PLAN DU TRAVAIL
Introduction
Première Partie : Concepts généraux sur la Qualité de Service (QoS) dans les réseaux
mobiles
Conclusion
INTRODUCTION
On précise ici que notre étude se base beaucoup sur des données théoriques et fait part
d’une recherche académique continue donc pourra être approfondie si possibilité sera.
Le réseau GSM (Global System for Mobil Communication) est constitué par un ensemble des
équipements et éléments interconnectés entre eux grâce à des interfaces par des liaisons
radios et physique. Or le réseau GSM est constitué de trois sous-systèmes : radio (BSS),
réseau (NSS) et maintenance (OSS). Le BSS pour Base Sub-System, le NSS pour Network Sub-
System et OSS pour Operating Sub-System.
Notant bien que nous n’étudions pas les aspects structurels ou composition d’un réseau
GSM c’est-à-dire le fonctionnement de chaque sous-système.
En effet, une étude relativement exhaustive peut avoir son intérêt au moment du choix d'un
fournisseur pour un service particulier, en revanche dans la vie de tous les jours il suffit en
général de se concentrer sur les points critiques. La difficulté réside en réalité sur
l'identification de ces points critiques à laquelle il n'est pas toujours porté l'attention
nécessaire et sur l'engagement du fournisseur sur ces points en termes de QoS.
A cette fin, il faut retenir que parmi les plaintes actuellement rapportées par les utilisateurs,
les manifestations de non-qualité portent aussi bien sur la qualité technique de
fonctionnement du service que sur l'installation, la mise en service, la facturation ou la
gestion du contrat. En outre, le service client est critiqué de façon constante pour son
manque de compétence, son délai de réponse et son coût. Toutes ces considérations
doivent être prises en compte dans la négociation des engagements du fournisseur.
On appelle Quality of service (QoS) ou Qualité de Service l’effet global produit par la qualité
de fonctionnement d’un service qui détermine le degré de satisfaction de l’usager d’un
service.
La QoS est en fin la capacité à adapter un service aux besoins d'une application. Elle est
évaluée, d’une part, du point de vue du consommateur qui permet de déterminer la réussite
ou l’échec du service et d’autre part, du point de vue opérateur d’une façon objective à
travers l’analyse des indicateurs qualité de service suivant certains critères.
L’opérateur commence alors un nouveau cycle qui consiste à observer la qualité de service
et à optimiser le réseau pour améliorer d’une part, la qualité de service dans les zones où
cela est nécessaire et d’autre part, pour augmenter l’efficacité du réseau de point de vue
trafic.
La qualité de service dans le réseau GSM s’intéresse à deux aspects principaux séparés :
Les mesures drive test peuvent être regroupées en deux blocs : Des mesures à l’état de veille
du mobile et/ou des mesures à l’état dédié. Les principaux paramètres mesurés sont :
Longitude, latitude : Le système de localisation GPS (Global Position System) nous donne les
coordonnés de chaque point de mesure.
Niveau de champ (RxLevel) : Elles consistent à mesurer sur la voie balise BCCH (Broadcast
Control Channel : Canal de Diffusion), le niveau de champ RxLev reçu par le mobile. Une
mesure de niveau de champ est en effet faite immédiatement après chaque tentative
d’accès au réseau.
La correspondance entre Rxlev et l’appréciation de la couverture dépend des choix de
l’opérateur.
Qualité radio (RxQual) : Ces mesures consistent à évaluer la valeur RxQual enregistrée par le
mobile. Elle est obtenue en quantifiant le taux d'erreurs binaires BER (Bit Error Rate) sur 8
niveaux (3bits) suivant la correspondance. RxQual est mesurée uniquement à l’état dédié et
sur la cellule serveuse et est codé sur trois bits et prend des valeurs entre 0 et 7.
Rapport C/I : Le rapport signal sur interférence est le rapport de l'intensité du signal de la
cellule de service courante par celle des composants du signal non désiré (interférent). La
fonction de mesure du
C/I permet l'identification des fréquences qui sont particulièrement exposées à des hauts
niveaux d'interférence, ce qui devient utile dans la vérification et l'optimisation des plans de
fréquence.
Pour obtenir une estimation correcte du C/I, on doit prendre en considération le possible
usage du contrôle de puissance et/ou de la transmission discontinue (DTX).
La notion d’appel utilisée dans le réseau GSM est remplacée par la notion de contexte PDP
(Packet Data Protocol) dans le réseau GPRS (General Packet Radio Service). La transmission
des données à travers le réseau GPRS peut être réalisée suivant différents profils de qualité
de services. Par conséquent, le GPRS supporte différents niveaux de qualité de service ce qui
permet aux opérateurs de facturer les services GPRS selon le profil de QoS souscrit par
l’abonné.
Dans la norme GPRS, un profil de qualité de service est définie par l’ensemble des attributs
ou classes suivants :
La priorité ou la précédence des services (precedence class),
La fiabilité des services (reliability class),
Le délai ou le retard toléré (delay class),
Le débit des informations transmises (throughput class).
3-4-1 La précédence
C’est la priorité à maintenir un service dans des conditions difficiles (voir tableau II.7). Il y a
trois niveaux de précédence : haute, normale et basse pour différencier les services en cours
et pour permettre au réseau d’identifier les données à supprimer.
La fiabilité est définie comme étant la probabilité d’avoir des paquets de données perdus,
dupliqués, reçus avec des erreurs résiduelle de la transmission ou bien reçus en dehors de sa
séquence. La probabilité de perte fait allusion au temps maximal de séjour du paquet dans le
réseau GPRS, temps au-delà duquel le paquet est supprimé. Par exemple, si les ressources
ne sont pas disponibles le paquet stocké dans les mémoires peut être jeté par un noeud
GPRS et il sera perdu.
Le délai représente les délais de transfert de point à point encouru par la transmission des
paquets à travers le réseau GPRS. Et les taux élevés du délai peuvent se produire pendant
des problèmes momentanés, tels qu’un moment du trafic maximal. Il comprend le temps
d’accès au canal, le temps de transmission sur l’interface air, le temps de transit dans le
réseau GPRS, mais ne comprend pas les délais dus aux autres réseaux.
Une classe de débit caractérise la bande passante demandée par l’utilisateur pour une
session. Le débit peut être négocié suivant deux classes.
Dans cette partie on explique comment les différentes mesures sont faites pour déterminer
afin d’indiquer les niveaux requis dans les différents cahiers de charge afin de maintenir les
valeurs ou données seuils.
Ainsi les outils utilisés pour déterminer la QoS sont les plus souvent les logiciels, les
ressources humaines et matérielles. Pour indiquer la performance de la QoS il suffit et il faut
que les données lors des tests de mesure donnent des valeurs assez proches des données
prédéfinies dans le cahier de charge.
Mais le meilleur outil de mesure est la maintenance préventive, corrective ou qualitative.
Les indicateurs globaux qui sont utilisés pour la détermination de l’efficacité d’une
procédure particulière comme l’exemple du taux de blocage. Ils sont utilisés pour quantifier
la qualité globale du réseau, estimer l’impact de la qualité sur les usagers ou bien comparer
les réseaux entre eux.
Les indicateurs intermédiaires qui permettent la détermination de l’efficacité d’une
sous procédure comme l’exemple du nombre d’appels satisfait, le taux de handover sur la
qualité etc. ils permettent donc de détecter, d’identifier et de localiser un problème dans le
réseau et d’en déterminer la cause éventuelle.
Nous allons présenter dans la suite de ce document l’organisation de la QoS selon chaque
opérateur d’une manière brève, c’est-à-dire que les approches entre les opérateurs ne se
font pas de manière comparative directe mais analytique.
L’opérateur Azur RCA réussi à déployer son réseau activement pour couvrir rapidement les
principales villes et voies de communication en RCA. Nous notons aujourd’hui près de 15
villes couvertes par AZUR.
Rappelons qu’il existe une multitude de services proposés par l’opérateur AZUR dans
lesquels on peut retenir :
L’affichage du numéro, Suspension de ligne en cas de vol du terminal portable d’un abonné,
Consultation de solde par USSD pour connaitre le numéro de l’abonné en faisant *121#OK
ou bien le 121 puis OK.
La messagerie vocale, les envois des messages courts (SMS=Sort message), les conférences
téléphoniques donnant la possibilité de communiquer jusqu’à 28 correspondants en même
temps, la facturation détaillée qui permet de connaître à tout moment après chaque de
savoir le temps de communication-la destination appelée-le coût des appels (ce service est
activé à 500 f CFA), le renvoi d’appels (ce service est activé à 100 vers un autre numéro),
l’activation des numéros spéciaux.
Rappelons que ces services cités ci-haut sont payables.
L’opérateur Moov qui a lancé son réseau dans les années 2005 couvre près d’une vingtaine
de villes de la république Centrafricaine. Il était le 3è réseau mobil implanté en RCA. Il couvre
donc : Bangui, Berberati, Carnot, Bria, Bossangoa, Bangassou, Bambari, Boda, Nola, Bouar,
Baoro, Boali, Mbaiki, Beloko, Yaloke, Mobaye, Bocaranga, Ngotto, Sibut, kagabandoro,
Ndele.
Moov Centrafrique dispose de la technologie GPRS / EDGE permettant un transfert de
données à une vitesse assez importante. Cette technologie permet donc à l’abonné
d’accéder à Internet facilement s’il possède un terminal compatible.
La seconde La technologie EDGE (Enhanced Data for GSM Evolution) est la technologie haut
débit de pointe la plus utilisée dans le monde. Il s’agit d’une évolution de la technologie
GSM/GPRS, permettant d’accélérer les transferts et les téléchargements.
SMS
Permettant le transfert des messages courts ayant un nombre de caractères limité à 160
Chars avec une tarification de 50 f CFA la page.
La messagerie vocale
Ce service permet donc à un abonné d’envoyer et de recevoir des messages vocaux en
composant le 220 ou 70 02 00 10 pour avec un mot de passe compris entre 4 à 10 Chars plus
le nom d’utilisateur et son message d’accueil personnalisé.
Il existe aussi la consultation des messages, l’activation du service e.moov vous permettant
d’activer un mode spécifique pour la tarification de chaque abonné. On rappelle que ce
mode e.moov offre un large choix de montants de transferts par rapport aux cartes de
recharges physiques.
La consultation de la messagerie à partir de 220 pour découvrir les messages reçus pour in
abonné.
Moov Internet
C’est un service qui permet aux différents Moov(s) d’obtenir la connexion Internet pour
d’éventuelles recherches et à d’autres personnes (entreprise, Cybercafé, tec).
L’opérateur Orange représente le 4è opérateur à s’installer en RCA depuis 2007. Mais c’est
l’opérateur qui couvre plus de villes que les autres avec un taux de couverture de 30% de la
population soit près de 44 villes couvertes. On peut remarquer entre et autre sur la figure ci-
après.
Le service Fun tones ORCA qui permet à l’abonné de remplacer sa sonnerie par une tonalité
dont il préfère ou une tonalité publicitaire.
La liste rouge : La liste rouge est un service supplémentaire qui permet à l’abonné qui y
souscrit de bénéficier de la confidentialité de son numéro.
Le service SMS permet à un abonné d’envoyer des messages courts à 30 f CFA la page entre
réseau Orange puis 35 f CFA vers d’autres réseaux locaux (ou nationaux) et 99 f CFA vers les
réseaux mondiaux. Mais on précise que la réception des messages est gratuite.
Le service radio mobile permet à un abonné orange d’écouter l’actualité sur son terminal
mobil comme exemple la composition de 8215 permet d’écouter la radio Ndéké luka à 15f la
minute et en composant le 734 pour RFI à la tarification que la précédente.
Les numéros préférés qui est un service permettant à l’abonné de choisir 5 numéros
préférés après son activation à 1000f CFA pour une tarification interne de 50 f CFA la minute.
Il faut noter aussi le service alerte de joignabilité pour un destinataire hors couverture
réseau, le service de rechargement de crédit avec le code *123*numéro de crédit#OK.
On rappelle que l’opérateur Telecel dispose d’à peu près des qualités que les autres mais les
paramètres à comparer sont les suivantes :
Les temps d’attente de retour d’appel, les bruits de communications, le taux d’échec de
communications et le taux de coupures d’appel.
Remarque importante :
D’une manière générale, l’organisation de la QoS est un aspect assez vaste pour un réseau
des télécommunications car elle va du côté commercial et du côté technique. On peut
comprendre dans ce contexte qu’une mauvaise conservation des équipements radio tel que
l’élévation de la température sur les TRx provoque parfois les call-drop (coup de
communications). Sinon un mauvais accueil côté service clientèle provoquera un
découragement du client.
D’après le document « séminaire national sur la qualité de service des réseaux GSM en
RCA » du 7 au 11 Septembre 2009 de l’ART (Agence de Régulation des Télécommunications)
a défini la QoS sur :
Le plan voix c’est-à-dire le taux d’appels réussis, la couverture radio, le taux d’appels
coupés, le taux de la qualité auditive parfaite (appel établie et maintenue pendant 2
minutes sans gêne pour la conversation), le taux de qualité auditive acceptable (appel
établie et maintenue seulement en 2 minutes).
Le plan SMS c’est-à-dire le taux de SMS réussi (distribué dans le temps de 2 minutes
sans distorsion du message) ayant un seuil ≥90%, le taux de SMS échoués (un SMS non reçu
ou reçu au-delà de 30 minutes) son seuil est estimé à ≥5%.
L’ART dispose bel et bien d’un outil de calcul des indicateurs de la QoS de tous les
opérateurs. L’outil de contrôle de la QoS qu’utilise l’ART est un équipement électronique du
sigle TEMS qui permet de mesurer les niveaux de signal de toutes les stations de base des
opérateurs. Il permet en outre de déterminer le taux des Handover pour une cellule précise,
de savoir la qualité du signal et à la fois le nombre des canaux alloués à chaque station de
base.
Cet équipement est un terminal téléphonique livré avec son driver qui permet de l’installer
sur un ordinateur portable bien sûr après avoir insérer la carte SIM pour l’operateur qu’on
désire contrôler dans le terminal et aussi muni d’une antenne GPS (Global Position System),
l’ordinateur disposant du logiciel « google hearth » permettant de montrer au contrôleur sa
position suivant les coordonnées géographiques au cour de son déplacement (dans un
véhicule ), les niveaux du signal émis pour chaque cellule couverte par une station de base
(BTS). Ainsi tous ces fichiers seront enregistrés en format log que le contrôleur pourra à la fin
de tout le contrôle exporter en format Excel, etc. pour édition.
On ajoute qu’il existe d’autres terminaux pouvant prendre jusqu’à 4 cartes SIM voir plus,
compte tenu des problèmes économiques l’Administration de l’ART n’a pas opté pour ce
dernier faute de moyens économiques.
Les consommateurs ne disposant pas d’équipements pour mesurer la QoS pour les 4
opérateurs des Télécommunications Centrafricaines mobiles ceux-ci se contentent beaucoup
à la tarification (consommation moindre de crédit pour une longue durée de
communication) et se limitent aux problèmes de saturation (encombrement) dit problème
de réseau, c’est-à-dire la difficulté d’accéder au réseau.
Cependant il existe une Association des Consommateurs de Centrafrique (ASCOCA) qui joue
un rôle de défenseur des droits des consommateurs auprès des opérateurs dans l’objectif de
ramener les opérateurs surtout à satisfaire les clients sur certains problèmes posés par ces
derniers cités ci-dessus. Or d’autre part l’ASCOCA interpelle les opérateurs sur certains
points comme par exemple :
Le transfert de technologie ;
Etc.
CONCLUSION
Ces dernières années, la téléphonie mobile a été sans doute le secteur le plus dynamique, le
plus rentable et le plus innovant de toute l’Industrie des Télécommunications. Il s’avère donc
que la qualité, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, constitue une source
importante de différenciation, et le maintien de la qualité des communications s'avère
obligatoire pour faire face à la dégradation de la qualité de service et aux plaintes des usagers.
Ainsi donc l’organisation de la QoS en RCA varie en fonction de chaque opérateur et faute
d’un suivi constant et performant de la part du client, et de régulateur a fait que seuls les
opérateurs profanent les normes de la QoS par des publicités trompeuses-attractives. Il
s’avère important d’améliorer les indicateurs de la QoS et le régulateur doit amener les
opérateurs à offrir des services davantage pour satisfaire la clientèle car la RCA ne restera pas
comme un simple Etat observateur dans le développement des nouvelles technologies.