee ljaenug, amgiièeruex. Dquaen sb Jeeauu, claonugpag ed ’eet xceréractiicveitsé,,
Cpearrmé eett lees tm l’aunnie dmeesn pt rdeem cieerrst ajionuese trsé g[.u..l]a rqituéis sdee p
lraê tlean àg uuen »e, corué aqtiuveit é« lian fpinarieo l»e. gLr’aintutéitg. raOtiountr ed esla
jemuxa xeinm aclliasasstieo nd e dfelés aaup pprreimntaisisraeg ens’e sàt plaaqs uuenll ea
citles cooccnatrsiibounesn dt,’ elxetuérr ioarpispaotirot ne sett sduer tporuatt iqduee st yspoec
isaolecsi od-geé ncoétmiqmueu npicaart iolens aqpup’ilrse nptrisospagoes ednut : ré«e Ll ee
tJ euun ee scto nà frlao nftoaitsio unn aev ecco nlest rmucotniodne »d e(P sooric, huenr,
1991 : 106).
Argyro Proscolli
48 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
• Des objets culturels destinés aux enfants constitueraient occasion pour le développement de
compétences uninet eerx- cepllelunrtie- cOurlt, uqreulalensd. nous avons essayé de repérer les
éléments culturels des lm’eannsueieglns emdiednatc tiqduue s faléc tueàl leml’éecnot le
agrpéréism apiraer, len ouMs iniastvèorne s poéutér -désaDgraénasb lGemreneandti nsue,r
pqruiis es e: m ble comporter le plus d’éléments culturels fcraarnacçtaéisr,i stiqoune s
puerubta nisttrioquuveesr ded ePsa risd1e0 ss(iinmsm/pehuobtleoss, staavteioc ns ddees
emnédtrrooi,t s/qkiuoasrqtiueerss deà Parjoisu (rlnaa uDxé, fenfsaeç,a ldee Jardd’iunn deu
Léucxoelem),b oudregs, lme opnaurmc endtes la( NVoitlrleet-tDe amavee,c llea GSaécordée-
C, oeleu r pa-ricn tidtu’Alés tédri’xa)i,l leduerss fMraonnçtamisaerst reet- deets olab jetotsu
rq uEi irfefleèlv),e ndt eds e nlao mcusl tudree sqauvealnqutee,s limviiltléess
lt’oeuxtceefpotiiso nà lad ec hcaem bdreer ndiee r Loéluéims eXnItV paouu rc hlâetqeuaeul
doen V eprrsoapilolesse. Aà le’xappplorietné apnatr dleess accotnivteitnéus sd
d’o’ebnseservigantieomn,e nlet rpersotpe ons’éess te tp anse vsrearitm qeunet - dMeo dinécs
odr.’ é léments culturels dans Alex et Zoé (dessins du métro ppaarriissiieenn s pp. . 6626--
6638 ; ; pdheosstoins feitn adl edssui nsli vrdee dq’uuenl qquuesa rtmiero npuamriesnietns
iPmaraigsi npa.i r7e0 à-7 p1a).r tPira rd ucqounetlr eo, nn poeuus t avvooinr sl edse gs
raanlludssi omnos nauumx ecnotsn tdees dd’eesn ffêatnetss ,d eet N doesë lé elét mdue nctasr
ndaevs acl.u ltures occidentales pour ce qui est - fBroannjoçuaris leest epnafrainstise ns e:
evne udte hpolurst ôdt e frqaunecloqpuehso npeh oqtuoes dtyep iPqaureism, eonnt tdreo
uLviell ea u; spsai ru naeil lepuhros,t oo nde trlao upvlaeg ed ems épdhitoetrorasn déeen nBer
uexte lulense epth doetos adlelus spioanyssa àg ecse tette evnidllero (iltas , glreasn
pdh’poltaocse )d. ePso puert iltee sre hstiset, opiroeusr p coeu qrruaii eenstt êpthroe tcoa
radcet érlais ébeso unleauntgreersi ec uplt.u r4el8le).m Oennt pya rltarnotu (vpee tiatues esxi
cqeputeiloqnu elas léilmémiteenntt s acuuxlt uhreablsi tdued ecsu ltcuurlein caoirmesp :o
rdteems ecnrtoailses/aqnutso tipdoieunrn ele qupie tsiet
10. D’ailleurs, les histoires se déroulent dans cette ville.
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 49
déjeuner, du vin pour les adultes en train de déjeuner, belge. du chocolat - dAa nnso tHeré
leicno finet ls’aesb sceonpcaein sp r(amtiqêmueem epnats tod’téalléem de’néltésm deen tsl a
cuclutultruerles quotidienne).
aNp.pBro. fCoentdteie .p Préosuern ptaotiuovno irs osme mpraoirneo nescte rc seurtre sc eé
sléumjeet,n itla ifraeu te ct enrtoens une analyse plus détaillée et soutenue.
• Dgraum mpoaitnict al,d ei l vseurea itd un écceosnsateirneu d’luintigliusiesrt iqduees deto
cupmlues ntps réacviesécm uennet leannfgaunets s. iAm pcleitf iéeeff e-àt, lo’inn sptaeru td
ere lcao fuarçior nà ddeosn td olecsu amdeunlttess cso’andçruess speonut ra luexs enfants tout
jeunes des pays francophones.
• Dd’uun pe olainntg udee pvouret andtu ecsosenntetineull esmémenatn stuiqru lee, ‘iilc if
aeut tm vaeiinllteern aàn t«’ ,l ’ce’mespt-loà-i (dOire’N, edial,n 1s9 9c3e : c2a2s1 )p. récis,
sur les objets et les activités de la classe ».
III.1. Les supports d’enseignement
d’unQ suuapnpdo ortn (teenxsteei,g npeu bla, jleaun)g. uIel aeustx de’nafuatnantst, pil luesst
imsopuohratiatanbt led ’duet ildisiespr odseesr édcorcitu m(beilnlettss a, udtéhpelniatniqtus,e
hs oorraigiriensa idreess dtrua ipnasy, sr epcoeuttre lse, sf i«c hseens sdibei lmiseorn »ta ague
cdo’udne àm le’eunbsleei,g entacn.)t tdoeu ttr eonu vreéra ldiseasn dt oucnuem inenittisa tàio
dniv àe rls’a usutrpep courlttsu, rien.d Iél preenvdieanmt maloenrst des Uacntiev itcéosn dcee
pctoiomnm cuonmicmatuionné mlaenngta gpièarretasg àé efa ierset tqrauvea illelesr . d
ocuments à support vviesurbela ufaxv oorpisteimnti sle’anpt plreesn tpisrsoacgees s: uosn
dc’oacnqsuidisèirteio qnu ed ule sn oauuxvieliaauir else xviqisuuee.l sC n’eosnt
lpeoxuiqruqeu oei,s tà ul’néceo pler aptriqimuea irceo, ulr’uatnilties.a tOiorn idl eess tim
eargreosn ép oduer pl’ernétseenigdnree mqeunet ldeus ssuopnpt opratss lveiss uimelas gneos
ne nv eerllbeasu-mx êsmereasie qnut i pslouns te pffliucsa ceefsfi cqiuene tleess -«d omnoct
sle s» . sCtime unlei (nimona gveesr)b eatu sxt imenu lei uvxe-rmbaêumxe (sm- omtsa)i s» .«
( Sl’laasmsoac-iCataizoanc ue,n 1t9re8 1s t:i m13u6l)i non verbaux Dd’éeps reexupvéersi edn’caesss
occoiantcioernn avnetr blaa lceo, mdep amraéimsoonr iesnattiroen s,t idm’auplpi rveenrbtiasusaxg eet onuo nd ev
eprebracuexp taioun c, oounrst dLéem doénctordéa qgue’ à( lceecrttuarien)s dp’ouinn tms doet vsuee flaeist setnim uunli
vteemrbpasu xp lsuosn tc opulurst eqfufiec ilean tpse. r ception (et la ldiréen olem minoatt iooun )n do’umnm deers sl’iinm
daeg el’,o obuje mt roetprricéese :n atép ppuayr ecre s muro ut n; lbe otuemtopns ddieff éréreanctti opno u(vr elreb maleo t:
Argyro Proscolli
50 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
ou pour l’image) est plus court pour les mots que pour les images ou perception d’un stimulus non verbal (le dessin d’une
fleur) déclenche leusn eo brjéeatcst. io[…n (]s oLiat vmeorbt aélcer, its o« itf lemuor t»r)ic. e(S) lpamlusa -lCenaztea cdue,
l1a9 p81ar :t 1d3u6 s-1u3je7t) que le stimulus verbal correspondant (le
de lD’enu sceoigunpe,m l’aecncte ndt’ unnee dleavnrgauite p, assu êr trlees m iims, amgeêsm
ceo dmanmse l etse plleres,m mièraeiss éstuarp elas rpéraolicseastsiousn led reô lec ojonunée
xpioarn lsa veenrtbrea lisimatiaogne si netét rioeubrjeet es,n slaanngsu en mégalitgeerrn
edllaen. s ce Pour les documents à support oral, il est intéressant de recourir à des textes
vnaarriréattéif sd u(v pooiri nlet tdrea vvauile dd’Ee vl’ao rBigeinneet odue)s. sPuaprp
aoilrltesu resn, riel gimistpréosr,t ec ed eq uvie iollfefrr iàr aliat udnu es egural nendese
diginvearnsti teén d tea nvto qixu ed amnos dlèa lec)l aests ef a(cnileit epraasi t slee
ldimévietelor pàp le’emxepnrte sdseio lna rdéécveeplotipopne ar.u diovisuelle des apprenants,
compétence souvent difficile à faire préfLéeresn cdeoc udmese netsn ràe gissutprpeomrte
natusd vioi-dvéisou)e ld o(pivoeunrt êcter e prueblaltiicv edm’aepnpt rceonuarnttss., Cdees «d
oincduémpeenntdsa msem reénvtè ldenet lepuarr taicsupleiècrte mfoerntetm inentétr
emssoatnivtsa npt,o uilrs lpeesu evnenfatn ftos,u rcnarir, euxnper easisdioen sp reét cdieeu
lsae gpesatru elall ev, iestu raélidsautiiroen l ’adsepse cmt ouunv pemeue anbtss trdaeist dleè
vlrae bs,a nddees sonP soeuurl el e» .c h(Ooi’xN deeils, 1d9oc9u3m :e n1t8s 1à) support
textuel et scripto-visuel, l’enseignant doit sqauveo, ipr oquur’ idl éevset lopplupse rd ilfefsi
ccilaep adcei téms émméomrioserrie llleess tdeexst easp lpornegnsa netts ,d leessc
mripetiillfesu erst résultats sont obtenus à partir des textes fondés sur la causalité, la résolution
Hélico et ses copains, 79 Hélico et ses copains, 78
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 51
de problèmes et la comparaison. De même, on se remémore étroitement organisé qu’un texte
plus lâche : la prise de mcoienusxc ieunnc ete xdtee l’org anisation du texte apporte une
meilleure compréhension. d’inAtr odnuoitreer ,e ne ncflians,s e qdue’i l laensgtu ei màp
lo’értcaonlet perti mda’iaruet alnest TpIlCus. Cine tésroensts adnet nleos uveenafuaxn tosu
tsilos nptl usa cactotruatyuamntéss .( mEaxlliems alcisoantitorinb udeen lta mà
olt’iavcactrioonis)s eemt aeunxt qudeelss coopntinmaiissasannt cleess setrt ataéug ieds
édv’ealpopprpeenmtisesnatg e d(ec ognnoiutivveelsle se t cmoémtap-cétoegnncietisv etso).u
Et lleens pMearrmkaenttteonnt aeknisf)in. l’autonomisation des apprentissages (voir le travail
de Stélios
III. 2. Les activités de classe
premIli eirms pfoocrtaeli sden’étt asbulri ru nic it ruanvaei l ddiset itnycpteio mn éetanltirneg
ueixsteirqcuicee, sl ese ts eaccotinvditsé ss u: rl eles cdoévmemloupnpiecmateivnets .d e
diverses compétences et prioritairement des compétences langVueus leàs pl’aérctoicluel
arpirtéims adiure p odteevnrtaiietl caovgannitt ift oduest eonpfatenrt s,p lo’eunrs eilga
nerméaelinsat tdioens d’activités.
d’acItilv rietévsie dnet aclloarsss eà. lA’einnssei,i ganlalonnt sd-ne oruecs ueesilslairy edri
vdeer sreest ridacéeers pleosu grr laan rdéeasl isliagtnioens dans leur conception et réalisation.
• Tdéobuutt adn’ta bl’oarpdp, revnuti ssleasg e mdo’uyneen s lanlingguue,i stiilq ueests
trreèsst rieminptos rtdaenst deen falenutrs ldaonngnageer s cqoun’iflisa nocnet àe nle uler udri
sepnosseitigionna n: ts igàn ceos mlinmguunisitqiquuere sa pvaercf otios uisso lléess egte
stferas,g m...)e.n taires, signes extra- et para-linguistiques (dessins, mime,
• rPeatre nairil leduerss ,a cvtuiv itlaé s pqruimi faaustsée ndte sel’nass ppeoctu rc olems
mapupnriecnatainf,t si,l dimesp aocrttiev itdées froemncptliiosnsennetll eusn e: «f odnecs
tiaocnt ivditeé sc odmanms ulneiscqautieollne s etle sn oénn osnimcépsl emmaennitp uulnées
fOorn ccteio nn’ emsté tpaalisn gtuoiusjtoiquurse »le. (cMasa.n Oge’nNoet)il fait état de «
cours dont c’est scuornttoeuntu l ar pesrtées epnatart iboine no ud le’hs aabsiplleacgtes qturiè
se sts tcroumctmurualn »ic. a(tOif,’ Naloeirls, q19u9e 3l e: 111) C’est bien le cas du manuel
Bonjour les enfants dans lequel bon
Argyro Proscolli
52 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
nombre des consignes utilisent un métalangage activités non réfléchies et parfois même
mécaniques . eEt np vrooiplào sqeunetl qudeess exemples :
CCoompiep loèut eC (odpesie s lyelsla pbhersa qsuesi manquent pour faire des mots) CCoommppllèèttee
aavveecc llaa fboornmnee efxoarmctee dduu vveerrbbee aêltlreer / avoir : suis/es/est ; ai/as/a LCi’se slet sB
qeuneosîtti o! Cnso emt pcloèmtep alvèetec lIels e rsét pooun Isle sa avec la forme exacte du verbe être / avoir
LRiésp loa nqduse astuiox nq uete sntoiotne/s complète une réponse. CCoommppllèèttee aavveecc llaa
fboornmnee efxoarmctee ddeu lv’aedrbjeec.t if. FRaéipso dnedss p nhérgaasetisv enmégeantitv. es. CEocrmisp
lleèst em aovtesc a Iul sp oluur iEell/leasu singulier CEocrmisp alèut ep lauvreiecl lcee, lqau oi ue slt’ souligné.
Mangenot insiste sur le fait qu’il faut éBvonitjoeurr l«es leensfa natsc 1ti, vCitaéhsie rp
du’erxeemrceicnest «g rlaet udiétecsa ldage et rqavuai ile xsuisrt el ae lnantrgeu ele s» cceo
nqnuai,i sàs asnocne st oduérc, lpaerartmiveetst ra(liet sd ’éélvèivteesr scoonntju
ggéaniséoranlse)m eetn t lecsa pcabolnens adises arénccietes r purno cceérdtuairna lenso
m(aburceu dnee rèrèggleles onu’ edset respectée dans leurs textes) ».
• cDoem pmluusn, icleast ioacnt idvaitnéss lpersoqpueolsleése sl edso sitvaetnutt ss iemt
ulelse rr ôdlievse rdsee sm sêitmuaet iqounes ldees raeulxa tieonnfsa ndtess
li’nextepréloriceuntceeu rds ’puneuev genratn cdhea nvgaerrié. tOé nd ep olaunrrgauite
a(ivnasri iédtoén dneesr niveaux et des registres de langue). dDaannss lcees lianrtgeer aécvtieonntsa
ill adn’agcatgiivèirteéss, […per]s lo’ennnfaalniste pr esuotn à dlais fcooius rss’ iemt palpiqpureern ddraev
apnetuag eà rpaerue àd amnos dleasli saeprp sroenn teisxspagreesss idoen l.a Cnge ufea itsaarndti,f sil -a cdceèsd
ree gài slatr ems adîter ilsaen -g usie sd.i f(fDicaillgea elita nsi, 1991 : 92)
• aCcetcivi idtéits, cqoumi fmone to nap ap eafl fàa irle’i mà adgeisn aeinrefa, notus, iql ufia
uste tocaurta acutétrainset nutt ilpisaerr ldeeusr aesxptreacvta gluadnicqeuse .q uLi
’edxopivreesnsti otno ultaenfogaisg ioèrbeé irp eàu tc,e rdtaaninss ccer itcèarse,s
t(orylétrhemr ed eest nmeu psiacsa lcitoén sdteit ulae rla dnegsu me, ojenusxtr udoes
imtéos/tsa, ltcéorhatéiroennsc eg rdateusi tiedsé.e s/actes, …) et du fElés às aly’éocnosl ed per
ivmoairir ec.e rtains types d’activités de classe pour l’enseignement
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 53
III.2.1. Les activités ludiques
Ce sont des activités dont le sens suscite une attitude ludique11. amènent à privilégier une
relation des enfants à la langue avant to uEtl lpeos snitoivues feat vqourii sreé pl’o«n adbea
iàs sleemuresn bt edsoesin sin12h. iUbinteio nams »b iaent ceo plutidmiqisuee leets paepup
croenmtpiséstaigtievse. lEiblrleems ecnot mtopuot retnen rte tliar apnet rusnp ebcétniévfeic
ed h’éudno neisntjee uq u(deélcfio) naquuqeu.e l il s’agit de s’engager d’acPtivluitséiesu drse
ctylapsesse . dDee pjueuis lpese ujveeunxt qêutir ein veintecnatd rléess ednafnasn tsc eàt tue
nec aatcétgiovritiée cpohnytseiqs,u ed eest dàé fiusn, e… e)x pjurseqssui’oanu x cjoerupxo
rdeell ec r(éleat ivloittéo , pdureesm reenptr élsaenngtaagtiièornes qduei cporombplèomrtee)n
t asssooucvieéne t àu nlee udr yncoammipqousea nctoeg naiftfiveec ti(vter ou(dveesr umnoet
ss oclurotiiosnés ,à duens réencighmerecsh,e sd edse dmevointse tdteasn,s ledse sc
hgarirlaledse, s lae tb aletsa ilrleéb nuasv, a…le,) .l eB joenu dnuo mpbenred up,a rdmesi
ceollems pséet erénacleisse not roalreasle mdeens t eent fpaenutvs enàt duonn cn civoenaturi
bdu’earp apur ednétviseslaogpep edméebnutt adnets. cDo’uaupt, ress ep rorépvoèsleenntt
duesti leasc tivpitoéus r del ec odmémveulonpicpaetimonen lta ngdaeg ièlrae éccormitep
éette, ndcue orthographique.
MMoonn dpreeumxiièemr ees et slte lcao 1nètrer asiyrlela dbee fdreo icdo baye MMoonn ttroouits ieèsmt eu ne
satl iumneen nt o te de musique
(chaud - co - la _ chocolat) MMoonn dpreeumxiièemr ees gt olen fslyen loens yvmoiele ds.u mot "mari" OMno
nm teotu lte e csot ulev esrytn sounry mmoe nd etr o"tiesirèrmibele. "
(époux – venSt o–u tracbel e: _<h étptpou:/v/anwtawbwle). takatrouver.net/enfant.php?
a=rire&rub=3000000&profil> A signaler aussi que, souvent, les activités de créativité langagière
sont uptriélecsis épmouern tl e ldeé vweleobp pesm’oeffnrte deà lac ec omtyppéet endc’ea
clteivxiictéasle. . LV’ooirrd inpaatre ure xeet mpplules <http://lexiquefle.free.fr/> ou pour le
jeu du pendu <www.polar.fle.com>.
1112.. CAe c ne’te estf fpeat,s Fl’.a cWtiveiistés qenuvi idséafgien ilt’ ésvoenn ctuaaralictétè dre’a
lpupdliiqquuee,r m avaiesc l ele sse nesn fqaunet ns olue sp luréi cdeopntneo dnse.s enseignants australiens « le
plaisir d’abord, puis la fluidité, la correction vient en dernier ».
Argyro Proscolli
54 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Sur ClicNet : FLE et langue seconde, on peut aussi propositions d’activités :
<http://www.swarthmore.edu/Humanit iest/rcolicunveet/r flep.hltumsli>eu rs A noter enfin
que tous les manuels didactiques actuels du flé destinés à luund ipquubesli.c P da’remnfia
enltless p, rleesn npelunst csoouinr adn’tienst ésgornetr ldeasn ms oletus rcsr ocoisnéste entu
lse sd gersi lalecst ivoiùté isl ps’aargtiite ddeu m leexttirqeu ed edse m l’outnsi tdéa ndsid
laecst icqausee sé touud idéee , ddéecso ulvortiors ,d edse sm dootsm qinuoi sf,o nett
cboeanusctrouucpti onmso pinarsa lldèelesm aecntti vaiutéxs exqpulio itcaotmionpsre
lnanngenagt ièdreess. savoir-faire et des MalgLreé mleas npureél teBnotnijoounrs ldesé
celnafraénetss pdaarnasî t slees pclouns sipganuevsr, el eesn jemuxat iaèurex qduee lsje uoxn.
invit e les apprenants ne sont, le plus souvent, que des exercices de langue.
III.2.2. Les activités créatives qui relèvent de la fonction imaginaire
corpCoer eslolen t( cdreésa taioctniv idtées lqa ugi epseturmaliettét)e nett dlean lgibaégrieèrr
el ae stp do’netxapnléoiittée,r l’leax prircehsseisosne imaginaire. Plusieurs éventualités
peuvent être envisagées :
• faire des narrations
• réaliser diverses fonctions du langage
• théâtraliser la production du langage.
Bonjour les enfants, p. 41
Bonjour les enfants, p. 25
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 55
Un exemple :
Jeu d’activité théâtrale : « Coup de théâtre »13 Les élèves sont debout dans une salle spacieuse ou dans
la c our. Ils se mettent à marcher tout en suivant et en imitant /reproduisant/exécutant les instructions/activités du
professeur.
•acqNuBis,1 :l eLs ’eénlèsveeigs npaenutv eesntt l ep rpernedmreie lra àr ecloèmvem. encer cette activité. Or,
une fois le vocabulaire
l•esN vaBr2ia:n Lteosr,s c de’ uqnuei vpar edmécièleren céhtaepr ele, orinr es.e limite à une variante. Par la
suite, on peut brouiller MMaarrcchheezz l! e ntement ! MMaarrcchheezz vtriètes l! entemeMnta r! chez très
vite ! M archez Mpluarsc lhenezte pmluesn tv i! te ! CChoaunregze z! de direction ! MArarrêctheze z! en
Arevcaunlacnetz !! Reculez ! Arrêtez ! Marchez ! RTeocuurnleezz ! àC goauureczh e! ! Tournez à droite !!
Marchez très très lentement ! Plus lentement ! Encore plus lentement !
Variante 1 : Vous marchez dans la rue.
Il pleut.
– Vous marchez, votre parapluie dans la main.
– Il y a beaucoup de flaques d’eau. Vous marchez attentivement, en essayant de les éviter.
Il fait très chaud.
– Vous avez très chaud.
– Vous ouvrez la fenêtre.
– Vous enlevez votre jaquette/blouson.
Il fait froid.
– Vous avez froid.
– Vous avez très froid. Vous tremblez.
– Vous mettez votre manteau.
– Vous vous asseyez devant la cheminée.
Il neige.
– Vous jouez aux boules de neige avec vos camarades de classe.
– Vous faites un bonhomme de neige… Variante 2 : Vous êtes dans la rue.
Marchez ! De loin, vous voyez quelqu’un (un camarade de classe, un parent…) que vous ne voudriez pas
rencontrer. Vous essayez de l’éviter.
• Vous faites demi tour et changez de chemin.
• Vous vous baissez pour arranger vos lacets de chaussures.
• Vous vous cachez derrière une colonne…
Vous voyez quelqu’un dans la foule que vous aimez bien.
• Vous le saluez.
• Lui, il ne vous voit pas. Vous faites des gestes afin d’attirer son attention… 13. Activité présentée au Lycée Léonin de
Nea Smyrni dans le cadre des Séminaires de
cfoormmaptiéotne nccoenst ionurae leds ee ns eflpét eà ml’ébcroel e2 p0r0im5 a: iraet e»l,i eern c«o
cllacbtiovritaétsio nlu adviqecu eMs aeritn ad éVviehlooup.p ement de
Argyro Proscolli
56 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
III.2.3. Les activités cognitives
Les activités cognitives doivent leur nom au fait qu’elles procédures cognitives
(conceptualisation, pré-sensibilisatio nfo nett apapppelr oàc dheess sgoloubliaglnese,
Tprrooccmédéu-rFeasb dree :d écouverte, …). Elles répondent à cette nécessité que
hoéfmfriisrp ahuèxre jse upnueisss eunnt ceanpvtierro netn eamgire natu amusasxii mriucmhe dqeu lee upro
pssoitbelnet, iaploitué.r Lqeuuer laepsp odertuexr un large éventail de données et leur demander une large
gamme de transformations.
(Trocmé-Fabre, 1991 : 79)
poseEnltle usn v pisreonbtl èlam reé sào rléustoiound rdee p parr orbeclèomuress àp parlu
dsieesu rms oinyfeonrsm laantigoangsi/edrso :n neléleess s(séoleucvteionnt ndeer ,n adtaunrse
alari thmmasésteiq ude’i)n. fLo’rampparteionnasn t edxoisitt aanloterss, soleist ldeso
nconméebs inqeuri soluiti convLieesn neanctti vpiotéusr acrroigvnerit iàv terso unvoeru su
nein stoérluetsisoenn ta u pparrotibcluèlmièere pmoesné.t car elles fraévfloerxiisoenn,t ilme
pdréovveisloatpiopnem, einmt agdine atcioapna, citmésé mmoerinstaatlieosn/,c o…gn)i tiveet
s p(earttmenetttioennt, dp’réadgimfieart iqudee se t ucnoem cpoémtepnécteesn cep
draisgcmurastiivqeu e: sc oh(déréevnecloep ept ecro héusnioe n).c onscience puisNéeos udsa
nds olensn pornosp ocsii-tdioenssso dues diqvuereslq mueasn ueelxse dmidpalecsti
qude’asc :t ivités cognitives
Étudiez l’horaire des trains et répondez aux
questions. Utilisez l’heure officielle. (cf. extrait
inclus) AM onqutleulçleo n hlee umrea tiyn ?a -t-il des trains de Paris à QQuuaanndd aarrrriivvee nlet- idlse ràn Miero
tnrtaliunç opno u?r Montluçon ? AD aqnuse qlleu ehl eturarein e pste-ucte- oqnu ’dil épjeaurtn e? r ? AV oquuse llveo
hueleuzr e êetsrte- ceà qBu’oilu arrgreivs e p?o ur dîner. Quels trains pouvez-vous prendreL ?e Nouvel Espaces 1, p. 85
Hélico 1, p. 14
B onjour les enfants 1, Cahier d’exercices, p. 42
Grenadine, p. 56
Apprendre le flé à l’école primaire : de l’épanouissement affectif au développement cognitif
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 57
Parmi les manuels didactiques du flé pour enfants que nous disposition, Hélico et ses copains
paraît proposer un plus g aravniodn sn ào nmobtrree d’acNtivoituéss qtueni ponosu
rreaniefnint seà canroatcetré riqseure pal’re lnesueri ganspanect t pcoeugnt ittifr.o uver
maintes dpuro pmouslittiimonésd ida’ aecnti vgitééns épraolu. rL le’i nptréirmêta irdee pcaers
repcrooupross iàt ilo’untsi liscaotniosnis tde esd aTnIsC leest cpoomsspibéitlietnécs eds ’ientt
edra’accttivivititéé sq ud’eel lecso mofmfruennitc aetnio nd elhanogrsa gdièur eds
évmeuloltpippleems. enNt odues cciotognnist ivcei-sa pinrètsé rle’sesxaenmtepsl eq duui
fcoéndté rtormav aSilalelur t.d Çesa avcat iqvuitié sp rdoep orséec edpetsio anc teivt itdées
cporomdpuéctteionnce s ogréanleé ralteosu et t mauêtmanet d ’eqxuper esdseios n
pcohmyspiqéutee necte ms uslaicnaglea g:i ères, des Parmi les 11 activités proposées, nous
avons retenu le n° 6 où l’apprenant adpopite ldéé sài gcnoenrs tl’iitnusetrr ulem peonrtt rdaeit
mduu sviqoulee uqr ue’inl ecnhtoeinsids sjaonute, rd aent sl eu nn°e 7ga omùm iel edset
tcéamraoctinérsi.s tiques données, celles qui correspondent aux descriptions des divers
Argyro Proscolli
58 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Cette présentation des questions d’un enseignement primaire, visant au développement
cognitif de l’enfant s adnus nfléég liàg elr’é cleouler bépieann oduui spseominet ndt ea
fvfueec tdife, el’setx laomine nd ed epsr éctaernadcrteé ràis tli’qexuhesa udseti vcietétt ed utr
asnucjehte. Ad’uâsgsei qdu’a’pesptr enl’teisnsfaagnec ed es (setnyflaens ts)c oetg ndietisf sp,
arasmtylèetsr es dd’aep lp’ernesnetiigsnsaegme enet t desst rlaantégguieess adu’ixn
teenrvfaennttsio (ncso mpopséstiebnlecse se ts udsecse psutipbpleosr tdse e st em vooyire
ndsé và eulotiplipseerr ) eqnu ec ladsesse tpyopuesr alerurirv edro nà nuen eennvsiee igdnee
mmeanxitm inaltieslelirg elenutr se ta sptprareténgtiiqssuaeg, eqs uei na clatinvgeu leess eetn
cfaunlttusr eest autrFesid qèulee laa mu atperrinneclilpe.e de complémentarité indispensable
en matière cde’etntes eéidgintieomn ernétp/oanpdprrae nautixss bageeso, innos udsu
elsepcéteruorn.s que l’ensemble des travaux de
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71-79.
Les exemples cités ont été pris dans :
E nBivOeSaSuU 1S +R ., Peta rBis,O PU.A BRoDr dCas., e2t 0F0i0ls, /H Réleiccoa neta tsi,e sE
cLopI.a ins. Méthode de français,
E CPOahLieErT dT’aI cMtiv.i-tLés., ePta PriAs,C HCAacGhNeItNteO. C., 2003, Grenadine 1.
Méthode de français +
Argyro Proscolli
60 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
E STEEVENS J. P. et TANT E., [non daté], Bonjour les enfants français + Cahier d’exercices,
Brugge, die Keure. 1. Méthode de
E ISnAtMerSnOaNti oCn.a, l.2 001, Alex et Zoé et compagnie. Méthode de français, Paris,
CLE
E dD’éEcrNitIuSrOe,T P aHri.s ,e Ht aPcIhQeUttEeT F Mlé.., 2004, Les Mots de Némo. Cahier
de lecture et
E Salut. Ça va, 1999, Paris : Didier, 1 cédérom.
Le concept de l’intercompréhension
pour enseigner le français au primaire _
Argyro MOUSTAKI
Université d’Athènes
_ Nous remercions Rhéa Delveroudi pour la lecture de cet article et ses remarques pSyelrvtiine eAngtegso, uCna
etet rEinvaa nSgeérvlioa uP eptoitu pr ol’uern lseesi gdnoecmuemnetn etxs paéurtihmeenntitqaul edse es
ndvoocyuéms. ents authentiques,

Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 63
1.1. Le concept - Les projets européens Le concept de l’intercompréhension a été élaboré vers
la décennie, et a inspiré des projets européens. Il s’est agi, p fliuns dper léac idseérmneiènrte,
edu’urnoep éeenurnoecosm ept raéh iennsspioinr é, cdaerp ueilsl e1 9a9 8,d d’aebs oprrdo
jectos nfcinearnnéc ésd peasr llaa nCgoumesm iisnsdioon- feruarnoçpaéise,n nle’i
tacloiennc,e rnlea npt odretsu glaainsg, uel’se s:p aa.g naoplp, arettecn.,a npt rào jleat
faEmuirloleco mroRmoman) e; (ble. appropjaertt eIngalon) t; àc .l a imfapmliiqllue agnetr
mdeasn iqgruoeu (pl’easll egmeramnda,n ilqe uneés erelta nsdlaavise,s l’a(lneg lrauiss,s ee,t
cl.e, bmuulgltailrien,g eutec ., eetx tpernôsnioén àd et rEauvreorcso mu).n Ce eéttdeu
ncoattiioonn 1 ian steoructuelntuur eulnle ,a plpa rednivtiesrssaigteé ulinngeu, imstiaqisu ea2u.
sSsui ipvalunsti ecuer sc olanncgeupets, ,u anu inmdoivyiednu da el as tpraotsésgibieisli t(év
edreb acloems porue nndorne vcuerltbuarleelsle) s.à Dterasv setrrsa téleg ietsr aonnstf eértté3
ddéet eccoténens aliossras ndcee sc elsin pgruoisjetitqs useuss mmeanitsi oanunséssi
1D. ePlvoeurro uundei daannasly csee vpolulus mdéet. aillée, cf. Pencheva & Shopov (2003), Capucho (2002 et
2003) et 23.. DSuory cée (t2te0 0n5o)t.i on de transfert appliqué en didactique, des expériences
d’intercompréhension eMne icslsansesre s de langue en Allemagne et des stratégies d’apprentissage, cf.
l’intervention de le processTursa ndsfee rtt riann Dsfiedratc tiecns olfa Mnguulteil inspguéacliiasmlis é(e n(m
liégdneec)i. nSeu),r clefs. cuonned iéttiuodnes de’xappéprriemnetinstsaalgee deet Proscolli & Diakogiorgi
(1995).
Argyro Moustaki
64 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
et des matériaux didactiques ont été élaborés4 pour établir langues appartenant à une même
famille : ceci a permis, p alre elxieenm epnlet,r eà cuens éPcorrittsu geani se sdpea gsneo lr,e
intadlrieen c ooum fpraten çqauis’ i(l mpéetuhto daies éEmuernomt c4o, mCDpr-eRnOdrMe
Gdeasl atteexat)e. s vérifCieert tela nmotêimone ap, opsasri blai listuéi ted,e c ocnonmup
dréehs eenxstieonns ioennst r:e o nla nag suuepsp ocosém emt ev opualur enx’aepmpparlete
lnea gnrte cp, ales fàr anlaç amis,ê ml’ael lefmamanillde oquu l’ee ubxu. lgCareec ip aar
ératép pào rlt’ oàr idgeins ela ndgeu elas cdroéuaztieo np ayesn e2u0r0o3p édeun s p(rleo
jPeto rEtuug a+l, lIa 5G (rCècaep,u lc’Ehosp, a2g0n0e2, lea tF 2ra0n0c3e) ,
ilm’Apultiqriucahnet, lTa uBrqeulgieiq) ueet, olen zReo ylaanugmuee-sU. nNi,o tlare S
Duèédpea, rtl’eAmlleenmt apganret,i cli’pItaanlite ,à lac eB purlgoajerite, ae t plua
lcaonngtureibsu iemr plàiq ul’ééelas beot ràa tliao rné aldiseast iosntr datué gpireos dudi’ti
nftineracl,o umnp CréDh-eRnOsioMn édenutcraet if.l e s euroEpnéfeinnn, esl.e projet ILTE6
inclut également des langues non indo-
1.2. Les applications de ce concept en didactique des langues
étrangères - L’expérience à Athènes Le concept de l’intercompréhension a eu ses applications
directes à la sduidr adcteisq ulaen dgeuse sl adneg ulae sf aémtrailnleg èrroems a: ndee
anvoecm bdreesu ésleèsv eesx pdéur imseecnotnadtiaoinres osunrtt oéutét tfeaintteés , l’àe
xnpoétrriee nccoen dnea isl’sinantecrec,o emn pBréehlgeinqsuieo ne td eann sA lell
esmecaonngdea. iSrete amvbece rdt e(s2 0é0lè3v)e as bciebllgeess lfer acnactaolpanh oent
else appoprtruegnaains.t Ipl ean édgaanlte mdeeunxt oarngsa nli’seés pcaegsn torla vaavuexc
dla’antgeluieerss- aeunx Bqueelglsiq auvea iaevnetc c olel lasbooutriée nd edsu p
aCrotincispeailn dtse dle’Es upraoypse d een l a1n9g9u8e, r1o9m9a9n eet. F20au0t0e, ddee
dfioncaunmceemntesn dt,e ctersa vtarial.v aux n’ont pas pu être diffusés, et sont restés à l’état
multEilnin gAuilslmeme,a gan et, enMtée isls’enxepré r(ie1n9c9e8 ),d ed acnosm pler
éhcaednrseio nd eds e plr’iotajelitesn seutr dlee lf’reasnpçaagins oelt plaatrin d. es élèves
allemands du collège ayant suivi des cours d’anglais,
4le. Cpoormtumgea ilsa emt élt’ehsopdaeg nsioml,u eltta ntréaev daielsla lnatn gsuuer s dreosm taenxetes sE
éucrroimts4, iemt pllai qmuaéntht oled fer asnuçra iCs,D l’-itRaOlieMn,
5G. alatea (impliquant les mêmes langues). 6. European Awareness and Intercomprehension.
Intercomprehension in Language Teacher Education.
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 65
Ces expérimentations ont mis le point sur les stratégies par les participants pour comprendre à
temps réel une prod umcitsieosn eénc roeiteu vorue opraarlteic ipdaanntss uonnet flaaint
gduee leéutrrasn cgoèrnen :a iseslalensc eos ndtu nmotoén dlees entr agnésnféerratsl oquu el
eulerss tértarnansfgeèrrtess liqnug’uiliss tciqounensa igsusaidieénst .p Uarn lee ugrr alnandge
upea rmtiaet edren ecleles ostur aptéagri edse sv olannt gêuteres redéQcouuavnetr àte sla a
fuo frumr aettio àn m deessu rper odfee sl’seexuprlso àit acteio cno dnec enpots, edlolec uam
éetén tass. surée par cdoesn spcireonjectes qcuoem lems ep rLoifnegsusae-LurAs perte
nÉaciehnant gderu ppouror ccèhsa ndgeer l’qinutie rac ofmocparliéshée nsusiro nla. rSéoanli
séosb jdecatnifs :u nd esp apysr ojdeotsn t inlda ivliadnugaulies ésé tadite irneccohnenrcuhee
-dacet iolan pqeursi oonnnte éetné formDaatinosn c(Cetatep ulcighnoé, e2, 0n0o2bu)s. avons
élaboré et distribué à nos étudiants du tDesétpear rlteeumr elenctt udree L« aréncgeupet ivete
»d ee t Lniottné rpaatussriev ef rdaen çdaoisceusm uenn tsq uéecsrtitios nenn aeirsep
apgonuorl (plaonugr ueeu xp)r (éDsuemlvéeero fuadcii l&e pMoouur steaukxi,) 2e0t0 5en ;
cbfu. l1g.a5r.e). (langue présumée difficile
1.3. L’intercompréhension pour enseigner au primaire Lors de cet atelier, nous entreprenons
la dissémination du projet Eu + I eesns al’yaapnptl iqduea ndt oanuxn ebre sdoeins s
odr’uienn tpautibolnics paréucxi s e(dnesse igélnèavnetss duq upir imsoauirhea)i tteoruatie
ennt ampapisli qleu efrr acneç aciso,n cceetptet feoni sc. lNasoseu sd ter alvaaniglluoen7s.
aLvae cla dnegsu ete cxitbelse éncr’eitsst epta, sd alen sg urence, moiÀnd lrae smueitseu rdee,
dceets aptreolideur,c tleiosn dso ocruamlese netns faruatnhçeanist i(qcufe. s1 .o4n.6t. )é. té
enseignés au cmoollièsg udee Sjaenrvvoieur. 2L0o0r7s daeu c7eètm ene sCeiognllèegmee
n(1t,è rile aa éntnéé ea)t tedset é Pqeureis tleersi éplèavr ens ootnret éptaér tidciipreéc tàe
mune njet u im: iplsl iqounéts e sesta, yép, aàr pcaorntisré dqeuse nint,d ipceluss, dme
odteivviénse, r claer seinlss odnest dcoomcummee nntos uésc rleit sv eertr oy nosn pt arré
ulas ssi.u iLteo r–s qeus’silesn otineltl eémtée nbtlo àq ucéasu,s ec edlau ac uelut ulrieeul e–t
non pas du linguistique. Soulignons pourtant qu’à ces cours ont également
7« .d Suu pr rloej esti te du Sénat : <http://www.senat.fr/rap/r03-063/r03-0632.html>, il est mention cadre de
l’aLcitniogsnco lS, osocruamtei s Laicntguueall e2m e: nitl pso’augri tf idn’aunncee mmeéntth poadre
l’dU’anciocèns egulroobpaéle naunxe , ldaanngsu eles rroommaanneess edne srteilnaétieo na uext
inentesreaicgtnioannt es,n tproe uerll edse est éalvèevce sle sd aeu 9tr eàs l1a1n gauness, emt ceutlttaunrte sl e»s.
5 langues
Argyro Moustaki
66 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
participé certains élèves qui avaient déjà certaines connaissances parce qu’ils suivaient des
cours en dehors de l’école. en français
1.4. Les documents proposés
maisN éoguasle pmreonpto asuo npsr,o dfeanssse ucer td aatnesli eurn, ed elasn dgouceu
qmue’inl tnse n coonn nseauîtl epmase.n Ct eàc li’ évlaè vluei, pcoermmpertéthree nsido’né
laebt odr’eenr delvuei-nmirê cmoen scideenst , dest rsaet mégeiettsr e àp lear spolancnee
ldlees s esd é’liènvteers-, de mieux sentir les difficultés auxquelles ils font face. Il s’agit :
a. des titres de journaux,
b. d’un texte plus long, accompagné d’une image illustrant le sujet traité.
Quant aux activités destinées aux élèves, il s’agit :
a. adcecso mlépgaegnndaens t lda ep hportood duuit sp roqduuei t le’onn q utersotiuovne, sur
le marché français
b. des documents authentiques de la vie scolaire en France,
c. idmesa gtee xiltleuss tcroanutr tlse psurijse td tarnaist éu ent mfacagiliatzainnte l ap ocoumr
apdréohleesncseinotns, associés à une
d. pd’ausn d ’tuenxete g pralunsd elo anidge, aàc lcao cmompapgrnééh edn’usinoen pdhuo
tteox tme.a is qui, cette fois, n’est
réaliPséoeusr etne sGterrè clee uern rjéucilelpett iv2i0té0 6 àa vl’eocr adl,e sq eunatfraen tss
égqrueecns cvees navnidt éeon ocnotn téactét arevceect tlee dfera cnuçiasiisn ed aanves cu
lneue rs nitouuantioounr sd e f rlaan vcioep qhuoontei8d.i enne : préparation d’une
concNepotto enns qeunefsinti oqnu ep ecuets êdtorec uumtileisnét sa voenct né’tiém
uptoilristeé sq àu etli tdreo cinumdiceantti.f Peot uqrutaen lte, sneolounve Dlleos yétâ
(c2h0e0s5 » : s1e3r)a,i tl a ucnoen cdeepst ioconn ddeit i«o mnsé tdheo dleas rsépuéscsiiftieq
udees laad anpottéieosn a udxe l’inteCrecrotmainpersé hsetnrasitoéngi eesn cvloansste êdter
el anugtiulies.é es immédiatement (cf. 1.4.1. texte bfouilsg aqrue’)e lelet s uvno nintv êetnrtea
iarpe pdlieq utéoeust eesm lepsir isqturaetmégeinest duatinliss éteosu sv al eêst rtee xdterse
séstéu duinées (cf. 1.5.).
8co. dVeo :u s pouvez les visionner sur : <http://eclass.uoa.gr> (nom d’utilisateur : guestFRL117, guest, fichier
Moustaki, ouverture avec Realplayer).
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 67
1.4.1. Les documents destinés à l’enseignant
L’enseignant est ici appelé à comprendre des légendes par des photos et qui renvoient à une
réalité autre que la silileunsntreé e(sa vpeacr fdoeiss sciommilpitruédheesn asivoenc qlau es
iennnoeu se t daevso dnisf fénreonucse-sm).ê Nmoeu s dnéovteolonps picéie sle s fsatcraet
égài es cdees ddéocchuimfferenrt sl.’ écLroitrusr ed be uclgeattree eatp mprios clh’aec,c
ennotu ssu ra vleo nvos ceasbsuelnatirieel l:e ment essayé de
Argyro Moustaki
68 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Légende no 1 Grâce à la photo de la ballerine, nous devinons que le terme _______ 9 renvoie à
ballet (puisque à droite est cité le nom du ballet).
Photo no 2 Gdersâ cseim, éigliatluedmese nat,v àe cla lpesh octaor a(lcet èpraersa
lilnatginuiss)t,i qnuoeu) se td leé cthitirfef r(olen sli nlgeu imstoiqtu e : ici, comprenons qu’il
est éventuellement question du lait maternel et suppo__so_n_s, que M, c’est b en bulgare.
Photo no 4 Ddue mmoêmt ea,c oamidpétee epta rc elat tpe hfootios , dcee l as voonitt udree,s
ncoounsn sauispspaonscoens s eqxutrea l0in%g ueisstt isquuievsi cnoonucse ornnat nétt éle d
m’unone dger adned ela avidoeit.u re et les offres d’achat dans plusieurs pays qui
Extrait no 6 Cco’emstm ulan ecso dnannasis lseasn cdee udx ea lplah arbéeatlsit éc
opmomliteiq Ku ed agnrse cKque et certaines lettres les inscriptions sur les icônes byzantines
qui nous per_m _e_tte n et t dCe plirreé slean st usiuter é( g_alem_e_n_t c)e. Nquoiu
ps rnéocèudse r e(Ondons compte que _ rappelle H grec et déchiffrons _______ : premier
ministre).
Extrait no 7 cUonnen acisosmanbcien aidsoesn mdeasr qudeesu x innteorunsa tiaoidnea leàs
ddéec hsifyfsrteèrm ecse ttde e pculbimlicaittiés at:i olna ceot mcmereta iFnusj itcsua,r
aPcatènraesosn ilca, tGinesn e(rdalo (ndco ndce sd ecso cnonnanisasiasnsacnecs esl
inegxutriastliinqguueiss)t iqnuoeuss) 0p2e/rm97e9tt e0n t7 5d7e ndoéucsh iafifdreenr t leà
dtiétrceh if«f sryesr tèlems ems odtes icnltimerantaistiaotinoanu x» . Les chiffres équivalant à
tél. et fax, et à déduire les équivalences entre lett_rEe_s deat n_s_ l_e s alphabets
cyrillique et grec : _ ressemble à P grec et _, c’est _ grec.
Extraits nos 8 et 10 Lcoems pcroennndareis saqnucee sc edse se xmtraairtqsu ecso ndcee
rnveonittu rleas véetnraten gèdree s voniotuurse sg ueitd ennto uàs àp edrmeveintteern to due
àfa inreo udse si nptaerrarlolégliesrm seusr tolau jopurorsn oenntcrieat cioens dceourxr
eacltpeh adbee tcse, rmtaêinmees lettres : Q______ , c’est la Mercedes et la _ rappelle la R
grecque, mais se
b9.a lUlenri nloec, uct’eeustr natif (notre informateur) nous a dit que le ballet en bulgare, c’est _____ et la gardons
cette i_n_fo_r_mPa_t_ioAn –g r_am mmaarqtiuceal ele ppoluurr iella avinésriif i_e_r _e_t _l_a , gcéen ésoranltis
elers pbaarl lelats .s u iNteo uest supposons que _ marque le cas.
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 69
prononce [d], selon les locuteurs natifs. On se demande alors différence entre S est c dans Q
quelle est la ______ 10. T___ c’est la Ford, U___ OO__, cc’oemstm uunne eA dlpahnas Rleos
mdeeou x: caelpcih anboeutss . pLerems edta dtees croennsvtoatieenr tq uàe l’Pa necsite
nunneet él etdteres voitures ; des informations sur le modèle apposées ZX, T__ __/FIESTA,
[Wu ] _e_n_ _g/reEcS ;CORT, KY____/COURRIER nous révèlent que Y doit se prononcer
renvoyant à lna omuso ntrnoauiev odnus ppaayrsf,o lies ldeevsa .i nEfnofrimn,a tUions sur le
prix suivi de XY auto- en français jt __O c’est Z[\]- en grec ou consonne grecque_ ; c’epsatr ^
ecno ngsréeqcu eetn ste, prononce de la même façon que cette __U__O, c’est Sofiaauto,
comme
___O__U_U 11, ce sont les automobiles.
Extrait no 9 Il est question ici d’immobilier à vendre ou à louer : __P ______/
GARÇONNIÈRE, donc STUDIO, Q_"_#__/$%&%'(, )*_______/SUPER
eMtA leR CgHreÉc.. CUentet en foouivs,e lnleo ulest trreep céormonms uunne vdoacnasb luelsa
idreeu cxo amlpmhaubne tesn etrset éleg ableumlgeanret àra spigpnelallee rla : `" g,
rleetctqreu em, eajtu as clau lme êemn eg rveacl,e umra qisu eq ucie sllee -pcri.o nonce [g].
Enfin, # nous Toujours dans cette optique, le maître peut s’entraîner à la compréhension
pceotuterr faoiti sp adr’auîntr ete oxptea qpulue se tlo imngp oqussi,i bsl’eil àn c’éotmaitp
rpeansd arec c:o mpagné d’une photo12,
:;<=>?@>A; BCB=D@ ;DE;FG r|ozo}kx ~lpmqn “o pjqpxr|mxs zjq rlo ultwqj unvxqtpqj
pwqx”, wsmoy~zpoo{ €vpooltpx uqv xlj~ pw msysrtojtvy wpqjpqjp mo|p ovnq ~“w.x |ospo
l”| j1u4q opqp v16q ~vqlqq.| x. .~ wq{x lqzo yq ltjuonjuvxpj r|julpqwtjvx~ .q|xov.jjpzq”j..
kvx.o unmxpt yjqp xj uxxvz qr olxj pxwp jutj pplqzsx j~ 3 rtqj|wpqx, svto n| o“u.xpqj|tx xjp
qu jpxj .tjuqp ykqj u“v.oq spxsttqjvv} lxr”j srpmqssm tl mln|oj.pvp or jprq||jsuql. pqwtjvxj j
njyrtqpvo. k vjujt~ onqj nxtjpmp j 2 tjwq yq wmy|qlpjv x tjwj yq ujpj.
b10u.l gUarne . locuteur natif nous a dit que _ c’est ts, ainsi la Mercedes se prononce Mertsedes en 1p1h.a sIel ,s
’laag idt idff’iucnu lptélu rréiesli d(eaura sidnagnusl ieler s_ é_q_uOi_va_le_nUc_e so ùe nUt rees tl epsr
olentotrnecsé m[i]a)j.u Dscaunles su ente ldeesu lxeitètmrees 1m2i.n Cusec tuelxetse ( _a _é_téO _te_st_éU l_orUs/
dHeI JnooKtrLeM ueNxup, é r_i_m_e_n/tadteioden, (_D_e_lv_e_r/oMuHdNiO J&, Metco.)u. staki, 2005).
Argyro Moustaki
70 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Considérons à présent le même texte accompagné d’une photo :
Source : fghgij, kefglim “24 ohfh”, 26 jlqhri 2004 s. nouUs nceo npcreenmtrièornes f aimci
ilidaarvisaantitoange a vseucr l’lael pvhoacbaebt uclyaririleli,q ulae émtaonrtp
hacoqlougisiee, neto ulas lpahnognueo-lcoigbilee. N(hoypuost heetnictarle porern osnposn
taainnesoiu su nger amgrmaamr)m aeitr e uhnyep oitnhtéetrigqruaem mdea irlae (mulLtilein
tgiutrael ipneterrmgreamt dmea rr,e Mpéeriesrs nlee rt eernm leig ntheé)â. tre et d’émettre des
hypothèses sur laabtinaec Wcycdle ?à sNao durso iatev o: nss’a gteitn-idl adnuc em ào t
pgrrivecil éegfigeer hZla odue buixeinèm deu minotetr pdr’oétraigtiionne p(moualrg rcéo mla
pprreénsdernec, ec udrei elua spemhoetnot), cpalur sl eàs laap lparnegnuaen tést roanngt
ètreen dqaun’iclse cào sn’napaipsuseynert lq’ium’àp olretuanr cel adneg ulae lemctautreer
noerlalele à( Sltae mcobmerptr, éh2e0n0s3io).n (NStoetmonbse rt,i c2i 00é3g)a l:e msi eunnt
ldoacnust eaubr ancatiWf dno [uksu lkisl.anit] clee cmooutr t gtreexct ee,f ogenh Zp
o[kuurrkalait] .t oLuat rdéep ésutiittieo nre dco’unnn amîtoret cmoênmfierm ceo mqub’iinl
asi’saognit dde’u nm omtso te sctl ér éàp léat éceo mdapnrsé hlae n5sèimoe nl igdnue .t eDxtee
p: leuns, edfafents, llaa ligne 13, on reconnaît le terme français QUOijdWkU/marionnette, ce
qui
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 71
confirme l’hypothèse (vérifiée par la photo) qu’il s’agit du terme grec efgehZ 13 /poupée dont
il est question ici. suppLoesse rc qhuifef rlees te1r4m ee tl U16m Uà 14la à fleinu r ddur
opitree smiginerif iep ahreaugrersa peth eà cnoonufsir maiedre cnett tàe chhyipfofrtehsè, sde
apnas rl ’le’anpcpadarriét iosonu sd ela l ap hcootmob, ient apisaorn l ad ceo cme
btienramiseo nto auvjoecu r2s4 a, vàe cla dfeins sd’ue sqtueixssteer. pNetoitt ràe pegtirta
m(emllea ivrae pahry plao sthuiétteiq êuter,e te« sétpéeh,é gménèréer a»l iséceo,
mmmoednifciéee ) à: fléUmminUin d(aoibt aêctreU ,un nom au pluriel, mais le suffixe -a
renvoie au singulier que QUOijdWkU). Notre informateur nous explique alors com p-Ulét
omnasr qauine sié gnaoletmree ngtr alme mplauirreie l peanr bceutltgea rein f(oaurm
saintigounl ie:r dleUuxm )s. uNffioxuess hmyaproqtuheènste s lne oupvluerllieesl, : ceetc i
edséspayeonndsr aitd-eil dcoum gepnreren ddrees slueb sptaonutrifqsu ?o i par des comLperse
ncdhrieff rlees 3te ermt 2e (acuWx ndUeu àx ièsma ed erto ittreo. isLièam reu pbarriqaugera
pshoeuss) nlao upsh aoidtoe net sàt tora, nWsp, akr,e Unt,e a: , lec ommomt umnoesW
dmaknsU laesc dieu 1x5 /aslppehctaabcleets s,e sotu c qoumi pseo srée spseamr lbelse nlet t:t
rces, dma. nOs nd ’aduétcrhesif flaren gquue’sil ins’daogi-te udreo pspéeecntancleess . que
l’on comprend parce qu’il existe classPer oopuo sdoannss i cui nd esC eDxe-RrcOicMes
dé’dapupcaatriife meet nqt uqiu ie pmopulroriaeireaniet nêtt rec eerxtpailnoeitsé sd eens
stratégies de compréhension comme :
asy. nl’taacgcmenatti qsuuer :l es chiffres et l’importance, pour la compréhension, de l’axe
“24 HEURES” JOURNAL 26 ______ 2004 _
26 JANVIER 2004 _______ “24 ___”
À 14 ET 16 HEURES 14 __ 16 ___
-(l_’u)n_e _r_enevsot yaainnts ia uun j omuor iest dl’ea ul’tarnen àé el’ apnanrécee) q. u’il se
trouve à côté de deux dates lpaprqlpe sdigen sipfieecrtaaitc lhee udree (ms) acrairo ncen
emttoet psoe utrr oeunvfaen àt sc.ô té de deux chiffres et que l’on
b. le fond commun entre le grec et le bulgare concernant le vocabulaire :
TUVVWXY Z _#____
[\]U^_`, IW]YaU^bY` ______ ____#_
cYacdYefWX^Y ______
13. En bulgare, ghgiA également selon notre informateur. Le pluriel, c’est ghgiH ;
g14h. gEisjsakya enstt udne adcojelcletcift esre rvdaenst àin ffoorrmmeart iloen ms oet nc opmhpoonséét
icqYuaec dYdeef WXc^eYt/te( poluapnégeu teh-écâitbrel)e. , nous a1p5p. rCe’neostn lse épglaulreimel ednet
par notre informateur que m se prononce tch en bulgare. nojnpqgi d’après notre observation (notes 12 et 13).
Argyro Moustaki
72 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
c. les emprunts du bulgare :
billets ______
rU^Xa club $________
d. l’importance de l’axe paradigmatique : SPECTACLE MARIONETTE ______ _$_____#_
THÉÂTRE MARIONETTE ______ ____#_
Ainsi, on comprend _)____ *_____._ parce que compris l’on a auparavant _)____ ____._ (
*_____._ apparaissant à la place de ____._).
1.4.2. Les documents destinés à l’apprenant : des produits de la vie de
tous les jours16 en gNreocu às sneos téolnèvs,e sd aent sc ecret aqiunis sruéistu, llteast sc odne
sli’gennesse iqgnuee ml’eennst eeixgnpaénritm peenutta ld doen nceesr ddoescsuomuse,n
dts’e. sLsa’eyners edigen caonmt pprreonpdorsee dàe qseuse l éplèrvoedsu itd eil eresgt
aqrudeesrt iolens epth doet onso tceir- dperos pinofsoerr mdaetsi oancst isvuitpéps
lésmupepnltéamireesn tsauirr else, pinrospdiuriét àp al’ra ildae rduebsr ilqéugee n«d epso. uIrl
paleluert plus loin ».
Produit no 1 : filtre à café Produit no 2 : riz
e1t6 .c oCme pmléattéé rpiealr indetrso adcutiitv idtéasn si nusnp ieréxeesr cdiseesu srt r(actoémgimese dOe
rcdoidmapcr :é h<ehntstpio:/n/ dwéwtewct.éoersd iidcai cp.cooumrr>ait) être utilisé comme une méthode de
sensibilisation au français par un apprenant adulte.
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 73
Les élèves reconnaîtront filtre et café. L’enseignant combien de filtres il y a dans cette boîte
et, également, q upeelu te slte uler sdeenms aqnud’ielsr osubptepnoisre lnat r éapu opnesteit
rmsho\ttZ à e rte nlioannt p laess rdsehu\txf meto, tpsl upsr épcréédceisnétms. eInl tp, reusht\
tfZa c\ifle[m eZernut ou rEshn\t Zc vew Z eqZuri u. concerne le produit suivant, les élèves
reconnaissent idme mchéderiactheemr elne tt peramr le’i mfraagneç aqisu ’idl asn’asg ilte
dtuex rtiez . (Ld’eeunxs efiognisa) nett p deeu tl ulei uerx dpelimquaenrd eler écghaiflefrme
en15t cgoumidpérse npdarre mdein .c uiàs sosna àd rdorioteit.e Sd’iels mcion.m Iplsr
enpnoeunrrta, ieilnst péogaulrermaieenntt d eviner le sens de incollable (si le maître leur
expliquait coll- dans ce mot).
EGnymsenigasnee, mlese nétlè veexsp oérnitm, eenn teaflf e: t,l orresc odnen ul’ etnosuesi
glnese mteernmt eds ec ocme mdoucnusm eenntrte alue ginrteécr eests laen ftreasn (çeaxi.s ,p
cooumr rpizri sin 1co5l lambilne., uetn ecu fisosiosn ,q eute mcoêllm- lee udro an nétéé d
eexsp éliqquuiév,a illesn ocnest proposé yz[t{\]).
Produit no 3 : tartines
Len’e nGsreèigcne aentt pdoeumr aqnudeel dme oqmueeln pt rdoed ulait jiol uersnt éqeu
ecs’etisot.n I, lssi dooni vae lnet m reêpméere pr rooùd usiet tcreo quuvei rleas mte.a rIql
uleeu (re nde hmauant,d aeu s mi cielileau r),e scsee mqubi lve aà cdoensc benistcrueirt sl’,i
npfaor rqmuaetli omno dt aonns ccoommpmreenntd cec eplar od(ruéipt osn’aspep e: lleb
iescnu itféreasn).ç aLise s( l’eénlèsveeigsn annet gpueiudvee lnetu rp raesg adrdev vineersr
Argyro Moustaki
74 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
les polices de caractères en blanc et leur explique que l’adjectif français ; l’information est
donc concentrée dans le substa netsitf ptoarsttipneoss).é Ielns pboouîtrer acioenntti eénvte
nnteu seollnemt peanst adue vnionmerb lree s deen sd deue x2 m saacihse tps lvuus nqouem
lberse tuasretisn. es que la Eélènvseesi gonnet mcoemntp reisx pqéur’iilm éteanitt aqlu e:
sltoiorsn ddee lb’eisncsueiitgsn eetm neonnt ddees cbeis cdoottcesu/mrte[nvtZ, |lweus}
(cloesn cbeirsncoaittt eles np’eatyiat ndté pjeausn ceert,t ep efuotr-mêter ee np aGrcreè
cqeu).’ iIlsls s ne’ ofonnt tp –as ecto cm’epstr isc uqlutuer ceel l–a furnueit sa uotrue dideé eju
dsu. Cpeotmit mdéej enuonuers :l ele vcearfréo onus laev leacit dn’ea usotrnets pparso
adcuciotsm, pleasg nreéps rdée- sentations culturelles aident ou entravent la compréhension
(cf. aussi 1.5.j).
Produit no 4 : biscuit sablé
LLe’esn éselèigvnesa ndto lievuern td reemcoanndnea îtdr’ee xlap lmiqaureqru pe oduur
qpurooid ouint (veoni th sauurt là’i mgaaugceh ele : pLeuti)t. fMouexrricéa (ilne, tdeerm qeu
echl opcorloatd useit riél psè’taeg iqt u(atterrem feosi sb eistc uleits, fblièsccuhietés) seotn dt
elà c peo duor nati diel re slat compréhension).
dEoncsuemigennet,m ne’onnt t epxaps écroimmpenritsa ql u: e leles néolèmv eds,u lporrosd
udiet élt’eaint seesigpnaegmnoeln et t,d aei ncsie, dn’’ionnfto rmpaatsi onfsa,i tp arle
exleiemnp lea,v eilcs ilgen orpaeiteint t Mqueex icl’aeisnp agcnaor l ielsst lma
apnrqeumaiieènret lManegxuiqeu eé terastn, gdèarne s el’nimseaiggninéaei reà dl’eésc oenlef
aennts ,F lera pnacyes oduu, chévoecnotluate.l lement, que le
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 75
Produit no 5 : bouillons
eLx’epnlisqeuigen, asn’itl plueui te psto sdeer mlaa qnudeés, tiqoune : pCoot nnaaui ssfeeuz
-vvoeuus tc e dpirroed u^itt Zety \ce]t tee nm agrqreuce ,? eItl dsuegmgaènred ed ea ulxe
éclhèevrecsh deer àre cpôétrée rd lue tcehrimffere f r1a5n ç(taaisb lqetuteis )d éosuig, ndea
ncse lper otedxutiet,. àIl cleôutér dcaer alcatè rme, aprrqatuiqeu eKs,n ocurri si(nbeo.u
Dillaonnss) .l eDs aconnss eicles dt’euxtitleis,a tlieosn , éillès vpeos urrercaoiennnt
arîetrcoonntn agîotûrte, cuisson (déjà vu avec le produit no 2), soupes, litre.
Eprnosdeuiigt nae mséecnutr ieséx pléesri méleèvnetsa l e: t lal emura raq upee irnmteisr
ndatei odnéacleh ibffierenr cloen nmuaex idmeu cme d’informations.
Argyro Moustaki
76 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
1.4.3. Des documents destinés à l’élève : des documents de la vie
scolaire
- Livret scolaire (page extérieure)
L’enseignant peut poser à ses élèves les questions suivantes : Quel es t le nom de el’xélpèvéer
?im eSnonta tipornénso, m c?e s (enin foerxmplaiqtiuoannst mleo rpprhéofilxoeg iqpureé-s
casro, ntd ’adp’ruènse dg’aruantrdees icmlaspseo erstta-nil c?e Dpaonusr qluae lcleo mvillpe
rlé’éhlèevne shioabni1te7)-t. -iQl ?u and est-il né ? Quel âge a-t-il ? En quelle
1se7p. tL paa msséotihreosd) ep derum pertotafensts deue rb Satlaeygemr alen nte exstte braésdéigeé s uern
ulann jgeuue déet rmanogtèsr «e .d Liea ssieepbteinèm Seie pbaes »s o(lieres cporénsseisnttes jduasntesm
toeuntte as ule rse lpaénrgaugees d eeusr porpééfeixnense se t( Ksuleffiinx e&s Semtegpmruanntnés, au latin et
au grec ancien et Meissner 2000, rédigé en allemand, et et al., 2004, rédigé en français).
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 77
- Livret scolaire (page intérieure)
Lye’uexn s?e Cig’nesatn pto upr oquurelr atritim pesotrsee ?r Cleosm mqeunets lt’iéolènves
esstu-iilv naonttée ?s P:a rQ dues’a Avo,n Bs-,n oCu so us opuasr dleess rneoctoens n?a
iCssoezm m? eQntu edlliet -oesnt «la μlZan.guμeZ \éZtr a»n egnèr ef rqauneç ali’sé lè?v eQ
aupeplrleens ds o?n Qt uleesl lem eastti èlrae sn oqtuee fivnoaules CdeM l’1él è?v eQ ?u e
llCe ocmlamssee nvti esn’ta-pilp delel ef inl’iérl è?v e ? Pour quelle classe est-il admis ? Que
veut dire
gProaumrm aalilreer ept lluas colonijnu ga: isEonn ).l aLng’eune,s eqigu’nesatn-cte pqeuui t
edste menasneidgneér ?à (sreésp oélnèsvee s: dlea deviner, à partir du co-texte, des termes
connus, des termes apposés
Argyro Moustaki
78 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
inconnus18. Il peut ainsi poser la question comme ceci : plastiques, essayez de comprendre, en
parlant de matières ssi cvoolauisr ecso, mle ptreernmeze atrratsn spplaarsetinqtu epsh.
ysAiqyuaen, te sscaoymezm dee dpeovininte rd lea sduéitpea rétd uclaet iotne rpmhyes
iqsuéem. Danet imquêemmee, nsti vLo’eunss eicgonmanptr epneeuzt dmonunsiecarl ei,c i
ddeesv innoezti oncse grqaume mvateiucat leds i(rneo téedru lcaa tpioons tpmoussiitciaolen.
de l’adjectif en français).
- Invitation
Lin’veitnes qeuigi n?a Cnt’e, set xppoluori tqaunatn dle sla c fhêtief f?r eÀs, pqueeullte
dheemurea n?d Ler’a àd rseessse éelsèt-veellse n: oQtéue i ?e sLt-’cien vqiutéi doit-il
téléphoner pour dire s’il y va ?
1tr8a.n sCpaf.r enCta pgurcâhceo à(2 0la0 2pa)r éseexnpcleiq uàa nctô tqéu ed ul e tedrmesese rpt
ormtuorgaanigso so pcoamq uech antilly devient plus international morangos du terme comprendre quch’ial
nst’iallgyi. t dNeo s connaissances sur les desserts nous aideront également à fraises à la crème.
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 79
Pour aller plus loin : il peut leur demander à quelle occasion organisée et les inviter à regarder
l’image qui évoque les boug iecse ttdeu fêgtâet eeasut del’lae nfinxiéve eàr sla’airvean. cEe t?
cCoommmpleéntte irn tperaprr élteesz -qvouuess tcieottne sp rséuciisvioann ?t eAs i:m
Lez’h-veouures cdeula d ?é pRarétd iegsetz- une invitation pour vos amis.
dEoncsuemigennet.m ent expérimental : les élèves ont parfaitement compris ce
1.4.4. Les documents destinés à l’élève : associez texte et image
cLo’emnmseeignnt ainlst yd seomnatn adreri vaéusx. élèves d’apparier texte et image et de lui
expliquer
aS.o :u rces : photo no 2 et texte b. : Okapi, no 802, avril 2006, p. 8 ; photo no 1, titre no 3 et texte Ça m’intéresse,
no 303, mai 2006, p. 79.
Argyro Moustaki
80 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Texte 3. La photo présentant un train devra être associée contenant le terme train. Elle sera
associée au texte a. parce qu’il yà a ulen tetermxtee étrgaainle dmaennst lad ep rtreaminiè. re
ligne. Ce même texte a. sera associé à 3 où le titre parle après confirmation/Ttreaxvtaei l bs.u
rL ale p hteoxttoe dbe. lao ùfi lliel sye raa ausnseo cfiéiceh àe ceet qouùi rel’sotne
cporémnpormen, dle qsupeo rnto quus ’ealvleo npsr adtieqsu ein, fpoormuratatinotn ps assu rt
racnetstpea rfeilnlet , (seot nd enso cmh ifeftr esso nà exploiter lors d’une exploitation plus
affinée).
Pour aller plus loin : une exploitation plus à fond peut être proposée. Texte
bpa. rL l’’eanthselèigten. aLnet sp cehuitf finrevsi t e(r2 0se0s mél ènvaegse àl icborem eptr
e4n fdories q1u0e0l mes)t elet lsep oclrut bp roaùti qeulleé teesrtm ines cdraituep h(dina
upnh’einsst) psoans t dd’’uunn eg ariadned à sceecloa.u Srsi leasu xc héiflfèrveess ,n ’laeid
emnat îtpraes peto usir rlea Cexepttlei qfuileler laib-tr-ee lleet pdaarutpichipiné eàn dgesr
ecJe.u Ixl pOeluymt ppioquseesr ?l ae qnu einstviiotann st uàiv acnotne seidné rgerre cl e:
ptearrmlaen to ldyme pmiqéudesa. ilIlel sp àe ucta uasues sdi eds ermesasnedmebr lalen
cseesn as vdece lmesé dtaeilrlmée eest gdreec sb rμon.\z.eh hewnf .ch.a
nμgzetmfge\n`fts} /s.o.uhevwe|fn.t Esynsttréamînaetri qsueess édlèavness làa rgercaopnhniea
îtlroer su nd um poats smagaelg rdé’ ulnees l.an[tg.uez .à, sl’caoluatirree/ eys.tf hdw’eu]n, ep
rgé-r/azntdfe-, iemtcp.o).r tance pour sa compréhension (Europe/
1.4.5. Les documents destinés à l’élève : compréhension d’un texte plus
long
- Publicité : Holiday Inn Ici l’élève doit deviner de quel type de texte il est question. La photo
n’est cpoasn nadi’susnane cegsr aenxdtrea linaigduei.s tiCqu’eesst dle’és tiéqlèuveettse quHi
oaliiddaeyn t Iàn nl a ecno mapnrgélhaeisn sieotn ldees pceu btelixctiteé. dLee sl am cohtasîn
ien tceornnnatuioe ndaeusx h tôéltéeplhso Hneo elitd amy aIinl nc.o nfirment qu’il s’agit de la
d’hôtLele ? mLaaî trréep opneuset pesots eàr c uhnerec hquere sdtaionns lpelsu sc
hcioffnrcersè etet i:l Cno’ym ebnie na cqoûut’eu nla scehualm, b6r9e (bis Udannes aleu ttreex
tqeu),e ascticoonm àp apgonsée rd e: D€ arenns vqouyelasn pt aày se ucertotes . offre est-elle
valable ? Les élilgènvee s: Edouirvoepne,t t cerhmerec htrearn dspesa rleentttr)e. s majuscules
et ne trouver qu’une seule (2ème
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 81
Source : Ça m’intéresse, no 303, mai 2006, p. 95. Le maître peut également leur
demander de repérer
international, week-end dans le titre ou le mot italien farniente. le terme, devenu Limeps
éérlaètvife sd ep esuevs evnetr bdeesv ipnaerr llees scehnisff rdees a0p8p0el0e z9-l0e 4e t6
2d1e ecot nln’aedctreze-svsoeu sé leetc tlreo mnioqudee <www.holiday-inn.fr/caminteresse>
apposés.
Argyro Moustaki
82 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Pour aller plus loin : Le terme par nuit à côté du prix 69 € par sa ressemblance avec les termes
équivalents dans pde’uatu têrterse rleacnognuneus icnôdtéo eduer opapré ennuint edse
vniigehntt, npoecthite , àN paecthitt, p…lus L tera tnesrpmaere nnot.n transparent par
chambre à
1.4.6. Les documents destinés à l’élève : la séquence vidéo La séquence vidéo est découpée
en quatre sous-séquences d’une durée de 1p oàu r3 emn ivnéurtiefise rc hlaa ccuonme,p
raéuhxeqnuseiollens. Lleess atpepchrenniqaunetss pdeeu lv’ienntet rdcoomnnperré hdeenss
itoitnre às ll’’aocrcael nnte s udri fcfeè rqeunit epsta sc odme mceulnle se netxrpe lloeist
édeesu xà lla’éncgruite. s.E Pllleuss mpreétctiesnétm éegnatl e: m ent quelLs esso énltè vleess
suostnetn isnilveist éqs uà’ ilssu iovnret rlae tpenreums ipèrlue ss éfqacuielenmcee ndta nàs
claeu bseu td de el eduirres prehsasseem db’laapnpceros pprhiaotnioénti qduee sl aa vleacn
gleuse ,u silt ennes ilse’sa géiqt upivaasl ednets mené mgroerci.s eDr atnosu cs eltetes
eunstfeannstisl eàs leat voidbéjeot,s r éepnétetenrdounst, siel rvsiuetftfei,t mdeo tr
eecxoisntannatî teren :g rleesc éqluèoveiqsu, ec odmésmigen alnest punro toagbojenti stdeisf
fé rednet , céevtteen tvuiedlléeom epnrté pcarrêepniètr e est’ ilos ubolniet rocnotm ploruicsh e
ced ifqfuiceil e leàs pronDoanncse rle csa sré lqe umenoct egsr esuc i[vkaunttaelas,] inls’ ar
eacuocnunnea îtsrimonilti tluesd et eprmhoensé ftairqiunee àa vceacu s[elu d_]u. tteerrmmee s
renZctos|reZ ,e tu dtiel ils’éea ud aqnusi sde ersé ppèutbenlitc,i toeéusf s,d dee upxr
ogdrâuciets à élqa ugievsatlueenltlse , gvraencilslé, cleasr cdeel ala lperuérs eranpcpe edllee
rcae tl ee mterpmruen gt raedca ^pZté|s hàw Zla, llea nmgoute cgrrêpeec qquue’i l(se
treuztiZe)n. dront à cause texteS oourlaigl neostn ss a qtur’aunnsec ridpetsio tne céhcnriitqeu
peas rcpee rqmuee ttnaonut sd aev omnise upxlu cs olm’hapbreitnuddree dlee flirraen
çqauise- gdre’écc, olau tgerra peht ieq ufaec, iliptelu lsa ccoonmcprèrtéehmenesnito, np.
oLuar trlaan spcariirpet iodne sd elsa nmguoetss cmléies upxe uet nst’eanvédrue,r idned
ismpeênmsea blaev :e cle rl ef ramnçoati s [dans crêpe, par exemple, est alors transparent, car
lors de sa transcription grapRhii]q, uep,a rri z esxee mrapplpe,r oqchuie dduev mienott grec
tg`w.
1.5. Les pistes que l’on doit donner aux élèves Suite à l’enseignement expérimental à l’école
et l’expérience tentée à l’Université auprès de nos étudiants, nous récapitulons certaines
stratégies
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 83
détectées et que le professeur doit, pensons-nous, connaître enseignement avec le concept de
l’intercompréhension. Il doit ap plroerns drdee à ssoens élèves à :
a.têetrxet eg, uci’deésts- àp-adri rlee lpesa rmatoextst ev, oci’seinsta-nà-tds.i re les images, les
photos, etc., et le cob.
être guidés par les mots internationaux, les mots en majuscules, les chiffres.
c.laav/oleirs relacnoguurse (às )l eéutrr alannggèuree( sm) aateprpnreisllee( sp)o uenr
ctormanpsrfeénradnrte ldee vs occoabnunlaaiisrsea nocue às linguistiques.
d.ssoe mbmaseesr psaurr elxeeumrsp lceo bnansaéies,s apnocuers coexmtrparleinngduries
tciqeruteasin. eEs nlé g1e.n4.d1e.,s neno ubsu lngaorues, lseusr énloèvs ecso, ndnea ilsesuarn
ccôest é–, sterè ss ognétn ébraasléess, –p osuurr lcao rméaplriteén daureto lma orébailleit ég
rseccoqluaier e; française en 1.4.3., sur leurs connaissances de la réalité scolaire grecque.
e.pdéavr eleloupr pperro fleeussres usrt.r atégies personnelles de compréhension, seuls ou
guidés
f. epsassa yaecrq dueis copnrésatrlaubirleem peentitt àd epse tnito lteiounr sp rgorparme
mgraatimcamleasi red amnsê mcee tste’i lsl ann’gounet (fsile cuolensd luecst enuort ieotn, sp
ogurarm cemttaet ircaailseosn a, crqeuqiusiesse sd)a. ns la langue maternelle sont le
g.cavoomirp rreencdoruer s( leàu rd mesa nrqepueré seenntrtaavtieo nlas
ccoumltuprreélhleesn ssiuorn ).l aA liannsgi,u pe-acr ibelxee mppoluer, lpeos ulérrgaeinendte
sp sausr êl’terme bdaéllcahgief fdré’uens cpaamr elmesb eérlèt vferas nçgareisc s(s u: r elna
blo’aîbtes ernocned ed)’ unne gsyremcbqoueles ,i notue rdn’autnioen vaal c(hpea)r, elexse
mélpèvlee,s l an pe hpootuor rda’iuennet bpraesb ciso,m pporuern ldesre d doen nqéueesl
produit il est question et, du coup, leur compréhension serait bloquée).
h.aevnocoirr ere –c oleusr sr eajuexte srt é(lraé otatuyproems cauclhtuier,e cls’e psto uesrp
leags ncooln, fdiromnce rl eo ute –xt ep leusst séocurivte ennt esNpaogunso l).c onstatons
que, contrairement à une approche classique dlo’ersn sdeeig nnoemtree natp opùro clah eg,r
alam gmraamirem –ai rreé heasbt idliteéme aentd péeo upra rc aluess ea p–p erestn ainmtps
oesuéxe-, emstê mfoesu ranui ef upra er t là’e nmseesigunrea ndte slueur r mapespurreen t
ispsoauger . rOépno pneduret mà êumnee dniréec eqsus’ietlél e: cporoncfeirsmsuesr dd’e« sa
phpyrpeontthisèssaegse »é1m9 iasuesq upeal ri lsle ss oanpt pirmenpalinqtusé se uoxu- mleêsm
reesj eltoerrs. Ddue
19. Là-dessus, cf. l’exposé de Delveroudi dans ce volume.
Argyro Moustaki
84 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
plus, dans les méthodes d’apprentissage classiques, le culturel support agréable ou un prétexte
pour faire du linguistique, et n’e snt ’epsats qdu’u’unne acuosnstir agirraen, dleo rism dpeo
rtnaontcree àa plap croocmhpe réàh eqnuseiol np odi’nunt itle xetset. Nimopuos ratavnotn sp
ovuu,r alua compréhension.
Conclusion langLueo,r s ndoeu sl’ apapvloicnast iocno ndsut actéo ncqeupet dlee
l’ciunltteurrceol mpesrté heinndsiiospne nesna bcllea sspe oduer ccuolmtuprreel n(Ddree lCe
arllion,g ui1s9ti9q8u e; . AJunsaqsuta’aslsoiarsd,i , le2 0l0in1g).u istLiq’iunete
rcporimmparité hesnusri onle, nvaaltoiorinsaalnitté sl ’aspopuvroencht ed iifnféterercnuteltsu
rdeel les,’ appperumyeert aàu ttaonut ss uler sl eéulrèsv epsr oepnr ecs lalasnseg udees et
cuDlteu rpelsu sq uneo usus ra lvao lnans gcuoen setta ltaé cquuletu preo ugrr eacpqpureésh
penoduer rc uonmep lraenngduree,. le recours àp rdoepsr en ogtrioamnsm gariarem menat
iclaanlegsu éet aéitt rianndgisèpree.n sLaba leg àra ml’émlèvaier ep odu’ar uctorenss
trlaunirgeu esas séetrcaonugrèsr àe sl ’éqlaub’iol ractoionnn adîet céevtteen
ptureelmleimèreen gt rapmemuta iréeg aflreamgmenetn têaitrree etd ’purné cagirraen. d
langNueosu ess tp éegnasloemnse nqtu lea pl’oapsspiobrilti téd eq ul’’einlltee rocfofrme
pdreé hmenosdiiofine r edne sd oidbajecctitqifuse f idxeéss elann gculaes eset, :à àtr
al’véecrosl ela plarnimguaier,e d, el’ ocobnjetcrtiibfu dere varvaeitc êletsr ea udter eds
omnanteièr reles egnosûeti gdneé elas làa applupsr egnrdanred ea uimx péloèrvteasn cseu,r
ctooumt mde’a ulet rseasv ocoirm-cpoéetxeinstceers e ct olen ssiadvéoriére-vs ivcroem
dmanes dlee cfraadnrçea ids eq uleiu trr asvoacililael isaavteiocn c e( Vciohnocue,p 2t
0s0e7ra ,: d2’8a9b)o. rLd,a dteâ cchoen vdauin pcrreo fseesss eéulrè vdees qcoun’ilsst
atceormonptr epnlnuesn tt,a rdda, nesu xle-ms êtmexetes,s , qpuleu sl aq uc’oilns nanies
sapnecuev ednut ifmraangçianiesr . leIulsr dpee rcmoentntraai,s ssa’inlsc else, storèush
faaitceinletm, dene t,c oamu pmroenindsr,e t, opuatre sc eletste l apnrgautieqsu ea pdpua
rttreannasnfet ràt la mLêma ne oftaimonil lde eli nl’ginutiesrtciqoume perté, haeun psliuosn,
nap’ipmlipqourétee aquu epllreim laanirgeu ee sétt,r panarg èariell2e0u. rs, eaunj
oauccrdo’rhdu ai vceocm lam leo geilqleu ese q rueif lsèotue sd-taennsd d le’esn
psreoigjentesm euenrot pdéeesn lsa nengutreesp éritsr aanug sèereins fdrea nl’çéacios les
o(pitr oujteitliss éin àte rddeiss cfipinlisn apirraetsi,q eu-etsw ienti nqgu, ’eilt cn.)e ; scoeittt
ep laosg idqéuceo vnenuetc tqéu ed eles
2p0an. roPmouarn ) cdeattnes lreasi sporne,m uiènrees isnéiatniacteios np aàr aîlta ê tfraem iniltléer edsseasn tlea
npgouuers lerso ampapnreesn an(ltes . vocabulaire
Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 85
autres matières enseignées à l’école et de la vie réelle (2003). Pour cette raison, les travaux
dans une .cla.ss.e. .-p.r.at.iqu.a.n.t, lle’isn terrécsoumltaptrsé hednessi onp
rpoojeutrsr aiienntet rêdtirsec ipalfifnicahiréess et( Kcoonmsmtanuntaikqoupéso utolouut,
co2m00m6 e; AntoNnoios uo-bKjercittiikfso ufu &tu rKs oelno vcolaus,s e2 0d0e6 l)a. ngue
sont les suivants :
a. efonrtgree rd eusn ée lècvoenss dciee nncaeti oenuarloitpéése snonuev21e,n ct ed iqffuéi
repnetuets ê(tVreih uonu , p2o0i0n7t) c; ommun
b. àp raécpcaerpetre rl’ élelèsv dei,f aféur-edneclàe sd een ltar ed écceolluevs-ecrit ee td àe sê
trrees steomlérbalnant2c2e. s entre cultures,
somQmueasn dt ’aacucxo rdre laavtieocn Ss teemnsbeeigrtn a(2n0t/0é3l)è vpeosu re td idree
sq uéelè vl’eosn ennet rdeo ietu px,a s nêotures dpoubgmlica tviqisuée : suunr céelè vseu
jedtu. Nproimusa irpee na sopnluss qbuees otionu td ud éspoeuntide nd edse bsoesno imnsa
îtdrue aqvua’uienn ta dteunltdea n; cloer às vdoe ull’oenirs êetigren egmuiednéts dpea rn
loeus rd eoncsuemigennatnst .a u collège, les élèves élèvCese sf osrttrsa teétg iéelsè vpeesr
mfaeibttleens t( éétguadleiéme epnat r d.e .r.e.co.n..s.id, é2r0e0r5 l)a. Cdiostminmcteio dn’
aeuntrteres sc’oamvépreérte pnlcuess c soomntp vétaelonrti sqéue’su nq uéelè cveel lfeo drte
olau ,m aéum mooriisnast,i olens, éulènv éelsè vfaei bfaleibs lsee proenutt égaleLme ecnotn
mceopbt ildiseé sl’2i3n. tercompréhension exploitant les acquis des apprenants cdea nqsu de’
alu’otnre sc odnonmaaîti ndeésj àa el’ta mqub’iitli osnuf dfiet lde’se xcpolnovitaeinr csrees
qcuoen ln’oanis sna’nacpepsr eanud s qeunes largeT derum teinrmones peonufri nc opmarm
luen siqouuehra eitn qlauneg ucees é tprraonjgeètrse .e t expériences diverses
qpuuoistsiednietn nêetr de e dlaif fculassésse dpaanr s dleess étpabrolijsestesm nenotusv
peauubxli csp oeuurro pqéueen sl ap upisrsaet isq’eune inspirer.
2<1h.t Àtp :c/e/ wsuwjewt,. scefn. aLt.’fenr/seriagnpe/mre0n3t- d0e6s3 l/anr0gu3e-s0 v6i3va2n.htetsm, els>pa
(cce opnrisvuiléltgéié ldeu 1 d0i ajalongvueie irn t2e0rc0u7lt)u.r el en Europe 2p2o.u Cr olem rmyteh mnoe udse
l ’saovno ntsra vvua,i ld oaun ss ale mbéumlleotiinre ,s ccoel aqiruei fnr’aenstç apisa,s àl ep acrats ldesa nms
altei èbreusll,e otinn esscto nlaoirteé dgree dc é; pdaarnt.s l’invitation à une boum sont notées, en français, tant
l’heure d’arrivée que l’heure
c2h3a. nCgeec, i peastr cuen qduees odbej enctoifusv delele tso umt éetnhsoedigonloemgieesn t s;o ln’etx
papérpielinqcueé ems,o notnr e aqrruiev elo ràs qrueem lpel icro ucerst o.bj.e.cti.f .; .c.f..
l’inwte..rv.en.t i.own{ .deμ .tμuuv.wwx. w.yuzzwz{ .|.., .ezt }xyu~.w .{u I ., «z wz
w€....u..u ...u. .. u. .ux. w...~zu...μu..... ..... »~, wH{uμ~..~w.{. u2 0μ0.7 ,. ..μuu. . xu .v.μ^Wwc
Xcbc.w. x.y.c._ y_ zYbX_X{] |^bXYVUeμbW` \crW~\ay_` : [’ €Uy_, 22
Argyro Moustaki
86 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
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Le concept de l’intercompréhension pour enseigner le français au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 87
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ceEsssiqtéusis eset codn’turnaien tesé tluodres eCxopméprriemnderne tlaelse l a(npguoeps
ualuajtoiuornd ’hiunit, ePrlaarnisg, uEesd .: Lma éTdIeLcVin, s( Pgarreoclse s eett
Afrcatneçsa).i s) »,
E lS’eTnEsMeiBgEnReTm eRn.,t 2se0c0o3n, d«a Lir’ein : teexrcpoémriepnrcéehse nest iopnro
jdeetss »l,a nLg’eudeusc arcioóm lianngüeiss tidcaa nens dsietu aBciaorncse mlounltaic,
ul[tcuoranlssu il tméu lltei li5ng üjaesn (vAiecrt es2 0du0 7co],l lopq.u e2 d0e5 2-201052,)
[deinsp loignnieb]l,e U snuirv .: <www.ub.es/ice/portaling/seminari/seminari-
pdf/15stembert.pdf>
E GVyIHmOnaUs e M: l’.i,d e2n0ti0té7 ,e uLroap éedninme,e nTsihon. : iDntiedrc. udltuu
rfelléle : Uden ilv’eenrsseiigtén edm’eAntt hdèun eFs.LE au

L’enseignement de la phonétique au primaire :


stratégies et techniques
Maro PATÉLI
Université d’Athènes

L’enseignement de la phonétique au primaire : stratégies et techniques


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 91
L’enseignement/apprentissage du Flé au primaire :
prédominance de l’oral L’enseignement/apprentissage du français au primaire se primauté
accordée à l’oral tant au niveau de la perception /cacroamctpérréishee pnasiro lna qpuro’àg
rceeslsuifi dael lalna t repdreo dulac tiosenn seitb idlisea tliao np/rfoadmuiclitaiorins.a tiIol ns
’agài t ld’a’upnp repnatricsosaugres éctornanscgièernet. par les apprenants, des codes
langagiers du français langue dansL ’loer aslo,n o«r ec,e tmtea ips aarutises i dde anlas
lla’népghuéem èqreu »i d(Gevuieimntb rpeatrièolree, , [1…99]4 q: u4i) se’asct tuavalainset
stotruutc tuunr efsl usxy nstoanxioqruee str qanuis mvéihs ipcualre rleas d suu sjeetnss .p
arlants, c’est la face audible des « s’inDcaanrns ec ep ésdeangso, goinq uneem peenut te pt
asso cpiaorlloegr iqdu’oermale snatn [s… p]a rdlearn sd el’ upnheo ndéetsi qvuaele quursi
l(eGs uimpblurse tièrhea, u1t9e9s4 : 5d)e, « lqa ui pcroatniqstuiteu e lalan gabgaisèer e :d e
lal’ acqpuriosnitoionnc iatdi’ounn e» ccoommppréétehnecnes iodne ecto
lm’exmpurensisciaotnio onr aelte sq »u i( Ccuoqn d&it Gionruncea ,e 2n0 0t5o u: t1 7p9r)e.m
ier lieu la l’appCree ncaonnt sltai tuptoifs sidb’uilinté «d see ugiél remr inlaim paalr odlee
ecno msimtuuantiiocnat idoen c» omqumi udnoincanteio nà np’aersttie pdleuss
onbéjgelcigtiéf s ds’paéucciufinqeu ems éptrhoopdoes éds’ epnasre lieg nMemineisnttè rde ep
oFulér lr’eéncesneitgen eemt feanitt adpup frreannaçnatiss aauu spysritmèmaier ep. hCoen
édmeriqnuieer eitn vpihteo nleosl oegniqsueieg ndaen tlas làa nsgeunes ibciilbislee re tle às
leur permettre de reconnaître et de discriminer les faits phonétiques et
Maro Patéli
92 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
prosodiques du français afin qu’ils développent de nouvelles phonologiques tant au niveau de
la perception qu’à celui de la produ catpiotintu, ddeess acpotmitpudéteesn cqeu di eà c
olemurm utonuicra tlieosn cào ln’odruali.r ont à l’acquisition progressive d’une
Le développement de la compétence phonologique au primaire :
sensibilisation et familiarisation des apprenants à un nouveau système
phonologique l’« apDpérviveoloispepmere nlta cdoem pélt’oenreciell ep »h on(oLleobgrieq-
uPee yatuar dp, r1im98a2ir :e 13c6o,m mceitnéc e ppaarr Cdeu qc e&ux G dreu csaa,
l2a0n0g5u e: 1m61a)t edren ell’laep, pàr el’noarngta ndiésbatuiotann tr yàt hdmesi qpuheo
dnuèm deissc doiufrfsé,r eàn ltas sdeug mmeondtèalteio nin tdoun adtiisfc oauprpsr oepnr
giér.o uApuetsa ndte ds’eénlésm, àe nl’tesn cqhuai înreelmèveenntt, àd el’ ultail ifsoatrimone
«a uAdpitpivreiv odius erm le’osrseaigllee e» td de ol’natp plar emnaanîttr ics’ee stc
oanindsui iet t àa vlaan ct otnosuttr uucnt itornav adiel ssuern lsa. pl’aeprcperpetnioannt a(rue
pméoraygeen) deet lala s ednisscibriimlisiantaiotino ne t adued liati vfaem, iulinaeri
séattaiopne, àq ulai mcoanîtdriusiet d’opCéerattteio nétsa dpief fiicnicleosn, ttoelulerns
aqbulee neosut sc leelsle a vqouni sv cisiteé else cdi-édceossnudsi.t i onnement de lc’eaplupi
rdeen alan tla dneg useo nc ibplreo. pCre’e ssty,s etènm de’a puhtroens otelormgiqeus,e l ’eint
tsroond urierceo dnadnisti ounnn neomuevneta uà lpaanygsuaeg e msoanteorrnee, lllee, «
lturie mfpaierre » pdearndsr eu nc ebratianin seos nohraeb idtuifdféerse natr tdiceu claetlouiir
edse seat pprroosdoudirieq uesp hqoun’iol lao gaicqquuemiseesn te n elann gulea nmguatee
rneéltlrea npgoèurer . qu’Cile puitsrsaev aeinl suidtee ldaé cpoenrdcietpiotnionne mdeonitt/
rseec ofnadirieti onafninem qeunet àl ’alap plarnegnuaen tc ibplaer,v iceent neen tàra
înpeemrceenvot iàr corrSeecltoemn elenst slpe éscyisatlèismtees penh opnhoolongéitqiquuee
d, e« olan l anneg pueeu cti bplaes. p ercevoir que ce que ls’’oenn tara aînpep rpisa sà à p
peerrcceevvooirir » e (nC furqa n&ça Gis rluancag,u 2e0 é0t5r a:n 1g6è1r)e ,; isl ip deorcnecv
rl’aa ppparre lnea cnrti bnlee pphreomnoielro, gfiiqnuirea dpea sra d leavnegnuier
mphaotenronleollgei qpuueimsqeunet cs’oesutr dà lauui xq ufa’iilt sa péthéo ennéttriqaîuneés
eent pcoromsmodei qéutaens t ddue sf sroannçoariist ées tg rpeacrq uenetse.n dre et
interpréter les sonorités étrangères réemApvlooiyre r alepuprrsi sa cqàu ispiteirocnesv oetir à
pcroordreucirteem coenrrte ctceomnednuti tl esl esso nas,p lper reyntahnmtse eàt
lc’oinmtomnuatnioicna tiocno. mme constituants de sens dans une situation de
L’enseignement de la phonétique au primaire : stratégies et techniques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 93
Le facteur âge dans l’enseignement/apprentissage de la phonétique au
primaire L’entraînement à la reproduction/production d’un phonologique est plus propice
lorsque nous avons af fanioreu vàe auu ns ypstuèbmlice fda’ceinlefamnetsn t, qéutia nct
amptieeunxt pplalucsé s fpahcyilseimoleongtiq umemaise ntp rqoudeu liesse natd
oélegsacleemntes,n gt rapnlduss aqduo’illes scseonitesn et t aadduélqteusa t«e mdaennst las
mtimesuuléres, oùs olenst obrgeaanuecso upph onpaltuosi resso puopulers peeut
édtisrapnognèirbel e:s ryptohumre , mparîotrsiosedri esl,e ss ocnoomritpéoss, aanrttsi
cufloantidoanm »e n(tPaourxc hedr’u n&e Glarnoguuxe, 1998Q :u 8a8n)t. au mécanisme de
la perception qui est une « interprétation de la aréuadliittiéf »p h(Gysuiqimueb reptaièr rein,
1te9r9v4e n: t1io5n), idl en ’el’satc tpivasit éd ismsoencitéa lde e dcaenlus i ldee
pl’raoucdeistisouns qui cLoàn seisntceo erne, « ll’aâ gcea padcei tén pohtryes iqpuueb dliec
l’poereuitl lec ào nesnttietunedrr e u»n ( ibaidv.a :n 1ta5g)e. pour lp’eenrcseepigtnioenm
deéntte/rampipnréesn tpisasra dgeeu xd fea ctelau rsp choonnjuétgiuqéuse, cepluuiis dqeu el’
inlteesn sisteéu eitls d ed lea jheauunteesu ra (dsoolnessc feanibtsle s(j/ufsoqrut’sà elt’ âggrea
vdees/ 1a0ig uasn)s s oent tm paluxism suenms ibjulessq ua’uàx 1e2n faannst)s eett
sd’éincsrotaîutrree nqtu aanvde c l’âleg e daévvaenlocpe.p eCmetetnet spenrosigbrielistséi f
auddei tilv’aeu, daitiniosni dqéutei rmfininité ep aert cpaelrccuelpéeti oenn ntroer m16a lee ts
e1 s6i0tu0e0 eHntzre, 6d0im eitn 1u0e0 0à0 pHarzt.i r de 10 ans et la zone de rudiCmee
ntsaoirnets qcuei sj ustqiufieelnqtu eets enrcéofluerxaigoennst l’eetn seiingfnoermmeantito
dnes la vprhaoimneéntitq uet raèus apnrism. Laier eM. Oinris, tlèer ep rdiméliamiriet ec
lo’emnpseoirgtnee pmluesnite udrus Ftrlaén acuhxe sc ldas’âsgees , dael la5nèmt e deet 66è màe
1c2e qui cCoormremspeonntd aàl lounnes tdraonncch en do’uâsg ed eénfitnreir 1n0 oettr e1
2p aunbsl.i c et à quelle catégorie aàl luonnes -tnraonucsh lee dcl’aâsgsee rin ?t
eArmvoéndsia-niroeu ns éàc efsasiritea nà td cehs aecnufnaen tqsu, eà ndoesu sa
daodloepsctieonntss ounu emnésteaicgongenmiteinvet s eta sdoécqioua-at ffecrteivsepse cdtea
ncte tte ltersa nchcea dra’âcgtéer ?is tiques cognitives, d’enCseoigmnmemenetn t/aalplopnrse-
nntoisussa gee dnev ilsaa pgehro nél’taipqpuere ?n Panetu t-odunr eannvt isalgee r psoronc
aeusstuos- ndeo msaivsaotiirosn q eute lusui ra pcpelrleen dd’ruen àe adpépmreanrcdhree
mené tinhosidstoalnotg imquoein, sd ’suunr clao tmrapnosrmteimssieonnt tfaarçdo,n ndé’
apuatrr essa pcrirocpornes ptaenrcsoesn nadl’ietén sqeuig’inl erméqeunits,i tiodne nenrao
upvoeuaru xa ffroobnjetecrt,i fps luàs
Maro Patéli
94 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
atteindre ? Ou vu l’âge (10-12 ans) qui implique un conscient et désormais correctif de la
phonétique nous de vernosnesig nnoemuse anttt arpdluesr dmiroiginés ? suDr es oqnu
ealluetso npormatiieq ueets inalsliostnesr- ndoauvsa nntaogues ssuerr vuirn papopurre
netnissseaiggne epr lulas pohpotenré ptioquure uàn c aectttee tpréadnacghoeg diq’âugee s ?o
uCpolem emt elundt iaqluloen ssa-nnso ucso nptrroacinétdeesr, ?fo Pneduét -sounr
le’ninfiatniattsio jnu,s qlua ’às ednisxi bailnissa toioun peotu rl a unfa mtyipliea
ridsa’etniosne,i gneeffmiceancet pcleurst esst raicvte, c plluess nseocromnadlaisiére, p? lus
formel qui les préparera ainsi à faire face à celui utilisé dans le deuxE nmtroe m1e0n test
1c2ap aitnasu xe t pdoaunrs snoontr ee xsioscteiéntcée acetnu eltlaen, tl ’aqpup’êretrnea nht
uemsta ienn. trIel sc’ealpupi rdêetes àa dqouliettsecre nlet sm qouni dlee dceosn ednufiaran
tds apnosu rle p ménoéntrdeer pdreosg raedsuslitveesm. eCnetc id, aenns amvaatniètareg es
de’te ndseesi gdnéesmaveanntt/aagpesp rteanntti spsoaugre l’adpep relna anpt hqouneé
ptioquure ,l ’enpsreéisgennatnet . des paroLlee s sfoonntc tipohnyss idoelo
pgeiqrcueepmtieonnt/ prreolidéeusc,t iocne dq’uuni ea sméqèuneen clees sosnpoécreia,
livsoteirse edne npreeumroisècreie nincfelus eàn pçaonstt ulale sr eqcuo’nild ye .a O étrr,
oleits lmienéc eanntirsem pees rsceenpstoiornie lest mporobdiluiscétsio pno, ular
lp’aeurcdeitpiotino ne fto nlecst iomnénceannti spmaretsi elcleomgneintitf sà epta rltiinr
gdueis t1i0q uaenss , dcéec lqeunic hnéosu sp aomurè nlea saou noproitsétus ladte qlau ’làa
ngpuaert iért rdane gècreet (âl’ginef-olàr,m laetsi oanp),p nreen alenst sa nnal’yensetnent
dpeanst npi anse lleess tsritauitaetniot ne td en ep rloesd usctoticokne.n Dt ’poaùs ldesa npsr
oleduurc tfioornms ed écfoicrireencttee sp doeusr a lpeps rreénuatniltiss edru eens àp euutniqe
uep erfcoenpdtiéo ns udr éfliac iecnoter r;e cdti’oonù lpah onnécéetisqsuiteé, dq’uuin
se’éncsaeritgen edmee nlta thseéurale- sensCib’eilsista ctieo nm. ême processus physique et
intellectuel qui est à l’origine de la tehnétoenrider ed ee t là’i npterrofdéureirnec ec
orrersepcotenmsaebnlte ddees sl’oimnsp oest sipbailtirtoé nsd em lé’alopdpirqeuneasn tq uài
mn’eaxteisrtneenllte p (aosu d adn’usn sea alauntrgeu ela mngauteer néterlalen. gUèrnee
afpopisr ilsee ccriobmlem aue dpitriefm deiè rsea llaanngguuee céitbralen glèerse )c
satraabcitléisréis taiuqtuoeusr ddee ll’aâ gela ndge u1e0-s aonusr,c el’ apefpfreecntuanant tt
raaninssfiè rue ne nt rlaannsgfueer-t lnaé glaantigfu een-s soeu srecrev qanut’i le ncr loaint
g(uqeu-’cili bplee rdç’ouint csoomn moue )d ’iudnen dtéiqcuoeu paalogres aqcuceen cteuleuli
-dcei est dAififnésrie, ntp. lus on remet à l’adolescence l’apprentissage d’une langue
étrangère, plus on a à affronter cette surdité phonologique et cette fossilisaL’enseignement
de la phonétique au primaire : stratégies et techniques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 95
tion de mauvaises habitudes perceptives et productives. Dans s’éloigne de l’âge de 10 ans,
plus on quitte l’apprentissage pa rc eim sepnrésg, npalutiso onn/ ipnltuésg craotmiopnl
einxceo ent sdciifefnictiel ee)t rreacpoidurea entt là’e dnesse ipgnraatniqt udeosi te ta gdier se
mn othyéernasp ceoutned (utiâscahnet aà uudnitei vreé éedtu àc astaio rné odreie
ln’otarteiiollne dveesr sa pdepsr ecnaarnactst,é rài sltai qruéeacs tsivpaétcioifniq duee sl
edu’ru ncea paauctirteé langLue’e, nds’euingen alannt gquuei qesuti dno’ensct papasp elalé l
eàu er.n seigner la phonétique à cette tranche pd’hâygsei odloogiti qjuoensg leern cenotrree
lvei emrgoens,d es adiense se, nftarnantss,p caarreanctteésr,i sép apra r ddeess
acpaptiatucditeéss ddi’isnptoéngriberil itréa pdi’deesmpreitn, t pdare lan opulvaestlliecsit és
pdéec ilf’iacpitpéas reeilt pchaorancattéoriirseti qeute sc,e lpuia rd elas adolescents caractérisé
par des démarches intellectuelles plus complexes.
Stratégies d’apprentissage Selon Véronique (2000 : 408, cité par Cuq & Gruca, 2005 : 117),
ld’a’aplipmreennatnert seess tc o«n nunai sslaonccuetse uert dpeo ruérsvouu drdee sesst
rdaitféfgicieuslt ésq udie cluoim mpeurnmiceatttieonnt mené tlahnogduee d éet
rraénsogèlureti o».n L dee cpornocbelèpmt de.o nc de stratégie d’apprentissage renvoie à une
langLuee s éatrpapnrgeènraen, tàs psouniste ra indsain sa plpeuerléss ,r easus omurocmese
nmt ednet all’easp petr epnstiyscshagiqeu eds’ ulnees emno lyaenngsu eq uéit rlaenugr èpree
remt,e pttoruorn tc ed eq ufia niroe ufsa cceo nacuexr ndeif, faicuuxl tdéisf fdiceu lctoésm
pmrouvnoicqautiéoens pmaart elern ceollne.t act avec un système phonologique différent de
celui de sa langue nonC ceos nstsrcaieténgtieess cdoonnsti dél’raépepsr penara nnto
mtrbairtee dle’i ndfidoarmctiactiieonns cpoomurm el’ a«p lpesr efnadçoren s»
l(’Napaprcreyn, a1n9t9 0d e: 9m0e, ttcrieté enp apr laCcue qd &es Gprruatciaq,u 2e0s 0d5’ a:
p1p1r8e)n ttirsasdaugies eqnuti lleu i spoeurcmi edte- Mtroonutt zdoeu prie r&ce
vPorior/sccoolmli p(r2e0n0d5r e: 2le3s6 )n, oduev eslele sl ecso napnpairsospanriceers, (lessa
vsotiorsc)k eert , este lolens reprAodidueirre loeus raépuptirliesnera natus mào mmeentttr pe
roepni cep.l ace et en oeuvre des pratiques sctornatcérgèiteess ,a uitdoennotimfiaisbalneste se
et t rleesp rgoudiduecrtoibnlte sv erqsu ui nd aépcplernecnhtiesrsoanget ceonn sceiuexn t,d
teesl dde’evnrsaeiti gênterem, epnotu, ru nle ps adriid àa cattitceiienndsr,e l.e s enseignants et
les praticiens un objectif
Maro Patéli
96 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Vu que l’enseignement du Flé au primaire constitue le système éducatif, il nous semblerait
important et n uécnees snaoiruev edaeu tmé detatnres pstrroagtérgeisessiv edméjeàn tc oennn
puelasc ee tu np reonpsoesigénese,m (eqnut’ eqllueis prueilsèevrean td adnus
lc’aorgsnenitaifl, ddeus minféétraecnocgen,i tif,m dému osroiscaitoio-anf,f ectriéfp, éotiuti
ond,u caosmsomciautnioicna,t if, anqaul’oogni e,l es trnaonmsfemrte, sniomtrpel
ifipcuatbiolicn , glaé npéroaslsisibatiiloitné , idn’détuacbtliiorn uonue dérdeluacttioionn ),d
cyenlalems iqquuie ,d oantntrearyoanntt eà, motDivaanntse c eet cmadorteiv, éeet apvluecs
lpar léacnisgéume eéntrta pnogèurre l.’ enseignement/apprentissage de ll’aa
ppphroonpértiiaqtuioen, cepsr osgtrraetsésgiviees , du’utinli séneos udvaenasu les yssetnèms
de e pphroatniqouloegs,i qcuoen, dpueisuavnetn àt as’papvéroreprr iéeef,f iccaeclleess qà uic
ocnodrriteisopno nqdueen tl ’eanuxse icginrcaonnt stsaancchees udteil isl’eern sdeeig
nmemaneinètr/e aEpnp rpehnotniséstaigqeu,e a, unxo uosb ajellcotnifss rdeuc ocuoruirr sà,
caeulxle sb qesuoi icnosr reets pà ol’nâdgeen dt easu arpeppréernagaen test. sàt
ol’cekxatgraec ettio àn s ad reé ul’tiinlifsoatrimona.t ion, à son analyse et à son traitement, à
son momÀe ncet ttoeù t rlaen cchrieb lde ’âagued iqtuifi deset làa clhanevgaule sumr
alt’eernnfeanllec ee estt lp’ardaotilqeusecmenecnet, àf ixuén, dneomtrea nsdoeur cci ee sqtu
’idl ev am eentttreen dl’raep, perte ncaonmt menen ts itiul avtaio no u di’la updeiutet uirn
teetr pdréet enr oluess scoapnaobrilteé sd ed pee rlac elvaonigr,u ec ’eésttr-aàn-dgièrree .d eT
mraentstfroer emne pr lal’caep pdreesn aacnttiv ietné s bmoenn taauledsit equuri llee
cpoonindtu direo dnét paaur tr edpaénrsa gl’ee ndsee ingonuevmeeanutx/ saopnpsr eonuti
spsaatgreo ndse mla éplohdoinqéuteiqs,u ceo. nstitue de tCooumtem ceonmt fpeértoennsc-en
odues dréécveeplotipopne r? leAs pcparpeancditrées dà’ érceocuotne nqauîti rseo nlet àp laay
bsaagsee sdoen lao rme udsei qlau ela gnlgoubea léet,r danug rèyrteh pmaes,s ed eàs csecta
nâgseio-lnàs, ,a dvea nl’ta ctoceunt,t upaatri ol’nid, eennt idfi’caauttiroens termEens pparre
mla iperro, snooduise . devrions donc faire développer, une stratégie prosodique aquutih
etnietniqnuee s c(ochmapntseo nds,e brlè’évdeus csaétiqoune ncdees dl’eo rfeilimlles, pào upr
aerntifra ntdse, commatpétriinaeusx, adpespsriennsa natnsi mené sc, onnatarrcat tiaovne c
dlea lcaonngutee) ,t edll’eu nqeu ’eplaler t,e spt apracrel éeq up’ialsr lmese nttaetnifts leets,
md’aéulotrdei e pdaer tl,a plaanrgcue e.q Iul’ iflsa uadcrcaoitr dégeanlte munene t plelsa cfea
mdiélicairsiisveer aavue cr yltah smiteu ateito nà dlea cporomsmoduiqnuiceast io(inn toent
aetino nf,o rnyctthiomne )d ceo rcreelslep-ocni dleasn teaisd. eÀr cà etr eâpgéer-elàr , lleess
mtypareqsu dees
L’enseignement de la phonétique au primaire : stratégies et techniques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 97
discours proposés sont simples et contiennent des marques standard. prosodiques l’ensEeing
nfoanntc tpioeunt dreesc ocuarpiar cài tuésn ein stterlaletécgtuiee lilnesd uect téivme
oatliloanntn edlele ls’ edxepsl icaaptpiorenn dane tlsa, sinitvueartsioemn ednet
c(sotmramtéuginei cdaet idoénd auucxti omna).r ques prosodiques qui la caractérisent ou qui
Ts’oacutjuoaulrisse d, adnasn sle ncoatdrree cdaus , redpaénrasg el ee t rdeep lé’erxagtrea
ctdioen ndoe ul’vinefaourmx astioonn s( ceot gdneit ilfa) rmecéoloudriier dà e dleas
pchornansea isfsraanncçeasis ea netté rdieaunrse sle uarc qrueicsoesn neanis slaanncgeu,e
nmouast eprnoeulvleo nest ilnesv irteers sleems abplapnrceensa netts/ oauu mleos ydenif
fdéere cnocmesp aavraeics olne ss eyts tdèem pea rpahlloélnisomloegsi qàu ter oduev elar
lcaenlugiu ed ecsi bsloen (sv)a. lCab’eles ta uunssei sbtireanté gpioeu qr uli’ aspépcruernisteis
sl’aagpep dreen laan tp rpousiosqduie’i lq su’ea pppouuier msuor tidvue àc odnéncuo
upvoriur rd ed éncoouuvveriaru xl’ insacvooninrsu. , Tdoéuvjeoluorpsp de ansas lcao
mnfêiamnec eo penti qluuei,, elet dmeêvmieen nàe cnett) âegne- làm, le’esunrsee igdnea ntc
odnonita îvtereil lelr’ oàb cjeec tqifu e dlues acpopurres naent tsl ’suotiileintét (oduu
phénOonm pèneue tp htroanvaéitlilqeur eu vniesé .m arque intonative ou un phonème, on peut
les qmueonttidioiennnneer,t é leds ese xapplipqrueenra, ntesn, àp rdéseesn tseirtu alteiuorn s
utdileit éc oemn mruenciocuartiaonnt dà anlas leemsqpuloelyleése,s . pCaorn neaxîetrme
pdl’ea,v adnec e plea rbeuiltle ds u mcoaurqrsu eest leisn tcoirncaotinvsetsa ncpeesu voeùn dt
e êtterles pdéhcélneonmchèenr eds eps hmonécoalnoigsimqueess dpee cuovnencet nêttrraet
iounti,l isdé’asn ptiecripmaetito anu, xd ea pcpormenpaanratsis odne raevceocn dneasît raec
qleu ipsh éenno lmanègnuee p mroastoedrniqeullee oquu ip hleosn céomniqduueis eàn lt’,é
tnuodne, smeuailse mauesnsti àà le trDaitaenr se tl eà lcea sdtroec kdeer pl’oanuarl yl’sue
tieltis edru utlrtaéirtieemuernetm deen tl’.i nformation en matière de dpihsocrnimétiiqnuaeti,o
qnu),i l’eenntsreei géngaanlet mpeeuntt –d oanustr ele l ecsa sdtrrea tdégei elsa
ppreérccéedpetmiomn e(nrte pcéitréaegse –/ mmaonbiièlirsee rs ilm’applper elan taâncth eet
qlu’im’il pal iàq uaecrc odmanpsl irl’,e lnesse éigtanpeems epnatr elens qluuie lelxesp liilq
puaasnste deet ilensa drééqsuulattaet s aàu xuqnu elps uilb alibc oudt’ieran.f aCn’tess t
puanrec es traqtué’geilele queix, ibgiee n dqeus’ eldleé mpaarracihssees ipnetuetll eêcttruee
lalepsp lqiquui éree lèà vlean tt rdanuc rhaei sodn’ângeem deen t1 0e-t1 p2a ra ncso
npsaérqceu eqnut ’edlule croénpsocniedn tà, l’espErint dcee cquurii oessitté deut dsteo
cdkéacgoe udvee rl’tien fodrum matioonn,d ec ’eqsuti llea cmaroamcteénrits eo. ù l’apprenant
systématise et fixe les acquis. Si, à l’étape de perception, l’apprenant s’est
Maro Patéli
98 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
impliqué dans son enseignement de manière active, il stocker les nouveaux savoirs. En
phonétique, la stratég iep apravri eenxdcreal leàn cmei equuxi ecsetll eu tdilei sléae
réppoéutrit iloen s. tFoacikraeg reé pdéetse rm lea rsqoune so up hleo npéamtrioqnu ems éelot
dpiqrouseo ddéiqjàu epse reçsut clo’ecsutt eleu rf alier ep uenisreergai settr eler ,r véuotirileis
egrraa veenr tdeamnsp sla v mouélmu.o ire à long terme où le sujet par Caiel lequuris d oinitc
onnotuosu rpnraébolcec uepne rp phoounréttainqut ed, anc’se sl’tu tlieli scaatiroanct èdree
cmetoten osttroantéeg ieet, rqéub’oarnb aletisf rdeev cêetîst edx’eurnc iccaersa qcutèi rrei
scqoumenmt ulan dicéamtifo, tvivoaitrieo na tetrt aly’eannnt.u iP, aàr ceoxnedmitpiolen,
cfahiareq ureé pfoéties r ulnee msiotudaètlieo nin tdoen caotimf àm puanritciar tidoen
sdtiimffuélri ednitfef éqreuni tnsé creepssrioted utiosuant td eà tmraênmsfeo remne
rlé’appopnrseen,a nlet dme êlmoceu tmeuor/drèélep étinitteounr ateinf. loCc’eustte uru/nuet
ilisstartaetuégr ied eq ulai langTueo.u jours dans la perspective de maintenir l’attention des
apprenants de rcéept éâtigteio-lnà neen s’éévteaille, pvaesi llseurr àu ncee loqnugeu ele
pméroiomdeen dt ea lcac soérqduée nàc ed epsé deaxgeorcgiicqeuse deet eqtu esi mlesp
lsetsim. uli-phrases, comptines, chansons, etc. à faire répéter soient brèves des Lsoe nrse,c
ol’uutrisli saautsiosin à dlao nrecp drées el’nétcartiitounre g oraup hdieq udee sdseins ss
cehsté munase mauétlroed isqtruaetsé goiue cpohnotnréibtiuqaunet oauu pssrio sboideinq ueà
àl al’ étpuedrec,e pett iofanit vqaur’iàe r lale sftiyxlaet ido’ne nsdeuig npehménenotm tèonuet
en leL rae fnixdaatniotn m/soysttiévmanatti.s ation est une manière d’amener l’apprenant à
produire 1p2ro apnrse,m peanr tl ad ipt reond ulacntigoune oértarlaen, gleèsre a. pÀp
rteonuasn tles sc oâgmesp lmèteainst slueurtro aupt pernetnrtei s1sa0g eet. Csterarttéegs,i else
mà odmépelnoty edre elat plerso dpurcattiiqoune vs ieàn tm aeptrtères ceenlu pi ldaec el as
p’eesrqcueipstsieonnt mdaaniss lelas coobnjetcintiufsit é ddee pceetrtcee pdteiornni èreet ,p
udi’saquutere, dp’uanrte, ppaarrtc, eo nq upero dleusi t meno yfoennsc tiounti lidséess
(pdooucru lma penrotsd uscotnioonr eosr :a lec.h ansons, comptines, etc.) sont source
d’inspiration choiSsii,s eenn pfolunsc, tiào nla dpesh agsoe ûdtse ept edrceesp tiniotnér, êtles
s ddeo cceutmtee ntrtasn scohne odre’âsg eo, nsti éatué amffoeycetniv itdée, s à
stérvaetéilgleier s leeutr pcruartiioqsuietés ecth oài slieess fnaoirues sp’inarvveesntior ndsa
nàs toleusc hénero nlecuésr (ePnoternchdeurs ,& n oGurso ulexs, 1v9er9r8o :n 9s 5f)a.
cilement se les approprier et vouloir les imiter
L’enseignement de la phonétique au primaire : stratégies et techniques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 99
Dans le cadre donc de cet investissement, la répétition moyen de la lecture à haute voix et
celle des chansons o due sc odmialpotginueess aauu pmhooyneént iqdue elsa cehta npsorons
ocdoilqleucetsiv e,a coquutirse, lea csttiovcek algee emt olan dréeu tisliesnattiimone ndteasl
fdaietss aapppprreennaannttss,/ eansssuerigen laan ct,o hdiésssioount dleeu lra acplapsrséeh,
ernesniofonr,c lee ular rpeelarmtioent dame sic’eaxlep reinmtreer petl uésm foactiiolenms
eennt ,c bréraenf,t purnoeu avme bquiaen cl’ee nsséeciugrnisaannt tae ,b aimenic saule g,
éernecro lueruargse saennttei.m ents de lI’el nfaseuidgrnaaitn té goaule ml’aepnptr
seingtnisasleagr eq upea rl ac loeecutru rdee c oploleècmtievse oavue cd ilaal opgauretisc
i(pvaiteiiollne rmecéemttoer ids’aatniotann, )d c’aocnqsutiitsuiteionnt edne ps
hgoronéutpiqeus er,y lteh mmieqiluleeus r( dméosoyermn adies sttroancksfaogrem, dées en
unités de sens) et de l’intonation.
Techniques Selon Narcy (1990 : 30, cité par Cuq & Gruca, 2005 : 117), les techniques
ls’oinnfto rm« aletsio nm paonuièrr easp pcreonndscreie »n teest, seetl onm eCnutqal eest
Gdornutc a l(’a2p0p0r5e :n 1a1n8t ), tr«a lietes ls’iegnnseesi gnoabnste.r vEabllleess »d
édpeesn dsetnratt éagiinessi ddéev el’lâogpep, éedsu, gnuivideaéues , des elloann guneo uest,
dpeasr stratEégllieess edxopilviceintéte sv pisreérc édlee mdmévenelto. ppement de la
compétence réceptive (cpoemrcpeéptteinocne rdeepsr odfauicttsi vep heot npértoiqduuecst
ivee td eps raopspordeiqnuanest)s . Eavllaens t decverlauiie ntd ea inlsai rêetrper
ofodcuacltiisoénes/ psuror dleu crteipoénr.a ge et la discrimination avant la systématisation et
la objeEctlliefss fidxeévsr paiaern lte Mêtrine isctèhroei s(ileas ,p rporsoopdoies éeets l ees ts
ountsil)i,s édeus meond ef odnec rtiéofnle xdioens aduetsa napt preexncalunrtes relala tirfé fàl
elxeiuorn t rarnaicshoen ndé’âeg) e e(fto nddeése s bseusro ilne sl udpiaqrutiec uslaienrss
poduesr apprCeen aqnutis n. ous amène à déterminer :
_ notre matériel : cassettes, CD, vidéo, rétroprojecteur, transparents, diagrammes ;
_ nos outils : documents authentiques ou semi authentiques qui peuvent rêétrceit deds ’udniael
oguheisst,o direes, chmanaisso nsa,u dsseis cdoems ptipnheos,t ol’ceonpreiegsi
strde’macetnivt itdéus complémentaires.
Maro Patéli
100 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Le choix des chansons tout de même doit se faire avec et se limiter à celles qui sont
spécialement conçues pou cr ircceottnes tpreacntciohne dp’aâsg ec eplaler ced eq useu «p plal
écehr antosounte sa dleess vdeérftauilsl aqnucee sl ’odne npee nrciee pptaios,n e lelet nd’ae
8p4ro).d Suic etilolens sdo’nunt ds’uysnt èpmréec ipeuhxo nseiqcuoeu rns oauuv teraauv a»i l
(sGuru ilma pbererctieèpreti,o n19 e9t4 l a: raevpanrotadguecntito nre sppaerccteiv
eqmu’eenllte sla sroencto nsnoauisrscaen cdee dmeso tnivoautvioeanu xe ts oqnus’ eplleasr
fl’iaxcacteionntu, aetliloens pete ulev ednétc oêutrpea gdeé reonu tgarnotueps eest
rpyrthêtmeri qàu ecso, nmfuasisio anu sssi i elelluesr seonn lta npgluuse -dciifbfilcei lpesu
iestq usu’ornto unte spi aerlllee sp saesr vceonmt mdee mono dcèhlea nptoeu ert pqruoed u«i
rlee rcyhtahnmtéee »d e(i bliad . m: 8u4s)i q; ue et très différent de celui de la parole non
_ notre démarche, qui peut être fondée sur un enseignement interactif ceto
mcommunmicuantiicvaet if m(iamisp licaautsiosin dsuer l’aupnp renenanset)ig nseelmonen tu
net raadpitpirooncnheel d(e’uxpnl iéccalteicotnis, mleec tpuorely, mrééctihtaotdioonlo,
greiqcuoeu.r Es àll el ac loamngpuree nmd a:t e rnelle) relevant
• l’étape d’audition/perception (repérage et discrimination) incluant
- la phase de sensibilisation (repérage) _ avant l’écoute du document sonore _ pendant
l’écoute du document sonore
- la phase de discrimination auditive (discrimination) _ pendant l’écoute du document sonore
• ld’éirtiagpéee edt/eo ur e«p lribordeu »c)t iionnc/luparnotd :u ction (répétition et production
- la phase de systématisation/fixation (répétition) _ après l’écoute du document sonore
- la phase de production guidée et/ou « libre » _ après l’écoute du document sonore ;
_ nos activités :
• epxheornciécteiqsu es t[rluac mtuérathuxo dep uairstéics uldaatonisr e,l elsa
mméétthhooddee sd edse opcoprorseictitoionns pmhéothnoodloeg ivqeurebso, -tlao nmaléet
h(tordavea ibllaesré ele sruerl âcl’hauedmiteinotn odue sl a mteondsèiolens , alua
cmaoreynecne sd ’duen le’anptporuernaagne t)c,o ln’aspopnraoncthiqeu pe
raopspordoiqpureié, , lae np rfoonnoctniocina tdioens anpupanrecnéaen (tcsh),o lias ipr
hl’oalnloéptihquoen ec ommobdiènleat eonir ef o(nincftliuoenn dcee sd hesa bciotundseosn
ndeess
L’enseignement de la phonétique au primaire : stratégies et techniques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 101
sur des voyelles et l’inverse), utilisés surtout discrimination auditive et de systématisation
saanusx lepsh aesxesc ludree réevpeénrtaugeell)e].m ent de la phase de sensibilisation
(exercices de rLeepsr éascetnivtaitnéts ddees rmépoédtèitleiosn i ndtoe npathifrsa sdese onuat
ifdse sdoinatl olgeus eps reémcoiuèrteéss productions (voire reproductions orales) de notre
public.
• saecntisviibtéilsis ianttioerna ctmiveasis, msoutrivtoauntt es àe t cluedllieq uedse,
utpilrisoédeusc àti olan p hgauseid déee (Lreesp rjeoudxu cdteio rnô)l eest, litboruej.o urs en
relation avec les dialogues proposés ipllaurs tlr’eantisoenig ndaen tc eo ut ylep em
dan’aucetilv uittéisli sée t enc ocnlastsisteu,e nsot nut nlea mpreeimlleiuèrree énboanu cchoen
trdaei gpnraondt upcetriomne to àra nleo t«r eli bprueb »l.i cL deeu rs ’yc airnavcetèsrteir
leund ijqouuea nett, adpe psr’éimhepnlisqiouenr ddaannss u lna laauntgreu es yesntè pmreen
pahnot ndiuq upel.a isir à produire sans
Références bibliographiques T CUQ J.-P. & GRUCA I., 2005, Cours de didactique du français
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pdperse nltainssgaugees détersa nlgaènrgeus e»s, rÉetcuhdeesr chdee s lsiungru li’satciqquuei
siatpiopnliq »u,é ne o «1 2D0i,d pa.c 4ti0q3u-e4 1d5e. s langues étrangères et
Maro Patéli
102 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
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»g,e dAesct efsa itsd us eg5mèmee ntacounxg reèst penajnehuexl léent ipqeures pdecetsi vepsr
o»f,e sAsetuhrès ndees ,f rAan.Pça.Fis . «f .uE.,n spe.i g7n6er1 -l7e 7f4ra. nçais à l’heure
actuelle :
Des actes de langage aux contenus
morphosyntaxiques : pour un développement
rationnel de la compétence grammaticale chez les
enfants apprenant le français
____________________________________________________________
Ioanna KARRA et Kyriakos FORAKIS
Université d’Athènes

Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 105
a généralisation – faisant suite à l’application réussie dans quelque 200 établissements – de
l’enseignem edn’ut/na pprporejentt-ipsislaogtee fait, et dle’us nper oLfVes2s,i odnonnetl sle d
fur aFnLçaEis ,d dea nnso tlree p praimysa inree gpreeucv eesntt dq’ouree ss ’eent drééjjào
uuinr ivnivtéermesesnéts. àS ’reésftl éimchpiro sséuer dlees lda ifsfoérrteen ltas nenécjeeussxi
tdée d c’uenttee réevnoclountitorne . qPuai rimnvi ictee ulexs- cdié, vnelooupsp earv ounnse
ccehrotaisini ed ’caottmirperé tel’nacttee ngtriaomn msautri calale p–e rfsûpte-cceti vree
stcraepintitvea n–t ec hdeze cleh èjeruen àe la’epnpsreeingnanant td um ofryaennç aqisu ’aeux
tprêrmimeamireen, tq usuebsttiiolen pgoéunré ruanle mceerntati nto nuot maubsrsei cdoem
préatiesnocne sg.r aEmnmcaotircea lef apuat-ri ll ess’qenuetelsn dler eC saudrr e leeu
rsoepnésen àc oamttmriubnu edre raéuféxr entecer mpoeusr dlees lraensgsuoeus1r,c desû
agura Cmomnasteiicla dlees l’dEeu rloap ela n(2g0u0e1 e: t8 9l)a, dcéaspiagcnieté « dlae
colensn auitsisliasnecr e» ,d elas gmraomrpmhoailroeg ieé teatn dt e clao nsyfonrtmaxéem
(eibnidt . : à9 0l-a9 1t)r. aNdiotiuosn aduonpet oncos ncjeutgtea iscoonn cedpet iolna
astfrfiéctroe nsetnes ud odnet leal leg rsaem fmaita irper,é ctéoduet r cdoamnms lee lCa
.Edé.Cfi.nRit.Lio.n, qduei slae mcbolme pdéétjeàn fcaei rey vauivtaonritteés .d ans la
communauté des spécialistes de l’enseignement des langues moiAnsu r étuemssip, ss inooùn
làa sd’aifdfaircmtiqeur ee nd teasn tl aqnugeu edsis/cciuplltiunree sà péatrrta negnètirèerse
a(G pelrums aoinu, p20ro0f1e)s, sdioun mneolsin qsu ài sf’aeinre rtérciloammpehnet,r osne
sp peruitn cpirpéatuenx dcroe nqcueep tls’e pnasermigni alenst pmuobyliecns
1. Désormais C.E.C.R.L.

L
Ioanna Karra et Kyriakos Forakis
106 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
est plutôt bien familiarisé avec une notion telle que l’acte parole), indispensable à qui cherche
à déchiffrer un guide pdéed alganoggaiqguee (odue FnoLtEio np-olàu r qlau
’minetièllgeruernet relenst abteilxittée sp oossffibicliee lds e msoins caouu rss.e rCv’iecset
judset eml’eennste icgentete- dméelinmt/itaepr prednetsis sacgoen tdeun uFs LEp luasu
ssetirnic tdeum epnrti malairneg aggrieecrs ,l oresqt u’iql use’ agint odues
benritèrveepmreenndtr odnasn s– lee nb ubt odnes sluinggguéirsetre sd efsr apnicsitseasn tdse
troéuftle xdi’oanb oarudt o–u rd d’éelsu caidxeesr slaunivgaunet sa p: rqèus ’easvto-cire
dqéup’luony éa cl’téev ednet alailn dgeasg ec o? nctoenmums emnot rlp’ehxopsloynittearx
ieqnu ecsl acsesen sdées pler omgartaémrimalies e«r r?a teionnfinne, lq »u deles
mpooirnpthso dseyvnrtaaixeen, tq euni tsroeirt deann asc lcao crdo maupsossi ibtiioenn
dav’uenc laac tureélalleitmé endte, qlua ’acvleacs slee ndiev eafura ndçua iCs
.Eau.C .Rpr.Lim. aqiruei , y tceollerr eqspuo’enllde ? sAe udtaensts indee qquuie sstuioivnesn
ta.u xquelles nous tenterons de fournir des réponses dans les lignes
Acte de langage et morphosyntaxe On ne voit pas comment une étude qui forme le propos
d’orienter lo’effnisceieiglsn, adnets tdiannéss sàe sfo cuhroniixr lpeé dcaadgroeg itqhuéeosr
ipqouue rerat itp rfaatiriqeu aeb dster alc’etniosne igdnees mteexntte/s papripnrceinptailses
adgee s duin sFtaLnEc eas u ppérdiamgaoigreiq. uAesu dneo mnbortree dpe aydse,u xq,u ii
lsn é’emsta naeuntrt ed eq ulea lp’Irnécstisitéumt epnétd, aogno cgoiqmuep t(er a: ttaché au
Ministère de l’Éducation nationale). Plus
a. KGQ('%HH69R'+9,7 I [PJro3gI4r3a%mμmμ%e Kd)’'é9tu8Ld(e s Mp%HoHu,7r :.l
’eMnHsLei0g0n%e.m 1enN t/7a%p, pKre+nN tiOss-aμg'e+ ,7d'uP fqruain, çeanis erné a5liet
ée,t 6nee a nfaniét esq udee preripmreanirde2r]e, dmoocut mpeonutr d’munoet :d izSa8in-4eR
6d.e 4p,%a ge+-s 8,8%07%HR% +-. M%HH,7:. MHL00%. 0+% 210 ),H'+,7* O-μ'+,7*
KQ'H6R% (1N 7%, K+N
t2e. rmLeess dporècsu mene ngtrse ce nm qoudeesrtnieo,n n éotuasn tn o–u ms saolhmeumreeus sveums eonbt
liàg énso dtree psreoncsé d–e rr éàd iugnées tàr aqduueclqtiuoens, pnooinn tpsa rsa lsistetémrablleé sm caii-sa
paruètsa,n ot ùq uile efsati rfea iste mpeenutti ofind èdlee, «a ucsosmi pbéietnen dcees mtiotrrepsh qousyen
dtaexsi qquuee l»q. uIelss seonntrté teos uss utéivléacnhtearsg edaebsles gracieusement sur le site de l’Institut
pédagogique (se reporter aux Références bibliographiques : 6__________ 7 _______ [INSTITUT
PdÉeuDxA aGuOtrGeIsQ).U E] pour le premier, seul à ne pas être signé ; <____ =. [KAGKA E.] pour les
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 107
$*;6,.) [Consignes pour l’enseignement/apprentissage du des 210 établissements d’accueil du
projet-pilote mis en pl afcrea neçna i2s0 a0u5 -s0e6i]n.
b. aOp,p8%r7e+n,7ti5s.s agKe6 d,3u5 .f ra[nLçiastise aud pesr immaiarne]u. els agréés pour
l’enseignement/
gramLmesa ticraélfeé rsetnriccteos senesxup lcichietezs le ajue unde évapelporpepneamnte
nste reds’utrneeig necnotm, pdéatnesn clee premier de ces documents, aux brèves remarques
que voici.
T Au chapitre « Objectifs spécifiques » (p. 1) :
Lpheos nocloougirqs uevs,i sleenxtic al[e…s e] t au développement chez l’élève de compétences
réception/production, en mvuorep hodsy’unntaex iqauceqs3u, isciotimonp atpibrloegsr easvseicv eu nd de egcroé
msipméptelne cdees communicatives.
T Au chapitre « Objectifs » (p. 5-6) :
pLreosc eéslsèuvse sd ’édlaébvoelroaptipoenr odn’utn ed ceas pacocmitépé dteen cceso
mmmorupnhoicsyantitoaxni,q auues coduarnss duleq uceal dilrse s edro’unnt saypnptealxéisq uàe s
dsé’icnosucvrirvira npt rdoagnrse sdseivs esmitueantti onets dàe créoumtimlisuenr icdaetiso np
hfaémnoilmièrèense. s morpho-
T Au chapitre « Activités proposées à titre indicatif » (loc. cit.) :
Lmeo ydeénv edlo’apcptievmiteéns tl uddei qcoumepsé, teonnce sv imseorrpah oàs ylan tafaxmiqiuleias rnisea
tcioonns tpitruoeg rpeasss iuvne ed fei nl’ éelnè vseo ia. vAeuc lpeosu pr hoébnjeocmtièf nlae sr
émceoprtpiohno/sypnrotadxuiqctuioesn adi’néscir iqt uo’uà du’no rauls saigme pdlee. ceux-ci qui se donne
T Au chapitre « Évaluation des acquis de l’élève » (p. 9) :
sLa’ épvaarltuicaitpioanti odne sa catcivqeu iasu d ceo lu’érslè, vdee ss’oenff eaccttuivei tàé gtrlaovbearlse la’uo
bsseeinrv daeti ol’né tasybslitsésmemateiqnut,e d dees epfrfoogrrtès s qquu’i’li l fofauitr,n idt,u ddee gl’rién
tédreê tc odlolanbto irla tfiaoitn perte udvee ,c odmesm iunnitiicaatitvioens . qCu’’iels tp raeinndsi, qduees
ld’oegnr éé vda’alupep rloa pcraiaptaiocnit éd ud ev orcécaebputliaoirne eett ddees (re)production de l’écrit ou
de l’oral, le phénomènes morphosyntaxiques.
Fgroarmcem aeisrte /dme ocrpohnostsaytnetra xqeu es ocnets toruemtesa rqcounesc iseets ,
ssuigngoenst ifoungsit iveens , meta tqièur’ee lldees c–o cnosnisttreen lte sle a pbluuss.
souvent dans une mise en garde – plutôt aléatoire, elle aussi contEenn urse pvlaunsc héter
osi’toebmseenrvt el inugnu ispteiqtiut ees ffào trrta vdeer sc lo’énncurémtiésraattioionn edne s
tderifmféerse ndtes accotnecse dnet rlearn guang ec (o«ufrgsh idiej bFkdL lEm adnaonjds»
ldeasn sd eleu xte xdteer ngirèerce)s s ucrla lsesseqsu edlus dpervimraaiti rsee. Reste que les
éléments retenus se bornent au strict minimum – ne serait-ce
3. C’est nous qui soulignons.
Ioanna Karra et Kyriakos Forakis
108 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
que par rapport aux contenus qu’intègrent la quasi-totalité agréés : des manuels
-- SSaalluueerr -- sper épsreénsteenrt qeru elqu’un -- EDnetmrearn edne rc soonnta ncot m à quelqu’un --
DDeomnnaenrd deer sq rueenlqseui’gunne, mdeemntasn pdeerrs oqnuneleqlus e chose -- IIddeennttiiffiieerr //
ddééccrriirree qquueellqquue’u cnh ose - Accepter / refuser - Indiquer une quantité - Appeler / répondre au
téléphone -- SS’oeuxhcauisteerr /à dex’acuutsreers / Ne pas excuser - Être d’accord / désaccord [sic] (Ibid., p. 3-
4.)
Iclo emstp eten doeu tlrae csltaispsuel é( 5qeu o’ilus 6dee varnanieénet) ,f al’iarcec le’onbt
jéetta dn’tu mnei se xdpalnosi ttaotiuosn leqsu ic taise nsnuer uennfei na,p pqruo’iclsh ea pà
pcaarraaicsstèernet lucodimqumee4 elte cpréroatloifn dgue msyesntèt mde’u dnee lali sltaen
gduee .« À c hnaomteprs, thématiques », qu’ils sont destinés à concrétiser :
12.. 6WQINJIKULRNMKNμOJPV /(s QalRuJtμaNtOioPn KsR, JfoNTrUmVQu (leidse dnet ipfiocalittieosnse
e)t caractérisation personnelles) 34.. W6II[JRμNQμRXQK U(cNYo (ugloeuûrtss) e t préférences) 56..
W\IIN^]_μJJYV /(n [oImQb (rinesd)i quer l’heure et les moments de la journée) 7. s`emN aaμinbIe,U Yle Rsa
mY oUcisd, JleμsP sdaQisYo, nJsN )μ X_UY RJe bRJeY, JN RbKKUINY UMJTbY (les jours de la 89.. f6QJ
Kμ^bRIaaR QRJ (ein Kd[iqμuQeRrJ uY n(lee sq upaanrttiietés )d u corps) 1110.. kg[ JQN OOJQhNb
i_UeNRQP O(QQNM JjNP i UVVjdJaN) ((llae fsa amniilmlea eutx l eest alems ips)la ntes) 12. cWh[eImJiYn ,
( lMaI vJiKllQe_, QleR JvjilNlKaμge^,Y ,l a Mc^ajmap, aTgLnIeN,^ l,a UmlJoTnXta, gcnJee, _la^ ,m ]ePrj)
QKKQ) (indiquer un 1143.. 6mQbKNTQ_ VμdUNQRQ, iQJ]jIXPμY Q(mRQo, yQe_nQsn edTeX t
r(ajenusxp,o srpt)o rts et loisirs) 15. oNQRIJiX (les aliments, les repas)
4d.’ enNseoiugsn ermeternotu vdoun Fs LlEà auunx ednefsa nctos n(cdeopntst l’pinartétirceuslsiaènret m«
emnto dpèrleis éms étphaor dolelso gmiquéteh ofidctoiloongnieesl edt’é ltuuddiiqeur ei c»i deen Bd.é tMaila.
llPeto, ucri tué ndea ntysp Coluoqg iee t dGesr uaccat,i v2it0é0s3 a:i n3s1i 8q),u qe ud’iel npelu ns oaums
palpesp arrétfieérnetn pcaess b41ib6l-io41g8ra)p. hiques sur la question, nous renvoyons une fois pour toutes à
Cuq et Gruca (2003 :
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 109
1176.. <<JQRN_JLNO_VNQOX ( ddoImQiKcRilaeI) N ^RaRQ / U]NμJReMNOX OQN OJN_L_NOX
KeμMUINiJIP (savoir- 18. =vilvJreNO)U, VULJKIaR bYμ OUQ N QUMMbjRPU NJMN J(fjêNRteNKs
μdNeO Pl’ anKnRéJeNT, UaVnQn, ivTeQrsIaQirOeRsa)I NKRNOP OQN dUdJμb_Q (culture)5 (Ibid., p. 2-3.)
le coInl nceoputs ds’eamctbe lde eq lua’nugnaeg em, iqsue i,a ugr opsosoin mt osd’oim, «p
doéssei.g Rnea pl’pinetloernpsr ébtraiètivoenm deen lt’ aqcutee pachciolomsopplih ipea
r( Puonreti nfeo,r m20e0 1d e: 9p3h)r aasvea n» t (Ad’rêrtirveé eext palol.,i té1 9f8ru6c :t
u3e1u)s, ermemenotn ptea rà lelas secniteenncderse sdoun léatnygmaogen (–g r.n )o3t*a4mμ
%m :e «n ta ctlaio np r»a),g ms’aatttiaqcuhee, àq éutiu, dcieorm lems eli elnes leanistsree
ltaênteg adgee qeut i aocnti ornet. rPoluuvse pAréucsitsiénm aevnetc, sco’ens tc aéulèxb r«e p
ohuilvorsaogpeh Heso wd ’Oto xdfoo Trdh i»n g–s wà itlha 1W9o7r0d s –p aqruue enl’o 1n9
6d2o iett utrnaed upirt eemni èfrrea nfçoarims suolautsio lne tditer el aQ tuhaénod rdieir ed,
ec’se sta cfateirse edne lfarnangaçgaies, (r1é9v7is2é)e p aprl ules st taerrdm (e1s9 6ac9t)e s
pdae rl aSnegaagrele e td nanosn speass Sdep epeachro lAe. cCtse, tttrea ddueritnsi èerne
avianrsiai nqtuee sle’orbaiste revne efoffrett àp prroopproe s àP o« rdtéinseig n(2e0r0 1to :u
9te5 ),s oà rltae sdueit ep dries ela dcer itpiqauroe led u» tpearsm me opinars Dvruaic rqoute
(l1a9 d7i2d a: c7t)i qduaen ds essa lapnrégfuaecse/ càu ll’touurvesra égter adneg èSreeasr
lsee.r aIl pnr’oemn petset mà aedssoapgtee,r ,l at evnatraiannt taei nascit ed dee mpaoronltee
–r eenn térep-itnegmlep lsa adsismeze nussiioténe ccohmezm luesn ilcinatgiuveis tdeus c–o
nteennu s e»n d afnasi slaens tt er«m l’eusn imté êmdee s bdaese G aaulitsosuorn d(1e 98la0q
:u e2l3le) . s’articule l’analyse des si prOécr,i eduasnes àl els’ apprpartoiqcuhees dcoe mlam
culansiscea tdive el afnugtu eso, ulev erennt dmemise nent dqeu ceestttioe nn6o, tsioonn
aqpupe lidcaetsi oanp pefrfeencatnivtes. sPe ohretuinreta n(1t 9a8v3a n: t1 t1o3u)t lauuix r
hepabroitcuhdee sp tlauns t edxeasc teenmseeingnt asnotns iqnuaid napotuast iionnté arues
strea vtoaiul tc penarttriéc usluièr rle’émcerint to iuc i.à Ml’eanlgsreéig tnoeumt,e lnets daec
tleas gdrea mlamngaairgee, tceonnatnint uleineut ddee tprroougvrearm lmeuers , pmlacaies
neonnco rsee udleamnse nlta dqaunass i-dtoest altietéx tedse so fgfuicidieelss epné dpalguosg
tiqenudesa naccec ormécpemagmnaenntt làe sl ems aransuseelms bdlee rF sLoEu,s odùe sl
edsé anuotmeuirnsa toionnt sd me opilnuss
5q.u eCseti onn’e sétt apnltu s– nào cuôs téq udie tsr aadcuteisso dnes l;a nnogaugse n deo fnati siol ness tq
fuaeit cmiteern tcieotnte p fluosis -hcai,u tle –s ésleéumlse àn tfsa ierne 6le.u Sre a rpeppaorirttieorn à e Cn
aflrliaanbçeatisso dua-nCso lrea cteax (t1e9 d9u5 P: 3ro0g0ra-3m0m1e). pour une synthèse des réserves émises
à ce sujet.
Ioanna Karra et Kyriakos Forakis
110 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
contraignantes, telles que contenus/objectifs communicatifs l’appareil terminologique du
C.E.C.R.L., fonctions de com omuu,n iccaotniofno ;r mlaé mpleunpta ràt cdeun tseéms pms,
aitlésr ilaelsi sfeor nt– mnêomne seuxihvarue sdtiev ermepeènrte s bsiternu cteunrtaeunxd uet
l–e xilceasu x« pacrtéecsi s», cénounmceérnraétsio, ne nd ev utee lledse ugnuiitdéesr
ridsaqnuse rasiat tfâocrht e del’ endséerioguntaenrt7,. Dqu’’auilnleeu rssi,m «p llea
préharliassaet i:o na ilnasni,g aigl ièyre ad e ucnees amctoersp ehsot -[s…yn]t apxreé vduee
dl’aonrsd rlea f(oimrmpeé rmatêifm, eq udee l+a seuxbpjloiqnucet ifju, deitcci.e) uosue mdee
nl’ti nStoerurtoegt a(t2io0n01 ( p: l1ac6e7 )d. uS ’syu jreetc, ounsnagaeît ddeo nesct- clea
qnuée,c eestcsi.t)é », ppuobulri cl ’edn’aspeipgrneannatn tdsé, sidr’eêutrxe dàe mvoêimr eré
adleis esr’a epfefricceacveomir eàn tt ocuest m« aocmteesn »t pdaer lseounr tdeen peuoru
vlaonirg apgairè rlea, sdueit es alevso itrr aavisaéilmlere nimt plelisc iteexmpelnicti taerv eecn
letesr ampepsr elinnagnutiss.t iques, afin contNexotues t onuotu asu esxsip alilqlougolnost.t
eL qau g’hroammmogaliorett ee,t osnotn f aeixt pcloouitlaetri otenl ledmideanctti qdu’een,
cerne cpeesr tdineernnti èdrees n aonunsé eéste –n dmrei eturox pd, édcaennsn iuens e– é
qtuud’iel naue xn coouns tsoeumrsb tlerè ps asst rvicrtaeimmeenntt ldaénligmueit.é sN,
souurs lerse ternojuevuexr omnus ltdip’elexsc eqluleen tceosm spyonrttheè sseosn
din’atébgorradti odna nesn cBleassssee deet aPuoxrqquueielsr n(o1u98s 4r)e,n vpouyiso ndsa
nds’e mGbelréme.a Nino uest nSoéugsu icno n(1te9n9t8e)r,o nosu vdrea gseigsn adlee r
btoasuet sciomnpsildeméreern tc oqmuem lee upnro abtltèamchee mvieenntt qleu eplqluuse
spoeuuv eenxtc edses ifc ed eqsu ee nls’oeing npaonutsr rdaiet dFiLscEip làin ela, àg
rla’emnsmeiagirnee,m seonrtt/e apdper epnetniscshagane t ded olanqt uielsll e
técmerotaiignnse nvto npto murê mceet t–e ld’een mseoiginnse mene nmt/oaipnps
rfernétqisuseamgem ednet dlae nlaonsg juoeu rsé,t rnaontgoènres.- leC –’e sjut sqauin’às ia
sqsiume ilelar ggraardmem lea iPrero fgirnaimt mpea ra udsesvie (nvior iur nsuep erasp).è
Lcea dteen «d afinnc een in shoéi r»e,n ctee cào cnettrtee qpuroatii qmueet eesnt cà ofnatierxe
tudael islaat iognra moum daeir eju setxifpicliactiitoenm ecnotm emt uennic adteivheo/rfso
ndcet iotonunteel let ednet altai vteâ chdee cà oancsciostme pàli r, sber effi,x seur ivpanotu rle
sp iominpté radteif sd déep alart délems arfcohrem deist e lisnémguasisiotlioqguiqeuse ,
(qouui sciognncifeirannétss ) (Gafainli sdso’anc,c é1d9e8r0 p: a2r1 )l.a Esnucitoer ea uexs t-
ncoe tiloà nusn e(o aut tistiugdneif idéés)c odnecse rstiagnntees,
7m. eGsseargme a[i…n ]e, t saSnégs uqinu e( 1n9e9 8so :i e1n1t7 n) éogblisgeérevse npto uqru ea,u dtaen tc
elettse ffoarçmoens, «li nl’gauccisetniqtu eesst nmécise sssuarir eles fpoonucrt iolan nreéla cliasar ticoen sodnet
lceess foformncetsi ognrsa.m Lmea tpicoailnest qduei vdiéepnanretn tn ’sees tg rpeaffse rg rsaumr mlesa tifcoanl
ctmioaniss langagières, et non l’inverse. »
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 111
aux effets fort douteux8 a fortiori lors des premières étapes de dont les classes de langue du
primaire, par excellence l ’acpepllreesn tidssea gela, sveisnuseibl. ilisation au système de la
langue par le truchement du ludique et du
Pistes d’exploitation L’approche des faits morphosyntaxiques indispensables au développe-
imndeunctti vdee, cla’ ecsot-mà-pdéirtee nàc ep groracmédmera tidceasle egxaegmneprlaeist ,
àà lcao udpéc soûurv, eàr têet rien rtuésitoivluem, penart lm’aépcparneinsmanets ludi-em
fêomnec,t idoensn ermègelenst (Cdea llliaa belatnsoguue-C, olar acfao,r m19u9la5t i:o 4n4 )e,
xmpliiecuitxe ddees l«i nrègguliessti q»,u e,n ééctaensst aàir eemxcelnutr e tàr ibceu taniirvee
aud9’.u nCee la cverat adine ep atire ramvienco lloa gdieé mmarécthae- don’aodmoapsitoelorg
idquaen s( l’li’nacvteer sde’ ednes ecigenllee r,d iltee tsoéumta sdioalnogsi quune –s ocufc. i
sduper ap) ruqdue’inl ciem peto rdtee ld’iimscprélitcioatnio, nq upie rnseo ncneeslsleer, ae
ndf’ianc,c ào urdneer mlao tpivreamtioiènr ee ffpelcatciev ea duu j ejeuu, nàe él’lièmvaeg. eL,
eàs macétitvhiotédso losguisqcueep tidbele sl ’endsee igsnoeumteennitr
greafmficmacaetmicaeln t– ubnieen tpellules acpopnrcoepprtiiéoen, fpoaurarmît-iilll,e àn tl
’adpapnrse nlat isqsuaagsei -tqout’aàl ilt’éa cdqeusi smitioannu (eBlse sasger éeéts Ppooruqru
ile’rin, t1r9o8d4u c: t8io6n)1 0d –u FLE dans le primaire ; en voici, à titre d’échantillon,
quelques-unes qui
8p.r éEcinsi oenf feett , su« rl elsa prercathieqruceh edse efomrmpierisq uliensg umisotinqtureesn tp aqruti’cuunl
ièarcecse, netn mdéisb uetx dcl’uapsipvreemnteinssta gsue,r nlea cgoranmdumita ticpaales s »n
(éGceesrsmaiarienm eet nSté guà in,u 1n9e9 8 u: t1il4is8a)t.i on éventuelle correcte de ces formes 9p.e
rEspnetecntidveo nqsu-ni oeusst slua r ncôet rpe,o icn’te sstu bbtieiln : cuen qmuié teaslta nàg aegxec luproeu
sasué ,n iavfefeauct aennt quune sctiaornac tdèarnes dlea terminologie, et non pas ce que Cicurel (1985 : 24)
appelle « un discours métalinguistique non
cspoémciamlisué nciocamtipoonr taenntt rdee sle tse rmmeems cborems mdeu digrre,o cuopmep-rcelnadsrsee, .r
éOpétne r,n eet cm. »a, npqaurteircau lipèares,m aeun t ruetsitlee, àd lea soocuculigltneer rl ’aovbejce tc eesttsee
nmtiêeml dee a nlaa lcyostme mquuen ilcea rtieojent ddaen lsa ldai mcleanssseio qnu mi éctoanlisnisgtuei sàt
iqcuoem «m éuqnuiiqvuaeurt àà penro cploasss ed ed ela F laLnEg,u oen-c icbolen s»u (ltibeirda. a: v2e7c) .f
rPuoitu rle ps lpu.s 1d1e2 -d1é1ta7i lds es ul’ro ul’vursaaggee cài tféa idree dFu. Cmicéutarelaln, gaiangsei
1q0u.e BEenscsoe reet Pqoureq ucieert t(e1 9d8i4c h: o1t0o2m-1ie1 5a).i t vivement été contestée au nom du
rapport de dcoesm cprliétimqueenst adroitné tq eullee sae mfaibtl el’notb jeentt, rveoteirn iCr ueqn efta iGt
sreusc aé l(é2m00e3n t:s 1c1o0n-s1t1it1u)t.i fs ; pour une synthèse
Ioanna Karra et Kyriakos Forakis
112 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
relèvent d’un même acte de langage /décrire/, l’un des peu dans la liste du Programme :
nombreux retenus
(Bossus et Bouard, 2000 : 27)
(Steevens et Tant, [s.d.] : 35) Pouvant se prêter
à une exploitation de ce que Calliabetsou-Coraca
(1995 : 34, c2o52m-2m5u3n) icaaptipoenll e»r11a it/ dleé c«r imrei cqrou-ealqctuee dceh
opsaer/o,l e l»e s oud eu« xm iaccrtoiv-éitvéésn ecmi-denest sudse, dpelu tmôte tstirme pelens
oetaunvt rde anl’asp lpeuror pcroiantcioepnt idoen mquéec adnainsms leesu rm
eoxrépchuotisoynn,t apxeirqmueestt ednut ptyrpées e:n dtaéttiefsr,m tionuarnst su
n(idpéefrinsoi/ninnedlésf, iinmi, ppéorastsief sestif m, naurqmuéeruarls) , spadajteiacutixf,
qsiu al’loifnic sa’teifn, tsiuern lte a pulxa ns epurlas gpmoaintitqsu sea iàll alan tssu.i
vEalnletse ,s lee l«ie mnti certo à- alcat efo dise sp’oarpopleo s»e qnut elé cgeèlrlee-mcie nset
trouve matérialiser – au moyen de mécanismes morphosyntaxiques tels que la
f1o1n. cOtionn v »e il(l2e0ra0 1à : n9e8 p) aasv ecco ncfeollned dree lCa adlliisatbinecttsiooun- Cdour
aCc.aE .eCn.tRre.L «. menictrreo -« »m eict r«o -m »a ecrt o«- amctaec rdoe- «p amroiclero /-f oénvcétnioenm
»e ndtu de communication ». Cette dernière paraît, de fait, recouper la seule C.E.C.R.L.
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 113
flexion de verbes courants (être, avoir, en -er) à la personne 3, (articles défini et indéfini),
l’adjectif qualificatif et sa variatio nle se nd égteenrmrei neat netns n ombre, entre autres –
étant /décrire quelqu’un/ :
(Poletti et Paccagnino, 2003a : 27) Il ne serait peut-être pas sans intérêt de mentionner nombre
d’autres aincctiovriptéosr adteiosnti ndéeasn sà lel’se xcpolonitteantiuosn dde’sa cdteifsf
édree nltasn gmaagne uqelusi , aegnré édsé peitt ddee lleeuurr dpéafrafauitt ea audxé
qinuvateinotna iàr elsa colfafsisceie dlse. FLLesE ddeounxt ipl reesmt iicèir eqsu, etsitriéoens,
fdoen tm baenl ueetl sb iedne lnainvgeaague 1c,o ms’mapep l/iqrauceonnt teàr /d eétc
/lefnacirhee dr esu np rotrjaevtsa/il reds’ipneictitaivtieomn enà t d: es actes de
(Bossus et Bouard, 2000 : 46)
Ioanna Karra et Kyriakos Forakis
114 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
(Meyer-Dreux et al., 2003 : 61) Outre les multiples points morphosyntaxiques
auxquels on de
toucher d’une façon ou d’une autre (présent de narratio sne avveercr ap coosnsitbrailiintét
ldae d teraunxsièpmosei,t ipoonu aru n poausss éli mcoitmerp aousxé dévanidse lnac perse),m
nioèrtoe,n fsu lt’uimr ppéorritpahnrtaes dtiiqmueen dsaionns pdarangsm laet iqbuoen d eo
rcderse a»c tuivniteé ss eénri ec ed s’eénvés nqeum’eellnetss ,i navuitternemt teonutt eds idt
eàu xa às s«u mrere ttarue rdéisccito usrism upnlee co(dh’aébroerndc, e emnsiuniitme, alpeu
rise,q ueénrfiann).t leT mouatn ieamusesni t adbesse anrtt ic–u latqeuuorisq duue
fl’oanpdpaamrteennatnalc e–/ nd’een lpaa rlaiîstt ep asd um oPinrosg rsaamilmlaen, t là’a
cctôet é ddee s laanugtraegse (//deexmparinmdeerr qinuterloqduuei scahnot sqeu/a,n /tiitdée
dn’téifléiemr eqnutesl qmuoer pchhoossyen/t)a xqiuqeu esse rdte l ’baacstiev (itféo rcmi-ed
ersesnofuosr ceéne dgruo upproen pormép oinstiteirornongeatl idf er +ég nimoem d, siruebcst
tritéufaébralen ta ua ud éntoernm-ainniamnté ,p porsésseesnsitfa, teift cc.’)e s:t ,
(Poletti et Paccagnino, 2003a : 13)
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 115
Terminons notre parcours dans les manuels par l’activité contenu fonctionnel, résidant dans
l’expression des goûts et sdueisv apnrtéef,é dreonncte lse, e–s tp leuxsp oliuci tmemoiennst
aprbréitvrua irdeamnse nl’ti,n sveemntbalier-et -dile, se nch daémfipnsit itvheé m– aleti
qPureogsr aqmume ed, rmesasies cvualroieruisseerm lienngtu insotinq upeams ednatn lse sc
echluaim, spusb tshéqémueantitq, udeess eanc tqeuse dstei olann :g age propres à
(Poletti et Paccagnino, 2003b : 25) Inutile de trop s’étendre sur ce qui, au point de vue
morphosyntaxique, ne fait que Ss’aiuntsecrr iavuaxn ty eduaxn :s cuonnest rpuecrtsiopnecs
tiinvfei ndit’ievxepsl oà istautpiopno rdt ’vaecrtbesa l dfleé clhain. gage ou, cpelus sa
gcétinvéitréasle pmeermnte, tdteen «t fdoen ctrtiaovnasil ldere icmomplimciutenmiceantito,
nq u» ed ec et yspoeits odrivaelerms, etnotu toeus pd’aurn éec rsietn12s, ibuinliesa tgiaomn
mavea nptaargfoeuiss eé tdenu djueeu ndee afpapitrse nmaonrtp ahuoxs ymntualxtiipqlueess
feinne svsuees lpar onpérceess saiuté s ydsetè mtoeu jloinugrus is«t iqaruteic dulue rf
ramnéçtahiso dmoolodgeirqnuee.m Aeinnts i urénp oenndseeingtn-eemlleesn àt
reenlsaetiivgenmemenetn tf odrme esle sd ec loan ldanitgiounes (dper asgems raétigquulearsi
tdés’e mmoprlopih, os-asnyns taqxui’qoune sp) uài susne rcéodruroirbeo rle’unnt Gà
erlm’auatirne e»t, Sqéguuei ns i(g1n9a9l8e n: t1 5B0e) s:s e et Porquier (1984 : 158), et
lD’e’nasperiègsn elam epnlut pcaernt trdée ss urre lceh seercnhs e(sd aenms pleir icqauderse dsu’arc tliav iqtéuse
dstei ocno m[smenusn/ifcoartmioen]),, mc’easist
1m2o. iPnsr éevnu ppraerm lieèsr ec oannsniégen,e os,ù l el’ ornec poruivrsil éagui ecroa dlees é accrtiitv diteévs
roairta lpeos uàr tla’anstp erecstt leurd piqruued,e pnat,r ttiocuipt aanut ndo’uuns ciandtérere dssee .c oLmesm
tuâncihceasti oinm pfoorscaénmt elan t pinro pdruæcsetinotina , dbeie nl’é pclruits, pqruoapnitc eà aeul lteysp,
ed dever caileansste êqtruei cporompmosuéneisc aàt idf.o se homéopathique, et être en tout cas exclusives
d’exercices dénués d’ancrage
Ioanna Karra et Kyriakos Forakis
116 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
qui permet en même temps de mettre l’accent sur les formes gr contextes signifiants, qui réussit le mieux 13.
ammaticales dans des
rendIrl es ucfofmit,p pteo udre ce« lal’,e nqvueer glu’ernes »e igmnoanrpt hsoosiyt
nptaaxrfiqaiutee mdeen tl ’aecnt ivmiteés uarper èdse esne adv’oobirj edcétitfesr mcoimném
leu nsticaatutitf sf)o, nccet iqouni nimel p(elinq utee rumnees bdo’ancntee sf adme
illaianrgisaagteio/np aarvoelec oleus foountidlsa mednetsa uxs cideen cleas lindguu
istliaqnugea g(efr anaçcatiuseel leest, génnoétraamlem), elne t mléetsa lancgoangcee petts,
dévididaecmtiqmuee ndte, s lleasn gustersa/técguiletus recso éntfroanrmgèerse s1a4u. x
apports de la recherche en
Pour un développement « rationnel » de la compétence grammaticale Cela dit, à quoi
exactement devrait-on s’en tenir en matière de lmà ournpeh oqsuyensttaioxne aquu es etionu
dt ee ncslaesigsensa ndt’ indietsiatitnioén à, àa nfaimibeler vdoeslu cmlaes sheos rdaier eF ?L
CE’ easut dporicmuamireen st’se mdep rréefsésree snacnes sdoonut tteo duse epxoesmerp,
test dpeo uprr éccaiusisoen. sM saulrh ecue rpeousinetm deénlitc, alte s: lse’a vteèxrete é
cdluai rCan.Et .pCo.Rur. Ll’.e, npseaisg npalnust. qCu’ees tc uelnuiiq udeum Pernotg ràa
mprmoep ocist éd ep llau sc ohrareuct,t ionne pgroaumr mlea ntiicvaelea uq Aue1 –le
dpornetm nieoru sd esse ridoenusx tednotcéus mdeen rtasp pser occohnerte lnetse ddeue xr
eaqnunééreisr sdyen tFaLxiEqu esps éecti fdiqeu efos rmaue sp grirmamaimrea tgicreacle s– s
i«m upnle sc oanptprôarlete nliamnitt éà duen rsétrpuecrttuorieres cmeénmséosr yis éc o»r
r(e2s0p0o1n :d r9e0. ), sans une indication quelconque de contenus précis nouSs ea vpoonses
détoén cp airmtipcuérliaètrievmemenent ts elan sqibuelesst ioanfi nd edse csheocioxn àd eor
plé’erenrs,e icgen aàn qt ueoni q(tuaêbtlee aud e enre paèprpese.n dNicoet,r ep .p r1o2p2o),s
itqiouni edne r«é psuroltger, ams’imnsep imreo rdpehso soyrnietnaxtaiqtiuoen »s
gesraqmuimsséaetisc ald qanus’i ntleèsg retnetx tleas plduep arrté fdéerse nmcea,n ueetl s
tdieen lta lcisotme potfefi cideull e.m Caoténrçiuaue et élaborée dans l’esprit d’une
correspondance approximative avec les
1d3e . «C gfr. aCmamlliaaibree tssoouc-iColoinrgacuais t(i1q9u9e5 » : /25 2« -g2r5a7m),m daoirnet
lli’inngtuéirsetsisqaunet e» preroflpèotes itcioetnt et emrmêmineo lovgisiiqoune, ignrtarminmsèaqtuiceamlee
ennt cblaipssoel adiree lamngauise . tout aussi unificatrice à la fois, à propos de la pratique r1i4c.h eOssuet ild
’iunnc osnatvoouirrn agbrlaem emna tsicoanl geenn rper, isle’o usuvrr aglae ldineg uGis.t-iDqu. ed ea vSeacl
incse ll(e1 9d9’6u)n csoanvjouigr-ufea irlea pédagogiquement pertinent pour la classe de FLE, de tous niveaux.
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 117
prescriptions régissant le niveau A1 du C.E.C.R.L., elle recense nomenclature traditionnelle,
de loin la plus accessible au non-s p–é àc ila’laiisdtee d–e u lna dce’arbtaoinrd enro
md’ubnree dmea nfaièitrse mouo rdp’huonsey anutatrxeiq duaens s qlues’i lc slaesrsaeits,
dsee loFnL En oduus ,p lréigmitaimiree, dperevmraiièt rneo ertm daeluexmièemnte r
aenjoniénedsr ec ocnelfuoin ddeu eAs1 (,à a lu’i smsuoei ndse dsqaunesl lseess lge
rnanivdeeasu liagtnteeisn)t. sPuogugré rlear , riél pya art iltieioun d eg rsa’denué ree mdee
ttcree sa ucxo ndtieffnéurse,n tqsu me annouuesls , nooùu sle gparrindocinpse ddee llea sp
rcoogmremssuionnic adtiitvei s«te esn (sGpeirramlea »in ( oeut «S céygculiiqnu, e1 »9)9, 8t
r:è s1 l2a2rg-1e2m3e)n, tf aeixt pltooiutéjo puarsr lf’auinrea naismsimitéi.l ePr elersm
peottianntts, reente neuffse, ti,l dsee rréevpèrleen lda rpel,u apfafrint edru ette mfinpas
leremnetanbt lem dieaunxs lreésc ldaémmeanrtc dhee sc ed ’qaup’pilr oesptr ciaotinovne ndue
dfa’aitpsp deele lra neng udei,d dac’atuiqtuane td pelsu lsa nqguue ecse/lcleusl-tcuir eses «
l’apÀp nroocthere, cpoomurm fiunniric, aqtuivee n »o. us avons pris le parti de demeurer
réalistes dans sn’oads apsutegrg emstailo àn sla, sepné cfifaiicsiatné td ’aubnset rcalcatsisoen
ded eFsL Eco tnetlelen uqsu eq luai prriésvqouiet rlaei ecnutr sdues ddaun psr li’muna iroeu
eln’a uGtrreè cdee ;s emt caen,u eenls daégpréité ds1e5 .l ’Tinotuégjoruatriso ens td-eil
cqounet ecnesu sp droep coest itoiordnrse, qfauit’iel si nàc toitmreb peu àr el’menesneti
ginndanicta dtief, fnix’eenr gsaegse pnrti opreirtésos nent eso qnu ery ltehumrse c doen
ctreapvtaeiul rdsa, nest udne ssoonu cpi udbeli cm doed jéeruantieosn a pqupir ennea nlatiss.s
era pas de tenir compte des particularités
comApuét etenrcme eg draem nmotartei ctaolpe oc shuerz l’hleysp ojetuhnèeses da’pupnr
ecneratnatins ddéuv eploripmpaeimree ngtr edce, lial iombpédoiretne ced e «
rcaopmpemleurn ilcea trivôilset ep »r,i maossridginale nqtu ea ul esc otnecxetpest
odf’aficctiee lsd, ed el anstgraicgtee, snoomyamu edse tl’oaucrtinvéitsé lvaenrgsa glieè rem
daet étroieult e dsiodratcet.i qFuoer tsm dise càe cloa nsdtiastp, onsoituios nn odues ul’ennes
eriigcnhaensste e ne tp uonstee vauar ipértiém daiarnes, oleùs ncoouns teanvouns,s tdeéllceos
uqvue’ret,l leàs n doétrpea sssuernptr isdee, rbeegaruectoteurp q luees cceosn sdigernneisè
rdeess nine sftaasnsceenst pqéudea gsoe gbiqourense.r Oaun sptoriucrt rmaiti,n àim cuetm é
gdaarnds, leur Programme, donnant ainsi l’impression de ne pas prendre effectivement en
1et5 .9 Adien si l’imparfait de l’indicatif ou le présent du subjonctif, respectivement dans les unités 8 du
primGairreen.a dine 2 (Poletti et Paccagnino, 2003b), dont on pourrait dispenser les jeunes élèves
Ioanna Karra et Kyriakos Forakis
118 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
considération la teneur des outils qu’elles ont, à elles seules, inclus dans leurs inventaires de «
manuels agréés ». sélectionnés et échaCn’teisllto njuss tedm’acetnivt itaéus sseuins cdepe
ticbelse s oudteil s fporuércniisr qluee pnroéutesx taev oàn s upnu istér avdaeisl eavxapll osiat
adnitm eenn saimono nfot rlma edlilme, eqnus’iiol nn ef ocnocntvioiennnte slluer tdouu tc
opdase dàe f aniérge liagceqr,u éàr inro, terne sFeLnEs,, àd èlas cleosn dtiotiuotnes d ep
rceem fiaèirrees à ébtaopne se scdiee nlt’ e;n às esiagvnoeimr epnritm/oa psuprr elna
tbisassaeg ed ’udnu epnro cgera msemnse q–u p’iol urre fnlèotues lreasp pbeelseori nusn
rpéoeilns t dc’ruunceia lc ldaes sneo dtree stietnres i–b il«i sraattiioonn nàe ll a» àla
nl’géulèev/ec udlet usree véotriar nagcècruem ; uetle sre cduensd oc doannnsa ilsessa
lnimceiste gs rda’munmea atipcparleosc hene qdueih éovrist edrea dcaed lreeu sri
tfuinatailoitnén ceol mdamnsu nleicqauteivl eil. pDuuis sree sletes, vila lsoerriasietr feotr mt
àie ucrxa isned rreen, dàr ee nc ocmropirtee Mdivoeurtszeos,u rqi-uMe aln’éolèuvseso nu
’aeptp rPérhoesncdoell i d(’2a0u0ta5n :t 2p1lu2s) dfaifisfaicnilte méteant t dlea
rgercahmemrcahieres qcoum’il peossta natvea ncgéra menm aâtgicea. leA udss’ui nu nep
roévjeetn tude’allpep rteonptraiatitvioen d’elixncgluuissitoiqnu ed e nlae rneosusos retnir
atiite-neldlero nnus,l leàm tietrnet inaud icbaotnif , sàe nusn,e écroundcitliuosnio dni
dsaigcntiiqfiucea tiàv el ’adpep Guie :r mnoauins ento mSébgrueiuns e(s1 9re9c8h :e
r1ch32es) , qduei ,l ’hévypooqtuhaènste ld’ien fKirmraasthioenn sculra irlees erti
sqnueettse ,a upxaqru edles la’penpsreeingannetm, aevnatn dceesn tf oqrume e«s teoxupto
psleariadiet le’énp faanvoeuuirs sdeum reencot ucorsm àm uunn eicnasteiifg dnue msuejnett
systéPmouatri qnuoet rdee plaa rgt,r anmomusa isreer ieonn cs latessnet édse d Le2 r. e»n
chérir : eu égard aux résultats psilnuos nq utoe tadléitcée v–a nsteslo16n d lee sn oims
pééturadtiiafns t«s , cfoomrmméusn dicaantsiv ilsetuers i»m, mnoeunss en me asajourriitoén –
s gqruaem mtraotipc al perné coclnaissseer deu nlaen guvéer ivtaivbalen te,r édhaanbsil itleat
isoenn s dde’u n l’erennsefoigrnceemmeenntt flaéncgoangde , qeuti qinuiv, itsei rba
els’oapinp reesnt,a nnte àf euran ep arsé fll’eéxcioonno mtoiuet dàu ffaoitr mfoarlimsmater
iceex psluicri tele, lvinogiruei slteiq ureeq »u. erra aux niveaux avancés se réclamant de «
perfectionnement
t1o6t.a lCemuqe n(t1 9d9e6 : f1o0rm3)a lnisoautiso nre jogirnatm pmaarftiaciatelem e(nmt éethno cdeollao :g
i«e l’icdoéme m[…un] icqaut’iovne peetu tg rsaem pmasasireer notionnelle) se heurte à des constatations fortes
d’insuffisance de résultats ».
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 119
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pntr/oajeptp-preilnotties smagies ednu pfrlaacneç aeins a2u0 0s5e-i0n6 d] e/s [2e1n0 l
igétnaeb]l,i sAsethmèennetss, I<nhstttitpu:/t /pwédwawgo.pgii-qsuceh,o [ocolsn.gsru/ldtéo
lwe n1leor aodc/tolebsrseo n2s0/0l6a]n, gduisapgoesn/ibfrleen scuhr/ :
Odigies_didaskalias_Gallikis_Glossas_Dimotikou.doc>
T lr’e n!se_i gn Yem. [eKnAt/GaKpApr Een.]t,i sOsa,g8e% 7+d,7u5 . fKr6a,n35ç.a i[sL iastue
dpersim maiarneu] el/s a[gerné ésl igpnoeu]r, Asutrh :è ne<s, hItntpst:/it/uwt wpéwd.apgi-
osgcihqouoe,l s[.gcro/ndsouwltén lloea d1/er leoscstoonbsr/el a2n0g0u6a]g,
eds/isfproenncibhl/e egekrimenes_didakt_seires_Gallika.doc>
T MX______-X #___ Y. & Z______ [. [MOUTZOURI- 12A%N3μO'U4S5.S OU0+ -E( . 6e7t)
%,P86R9O+,S7C:O L)L3I* ;A- .],[ L2e0s 05c,h e$m% inμs' ('d)e* +,l%’a p+p-.r enμt*is/s-a0g-
e... Applications à l’acte d’enseigner], [\]^_ [Athènes], Z_`abcd [Patakis].
T JZ 3I%4&3 %!μ'μ%! %_K) '98vL#(_ _M%_%HH_,7_:. M[HILN0S0T%IT. U1T N P7É%D,
AKG+ON GOIQ-μU'E+],,7 'P GK(Q%'HH96+R,'79I e[Pt ro6ge raanmnméees d ’déetu dpersim
paoiruer] l’e/n [seenig nliegmnee]n, t/Aatphpènreenst, isIsnasgteit duut fpréadnaçgaoisg eiqnu
5ee, [<chonttspu:/lt/é wlew 1wer. poic-tsocbhroeo 2ls0.g0r6/]d, doiwspnolonaidb/lel essusro :n
s/languages/french/ APS_Gallikis_Glossas_Dimotikou.doc> Les activités citées furent
puisées dans les manuels suivants :
T nBivOeSaSuU 1S, PRa. riest, PB.O BUoArRdDas Cet. ,F 2il0s 0/0 ,R Hecéalnicao tie,t
EsLesI .c opains. Méthode de français,
Des actes de langage aux contenus morphosyntaxiques
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 121
T MEYER-DREUX S. et al., 2003, Fluo 1. Méthode de français. Paris, CLE International. Livre
de l’élève,
T CPOahLieErT dT’aI cMtiv.i-tLés., ePta rPisA, CHCAacGhNetINteO. C., 2003a, Grenadine 1.
Méthode de français.
T LPOivrLeE dTeT lI’é Mlèv.e-,L P. aerti sP, HACaCcAhGetNteI.N O C., 2003b, Grenadine 2.
Méthode de français.
T CSTaEhiEerV dE’NexSe rJc.i cPes., Betr uTgAgNe,T d Eie. ,K [es.udr.e],. Bonjour les enfants
1. Méthode de français.
Appendice
Quels contenus morphosyntaxiques pour les cours de FLE au primaire ?
CONTENUS
Déterminants Noms et adjectifs Pronoms Constructions
verbales
Interrogation et
négation
Adverbes et
prépositions
Structures simples
et complexes /
Relations logiques
- Articles défini (y
compris les
formes contractées),
indéfini et
partitif.
- Déterminants
démonstratifs,
possessifs,
interrogatifs/
exclamatifs et
numéraux (cardinaux).
- Le genre et le
nombre des
noms (propres
et communs).
- Accord de
l’adjectif qualificatif
en genre
et en nombre.
- Adjectif numéral
ordinal1.
- Personnels
sujets (y compris
l’« indéfini
» on),
réfléchis/réciproques
(sensibilisation)
et
toniques.
- Interrogatifs
simples qui, que,
quoi, et renforcé
qu’est-ce que.
- Indéfinis de la
quantité nulle
personne et rien.
- Indicatif : présent
et passé
composé (auxiliaires
avoir et
être).
- Impératif présent.
- Conditionnel
présent de politesse
(sensibilisation
: je
voudrais…).
- Infinitif présent.
- Périphrases
verbales : futur
proche.
- Forme pronominale.
- Tours unipersonnels
(sensibilisation
: il
faut…).
- Présentatifs (il y
a, c’est/ce sont,
voici/voilà).
- Interrogation
directe totale
(par intonation,
est-ce que et
inversion
simple : veuxtu…)
et partielle
(déterminant
quel ; pronoms
qui, que, quoi,
qu’est-ce que ;
adverbes).
- Négation totale
(ne… pas) et
partielle (ne…
personne/rien/
jamais).
- De, forme réduite
de l’article
en construction
négative.
- Interronégative
à réponse si.
- Adverbes de
quantité les plus
courants.
- Adverbes
interrogatifs et
négatifs les plus
courants (voir
ci-contre).
- Marqueurs
spatiotemporels
les plus courants.
- Pour, introducteur
d’infinitifs à
valeur finale.
- Construction de
la phrase simple.
- Coordination
explicite par et,
ou, mais.
- Subordination :
uniquement les
causales en parce
que.
***
- Sensibilisation
aux rapports de
cause (parce que),
conséquence
(alors), but (pour)
et opposition
(mais).
- Articulation logique
du récit
(d’abord, ensuite,
puis, enfin)2.
1. Dans un souci de rigueur terminologique – qu’avait quelque peu écarté la commodité de la présentation ayant présidé à la version du
tableau distribuée au public de notre intervention –, nous
distinguons ici ce que nous avions regroupé sous une même étiquette de « déterminants numéraux » – à l’instar, au demeurant, de sérieux
ouvrages grammaticaux dont, entre autres, celui
d’Eluerd (2004 : 56-57).
2. Dépassant par là le niveau de la phrase pour atteindre celui du discours, on se trouve aborder la compétence pragmatique, qui, au dire du
C.E.C.R.L. (2001 : 98), devrait se réduire à l’usage
des seuls éléments et, alors au niveau A1. Il y aurait cependant lieu, à notre sens, d’en étoffer un tout petit peu le contenu en introduisant ces
facteurs élémentaires pour l’articulation du récit
simple, activité particulièrement profitable aux jeunes apprenants.

Introduire la littérature de jeunesse


dans une classe de FLE du primaire
Marie-Christine ANASTASSIADI
Université d’Athènes

Introduire la littérature de jeunesse dans une classe de FLE du primaire


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 125
a littérature de jeunesse est devenue aujourd’hui une entière, capable de passionner, émouvoir,
captiver s elistt éleracttueruer sà. pEallret interménd’ieasitr e pqluuis secrot nàs fidaiérreé ep
atcioenmtmere l esu nleec tesuorlus teionn h eprbroev. iEsollier ea, purnoed uiétt adpees
aoeduuvltreess qcluais ssieq useosn et t éag aalecmqueisn ts easd rleetstsréess aduex
neonbflaenstsse ,: gMrâacreg uaeurxit ea uYteouurrsc epnoaurr, DMeicsharetlh eT,
oAunrnniae rG, aDvaanldiea,l FPleonrennacce, mSeayivs oas,u sGsiu idllaeu mjeue nLese
Técoruivzaei,n ps o: uAr gnn’eèns citerC qeurtee qs,u leal qpureosd-uuncsti.o n en littérature
de jeunesse étant très abondante, elle ecsatn taounsnsie ntrt èlse uirn épguableli.c Tdraonps
umn ièuvnrievse ros uin féadnutlicleo.r ées, certaines de ses oeuvres propLoas el idtteésr
atteuxrtee s dseim jpeluens,e mssea,i s tpeallse siqmupe lentso. uEs llela c ocmonpcoervtoe
nusn alacrtguee lélevmenetnatil, dp’aosusavnrat gpeasr q lua i npoeuuvveelnlet, slaat
ipsfoaéirseie toouus l ele sth géoâûtrtes,. Aelllela ndté cdliun ec otnotues alue sr ogmenarne,s
eent sM’aodirness sdei dàa cttoiquutee se tl ems otrraalniscahtreisc ed q’âugee ,p adre l el ap
apsestéi,t ee lleen éfcaanrctee làe sl ’oaudvorleasgceesn qcuei. àn ’osfefsr enlet cqtueue rds
esp rréepnonnesnets aetnte ncdoumesp teet nloesrm raétaivlietés.s Laecs ttueexltleess qdue’e
lllea psroopcioéstée Jcuosnqtue’maupxo raaninneé,e s p1o9s8e0n et nvdieros n,q luae
pstluiopnasr t dete s sliuvsrceist epnot urd eensf anintste irdréoaglaistaioiennst. slat afbalme
iellte stércaudritiisoannnt eellte .d eÀ pl’réopmoqouuev,o iilr édteasit mimopdoèrletasn rta
dsseu rdaénctrsi.r eL ua nf ounncivtieorns féodnifciatniotne ddee rélafl elxititoénra atuverec
ddees ojeuuvnreasgsees qs’ueif fparceen naeunjot uernd ’choumi, patue l’pinrostfaitb idlit’ué
neet

L
Marie-Christine Anastassiadi
126 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
l’élargissement de la cellule familiale, le croisement l’immigration. Des ouvrages très simples
initient les enfan ts,d edsè s cleu ldtuérbeust deet leur scolarité, à l’apprentissage de la
citoyenneté. Dans Des amis de toutes les
fcoruélqeuuresn t(ed odcaunms elenst é1c)o, leCsa tahceturienllee sD : o«l tmo adinétcernita
nutn, ed asnitsu antoiotrne dclea spselu, si l eyn ap dluess eenmfpanrutsn ted e à tol’uettehsn
olelos ginea, tiloan agléitoégs raept hidee, ltao uptessy chleos locgoieu,l eular s bdioel
opgeiea ue »t elat g« étnoéuttieq uuen ed feos unleo dtieo ngse npso quuri esxopnlti qnuoetrr
eq luigen laag ec.o Culheaucru nd el apisesaeu u nneo upse tvitiee nttr adcee cdhanros
mloesso mceelsl u»l.e Es lled ee n vcioen csluutr qudee « mtoiuntuessc luelse cs oublâetuorns
ndeet sp eaquu ’soonn t abpeplleelsl e: ldee bsrau pne, alue . b»l anc, le noir, le jaune, le rose.
Chacun peut être fier de la couleur incuIlqnuiteierr utnôet laetst iteundfea nptso seitti vele sv
iasd-ào-lveissc ednet s laà lleac tluitrteé raettu rlee usri gpneifrime elteturer
dd’’aécdcitéidoenr, làa flaab rciuclattuioren dduu lliivvrree, e(tlecs.) . éLc’réivcoailne sa,
sleus tiirlelurs ptrraotfeiut rds,e llea sl itmtéariastounres dster ajteéugnieess sdee leetc teunr ea
q ufai ipt eurnm eotutetnil t pdéed caogmogpiqreuned rper iuvnilé tgeixét ep. our enseigner
les Mais qu’en est-il de l’enseignement de la langue étrangère, et notamment ddiud aFctLiqEu
e? dLua FdLidMac.t iqPuoeu rdtaun tF, LenE l’eosct cugrérneénrcaele, meellne t ap tlurèss
npoevua terxicpel oqituée lelas éploèsvsei bialirtréisv ed e elan litctléarsasteu red ed e
ljaenugnuees seé etrna ntagnètr eq ud’oéujàt il dpoédtéa godgei quneo.m Lber jeeuusnees
acrormivpe éàt eidnecnesti fdiearn sla lefa dçoonm daionnet duen lraé cleitc tduérme :a rirl
er,e fpaèitr ela l epsa rpt reonctérdeé ls’e dss’éecnrtiiteul reet, ldee sutrpaenrsfpluo, sseari t
daanntsic ilp’aepr perte ndtéicsosaugver ird el’ imlap lliacnitgeu. eI l ésterraanitg èinreté
rceesss asnatv odi’ress sadyéejàr taycpqeu isd. ’Pouovurra guen pquubi lisce dep rnêitvee alue
inmtrioeudxu ctài f uonue inetexrpmloéitdaitaiioren, lp’aélbduagmo geisqtu ele.
iLm’aapgperse nda’unnt caolnbfurmon tpée àu vuenn tt exêttere n ud,e ss anresp ièllruesst
raptriéocniesu, xse qtruoi uvvoe ndté mbaulinsie. rL seas lectuLrees. premiers albums datent
des années soixante1 et furent vivement dcreisti qeunéfsa,n àt sl.’ éDpoeqpuueis, , cla’ar lbilsu
ms’é caa ratcaqieunist duens cvaénriotanbsl ed es tlaa tcurté aetti otnie nà td uesntein
patliaocne privilégiée dans la production de la littérature de jeunesse.
1. Le premier album est Max et les Maximonstres de Maurice Sendak, publié en 1963 aux Etats-
Unis.
Introduire la littérature de jeunesse dans une classe de FLE du primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 127
L’album relève de l’univers de la langue maternelle. moments heureux de l’enfance, il a une
charge affective par tiAcuslsioèrceié. Ilà pdeuest foauir eso pna rptèier ed luu iq luiroet
iudnieen h diset ol’eirnef aàn lt’h qeuuir eé pdruo ucvoeu cdhue br.o Ln’haelbuur mà
épceouutt eêrtr sea o mffèerret epne ucvaedneta uê, tcree qtruai nluspi odsoénens e duann sc
alr’aecntsèerieg nperméceienutx/.a pCperse ncotinssnaogtea tidoen sl ap olsaintigvuees àé
tlr’aénggarèdre d. eL ’luat inliosautvioelnle d lea nl’gaulbeu. mL’ adpipsproocsehrea
affafveoctriavbel esmerean ut nlee jseouunrec ea pdper emnoatni-t vatioOnu ptroeu rl ad
écchoaurgveri ra lfaf elacntigvuee, /ncoumltubrree uétxr asnognètr el.e s facteurs qui plaident
en fqauvie ucro ndset itl’uine trlo’edsusecntitoienl ddee sl’ aalblbuumm se.n Dclaanssse
ld’aelb FuLmE, . l’Timouagt ed ’paboossrèdd el’ imtraogies fonctions essentielles :
descriptive, narrative, esthétique.
- Ldea froencucetiiollnir ddeessc riipntfiovrem paetriomnest adu’o jredurne e slpeacttieaul r
edt e temmiepuoxr esli.t uLer’i ml’aacgteio nai deet l’enfant à planter le décor et à se mettre
dans l’ambiance du texte.
- Lréac ifto. nLcat iosing nnifaircraattiiovne apidroev leen laenctt eduur às emuli etuexx tceo
emstp rdeinffdérree nlete d déreo lual esmigennifti cdau- lteios nim parogevse nparnotd
dueit ,l aq lueacntut ràe edllees, sdeeusl eesf fiemtsa gdeisff ;é rl’eanrttisc. uPlalutisoienu erns
tcraes l ed ete fxigteu reet p« etruavdeunitt »s e lep rtéesxetnet ecre. Pqaurif,o disa, nles tleex
tcea derte l’idme agl’eap spornetn triesdsaogned adn’utsn. eL l’aimngaugee édtitr anpgluèsr
eq, useé culer istee xlt’eap. pErlelen alnet c(doomcpulmèteen te t2 )r.e nDsaenigsn de ’asuutrr
els’i nctarsi,g ul’eim. aEgnef ienn, lt’riamvaagilela pnet ustu rt eln’imir pulnic dities ceot
ulers n eonn p-dairta (lldèolec uemt feanirte 3 u)2n. Lcleins idm’oeagile asu f olencdteéuesr,
seunr ls’eimulpemliceitnet pdoeus r ruénfé nreonnt-sn actuifl,t umrealiss asuosnsti ppoaurfro
tios utdei fpfiecrilseosn nàe dné’acpopdaerrt,e nnaonnt pas à la même culture générationnelle3
(document 4). Les images de ce
2. Les illustrations d’Arnold Lobel, l’auteur de Porculus, complètent le texte mais sont
également un clin d’oeil au lecteur qui peut deviner la suite de l’histoire : Porculus, ne pouvant
pas lire les panneaux, se retrouvera piégé dans ce qu’il a cru être « une bonne boue, si douce ».
3. Une culture est un ensemble d’autres cultures, que l’on peut appeler, sub-cultures (p.ex.
culture « professionnelle », « sexuelle », « religieuse », « générationnelle », etc.)
Par « culture générationnelle », nous entendons la culture des personnes appartenant à la
même génération. Ceci se traduit en termes de consommation : on fabrique pour telle tranche
d’âge (p.ex. enfants, retraités) des objets de consommation qui deviendront des symboles
culturels d’appartenance.
Dans le cas du document 4, les publicités pour les peintures Ripolin, le chocolat en poudre
Banania, la tête de cheval au-dessus de la porte d’entrée de la boucherie Chevaline, les
carreaux de faïence de la devanture des commerces, la religieuse à cornette sont des éléments
transparents pour les personnes ayant la même culture générationnelle.
Marie-Christine Anastassiadi
128 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
genre attirent l’attention sur l’importance de l’arrière plan lecture. culturel de toute
- fLoar mfoantsc tvioanri ése,s tlheéutri qrueec hceurclthivee dcahnesz lels’e ndfeasnsitn sle
etg oleûst caortuilsetuiqrus,e .l ePs aarl bleuumrss sont un véritable travail de création
artistique qui éduque l’oeil de l’enfant.
premLi’èarlbeu vmu es ere lseitvueer dà ul an acrrroaitsiéf,e ddaen sp llau smieeusrus reg
eonùre isl rlietltaétrea,i rlees p. lSu’sil spoaurvaeîtn tà, dune rséac itp, lial sptiecuitté é, gdalue
mseynsttè rmelee vder’i mdua gpeos étqiquu’iel , évloabiroe rme, êmdee dsues t hjéeâutxr ala
dveuc f aliat ml’imatpérliicailtiteé sodues -ljaa celanntg. ue, de la complicité qu’il établit avec
le lecteur, de un éLc’raitlb um a le mérite de l’authenticité : être capable d’aborder avec
succès un véritaab pleri odrié fdi eqstuine él eàs djeesu neensf aanptps rpeanralanntst
csoounrta tmomujoenutr sl eé ftorannnçéasis d, c’aovnositri tpuue rlievlreev eérc.r Qit udoani
sd ec eptltues l agnragtuifei aqnut’ iplso duér ceouuxv qreunet d?e L reésu sesxitrr aài tlisr eli
titnétréagirreasle amuexnqtu eulns ialps prseonnatn tsso urevsetnetn t co« nsufrro nletéusr
fgaéinmè r»e,n ts e udne mseanntdimanetn ts oduev enfrtu sctormatimone n: t lsees tqeurim
sien e tcroetutve ehnits todiarne sq ulei sa smua antutieslesr, leeullre sc usroionsti téc.o
Qnçuuaenst apuoxu rp argéepso dned rleec tauurxe aopbpjercetnifasn tsd. eCs onutnriatiérse
mdeindta càt ilq’auuetse ure td er méuasnsiuseselsn qt uir acroenmsetrnuti t àso nm
hoitsitvoeirr e leens mfoentcttrieo nc odnes talam mcoemntp éàt elnecuer plinogrtuéies,t
iql’uaue teduer sde’sa lbleucmtesu rvse, uet na mesussaeyra,n st éddeu irsee,
cpoasnssitornunireer ssoonn appupbrolicc.h eE nd ec ela sleencst,u rl’ea.l bUunme pleecuttu
rpee r«m fleetxtribe leà »l ’aqpupi rteonlèarnet ddee seasusateyre r ddees cliogmnepsr,
ednedsr ep uanra gmraopt hiensc oent ndue so up asgimesp, lepmouenr te csqouninvaeîrt rela
lad isfufiicteu ltdée, tl’ehxitseto aiureth. eUnntieq uleec. tCuarer, «to gurta tliefciatenuter a»
dqeusi «p drorocuitrse i mlap sraetsicsrfiapcttiibolne s d»’avoir lu un :
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n’importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n’importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
(Pennac, 1992 : quatrième de couverture)
Introduire la littérature de jeunesse dans une classe de FLE du primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 129
Si l’on souhaite que la lecture d’un album demeure un plaisir, éviter : il faudrait
- gdr’iamndp onsoerm ubnree dle’acltbuurme se xeht adues tvivaer i:e ri l lae stth
épmréaftéiqraubel,e q duee dper odpéocsheirf fruenr tprloups longtemps le même texte ;
- dmei eruéxd uaviroei rl ’raelbcuomur sà a uuxn osuuvprpaogerts pcoonuçr udse às ceexteter
cfiicne s; de langue : il vaudrait
- dn’éegna tivfaeimree nut ns i eolulet iel std a’éssvoacluiéaeti oà nd e: s la’icmtivagiteé s
ddee cloan tlreôclteu ;r e est connotée
- sduep pl’uotritl,i soenr péloouigrn fea ilrees aupnper eannaanlytsse d eli tctéer qaiurie e: stà
vvivoaunlot ier t tsrpoopn tdaindéa cdtiasnesr lcees albums ;
mais au contraire, il serait souhaitable :
- d’orienter les lectures, en proposant des pistes pour une lecture active ;
- de travailler sur la compréhension du texte ;
- de voir quelques procédés d’écriture ;
- d’enseigner les mots qui parlent des textes (auteur, écrivain, illustrateur…) ;
- cdhe oipsriro. poser aux apprenants de nombreux albums afin qu’ils puissent
dLee mchéodiixa tdeeusr aeltb ulem csh opirxo pdous étesx etne ecslat slsae persetm
pirèimreo mrdéidali.a tLio’enn.s Peilguns acnet cah uonix r ôeslet j udicieux, plus
l’exploitation en sera aisée. que Pl’oaduru lqteu em leésd ieantefaunr tps ureisnsceo
cnhtroeinsitr .l eEs tl ivchreosi sqiru iu lneu arl bcuomnv iseunpnpeonste, isl aimvopiro retne
dl’aispcpeornrte rp alretsi cquuliealri tdées, ctea lnivt red,a anps psroécni ecr oàn qteuneul
leqcutee udr ailn ps esuat sf’oardmrees,s eidr.e ntifier On peut se poser les questions suivantes
:
- Ce texte est-il susceptible d’intéresser les apprenants ?
- Pourquoi ?
- La langue sera-t-elle un obstacle à la compréhension du texte ?
- Quel est le rôle de l’illustration ?
mateLren edlléec aelta gleeu, r epnotrsesi blele nniivveeaauu ddee cloecmtuprreé hdeen
snioons déalènvse lsa dlaanngsu ele éutrr alnangègruee, iénlèvvitees . à Ochno iséivri tdeeras
aclebpuemnsd aqnuti sc’eardtraeinssse natl b«u nmosr mdaolenmt elnest »i làlu sdter attrioèsn
sje, utnreèss rondes, très dépouillées, sont résolument identifiées par les apprenants
Marie-Christine Anastassiadi
130 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
comme étant « des albums pour les bébés ». Quel que soit est de toute façon utile d’en
justifier le choix auprès d el’ allba ucmla srseet e:n uêt, riel sc’oennftreonndtrée àe xupnl
iqécureirt eqnu el aln’ognu ea éjtursatnegmèeren tp cehuot ipsia ruanît rael bquumel qturèes
pseimu peflefr aeysta,n atu ; tcoountt rdai’raeb,o rrads,s udreasn ta lpbouumr su nà es
tprruecmtuièrere raépcuprrroecnhtee. :D c’hoaùq ul’ein tnéorêutv edle éppriisvoildéeg iedre,
lp’huiisstqoui’reel lec ocmompoproter tde easu é mlémoiennst su nc opnoniunst,
dc’hapaqpuuei. nLoau svterlulec tpuareg er éepsté taibtioverd paebulet cprluées rf aucnilee
adt’teennttree,r udna nesf fuent dteex stue sqpueannsde oetn peenr mcoenttnraeî td l’aa
nsttricuicpteurr ela i msupitleic. itIel . e st élèvAesu. tOren cnriet èlrite piams ppoorutarn lti
r:e ,l em tahisè mpoe udr el irle’a qlbuuemlq ueet cshoons e indt’éinrêtét repsosaunr t.l eIsl
lees t fdaoitn cr eemssearnqtuieel rd eR seanvéoei r Lceé oqnu i: in«t éIrl esesxei sette
mpoetuiv ed n’éotturdee ps ubelti c.d A’einnqsui êqtuees aap ppur offoounrdniiers cseurrt
alien ss uijnedt.i c»e (s2. 0«0 À4 : la4 6q)u. ePsotiuornta :n t",q uuneels egneqnurêetse dme
elnivéree se na i1m9e8s4- tpur e?m" ipèroes éreé pào nusne pa aénteél
mreapsrséivseenmtaetnift :d "’ednefsa nlitvsr eâsg éqsu id me eh ufoitn àt rdiroeu"z. e»
a(Lnés,o nla, l2e0c0tu4r :e 4»6 :- 4la7 )f.a mCeiltitaer imté êamveec e unnq uhêétreo as
(rde’coeùn sleé séugcacleèms denest sdé’ariuetsr,e ds a«n ms loetsequuresl ldees ll’easc
tleiocnte, ulers s ruestproenusvee nett llea sp prérosetangcoe ndisut ems edrev el’ihlleisutxo.i
rDe adnasn sle ds ’aaulbturems sa, vle’hnutumroesu)r, ensotr mtrèasl dsoe usvee npto sperré
sdeenst .q Suaecshtiaonnts csoumr bceie nq uiil feasitt driirfefi clielse ednef afnatirse.
Irnirtee,r riol geésst dmiraercratenmtse),n lte, s lpeesr sporninncagipeasu qxu i inseté
trreosusévse not ndta nrsé pdeosn dsiutu aqtuioen sl ’cimomagieq ue(ds eests ilness j(eLuéxo
nd, e2 0m04o t:s 5 8(d).a n s les titres, les noms des personnages) les faisaient rire éditoIlr
iaelset eitm dpeosr tnanotu vqeullee s l’peanrsuetiigonnasn td asnosi t lea ud ocmoauirnaen t
ded el a lali ttpérroatduurcet iodne jleecutneeusrs eq euti, qsuo’iul vneen st,’ esno tnite
nidnéea pliasés sa. uDx icrlea sasuiqxu eesn featn àt ss edse p lriorep, recs’e ssot ubvieenn.i
rsL idree soi-même, c’est mieux. la foFisa udte- ill’ aplrbiuvmilé gcihero iusni eet l edcetsu
oreb tjeocttailfes ofiux épsa. rLtieesll ea ldbeu ml’asl bsuomnt ?c oCuerltas ,d séipmepnlde
sà, ldae c thruavtea iellner e lsat psoriusev edn’tin pdriécveiss ivbilseu e: lusn eet
lleacntguargei etorst aelte ddee dl’éhvisetlooiprep evra lpa ecrampaecttirtée édleésm éelnètvse
s inà coconmnupsr, encder e quuni teexstte uglnoeb alceommenpté,t ernacpeid efmonendta,m
eenn tdaléep itd adness l’apprentissage d’une langue étrangère. Cela n’empêche pas un petit
temps
Introduire la littérature de jeunesse dans une classe de FLE du primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 131
d’arrêt pour laisser les élèves imaginer la suite. Une histoire d’aventures suscitée par un
manque, un désir, une pertu rebsatt iuonne. sAucincseis, spioanr dexees mppoliere, sd aensts
lLe am gorotsesue rb êdtee dl’ea cMtioonnsi.e uDr aRnasc ine de Tomi Ungerer, la
disparition d’ami (document 5) est le point de départ Ld’ea ml’ii ndtur igpeuteit. tLyreasn
ndoésbauurtes, dl’a’ablbseunmces nproémsebnrteeunste ss hoyupvoentht èsle’ésl ésmure lnat
supietert eutr blaa tfeinu rd ee tl’ hpisetromireet. tent de formuler de Lire c’est comprendre.
Comprendre les éléments textuels explicites, mais aacuqssuié rtior uasu xl ejes unneosn a-
dpiptsr ensuanggtsé rdéess cpoamr pl’éatuetnecuer.s dLe’ elnecsteeigunr aent td-mesé
sdtiraatteéugri esf edrea cleocntustraem, msaennst apgioru dre saourttaen tq uesc loeularr
ilseecrt urlees d eamlbeuumres und ep lajiesuirn. esse : il devra
Références bibliographiques P LÉON R., 2004, La littérature de jeunesse à l’école. Pourquoi ?
Comment ?, Paris, Hachette.
P PENNAC D., 1992, Comme un roman, Paris, Gallimard.
Bibliographie P MARTIN M., 1999, Jeux pour lire, Paris, Hachette.
P POSLANIEC C. et HOUYEL C., 2000, Activités de lecture à partir de la littérature
de jeunesse, Paris, Hachette.
P HPOacShLAetNteIE. C C., 2003, Pratique de la littérature de jeunesse à l’école, Paris,
P PRINSAUD A. et LÉVIS S., 2003, Lire et écrire à partir d’albums d’Arnold Lobel.
De la grande section au C.E.1, Paris, L’École.
P RODARI G., 1987, Grammaire de l’imagination, Paris, Messidor.
Albums cités P ARROU-VIGNOD J.-P., 2004, Louisetiti, Paris, Gallimard.
P DOLTO C., 1994, Des amis de toutes les couleurs, Paris, Gallimard.
P LOBEL A., 1971, Porculus, Paris, L’école des loisirs.
P POMMAUX Y., 2002, Avant la télé, Paris, L’école des loisirs.
Marie-Christine Anastassiadi
132 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
P SEYVOS F. et VAUGELADE A., 2003, L’ami du petit tyrannosaure, L’école des loisirs. Paris,
P lUoNisiGrsE. RER T., 1971, La grosse bête de Monsieur Racine, Paris, L’école des
Introduire la littérature de jeunesse dans une classe de FLE du primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 133
Annexe
Document 1 DOLTO C., 1994, Des amis de toutes les couleurs, Paris, Gallimard.
Document 2 ARROU-VIGNOD J.-P., 2004, Louisetiti, Paris, Gallimard.
Marie-Christine Anastassiadi
134 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Document 3 LOBEL A., 1971, Porculus, Paris, L’école des loisirs.
Document 4 POMMAUX Y., 2002, Avant la télé, Paris, L’école des loisirs.
Introduire la littérature de jeunesse dans une classe de FLE du primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 135
Document 5
SEYVOS F. et VAUGELADE A., 2003, L’ami du petit tyrannosaure, Paris, L’école des
loisirs.
Il était une fois un petit tyrannosaure qui n’avait pas d’amis parce qu’il les avait tous mangés.

Intégrer les TIC


dans l’enseignement du FLE au primaire
Stélios MARKANTONAKIS
Détaché de l’enseignement secondaire
à l’Université d’Athènes
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 139
’objectif de ce travail ne se limite pas à une approche l’intégration des nouvelles technologies
dans l’acte dtihdéaocrtiiqquuee; diel d’explocitoantisotnit ueet dp’ilnuttéôgtr atuionne dpesré
TseInCt adtiaonns l’dene seqiguneelqmueens t/eaxpepmrepnlteiss sapgeré dcius qFuLeElq
ueets noouttaimls mdoenntt là’ enl’ésecioglne anptr impoauirrer.a itA tinirseir, pternotfeitr
oanfisn-n doeu sr edneo upvreélseern steesr nporautsiq ueesss adieidroacntsi qudees feot
uprnédira gqougeiqlquueess, piadré el’si nteétg rqautieolnq udeess eTxIeCm. pDlees
mpêrémceis, d’acDtivaintéss qleu i cpaodurerr adieen tn iollutrset rearp cperto ecfhfeo rtt
hdé’ionrniqouvea,t ioiln sdeer alait pruatxilies ddid’aecstsiqauyee.r pd’oérctleanirtc isru qr
ul’einlqtuéegsr antiootnio dness- cnléosu pverilvleilsé gteiécehsn doalongsi else sd de
isl’cinofuorsrm thatéioorniq eute sd eq ulai com munication dans l’enseignement,
communément appelées TICE. par Il usner aitp onsétcuelasst a:i re ledse cTomICmEe ncneer
cdo’anusttrietus eent tc e qquu’iu ens t ddéistperomsiitnifa ntp daramnsi lteeucrh
nuotilloisgaiteio sne, cv’oeistt ilna tmroadnuiièrree ddaonnst llaa ddeévmieanrct hdee
ppéldusa geong iqpulue.s cElani r eqfufeet , leisl oetu tsiolsp theicshtinqouléosg iqquu’eilss,
s«o aiuenssti, pnu’oisnsta netns epuaxr -emuêxm-mesê,m aeusc,u dnier evcetertmu epnétd
la’egnosgeiqigunee met ennet »modifient pas, en eux-mêmes et (Bertrand, 2001). Cela
signifie

L
Stélios Markantonakis
140 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
que les effets de l’apprentissage découlent de situations construites avec ou sans objets
techniques et non pas directem epnétd daegso goibqjueetss tile cuhtinliisqeu eless u TtilIiCsé
sd. aAnisn sl’ie, nlesse iqguneesmtieonnts dquu i FsLe Epo dseevnrta, ipeonut-re lll’eens
sêetirgen aanvta,n qt utaonudt ld’u’otirldisraet iopnéd adgeo glaiq uteec hent odliodgaicet
iqnuee .p eMuat isê tcree qduéif inesiet icnocmonmtees tdaibdlaec, tciq’euset qquuee «e tq
usuanr dl al ’adpépcliiscioatnio n de cette technologie se fonde, sur le savoir + l’expérience +
l’action » ou, « quand l’outil informatique est mis avec (e2ff0i0c6ac :i3té4 )a eut sdeer
vMicaen dgeesn aopt p(2re0n0t0i s:s 3ag8e).s », pour emprunter les dires de Cerullo
usagTerosu (téelfèovies,s so’uin etenrsreoiggenra nstu)r. Cleest tue saacgteivs,i téc,’ etsotu
sjo’iunrtse rsriotugéeer dsaunr sl ’uanct icvoitnét edxetes pCahratincguelire rd, ’innest
rupmeuetn ts, e c’ceostm cphraenngderer dine dcéopenntedxatme, meetn tt radnessf
oromuteirls aiuntsilii sléess. oacptéivriattéios nqsu i cso’yg ninitsicvreivs enatv. eCc aru, nil
estet xvtrea, i quun’eo n imnea gme,e t upna s esnch jéemu ale, s umnê mjeeus pl’ééldèavgeo
gaivqeuce uonu élolegcitcrioeln idqeu et roauit eumnee npta gdee Wteexbt.e sA icnosni,s ltait
puero-td-eulcleti ounn eé craicttei vpitaér def’éfectrsit udr’ea ptrpèrse ndtiifsfséargeen tsee
ndsei blale mpreondtu cmtioodni fciélass. siDquee msuêrm uen, cl’aehniseeri,g navanect
dqeusi isnitturaotdiounit duidna cotridqiunea tterèusr doifuf éurnen vteid déeo plar
osijteucatteiuorn dcalansss iqsau ec olaùs siel nc’ountislitsreu iqt uuen lee mmaonduifeiél
essc. oNlaioreu s : psoronp oascetirvointés,, tdoount cc, olmorms e dcee llneo(st)r e detrsa
véalèilv els’i,n teéng rasetiroonn/t rméaoldisiafitcioatnio dn’« vaac tdivei tpésa iirn navoevca
nl’tiensn »o vsaantiso nto putéedfaogios gvioquuleo iàr pmroétinens ddr’eê tqrue es cueivttiee
d’unMe êémvoel ust’iiol nn opuéds apgaorgaiîqt uiem epto msséibthleo dqouleo gl’ieqnusee.
i gnant d’une Lé se passe du manuel scolaire dans ses pratiques didactiques, nous estimons
nécessaire de
émlaèrvieers pdaapniesr ceett tdeo csuomceiéntté m nuoltuimveodllael, s1 opuovuern tm
aipeupxe léreép sooncdiérteé aduex l ’binefsoorimnsa tdioen n oous société du savoir. Et ce
mariage devient une nécessité car, d’une part :
lleeus rm vainséuee lgs,é ndeé rpalaer, lveouirr en autunrivee frisgaéleis t(ec e( lqeus ’iélsd ipteruorpso sreecnht
elr’ecshte dnet mla adniifèfrues idoénf inlai tipvleu)s, large possible) et leur fonction collective (ils proposent
des activités et se servent de
c1e. luÀi dlae smuuitleti mdeé dMiaa pyeoru re td éAsingdneerrs olen t y(1p9e 9d2’)u, nn dooucsu
pmréefnétr :o lnes plree mteiremr es em ruélftèimreo daaulx dpilfuftéôrte nqtuees umtoilidsaelnitté ps
lusseineusorsr imelloeds alcitoénsv doeq upéréesse nptaart iol’na.p prenant, alors que le second aux supports qui
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 141
référence pour toute la classe), ne peuvent intégrer que de « centration sur l’apprenant » manière très limitée la
(Puren, Bertocchini et Constanzo, 1998 : 45)
ecto, udrs’a, umtreê mpea rts, i pealrlec e nqeu ec olan smtituuleti mpoads aluitnée
cnomoumveea usutép2p oenrt edne seciognnteemnue ndt/e appropmreentttiesusasgees
dda’unns el elsa nagpuper eénttrisasnaggèerse ,l inpgréusisetniqteu eds éseot rcmualtius redles
s suprototeuntt igarliâtcées (a2u0x0 5m),u lptiomteéndtiiaasl iteéts Iqnuteer nl’eetn, sdeiegsn
manédt iadso nito uevxepauloxi tceor mpomuer luens dcéosuigrsn em Loadnecrnieen,
efficace et motivant. mêmLee s àe -uacnt ivniitvéesa3 up rdéséebnuttéaenst ddane s ll’ee
ncsaedigren edme ecnet t/raapvpairle pnetiusvsaegnet êdtrue FutLilEis éeest
Icnotnesrinsteetn. Ct ’eens t-aàc-tdiviriteé qs uq’oun’o pne pute uyt t rfaaviraei llsearn :s
nécessairement être connecté à
@ esoni tg rdoaunps eu),n e classe d’informatique (il s’agit alors d’un travail individuel ou
@ osorditi ndaatneus r upnoer tcalbalses ee t turand vitiidoénonperlolej eecnte uyr , apportant
bien évidemment un
@ tsroaivt aliel sà glar amvearis osunr. un cédérom et les proposer aux apprenants pour un
auxqLueesl s porno gpreaumt maveosi,r laecsc èlso ggricaiteulsit eemt enlets, saocnttiv lietsé
ss uqivuain tsse r: ont présentés et
@ L’internet :
o sites non pédagogiques dits « tout public », que le professeur doit
o sdiitdeasc tpiséerd agogiques qui proposent des exercices à utiliser tels quels.
@ Des applications didactiques du logiciel de traitement de texte Word.
@ iQntueerlaqcuteifss eetx aeumtopcleosr ridg’eeaxbelrecsi.c es, créés par des générateurs
d’exercices,
S2.t ruPclutusrieou-Grs lombéatlheo dAouldoigoie sV dis’ueenlslee,i gdneesm eanntn édeess 6la0n, guete sl eést
raAnpgpèrroezc h(enso tcaommmmeunnt ilcaa tmivéetsh oddees iamnnaégeése s8 0e)t omnêt mpero apnoismé
éle’asp pgrrâecnet isasua gper doeje clate luarn gouue àà plaa rvtiird édo’e. nNtrééaens mauodinitsi,v eles,s
veifsfueetlsl edmee nlat multimodalité sur l’apprentissage d’une langue étrangère sont très peu étudiés. 3 . Terme
emprunté à A.Proscolli et D.Kakari : se reporter aux références bibliographiques.
Stélios Markantonakis
142 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Photo 1
Quel profit pour l’élève ? @@ seex pmloorteivr,e r, @@ sdiémcouluevrr, i r, @@
sp’reoxderucireer,, @ communiquer.
1. L’internet les dPioffuérr ecnet sq utiy pesets ddee l’rnetsesronuertc, eils epstr oàp
nooséteers qsuuer , lme arlégsreéa ule, grricahneds npoomubr rue neet
epxoptelonittiaatliioténs dvaun lsa lleo npgriumeuairr eli,m ili tnéoe udse s neroatirte i
mtepxtoes.s Iibl lees td ed odnécs igénviedre tnotu qteuse sleess adcatnivs ituénse c
chloasissiee sd en eF LreEp ràé sl’eénctoelnet p qruim’uanir ep.e Mtita eisx eavmapnlte dde’
epxapslsoeirt aatuioxn e xdeum Wpleebs lpersé ceinsj,e iul xn oduidsa cptairqauiet sn eétc
elesssa niroe udv’eelslesas ypere rdsp’éencutimveésr eoru, vaeurstsei sd pifafric cileet
qouu’tili l sqouiti,, en tout état de cause, a déclenché un gigantesque mouvement de fond4.
1.1. Un site authentique : Google Earth ou Google viewer
qNuo’eunss euitginlisaonnt s dseo uvFeLnEt,, enm êtamnet cdaèrst esl,a dperse maièfrfeic
hessé anoceu, ddeess ldeess sminasn u(pelhs optoo u1r )f apirreo pdoéscéosu vprairr sàe ns
oms oénlèuvmese nlat sF, reatncc. eO, sre, sc ve ilqleuse, sneoiguns apnrto puotisliosen s,l ecs
’epsto tqeuneti all’ietnés- sdau crlaéssseea uu np oouurt ili nbteraoudcuoiruep dpalunss sveivs
anéltè evte sm doetisv aanctt ievti tpésr ospoousse r laà forme de tâches concrètes et
4p.o uErn a tetfefientd, rjea m30a ism uilnlieo ntes cdhen poelorsgoien nnees sl’’éatuatiot mréopbainled uae m
aius s4si0 raanpsi,d Ienmteernnte at u5 nainvse. au mondial :
Quel profit pour l’enseignant ? @@ sper édpoacruerm seonnt ecro, u rs, @@ sme eftotrrem eenr
, li gne des documents, @@ cporéllsaebnotreerr d aevse icn dfoersm coatliloègnuse, s , @
travailler en équipe.
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 143
Photo 2
ludiques pour un développement tant de compétences compétences communicatives
langagières de ses apprenant s gdéénbéurtaalnests q: ue de Compétences générales
@ hCehuerricshtieqru eds)e. s informations sur Internet (savoir apprendre, aptitudes
@ Découvrir quelques villes françaises (savoir culturel).
@ éDvéecnotuuevlrlierm ednets – minotenru-m ete ninttsr a-fcrualntuçareisl ). (savoir, savoir
culturel et –
Compétences communicatives langagières
@ pPhroonnoonlocgeirq ulees) . noms des villes et des monuments français (compétence
@ (Dcoemmapnédteenr cee pt radgomnanteiqr ued)e. s informations sur un itinéraire,
s’orienter
Nous nous contenterons de spartéiosenn tedr’ uunn eloxegmicipelle5 dd’uet illia-
sgoractiuétitée ) Gpoeormglee ttan(tv ersuionne vuins uaalsissaetmiobnl adgee lad tee rrpeh
aovteoc- lgitraaiprehsie s( pahéroieton ne2s) . oIun istaiatelel-- imnce.n t( il pértoaditu iatl
oprsa rc oKmepylhèotele- pmeernmt et pàa ytaonutt) , utcileis atleougri cdieel szuorovmoleerr
sulra l’eTnedrrroei t deet sodne graphiques, les informations disponibles sontc hpoliuxs.
Soeluo n mleos inrésg iopnrésc giséeos-. Pmleunsite uérles vgérea npdoeus rv iplloeus
vpoeiur vdeinstt inêtgruee ro bcshearqvéuees iamvemce uunbele ,r écshoaluqtuioe nm
suaifsfoisna me-t emt êSmeaet tllees, vilo eistut rmesê.m Dea pnos scseibrtlaei ndees v
voililre lse ste glleens sq duaen Ps alari sr,u Le.o ndres, Washington
e5a. rOthn.h tpmeul>t télécharger ce logiciel sur le site officiel : <http://earth.google.com/downloadStélios
Markantonakis
144 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Photo 3
1.2. Sites pédagogiques : des exercices « prêts-à-porter » Les exercices présentés ci-dessous
sont tirés des sites dits pédagogisés ou
didactisés et peuvent être consultés aussi fréquemment qu’on le s’agit de ressources désire
puisqu’il consulter sans être conhonres ctléigsn ea u6 ré; sel’aeun. sIeli gsn’aagnitt dpee udto
cluems etnéltésc mhaurlgtiemr éedti asle às upteiulivseern te nco cnlsaussltee rm daeips uaius
scshi edze e ruexs seonu rccoems pqluéeta nlets lea ptrparveanial netns ,c dla’sesuex. Imlsê
nmoeuss, permNeottuesn ta avloonrss dcel aressliée r clee st rarveassilo eunr ccelsa sseen a
vfeocn clet iotrna vadiel se nc aeurttaoinnos moieb.j ectifs ceot mmnouunsi catliefss incpluros
pdoasnosn lse Prcoogmrammem e adc’tÉivtiutédse s dceo ml’Ipnlsétmituetn ptaéirdeasg
ogeiqt/uoe7u, psuaprmplié mceeunxt aqiurei ss oanutx agerxéeérsc8i cpeasr elet
Macitnivisittèérse pdreo pl’Éosdéusc adtaionns ncaetritoaninasle .m Laan luisetles dde’a
dcaeps teorb jceecst ifosu nti’lés taanutx ébveidsoeimnsm sepnétc pifaiqs ueexsh daeu
sstiovne , einl sreeivgineenmt eàn lt’ eents edige nsaonnt public. 1.2.1. L’alphabet Dans
presque tous les manuels/ émtréatnhgoèdrees desdtein és fàra ndçeasi s débluantagnutes doen
trl’oeunvsee igdnees mdeenssti nsp r(ép-hsoectoo n3d)a qiruei, rpeapgrnéésse ndte’unnt
edneres gisltertetmrees,n t ascocnoomre- oLu’é lèdv’eu nees t cahlaonrss onin vditeé àl’
alépchoaubteert., répéter, chanter, lire ou écrire les
lettres.
6él.è vUens dceé dnéirvoemau idnécbluuatnant td ae étteél sd iesxtreibrcuicée ps acr ol’nAçsusso cpioatuior nl
’ednesse Pigrnoefmesesenut rds ud eF FLrEa naçuapisr è(As PdFes) lpoorus rd t’ouunse ljeosu prnroéfee
pssoeuurr sle d pe rFimLaEir qe uoi regnasneisigénee lne t2 a1u jpurinim 2a0ir0e6., et il est disponible
gratuitement 7. Document téléchargeable sur le site de l’Institut pédagogique :
8<.h ttOp:/n/ wpwewu.pt i-sccohonoslsu.glrt/edro wlanl olaids/tlees sdoness/ lamngauanguese/lfsre npcho/uOr
dilg’ieesn_sdeidiagsknaeliams_eGnatll/ikais_pGplroessnast_isDsiamgoet ikdouu.d ofcr>a nçais, apgérdéaégso
gpiqaru ele Ministère de l’Éducation nationale, au primaire sur le site de l’Institut : <http://www.pi-
schools.gr/download/lessons/languages/french/egekrimenes_didakt_seires_Gallika.doc>
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 145
Photo 5
Photo 4
Le jeu magilettres9 (ph. 4) est un jeu d e pdriéssseonctiaét ioicni ldeess jleeuttxr elsu dqouéi
dvuiscea,t icfos md’maiell etuoruss, là’ oubnj eacptipfr endti’sesnasgeei gpnreomcéednut,r al
dene ll’’aolcpchuarbreent cfera nlç’aapisp. ropriation de tientI l uns’ea gbita gdu’eutnte .
mLa’géillaèpvien dqouiti dpioruigre rd élsai gbnaegr uleetst em douts mdaagnisla pleins
éqtuoi ilecso qnutiie tnonmenbte nlta salentst rcee scseib elet ilanndciqeur éuen een f
lhècahute dreep lr’éécsreannté, eà pdarro iuten.e E cnarsoutittee, eitl datotieti ncdlirqeu elar
bsuorn nlae séotuoriilse . pÀo ular fqiuni dcuo njetuie,n lte lsec onroem a pdpea rla’îétl
èavvee ce tle q«u d’oipnl ôpmeuet dpua rg rlaan dsu mitea giimciepnri mdeesr . mNootsu s»
opuo unvoonn sd eré lgal eler tlter en civibealeu. dTer odiisf fnicivueltaéu, xl ad deu driéfef
icduul tjée us oanint spi rqoupeo lseé sc.h Ranéagleismé eennt Ncoolluabs oavraotniosn d
aevuexc p loa sssoibciiléittéés T: eslol iTt ajorguete,r c een j eliug nees,t sgoriatt ulei tt éelté
clihbarreg dere1 0d. iffusion. 1.2.2. Exprimer ses goûts, ses préférences Nous essaierons, dans
cette epxaertricei,c e. dIl’ esx’aagmiti niceir d’uunn exearucitcree cdlea ssicqoume, praéuhxe
nssuipopno rtosr avleis,u elt rèest séoconuotreer (lp’ehn r. e5gi)s. trLe’mapepnrte nsoannot
rdeo eitt aà sssoigcniearle rle qs udee scsei ntsy.p eN do’uesx etrecnicoenss, smanosb ilisine
tpéraêst l esc coampamcuitnésic cartéifa, tivnees de l’apprenant. Il vise simplement
190. T. Iéll éecsth atorguejoabulres sduisr pleo nsiitbel e: <sohutst pf:o/r/mwawt wcé.odrétrhoomm aauli
nb.ucoremau> d e l’Association des Professeurs de Français (APF).
Stélios Markantonakis
146 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Photo 6
au réemploi d’une structure, dans notre cas, j’aime le/la…, je n’aime La e-activité11 qui suit
(photo 6), outre son aspect ludique ,p apsr loe/ploas..e. à la’uaptopcroenrraenctt iounn e teâtc
hes oqnu i easutt op-roche de la réalité. De plus, elle permet son séovanl uatiaounto tnooumt
iee.n déEvne loppquanoti cLo’énlèsivsete a laà staâ chdeis popsroitpioons ée9 9?
smecaxoinmduems pdoe urs poérqtiufsip. erA pruèns saovoniorr eésc,o iul tdéo liet sd
eonnrneegris àtr ecmhaeqnutes apcecresossnoniraeg e spsoonrt ifm. aÀill olta efti ns, onil
vdoésitir es,o rne fsaciroer el’ eexte ricl icpee.u t, s’il le la dNiffoéuresn pcoe uevnotnres
rle’emxearrcqiuceer picrio posé dans le manuel (photo 5) et l’activité idnet esroacnt ivaep
p(prehnottioss a6g) e: léat adnetu xdièomnneé p eqrum’ile tp àe ul’té ltèrvaev adilel edr evà
esnoirn l er yptrhomtaeg ovnui stlae vpooisrs isbeisl itréé sduelt artésé, cdoeu st’earu
tlo’eénvraelguiesrt.r e ment, de faire et de refaire l’exercice, de 1.2.3. Acheter un vêtement
Les vêtements - Le prix - Les couleurs Pour faire acquérir à nos anpanptr enlaens ts vêlet
emvoecnatbs,u laiilr e y coan cedre- tnioonmsb preluuss eosu p mososiinbsil iitnétsé reets
sparnotpeos sei-t cmeot teivxaenrctiecse. (Pphreontoon 7s) pl’eroxpemospél ed adnes uFnL
Em anauu el pproimura ilr’ee.n sIeli gnse’amgietn td ’dunu euxneer csiocrec idèere c
oremmpprléith esan sviaolnis eo.r Iall ef aouùt remarquer que, même si cette
11. Téléchargeable sur le site : <http://www.didierbravo.com/html/jeux/index.htm>
Photo 7
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 147
Photo 8
Photo 9
activité se veut originale, l’élève ne se sent pas impliqué alors, excellence recherché avec les
élèves de l’enseignement précoce. objectif par Par contre, les exercices sur le tphoèsmenet «
(veêntterme enatust r»e sq)u e Apnrnoe- lFeouur rnsiiteer1 2e t sTonhtie rdreys Peexrreortc
iscuers 8d)’a qssuoi cfiaactiiolinte nimt angoen-s osenu l(epmhoetnot lpar
omnéomncoiaritsioatnio dne sm aapisp raeunsasni tlsa, lq’euni roengits tlrae mpoesnstib
ailuittéa ndt’ édceo ufoteisr qmuê’imlse rlue brdiqéuseir, ennot.u s Dpoanuvs onlas tdreosu
evxeer rcliec esv soucra bleusl apirreix, efta lieres pour situer cet objectif dans un contexte
plcuosu lreéuerls . et Ecno mmmêumniec attife,m dpess, dpioailnotg, uiel se sett ndéecs
eesxsaeirrcei cde’si nà- choix multiples y sont proposés (photo 9). A ce sdi’sutteirli sers ucre s
olau tilsp soasnssib êiltirtée tcéoléncnheacrtgée asnutr lI’anctteirvniteét , seunr norodtrine
adteisuqrus e ddeu rl ’éocuo lseu. r Olens cpéeduét roma uscsoi ntengraanvte rt outuens àc ens
oasc téilvèivtéess epto uler duins ttrribavuaeirl seanl lea uintfoonrommaiteiq useo idt ed
l’aéncso lela, soit à la maison.
I1l2 .y T ao udteess leexs earcctiicveitsé ss uprr odpuo svéoecs asbuur llaei rsei ted e: <bhatstep :/et/ ldexeisq
usietfulea.tfiroenes.f rq>u osotindtie tnénléecsh aarignesai bqleuse. quelques jeux.
Stélios Markantonakis
148 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Photo 10
Photo 11
1.2.4. Décrire quelqu’un Pour illustrer l’objectif communicatif de la description d’un
également dans le Programme d’Études, nous avons chois ip eurnso nenxaegrec, iicnec ldues
craopmppelrléeh seannssio dno eutt ed ele ps reoxdeurccticioens qourael en (opuhso utoti
l1is0o)n, st irséo udvue nmt aennu ecll,a qssuei npoouusr commencer un cours : il vise à faire
acqudéeri r àb nasoes apqpuri enaonfftrse u n uvno cabbauglaaigree lcihnagquuiset iqufoe is
élpémouern tasi’reex pnriémceesrs aierne fsrearnt çaài s.d éIlc rsi’raeg itq udeul qvuo’ucnab,
ull’aoibreje cqtuifi édt’oanrdt reen lecxoircea l.u ne fois, dans ce cas, 11) Oofrf,r lea lea-
apctoivssitibé ilpitréo pdoes éfea i(rpeh tortao- sveauillleemr enlte damnêsm ue ne
obsijteucattifio n nodne mcoamis muanuiscsai tiodn’ unpelu s mvaraniisèerme blpablules
ludiqUune eatp pinatreerial cptihvoe,t oq uài élav emillaeirna,i t l’lé’ilnètvéer êjto duees laep
rpôrelen adn’utsn. mission est de prendre en photo 5 célébrités qui dînent danpsa upanr
arzezsit aduoranntt 1l3a. gLias trpeomsseinbtilsi té sdoen orréeésc,o ultee r fleaist enqruee-
lm’aaplpgrrée nsaenst fpauetuets ceotn ltei ntuyepre ld’a’cétviavliuté- taâticohne prdoep oslé’
apàp rlae nfainnt renvrdaeinmte nlat ilen tédrirees saent tlee efta ilrued. iqEute sei nn oaussso
ncioaunst ilan tperrraotigqeuoen ds ee nteclolerse aspuprr ol’cinhteésr êdt adnes ln’eonusse
iCgnareém eetn tD édbey seLré p, oruarp pquelio «n sle- jceicue, s,m pieerumx etq luee
mbaenaieumcoeunpt dde’ ecxeerrt-aines régularités de la langue » (1991 : 11) ionuf inquiee
»« (l1a9 p91ar :o 8le) . est l’un des premiers jouets [...] qui se prête à une créativité
13. Téléchargeable sur le site : <http://www.didierbravo.com/html/jeux/index.htm>
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 149
Photo 12
2. Les générateurs d’exercices14 Y a-t-il encore de la place pour les exercices structuraux,
TIC ? La réponse nous paraît évidente : oui ! En effet, ceux-ci smonêtm uet ilaevse pc oleusr
ddéuv veolocpabpuerla idrees o hua lbai lmetaéîst rniséec edsessi traèngtl elsa
gmraémmmoraitsiactaiolens , dc’uonmem laen gl’uape pérternantigsèsareg.e Iml eetxtaisntte
de dneo mbdréevuexl oopupteilrs 15 pdeers- evxoenrsc iceenss uinittee rapcutibfsli,e qr ueà
nlo’inusté prioeuu-r cdé’udnéero pmag. eL aW teecbh16n ooluo ggirea vuetirl isséuer eusnt
lgar agnétn déura JtaiovnaS cdrei ppt aogue sd uW Jeabva i(ndteés- llaenurg agceos ndceep
tpiorong raemt mcartéiaotnio) nm anies dperé spurpopgroasmenmt aatuiocnu,n cee cqounin aa
isdsoannnceé
àq ucaebsl eo udtailnss unlae cpoompumlaurnitaéu trée mdaers- eenn seciigtonnans,t sd,
aqnusi lleas suutiitlies ednet pcoe utrr acvréaeilr, lqeuuer lqpuroeps-ruen ms aqtuéri iepl
rdéisdeanctteinqut eu. nN oréuesl intérêt pour l’enseignement/apprentissage du français au
primaire :
@ eHxoert cPicoetsa tionetes r:a cceti flso geitc ideel cleosm cpoonrvteer 6ti ra pepnl
iHcaTtiMonLs :p qeurmesettiotannnta diree sc ràé ecrh doeixs pmhurlatsipelse s, ente stds éàs
orrédpreo nsoeus coexuerrtecsic, eps hrdaese s juàm ceolamgpe létoeur, md’oatsss
occrioaitsioésn, (<http://hotpot.uvic.ca/>).
@ tQrèuse stfya c:i liel ms’eangtit det’u nd ’oexuptillo pitéedr agdoegsi quqeu eestt
iolundniqaiuree,s qàu i cpheormixe t mdue ltcipréleesr
1th4e. mPatoiquur e.puhnpe >l idsute m udléttiamilélédei a sdoeu sc leas r uoburitqiluse, consultez le site :
<http://abc.ntic.org/ 15. Il s’agit de didacticiels, téléchargeables gratuitecrméaetinotn, dqeu tiu ntooriuelss p:
eexrmerceistetuernst. de concevoir et ld’een scerigénere mdeenst deux eFrLciEce. sL ei nsitteer a: c<tifhst
tpe:/t /tahuotot.ccourrrseucst.iefdsu /qruuib ripqouuer.arospn?tn oê=tr1e6 6u8t0il>is épsr opdoanses 1u6n.e
Nlisoteu sr ipchoeu vdoen cse ttryopuev dere ulong iecxieelms. p le (photo 12) incroyablement riche des
exercices créés dsu’erx Hplootit ePro t(aatrotiecsle es,t dcélatsesréms insoaintt sp, acr onnivjuegaauis, osno,i t
dpisacrr ilme ipnoaitniot ng raaumdmitiavtei,c ael tcq.u) ’islus rp eler msiettet ednet Carmen Vera Pérez :
<http://platea.pntic.mec.es/cvera/hotpot/exos/index.htm>
Stélios Markantonakis
150 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
multimédias, en vue de procéder à l’évaluation ou à l’autoévaluation17 connaissances
(<http://www.questy.fr>). des
@ dO’érvdaidluaact i:o nusn mluolgtiimcieéld iadse. Ccer égartaiotuni ciedle18
psérqoupeonscee és gadle’ampepnrte ndteis sgaégneé reert daue sc lriecs sdoeu lrac seos
umrius l(t<imhéttdpia:/s,/ bwawséwe.so rsduird dace.sf ri.msta/g>e)s., réactives au passage et
@ pImouarg ile’arsp p: ruenn tsiistsea qgue i dpur éfsreanntçea uisn qe ucio sll’eacdtrieosns
etnrèt sà r iuchne p dueb plice tFitsL Egr adtue ictoieulst âségrei.e Àde cdeos
cluomgiecnietlss ,P aDssFe zp rrêatps idà eism àp rtiméléecrh paorguerr c, evuixen qnuein nt
es ’daissspoocsieerra iuennet (p<ash ttp:/d/’wunw w.imnaogmierbsr.en et>).s uffisant
d’ordinateurs en classe
@ gLr’aOmrtmoapthicilael e: (un logiciel d’aide à la correction orthographique lexicale et
<http://jeannoel.saillet.free.fr/Orthophile/Orthophile.htm> ).
@ lAecbtaulreec t( <: hctet plo:/g/icpieerl sop.roorpaonsgee .fprl/upsh dileip p2e5.
cthyepvees/ adb’eaxleecrtc.ihctems >au) tour de la
@ oCfofrnetnest iàn tl’earpapctriefns a: ncte sla h pisotossiirbeisl,i tééc rdi’téecso eutt eilrl
ucsetrsé ecso nptoeus rt ouunt jeeunn lee sp ulibsalinct, (<http://imagicbooks.free.fr/>).
Sur le plan pédagogique, les exerciseurs présentent de nombreux avantages :
@ ils permettent l’autoapprentissage et la révision de façon autonome ;
@ lraa isroénpnéetimtioenn t edty ndea mlai qduéed udcteiso ne ;x ercices favorise le
développement du
@ eqxupellqicuaetiso-unn (sp aossfferre dnet lu’inned urcéttiroona càt liao nd
éidmumctiéodnia) t;e parfois jumelée à une
@ ils indiquent rapidement les erreurs ;
@ iolsf frpeenutv. ent stimuler l’intérêt de l’élève par les approches variées qu’ils
ne pCaess eonu tfialsir, eg ruantue ituetmiliesantti omni sc ào mla mdiesrpcoiasliet,i opne
rdme el’tetnenset igdnea gnét nàé creorn dpiltuisoineu dres tcyrpoeissé sd, ’exdeersc icpehs,r
adsoesn t edne s dtéessotsr ddree , cldoesus ree, xdeercs iccehso ixd ’ampuplatripielmese,
ndte s etm odtes
1p7ré. seQnutee scteys erénsruegltiasttsr es oluess froérsmuleta dtse. sPtaotiusrt iqleuse sa dffaicnhs eurn, itla
bflaeuatu .l ancer l’outil Editeur.exe qui l1’u8t. ilUisant egurar tumicaiiesl q(furei epweuarte c) oenstte nuinr
cperrotagirnaems mrees trqiucti ioensts mduis p gorianttu ditee mvueen td eà sloa nd uistpiloissaittiioonn odue
de sa redistribution.
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 151
classification. Ils peuvent ainsi être utilisés dans une situations : grande variété de
@ ccoonmnmaies sanpcreés-)t e; sts (compilation et évaluation automatique des
@ opuo udre f voéurrinfiierr ddeess ecxoenrnciaciesss arnécpeést i;t ifs qui permettent
d’appliquer des règles
@ céloèmvems e; jeux qui stimulent l’émulation avec soi-même et avec les autres
@ comme questionnaires d’autoévaluation et d’autoapprentissage ;
@ comme tests formels ou informels d’atteinte d’objectifs d’apprentissage.
3. Le logiciel de traitement de texte Le logiciel de traitement de texte, utilisé de par sa
conception pour rédiger sdoeus vteenxtt ems, opneoutto noefsf riqr uuen nionutésr êpt roetp
ousno nasv aàn tangoes caeprptariennsa nàt sd. esC oemxemrceic eles sdoaunlsi gsnae
Dgloabmaalistkéo, ue t( 2n0o02n : s3o6u)s, eunn u atislpiseacntt cpea rlcoeglilcaiireel, «e tl e
mlaonrgcaeglée, edsté nabuéo rddée tsreanitse »m. eEnnt edfuf ette, xntoe udsa nnes dneovso
pnrsa tpiqasu eosu dbeli ecrl aqsusee ld’iénptéasgsrea tliao ns edu’luen i mlopgirceisesli odne
sàu rla p raépaileisr aéttioannt dd’ounnneé pqaugee leW teexbt,e uénle cjotruornniaqlu ee np
rloigdnuei,t gurnâ cbel oà gl,u id pue ucto suerrrvieirr éolbetciternotn siqauties,f adcetsio hny
pete rvtaelxotreiss,a teitocn. Dene vpoluysa,n «t ls’éolnèv tee xptree ntodu pjolauisrisr pàr
oécprriere, beite nil p20ré0s2e)n. tDé,e ssaunrcs roaîut,c ucente ourattilu dre’é »c ri(tCuroem,
dmoinssti olen m «a nFireamnçeanits neet dIenmfoanrmdea tqiquu’uen »e, rseimmpalreq
uianbitleiast iospné càif icl’iutétsil iseatt iofanc ilidtées lp’oarrdmini alteesuqru, elpleoss
snèdoeu s ddee vmonuslt ipcilteesr elat ccaorrarcetcètrioesn ,t apleé sr, elma
vpalarciaetmioenn td, u ltey pdeé eptl adcee mlae ntati,l lel ad elsis ipboilliitcée s,i mlam
juésdtiiafticea tidoens aguratommmaattiqicuael edtu/ oteux dteu, ld’uicttiliiosnatnioainre d
due vs ésryinfiocantyemure sd. ’o rthographe, du correcteur déveLloesp pteyrp esc hde’za
ctisveisté s aqpuper enl’eanntsse igndaens t cpoemutp éctoenncceevso irg éent érqaulei ss
erevte ndt eàs ccoonmtpenétteenrocness dc’eonm mcituenr iccaetrivtaeisn esl aqnugia
gnièoruess psaoranits sennot mcobrrreeusxp.o nNdroeu sà nnootures public cible, les élèves
du primaire :
@ Exercices à trous.
@ Mots à remplacer (1 tiret = 1 lettre).
Stélios Markantonakis
152 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Photo 13
@ Exercice d’insertion :
o insérer la ponctuation.
o insérer des articles, des pronoms relatifs, des conjonctions, etc.
@ Texte sans séparation afin que l’apprenant insère les blancs.
@ Exercice de recherche et de remplacement.
@ Exercices de décodage.
@ Exercices de déplacements d’unités de texte.
@ Mettre en ordre les paragraphes.
@ Mettre un texte narratif dans l’ordre chronologique des faits.
@ Correction de fautes - Exercices sur l’utilisation orthographique. du vérificateur
Nous avons choisi de présenter, dans l’exemple qui suit (photo 13), un enxoenr cisceeu ldeme
ecnet deenrn iveur et ydpee m– odn’utrteilri saletiso np odtue nvtiéarliiftiécsa tdeuer coertt
hoougtrila,p hsoiquuvee n–t isgunrtooruéet sp poaurr lienss iesntesre isgunra nlat sn-
uétcileissasitteéu rdse dpur étpraairteerm neonst déleè vteesx,t ed èms alies pauresmsi ieert
dmidoamcteinqtu, eà d uen n oapupvreeanutxi sdsaisgpeo dsiitfiffésr qenuti , lepulur ss
emroondte renne ,p aqruail lèinlet èugtriele sd adnasn sl’ alecuter vie d’adulte.
Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 153
Photo 14
Il est à noter que le choix du contenu et des erreurs morphosyntaxiques du texte à proposer
aux élèves n’a pas ét él infagitu iasuti qhuaessa rdet, pmraoips oàsé sp apratirr ld’Ienss
tiatcutte sp éddea gloagnigqaugee daainnssi lqeue des objectifs linguistiques Programme pour
l’enseignement/
mapeprnetn tdises alg’ae cdtue dfrea nlçaanisg aegne 5 e et 6e années de primaire19. Il s’agit
plus particulière- question. présenter qqun qui figure en premier dans le texte en doitG
chrâociesi ra uenxt rfeo nlecst idoinffnéarleitnétse sd pe rol’oprotshitoiogrnasp cheel led uq
uloi cgoicnievli eWnto rled ,m l’iaepupxr e: n ant p. ex. po ur « app ele », la machin e propo
se : aappppeelllée aappppeellaeir appelez l’effeEtn m céet aqluini gcuoisntciqeurnee d lee sc
ee rgreeunrrse mdeo rcpohrorescytniotanx ipquuiessq, uiel nlee cfaourrt epcatesu irg
naoutroer- «m baetilqleu ev opixr o»p eons elu ià fol’uutrinliissastaenutr ledse e
xrepmlicpaltaicoenrs pqauri feixguemrepnlte s u« rb leaa puh vootoix n »o 1p4a.r Bien
évidemment, pédagogique- emste nsti pcea rtlaynpte, lda’ aqiduees àti ol’né cqruitiu sree
ppoeuset do’putnime isleanr gouue néotnra nlegsè raep, preenn tcises agqeusi cdoe nclae
rnceo msupréttoeuntc ele odréthveolgorpappehmiqeunet, udn’a uctoanntt epxltues sqcuoel
aniroeu so ùso lm’émvaelus adtiaonns cdoesn stiesstets mda’élhvaeluuraetuiosenm seonmt
menactoivree oenù ld’é’alèidvee ent ’da e agcucièdsa gàe paouucru nse’a pspouuyrecre.
iPmopuor rtreé pdoen dbriee nà ccoemttpe reqnuderset iocno,m i-l qmueenllte sf osnocnttio
lnenuresn tl imlesit ecos.r rTeoctuetuerfso iest, npuoiussq ues onmoms eésl èvecso,n
vcaoimncmuse nqouues,
19. Ce document est téléchargeable sur : <http://www.pi-scholls.gr>
Stélios Markantonakis
154 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
d’ailleurs, auront tout au long de leurs études facilement accès qui prime, c’est d’élaborer des
scénarios d’utilisation pédago gàiq cueet qouuit ill,e ucer rpeecremnestetre ntot udtee sl
’uletsil ipseort eàn tbiaolnit éess coiuen lte. sL leim biutets ddee n coetsr eo turtaivlsa, iln
no’uést aanitm pearsio dnes dsiemvpriloenmse dnét vesloouplipgenre rc hqezu en, ovs ué
lèlveuesr sl ecuarp jaucgietéms ensot ucvrietniqtu ed éacfienv aqnut’eilss, nneo uses fient pas
aveuglement à la machine pour corriger leur texte. L’impact des TIC est un phénomène
dynamique, et la rapidité des réévaogliurt iroanpsid etemchennto, lomgaiqisu easu sesni
tcrealîlnee d ue nper ednodurbe led uc orenctural inptoeu :r lraé fnlééccheisrs istuér dlee cdhe
ovixu ed else sp rfiinncailpiteéss edt edse sr émaloisdaètlieosn, sf atuetceh dneiq quueos.i
oPno ucrotuanrtt ,l ei lr insqeu efa duet pjaemrdaries ppleursd reen d ep vluuse tqeuceh
nl’éocloogleiq duoei t; êntroes enél èpvreisse ssounr tl a ssaoncsi édtéo, uette qduees c
eelnlef-acni tess td dees émvéiddeiams.m Eent t,n noouus,s laeust oennosmeigisnearn etns,
cnréoaunst ndoevtroen ps,r oept ren ocouus rsle t opuotu evno npsr enbaiennt eaunx c
oobmjepcttei fsle sd eb el’seonisnesig snpeémciefniqtu/easp pdree nntoisss aégleè vdeus ferna
nvçuaeis deen mtainetu xq ureé plaonngduree vgrivâacne teau ext TcuICltu, rneo euns
cpoonutvinounesl lme eétvtorelu etino noe. uIvl rnee laf avurta ipea sp, éednafgiong, ioe
udbuli eprr oqjueet cqeuni terést s ular sl’eauplper evnoaien tp. o ur une école ouverte au
monde et un enseignement Références bibliographiques
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Intégrer les TIC dans l’enseignement du FLE au primaire
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 155
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@ dP’RinOtSéCgOraLtiLoIn Ad.e eet- acKtiAvKitAésR I daDn.s, l2’e0n0s4e,i gn« eCmoenncte
pdtuio nF LeEt penro pcoosnittieoxntes hLeilllleé,n [icqoune s»u, ltéC loell o8q usee
pRteAmNbrAe C20L0E7S], d«i sIpnoténgribatlieo ns-uInr t:é g<rchtiottnps :»/ /w[ewn
wl.iugnniev]-, lille3.fr/crl/ranacles2004>
@ PUREN C., BERTOCCHINI P. et COSTANZO E., 1998, Se former en didactique
des langues, Paris, Ellipses.
@ l`’e3n4se5i3gn ema.e, nt/Dap2<p.3re12n3tQi@s sag9eH 26dQ@u f[rLainstçea is daeus
pmriamnauierles] /a gr[éeéns ligpnoeu]r, Asutrh :è ne<s, hItntpst:/it/uwt wpéwd.apgi-
osgcihqouoe,l s[.gcro/ndsouwltén lloea d1/0 leoscstoonbsr/el a2n0g0u6a]g,
eds/isfproenncibhl/e egekrimenes_didakt_seires_Gallika.doc> Les exemples des e-activités
citées ont été pris sur les sites suivants :
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@ S<ehptttepm:/b/rwe w2w00.d7i.d ierbravo.com/html/jeux/index.htm>, consulté le 20
@ <http://lexiquefle.free.fr>, consulté le 5 Septembre 2007.
@ 1<2h Sttepp:/te/mplbartee a2.p0n07ti.c .mec.es/cvera/hotpot/exos/index.htm>, consulté le
Stélios Markantonakis
156 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Les exemples cités ont été pris dans les manuels suivants :
@ APARTIAN S. et BERTIN N., 2003, C’est clair. Méthode de français. Livre de
l’élève, Athènes, Trait d’union.
@ BOSSUS R. et BOUARD C., 2000, Hélico et ses copains. Méthode de français.
niveau 1, Paris, ELI, P. Bordas et Fils.
@ POLETTI M.-L. et PACCAGNINO C., 2003, Grenadine 1. Méthode de français.
Livre de l’élève, Paris, Hachette.
@ SAMSON C., 2001, Alex et Zoé 2. Méthode de français. Livre CLE International. de l’élève,
Paris,
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
Théodora TSOLKA
Enseignement secondaire public
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 159
a bande dessinée est une suite d’images, de dessins, original par l’association du texte et du
graphisme f. oIrlm sa’natg iut n dré’ucint représednotecru umne notu tila
uptéhdeangtoiqguiqeu e àt rèss umppootirvta nts cproiputro vlai sculeals,s e sdues
cleanpgtiubele d andes lpea rcoalder. e Ldea l’efoxrpcree ssdioen lé’icmritaeg ee,t olar aleri,c
uhnes sseti meutl usla c réfraatîifc,h deuécr lendcuh emura tdéer ielal liectotnraogger
aépvhoiqquuaen, tl ’lh’huummoouur,r loeu m leess ssaegnet imlinegnutsis tdieqsu ep edresos
nbnualgleess , inletse lhliégreonst edse, llae abmanèdnee ndt eàs suinn éaep,
prteelnletimsseangte laupdpiqréucei.é Us tipliasre r lleas Ba.Dpp. reenn acnlatsss, e lad e
llaanngguuee , vci’veset, l«e j oroinydaurem le’u dtiele l ’àim l’aaggirnéaaibrlee, »c,’ ecsatr l
’leas pbaacned eli bdrees sài nl’éueto epsite « » l.’ arsenal de l’humour, niveLau’e ndseesi
ganpapnrte ndaonitt sa,d aavpetce rd lees dtohcèummese nrté paou ntdypane td àe lpeuurbsl
icc evnitsrée s(à d l’’iângteé reêtt aeut àd ’alepuprrse nbteisssoaignes rdeec hceorcmhmésu.
nication), au type de travail visé et aux objectifs
La bande dessinée en classe de langue est un outil pédagogique pour :
_ capter l’intérêt de l’apprenant et l’activer ;
_ lfianmguiliisatriiqsuere dlee sl a bapanpdreen daenstssi néàe ; décoder l’humour et le
contenu
_ enrichir et varier son enseignement ;
_ approfondir une thématique ;
_ rl’éeanlisseeirg neemt endté vdeel olpap learn gutoeu :t elsa cloesm pcéotemnpceo
slainntgeusi stieqsuseen, tcieulllteusr eldlee, sociolinguistique, communicative, interactive,
discursive ;

L
Théodora Tsolka
160 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
_ individualiser et autonomiser les apprenants dans individuelles. leurs lectures
Lors de son exploitation, l’enseignant peut focaliser sur :
_ le thème : discuter, analyser, débattre, approfondir, élargir ;
_ rlaô lseist,u raétiaognir :d daéncsr direes ls’hitiustaotiioren,s edno nfaniréee sl a;
dramatisation, jouer un/des
_ llaa mdimenetnalsiitoé nd ehsu gmeonrsi,s rtiirqeu ee t: saopuprrireen denre f ràa
dnéçcaoisd ;e r l’humour, découvrir
_ lpea ssscéé navarainot ,: crea cqouni tseer pl’ahsissetorair aep, rtèros u; ver un titre,
imaginer ce qui s’est
_ lcai vicliisvailtiisoanti,o éntu :d ideér cloa umverinr talleit és doecsio gceunltsu, réella,r
grier teetn eirn rliecsh iré lléem theènmtse d; e
_ lleésg ebnudleless, l:e emxpolto ditee rl ao fuin iomua glain deerr nleiè rceo nvtigenneut
tlein ;g uistique, deviner les
_ lteo pdéeesss, inh a:c haunraelys,s esre rpleesn tainsp, electttsr aggrea),p hmiqaiuse sa
us(isdi éloesg rfaomrmmeess , leos nloigmneas- et l’ombrage du dessin et définir les couleurs,
les comparer etc. ;
_ laed jelcetxiifqs,u ve e:r breésv, iesetcr. ) e; t enrichir le vocabulaire (noms communs,
_ iledse nintitfeienrt,i oainms eérn, doéntceisatteivr)e,s n :i vaecatues d de ela npgaruoel
e( st(apnrédsaerndt eoru, fsaem pilriéesre…nt)e ;r ,
_ lseysn tastxriuqcuteusr e(lse fmémorinpihno, sleyns tvaexribqeuse,s e :t c.é)t. ude des
structures morpho- Types de démarches à entreprendre 1. Enlever ou cacher les bulles à la
dernière case, à la dernière vignette d’une cbealnledse- làd. esOsinn éde,e mdea npdreé
féaruexn caep pqureannadn tl’si ndtéer êlt’o ebts eler vterra vaatitl esnotnivte mceennttr,é sd
eà rcahcaonngteearn tl at oufitn à dfaei t ll’eh isstcoéinrear ioo.u Adp’riènsv eanvtoeirr
rleesutrit upé rol’hpirset oivrieg,n oentt ep eeunt ddeo nlan eBr. Dau. xp oapupr rleuni
aanptpso lrat edre rlan irèérael itvéi genxeptrtiem, eéte opna rr esopnre cnrdé aatienusri .l e
scénario
2. lMese tvtirgen eentt edsé sdo’urdnree p lleasn cvhigen, eettt eosn d ele sla cboalnled een d
edséssionréder :e .o nO cno duepme alensd cea saeusx, apprenants, de trouver l’ordre des
vignettes.
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 161
3. Faire correspondre des bulles aux légendes proposées. légendes qui concernent un ou
plusieurs dessins. Choisissez des
4. tPhrèompoe,s edru l ’escxépnloairtiaot,i odnu cloexmiqpulèet,e dde’ ulan es ibtuaantdioen
d, edsessin éacet :e se xdpel opitaartoiolen, dduu ldinesgsuinis,t idqeu el’.h Oumn opueru,t
déegsa laesmpeecntts églarragpihr ilqeu tehsè, mdee . l a civilisation, du contenu
5. En faire une activité de l’expression orale, par exemple un Jeu de cartes :
- Diviser la classe en groupes.
- Choisir deux bandes dessinées faciles et les découper en images.
- Coller les images avec les vignettes des B.D. sur des cartes
- Mélanger les cartes de chaque B.D. séparément.
- pDreemmaienrds esre arounx ta lpeps rgernoaunptse sd ed ec otrnasvtaitiul eert qleusa
tdreeu gxr oauuptreess, sdeo ncht alergs edreounxt sduer lla’h tiâsctohier ed rea ccoonntséeei
lplearr (cdheasq oueb sgerrovuapteeu).r s qui vont donner leur avis
- cDaartnes elte ds égcrroitu spoens idmea gtrea. vail principal, chaque apprenant choisit une
- rLeessp eécltèavnets l ’oersdsaryee cnhtr oanloorlso gdiqeu er edceosn esxtittruaeitrs
/lp’hairsttioeisr.e de la B.D. en
- fUinnael efmoeisn tl al ’hBis.Dto.i r er eetc olenss ctiatrutéees, suonn t édlèévpeo sdéee s
cshuarq luae t agbrloe udpaen sr alec obnotne ordre, de façon à lire l’histoire. Leçon zéro : le
plaisir d’apprendre avec les héros de la B.D. La collecte de héros de B.D. peut s’intégrer à des
dossiers pour alimenter la’voerca l,l es mtimanuuleerl . lOa nc rpéaetuitv iptér éeset nlt’aeur
tloesn ohmérioes ddeésc oaupppéres neatn ctos lleéts lseusr rdéuc ocnarctiolienr, lo’our
dipnaartfeouisr. par des images choisies chez <www.google.fr.images> à
Comment peut-on exploiter cette habitude des jeunes ?
Enseigner l’alphabet français :
Décerimt alensd nero mausx a ua ptpabrelenaaun.t sO :n C pornénsaeinssteez -lv’oaulps
hleasb ento mfrsa ndeçsa ihsé reots odne dlae mB.aDn.d ?e aOunx adpespsriennéaens tes t
ddee lfeasir leir ec.o Orrnes dpeomndarned ele asu xle tatprepsr eanuaxn ths édreo sd edsesi
ndeirv esrusre sc abrtaonnd eest colorer leurs propres abécédaires avec leurs héros préférés en
feuilletant leurs
Théodora Tsolka
162 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
B.D. : A comme Astérix, B comme Batman, C comme Donald, etc. Cédric, D comme
sAopnpt…ren Qdrue’ eàs qt-ucees qtiuoen nc’eers tp ?o uQr ud’eésctr-icree qetu ’iidl efnaitti
f?ie Qr :u Q’esuti- cees tq-cue’i l?s Cfo’enstt …? / Ce
Un exemple d’exploitation d’une B.D.
On peut demander aux apprenants de raconter l’histoire d’une B.D.
lN’aolbuusm a vons retenu la B.D. « Beaucoup de téléphone » de Roba, parue dans le
contenBuo udllees e bt uBlillel,s .p lanche 13, dans laquelle nous proposons de supprimer
1. 1.
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 163
1. Introduction situationnelle :
Aimez-vous les animaux ?
Quel est ton animal favori ?
2. Imaginez ce que ce monsieur dit. (Productions de classe)
Vignette 1 : « Mon client important n’a pas encore téléphoné !... »
Vignette 2. « Ah !... enfin ! »
Vignette 3 : « Allô ?... allô…? »
Vignette 4 : « c’est pour toi… c’est ta maman ! /c’est ta c’est ton amie Pauline !... »
coiffeuse !... /
Vignette 5 : « voilà !… c’est lui ! »
Vignette 6 : « c’est ton camarade de classe Alain ! »
rVéipgénteetzt e!. .7. j:e «v Aoullsô p!.r.i.e m !..o. i»n s fort !... je ne vous comprends pas…
pas !...
Vignette 8 : «Zut !... c’est ton copain Milou ! »
3. À quelles vignettes correspondent les qualificatifs suivants ?
LCeo cpheerzso lna nbaognen, ele c parsoe.p (rMiéteatitreez duun cxh.)ie n est… : nD°e ssin
Calme Inquiet Impatient Satisfait Surpris Tétroèns n é Déçu Fou
1. X X
2. X
3. X X
4. X
5. X
6. X
7. X X
8. X X X
Théodora Tsolka
164 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
4. Proposez d’autres titres pour cette bande dessinée. Zut !... pas pour moi !... Un coup de fil
important ! C’est autres !... Les animaux parlent ?... !... Un appel étrange. toujours pour les
5. Racontez le scénario de cette bande dessinée. iMmopnastiieenurt. XL ea tttéelénpdh uonn
ec osounpn dee p fliul sdie’uunrs c flioeins tm imaips o…rta…nt…, e…t il… es…t in…qu…
ie…t e.t
6. Expliquez, pourquoi cette B.D. vous fait sourire ou rire.
7. Cherchez la bulle la plus étrange de cette planche.
Quelques propositions d’Activités ludiques à partir d’une B.D. 1. Colorer les héros de la
bande dessinée : Dnoisirt riebtu ebrl adnecs peht odtoecmoapniedse rd easu hxé raopsp
(rOenbaénlitxs, Tdien tcinh,o eistcir. ) eeunx g-rmoêsm pleasn leens couleurs.
2. Dessiner :
Dpoeisnstisn enru moué rpohtéost opcooupri elre lrae smteo. itDiée md’aunnd terrè sa usxim
applper ednesasnitns, deet mdeeststirnee rd eles reste du dessin proposé, en suivant la
numérotation.
3. Jeu d’identification / de définition.
- lLuem icnoewu-xb, oreym spolliistasairnet adue s fmouislsairodn sn oduir ,g ogruavnedrn
cemhaepneta. uQ auui xe str-ecveo ?lv ers
- sU’anp pjeelulen eM igloaurç, ovno yabgleo naud maoccnodme penagtineér. Sda’ uvnie
efostx -ptleerirnieer d ’bavlaennct urqeusi. Qui est-ce ?
- nIle e ssut plep obratrednet pda’usn s evsi lclahgaen sgoanuslo. iQs. uSi eess tc-ocme ?p
atriotes l’adorent mais ils
- pIll uess tc vélièebuxre, idl oenstn de ruunidee f, oilr cper éspuarrheu mdeasi npeo taiuoxn
sh ambaitgainqutse sd.e S sao pno vtiilolang ela. Qui est-ce ?
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 165
- Ils habitent un charmant petit village dont les champignons. Ils sont bleus, ils portent un
bonn emt abislaonncs esto pnat rldenest une langue étrange. Qui sont-ils ?
- dIle se sSt cshotrrcoiuemr, pilf se.s Qt muié ecshta-cnet, ?s on chat s’appelle Azraél, il est
l’ennemi
- TÀi tqeuuefl l?e GB.aDrg. aomne tlr ?o uCvleé…op â? t rPe a?n oJorallmu ixJ u?m Lpeesr
D ? aSltpoinros u? ?R aHntaadndpolacnk ?? Milou ? Iznogoud ?
4. Blason.
Acte de parole : aimer, adorer f ne pas aimer, détester.
Pbaronpdoe sdeers asuinxé ea.p Oprne ndaenstssin dee u fna ibrela usonn b alaus otanb dleea
uc,a retto onn a lvee dc ilveiss eh eénro qsu daetr lea. cOen q due’imls anaidmee anutx, cape
pqruen’ilasn tasd doere dnets, seinne rh, asuutr, leest qduea tcroen ptianrutieers denu bblaass
oenn, ldae mssiênmane tf caçeo qnu ’eilns cnr’éaaimnte ndte sp caos lelatg cees .q Ou’nils c
doélltee sletes nbtl. aOsonn sp eduet ltar acvlaasilslee ra udxe umtiulirsse er tp oonu rl ite
nlersic phrior dleu vctoiocanbsu. Lla’ieren sdeeigs naapnptr ae naainnstis udn’u nno
lmexbiqrue ed ce oduersasnint.s à
J’aime les Schtroumpfs. / J’adore Astérix.
Je n’aime pas les Daltons. – Je déteste Azraél.
J’aime le foot. / J’adore les frites.
Je n’aime pas le poulet. / Je déteste les maths.
5. Labyrinthe.
Colorer l’itinéraire. Quelle route doit prendre Obélix pour arriver :
a) à son ami Astérix ? (Jaune) b) aux Romains ? (Rouge) c) à Idefix ? (Bleu)
6. Qui va gagner ?
Vrai ou faux ? (On peut faire cette activité oralement ou par écrit.)
g g Obélix aime les Romains.
g g Il est l’ami d’Astérix.
g g Il aime le sanglier.
g g Il déteste les bagarres.
g g Il est gros.
Théodora Tsolka
166 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
7. Mots mêlés.
Trouvez sept noms d’animaux de la B.D.
8. Mots en échelle.
HÉcorriivzeozn dtaalnesm lean gtr :i ll1e. lLees nboarmdes dgaeus lhoéisr os de la B.D. «
Astérix ». 23 . LLees c ehnienne md’iAs sdteésr iGx aulois Verticalement : 1 1. Un héros
gaulois
ACCENTOURIX
S
1
T
2IDEFIX
ROMAINS
I
3
X
9. Mdoittess c caocmhébsi.e Mn idloesu feosits ,c vacohués pl’aluvseize utrrso ufovéis. dans
cette grille. Cherchez-le et
SM PI AL EO RU M M I B L Z O C UE BI M I EX IZ PL BH CH LI TO RH QO LF OT OL
BM EI YL WO UI UO NY MU RI SL OA UU
RXCOAUEMAM
AADEREBIZI
JDNAQCLLPC
ODYTDOKOAK
LDONALDUJE
LOGCENYNIY
USISOUPLHK
EBOHERILML
PLUTOXMRAJ
IDEFIXEQRN
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 167
10. JLeius dlees gdriéllfein. itions et remplis horizontalement la grille. Verticalement, tu
dméoctosu tvrroiuravsé sl.e nom d’un héros de la B.D. jeunesse par les initiales des 12..
RVeailnete daefr Ticianintien,. c hez Astérix. 34.. FCrhèireens fbidaènldei tdse, cLhueczk Ly
uLcukkye L. uke. 56.. CEhmiepne rde’uOr broélmixa. i n.
12.. CE LR EN OE PS TA T R E 34.. RD AA NL TT OA NN P L A N 56.. IC DE SE AF RI
X
11. LCeh joeiusi rd uu np emnodtu connu des élèves et écrire la première et la dernière lettre.
lIels jeduo irveecnotm dmeveinnecre.. LO’énlè av eb eqsuoi itnr oduev ec inlaq r éàp soixn
sme optrso apuo sme iunnim auumtre pmoourt elet 1p epnoduur. la potence, 2 pour la corde, 3
pour la tête, 4 pour le corps, 5 pour lpeos sbsèrdase, 56 lpeotturer sl,e se tj aomnb aejso u(5te
edt e6s ptroauitrs ldesu bvriassa geet, ldees s jacmhebveesu sxi oleu mdoest vAêt e_m _e _n
t_s _si lxe m o t Apostsésrèidx.e b e a u c o u p d e l eIt t_r e_s )_. _ _ _ d Iznogoud
12. L1.e Tsainvteizn- veostu us n?e V Bo. uDs .a vez deux minutes pour répondre. 2. aL. af
rbanançdaies ed, ebs.s ianméeé reicsta i:n e, c. anglaise, d. belge. ae.n cuyncl ojpoéudrinea. l,
b. un album d’humour, c. un dictionnaire, d. une 3. aL. eIqdueefilx d, ebs. aJunlilmy aJuumx
cpie-dr,e cs.s oAuzsr aeéslt, udn. Mchileovua,l e?. Rantanplan.
Théodora Tsolka
168 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
13. Vous avez lu la petite annonce suivante. Qu’est-ce Comment est-ce que vous réagissez ?
Cochez la bonne réqpuoen sveo. us faites ?
Je suis un beau chat : poil AsoDupOleP, TyEeuZx- Md’OorI, sensible, fidèle, silencieux,
acfhfeerccthueeru xà , lar e: connaissant. Pour m’adopter, il vous suffit de venir me D. P. A.
25, rue Bergère, à Paris.
ab.. gg LV’oaunsn odnemcea nned evzo uà s vinotsé preasrseen ptsa sd.’ aller chercher le
chat. cd.. gg VVoouuss eacsscaeypetze zd ela croénpvoanisnec rneé g vaotitvree dmea
vmoasn p. arents.
14. DTuéc arsis u tno n(e a)…nim…al… fa…vo…ri. ………………………. (nom d’animal)
PTaur caeim qeus’ il (teolnle )( teas)…t……………………………………………………
(a…dj…. d…e s…ens… p…osi…tif.) IEl t (qeull’eil) (se’allpe)p enl’lees…t p…
as……………………………………………... (…ad…j. d. e(n soemns npérgoaptrife)) IIll
((eelllele)) vmieannt gdee… …………………………………………………………………. (.
n(onmom d ’daeli mpaeynst)) IMl a(iesl lcee) qbuo’iitl daium (ed ele l ap)l…us,… c’…est…
le… (la…)…………………...… (n…om… d.e. (baolimisseonnt)) PTaur acso dnet rlea, cilh
daéntcees tde’ alev o(liar) …un … an…im…al… au…ssi………………………….… (b…
ois…so…n)
1en0. iAnudxiq ualabnutm lesu rdse qs uBa.lDifi.c, aitli fys ap obseiatiufcs oouup n
dé’gaantiimfs.a ux ; cochez la bonne cage,
Animaux Malin Doux Fidèle Idiot Intelligent Méchant Beau
Milou X X X X X
Idefix X X X
Rantanplan X X X
Jolly Juper X X X
Pluto X X X X X
Azraél X X X
Travailler à l’école primaire avec la bande dessinée
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 169
Bibliographie @ CASOAR P. et MERCIER J.-P., 2002, L’album Goscinny, Paris, Les Arènes.
@ GAUMER P., 2002, Guide Totem, Paris, Larousse.
@ GROENSTEEN T., 1996, L’univers des mangas, Paris, Casterman.
@ pL.O 6P-E8Z3. J., 2006, « Spécial science et BD », Junior science et vie, no 63 (janvier),
@ eMt OdoNcTuRmEMenYt sJ .p-Mou.r, 1la9 c9l6a,s sLea, nboa n7d0e8 ,d e5s-s3in7é.e . Le
temps des bulles, TCD Textes
@ PEETERS B., 1991, Case, planche, récit, Paris, Casterman.
@ RUNGE A., 1987, Techniques de classe, Paris, CLE International.

Le projet européen EU+i


(European awareness and Intercomprehension)
L’intercompréhension : un nouvel outil ou
un bouleversement dans la classe de langue étrangère ? URnhivéear sDitéE
LdV’AERthOèUnDesI

Le projet européen EU+i (European awareness and Intercomprehension)


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 173
ans mon exposé, je vais présenter un projet européen Lingua » intitulé European awareness
and Intercomprehens i«o nS o(cEraut+esi-) françaisesa udqeu le’Ul npivaretrisciitpée d ’Ale
thDènéepsa, rttoemute ennt fdaies anLta nugnu leie ne te ndtree lLesit ttérraavtauurxe
réaliUséns adue sse ipnr dinec icpea purxo jpetr oebt llè’emneses igqnue’menevnist adgue
FlLe Ep àro lf’éecsoseleu rp rdim’uaniree .l angue éqtur’aunng èernef aqnut i deen hseuiigt,n
de ixà odue sd ojeuuznee as ness ts olait mmoottiivvaét ipoonu. rP aopuprrqeunodir ev
ouunlee zla-nvoguues réétrpaonngdèrree ? àI l cfeatutte adqmueestttiroen, cielp eyn daa ntd,
ixq u’oilu é tmaitê mbeea uvcionugpt palnuss, dqifufiacnilde dlee dm’aountorelisn
glaunisgmuees rqéugen apita rd la’anbs sennoctere d seo mciéotyée, ntsa ntet chpnari qlu’aebs
sdeen crea pdper olochceumteeunrst ldinesg uiinstdiqivuidesu sq, uj’eu np ajreluen en
oetnamfamnte nret çodiet ls’oinntte rdnievte. rsD ee t nvoasr iajboluerss , etle sc es tismounlti
jcuasrtaecmtéernistt iqcuees trsètism iumli poqurtia nptee ucvheenzt lesse rjveuirn edse,
utnree mcaprlainc tépriostuirq uéev meiloletrri ceu neet consAtruu cltiievue , dla’e
cnutraimoseitré dpioreucrt elem menotn dl’ee nqsuei ilgense emnetonut red.’ u ne langue
étrangère bspeéacuicfoiquupe p–lu sq umi, olteiv apnlut se ts oinutvéerensts, anestt paobusre
nutne jeduen eso dne esn’intoituierar gde ’a–b,o rild easut fvaoitc aqbuu’lial ireex iqsutei
pde’auuvternets êltarneg usiems ilqaiuree s laà lsaie sninene,n ea voeuc tdoetsa lesmtruencttu
dreifsf éerte nutsn. Apriénssei,n tle’ern asuexig énlaènvte,s auvna névt edneta icl odme
mlanenguceers aàu scsoi ndjiuvgeureser s lset ruvecrtubrea leamvoiern, tp qeuuet possible.
Nous avons pu suivre ce matin l’intervention de Mme Castellotti qui
D
Rhéa Delveroudi
174 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
a exposé en détail cette idée bouleversante pour nos habitudes aux langues, en vue d’une
approche plurielle des langues et des cu lqtuur’eesst1 . l’éveil la plMupaaisr tc doems mcaesn,
ta urécaulnisee ri duénee s uterl lle’a ildbéaen a?i sL, ele p broulfgeasrsee,u lre dtec
hfèraqnuçea oisu n l’ea ,r udsasnes, iennictioartieo nm oaiunxs lsaunrg ulee sc hài nnooiss
oéulè vlee ss wdauh imli. oCmoemntm oenùt npoeuust--omnê mpreosp no’sye ra vceotntes
jl’aimntaeirsc ométép réihneitniéssio ?n pCe’uets ts ’avjuésrteerm foenrtt utsiluer. ce point
que la notion de liée Càe ttlea nvootiloonn taé pdaeru ceunl tEivuerro plee ipl lyu rai
leinngvuirisomn eq ueinuzroe paénesn ,e t dees t fdoivrteermsifeinert ld’aep
pl’rEeunrtoispsaeg, ec ’dees t-laàn-dgiurees ceot ndtree lulatt esru apirnésmi actoien trdee
uln’aen gplearissp2.e cQtiuv’ee sutn-cilei nqguuee cl’oinmteprrceonmdprer éuhnene
siloanng ?u eC ’qeust’ itlso unte s icmopnlneamisesnetn lta pcaasp. acWitiék dipeésd iêat,
rel’se nhcuymclaoipnés ddiee sur le net, donne les informations suivantes :
L’intercompréhension est une technique de communication qui consiste à parler
dans sa langue maternelle avec un locuteur d’une autre langue. Ce dernier, sans
pouvoir répondre dans la langue de l’autre, la comprend et répond dans sa langue.
Pour développer cette intercompréhension, il suffit d’envisager différents idiomes
dans leur globalité. Ainsi, les langues latines et leurs racines très proches peuvent
permettre la communication de nombreux locuteurs dans des langues aussi diverses
que l’italien, l’espagnol, le roumain ou le français. Cet ensemble est par exemple
dénommé « latinité » sur le modèle de la francophonie. Certains auteurs envisagent
l’intercompréhension comme un rempart très puissant face à la domination de la
langue, et donc de la culture, anglo-saxonne.
seinE nd ee ffdetif, fdéere nnotsm bprreoujxe ttsr avdaeu x rtehcéhoerricqhuee s ofinnta
nétcéé sr éapliasér s dlae rnCièormemmeisnsti oanu ceuormopprééehnennes, ionc3o. nCceersn
atnratv aul’axp pornetn téistésa gseu rtomuut ltcileinntgruées sufor nldaé possusri billi’tiné
tedre- tlarnangsufeesr,t dà e scaovnonira islessa nlcaensg luinesg urisotmiquanese sa, u lesse
inla ndgeus etsr osisla vgreasn deet s lefasm liallnegs udees germLa’onriqiguinesa.l i té du
projet Eu+i – qui a commencé il y a trois ans sous la acroroivred imnaatiinotne ndaen Ft iàl
osma efinna –C easptu qcuheo, sdoer tl’aUnnt idvue rcsaitdér eC dat’uhnoeli qfuame dillee
Pspoértcuifgiaqlu eet, nous avons cherché les pistes qui peuvent mener à
l’intercompréhension entre
1. Cf. Candelier (1998, 1999 et 2003), Castellotti (2006).
2. Voir, p. ex., Blanche-Benveniste et Valli (1997) ; cf. Capucho (2003).
3. Notons, à titre d’exemple : Iglo (Intercomprehension in Germanic Languages Online), EuroCom, The
Hagen Projects of Multilingualism, Galatea, Eurom4. Pour les sites Internet de ces projets,
consulter infra les références bibliographiques et, pour un aperçu général, voir Degache
(2003).
Le projet européen EU+i (European awareness and Intercomprehension)
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 175
gens parlant des langues n’étant pas génétiquement apparentées4. participantes au projet sont
les suivantes : le français, l’anglais, Lle’asl lleamngauneds, gl’riteacli.e n, le flamand,
l’espagnol, le portugais, le suédois, le turc, le bulgare et le peutL ’sid’aéceq uceénritrr anleo
ens t sqeuuele mla ecnotm epné teunticlies arnéct epletsiv ec odnannas isusnaen claens gusuer
é tdra’anugtèreres lla’intagluieens vooui sliinree s l(’epsapra egxneoml)p, lme jaei sc
oanunssaii s– l ee ftr asnuçrtaoisu, td o– necn j em peetutxa ncto menp roeenudvrree
ttoouuttee s amctievsi téc odnen acisosmanmceusn iscuart iolens. Lstorarstéqguiee s nionutesr
perséstaaytoivness dsoe ucs-ojmacpenretnesd reà cqoumelqmuee ochutoilsse hdeaunrsis
nti’qimuepso. rEtet qquuaenlled lnanoguus ea,p nporuens ountisl iusonnes l acnegrtuaein oeus
sqtureat négoiuess eimsspaoyortnasn td de ’êctorme cpornenscdireen tq dueel qceuse
scthraotséeg iedsa npso uurn ep olaunvgouire leinsc eoxnpnlouiet,e ril. est très donJt ev
voauiss ivgonuosr edzo lnan learn guune ,e xdeismopnlse epnr éScuisè d: ev,o duasn êst eusn
ed agnasr eu, ne tp vayosu sé tvraonugleezr pvoousssi biniliftoérsm, epru issuqru ele sl ehso
rSauiréedso dise sp tarraleinnst ptorèusr balileenr ql’uaenlgqluaeis ,p aerstt. Ld’’aulnleer
daeus sgouliuchtieotn eqt upi aermlerp reunn taen glala viso. ieC edtute m soonluotiloinng
ueisstm lae . pVluosu ss imallpelze ,m me adisi rce’ e: s«t Sui njee rdiusq upel udreil
irnagtueris mmoe n» . trCaienp, etnandta npti s ipl ouexr islat ed ivuenres itéa udtrees
lasnogluuteios ne t: lec ’mesat inttoieunt sviomypagleém, deontn cd ’vaolleurs caovnezs
ualtceqru ils’a fcfeicrthaein dese sc odnépnaaristss.a nVcoeus,s inavdeézp ednédjàa nbteeas
udc’ouunpe ldaénpgauret s.p réCceisse :a fdfaicnhse sto udteosn nleesn tg aruens ilc eyr taa
ind esn aofmfibchree s dd’eins faorrrmivaéteios nest : delas adiellsetuinrsa,t iovont, rel’
heexupréer idenuc ed éepna rtta,n lt’ itqiun’éinradirivei,d lue sqcuoalai,r ilseé tvyopues dpee
rtmraeint ,d eet csa. vPoairr qaruaeb eless ojonut rlsa dmeê lma es evmalaeiunre dsa’innss
ctroivuesn lte sa vpeacy su net cqeurtea iln’i nodridcraeti,o qnu ed ele ls’h cehuirfefr eses
feaxipt loniotéteams pmoeunr tp oavuevco irc etsro uchveifrf reensf. inT lo’iuntfeosr mceasti
ocno nchneariscshaénec,e ms êpmeeu vdeannts êutnree langue que vous ne connaissez pas.
un loUcnu taeuutrr ed eux fermanpçlaei,s e tmropurvuen tdéa nà sF uilno mmeennau Cdaep
ruecshtaou r(a2n00t 2l’)it, eemst :l e suivant. Si
• Fresas con crema (esp.)
il sera capable de comprendre de quoi il s’agit grâce à la parenté des mots.
4. Voir Pencheva et Sopov (2003), Capucho (2003).
Rhéa Delveroudi
176 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Mais ce n’est pas tout. S’il lit, dans un autre menu :
• Strawberries with cream (angl.)
il sera également capable de décoder le lexème strawberries à partir transparence du mot
cream qui est apparenté au mot crème. dDe ela msimêmplee, pouvons-nous ajouter, l’énoncé
portugais :
• morangos com chantilly (port.)
pseurias sefa cidleémcheinfftr edré clo’adlpabhlaeb epta r lautnin .G rCec’e sgtr âcneo tarue
mexopt écrhieanntcilel y, dpeo uvrvieu, qnuo’isl cnoonmnbarises adn’caessso
cgiaastitoronns.o mAiinqusie, s duq umi onmouens t poeùr mneotutesn at vodnes fpauir ei
duennt ifcieerr tauinn é lémLeen bt udtu dceo -ntoextrtee ,p nrooujest pfuotu vdoe ndsé
vcoelmopppreenr durnee t omuétt lh’éondoonlocgéi.e concrète pour
le’fafpicparceenmtisesnatg el ad ec lo’imntperréchoemnpsiroénh endseio nn,’ iamfipno drt’ea
idqeur ellelse aplapnrgeunea netsu rào apbéoenrdneer. dDifofuérzeen tisn syt iotunttio pnasr
tiacvipeéc. Nvionugst- cnionuqs msoemmmberes s repnrcoovnetnréasn tt rodies fooinsz ep
arp aayns, tcrhaavqauilele rf oaivse cd adness ugne nps avyse ndainftf édreen tp aeyts neot
udse acvuolntus reesu daifinfésri enl’otsc, caavsieocn ddees pmaerntitcailpitéé ss oent,t b:
ielen Psoûrr,t udgeasl , lalan gGuerèsc me, altee rRnoelylaeus mdief fUérnein t(eÉsc.
oLsesse )p, alya sF qruain yc eo, nlat BelgLiqeu pe,r ol’dAuuitt rficinhael, sl’uEr
slpeaqguneel , nlao uSsu èadveo,n lsa Btruavlgaailrliée ,e ls’It tualnie CetD la-R TOuMrq
uéied.u catif qtruaiv acilo qmuper nenodu s daivvoenrsse cs ounnstititéusé st haéum seaitniq
duues p rcoogrrraemspmoned : annatr raautixo ng, rcohuapnesso ndse, jnoouursn aauttxe,n
tdéloén est ls’itmérpéloétmypeenst.a Ltioesn gqruoiu speersa ofnaitt ee np acre umnoem
soencité ftién di lee uprr otrdauvcatiilo ent gdrea tpuritoedmueitnst mdaunltsim léeds iad.
oLuzees 2p0a ys0 0p0a retxeenmairpelsa,i reàs upnr évpuusb lisce rvoanstt ed iestt
rivbauréiés (choonmtemnuess ddu’ aCffDai-rResO, Mvo yseargoenutr s égeanle mtoeunrti
smmies, eént uldigiannet ss udr eu nla nsgituee sà) . crLéeesr pcoromc/heauini/eimnteenrtc.o
Pmopurre lhee mnsoiomne>n,t ,i ls uexr ilset es iuten :é <chhatntpt:i/llo/nw wavwe.cs purna
cpheetnitz nenotmrubmre. d’acÀtiv iptérés.s ent, je vais vous en donner une courte idée, avec
notre exercice apvileoct ec :o mla mrées elarnvagtuioe nc idb’lue neet clahnagmube rde ed
t’rhaôvtaeill. tCouett eesx leersc ilcaen geuset sl ep asretuicl ipréaanltiseés agure cp reot
jecto.m Lm’eex elmanpgluee qcuibe leje l ev sauisé dvooiuss. Jme ovnaitsr ejur sat ec
voomums me olanntgruere ldese atirdaevsa iql ulee
Le projet européen EU+i (European awareness and Intercomprehension)
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 177
nous proposons à l’utilisateur du CD-ROM pour qu’il réservation dans un hôtel virtuel. puisse
faire une parmSui rc eusn i néfcorramn aotino nms,o onnt rdeo dn’nabe oler dp rdixe sd iensf
ochrmamatbiorenss : concernant l’hôtel et, Priser:
Jan 4 - Feb 29
Nov 1 - Dec 27 March 1 - Oct 31
Dec 28 - Dec 31
Rum Standard Standard
Enkelrum € 100 € 110
Dubbelrum € 112 € 120
Trebäddsrum € 122 € 130
Svit € 140 € 162
L’aide donnée pour le mot rum souligne évidemment sa parenté avec le mot anglais
correspondant. Pour les prix on propose l’aide suivante :
;<=>< >?@ >Aμ?CD>EF?G?: H I<AJE >K@ FLM<K@ enkelrum, dubbelrum, trebäddsrum, svit CDA
?A D@>=I>?AN<O >AμLO P?Q DCJARD=@?Q@ =IKO IDO R?STUI?Q@ @D CD>DFER<>< >A
ISμD=@?Q@
DQ>LO ?A FLM<AO. VJ?ILM>< W>A ?A >J<AO PJX><O FLM<AO LN?Q@ I>? >LF?O >?QO >S FLMS
rum.
En ce qui concerne la rubrique concernant le nombre de personnes :
Personer: Vuxna ! Barn !
les aides sont les suivantes :
• H FLMS Personer TQμ=Z<A μAD DGGFACU U GDFFACU FLMS.
• [C>WO DPW >?@ DJATμW \KμD>=K@, I< μAD CJE>SIS PJLP<A @D \SFKT<= CDA ?
DJATμWO >K@ D>WμK@. V?A<O \]? CD>SG?J=<O D>WμK@ μP?J<= @D ZS>?]@;
• ^Q@UTKO I>D M<@?\?N<=D >D PDA\AE PFSJX@?Q@ FAGW><J? DPW >?QO <@UFAC<O U CDA
CDTWF?Q. [=@DA, <P?μL@KO, ISμD@>ACW @D \SFKT<= ? DJATμWO >?QO I< μAD CJE>SIS. _<
P?AD I<AJE <=@DA F?GACW @D <μ`D@=Z?@>DA ?A FLM<AO /01234/5 CDA 673839;
Edantfei nd,e r deléaptiavret m: ent aux dates, le participant doit remplir sa date d’arrivée et sa
AAvnrkeosma: st: ddaagg mmåånnaadd åårr
Rhéa Delveroudi
178 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Et les aides sont :
• H <GGJD`U P?Q PJLP<A @D IQμPFSJKT<= PDJDPLμP<A I< Sμ<J?μS@=D. V?AD
Sμ<J?μS@=D PJLP<A @D IQμPFSJXI<><;
• ^< μAD CJE>SIS P?AD Sμ<J?μS@=D ZS><=>DA PJX>S; H Sμ<J?μS@=D E`AMSO U S
Sμ<J?μS@=D D@DNXJSISO; VJ?ILM>< W>A μLID I>S FLMS ankomst QPEJN<A S μ?J`U kom,
P?Q TQμ=Z<A μAD DGGFACU FLMS.
• H \<]><JS Sμ<J?μS@=D P?Q ZS><=>DA <=@DA DQ>U >SO E`AMSO U >SO D@DNXJSISO;
Ainsi, nous apprenons aux participants que même s’ils ne suédois et le sens du mot ankomst
ou avresa, l’intégration de c coensn maiosstesn dta pnass u lne caiodnetre àx tlee sp
daértcihcuiflfireerr, eatin às ir eqmuep lilre ufirnsa lceomnennatis lsea nfocrems usulari rele
dme orénsdeerv pateiuovne. nt les l ’occCaesiuoxn d ’dene trveo viro ucs oqmuim aevnetz
scueitvtie l’aidteéleie r dd’ien tMermcoem Mporéuhsetanksii,o vno upse auvt ezê terue
eélxèpvleo ietéset fpacoeu rà esnotna mnoeru vl’eeanus emiganneumele ndte dfrua nfçraanisç
a–is aux enfants. Car notre document que nous allons lui procurer – exactemen t ocuo
mfamcee àle nv’oimyapgoeruter dqaunesl ldae galer e g:u iild eesrt dcoanms pslèotnem
aepnptr epnetridssua, gdeé, pdaey séle. Cra’essstu ràe nr oeuts ddeo nlec , mavuannitr mdêem
lea c onfEiann cgeé nenér saol,i , ninodtriesp aetntsitaubdlee àf atcoeu tà a ptopuret
ndtiosscaugme e:n «t Véacsr-ity , dtuan pse uuxn ey alallnegr u»e. icnocmonpnreuned ess rt
ieunn e» . aLttait umdêem aeb scohlousme eenstt nvéaglaabtilve ep :o «u rÔ utnez e çnaf
adnet mdaan vs uuen –e cjela nss’ye dpero ljaent,g uae . jLu’sitnetmerecnotm pproéuhre
nbsiuotn ,d tee llec oqmueb anttorues cl’eatvtoe nsa tttritauvdaiel léne édgaantisv en, otdree
déveJl’oaipmpeerra uisn et eartmtitinudere peno sirteivvee,n oapntti msuisrt el,’ ifdaécee àp
rlaé sdeinvteéres itaéu d edsé blauntg udees . mon elaxnpgouseés, dà asnasv ouinr el
’icmlapssoer tdanesc ej eduense sc oeunrfsa ndtes :s eenns ibatitliesnadtiaonnt àq ula’e nd
ivGerrèsicteé sdoeist drééaclrisité, uonn vpéoruitrarbaliet cporomgmraemnmceer dp’aérv
ceoil nasuaxc rlearn gleuse sp,r teeml qieures cMomures Cd’ausnteel lloatntgi ul’ea édtersa
nlagnègreu,e lse efrt aàn çlaeiusr n soetnasmibmiliesnatt,i oàn l aà d céectoteu vdeirvteer
psiatér , leesn é leèxvpelso idtaen lta ld’iidvéeer sidtée la’yinatnetr cuonme paurétrhee
nlasniognue. Lmea tperronfeelslese quure p leeu gtr, epca dr ’eapxepmorptleer, ddue
mmaantédreire l aéucxr ité ldèavness cleounr selarnvgesu,e e :t cd. eEs nlisvurietes,
pcooumrm een fdaanntss, udne sje du,i soqnu eps,e udte, st obuosî teens sedme bjoleu, eetss,s
adyeesr dpee tdite, viinnterro ddeu iqreu odi eils s’iangfiot,r mdea tdioénchs ifcforenrc
ceernrtaanint s pm. oetxs.. Ol’anl ppheaubte ati nlsait,i np,e tdite às icneftoter mfaaçtoionn, sn
oqnui sseeurloemnte netn sounit efa iut tuilens cpoouursr dl’’ainpiptiraetniotnis saaugxe
ldanug ufreasn, çmaiasi.s Dene même temps on réalise un travail très important de fraternité.
Les élèves grecs
Le projet européen EU+i (European awareness and Intercomprehension)
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 179
vont pouvoir apprendre quelque chose par leurs camarades quant à ces derniers, ils se
sentiront probablement revalorisés d aanllso lpehuro ncleass seet., l ’inteJ’racio
cmopnrséahcreén smioonn e nex tpaonsté q uà ’ulan pnroeumvieèlr eo uptailr tdiea ndse l as
oclna sssoeu dse-t liatrneg, uàe .s aPvoouirr rcéef lqécuhi ire.s tP edrem leat tedze-umxoièim
jues tpe adreti ev,o lues bdoonulneevre rusneem peinstte, :j ed avnasis l evso aunsn élaeiss
s5e0r lya ldainpgloume aéttirea »n g;è rele chbéurti e fiéntaali t vlies éf rapnaçr ails’,e n«s leai
gnlaenmgueen t ded elsa claunltguurees eét tadite llaa fcoibrlme.a Dtioen n do’su njo uinrds,i
vdi’duun ea ypaanrtt , lan ocuosm spaévtoennsc eq ude’u cne lbouctu teesut ru nnaet iuf todpe
iela plaonugru lea cgorannsdtaen tme acjoonrictée rndaens t alpa pbraeinssaen tds’ i;n
dté’arêutt rpeo upra rdt,e sn loaunsg uoebs saeurvtroens sq uuen el’ acnrgalianitse.
lNanoguuse vs iovoffnicsi,e pllears , adilalenusr sla, qduaenllse uiln s meroaint dseo
uuhnaifitiéa,b dlea n–s t ouunte aEuu mroopine sa vpeocu rv innogst cenofnajnotnsc t–u red
eil epsot upvaorifra itceimrceunletr léegti ticmoem dmeu snei qpuoesre ra uisnéem seénrtie.
dDea nqus esutnioen ste ellte, ipdaérems iq cueel lenso-ucis, nleosu ssu fivaiasnotness s: uEr
sct-ec eq uq’eus’itl le’aspt pteremnptiss sdaeg er édveisse lra ntogtuaelse m? eEnstt -lcees
oquuev rlee sn opuoss sciobnilidtéusis eqnute eln’icnoterrec polmusp vréithee vnesrios nu no
fbforeu leetv elerss epmeresnpte dcatinvse sla q cula’eslslee de langue ? Références
bibliographiques V mBLonAdNe.C RHeEc-hBerEchNesV EetN aIpSpTlEic aCtio. nse t«
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w23w9.,c dhiasnpnoenlivbielew spuurb : lications.net/la/008/0237/la0080237.pdf>
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Rhéa Delveroudi
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pcplrée nptisosuagre ldee sm launltgiuliens geuuirsompéeen neens dmiosipnos nenibselieg
nséuers :: <pohlitttipqu:/es/ leitn mguétah.focd-otliocg.inese »t/ [aecnt elsigconleo],c
/Dacijtoens,c o7l-o9c 2av.hrtilm 2>0 0 3,
V lC’eAnSsTeEigLnLeOmTeTnI t Vd.e, s 2l0a0n6g,u e«s U: nper inccoipnecse,p tmioond
apliltuérsi,e llpee respt ecintitvéegsr é»,e Ldees Ccoalhloieqrsu dee l’AAcCedEleD [eLnE l,i
gneju],i nn o 22, 0R0e5ch),e rchpes. en d3i1d9a-ct3iq3u1e, desd liasnpgounesi b(Alec tessu
dru : <http://acedle.u-strasbg.fr/IMG/pdf/Castellotti-V_cah2.pdf>
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V OPEhNriCdHskEiV UAn Miv.e resti tSyH POrPeOssV. T., 2003, Understanding Babel, Sofia,
St. Kliment
V WIKIPÉDIA [en ligne], disponible sur : <http://fr.wikipedia.org> Sites des projets de
recherche relatifs à l’intercompréhension :
V Eu+i : <http://www.sprachenzentrum.com/eui/intercomprehension>
V _Eiudr=o3C&osmub : _id<=ht6t>p: //www.eurocomcenter.eu/index2.php?lang=uk&main
V EUROM4 : <http://www.up.univ-mrs.fr/delic/Eurom4>
V GALATEA : <http://w3.u-grenoble3.fr/galatea>
V IGLO : < http://www.hum.uit.no/a/svenonius/lingua/>
V hTahgee n.dHe/agSePnR ACPHroEjeNct>s of Multilingualism: <http://www.fernuniPour
une pédagogie de l’action à travers le conte Enseignement pErvima
aBirEeN pEuTbOliUc

Pour une pédagogie de l’action à travers le conte


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 183
INTRODUCTION
Dans le cadre d’un programme national pilote grec, oeuvre un projet didactique qui consistait
en l’exploitation n eotu lsa advroamnsa tmisaist ioenn dl’aup pcoroncthe ee na ct5ièomne neetl
le6,è mse ealonnn élea qduee llle’é clo’alpe pprerinmanaitr ee. stC ec opnrsoidjeétr és ec
ofomnmdee suunr aecntveiuror nnsoemciaeln t adcoconmnépsl.i sAsainnst i ld’ienss
erttâicohne sd u dcaonnst e dneos usc iar cpoenrsmtains cdese reéta lisuenr dinetse
ntâscéhmeesn dt anets uanct icvoenmteexntte lsao claianl,g muee »tt a(nDt ul’faopuprr,
en20an05t «: e7n) . siCtuoantisocnie ndtes ,v ipvraer aciollnesutrrsu, ctqioune alfefse
cetinvfea netts indtee lleccettu eâlglee dter alveeurrs epnetr sounnne alpithéa eset,
tceanpaintatl ec odmep tlea ld’eex pleruesrss iobne scooirnpso raeflflee,c tmifus siecta lelu,
deitqcu., easu, mnoêums e atvitoren sq uveo lu’eluxp rfeasirseio np avretircbipaleer. Navoectr
ela b luatn géutaei t eqt uqeu l’eilss ésl’èinvveess ptirsesnennte nptl edinue pmlaeinsitr. eCna
ra plap rlaennganuet, eqsut’ iulsn j otuoeunt t: eélmleo etisotn sso, njeour ietté ,c
rréyatthivmiteé,. mais elle est aussi regards, gestes, silences, élans, dansL ela pgrroajnedt ea
dméabjoutréit éa pértèasie pnrtè ds edse dqéubautrtaen mtso, ios ndte tcraovuarisll.é L aevse
acp lper emnaannutse,l qduei acula smseo Nis oduev emaua Crsa r2a0m0e6l .1 D eunr danébt
ucte tdt’ea pppérreiondties,s ailgse o, ndtu émtuodisié d uen d évcoecmabburlea i2re0 0e5t
dEens tsetrrmucetsu rdees mquéit hoondt oéltoég aiep, pnrootfroen édtius deet sré’epsét tféos
ngdréâec es uà rl ’uinnsee rptrioong rdesus icoonn teen. sréppiréatliet iodne ld’eens
sneiogtnioenmse anctq, usuisre su.n P soyusrtè lmese bqeusio vinas d due snimotprlee paruo
cjeotm, npoleuxse a, vaovnecs
Eva Benetou
184 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
choisi d’exploiter le conte célèbre de Charles Perrault, Le Petit en parallèle avec le manuel de
classe. Ainsi les activités effectu Céehsa pàe rpona rRtiro udgeu, ccoadnrtee ,d quu mi saenrut
edl es csoulapipreo,r rt,e nsf’aoprpçauniet nati nssui rl ad ceos nnfoiatniocne se nd ésjoài
adbeos rédlèévese sd. ans le
LES AVANTAGES DU CONTE
L’oralité dans le conte
oLrea lceo :n «t el’ iedséte u enset dfoornmc ed ed ere rdéocnitn qeur ià ecset tttera
fdoitrimonen deell erémceitn lta tdraimnsemnsisio pna qr uv’oil iae tsooucijéotuérss meuoed
deranness l,e sf osnodciééet éssu dr itle’ésc trrita d» it(iPonagneealluexs, e2t 0q0u5’ i:l a2 )p.
eErdnu ec ed asnens sn, oles contIen cooranlt eesstta pblluesm felenxti,b nleo uets
paevromnes ta uffnaeir ien tàe ruanc tgiveintér ea vliettcé lr’aaiured iptoairr ee.x cellence
qpueri spoenunta gdeo nonue ru lnie uli eàu ddeus accotnivtiet,é si ncvlaesnstieqru elas
dsu’eitxep rdees silo’hnis otoriarlee, (edtécc.)r,i rem uains él’geaxlpermesesniot nà odrea lep
edtietss ajepupxr edn’aénchtsa udfafnems elan tlsa negtu de ’iémtrparnogvèirsea.t ioIln i
mqupio rftaec ilditoennct dd’iimnternosdiounir eo rlael e.c onte, dans le cadre d’une classe de
langue flé, sous sa
La structure relativement stable du conte
LVala dsitmruirc tPurroe ppre, lqatuivi edmémenotn tsrtea qbulee «d tuo ucso lnetse c,
osnutievsa mnte rlv’éetiulleduex daup pafortlikelnonriesntet adue tmraêvmaiell etry plae
ceonm cper éqhuei ncsoionnce ornrael ele. uPra rs tariullcetuurrse l»e s( Pélrèovpeps ,
d1o9t7é0s d: ’3u3n)e, pcuerltmureet cdoum cpornéthee, ndseio np aern lleaunrg ulaen
égturaen gmèartee. rnelle, s’engagent plus aisément dans sa
La présence de l’image
eLt’ iemsta g«e p, oqrutie ufasiet dap’upneel afouu dleo md’aininfoe rsmenatsioornies l
cvoinsuteexl,t uoerlileenst eq ulai fcaocmilipternéth el’nacsicoèns raeup rséesnens t»a
ti(oAnrsg mhyernotuadlei,s c2o0n0s0t it: ut2iv5e7s) . duE clloen taeindue slé’menafnatniqt
uàe dsees mfoortgse. r des
La dramatisation du conte
Lcoam dproamrteamtiseantito nau etrset uqnuee alicntgivuiitsét iqquuei . pCe’remste tu nde’a
catcutailvisiteér qlau i poarfofrlee àd aln’ésl èuvne gl’éoncécraaslieo,n a dpep rjéohueenr
dpéoeu tra nsot ns opurso psrae f polramiseir veet rdbea lce oqmume nunoinq uveerr
bda’ulen, ee xmparnimièéree
Pour une pédagogie de l’action à travers le conte
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 185
par des gestes, des modes d’être, des repères dans le temps Selon Jean-Marc Dufour (2005 :
7) : et dans l’espace.
Tout apprentissage de langue devrait concerner en premier lieu tout l’être de
l’apprenant. Il faut le plonger dans un bain de signification (spécifique à la culture),
fait de décors de personnages, d’actions avec lesquels, par lesquels, il entre en
communication, par toutes les possibilités d’expression, d’information de son être :
sons, mimes, cris, gestes, actions, rythmes, danses, jeux, etc.
LREOSU CGREI TÈRES DE CHOIX DU CONTE DU PETIT CHAPERON Public de
jeunes débutants
L12e apnusb, ldice anuiqvueealu ndoéubsu tnaonut.s Islo sm’amgite sd oadnrce sds’éuen
éptauibt lcico mdopnots él’ odb’éjelècvtief se dste d1e0 leà speonsssiibbilleis eafri nà
dl’a’épvpitreern ltais slaasgseit uddue f leét, leen c lcimréaant td ue ncela msséet. hDoadnes a
cueststie a pgerérsapbelec tqivuee, loef fcroen utne ee svta ruiént éo udt’ialc ptiévditaégso àg
irqéuaeli smero, ttievlasn qt upeo luer d ceeststien tdraen scchèen eds’ âdgue cpounistqeu,
’lial dramatisation du conte, les jeux de rôles, etc.
Choix d’un conte connu
Ldue Pcheotiitx C dh’uanp ecroonnt eR cooungne,u « p faarv olersi séel èlev etsr,a nensf
el’rotc dceusr rseanvcoei rl-ef acioren taec qmueisr vdeailnlesu lxa langue maternelle »
(Tifanie, 2005 : 90).
Exploitation linguistique
Lstar ucvteurrseios n utdiulis écso nstoen te spt luatdôatp tséiem paule sn ievte acuo ndsetist
uéelnètv else. pLreo lloenxigqeume enett ldeus emxacnlaumela téift.u Udiné.e Ldeivse
rpshitréa sde’as ctsiovnitté sd ae ptuyp êet rea fdfiércmroatcihf,é en éegt aptirfo, pionsteérer
oaug aftuifr eett à3 mdue sumrea nduee ll ’éstcuodlea irdee sN uonuivteéasu d Cu
amraamneul e1l ,d eq ucil atsrsaei.t eC ’deests arienpsia sq ueet dparnosp lo’usne itléa
lperxéipcaauraxt iodnu dp’eutnite dréejceeutntee r deet cdu’uisninee ,r encoetutse adveo ncus
istirnaev,a idllaén ss udr esle ss itcuhaatmionpss acpopntreexntaunatlsis oéenst ésutarb llei
ucno ndtieal odguu eP eetnitt rCe heaupxe erno njo Ruaonutg ele. rPôlules dper élac
igsréamnedn-mt, èleres elat rceeclueti tde ud Pu ebtiatn Canhaa pgeârtoenau R poruogpeo,
saéu tdoaunrs dleu mpeatnitu delé jdeeu ncelars. sLe aa pértéép raermatipolnac déee cpoarn
tde,e su ng avleotctaebs.u lPaiarrea ldlèélejàm aecnqtu, isle sd aanpsp lree nmanantsu eoln dt
er élauntigliuseé,, cpea rq ulei ab igaéisn édrué
Eva Benetou
186 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
chez les enfants un sentiment de sûreté étant donné qu’ils avaient notions déjà apprises. Par la
même occasion, ils consolident alfefsa irneo àti odness acquises en situation.
Exploitation culturelle
Lpreo lcoonngteem eesnt tus nt hséumppaotirqtu eàs dsimure nlsai ovni ec uqlutuorteidlleie,
nqnuei pdeersm aeptp dre’enfafnectstu. eNr oduess apvroésnesn ptaun ta ilnes ri erpéaasli
sdeur pdeetsi to duévjeerutnuerer sd ceus lFturraenllçeasi sd eatn lsa lep rdéopmaraaitnioen c
dulei ngaailreet,t eesn. eEsnt o«u ltar ec, alep accoitnét e àp ecrommemt duen itqruaevra
illeetr sàu ra glair codmanpsé tuenncee ltarnangusceu létutrraenllge,è rqeu »i (Baumgratz,
1996 : 104).
Exploitation ludique
Llea r dôrlea md’autnis aptieornso ensnt augnee, aavceticv ittoéu os ùl eluesrs é slèevness est’
aldeuornsn éemnto atvioencs p elani smir oàd juoluanert lreeuflré tvaonixt ,l eeunr
fpaeisrasnotn ndaegs eg, emstoesb,i leisna nadt otoputat nlet uler sc coorpmsp. ortements et
les attitudes
Exploitation artistique
aLpep rdeensasnints eett qlua i, menu spiqaruael lèsleo,n pt erdmese ttfeonrtm àe ls’
ends’eexigpnraenssti odne leqsu éi vfaalusceirn. e nt les
Expression orale
dLiaa lopgruoed uacut iopne tidt ed édjieaulongeure, sf advaonrsis el els’ exacptrievsitséios
nd ou rajeleu. Mdea isr ôcle’ess, t tesul rqtouuet leà tsrpaovnetrasn léae d arvaemc alteiss
avtaiorina tdioun cs odnet ela qvuoeix l ’eatp lper esonuantite nré dues sliat gàe
sptruoedlluei.r e la parole
La phonologie
Ll’aec cceonnttuea, tieotn s, ulret oruytt hsma ed reatm la’itnistaotnioanti,o np,e
rpmlaeçtatennt t adines it rla’avpaipllreern aenffti cdacaenms eunnt cdoimnteenxstieo nc
opnhcorneot.l oLgaiq muei sbei eenn p sluitsu matiootniv adnet el,’ aept pnruelnleamnte nret
ncdo ncterattige naacnttiev.i té à
Le prolongement du manuel de classe
Lmeasn uacetl ivdieté csl arsésaeli.s Eéens dà ’apuatrrteirs dteur mcoens tne osu’isn
sacvroivnesn pt rdisa nesn lceo pmropltoen lgee mmoendet ddue rpernofgorrecsesniotn
l’dapup mreanntiusseal gsec odleaisr en odtei ofnras neçta isd ua fivno cqaubeu llaeisr ea
cptrivésiteénst épsr odpaonssé eles manuel de classe.
Pour une pédagogie de l’action à travers le conte
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 187
LES ÉTAPES DE L’EXPLOITATION DU CONTE PREMIÈRE ÉTAPE : activités de
compréhension orale Lecture expressive du conte et évaluation à travers le dessin
La première étape, qui dans l’ensemble a comme objectif le la compréhension orale,
commence par la narration du cont de.éveloppement de Plus précisément l’enseignant jouant
le rôle de conteur, r a conte l’histoire ddee fcaçapotne re xlp’artetsesnivtieo naf ind ed es teesn
iaru sdointe uprusb lipca crcoen sqtaume mceonntt ee n eht alceoinnet.e uIlr esssoaniet
iDndezisustotceira :b «le Ls ’eests encotimel mn’ee stn poauss ddanits cJeea qnu eP doilt lDe
ec onCtreuuyre n(leae croe nteetn uO) lmivaieisr lcee lfuaii-tc im uênm êetr eq ue’nils
epmrobflèer e» (u1n9e9 0p :a r7o1l)e. Adeinvsain lte ucnh aanugdeimtoeirnet edtu ctroéne
daein lsai vaoviexc, lsac èmneims iqquuie adtetsir epnetr slo’antnteangteiso ne t ddees
céelrètvaeins ese ta cftaicoinlitse, ncto nlas tictoumenpt rdéhese nmsiiosens denu ccoonntseti.t
uDee d mesê smuep plao rptrsé qseuni ccea pdt’eenxtt rla’aittste dneti omnu dsieqsu éel èevte
ds.’ instruments musicaux menLta’élelèsv eq,u a’ipl rèss’e satv ocirré ééceos uetén leé
ccoounttaen, te slet incovintéte à edte sqsuini erv au nlue i dpese rimmeatgteres d’autoévaluer
ses capacités auditives. Reconstitution du conte à l’aide de pictogrammes
dLaenss alpe pbroenn aonrdtrse ,d irveicséosn setnit ugernotu plae , terta mà ep adruti rc doen
tlea cào ln’asiidgen ed :e Mpeitctteoz glersa mimmageess apclaticvéisté aud et abcolemaup,
réqhuei nislilounst reonrta lele, s qsuciè npeesr mpreitn càip al’léelsè vdeu dceo nrteec.
uCe’iellsirt udnees iinmfaogrems aftiixoenss e tc eonm mplêémmee ntetamirpess dàe
sc’ealuleto édvea llu’éecro. ute du conte à travers des Écoute et identification des personnages
Ddéatnaisll écee. tLte’ esnésqeuigennacnet dnoonuns ep laas scoonnss igàn eu n: eQ uaeclst
ivsoitnét ldese p ecrosomnnpargéehs ednu scioonnte p? leuns tferannt çcaeistt ee tf oviésr-
icfiie s uqru ’cilass sl’eotnte bleie cno cnotem, perti side.e nPtairfi elan ts, ueitne tlreasv
aaipllpanretn eann tgsr oécuopue-, les personnages du conte dans une grille photocopiée qui
leur est distribuée. Lecture interactive du conte
sLu’er npsehiogtnoacnotp fiaei tl eé croéuctite.r Lle’e cnosneitgen eannrte garisrtêrtée sàu rp
cluassiseeutrtes eret pleriss eéslè vlee sc osunitvee nett pmaounsetr, ee tà dcehmaqauned ep
aàu ls’éel èuvne pdiec tleo gnroammmmeer .q ui correspond au dernier mot de la
Eva Benetou
188 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
DEUXIÈME ÉTAPE : jeu dramatique et jeux de rôle Jeu de cartes
Ldi’aelnosgeuigen daun t Ppertéitp aCrhe appaerr oénc rRit oduegse ceatr tdesu aloveucp .d
Iels rpépaiarretsit dlee s rééplèlviqeuse es ns utrro lies egnro gurpoeusp eet ddaisntsr iblau cel
aàs sceh aeqt uceo mélèpvaer eunnt el ecuarr ttee xatue hpaosuarr de.s sCaeyuexr -dcei ster
oduévpelra cleeunrt paireC. it ons un exemple :
-- JBeo mnj’oauprp peleltei tlee fPilelet,i tc oCmhmapeenrto ntu R t’oaupgpee. ll es ?
en gAropurèpse ,a veossira ietrnotu dveé lma ectatrrete dcaonrsr els’oprodnrde atnotue,t else
sl eésl èrvéepsl,i qquuei ss odnut dtioaulojoguures. eLs’te ncoserirgencat.n t évalue les
groupes en accordant 1 point si l’ordre des répliques des Pmara rliao nsuniettet,e sc,h aeqt uel’
egnrsoeuigpnea ndte virnat ejrovuieern tl eà d ilaal ofginue ddue vjaenut dlae crlaôslsee
paoveucr tceoxrtreig edru l a cpornotne onetc iadteiomna netd el’ inatuoxn autinosn .
dL’a’epnpsreeingdnraen t ledsi strréibpulieq uaeusx déluè vPese tliet Chaperon Rouge et aux
autres celles du loup. Répétition des répliques du dialogue
rLé’penliqseuiegsn adnut ilnovuipte. Àun céhlaèqvuee auré ptalibqlueea ul ee tg rlouiu pdee-
mclaasnsdee ddoen nder amla atriésperli qluees correspondante. Jeu de rôle sur le petit
déjeuner
jPoruorfnitéaen, tn odue s laa vomnast ieèsresa ydéu dm’asasnimueill erd ele cvloascsaeb
uqlauiir ee xdpul opieteti t ledsé jeruepnaesr pdaer llaa pCrhoadpuecrtoionn R odu’ugnee a ua
cmtiovmitée ndt ed uje pue tdite d érjôeluen eern. tre la grand-mère et le Petit poséLs’ esnusre
liag ntaabnlte derte fsasiet rlaé ptéatbelre ppaoru lre sl eé lpèevteist . dLé’jeenusneeigr.n Ialn
nt opmlacme eu lnees éatliiqmueentttes sduiarl ocghuaeq ueen ainlimterepnrté atavnetc lele
Pteetrimt Ce hfraapneçraoins. RLoeus géel èevte lsa sgornant din-mviètérse . àI lést adbelvirr
ounnt euttcil.i)s edré jlàe sa pepxrpisreess sdioannss lde’ ampapnréuceila dtieo ncl a(sj’saeim
eet, leje vno’aciambeu lpaaisr,e Mapiapmro, pmriiéa mau, bpeeutkit, déjeuner.
Pour une pédagogie de l’action à travers le conte
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 189
Préparation des galettes
Les élèves ont apporté les ingrédients nécessaires pour la recette des galettes. préparation de
la et leLs ’uesntseenigsinleasn ta pappoprotsées edte sle sé tpiqruéseettnetse aavue gcr loeu
tpeer mclea sfsrea n: çais sur les aliments
VVooiillàà ddeu lsau cfarer,i neet.c .
cuisiLnees. élèves répètent à chaque fois le nom des aliments et du matériel de instrPuacrt
iolan ssu siuter, lal’ epnrséepiagrnaatniotn d disetsr igbaulee ttdeesu ext pl’hauottroec
iollpuisetsr,a nl’tu nlees cinognrtéedniaenntt sl eest lleess éatcatpioesn sd eà l a
erxeécceutttee.r Leets élelèsv epsr oopboserrtivoennst làe s udteiluisxe rp hào tcohcaoqpuiees
eétt appreé cpisoenurt cpoarntficeicptieorn àn elar cleosn fgeacletitotens .d Les’e
gnasleeitgtnesa netn i nrevsitpee cletsa nétl èlvees sé tàa pveens iirn àd itqouuére sd es urrô
llae lp’éhtoatpoec oà peixeé cauintesir eqtu ele sl eisn girnégdriéednitesn àts a jào uutteirli.s
eLre. s Léelèsv eéslè dveésg udsteevnrot nlets pgraélectisteesr et exÀp rliam leeçnot nle usur
iavpapnrteé cli’aetnioseni genna fnrta ndçoanisn. e la consigne : Pour faire des galettes il
fnaoutm dme elra lefasr iinneg…ré dEienn tsla. nçant une balle aux apprenants, il leur
demande de Préparation
JI’majoaugtee 1le : sJuec mree dtsa nlas flaer isnaela ddaienrs. le saladier. JJ’’aajjoouuttee
llee sseulc rdea nvsa nleil lséa ldaadniesr .l e saladier.
JIem magetes 2le :s Jjea ucnaessse d l’eoes uoefsu dfsa.n s le saladier. JJ’ea jvoeurtsee llee
blaeiut.r re fondu et refroidi.
JIem magoen t3e :l eJse bblaatnsc lse etno unte aigue .m ixer.
IJem caugise le4s : gJael evtetersse. les blancs en neige dans le saladier avec la pâte.
Eva Benetou
190 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
TROISIÈME ÉTAPE : dramatisation du conte Auparavant, le professeur aura pris soin
d’enseigner aux élèves, d’activités orales basées sur le manuel enseigné en classe, des ex
ppraers slieo nbsi aeist suoni evnot capbruoldauiriete sa ffdéere nmtsa nài ècreel uni adtuur
eclolen. teD, ea finp luqsu, e l’leens seréigpnliaqnute sc odnus accornertea qaduéeqlquuaetes
sl,e qçouin sa idà elna tr éà pléat imtioénm odreiss adtiioalno geut eàs ldau c coomnpteré
shoeunss iofonr mdéet adil’laécet ivdi’tuéns tsetrxutcet. uLréee p, raofifne sdsee ucrr éaesrs
uurneer aa mla bpiarnésceen atgatriéoanb lpe rdinacnisp alale c dlaus sceo. nLtee ,d édgeu
miseamnieènret Rruoduimgee, nvtêatiure d ’dheasb itpse rrosoungensa geet sp odruta ncto
unntee c(apsaqru eetxteem ropuleg e,l el e Ploeutipt eCnh naopierr…on)
Pour une pédagogie de l’action à travers le conte
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 191
sollicitera l’intérêt des apprenants qui, à cet âge, prennent beaucoup à incarner différents
personnages, déguisement à l’appui. de plaisir citéeEs ns ofiot npcatri olens dapu
pnreivneaanut sd seosi té plèavre ls’e, nlesse igpnaratniet.s narratives du conte seront
chanQguemelqeunetss édlèev essc pènaretsi,c ipdeer opnta yàs alag edsr amoua tisdaet iopne
rdsuo ncnoangtee se nà mla’ariqduea ndt ’ulens iannsntrounmçaenntt lad ep rmésuesniqceu ed
uo ul oudpe dtoaunts alau tfroe rêotb, juetn sionnstorruem, etnetl àu np etracmusbsoiounr
dpuer gmaeztotuanillte dm’iemnitt edre lse o riuseisasuexll,e emtce.n t de l’eau, un instrument
à vent pour le son planDs deuex c hélaèqvuees ssceè cnhea drgeesnsitn déeu acuh acnoguerms
den’atr tdse p dlaésctoiqru. eIlss. d évoilent les arrière- CONCLUSION Le conte est un outil
pédagogique polyvalent qui donne la possibilité de ccroémerm uunniec atiinvefisn iltaén
gdag’aiècrteivsi tdése s caappparbelneas ntds,e sadnésv enléogplpigeerr pleosu r
caoumtapnétt elneucerss cboesnotrinibsu aefnfte cétgifasle emt elundt iàq ulae sm. Cémeso
arcistaivtiioténs ,d q’uuni mvoecttaebnutl aliar el aancgtuife. Cene psoranttiq duees, mleso
mts eett edne ms soturuvcetmureenst ,q luesi sjoounetn mt aévmeoc rqisuéis i le vt eauptp
dreovparniéts q puai ri l lv’aepupt.r eLnaa nlatn, gquuei dfoervmieen t qauloer s laaf falairneg
udee todoutit l’êêttrree. Ce’nevsti sdaogénec. pPara rl e lsee njse uac tdifr apmluatôtitq uqeu e
opua r llaa dasrpamecat tsistaattiioqune, . la parole est mise en mouvement et cesse d’être
perçue sous un
Les enseignants se souviennent-ils suffisamment qu’ils ont été élèves ? Se
souviennent-ils des heures qui défilent pendant que le professeur développe ses
arguments, s’agite au tableau, passe entre les rangs, bouge pour tout dire. Les élèves,
eux, restent assis et l’écoutent même si, de temps à autre, ils « participent »… Ne
pourrait-on essayer d’inverser les rôles : faire bouger les élèves, les faire parler,
s’exprimer et jouer en français ?
(Hinglais, 2003 : 23)
les Lmeest téelnètv eesn f osnittu aatpiopnar arîétreell ele, utre lbs esleosi nj eduex s’deex
prrôimlee, r lap adr rdaems aaticstaivtiioténs, qleusi taacntitv pitaérs lda ep acrroéalet ioqune
a prtairs tdiqeus em, loay emnuss niqoune ,v eertcb.a uOxn, qrueis sfeonntt cpeatrt ea
iellneuvries pda’argtiier icnetrétgairnaenst e adcet ilv’uitnéisv, erlse sd eésl èjevuens esp
aaprtpicriepneanntt s.e Dn érmevoatinvcéhs ed avnos lolan rtéaairleismateionnt deet
pleinement aux activités de dramatisation ou aux jeux dramatiques.
Eva Benetou
192 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Un des atouts majeurs de l’introduction du conte dans flé, c’est la promotion du travail de
groupe, qui fait largem el’nent sdeéigfanuetm deannts dlue emnocdoeu ragde’aapnptsr
eanptrièsssa qgue elqduee s mla oisl adneg utrea vamil actoelrlneceltlief.. Il Lfaeus t
rreécsounltnaatsît re sqounet mmoêmdee dle’asp éplèrevnetsi slesasg pel,u qsu ci,h
saohuultiegunrosn dse-l ela, ncl’aesxscelu nt ep reersstoennnt ep. a s insensibles à ce une
Cvéerttitea bexlep déréicmoeunvtearttieo nta snut ra lu’e nxipvleoaiuta tdiou nm eot dlae
ddr’aapmparteinsattisiosang ed uq uc’oanut ne iav eéatué cdhe alleau rpesuyxc heot loc’geiset
dlae sc oennffiaannctse. eLt el e rraepsppoerctt eàn ls’éegiganrdan dt/e éll’èevnesse
igdneavnietn qt upi leuns sortNenot mrebnrfeoursceéss .s ont par ailleurs les difficultés à
prendre en compte telles des fcolarsmseast iotnro app prnoopmribéere duesse se,n suenigen
ainntfsr adset rfuléc teunr ep riimnaadiraep. tée et l’absence de élèvNeso auvse ca vlao ndsr
aémgaalteismateiontn cooun sletast éje uqxu ed rlaem mataiqnuqeuse cdoen sftaitmueil
idarainsas ticoenrt adiness cas uMna olgbrsét alcelse cqouni ptreauint tsees trdaud usiyrset
èpmare u nsc roelfauirse ,d en poatrreti ccipoantfiioann.c e aux élèves rqéup’iélsti tsioonn ts
ycsatpéamblaetsiq duee djoeuse rrô llee sc ao npteer mduis Plae tditr aCmhaatpiseartoionn R
douu cgoe natien.s Li aq up’iuèncee ac inétqéu ipèrmésee netét e spixairè mlese élaènvneése d
ed e6 èmlea an5nèméee Éprciomlea irep raimuxa iérleè vdes’I ldioen q, uadtarnièsm ele,
dinétpéarêrtte, my ecnotm opureiss t leds’ Aétlèhvèense sd. eTs opulus so pnet taitsessi sctéla
sàs elas , pqruéis ennet astoionnt pavaes ce ngrcaonrde ipnoituiérssu iavure fnraontrçea ies.x
pCéreitetne cea tstuitru dl’ein sterrètsi onp odsuit ivceo ndtee sd aénlsè vle’esn sneoigunse
minecnitte duà fcloén ateu. nCievtetaeu d pémrimaracihree peto uàr rdaéitv eêltorep preern
fnoorctréee aàp tprarovcehrse usnuer cl’oeoxppéloraittaiotino np lduus gétrreociqteu ese t
opùl ulse cfribanléçea iss uers tl ae ndsreaimgnaét.i saUtinoen aduutr ec oalntteer neantitvree
qduivi enroseuss épcaorlaeîst ifnraténrçeasissaen, teq ucio nss’aisdtreersasite reanie ln’ot rgàa
ndiesast ioapnp dr’eantealnietsr s ddées idrreaumx atdis’aamtioénlio erne rl anleguures
comNpéet epnrcéetesn aduasnsit bpiaesn avveoribra elexsp qloureé ncoen s uvjeertb dalaens.s
toute sa profondeur, nous dpéefni sopnosu rq ufea icree ttseo retxirp élr’eiennsceeig pneeumt
ecnotn dstuit ufelér àd ’lua nf oaisp purne nptoisinsat gdee pdaéspsaifr t de’tu unne l angue
qui est toujours vivante.
Pour une pédagogie de l’action à travers le conte
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 193
Références bibliographiques V vAidRéGo HetY tRraOitUemDeIn Mt d.i,d 2a0ct0iq0u, eA
dannasly slee cvaedrbrea lde ’eutn ne ofno rvmerabtiaolne ddee dporcoufemsseenutrss aduet
hFenLtEiqu eens Grèce, Th. : Sc. du lang., did., sém. : Université de Franche-Comté.
V dBuE NflEé TaOuU nEiv.,e a2u0 0p6r,i mLa’eirxep, loMitaétimon. etD laE dAra :m
aDtisidat.i ond ud u fcloén :t eE dAanPs l’[eUnsneiigvneermseitnét hellénique
d’enseignement à distance].
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suuFrL : E.net [en ligne], décembre <http://www.edufle.net/Odile Pageaux>
V PROPP V., 1970, Morphologie du conte, Paris, Éditions du Seuil.
V mToIFnAdeC, HnE° 3R4.2, (2n0o0v5e,m «b Areu-tdaéncte menb reem), ppo. r9t0e- 9l1e .
conte », Le Français dans le

Une classe de FLE dans la ville :


le mythe d’Europe dans la littérature française MarEien
sPeAigPnAeDmOePnOt UpLrOivUé

Une classe de FLE dans la ville : le mythe d’Europe dans la littérature française
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 197
Statuette de Béotie (550-500 av. J.-C.)
Musée du Louvre - © R.M.N. e projet éducatif1 vise à un - idée de départ : enseign etrri plel ef
roabnjçeacitsi fa u: trement ; et - aspec t ss ofnin aasupxe clti égsé naéur alf r:a cnrçéaeirs u:
neex dpyrnesasmioiqnu eo rdael eg, rocuopmep ernéh celansssioe nd eo frléal e; , applapnr
éceiuerro –p édeann sq lue’ àc olu’ércsh deell eF LmEo n– dliea lpea ;t ricmomoipnreé
chuelntusiroenl fréacnrçitaei,s , etxanprt essusrio lne lé’cerxiptelo reatt iorenc dhee rcceh eré
sdeeasu !i nformations sur Internet – les enfants adorent a- utarsepse, cctsa r,f inpaouuxr
cinitteerr dlais cfiapmlineauisree s r:é ppoanrtsiec ipdeer Laécotipvoelmd eSnét daert
Sreesnpgehcoter r à lelas qhuuemstainoinsm dee isnatvéogirra lc eq uqiu s’eo nti saspep
aeullteo ufrra ndec olap hteornriee, , c«e tlate f rsaynmcboipohseo ndiees, cén’eesrtg cieest
dchoarlmeuarn tceos mdpe létomuesn lteasi rceo »n2,t inete,n etsn, dmeê tmoeu tetesm lepss ,r
apcreast,i qquuei rs ed ersé vseiitluleantito nà sl eduer cs’oimmpmliuqnuiecra tdi’oanv andtea
glea. vie réelle, utiliser l’imagination et la créativité pour il neÀ f alu’ot rpigaisn eo udbul
iperr oqjuet’i,l sse’a tgriot udv’een éfgaanltesm (eetn tle us ne nmfaynthtse ,a udno r«e nbtr
ilsees- gmlaycteh e»s, )c. ar CC’eerstte sla, lleésg epnodèet eds’ Eduer olap Ge –rè dcaen asn
ltai qliuteté, rla’atuurtee ufrr ainnçcaoisnen, ub ideun smûar.n uscrit du Moyen Âge, Chénier
ou Rimbaud ne sont pas des écrivains pour enfants.
1. D’après Papadopoulou (2007a).
2. Texte écrit en 1962.
C
Marie Papadopoulou
198 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Pourtant, le mythe d’Europe constitue l’unique patrimoine plusieurs générations en Europe –
et toujours vivant grâce à l’eu rcoo –m, mceu nq uài dfaev oseri sceo snas rtietnuceor nutnree
acvuelctu lrees éliltètvéeras irdeu –p riilm imairpeo. rItl ef aquut’ iplse ramieentttr ela à
ccheasn écleè vdees prernocjeotn stere dr odnense oe auusvsrie ps oliuttré brauitr eds’
inqutr’oeldleusi rseo aiuenx té olèuv epsa asu « m deo ijnesu nà elass lee c»t. uEret dcee
tseuxstceitse nctla lsesuiqr uinetsé rfêrta.n çais, accompagnée, bien sûr, toujours, de photos
qui peutL ep rtoexptoes elirt téaruaxir eé elèsvt eusn dseu pmpourltti paltetsra yaacntitv ietté
sr icdh’ea,p apure dnétipssaargt ed uvqisuaenl to nà cduélvteulroepllpe.e r les compétences
langagières ainsi que la compétence inter- LÀa t itlreec tiunrdei camtifê m: e du mythe
permettra à l’enseignant d’élaborer des saecltoivnit édsi fdféivreernstess peot imntos tidvea
nvteuse ,q uimi saugsincietre ncte l eq duié ssi’re dste pliraes s:é r aacvoanntte, rc le’h qisutoi
isree pl’Easusreorap ea, prréèpso, nddércer iareu xl eq upeasytsioanges, : fQairuei ?l e/
pQourtarnadit ?d /u Otaùu r?e a/u -CJuopmitmere nett ?d /e aPcocuerpqtuéoe,i t?o, uftoer
mhyuploert hdèesse ehnycpoouthraègséees… su r la lecture. Toute réponse doit être
présCenecrtee sd, ’leax plarnegsusieo ndsu dpoasnsté ,l ’dusua gXeV IaI e doiusp dauru X oVuII
Ise ’seisètc lrea,r péfairé ,e xpeemuvpelne,t ofuai rlea doebss traecfloe,r mtaunlta tsiuorn sl ee
tp ldane llae xpicaaral pqhurea ssey.n Ctaaxri,q cu’ee.s tO pna rc coem bpiraeins dq ul’eim
lepso rétlaènveces cboasnéfero nsuter rolen tv loecuarbs ulleacirteu re(ds ue tt yqpuee : l’«e
nQsue’iegsnta-ncet pqoueu rrçaa rvéeaulist erd iuren e? »a ccthivoitixé amvuolitri pslae sp,r
oopur :e «c oAlljeocuttieorn àd ela m tiortesl irqeu il el’xoincat leim »p, ràe sssaivooninr,é
(ceh))a.q ue élève pourra AOpr,r èils y a av…oir pflauits ileau crso nEnuariosspaensc !e
d’Europe-princesse, les élèves partiront à ll’aE duércoopuev-efarmte idllee,
ll’’EEuurrooppee- éutnoiiele. , satellite de Jupiter, de l’Europe-continent, de gramCmetattei
caplehsa sefo nddua mpernotjaelte sp : ermmaestctruali nd/efé mminaninip, ualedrj eccteifrst
aidnee s nsattriounctaulirteés, prépÀo scitei osntasd àe/, doen, vpeerbute sj oaulleerr/ «v eàn
ilr’.E urope » : l’enseignant donne aux élèves le enno maj odu’utannet c«a jpei tvaaleis eàt u/n
jee pvhieontso ddee… ce, llje’a-ic iu, ne ta lmesi é/l èuvnees laumi ideo +nn le’andt jelec
tpifa ydse, npalutiso antatrliatyéa. nCtehso. isissez toujours des photos en couleur : elles sont
beaucoup
Une classe de FLE dans la ville : le mythe d’Europe dans la littérature française
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 199
C’est ainsi que, à cette étape du projet, on passe, l’Europe unie. Nos élèves sont les futurs
citoyens de l ’Utonuito nd oeuucreompéeenntn, eà, dooffnicti elleles eisnt slteit furtaionnçasi
ss !i ègent à des pays francophones, et dont la langue symCbo’elsets :l ele mdroapmeeanut,
l’dh’yinmitnieer eulerso péélèevne, sl,a jeonu rnleése idnec ilt’Eanutr oàp ed, él’cuonuiovrni
rd asness la diLve’erusirtoé , le’estu rod ’(uPnaep agdroapnodue louut,i l2it0é0 7dba)n. s le
contexte pédagogique aussi. jMeuaxn ipdue lerrô ldees,s eexuerrocsi cfeasc toicreasu,x çap
raomchuesse dtoe usjoituurast iolenss ednef anlat sv :i ec arféée lplea, ripsioeunr, exerCce’ers
lte lvào, csaubr ullaa itreer erat slsee c dalec ucle e nca jfoéu panart.i sien, que les élèves
rencontrent… vEaulirsoep ep.é dInagteorgviiqeuweé ed ep atra sl eds eé ltèrvéesos,r sE :
urriocphee saseidse clu’eltnusreeilglensa,n tto àu rirsetmiqpuelisr seat cmuêltmuree ,c luel
idniavierretsi,s steomueten tu, nlee v oséyraigee ,d …’ac tivités pédagogiques tournées vers la
enviCro’ensnt emlee ntm eoumroepnét enp, rolepsi ceen !f anTtos upt reennn enptr
ecnoannstc iecnocnes cqieunec, ee n dpe arlleanurt gfrraâncçea àis ,u inlse oanutt raeu dssaim
cee natu ssosii xmanetrev-eqiluleinuzsee mquil’lEiounrso pde’a m: lias fsruarn ctoouptheo lna
iep.l aEntè tlee fvroaynacgoep hreocnoiem àm ternavcee rsp odue rm duoltnipnleers afaucxe
tételèsv :e sd élpa lipanotsss itboiulirtéis tdiqeu edsé ecto ujevurxir dlea drôelme anddue
r/tyepxpe l:i quteérlé pleh ochneemr inà, cuonme maagnednecre a ud ree stvaouyraanget,s ,r
ecseet terse,n fsaeiirgen dere s: lcéoguernsdees s (fàr aunnc ospohuokn etus,n eisti e–n p,
opuarrq ueoxei mpapsl e?) ,– ddaenss ecsa retet s cphoasntsaolenss, , dmesy dtheesss inest
eTtu ndiessi ep, ahuo tCoasn dade ac, làa sMsea retninvioqyuées, aàu dCeasm éblèovdegse .d
u même âge au Sénégal, en Bon voyage et amusez-vous !
Liberale da Verona (~1498 - ~1528), L’enlèvement d’Europe, panneau 39x118 cm
© Louvre.edu - Photo Béatrice Oravec.
Marie Papadopoulou
200 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Boîte à idées
1m. yth« eF »a is ton dessin du (germigny.creteil.iufm.fr)
2. «Jeu des différences» «3O. Dù eevsitn leet ttea u:reau ? » g(wrewnwob.alerd.ferc)ol.ac-
4m. y«thFea»is ta bande dessinée du 56.. «P uTzrzoluesv eE luar coappei t/a lep adyus pfraaynsc
ophones
d’Astérix de Tintin de la petite sirène du Robin des Bois
Une classe de FLE dans la ville : le mythe d’Europe dans la littérature française
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 201
7. Mots croisés : Capitales européennes et monuments
Athènes – Parthénon
Paris – Tour Eiffel
Londres – Big Ben
Rome – Colisée g PARTHÉNON – PARIS – COLISÉE – LONDRES – BIGBEN h ROME –
TOUREIFFEL – ATHÈNES
Marie Papadopoulou
202 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Références bibliographiques V PfraAnPçAaiDseO. PLOe UmLyOthUe dM’E.,u 2ro0p0e7 daa,
nÀs llaa lriettcéhreartcuhree dfer alan çGaisreè c(eN eniv feeauuil lDetaEnLt lFa lAitt1é-
rAatu2r)e, HNiovtet,i nNghoatmtin g(hUa.mK .)T, rMenatr kUonuilvaekrissi tyP,u
(bPliocuatri ounnse /cu lEtudrieti olinttsé rIanirsei dcelra s:s iTquhee en classe de FLE).
V MPAaPrkAoDuOlaPkOisU LPOuUb lMica.,t io20n0s7 b/, MEdonit iopanyss , Iln’Esiudreopr
e: uTnihe,e NHoitvtein, ghNaomtt i(nUg.hKam.), Trent University.
Enseigner le FLE à l’école primaire :
problèmes à résoudre
Christina Établissement d’enseigTnHemÉOenDtO pRrOivUé « Lycée Léonin » (N.
Smyrni)

Enseigner le FLE à l’école primaire : problèmes à résoudre


Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 205
e suis professeur du français à l’école primaire « Chrysostomos C’est une école franco-
hellénique où les élèves apprennent le Sfrmanyrçnaiiss »à. de pfraarntiçr adise tloa u3se clelas
sjsoeu, rcs’,e scte-à q-duiir en oà upsa rftaicr ilditee l’bâgeeau dceo u8p a nésta. nItls doonntn
uén q cuoeu rles ncoonutvaecltle sq ucootnidnieains saanvceecs . laC elapnegnudea nftr,a
ncçea icsoe nlteasc t anidoeu sà pmoiseeu xa uassssi imasisleerz ldees prob lèmes. Tout
d’abord, des questions d’ordre pédagogique qui ont affaire à la motivation.
langLuee s leéslè fvaetsi gsu’een bneuaieuncot ufapc, ilseumrteonutt. Dsi ’luen ceo puarrst ,a
l el iecuo nàt alcat fqinu odteid ilean j oauvrencé lea, mc’eosmt-àe-ndti rde isff’iilc sil’ea,g iitl
sd eo lnat dfearinmiè, reil sh evueruel ednatn sp laer tpirr odgera ml’émcoel esc, oillas irne.e
Cp’ersêtt eunnt aucuDn’ea uatttreen ptiaornt, acuh ceozu lress. enfants, il n’y a pas de
motivation à long terme. éLt’réalènvgeè red, eo ul’ édcuo lme opinrism, aili rne’ a
igqnuo’urne e ài déqeu evlalegsu ef idnes ciel àa pqpuroein edl leu lnuei slearnvgiruae.
dA’iuntsilii,t él eo uc hdoe ixd ifdfiec ullat é loanug iul ee stà imappporseén pdarre l’sine
stditéutetiromni nsceo-tl-aiilr ep. ar son degré
Le manque de motivations socio-professionnelles et le manque de besoins
langagiers au sens premier conduit forcément à une dégradation de la motivation,
voire à une désaffection à l’égard de la langue étrangère, dont le trait spécifique est le
manque de besoins de communication.
(Calliabetsou-Coraca, 1995 : 288)

J
Christina Théodorou
206 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
Ensuite, des questions méthodologiques qui ont affaire acquisition de la langue. à
l’apprentissage/ langNueo ufsr aanvçoanisse à sfaanisre aàv odiers eénlècvoerse-
enapfapnrtiss qleuui rs olnant goubel igmésa tde’ranpepllree.n dNreo ulas sco’emstm-à-eds
iroeb luigné s mdéeta lpaanrglaegre dqeu ’nilos tinoen s mtealîltersi seqnute pl’iansf,i nidtief,s
l’ninodtiicoatnifs, lq’iumip ésroatnift, inconnues. d’enÀfa nptasr st acnesl afo, riml antieo nf
asupté cpiaalsi séoeu bsulire rl ’elan sdeiifgfniceumlteén dt ed us ’FadLrEes aseurx àe nufnan
ptsu, bqluici raévaogiirs sdeenst de’xuingeen acuetsr es afnaçso ênt rqeu etr oleps
asdéovèlersecse natvse ce t eluexs . adSuavltoeisr. Nquo’iul s leduerv oensst liemuprso
slisvibreles , diles rnees tceor mcaplrmenesn epnetn pdaasn to ùle ilcso duorsiv, eennt
célcarsisree. lIelus ros uebxleiercnitc esso, uivlse nset cmoamuvpaoirstee nnto tceo…m me
des « enfants-bébés », ils pleurent quand ils ont une Pour toutes ces raisons, nous devons
adapter notre enseignement à leur âge, nous devons changer notre cours, modifier notre façon
d’enseignement.
franDça’iasp. rCè’se smt opio, uler qpuluosi nimoupso rdteavnot ncs’e csht oqiuseir ldese se
nsiftaunattsio fnins isqsuein fto pnat rp aairmtieer d lue v« éccous mdoess » adpapnres nlaan
ltasn, gduees éttrhaènmgèerse .q Iuli faleust aacidceonrdt eàr uenx parsipmeecrt dleeu rv
apriréotpé ràe ncoontrfeo remnesse iàg nleeumr eângte,. Lnoe ujesu ,c leen dtreesrs insu, rla
lcehs anensofann, tlsa veitd épor,é tvoouirte sd eless aaccttiivviittééss fluadibiqleuse es nd
foriavneçnati sê qtruei éctoamiepnrti sterès s dmanost ivnéost rqeu apnrdo goranm emxpel.o
Jit’aaiit edue sd cehs aénlsèovness aouug qmueanntda ioennt rleeguarr dinaitté ruênt feitlm le.
sL aecutriv ianiteénrtê t: éctealiat gauragnmde anvteaict cleeus rd ipsaprotiscitipifast iqouni
aect tiivlsit écso mcopmremnea ielen td etossuitn, eilts laa rrcihvaaniesnotn àm saaricshira
ielen t semnise udxe sq uéen olan cvéids.é oD aeus dméabisu ta pdreè sl’ aNnnoéëel lsecso
élalèirvee sv ud eq utoeu lse lensiv neiavue aduex laéntagiuene td aetst ireénsf apnatrs laé
tvaiitd éliom qituéi, ccloamssbe.i nait la parole et l’image tout en créant une ambiance de
distraction en incoDnneu epsl ums, êiml en ee nf aluant gpuaes mtraotepr nienlsleis. teNr
osuusr ddeevso nnso teixopnlsi qugerar,m dmea tfiacçaolens clalnaigrue e etm saimterpnlee,l
lea,u xs aénlsè vensé cleesss aéirléemmeenntts fgariarem mdeasti cacuoxm p–a ruatiisloisners
mavêemc e lelas menê gmreecs ndoesti onnosti oenn sg treelcle (sv quu qeu l’’iilnsf inneit ilfe
est mleasî ternisfeanntt sp nas’o).n Jt’ arii eens scaoymé dp’reisx.p Aliqlouresr,
Enseigner le FLE à l’école primaire : problèmes à résoudre
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 207
j’ai décidé de leur dire seulement que les verbes doivent être mot général qu’on appelle «
infinitif ». formulés par un capaLb’liems podreta nct oemstm quuneiq uleesr enefna ntfsr
aanpçpairse. nnLe’netx plere sfsraionnç aiso reatl eq ue’islts sdo’iuennet iemn pcolarstsaen
cdee claanpgituaele. .L Ce’se setn fpaonutsrq duooiiv ennotu cso dlleavboonrse ri nettr
aopdpurireen ddrees àj eturaxv daiell errô leens gdraonus pec.e Utnyp cee rtda’ianc
tdivéistoér derte oetn plnues pdroéict ispémase netn l ea cvhoairh upt esuorn. t Pinludtiôspt
eqnusaeb ldees rperpormésoeunvteorir udne so basctqaucliesi tdioannss ql’uapi
psr’eanvètirsesraogne t duet illeas ladnagnuse , uinlse fsinitiusasteinotn pdaer tcroèms
mfatuingaicnatteios np oéuvre nletus epllreo. fIels sfeauurts toquuit edfooiisv ernetm saer
qpureérp aqrueer àc ecse laac. tLiveitsé sé lèsovenst cfohnots eb. eDauec opulups , dsei obnru
vite uett eilx pnleiq ureesrt eq upealsq udee ctheomsep sa pproèus,r lse’so céclèuvpeesr nde’
afuotnret pas Àat tcene tpioonin ett- cilis, lnee rpôeleu vdeun tp proasfe sses ecuorn ecsetn
tdr’eurn seu irm lep ocortuarnsc. e capitale. Il doit dmooitn ttrreoru avuexr déleèsv seus
jqetuse àc etr asoitnert esuusxc leepst aibclteesu rdse plreisn mcipoatuivxe rd ete ll’sa pqpuree
nletsi ssspagoer,t sil, laesss uprreorad ul’iitns tédger abtieoanu tdé,e ectec . qLuei ecshto dixé
jàd easp psurijse tds ainnst élrae svsiaen tdse sp oapurp rleens aénltèsv eest ll’eaucrt ei ddene
tilf’iecxaptiroenss dioann se lte drôel el ad uc osmujemt upnairclaatniot nd,a nless laa
plapnrgeunea néttsr ansegrèorne.t Daiannssi alems efnaéitss à éitnrtaénggreerrs l’apcrqeunins
ednatn su nleeu rs ipgrnoifpicrea trioénal itpéo. u« rG erâucxe eàt celat tep ainrotélge
raatiinosni 2o8b8te).n uEen cso’arveè rfea uàt -illa afjooiust eurt iqleu ee t « acuetsh
ennotuiqvueell e»s (eCxaplléiarbieentcsoesu -nCeo rsaecrao,n 1t 9p9l5u s: smenéptireiss ecto
mle mreej etd, ed annosu vlae amuxe suarjoe uotsù delildeasc tsieqruoenst, cqouni neunetsr
aeîtn einntte rsporuévtéeenst elne (fConalcltiaiobne tsdoeu l-aC oprearcsoa,n 1n9a9li5té : e2t8
8d-e2s8 9ex).p Jéer imenec ersa pppreélcleé,d uennete fso dise, si l ayp pavreanita dnatsn s»
nchoatrnes olniv rdeu ulinver ea. cCti’véittaéi t qauui mdeomis adned amit aai uext aeun
flaienuts dde ed icrhe otiosiurt lsai mmpeleilmleuenret quunie dcohnannsaoitn ,d oesn pa
ojoinutés «d Ee u1r oàv i1si2o na u»x e nc hcalansssoen esn c corméamnte uenn c«o
mEuitréo dvies ijoung e»s. TouDte’ alail lceluarsss,e ila nveo tféa uett jtaomuta ilse
omuobnlidere qétua’iot ns ast’iasdfariets dseu àr édseuslt eatn. fants. Le jeu et lêetsr eb
êtotilséersa nstosn ta vuence eaufxfa. irNe ocuosu rdanevteo ncsh elze se ulaxi.s sCer’e sst’
epxopurirmquero i ent omusê mdeev opnass dcoevrroignesr alpepurrésc ifearu tleeus r
qeufafonrdt eilts leeussra mienotn tdree r cnoomtrme usnatiiqsufaecrt ieonn ferna nleçuairs .o
fNfroaunst une récompense : donner des autocollants, approuver leur effort en leur
Christina Théodorou
208 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
disant « bravo » et de choses pareilles. Les autocollants sont on veut motiver les plus faibles,
les plus indifférents qui n ’aounsts ia uuctiulense q eunavnide dd’oanptp lreesn d15re é ltea
ifernant çdaeiss. gJaer mçoen rsa bprpueyllaen, tusn. eÀ f olai sf,i nj’ advea isc huanqeu cel
amssoei sd, ej e2 0d oénlènvaeiss upnre ncaaideenatu u àn lc’éaldèevaeu .l eI lps lauvs
acieanlmt tee. llÀem peanrtt ire ndvuie mdeo isre dce’avvoriirl utonu sc aldeesa uen
qfaun’itlss restaEienn ct es aqgueis cpoenncdearnnte lele sc onuortse. s , nous devons aussi
être larges. Il ne faut pas loeuubr literra vqauile edna ntsa nlat cqoun’éslcèiveensc. eO cor,m
dmanusn lee, lcaa dnroet ed ree pleruérs eénvtael ulaa triéocno, mil pimenpseo rdtee
dp’eersstoimnneer llelmeuern t,e fjf’eoxrpt liqtoueta l à emt esn oénlè vepsa s qulae jne omte
’indteér esleseu r pltuess t.à Mleuori partPicoipuart iqoune elne sc leanssfaen qtus ’aauimx
ennott eles qfrua’nilçs aoisb, tiilesn ndoenivte anutx, dte’asbtso. rd, aimer notre cour s.
L’enjeu est donc à nous. Référence bibliographique V sCciAenLtLifIiAquBeE àT Sl’OèrUe
-sCcieOnRtiAfiqCuAe , AP.t,h è1n9e9s5, ,E iLffae l. didactique des langues de l’ère a-
Bibliographie V HYMES D., 1984, Vers la compétence de communication, Paris, CREDIF-
Hatier, V M(LAL). OIRAND S., 1982, Enseigner à communiquer, Paris, Hachette, (F).
Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques 209
LISTE DES PARTICIPANTS
ANASTASSIADI Université d’At hMènaersi,e D-Céhprairstteimnee nt de Langue et Littérature
françaises tFéal.c u: l(t+é 3d0e)s 2 L1e0t t7r2e7s,7 P80an6,e pcoisutirmrieiol u: pmoclia
n15as7t @84f rIll.iussoiaa-.gAr thènes, bureau 908
BEnEsNeEigTnOemU eEnvt ap rimaire public courriel : 29desben@otenet.gr
CUAnSivTeErsLiLtéO dTeT TI oVuérrso, nUiq.Fu.Re . Lettres et Langues 3D, érpuaer dteems
eTnatn Snoecuirosl,i n3g7u0i4s1ti qTuoeu erts Dceiddeaxc t1iq, ubeu dreeasu L 2a2nCg ues
tél. : (+33) 02.47.36.67.85, courriel : veronique.castellotti@univ-tours.fr
UDnEiLvVerEsRitOé Ud’DAIt hRèhnéeas , Département de Langue et Littérature françaises
tFéal.c u: l(t+é 3d0e)s 2 L1e0t t7r2e7s,7 P74an9,e pcoisutirmrieiol u: prdoelil @15f7r l8.u4o
Ial.igsrs ia-Athènes, bureau 701
UFOniRvAerKsIiSté K dy’Ariathkèonse s, Département de Langue et Littérature françaises
Ftéal.c u: l(t+é 3d0e)s 2 L1e0t t7r2e7s,7 P39an8,e pcoisutirmrieiol u: pkofolir 1ak5i7s @84f
rIll.iusosiaa.-gAr t hènes, bureau 14/8e ét.
KUAnRivRerAs iItoé adn’Anath ènes, Département de Langue et Littérature françaises tFéal.c
u: l(t+é 3d0e)s 2 L1e0t t7r2e7s,7 P75an1,e pcoisutirmrieiol u: pgokalir 1ra5s7@ 8a4t
hIl.ifsosriath-Anetht.ègnr es, bureau 701
MDéAtRacKhAéN dTeO lN’eAnKseIiSg nSetémlieonst secondaire à l’Université d’Athènes,
Département cdoe uLrrainegl u: es teetm Lairt@térfartlu.uroea f.rgarnçaises
210 Enseigner le français langue étrangère à l’école primaire : méthodes et pratiques
MUnOivUeSrTsiAtéK Id ’AArtghyèrnoe s, Département de Langue et Littérature françaises
tFéal.c u: l(t+é 3d0e)s 2 L1e0t t7r2e7s,7 P74an9,e pcoisutirmrieiol u: paorglim 1o5u7s 8@4
fIrlli.susoiaa-.Agrt hènes, bureau 701
PAPADOPOULOU Marie cEonusreriigenl e: mmeanryt pparpivmé ark@yahoo.gr
PUAnTivÉeLrsIi tMé dar’Ao thènes, Département de Langue et Littérature françaises tFéal.c u:
l(t+é 3d0e)s 2 L1e0t t7r2e7s,7 P92an5,e pcoisutirmrieiol u: pmoalip 1a5te7l i8@4
fIrlli.susoiaa-.gArt hènes, bureau 909
UPRnOivSeCrsOitLéL dI ’AArthgèynroes , Département de Langue et Littérature françaises
tFéal.c u: l(t+é 3d0e)s 2 L1e0t t7r2e7s,7 P83an4,e pcoisutirmrieiol u: pporoli s1c5o7li @84f
rIll.iussoiaa.-gAr thènes, bureau 708
TÉtHabÉlOisDseOmReOnUt dC’ehnrsisetiginnae ment privé « Lycée Léonin » (N. Smyrni)
courriel : Kris79tina@hotmail.com
ETnSOseLigKnAe Tmhenéot dseocroan daire public courriel : ptheodor@tee.gr
Achevé d’imprimer sur les presses
de l’imprimerie de l’Université d’Athènes
5, rue Stadiou - 105 62 Athènes
Tél. : (+30) 210 3689374/375/388, Fax : (+30) 210 3689433
Courriel : publish@elke.uoa.gr
Septembre 2007
Imprimé en Grèce

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