« L'être commence par le bien-être. » 1 Gaston Bachelard, estime que pour pouvoir exister et
donc vivre, l’homme doit être « bien » dans son esprit et dans son corps. C'est à-dire que cela
suppose qu’il est sans arrêt à la poursuite de son confort afin d’atteindre son équilibre au sein
de sa maison, ou même pour élargir, au sein de son environnement. Quand Bachelard exprime
cette idée, il semble cibler l’humain, mais est-ce que la nature est intégrée dans cette fameuse
phrase ? En effet, son existence est très associée à celle de son environnement naturel.
Cependant, pour parvenir à son bien-être, l’homme compte davantage sur la technologie qui
l’aide chaque jour à répondre à ses objectifs de satisfaction relatifs à différents types de
confort. La climatisation désigne le procède qui permet de Controller ? De réguler et de
modifier des conditions climatiques ? presque essentiellement à des fins de confort ou pour
des raisons techniques dans des lieux spécifiques comme les laboratoires médicaux ou les
blocs opératoires. En dehors de ces lieux, la climatisations est donc principalement utilisée
pour apporter de la fraicheur dans un pièce où la température est trop élevée , ou pour régulier
le niveau d’humidité et de poussières. La climatisation est devenue un équipement
indispensable .on la retrouve également dans une grande partie des bus puisqu’il est important
pour assurer un confort thermique a l’intérieur des véhicules en période estivale, aussi bien
pour le conducteur que pour les passagers. Ce rapport présente des solutions pour ventiler et
rafraîchir l’habitacle des autobus. Ainsi que des exemples de mise en œuvre.
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Chapitre I : Etude bibliographique
Il est impossible de rendre la ville et la vie meilleure sans aborder la question des transports
qui occupe une grande partie de notre quotidien. Jeremy Rifkin a avancé quelles secteurs les
plus importants dans trente ans, seront le transport en commun et la construction écologique
dans le sens du développement économique et social.4
Etre mobile est devenu un style de vie dans lequel les stations de métro ou les arrêts de bus,
mais aussi les gares, l’autoroute ou les halles d’aéroport sont des lieux aujourd’hui familiers.6
La mobilité est alors nécessairement intimement liée au style de vie. Lors de la conception de
l’urbanisme, les exigences doivent anticiper le mode de vie en considérant le mode de
déplacement comme étant une clé essentielle.
Les transports en commun ou collectifs représentent tous les moyens de transport dans
lesquels les passagers ne se déplacent pas individuellement. Ils sont catégorisés en plusieurs
types selon la surface ou l’espace sur lequel ils se situent : Le transport de personne routier :
autobus, trolleybus… Le transport de personne ferroviaire : train, RER, métro, tramway… Le
transport maritime ou par voie d’eau : bateau, ferry, navette fluviale… Le transport
aérospatial dont le transport aérien : avion… Etc. Le périmètre de nos recherches concernera
2
davantage les transports routier, et ferroviaire. Egalement au sein de cette thématique, à côté
du mode transport lui-même, nous devrons considérer l’espace dans lequel il circule ou dans
lequel les voyageurs patientent (le quai, l’hall d’attente, les arrêts de bus, les stations de
métro, les gare, etc.)
La climatisation permet de maintenir le confort et les caractéristiques de l'air ambiant dans des
valeurs de température, d'humidité et de qualité de l'air pour le ressenti humain ou pour
maintenir un procès.
Dans des conditions plus simple de confort où seul un abaissement de la température
ambiante est requis, sans traitement de l'humidité ambiante, nous parlerons plus de
« rafraîchissement ».
2.2.1 Introduction
De nombreux réseaux de transport public sont soucieux du confort thermique à l'intérieur des
véhicules en période estivale, aussi bien pour le conducteur que pour les passagers.
Désormais, avec les épisodes de canicule plus fréquents et intenses, Les conditions
d'exploitation des autobus urbains rendent difficile le bon fonctionnement de la climatisation
en raison des arrêts fréquents avec ouverture des portes. Pour une meilleure efficacité de la
climatisation, les véhicules sont équipés de baies vérouillables, et de trappes de toit à
commande électrique par le conducteur.
2.2.2 Définition
Les climatiseurs de véhicules rassemblent les conditionneurs d'air destinés à équiper les
automobiles, les bateaux, les camping-cars, les véhicules de transport commun, les camions,
les engins de travaux publics... Généralement, ils sont entraînés par le moteur
principal/auxiliaire du véhicule, alimentés électriquement par des batteries/alternateurs ou
entièrement autonomes, fonctionnant aux carburants tels que le gazole ou l'essence. En
monobloc, split, windows ou cassette, leurs puissances peuvent atteindre jusqu'à quelques
milliers de watts.
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3 La climatisation dans les bus :
3.1 Introduction :
La climatisation des bus est un plus pour l’attractivité des transports en commun, en
répondant à une demande de confort des usagers
Néanmoins, les groupes de climatisation installés dans les bus ne sont malheureusement que
très peu optimisés, car le plus souvent ce sont des systèmes prévus pour les autocars qui
fonctionnent en interurbain, qui sont alors adaptés aux bus. La diffusion de l’air est par
ailleurs peu performante d’où une température intérieure pas toujours très homogène et par
conséquent, un confort des passagers quelque fois très relatif.
La température à l’intérieur d’un bus est un facteur important de l’expérience voyageur. Dans
la conception générale du bus, le constructeur doit prendre en compte des données aussi
variables que l’ensoleillement et les températures sur la ligne. Attraper froid ou avoir du mal à
calmer son bébé à cause de la chaleur… Un voyage en bus peut être gâché par des données
indépendantes du trafic ou de la ponctualité. Le système de chauffage et climatisation, dont le
bloc central est généralement placé en toiture, assure le confort thermique et la qualité de l’air
à bord. De nombreux facteurs impactent la variation de la température. Ainsi le train doit être
adapté à la ligne qu’il emprunte : par exemple, il est préférable d’éviter les grandes fenêtres
non teintées et une carrosserie peinte en noir dans une région chaude et fortement ensoleillée.
Des capteurs de température et de qualité de l’air jouent également un rôle déterminant, car
au-delà de la gestion de la température, le système renouvelle l’air et ainsi régule la quantité
d’oxygène disponible en rame.
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4. Les différents types de climatisation de véhicules
Les différents types de climatisation possibles pour votre voiture L’été approche à grands
pas, ce qui signifie bien entendu que vous souhaiterez profiter d’un air frais dans la voiture.
Un luxe dont les nouveaux modèles sont souvent équipés de manière standard, mais dont les
voitures moins récentes ne disposent pas toujours. Les personnes qui décident de faire
installer un système de climatisation, ont le choix parmi trois possibilités : airco manuel,
semi-automatique ou automatique. Nous vous présentons les trois types de climatisation.
Airco manuel Vous ne disposez pas d’un grand budget et recherchez une solution économique
? Un airco manuel constitue alors la meilleure alternative. Comme le nom l’indique, vous
devez tout régler vous-même : la température ainsi que la puissance de ventilation. Trop
chaud ? Tournez le bouton d’air sur une température plus froide ou augmentez la ventilation.
La température diminuera rapidement. L’airco semi-automatique va un peu plus loin. Vous
devez toujours régler manuellement la puissance de ventilation, mais la température est
contrôlée de manière automatique au moyen de capteurs. Une solution abordable qui offre un
peu plus de confort que l’airco manuel. L’airco automatique, également appelé climat control,
fonctionne grâce à plusieurs capteurs qui permettent une analyse détaillée de la température,
tout en tenant compte de la vitesse du véhicule, du nombre de tours du moteur, de la qualité
de l’air et des rayons de soleil. Il vous suffit simplement d’indiquer le nombre de degrés
souhaités.
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4.2 Dans le cas de bus
4.2 .1 Ventilation
Dans les années 80, les autobus du sud de la France étaient reconnaissables à leurs baies à
ouvrants coulissants alors que les autres ont des impostes basculantes. Les vitres coulissantes
permettent de faire entrer un flux d'air plus important.
Mais ces systèmes d'ouverture ne font que brasser un peu d'air, ce qui ne suffit pas à abaisser
réellement la température.Désormais seuls les autobus qui circulent outre-mer sont équipés de
ce type de vitrage (tropicalisé).
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Figure 4 Vitres coulissantes sur un ancien bus
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Chapitre II :Etude théorique et expérimentale
1 Introduction :
Dans ce chapitre on va représenter l’étude théorique et expérimentale avec les bilans et les
formules et équations nécessaires pour l’étude de cas qui nous représentons ci-dessous
2 Problématique
Ai = Aocc+Aecl+Aapp
Aocc=AS,occ+AL,occ
AS,occ= N xCS,oc(W)
Avec :
N : nombre d’occupants
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Table 1 Chaleur thermique dégagée par une personne (W)
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Les charges thermiques totales :
Le bilan thermique total (QT) est la somme de toutes les charges externes et internes. Il est
plus pratique de faire la somme des charges sensibles (QS) et latentes (QL). D’où :
QT= QS + QL
Charges sensibles totales
Ce sont les apports de chaleur sensible dans le local, dus à la différence de température entre
l’intérieur et l’extérieur, on a :
QS= QStr + QSRm + QSRv+ QSoc + QSécl + QSéquip
Charges latentes totales
Ce sont les apports de chaleur latente dus à la différence de quantité de vapeur d’eau contenue
dans l’air extérieur et intérieur.
QL = QLr+ QLoc + QLéquip
Avec :
P : Puissance d’une lampe (W)
N : nombre de lampe
Atr,paroi=Atr,s+ Atr,p
Atr,s : les apports thermiques par transmission à travers la surface des parois du bâtiment en
régime permanent
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Apport thermiques surfaciques par transmission :
Le coefficient global d’échange thermique s’exprime par la relation suivante (pour une paroi
plane)
les ponts thermiques sont souvent dus à un changement de matériau ; à une modification de la
géométrie, à une pénétration ou au raccord (liaison) de deux éléments de construction.
L’unité physique pont du coefficient linéique de transmission thermique (Ψ) est le Watt par
mètre par Kelvin (W·m−1·K−1)
Les apports thermiques par les ponts thermiques sont données par la relation suivante :
Asm = α x F x S x Rm
Avec :
- De la latitude sous laquelle le local se trouve (enTunisie la latitude moyenne est 35°)
- De l’orientation du local (figure1)
- De l’heure solaire pour laquelle le calcul sera effectué (tableau 3 )
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Table 3 heure où le rayonnement solaire est maximal selon l’orientation du local
La valeur du rayonnement solaire (Rm) sur un mur (est donné dans le tableau 4 : colonne m).
Table 4 rayonnement solaire absorbé sur la surface des murs (colonne m) et sur les
vitrages (colonne v) en W/m2
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Avec :
Le facteur de rayonnement «F» indique la part de chaleur absorbé par la surface et transmise à travers
le mur du local (tableau 6).
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Apport de chaleur par rayonnement solaire sur les vitrages
Asv = α x g x S x Rv (W)
g : facteur de réduction (tableau 7 ) , il est fonction du mode protection de la fenêtre contre le
rayonnement solaire
Rv : intensité du rayonnement solaire sur les vitrages W/m2, elle est donnée par le tableau 4 ,
colonne v
Il est nécessaire de prévoir un débit de renouvellement d’air dans le bus de façon a paramètre
du diluer les odeurs dues aux occupants.
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Apports thermiques par renouvellement d’air sous forme de chaleur latente
ALra= 0.84 x qvvx (Ye-Yi) (W)
qvv : débit volumique de ventilation de l’air (m3/h)
Yi : humidité absolue de l’air à l’intérieur du local (g/kg d’air sec)
Ye : humidité absolue de l’air à l’extérieur du local (g/kg d’air sec)
Autres locaux 25 30
Par spectateur 18 30
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Figure 7dimensions du bus
Données :
Composition de la carrosserie :
Vitrage
- e=4 mm (coefficient de conduction = 1.2 W/m K)
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- Alliage e3 = 3mm (coefficient de conduction = 90 W/m K)
- Polystyrène e4 = 3mm (coefficient de conduction = 0.036 W/m K)
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Les apports thermiques externes :
= 1390.57 W
= 164.21 W
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= 5202 W
Ara,l= 0.84 x 18 x 85(23.75 – 13.82)
= 12762 W
Ara = 5202 + 12762
= 17964 W
Les apports thermiques internes :
AS,occ = 85 x 67
= 5695 W
AL,occ= 85 x 43
= 3655 W
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Tableau 10 Détermination des caractéristiques techniques
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Chapitre III Impact énergétique et environnementale
1. Introduction
La climatisation des autobus est un plus pour l'attractivité des transports en commun, en
répondant à une demande de confort des usagers. Néanmoins, les groupes de climatisation
installés dans les autobus ne sont malheureusement que très peu optimisés, car le plus
souvent, ce sont des systèmes prévus pour les autocars qui fonctionnent en interurbain, qui
sont alors adaptés aux autobus. La diffusion de l'air est par ailleurs peu performante d'où une
température intérieure pas toujours très homogène et par conséquent, un confort des passagers
quelquefois très relatif.
L'impact sur la consommation, le confort et les émissions de gaz à effet de serre, de trois
types de climatisation, seront présentés. Des solutions permettant de réduire les effets négatifs
sur l'environnement des systèmes de climatisation des autobus seront ensuite proposées.
Enfin, quelques conseils seront donnés aux réseaux de bus afin d'une part, de les guider dans
leur choix de type de climatisation et de matériel, et d'autre part, de leur permettre d'optimiser
l'exploitation de leurs bus climatisés.
Des mesures réalisées à l'UTAC sur banc à rouleaux, avec le concours de la RATP et de
l'Ecole des Mines de Paris, ont permis d'évaluer la surconsommation due au fonctionnement
de la climatisation1,2,3. Les essais ont été réalisés avec une température extérieure de 32°C ±
2°C, sans ensoleillement artificiel, suivant le cycle de roulage ADEME/RATP (Fig.1). Afin
de simuler les charges solaires et l'apport thermique des passagers, dix convecteurs électriques
ont été répartis à l'intérieur du bus. Dans le cadre de ces essais, deux charges thermiques
internes ont été appliquées : 7,5 et 3,75 kW, simulant respectivement la présence de 50 et 20
personnes avec un fort ensoleillement.
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Figure 9 cycle de roulage ADEME/RATP
2.1 Confort
Pour évaluer les performances d'un système de climatisation, il est nécessaire de regarder en
plus de la surconsommation, le confort apporté, et notamment les températures obtenues à
l'intérieur du bus, pour les deux charges thermiques, les écarts de température entre l'intérieur
et l'extérieur du bus, à différentes positions dans le bus : arrière, milieu et devant. Dans le cas
de la charge thermique modérée, les Clim A et Clim B permettent de maintenir la température
intérieure moyenne du bus respectivement 8 et 5°C en dessous de la température de l'air
ambiant. À charge thermique forte, l'écart de température estramené autour de 5°C, pour les
deux systèmes, avec une moins grande homogénéité des températures. Par ailleurs, il apparaît
clairement que si, dans le cas de la charge thermique modérée, la Clim C parvient à maintenir
la température à l'intérieur du bus au niveau de la température ambiante, avec la forte charge
thermique, cela n'est plus le cas.
Figure 10 Écart de température entre l'intérieur et l'extérieur du bus avec une charge
thermique de 3750 W et 7500 W
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2.2 Surconsommation annuelle
L'évaluation de la surconsommation annuelle d'un bus climatisé par rapport au même modèle
qui ne l'est pas, est relativement compliquée car elle nécessite de connaître :
• les taux moyens d'utilisation et de remplissage du bus en fonction des heures de la journée
L'effet de serre est un phénomène naturel qui permet d'avoir sur Terre une température
permettant d'y vivre. Il est dû à la présence de gaz dits "à effet des serre" dans l'atmosphère,
dont les quantités sont augmentées par les activités humaines, ce qui perturbe très gravement
le climat de la planète. La climatisation intervient à double titre dans les émissions de gaz à
effet de serre. Premièrement, quand elle fonctionne, elle provoque une surconsommation de
carburant et donc des émissions accrues de CO2. Deuxièmement, qu'elle fonctionne ou pas,
elle rejette une partie du fluide frigorigène (HFC134a) présent dans le circuit de la
climatisation. Ce fluide est un gaz à fort potentiel d'effet de serre, 1 300 fois plus important
que le CO2. Le tableau 1 présente la surémission totale de CO2 due à la climatisation pour les
Clim A et Clim C. Les cas de Paris et Nice ont été considérés pour l'impact de la
surconsommation de carburant à partir des données du paragraphe précédent. Par ailleurs, il a
été pris comme hypothèse un kilométrage annuel moyen de 50 000 km et une consommation
moyenne de carburant, sans climatisation, de 50 l/100 km. Enfin, concernant les émissions de
fluides frigorigène, les boucles de climatisation des autobus ne sont pas particulièrement
étanches, les fuites sont de l'ordre de 1 à 2 kg par an. La prise en compte des émissions dans
l'atmosphère de réfrigérant lors d'accident du véhicule, de défaillance du matériel ou de fausse
manœuvre lors d'une opération de maintenance, porte les rejets de R-134a à environ 3 kg par
an et par bus . Ainsi, suivant les conditions climatiques et les systèmes de climatisation
utilisés, la surémission de CO2 due à la climatisation varie entre 7 et 10,5 %.
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Table 10 Conditions d'utilisation
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Conclusion Générale
La production du froid est un secteur très important, il pèse au total 15 % de la consommation
de l’énergie électrique dans le monde. Il couvre une large variété d’application : le bâtiment,
La conservation des aliments, le transport, etc.
Dans ce projet, nous avons pu analyser les différents champs d’action qui composent le
principe de la climatisation. Comme nous le constatons par nos propres expériences et par les
projets qui sont mis en œuvre ou envisagés, le confort thermique dans les transports en
commun et plus particulièrement dans les bus semble être plutôt abordé sous l’angle du
mécanisme ou de la poussé technique. Notre étude, nous a permis de connaitre et maitriser les
déférent types, organe et les cycles de partie thermodynamique et régulation. Elle nous a
permet aussi de définir les paramètres et les déférent panne que nous pouvons trouver et le
traiter.
En effet, l’ère est encore à l’économie plutôt qu’à écologie. Il y a alors sans doute une
opportunité de sortir de cette idée mettant en valeur dans un premier temps la technologie
pour accéder à une nouvelle approche davantage basée sur le facteur humain, notamment ses
caractéristiques propres et ses sensations.
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