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utilisés pour déterminer l’échange thermique. Ces résultats ne seront pas pré-
sentés dans ce dossier qui est consacré à la condensation en film.
La théorie de base est présentée ainsi que la condensation sur des surfaces
lisses avec, en application, la condensation soit à l’extérieur, soit à l’intérieur de
tubes cylindriques à base circulaire.
liquide et le gradient de température dans le
2κ
1/2 pI pV – pI TV – TI
1
m˙ = -------------- -----------------
~- ------------- -------------------
- – -------------------- (2) film du condensat,
2–κ 2π R G TV
1/2 pI 2T I
n la direction normale à la surface de référence S
~ (interface ou paroi),
avec RG la constante des gaz.
Les mesures du coefficient de condensation laissent supposer m˙ et hfg respectivement le débit-masse de la vapeur
que sa valeur est proche de l’unité. Ainsi, le saut de température à condensée par unité de surface et l’enthalpie
l’interface est souvent négligé dans l’analyse de la condensation. d’évaporation aussi appelée chaleur latente.
En admettant κ = 1, l’analyse thermodynamique montre qu’il y a En ce qui concerne la condensation sur une paroi, la différence
un profil de température à l’interface liquide/vapeur. Pour déter- entre la température de l’interface TI et la température de paroi TP
miner la chute de température à l’interface, Wang et Rose [55] est la force motrice pour l’échange thermique. La densité de flux
utilisent l’équation suivante : thermique local q ″x ainsi que les températures TI et TP peuvent
4 (γ – 1) ~ varier en fonction de la position x mesurée sur la surface (figure 1).
m˙ = ----------------------- χ p – p S ( T S ) R (3) On peut donc définir un coefficient d’échange local donné par :
(γ + 1) G TS
Cp q ″x
avec χ = 0,665 ± 0,003 et γ = -------- h x = --------------------------
- (8)
Cv ( TI – TP )x
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2. Condensation en film
Paroi Paroi
d’une vapeur pure
Vapeur Vapeur
Lors de la condensation sur une paroi, un film liquide se forme
sur la surface refroidie. L’épaisseur du film liquide résulte de l’inter-
x Interface action entre l’écoulement du liquide et celui de la vapeur, en
fonction de la géométrie de la surface solide. Dans la pratique
Film de condensat Gouttes de condensat
industrielle, les surfaces d’échanges utilisées sont souvent très
complexes et ne se prêtent pas facilement à l’analyse théorique du
phénomène de la condensation. Les phénomènes tels que les
vagues sur la surface du film de condensat ou l’arrachement des
g
gouttelettes et l’inondation compliquent davantage l’analyse.
À cause de la complexité des interactions entre l’écoulement de
vapeur et le film liquide, les coefficients d’échange thermique
moyen sont déterminés par les essais effectués sur des montages
spécifiques et des corrélations sont établies en utilisant l’analyse
a condensation en film b condensation en gouttes
dimensionnelle. Une pléthore de ces corrélations empiriques
développées pour différentes géométries en fonction des fluides
Figure 1 – Types de condensation employés est disponible dans la littérature scientifique. Mais
souvent ces corrélations sont valables seulement pour le montage
spécifique qui a été utilisé pour les établir et ne donnent pas satis-
faction lorsqu’on les applique à des cas réels différents. Les écarts
peuvent atteindre 100 %.
Cette définition permet d’exprimer la puissance thermique totale
pour une plaque de largeur b et de longueur L par : En ce qui concerne la condensation, l’ingénieur moderne ne peut
se contenter de choisir dans un catalogue la formule à utiliser. Il est
L
amené, pour une application donnée, à analyser les phénomènes
Q = h x ( T I – T P ) x b dx (9) physiques intervenant pour choisir les hypothèses et doit
0 rechercher des résultats d’analyse numérique des équations
gouvernant l’écoulement couplé de deux phases. Éventuellement,
On peut aussi définir une différence de température moyenne : des essais judicieusement choisis, effectués sur un montage par-
ticulier, peuvent être utilisés pour vérifier les hypothèses adoptées.
1
∆T m = ( T I – T P ) = -----
L
0
L
( T I – T P ) x dx (10)
Dans ce qui suit, nous présentons les approches théoriques
développées et les hypothèses simplificatrices adoptées pour
analyser le phénomène de la condensation en film. Nous citerons
aussi quelques corrélations établies en utilisant les valeurs
Ainsi, on peut définir un coefficient d’échange moyen : expérimentales obtenues par les essais (tableau 1). Un résumé de
différentes approches est présenté par Panday [33] [35]. (0)
Q
h = h m = ------------------- (11)
S ∆T m
2.1 Condensation d’une vapeur
avec S = bL pour une plaque rectangulaire de longueur L. pure stagnante
Souvent, on considère l’échange thermique sur une surface dont
la température de paroi est maintenue constante et si l’on admet 2.1.1 Théorie de Nusselt
que pour la condensation d’une vapeur pure saturée à une tempé-
rature TS le saut de température à l’interface est nul (TI – TS = 0), Nusselt [30] pose les bases de l’analyse théorique de la conden-
on trouve : sation d’une vapeur pure sur une plaque plane verticale en intro-
duisant les concepts suivants :
( T I – T P ) x = ( T S – T P ) = constante (12) — la chaleur latente est libérée par la condensation à l’interface
liquide vapeur ;
Ainsi pour une plaque de largeur b = 1 m, on trouve : — la chaleur est transmise à la paroi par conduction dans le film
de condensat ;
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Écoulement annulaire Tube lisse vertical Équation (103) Borishanski Ces équations empiriques sont Équation (109) couramment
Équation (105) Ivashchenko basées sur les résultats des utilisée mais pas fiable ; les
essais calculs numériques sont
Équation (106) Cavallini et Zecchin conseillés
Équation (108) Shekriladze et
Mestvirishvili
Équation (109) Shah
Équations (116) et (118) Chen, Tien
et Gerner
Écoulement stratifié Tube lisse horizontal Équations (138) et (139) Akers et L’équation (163) est basée sur Calculs numériques conseillés
Rosson l’analogie entre la quantité de
Équation (140) Riffert mouvement et le transfert
thermique. Les autres équations
Équations (141) et (142) Fujii sont basées sur les résultats des
Équations (145) et (146) Yan et Lin essais
Équations (149) et (150) Tandon
et al.
Équations (153) et (155) Dobson et
Chato
Équation (163) Traviss et al.
Équation (170) Groenwald et
Kröger
Tubes à microailettes internes Équations (6) (34) (35) Cavallini et al. Modèle de perte de charge et du Modèle pas fiable ; essais
[BE 8 239] coefficient d’échange basé sur conseillés
les résultats des essais
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Condensation directe
Condensation directe Écoulement en régime stratifié Équations (76) et (77) Kim et Bankoff Ces équations empiriques sont
dans un canal [BE 8 239] basées sur les résultats des
essais
Impact d’un jet de vapeur sur la Équation (79) Davis et Yadigaroglu Analyse théorique
surface d’un bain horizontal du [BE 8 239]
liquide
Condensation sur la surface Équation (81) Jacobs et Nadig
d’un jet laminaire du liquide [BE 8 239]
Condensation sur la surface Équation (82) Kim et Mills [BE 8 239]
d’un jet turbulent du liquide
∂U ∂U L g ρL δ
∂y
g ρ L δ dx = µ L -----------L-
y =0
dx ⇒
-----------
∂y
-
y =0
= ----------------
µL
(16)
0
donne :
1
µL
y2
2
U L = -------- ( ρ L – ρ V ) g – -------- + δ y (21)
Paroi
Film de condensat
Vapeur
En posant y = δ, on obtient la vitesse du film liquide à l’interface : Tsat
1 δ2
U I = -------- ( ρ L – ρ V ) g -------- (22) Profil de température
µL 2
Tp
Ainsi on trouve :
0 y
∂U
y y2 U
UL = UI 2 ----- – -------- ⇒ -----------L- = 2 -------I- (23)
δ δ2 ∂y y =0 δ
Um Vitesse moyenne
En négligeant ρV par rapport à ρL , on trouve :
δ2 Profil de vitesse
U I = g ρ L ----------- (24)
2 µL
Um
1
= -----
δ
δ
0
2
U L dy = ----- U I
3
(25)
Figure 2 – Condensation en film laminaire
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1 4 g ρ L k L h fg
ρL
2
h m = ----- h x dx = ----- [ h x ] x=L = 0,943 -------------------------------------
- (32)
Γ = ρL Um δ = g ------------ δ3 (26) L x=0 3 µL ( TS – TP ) L
3 µL
Ainsi, pour une plaque verticale isotherme de longueur L, le
En différentiant l’équation (26), on obtient l’augmentation du nombre de Nusselt local Nux et le nombre de Nusselt moyen Num
débit-masse du liquide entre les sections x et x + dx : sont donnés par :
2 2 0,25
ρL hx x g ρ L h fg x 3
dΓ = g -------- δ 2 dδ (27) Nu x = ------------
- = --------------------------------------------- (33)
µL kL 4 µL kL ( TS – TP )
hm L g ρ L h fg L 3
le bilan thermique à la paroi donne : et : Nu m = -------------- = 0,943 ---------------------------------------------
- (34)
kL 4 µL kL ( TS – TP )
TS – TP
dQ = h fg d Γ = k L dx --------------------
- (28) La théorie de Nusselt a été modifiée par Rohsenow [38] afin de
δ
tenir compte de la convection d’enthalpie. Son analyse conduit à
Ainsi, on trouve l’équation différentielle : l’expression suivante pour le coefficient d’échange moyen lors de
la condensation d’une vapeur stagnante sur une plaque isotherme
dδ µL kL de longueur L :
δ 3 --------- = - ( TS – TP )
---------------------- (29) 3
dx 2 0,25
h fg g ρ L k L g ρ L ( ρ L – ρ V ) h fg ′
x= δ x=L
1 1 k Le coefficient moyen d’échange thermique lors de la conden-
h m = ----- h x dx ⇒ h m = ----- ------L- dx sation d’une vapeur stagnante sur un cylindre lisse de diamètre D
L x=0 L x=0 δ
suivant la théorie de Nusselt-Rohsenow est donné par :
x=L
1 kL 2 3 1/ 4
⇒ h m = ----- - dx
----------------------------------------------------------------- g ρ L k L h fg ′
L 1/4 h m = 0,725 --------------------------------------
-
x=0 4 µL kL ( TS – TP ) x D µL ( TS – TP )
-------------------------------------------------
h fg g ρ L
2 (38)
1/4
hm D Ga Pr L
⇒ Nu m = --------------
- = 0,725 -------------------
-
x=L kL Ja
1 kL dx
⇒ h m = ----- -----------------------------------------------------------
- ------------ C pL ( T S – T P ) µL Cp
L 4 µ k ( T – T ) 1/4 x 1/4 D 3g
x=0 avec Ga = -------------- ; Ja = -----------------------------------
- ; Pr L = ------------------L- .
L L S P 2
------------------------------------------- νL h fg kL
2
h fg g ρ L
1 x=L À cause de sa simplicité, l’approche adoptée dans la théorie de
– ---- +1
1 kL x 4 Nusselt-Rohsenow continue d’être utilisée pour résoudre les
⇒ hm - ----------------------------
= ----- ----------------------------------------------------------- problèmes industriels [15].
L 4 µ k ( T – T ) 1/4
L L S P
-------------------------------------------
h fg g ρ L
2 – -1 --- + 1
4 x=0 Dhir et Lienhard [12] proposent une modification de la théorie de
Nusselt-Rohsenow pour étudier la condensation sur un corps
axisymétrique (figure 3). Dans ce cas, l’écoulement de condensat
1 kL 4 est soumis à une force de pesanteur variable g (x ) fonction de x
⇒ h m = ----- ------------------------------------------------------------
- ----- L 3/4
L 4 µ k ( T – T ) 1/4 3 (longueur curviligne mesurée à partir du sommet). Soit R * x le
L L
S P
--------------------------------------------
h fg g ρ L
2 rayon du corps axisymétrique à une distance x. En admettant une
répartition linéaire de la température dans l’épaisseur du film, la
densité du flux thermique local s’écrit :
4 kL 1
⇒ h m = ----- -----------------------------------------------------------
- ------------ h fg ′
3 4 µ k ( T – T ) 1/4 L 1/4 ∆T d
L L S P - --------- [ Γ 2π R *x ]
q ′′ = h x ∆T = k L --------- = ------------------- (39)
-------------------------------------------
2
δ 2πR x* dx
h fg g ρ L
dans laquelle Γ représente le débit massique du condensat par
4 kL 4 k unité de largeur. Suivant l’analyse du type Nusselt, on obtient :
- ⇒ h m = ----- ------L-
⇒ h m = ----- -----------------------------------------------------------------
3 4 µ k ( T – T ) L 1/4 3 δ
x=L
L L S P ρL ( ρL – ρV )
------------------------------------------------
- Γ = - δ 3 g( x )
-------------------------------- (40)
h fg g ρ L
2 3 µL
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g (x)
— condensation sur une sphère :
hm D
- = 0,785 gD 3 /A *0 1/4
Nu m = -------------- (49)
kL
x — condensation sur un cône (angle au sommet θ ) :
hm D
Film du condensat - = 0,874 cos ( θ /2 ) 1/2 gx 3 /A *0 1/4
Nu m = -------------- (50)
kL
x=0
g (x)
2.1.2 Condensation d’une vapeur stagnante sur
x un faisceau de tubes. Effet de l’inondation
δ (x) Des condenseurs à faisceaux de tubes horizontaux sont souvent
R* = R* (x) utilisés dans l’industrie. Selon la disposition des tubes (en quin-
conce ou alignés), le condensat formé sur les tubes supérieurs
tombe sur les tubes inférieurs sous forme de gouttes, colonnes ou
nappes (figure 4).
En général, lors du ruissellement d’un film liquide autour d’un tube
cylindrique horizontal trois types d’écoulement peuvent être observés :
— écoulement en gouttes : réalisé avec des débits faibles
(figure 4a ) ;
— écoulement en colonnes statiques : en augmentant le débit,
l’écoulement en gouttes est remplacé par un régime en colonnes
statiques (figure 4b ) ;
— écoulement en nappe liquide continue : celle-ci remplace les
colonnes statiques, lorsque le débit augmente davantage
Figure 3 – Condensation sur un corps axisymétrique, d’après [12]
(figure 4c ).
Jakob [23] a étendu l’analyse de Nusselt à un faisceau aligné en
En portant la valeur de Γ dans l’équation (39) et en intégrant admettant que le condensat tombe sur le tube placé plus bas
entre x = 0 et x = x avec l’hypothèse que δ = 0 à x = 0, on trouve : comme une nappe continue en écoulement laminaire. En
admettant que la différence de température (T S – T P ) reste la
x
4A * 0 1/3 même pour l’ensemble des tubes en faisceaux, il montre que le
----------------------------------
- g ( x ) R *x 4/3 dx = δ 4 (41)
( x ) R *x 4/3
g 0 coefficient d’échange moyen pour un faisceau de n tubes ( h n )
µL kL ( TS – TP ) comparé à celui pour le premier tube (figure 5) est :
avec A*
0 = ------------------------------------------ (42)
ρ L ( ρ L – ρ V )h fg ′ hn
- = n –1/4
---------------- (51)
( hm )1
4 µ L k L ( T S – T P )x
⇒ δ = ----------------------------------------------------
- (43) et le coefficient d’échange du tube n :
ρ L ( ρ L – ρ V )h fg ′ g eq
(hm )n = (hm )1 [n 3/4 – (n – 1)3/4] (52)
x g ( x ) R * x
4/3
Kern [25] observe que le condensat coule en bas du tube en
avec g eq = --------------------------------------------------------------- (44)
régime de gouttes ou de colonnes ce qui perturbe la surface du
x
g ( x ) 1/3 R *
x
4/3
dx film et diminue l’effet d’inondation ; il propose donc :
0
1/4
hx x ( ρ L – ρ V ) ρ L h fg ′ x3 et le coefficient d’échange du tube n :
⇒ Nu x = ------------
- = g eq --------------------------------------------------
- (45)
kL 4 µL kL ( TS – TP ) (hm )n = (hm )1 [n 5/6 – (n – 1)5/ 6] (54)
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a b c
d régime à gouttes
~ 1
α = ----- ω 2 Re f ---------
9 9
Q *- – ---- 2-
5 (56)
N ~
2 δ π Cr
avec ω = ------------- ---------------
λ U m, L
ρ L U m, L δ
Re f = --------------------------
-
Figure 5 – Condensation en film sur un faisceau µL
de tubes horizontaux situé dans un plan vertical
( h m ) Chen
------------------------------
( h m ) 00
1 + 0,68 Ja + 0,02 H
n 1/4 = [ 1 + 0,2 ( ( n – 1 ) Ja ) ] ----------------------------------------------------------- (55)
1 + 0,95 H – 0,15 JaH
d’échange en présence des ondes est due principalement à la
diminution de l’épaisseur du film et que l’effet perturbateur des
ondes est négligeable. Les mesures des coefficients d’échange
l’indice 00 correspond à la solution de Nusselt pour Ja = H = 0. thermique en présence des ondes sont présentées par Kutateladze
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h ondes Nu
0,04 Chun-Seban Uehara-Kinoshita
5 < Ref < 100 --------------------- = Re f (57)
h Nusselt Kutateladze Calculs numériques
avec
Γ q″ L
Re f = -------- = -----------------
Ja = 0,2 Ja = 0,2
PrL = 10 PrL = 5
µL µ L h fg
— Uehara-Kinoshita :
obtiennent la relation suivante pour la condensation d’une vapeur
– 0,25
Nu * = 0,707 Re f (60) stagnante sur un cylindre lisse :
2 1/3
2 1/4
avec
hx ν L
Nu * = -------
kL g
- -------- ;
Γ
Re f = --------
µL
g ρ L h fg D 3
Nu m = 0,733 -----------------------------------------
kL µL ( TS – TP )
(65)
Les nombres adimensionnels (figure 6) utilisés pour présenter Le coefficient 0,733 est peu différent de 0,725 donné par
les résultats des calculs de Miyara [29] sont : l’analyse de Nusselt, mais les résultats de l’analyse numérique de
Sparrow et Gregg [49] ouvrent la voie pour la résolution numé-
~ t* rique des équations de la couche limite afin de traiter le problème
t = --------------------- (61)
( δ /U I ) L de la condensation et montrent une influence non négligeable du
nombre de Prandtl du condensat sur le coefficient d’échange.
ρL
R + = -------
- (62)
ρV
2.2 Condensation à l’extérieur d’un tube
gµ4 lisse
Ka = ----------------- (63)
ρL σ 3
2.2.1 Condensation sur la surface extérieure.
C pL ( T S – T P ) Équations générales
Ja = ------------------------------------
- (64)
h fg Dans le cas de la condensation d’une vapeur en écoulement, le
film de condensat est soumis à une contrainte tangentielle à l’inter-
avec t* le temps en secondes, face liquide-vapeur. Considérons l’écoulement d’une vapeur pure
δ et UI respectivement l’épaisseur du film et la vitesse à ayant une vitesse uniforme parallèle à une plaque inclinée main-
l’interface d’après la théorie de Nusselt à la fin du tenue à une température constante inférieure à la température de
domaine de calcul (x = L ). saturation. Dans ces conditions, la condensation de la vapeur a lieu
et un film liquide de faible épaisseur se forme sur la surface de la
plaque. Le liquide coule sous l’influence de la gravité et de la
2.1.4 Approche utilisant les équations contrainte tangentielle à l’interface liquide-vapeur. Soient x et y
de la couche limite bidimensionnelle. respectivement les axes le long de la plaque et normal à la plaque
Analyse de Sparrow et Gregg (figure 7).
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■ Les équations gouvernant l’écoulement du film de Le bilan thermique entre deux sections distantes de dx donne
condensat et de la vapeur dans la limite où les hypothèses de la une équation supplémentaire :
couche limite restent valables ([BE 8 157] Écoulement des fluides.
∂T δ
Dynamique des fluides réels ) sont les suivantes.
● Écoulement du film de condensat :
k L ----------L-
∂y y=0 dx
d
= ---------
0
ρ L U L h fg + C pL ( T S – T P ) dy (78)
— équation de continuité :
∂U ∂V L ■ Ainsi, les équations du film de condensat et de la vapeur sont
-----------L- + -----------
- = 0 (66) liées par le bilan énergétique local du film de condensat. Ces
∂x ∂y équations couplées des phases liquide et vapeur sont difficiles à
— équation de la quantité de mouvement : résoudre par des méthodes analytiques. Les difficultés viennent de
la nature de l’écoulement (laminaire/ turbulent) et du gradient de
pression intervenant dans les équations. Plusieurs chercheurs ont
U
∂U ∂U
= g sin θ – -------
ρ dx ρ ∂y
∂U
L -----------L- + V L -----------L-
∂x ∂y
1 dp
--------- + -------
L
∂-
1 -------
(µ + µ )
L
t L
∂y
-----------L- (67) introduit des simplifications pour résoudre ces équations.
Certains auteurs utilisent l’analogie de Colburn pour estimer la
les termes d’inertie correspondant aux termes du premier membre ; contrainte tangentielle à l’interface liquide-vapeur [9]. Ainsi, ils
— équation de l’énergie : introduisent une relation tirée de l’écoulement monophasique tel
que :
U ρ C ∂y
∂T ∂T
= -----------------
1 ∂ ∂T Nu m = BRe m Pr L
0,8 1/3
(79)
L ----------L- + V L ----------L- - -------- ( k + k )
t L ----------L- (68)
∂x ∂y L pL ∂y
et déterminent le coefficient de frottement moyen à partir de
les termes de convection d’enthalpie correspondant aux termes du l’expression suivante :
premier membre.
f m = τ m ( 1/2 ) ρ V U V = St m ⋅ Pr L
2 2/3
● Écoulement de la vapeur saturée : (80)
— équation de continuité :
où Stm = Num /(Rem · PrL ) (81)
∂U V ∂V V
- + ------------ = 0
------------ (69) Cette logique de calcul permet de simplifier les calculs, mais
∂x ∂y n’est pas correcte car cela reviendrait à dire que la contrainte
— équation de la quantité de mouvement : tangentielle à l’interface liquide-vapeur lors de la condensation est
la même que pour un écoulement monophasique.
U ρ dx ρ ∂y
∂U V ∂U V
= –-------
1 dp ∂-
1 - ------- ∂U V
V - + V V ------------
------------ - - --------- + ------- (µ + µ ) t V ------------
- (70)
∂x ∂y V V ∂y 2.2.2 Écoulement laminaire
sans gradient de pression
■ Ces équations sont soumises aux conditions limites suivantes.
● À la paroi : La première simplification possible est de considérer un
écoulement laminaire sans les termes de gravité et de gradient de
y=0 U L = VL = 0 T L = TP (71)
pression. Une autre simplification est de supprimer la condition de
●À l’interface liquide-vapeur y = δ : l’égalité de vitesses et de la contrainte tangentielle à l’interface.
Ces hypothèses sont très restrictives, mais permettent d’obtenir
— égalité des vitesses longitudinales à l’interface :
des solutions analytiques.
U *L = U V* (72)
2.2.2.1 Analyse du type Nusselt.
avec U *L et U V*
les vitesses du liquide et de la vapeur suivant la Hypothèse de Shekriladze et Gomelauri
tangente à l’interface ;
— égalité de flux massique à l’interface : Shekriladze et Gomelauri [45] admettent que l’aspiration de la
couche limite vapeur par la condensation rend l’écoulement de
ρ V V V* = ρ L V *L (73) vapeur laminaire et font l’hypothèse que la contrainte tangentielle
à l’interface liquide-vapeur est égale à la perte de quantité de
mouvement de la vapeur condensée. Ainsi ils posent :
avec V *L et V V* les vitesses selon la normale à l’interface. Ainsi la
condition d’égalité de flux massique s’écrit : τ int = m˙ ( U ∞ – U int ) (82)
dδ
ρ L V L – U L ---------
dx = ρ V V V
dδ
– U V ---------
dx (74) Cette hypothèse n’est valable que pour un taux de condensation
infini, mais possède l’avantage de rendre inutile la résolution des
équations de la phase vapeur pour assurer l’égalité des contraintes
— égalité des contraintes tangentielles à l’interface : tangentielles à l’interface et simplifie considérablement l’analyse
lorsqu’on néglige le gradient de pression. Ainsi sans tenir compte
∂U ∂U V
( µ + µ t ) L -----------L- = ( µ + µ t ) V ------------
- (75) des termes d’inertie et de convection d’enthalpie et en effectuant
∂y ∂y une analyse du type Nusselt, Shekriladze et Gomelauri proposent
les relations suivantes :
● À la frontière extérieure de la couche limite vapeur :
— plaque plane horizontale :
∂U V
y = δ+∆ UV = U∞ -=0
------------ (76)
∂y
1/2
H ρ L h fg U ∞ k L-
hm = --------------- --------------------------------- (83)
Le gradient de pression est donné par : H + 1 ( TS – TP ) L
dp- = U ∂U ∞ Ja
-------- – ∞ ρ V ------------
- (77) avec H = ----------
dx ∂x Pr L
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16gL 1/2
U
2 2 + 1 + ----------------
2 1/2 2
kL ρL U∞ U∞H Y
hm = ------------------------
- ---------------------------------------------------------------------
- (84)
µL L
1/2 1/3
16gL
1 + 1 + ---------------- Couche limite
U∞H
2 θ
vapeur
Ue
Rose [41] propose l’équation suivante pour la condensation sur
R* δ
Paroi
une plaque plane horizontale :
X
1/3
~ –1/2 g
1,508 1-
Nu x ⋅ Re x = 0,436 ----------------------------------------
- + -----
k L ∆T 3/2 G Film du
(85)
1 + ----------------- condensat
µ L h fg
k L ∆T ρ L µ L 1/2 ~ ρL U∞ x β
Ja ⋅ R
G = ----------------- = ----------------
Pr L
- ----------------
µ L h fg ρ V µ V ; Re x = ---------------------
µL
-
J+1
avec
ρL µL 1/2
q″ x
hx x J + 1/2
Nu x = ------------
- = ----------- ------- ; R = ---------------
-
kL ∆T k L ρV µV J
J – 1/2
En négligeant les termes d’inertie et de convection d’enthalpie et J–1
en considérant l’écoulement vertical sans gradient de pression,
Shekriladze et Gomelauri obtiennent pour le cas de la conden-
I–1 I I+1
sation en film laminaire sur la surface extérieure d’un cylindre les
équations suivantes (figure 8) :
— coefficient d’échange local :
------------------------
k ρ U
µ D
X
k sin θ L L ∞
h θ = ------L- = ------------------------------------ - (86)
δ ( 1 – cos θ ) L
Figure 8 – Condensation sur la surface d’un cylindre. Modèle
— coefficient d’échange moyen : physique et grille numérique
2
h m = 0,64 ------------------------
k ρ U
µ D
L
L
L ∞
- 1 + 1,69 ---------------
U H
Dg
2
∞
(87)
vitesse dans la phase vapeur. Les équations sont résolues par la
méthode numérique de Runge Kutta et Gill. Les résultats de leurs
Cette dernière expression [54] peut être écrite en fonction du calculs sont représentés par l’équation suivante :
nombre de Reynolds diphasique sous la forme suivante :
0,656 1,20 + ---------
1/4
RH
hm L 1- 4/3 ~ Gr
Nu m = ------------- = Re 2 + 0,790 --------- (89)
~ –1/2 kL H
Nu m Re D = 0,64 1 + ( 1 + 1,69 A ) 1/2 1/2 (88)
ρL µL 1/2
Ja ~ U∞ L L3 g
avec avec H = ----------- ; R = ---------------- ; Re = -------------
- ; Gr = ------------
Pr L ρV µV νL νL
2
~ ρL U∞ D
Re D = ----------------------
-
µL Pour la condensation laminaire sur un cylindre, les résultats de
hm D Fujii et coauteurs sont représentés par l’expression suivante :
Nu m = ---------------
kL 1/4
0,276 ~ 1/2 (90)
Nu m = χ 1 + -------------------- Re D
Pr L µ L h fg Dg χ 4 FrH
A = -----------------
- = -------------------------------------------
Fr ⋅ Ja 2
U ∞ kL ( TS – TP ) 2
ρL U∞ D
1- U∞ ~
avec χ = 0,90 1 + --------- ; - ;
Fr = ---------- Re D = ----------------------
RH gD µL
2.2.2.2 Résolution à l’aide des méthodes numériques
Pour une plaque plane horizontale soumise à un écoulement
sans gradient de pression Koh [26] montre que le nombre de 2.2.3 Écoulement avec gradient de pression
Reynolds (Re ), le nombre de Prandtl (Pr ), le nombre de Jakob (Ja )
et le rapport (ρL µL )/(ρV µV ) sont des paramètres importants et que 2.2.3.1 Condensation laminaire sur un cylindre.
pour Pr > 1 la convection d’enthalpie ne peut être négligée. Analyse de Rose
La méthode de Polhausen pour résoudre les équations intégrales Rose [40] a analysé l’influence du gradient de pression pour la
est utilisée par Fujii et Uehara [17] pour étudier la condensation en condensation sur un cylindre en négligeant les termes d’inertie et
film laminaire sur une plaque verticale. Ils négligent les termes de convection d’enthalpie dans le film liquide et en utilisant
d’inertie et de convection d’enthalpie dans le film liquide et l’hypothèse de Shekriladze et Gomelauri pour évaluer la contrainte
adoptent une équation de second degré pour définir le profil de tangentielle à l’interface liquide-vapeur. Pour un cylindre isolé
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placé dans un écoulement descendant de vapeur dont la vitesse 2.2.3.2 Analyse numérique. Condensation sur un cylindre
est U ∞ , il admet que l’écoulement de vapeur est potentiel. Ainsi en
En admettant que la contrainte tangentielle à l’interface
fixant l’origine des axes au point d’arrêt et en prenant l’axe des x
liquide-vapeur est égale à la quantité de mouvement de la masse
suivant la circonférence du cylindre (figure 8), il évalue la vitesse
condensée et que l’écoulement de la vapeur peut être considéré
tangentielle et le gradient de pression par les expressions
potentiel, les équations de l’écoulement laminaire du film de
suivantes :
condensat sont résolues par Panday [32] pour un écoulement des-
Uθ = 2U ∞ sin θ (91)
cendant de vapeur. Une nouvelle coordonnée β est introduite pour
2 transformer le domaine d’intégration en un rectangle :
dp ∂U – 2ρ U
---------- = – U θ ρ V ----------θ-- = --------------V---------∞
---- sin ( 2 θ ) (92) ψ – ψP
dx ∂x D /2 β = --------------------
- (97)
ψI – ψP
avec θ l’angle mesuré à partir du point d’arrêt (x = θD / 2).
Aucune mesure de répartition de pression autour d’un cylindre Dans laquelle ψ est la fonction de courant tels que :
n’existe actuellement pour le cas de la condensation permettant de ∂ψ ∂ψ
juger la validité de cette hypothèse. U L = ---------- et V L = – ---------- (98)
∂y ∂x
En utilisant une analyse de type Nusselt, Rose obtient l’équation
suivante pour l’épaisseur du film de condensat δ : En choisissant ψP = 0, les équations transformées deviennent :
∂U L d ψ β ∂U L ( ρL – ρV )
= -δ--1--*---
1 dp
dθ
d δ *3
3 A
--------- δ * sin θ + ---------- 2 P sin 2 θ + ------ sin θ
2
(93) ∂x
- – ------------I -------- ------------
------------
dx ψ I ∂ β ρ UL
- sin θ – ---------------- ----------
- = g ----------------------
ρ L U L dx
(99)
1/2
µL 1 ∂ ∂U L
U∞
avec δ * = δ ----------------------
- + -------- ---------- --------- U L ------------
-
( D/2 ) ν L ρL ψ 2 ∂ β ∂β
I
ρ V h fg ν L d ψ β ∂T L
P = ---------------------------------
- ∂T L kL 1 ∂ ∂T L
( TS – TP ) kL - – ------------I -------- -----------
----------- - ---------- --------- U L -----------
- = -------------- - (100)
∂x dx ψ I ∂ β ρ L C pL ψ 2 ∂ β ∂β
I
µ L h fg Dg Pr L
A = -------------------------------------------
- = -------------
- Ces équations sont résolues par une méthode des différences
2 FrJa
U ∞ kL ( TS – TP ) finies explicites. La figure 8 montre le schéma physique et la grille
numérique utilisée. Pour démarrer les calculs, l’équation suivante
Il montre que la solution pour le tube complet n’est possible que concernant l’épaisseur du film de condensat δ, obtenue en négli-
pour P < A / 8 et que la solution pour P > A / 8 n’existe que pour geant les termes d’inertie et de convection d’enthalpie, est utilisée :
0 < θ < θc ( θ c π/2 ) . La résolution numérique de l’équation mon-
tre que l’épaisseur du film de condensat est plus faible sur la partie
supérieure du tube et plus forte sur la partie inférieure dans le
--------------------------------
k (T – T )
L
h δ
S
fg
P
- = -----------------
ρ
( D/2 )
L
(101)
domaine 0 < P < A / 8 ; ceci en comparaison avec des résultats ~
~
obtenus sans tenir compte du gradient de pression [équations (88) d δ3 C δ2 ~ δ2
et (89)]. En admettant que l’échange thermique en aval du point θc --------- C
----------- + m˙ 2U ∞ sin θ – ----- -------- – C δ -------------------------------
dθ µL 2 µL 2 ( µ L + m˙ δ )
est négligeable à cause de l’accumulation du condensat en bas du
tube, il propose les relations suivantes : ~ 4 2
avec C = – ρ L g sin θ – ----- ρ V U ∞ sin ( 2 θ )
— pour P < A / 8 : D
Pr L R ~ U∞ D
G = --------------------------------
- ----------------- = ---------------
- et Re D = ---------------
- La méthode des différences finies explicites est également uti-
h fg µ L ρV µV Ja νL lisée par Panday [31] pour traiter la condensation laminaire sur un
cylindre elliptique. Les résultats montrent que par rapport à un
Honda et al. [21] ont présenté les résultats expérimentaux de la cylindre de même surface l’écart avec les équations (94) et (95)
condensation de R113. Ils constatent que l’accord avec la théorie de proposées par Rose n’est pas appréciable.
Rose n’est pas très bon à vitesses élevées de la vapeur. La
comparaison des résultats de leurs essais est aussi effectuée avec Les équations couplées de la phase liquide et de la phase vapeur
ceux donnés par l’équation suivante qu’ils ont obtenue en utilisant pour la condensation laminaire sur un cylindre sont résolues par
la méthode de Roshko [42] : Asbik et al. [3] en utilisant une méthode de différences finies impli-
cite. Les résultats montrent que l’hypothèse de Shekriladze et
~ – 1/ 2 Gomelauri est acceptable pour un écoulement laminaire lorsque la
Nu m Re D = 0,728 A 1/ 4 [ 1 + χ + 0,57 χ 2 ] 1/ 4 (96) différence de température est importante. Le gradient de pression
2/3 dans leurs calculs pour un cylindre faisant partie d’une nappe est
Pr L R Pr L
avec χ = 1 + ---------------
- / A 1/2 et A = -------------
- calculé par la méthode de singularité en admettant un écoulement
Ja FrJa potentiel.
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0,005 0,01
0,003
0,005
0,002
0,001
0 0
0 0,5 1 1,5 0 90 180
x/d θ (°)
a vapeur d’eau TS = 120 °C, ∆T = 30 °C, D = 25 mm b R 113 ; TS = 50 °C, ∆T = 28,7 °C, D = 19 mm
5 ~ 3
~
NuRe –1/2 4 NuRe –1/2
2
3
Équation
quation (88)
83
2 ∆T = 4 °C
Équation
quation(90)
Équation 87
1
1
∆T = 28,7 °C Équations (94) (95)
Équations
Équation (94) (95)
quation 92 0,5
0,5
10–2 10–1 1 10 102
10–3 10–2 10–1 1 10 102 103
A
A U (m/s) Calculs
Vapeur d’eau TS = 120 °C TP = 100 °C D = 25 mm 0,9 3,9 ∆T = 4 °C
1,5 5,4 ∆T = 28,7 °C
Calculs numériques
2,3 6,4
D = 19 mm
3,1 8,1
Figure 10 – Comparaison des résultats de calculs numériques
avec différentes équations pour la condensation sur un cylindre Figure 11 – Condensation du R113 sur un cylindre : comparaisons
des résultats de calculs avec les mesures de Honda et al. [21]
0,5
∆T = 18 °C
~ 1 1/ 3
Nu t Re – 1/ 2 = 0,291 0,75 1 + ------ + 0,25 A 1/ 4 10–2 10–1 1 10 102
G (102) A
( 1 + 0,8 A ) 1/ 2
Mesuré D = 10 mm
+ -------------------------------------------------------------
( 0,25 A 1/ 2 + 1,75 A ) 1/ 4 Calculs TS = 24 °C
∆T = 7 °C
avec Nut = hD /kL nombre de Nusselt pour la condensation ∆T = 18 °C
turbulente,
A et G paramètres définis auparavant respectivement Figure 12 – Condensation du R11 : comparaisons des résultats
pour les équations (93) et (95). de calculs avec les mesures de Cavallini et al. [8]
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Calcul ∆T = 15 °C
Laminaire Turbulent TS = 110 °C 4 q ′′ L
Van Driest W o = ----------------------
h fg ρ L D
Von Karman
Pletcher
q ′′ densité de flux thermique moyen,
Kato
Wo vitesse du condensat basée sur la longueur L.
Figure 13 – Condensation de la vapeur d’eau
Ivashchenko et al. [22] proposent d’utiliser un coefficient
correcteur par rapport au nombre de Nusselt pour la condensation
de vapeur stagnante donnée par :
h0 D – 0,28
~
NuRe –1/2 Nu 0 = ------------
- = 0,925 Re L Ga 1/ 3 (104)
kL
2
q ′′ L gD 3
avec Re L = ----------------- et Ga = --------------
h fg µ L νL
2
--------
µ -------------------
1 – x*
~ 0,5 1 + x *2
A avec A = ---------------
- ------ - Pr L -
Ga 1/3 ρ V L 2
Mesures Honda [21] D = 19 mm
x *2 le titre vapeur à la sortie.
Calcul ∆T = 28 °C
Laminaire Turbulent TS = 47 °C ■ Cavallini et Zecchin [7] analysent les résultats expérimentaux de
Van Driest
différents chercheurs et proposent la relation empirique suivante
Von Karman
pour des vapeurs de fluides frigorifiques :
Pletcher
Kato
0,8
µV ρL 1/2
0,33
Nu m = 0,05 Pr L Re V --------
- -------- + Re L (106)
Figure 14 – Condensation du R113 µL ρV m
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Pour un écoulement turbulent du film liquide et pour une vitesse Ainsi, en utilisant la technique de Churchill et Usagi, ils déve-
importante de la vapeur, ils obtiennent la relation suivante : loppent d’abord une expression pour la condensation de vapeur
stagnante dominée par la gravité en posant :
k L Pr L Re*
h x = 0,2 ---------------------------------------------------------
- (108)
Nu *lam n + Nu *turb n1
1/n 1
x [ Pr L + ln ( 1 + 5Pr L ) ] ( Nu*
0 )g =
1
(114)
x q ′′x ( U V ) x Une corrélation générale est ensuite établie en combinant
avec Re* = ------- -----------------------------
-
νL h fg ρ L l’expression précédente avec la corrélation pour une contrainte
tangentielle importante. Ainsi, ils écrivent :
■ Shah [44] adopte la corrélation de Dittus-Boelter et considère que n2 n 1/n 2
Nu *0 g + Nu *lam τ
2
l’échange thermique lors de la condensation s’effectue à travers Nu x* = (115)
l’écoulement monophasique du film liquide. L’analyse des résultats
expérimentaux de différents chercheurs lui permet de déterminer En se basant sur les résultats expérimentaux de Blangetti et
un coefficient correcteur en fonction du titre vapeur et de la pression Schlunder [4], ils obtiennent l’équation suivante avec n 1 = 6 et
réduite. Ainsi, il propose l’équation empirique suivante : n2 = 2 :
2 1/3
hx ν L
hm = 0,8 0,4 k L
0,023 Re * L Pr L -------
D
- Nu x* = --------
kL
---------
g
(109) (116)
2 3,9 1/3 1/ 3 1/2
( Re L ) Pr L
Pr
3,8 1 – x *m x *m – 1,32
0,04 0,76
= 0,31 ( Re L ) x + ------------------x----------------- + ---------L------- τ *I
1 – x *m 0,8 + -----------------------------------------------------------------------
- 2,37 × 10 14 771,6
( p/p cr ) 0,38
En ce qui concerne l’estimation de τ *I Chen et al. [11] proposent
avec *
xm titre moyen entre l’entrée et la sortie, d’utiliser l’équation suivante basée sur les résultats de Dukler
pcr pression critique du fluide. concernant la perte de charge en régime annulaire concourant
(dans le sens de la gravité) d’un écoulement diphasique
Le nombre de Reynolds Re *L est calculé en admettant que le isotherme :
débit-masse total ( M˙ ) à l’entrée du tube est dans la phase liquide : τ * = B* ( Re ) – ( Re ) ( Re )
1,4 0,4
I L T (117) L x L x
M˙ D πD 2 1,177 0,156
Re *L = ------------- et S = -------------
- (110) 0,252 µ L µV
µL S 4 avec B* = ------------------------------------------------------
0,553 0,78
D g 2 2/3 ρL ρV
■ Chen, Tien et Gerner [11] tiennent compte de la contrainte
tangentielle à l’interface, de l’influence des ondes ainsi que du trans- (ReL)T le nombre de Reynolds du film de condensat pour une
port turbulent et adoptent les corrélations proposées par d’autres condensation totale.
chercheurs afin de développer une équation générale. Ainsi d’après leurs analyses, la corrélation pour le nombre de
Nusselt moyen est :
● Pour la condensation laminaire avec ondes sur la surface du
condensat, ils admettent la relation de Chun et Seban :
2 1/3 0,8 1,3 1,3 1/2
νL ( Re L ) Pr L
h – 0,44 Pr
2 1/3 Nu* = -----m- -------- = ( Re L ) L + ---------------L---------------- + -------L---- τ I* (118)
νL 1,718 × 10 5
hx – 0,22
kL g 771,6
( Nu x* ) lam
= -------- --------- = 0,823 ( Re L ) x
kL g
(111) avec Nu* et τ symboles surlignés représentant les valeurs
moyennes,
avec (ReL )x le nombre de Reynolds du film : (ReL)L nombre de Reynolds du film de condensat pour
un tube de longueur L.
4 Γx
( Re L ) x = ------------
- D’après Chen et al. [11] la valeur moyenne de la contrainte à
µL
l’interface τ *I est donnée par :
● Pour la condensation turbulente (ReL )x > 3 500 et en l’absence
de contrainte interfaciale, ils utilisent les résultats de Blangetti et
2 – 1,6 –2
( Re L ) L ( Re L ) L ( Re L )
Schlunder [4] : τ *I = B* ------------------------ -------------------
- 1,25 + 0,39 -----------------L-- (119)
( Re L ) T
0,2 ( Re L ) T ( Re L ) T
2 1/3
νL
hx 0,4 0,65
( Nu x ) turb = -------- --------- = 0,004 02 ( Re L ) x Pr L En posant (ReL )L = (ReL )T pour le cas de la condensation totale,
kL g
(112) Chen et al. [11] proposent :
● Pour la condensation laminaire avec une contrainte tangen- 2 1/3
hm ν L
tielle importante, ils admettent que τ * *
p = τ I et adoptent la rela-
Nu* = ---------
kL g
- ---------
(120)
tion de Soliman et al. [47] :
0,8 1,3 1,3 1,8 1/2
– 0,44 ( Re L ) Pr L Pr L ( Re L ) T
2 1/3 = ( Re L ) T + ------------------T------------------- + B * --------------------------------------
-
hx ν L
1,718 × 10 2 075,3
5
( Nux*)lam τ = --------
kL
---------
g
= 0,036 Pr L
0,65
τ *I 1/2
(113)
2.3.1.2 Analyses théoriques
τI
avec τ *I = ------------------------------- En ce qui concerne l’analyse théorique de la condensation à
ρ L ( g ν L ) 2/3 l’intérieur d’un tube les auteurs ont adopté diverses hypothèses
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∂U ∂U 1 dP ( ρL – ρV )
g U L -----------L- + V L -----------L- = – ------- --------- + g ------------------------
-
∂x ∂r ρ L dx ρL
(123)
∂U
∆x ∂U V ∂U V
∂U V
I
Λx
U V ------------
∂x ∂r
1 dP
ρ V dx ρ V r ∂r
1 1 ∂
- = – -------- --------- + -------- ----- -------- ( µ + µ t ) V r ------------
- + V V ------------
∂r
- (126)
I+1
J–1
J
J+1
K+1
K–1
U *L = U *V (129)
empiriques sans justification. La première modification de la théorie
de Nusselt pour la condensation à l’intérieur de tubes verticaux est ρ L V *L = ρ V V *V (130)
introduite par Carpenter et Colburn [6] qui considèrent que la résis-
tance thermique est due seulement à une sous-couche laminaire
(µ + µ )
∂U
(µ + µ )
∂U V
dans le film de condensat et proposent l’équation suivante pour
déterminer le coefficient d’échange local : t L -----------L-
∂r int
= t V ------------
∂r
- int
(131)
D/2 D/2
pour la condensation de la vapeur d’eau à l’intérieur d’un tube de
k L ∂T L
24 mm de diamètre intérieur et de 1 700 mm de longueur à l’aide
d’une sonde de contact. Ils constatent que l’épaisseur du film
( D /2 ) -------
ρ L ∂r dx
d
----------- + --------- h fg
r int
r U L dr +
r int
r U L C pL ( T S – T L ) dr = 0 (133)
mesurée est inférieure à la prédiction de la théorie de Rohsenow
et que leurs résultats ne montrent pas un bon accord avec la Pour résoudre ces équations, de nouvelles coordonnées sont
proposition de Carpenter et Colburn. Ainsi, ils concluent que introduites, ω dans la phase liquide et η dans la phase vapeur :
l’écoulement de vapeur et du film de condensat lors de la
condensation est différent d’un écoulement monophasique. r
η = -------------------------
- (134)
La condensation à l’intérieur d’un tube est étudiée par ( D /2 ) – δ
Panday [34] [35] à l’aide des équations de la couche limite utilisant
( D /2 ) – r
un schéma numérique explicite. Le modèle physique et le système ω = ------------------------- (135)
de coordonnées utilisés sont représentés sur la figure 15. L’axe de δ
x est pris selon l’axe de symétrie. La paroi du tube est maintenue
à une température inférieure à la température de saturation. Les Ainsi, le domaine d’intégration est transformé en un rectangle :
hypothèses suivantes ont été adoptées : η = 0 à l’axe et η = 1 à l’interface liquide-vapeur
— la température de la paroi est constante ;
ω = 0 à la paroi et ω = 1 à l’interface
— les caractéristiques physiques des fluides sont constantes ;
— l’interface liquide-vapeur est lisse et sans ondes ; La grille numérique est montrée sur la figure 15. Une méthode
— il n’y a pas d’entraînement de gouttes du film liquide vers la de différences finies explicite a été choisie pour résoudre les
vapeur. équations. Les différences centrales en trois points avec des pas
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1 000 5 000
Ref
Num
4 000
3 000
500
2 000
1 000
0 0
0 100 200 0 50 100 150 200
x/D x/D
Écoulement turbulent - tube vertical 50 m/s 20 m/s
Écoulement turbulent –tube horizontal 40 m/s 10 m/s
Écoulement laminaire – tube vertical 30 m/s
a nombre de Nusselt moyen pour la condensation de la vapeur d’eau b nombre de Reynolds du film en fonction de x/D
(30 m/s, TS = 117 °C TP = 107 °C )
1 1 000
Nu*
x Nux
0,5 500
0 0
0 50 100 150 200 0 50 100 150 200
x/D x /D
50 m/s 20 m/s 50 m/s 20 m/s
Chen 50 m/s Chen 20 m/s Shah 50 m/s Shah 20 m/s
c comparaison avec l’équation de Chen (118) d comparaison avec l’équation de Shah (109)
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1/4
GaPr L
gD 3 C pL ( T S – T P )
Ga = ----------- et Ja = ---------------------------------
-
2 h fg
régime régime régime régime régime νL
annulaire annu- annu- ondulé stratifié
dispersé laire laire 1/4
1,55 1 + 1,6 × 10 11 ( Ja/Pr L ) 5 ( GaPr L /Ja ) 1/4
stratifié
b débits faibles
B* = -------------------------------------------------------------------------------------
( ρL / ρV ) Re
- -----------------------------------------
L x*/ ( 1 – x* )
-
ρ Ja 1/12 0,9
Figure 18 – Condensation à l’intérieur d’un tube horizontal 0,47 -----L- ---------
ρ V Pr L
x*
Re L ----------------
1 – x*
C* = --------------------------------------------------------------------------------------------
( GaPr L /Ja ) 1,1/4
— pour ReL < 5 000 :
Re L
D* = 40exp – 2,6 × 10 –4 ---------------
-
1 – x*
h fg 1/6
1/3
Nu = C Pr L ------------------- ( Re V ) n (138)
C pL ∆T Fujii [16] propose aussi une expression pour déterminer la perte
de charge. Le gradient de pression dans la direction de l’écou-
avec C = 13,8 n = 0,2 lorsque 1 000 < ReV < 20 000, lement est considéré comme la somme du gradient de pression dû
C = 0,1 n = 2/3 lorsque 20 000 < ReV < 100 000 ; au changement de quantité de mouvement et du gradient de
pression dû au frottement. Ainsi, on a :
— pour ReL > 5 000 et ReV > 20 000 :
∆p ∆p ∆p
1/3
Nu = 0,026 Pr L [ Re V + Re L ] 0,8 (139) -------
∆z ∆z qm + -------
= -------
∆z fr
(143)
ρV
1 + ---------------
x* ρ
2/3 – 1
2 1/3
hx νL 0,5 ~ 1 – x*
------ ------ = Nu *x = 1,5C f Fr 0,38 Re f
– 0,26
(140) ε = - ------ (144)
kL g L
avec Le terme (∆p /∆z )fr est calculé en utilisant le coefficient multi-
xq′′ plicateur de Lockhart et Martinelli [28] défini par :
Re f = ----------------
h fg µ L
-------
1/2
∆p ∆p
∆z
ϕ*
V = ------- (145)
~ ρV ( ρL –
2
ρ V )W V DP ∆z GO
Fr = -----------------------------------------
-
2
ρ L ( ν L g ) 2/3 avec (∆p /∆z )GO le gradient de pression lorsque la phase vapeur
seule occupe la totalité de la section.
~ 2 Le coefficient multiplicateur ϕ *
1 – 0,25b V est donné par :
C f = C f0 ------------------------------------
~ 0,2
1 + 0,25 b
0,75
G 0,35
ϕ*
V = 1 + 0,5 --------------------------------------------- X tt (146)
gD ρ V ( ρ L – ρ V )
~ 2 q′′
b = – -------- -------------------------
C f0 h fg ρ V W V
avec
0,9 ρV 0,5 µL 0,1
W V et q′′ respectivement la vitesse axiale de la vapeur et la
densité du flux de chaleur.
X tt = ---------------
x* ρ µ
1 – x*-
------ ------
L V
Cf 0 le coefficient de frottement d’un écoulement monophasique En se basant sur leurs résultats expérimentaux de la conden-
pour ReV = WV D /νV . sation du R134a dans un tube de 2 mm de diamètre et 100 mm de
Les résultats expérimentaux pour la condensation de R22, R134a longueur, Yan et Lin [56] proposent les équations suivantes pour le
et R123 dans un tube de 8,4 mm de diamètre intérieur ont conduit coefficient d’échange thermique moyen et pour la perte de charge
Fujii [16] à proposer les corrélations suivantes : due au frottement ∆pfr :
— écoulement de convection forcée (indice F ) : ∆p fr D – 1,04
- ------- = 498,3Re eq
f DP = ----------------------------- (147)
G eq 2 / ( 2 ρ L ) 4L
0,9
ρ
0,1 x * + 0,8
x* 0,63
( Nu ) F = 0,012 5 Re L -----L-- --------------- Pr (141)
ρV 1 – x* L
avec fDP le coefficient de frottement en condensation ;
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et : h m D –0,33 0,3 Après une analyse des différentes cartes d’écoulement et les
– 1,04
------------Pr L Bo Re *LO = 6,48Re eq (148) modèles disponibles, Dobson et Chato [13] adoptent le nombre de
kL Froude proposé par Soliman Frso comme critère de transition entre
avec le régime annulaire et le régime à ondes :
GD G eq — pour Re L 1 250 :
Re *LO = ---------- et Re eq = ------------
-
µL D/ µ L 0,039 1,5
1,59 1 + 1,09 X 1
G eq = G 1 – x *m + x *m ( ρ L / ρ V ) 0,5 Fr so = 0,025 Re L ---------------------------tt---------- -------------- (151)
X tt 0,5
Ga
Bo = q′′ / h fg G — pour ReL > 1 250 :
0,039 1,5
2.3.2.2 Approches basées sur les régimes d’écoulement
Plusieurs auteurs ont cherché à établir les cartes d’écoulement
Fr so = 1,26 Re L
1,04
1 + 1,09 X tt
-------------------------------------
X tt ------1
Ga
--------
0,5
(152)
— écoulement avec ondes dans lequel le liquide coule sur la hd 0,8 0,4 2,22
partie basse du tube tandis que la vapeur se trouve bien séparée ------- = Nu = 0,023 Re L Pr L 1 + -------------- (153)
kL 0,89
du liquide dans la partie supérieure. L’interface liquide-vapeur pour X tt
ce régime d’écoulement est ondulée ;
— écoulement formant des bouchons liquides (slug flow ). Dans Pour le régime à ondes dominé par la gravité (Frso < 10), ils
ce régime l’onde sur la surface du liquide s’amplifie et touche la proposent les expressions suivantes dans lesquelles θL est l’angle
partie supérieure du tube formant ainsi un bouchon pour le entre le haut du tube et le niveau du liquide :
passage de la vapeur ; 0,12 0,25
— écoulement à bouchons (plug flow ) dans lequel la section du 0,23 Re Ga Pr L
tube est remplie de liquide, mais il y a de longues bulles de vapeur Nu = --------------------------VO
---------- ----------------- + ( 1 – θ L / π ) Nu forcé (154)
1 + 1,11 X tt
0,58 Ja L
qui apparaissent de temps à autre et qui semblent avoir la même
vitesse que le liquide ;
— écoulement semi-annulaire avec ondes sur la surface du film avec Ja L = C pL ( T S – T W ) /h fg et Re VO = G D / µ V
liquide ;
— écoulement dispersé et annulaire. Dans ce régime, le film C
*
0,8 0,4
liquide se forme d’une façon intermittente et disparaît ensuite à Nu forcé = 0,95Re L Pr L φ L ( X tt ) et φ L ( X tt ) = 1,376 + -------1--*--
cause de l’arrachement du liquide sous forme de gouttes par C2
X tt
l’écoulement de vapeur ;
— écoulement annulaire avec ondes sur la surface du film G désigne la vitesse massique et le nombre de Froude du
liquide. Dans ce régime, l’épaisseur du film liquide est plus impor- liquide FrL est défini par :
tante dans la partie basse du tube tandis que la partie supérieure 2 2
semble parfois sèche. Fr L = G / ρ L gD (155)
Plusieurs cartes pour représenter l’écoulement lors de la conden-
Pour 0 < Fr L 0,7 :
sation à l’intérieur des tubes horizontaux sont proposées [14].
Tandon et al. [51] proposent les relations suivantes pour le * 2 *
coefficient d’échange moyen : C 1 = 4,172 + 5,48 Fr L – 1,564 Fr L et C 2 = 1,773 – 0,169 Fr L (156)
— écoulement contrôlé par les contraintes interfaciales (régimes et pour FrL > 0,7 :
annulaires et semi-annulaires) :
* *
~ C 1 = 7,242 et C 2 = 1, 655 (157)
D GV GL
pour - --------- > 3 × 10 4
Re V = -------------
µL G L’angle θL est lié au taux de vide ε par la relation :
V (149)
~ 0,67
1/3
Nu = 0,084Pr L ( h fg /C pL ∆T )
1/6
Re V θ sin ( 2 θ L )
ε = -----L – ----------------------- (158)
π 2π
avec ∆T = TS – TP ,
On peut estimer θL par l’expression :
GV la vitesse massique de la vapeur basée sur la section
du tube ; θ –1
cos ( 2 ε – 1 )
— écoulement contrôlé par la gravité (régimes ondulés) : 1 – -----L ≅ ------------------------------------- (159)
π π
~ D GV GL
pour - --------- < 3 × 10 4
Re V = ------------- avec ε obtenu par l’équation de Zivi [58] :
µL G
V (150) 2/3 – 1
1/3
Nu = 23,1Pr L ( h fg /C pL ∆T )
1/6 ~ 1/8
Re V
ε =
1 – x* ρ
1 + --------------- -----V-
x* ρL (160)
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Dobson et Chato [13] trouvent que l’équation pour le régime à charge lors de la condensation dans un tube horizontal de
ondes peut être appliquée jusqu’à Frso = 20. En désaccord avec longueur L :
Soliman, ils trouvent que l’entraînement des gouttes par l’écou-
2
lement vapeur n’a pas d’influence significative et que l’équation 0,316 4 µ L C*
annulaire reste valable. 2,75
∆p fr = -----------------------------V--------- --------1---- ( Re V ) e – ( Re V ) s
2 ρ V ( Re V ) e D h
3 2,75
2,75
C *2
al. [11] déjà présentée au paragraphe 2.3.1.1 donne pour un tube
horizontal : 1,75
1,75 1,75
- ( Re V ) e – ( Re V ) s
+ -----------
et le coefficient d’échange moyen est donné par : Les coefficients C *1 et C *2 sont déterminés en fonction de la vitesse
d’aspiration VP . Le nombre de Reynolds d’aspiration est défini par :
1/2
τ*I m
* 0,65
DV
Re P = ----------P- = ------- ( Re V ) e – ( Re V ) s
Nu m = 0,036 Pr L (162) D
(171)
νV 4L
Le changement du titre de la vapeur sur un tronçon de longueur La condensation à l’intérieur d’un cylindre horizontal de grand
∆z est obtenu en écrivant le bilan thermique : diamètre en rotation autour d’un axe horizontal est couramment
utilisée dans les papeteries pour le séchage du papier. Deux
h x ( TV – T P ) πD ∆z = M˙ tot hf g ∆x* (168) techniques sont utilisées pour évacuer le condensat : soit l’aspira-
tion du condensat accumulé dans la partie basse du cylindre, soit
Lorsque le titre à l’entrée est x * le raclage par une lame. Pour ces systèmes, l’épaisseur du film de
e = 1 et qu’on souhaite obtenir condensat dépend de la vitesse de rotation. Le condensat coule
le titre de la vapeur à la sortie x *s , il est nécessaire de faire un sous l’influence de la gravité à faible vitesse de rotation
(0 < ω 2 R /g < 1) et s’accumule en bas du cylindre. À fortes vitesses
calcul numérique pour déterminer la longueur du tube L :
de rotation, l’épaisseur du film devient pratiquement constante. Le
( 1– x *s ) coefficient d’échange thermique dépend du nombre de Reynolds
∆z -dx
i=n
M˙ tot h fg ∆x* de rotation défini par :
L =
1
----------
∆x *
* = ∑ h----------------------------------------
z ( T V – T P )πD
- (169)
Re ω = ω ( D/2 ) 2 ρ L / µ L
i =1
Groenwald et Kröger [18] considèrent un écoulement mono- Les résultats sous forme graphique sont présentés par Peng et
phasique aspiré et proposent l’équation suivante pour la perte de al. [36].
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~
A PrL /(Fr · Ja) M kg · mol–1 masse molaire
b m largeur Nu *
nombre de Nusselt ( h/k L ) ν L /g
2 1/3
B paramètre p Pa pression
~
~
coefficient p m pas d’aillette
c
C concentration P
paramètre ρ V h fg ν L / T S – T P k L
C* coefficient Pr nombre de Prandtl (Cp µ/k )
Cf Q W puissance thermique
coefficient de frottement
q ′′ W· m–2 densité de flux thermique
Cp J · K–1 · kg–1 capacité thermique massique
à pression constante r coordonnée radiale
~
Cr vitesse de l’onde R [(ρL µL)/(ρV µV)]1/2
e m hauteur d’ailette R* m rayon
~
D m diamètre R J · mol –1 · K–1 constante molaire des gaz parfaits
D m2 · s–1 coefficient de diffusion massique Re nombre de Reynolds
~
f coefficient de frottement Re nombre de Reynolds diphasique
(ρ L U V D / µ L )
Fr nombre de Froude [U 2/(gD )] ~ ~ ~
RG J · kg–1 · K–1 constante des gaz massique R ⁄ M
g m · s–2 gravité
s m espacement entre ailettes
G paramètre [équations (94) et (95)]
S m2 surface, section
G kg · s–1 · m–2 vitesse massique
2
t m épaisseur d’ailette
Ga nombre de Galilé ( gD 3 / ν L )
t* s temps
h W · m–2 · K–1 coefficient d’échange
T K température
hfg J · kg–1 chaleur latente ou enthalpie
de vaporisation U m · s–1 vitesse longitudinale
′
h fg J· kg–1 chaleur latente équivalente ou enthalpie V m· s–1 vitesse transversale
équivalente de vaporisation
W m· s–1 vitesse moyenne dans la section
h W · m–2 · K–1 coefficient d’échange moyenne
We nombre de Weber
H* m hauteur
x* titre vapeur
H Ja /Pr
x, y coordonnées
j m · s–1 vitesse superficielle
Xtt paramètre de Lockhart et
J paramètre Martinelli :
µ 0,1 1 – x∗ 0,9 ρ V 0,5
Ja nombre de Jakob (Cp ∆T /hfg )
µV
X tt = -----L-
x∗
--------------- ------
ρL
k W · m–1 · K–1 conductivité thermique
∆T K différence de température
Ka nombre de Kapitsa {gµ 4/(ρL σ 3)}
α diffusivité thermique {k /(ρ · Cp )}
L m longueur
β ˚ angle d’hélice
m kg · m–2 · s–1 densité de flux massique
de condensation γ Cp /Cv
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θ ˚ angle φ fugacité
Θ ˚ angle de noyage ϕ coefficient
θ* température adimensionnelle Φ coefficient
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