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GROUPE D'INTÉRÊT

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Sabine Saurugger
in Laurie Boussaguet et al., Dictionnaire des politiques publiques

Presses de Sciences Po | « Références »

2014 | pages 309 à 316


ISBN 9782724615500
Article disponible en ligne à l'adresse :
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
https://www.cairn.info/dictionnaire-des-politiques-publiques---page-309.htm
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Groupe d'intérêt 309

> GROUPE D’INTÉRÊT


À la fois usuelle et scientifique, la notion de groupe d’intérêt
recouvre une réalité extrêmement délicate à saisir et à définir. Alors
que sa formation est un phénomène commun à toutes les sociétés et
que la notion est constamment employée dans le débat public sous
forme de « groupe d’intérêt », « groupe de pression » ou « lobby », elle
présente des aspects sociologiquement et idéologiquement diversifiés
et hétérogènes. Dans son acception la plus large, la notion de groupe
d’intérêt est définie en tant qu’entité cherchant à représenter les inté-
rêts d’une section spécifique de la société dans l’espace public. Dans
une compréhension plus étroite, le groupe d’intérêt est défini comme
une organisation constituée qui cherche à influencer les pouvoirs
politiques dans un sens favorable à son intérêt. Alors que la première
définition permet de concevoir le groupe d’intérêt comme un acteur
qui cherche à influencer non seulement les pouvoirs politiques, mais
également d’autres groupes ou l’opinion publique en général, la
deuxième définition insiste davantage sur le lien qui existe entre les
pouvoirs politiques et le groupe, d’où la notion de groupes de pression.
Ces deux acceptions que nous retrouvons aussi bien dans des
contextes nationaux qu’internationaux et communautaires révè-
lent les défis auxquels se confronte tout exercice de définition de
la notion, défis qui tournent essentiellement autour de trois élé-
ments : le terme d’intérêt, celui d’organisation constituée et, enfin,
l’influence exercée sur les pouvoirs politiques. À chacun de ces
trois éléments correspond une problématique différente.

L'INTÉRÊT DU GROUPE
Au cœur de la notion de groupe d’intérêt se trouve le terme
d’intérêt ici considéré comme l’élément constitutif d’un ensemble,
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310 DICTIONNAIRE DES POLITIQUES PUBLIQUES

d’un groupe. Selon l’un des pères fondateurs de l’approche pluraliste


de l’action collective, David B. Truman, les groupes sociaux sont le
fait social premier, à l’origine de toute politique : c’est le groupe qui
socialise l’individu et qui lui fournit le prisme à travers lequel il
perçoit le monde ; les groupes latents ou non organisés se mobili-
sant dès lors que leurs intérêts sont menacés, aucun groupe ne peut
durablement exercer une domination qui va à l’encontre des intérêts
d’autres groupes. Ainsi, les groupes s’entre-contrôlent et se neutra-
lisent [Truman, 1951]. Cette approche pose problème non seulement
parce qu’elle assume implicitement que tous les groupes ont des
probabilités identiques d’exister, mais aussi parce qu’elle associe la
création d’un groupe à l’existence d’un intérêt particulier.
C’est à cette thèse que Mancur Olson s’oppose avec force quand il
affirme ce paradoxe : au lieu de mener à une action collective inévi-
table, l’existence d’intérêts communs mène au contraire à une inac-
tion collective. Partant de l’hypothèse de l’acteur rationnel, l’auteur
montre que le phénomène du « ticket gratuit » ou du « passager clan-
destin » (free rider) s’applique à chaque tentative d’action collective :
chaque individu se décharge sur autrui de la charge du coût de l’action
collective [Olson, 1965]. Afin de comprendre la création des groupes
d’intérêt, Mancur Olson propose la notion d’incitations – positives et
négatives –, comprises comme des coûts imposés aux acteurs en cas de
non-action collective (l’interdiction d’exercer le métier de docker, par
exemple, lorsque l’individu ne fait pas partie du syndicat des dockers
en Grande-Bretagne) ou, au contraire, des avantages économiques ou
sociaux pour les membres d’un groupe d’intérêt (comme, par exemple,
l’assistance juridique garantie). Si La Logique de l’action collective de
Mancur Olson a permis de mettre en question l’automatisme de la
création des groupes fondés sur l’existence d’un intérêt, elle pose
problème, dès lors qu’il s’agit d’expliquer l’émergence de groupes
d’intérêt civiques comme Greenpeace, par exemple.
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Groupe d'intérêt 311

LE GROUPE COMME ENTITÉ ORGANISÉE


Le deuxième élément problématique de la définition d’un
groupe d’intérêt concerne la notion de groupe organisé. En tant
qu’organisations qui défendent des intérêts, les groupes d’intérêt
peuvent se différencier de mouvements peu structurés, tels que
ceux des manifestants ou des grévistes, ou encore de groupes
latents, tels que les communautés ethniques ou les classes sociales.
Toutefois, il importe de ne pas surestimer cet élément organisa-
tionnel. La recherche empirique montre que, généralement, seuls
les groupes d’intérêt qui possèdent d’importantes ressources finan-
cières et sociales sont structurés de manière très hiérarchique et
présentent des caractéristiques de professionnalisation. Ainsi
peut-on mettre en doute la pertinence de la différenciation entre
organisations et groupes latents ou encore entre organisations et
mouvements sociaux. Erhard Friedberg [1992] souligne dans ses
analyses que les recherches sous-estiment généralement le degré
d’organisation et de structuration d’univers en apparence très
fluides (groupes latents ou mouvements sociaux) et surestiment en
même temps la rigueur, la transparence et la prévisibilité des
groupes d’intérêt organisés. La structure organisationnelle doit
plutôt être placée sur un continuum et pensée comme un dégradé
de situations plus ou moins structurées et formalisées. Un certain
nombre d’organisations non gouvernementales transnationales
sont ainsi organisées comme de véritables entreprises.

INFLUENCER LES POUVOIRS PUBLICS ?


Leur démarche mène les groupes d’intérêt à influencer les pou-
voirs publics en ayant recours à divers répertoires d’action, qui vont
des grèves aux manifestations et de la proposition d’expertise à la
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312 DICTIONNAIRE DES POLITIQUES PUBLIQUES

consultation organisée. Cet élément est généralement utilisé pour


différencier les groupes d’intérêt des partis politiques qui ont pour
objectif premier d’exercer le pouvoir ou d’y participer. Alors que
les partis politiques nomment des candidats en vue des élections
générales, les groupes d’intérêt poursuivent d’autres stratégies afin
de représenter et faire prévaloir leurs intérêts. Cette distinction
conduit aussi à différencier groupes d’intérêt et administration.
Ainsi, les groupes d’intérêt devraient-ils être non gouvernemen-
taux ou, mieux, des acteurs privés. Ces classifications ne vont pas
sans poser problème, car elles relèvent plus de la théorie de la
séparation des pouvoirs que d’une approche sociologique.
Premièrement, un groupe d’intérêt peut tenter de s’organiser non
plus seulement pour influencer le pouvoir, mais aussi pour par-
ticiper à sa conquête et à son exercice. Ce groupe peut se muer
en parti et entrer complètement dans l’arène politico-électorale,
comme ce fut le cas du mouvement écologiste un peu partout en
Europe. Un autre exemple, qui constitue la principale exception
à la règle, est celui de la création du parti travailliste en tant
qu’expression politique des intérêts de la classe ouvrière anglaise
et de ses syndicats. Les cas des chasseurs et des agriculteurs
constituent d’autres exemples encore. Les chasseurs français se
sont transformés en parti politique à partir d’une organisation en
groupe d’intérêt et trouvent leurs membres parmi les nombreuses
associations de chasseurs, particulièrement influentes en France.
Les syndicats agricoles montrent clairement comment, à travers
des contacts très étroits entre les pouvoirs politico-administratifs
et les élites du groupe d’intérêt, un parachutage des élites syndi-
cales dans l’arène du politique a eu lieu. On constate ainsi non
pas une perméabilité totale entre les notions de groupe d’intérêt
et de parti politique, mais l’existence d’un certain nombre de
passerelles.
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Groupe d'intérêt 313

Ensuite, la différenciation entre administration et groupes d’intérêt


pose le même type de difficulté : en France, les grèves des policiers
et des gendarmes ou celles des enseignants constituent deux exem-
ples pour lesquels on peut reconnaître des répertoires d’action pro-
pres aux groupes d’intérêt. Au niveau européen, les actions de
certaines directions générales de la Commission européenne, en
vue de s’influencer mutuellement, peuvent également relever de
stratégies similaires à celles utilisées par les groupes d’intérêt. Ainsi
l’État, compris comme ensemble d’acteurs administratifs et politi-
ques, est un récepteur de demandes issues de groupes d’intérêt,
sachant que ses services administratifs ou politiques peuvent eux-
mêmes se transformer en groupes d’intérêt.
Un certain nombre de chercheurs proposent d’avoir recours à la notion
de rôle pour comprendre non seulement ce que les groupes d’intérêt
font ou sont formellement autorisés à faire, mais aussi quel comporte-
ment attendent tant ceux qu’ils sont censés représenter que les acteurs
extérieurs à leur organisation. Jacques Lagroye propose une distinc-
tion entre la position et le rôle des acteurs collectifs [1997]. La position
d’un acteur, ou rang qu’il occupe au sein d’un système, peut être
étudiée par rapport aux ressources et contraintes qui pèsent sur lui.
Mais le rôle de l’acteur ne se limite pas à un nombre de comportements
liés à la position qu’il détient, il consiste aussi à la rendre visible, à la
consolider et à la rendre compréhensible aux autres. Andrew
G. Jordan et Jeremy J. Richardson [1987] proposent d’ailleurs
d’inclure les entreprises et les services d’État dans la définition de
groupe d’intérêt : le rôle qu’ils jouent à certains moments du processus
politique, les répertoires d’action qu’ils utilisent rendent légitime cette
caractérisation en tant que groupes d’intérêt. Des entreprises, comme
Dassault ou EDF par exemple, participent par leur activité économique
à l’élaboration des régulations ou à l’organisation du marché de tra-
vail et interviennent ponctuellement et efficacement au sein de l’arène
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314 DICTIONNAIRE DES POLITIQUES PUBLIQUES

politique. Utiliser, pour caractériser la fonction de groupe, la capacité


à faire pression sur les détenteurs des positions de pouvoir bureaucra-
tico-politiques en accédant à la position d’acteur pertinent reconnu,
impose de dépasser une définition organisationnelle et de se rappro-
cher des analyses empiriques et sociologiques.

PENSER LES GROUPES D’INTÉRÊT


Un bref retour sur l’histoire des analyses des groupes d’intérêt
montre que cette notion constitue une réalité historique qui revêt
des apparences et des formes variées suivant les sociétés dans les-
quelles ces groupes d’intérêt apparaissent et se développent. Nicolas
Machiavel est, dans Discoursi (1519), le premier auteur à utiliser
la notion d’intérêts organisés dans le contexte des conflits de
classes, sans toutefois définir la notion « groupes d’intérêt » au sens
strict du terme. James Madison souligne le danger des factions qu’il
décrit comme profondément égoïstes dans les Federalist Papers 10
(1787). Enfin, Alexis de Tocqueville se réfère à la notion d’asso-
ciation politique dans De la démocratie en Amérique (1835-1840),
associations qui font partie intégrante du système politique amé-
ricain : « Les Américains de tous les âges, de toutes les conditions,
de tous les esprits s’unissent sans cesse. Non seulement ils ont des
associations commerciales et industrielles auxquelles tous pren-
nent part, mais ils en ont encore de mille autres espèces : de reli-
gieuses, de morales, de graves, de futiles, de fort générales et de
très particulières, d’immenses et de fort petites [...]. »
Le premier analyste contemporain à utiliser la notion de groupe
d’intérêt, au sens le plus proche de celui que nous essayons de
définir ici même, est Arthur F. Bentley dans l’analyse des pressions
exercées sur le processus décisionnel, lors de l’achat de chemins de
fer par la municipalité à Chicago [1908]. À la même époque apparaît
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Groupe d'intérêt 315

le terme de lobbying qui s’intéresse beaucoup plus à l’activité


d’influence des lobbies qu’à leur formation et leur fonctionnement.
Toutefois, le véritable père fondateur des recherches sur les groupes
d’intérêt est David B. Truman [1951]. C’est à son travail qu’il est le
plus souvent fait référence quand on recherche aujourd’hui une
définition valide de la notion de groupe d’intérêt. Son approche
pluraliste de l’action collective a cependant été maintes fois criti-
quée sur la base de recherches empiriques. Theodore J. Lowi [1964]
dénonce la formation de « triangles de fer » entre groupes d’intérêt,
agences de régulation et gouvernement, dans certains secteurs
comme l’agriculture, où les intérêts économiques finissent par
« capturer » les politiques publiques ; Gerhard Lehmbruch et
Philippe C. Schmitter [1982] montrent l’existence de systèmes poli-
tiques néocorporatistes, dans lesquels les individus font partie d’un
nombre limité d’organisations, auxquelles l’adhésion est obliga-
toire. Celles-ci sont organisées de manière hiérarchique et différen-
ciées par secteur économique ; elles sont reconnues, voire parfois
créées, par l’État qui leur accorde un monopole de représentation
dans leur secteur spécifique, en échange d’un certain contrôle dans
les processus de sélection des dirigeants et de formulation de
demandes politiques. En France, à l’exception de Jean Meynaud
[1958 ; 1962], les chercheurs travaillant sur les groupes d’intérêt ont
longtemps été peu nombreux. On peut y voir une attitude très hési-
tante vis-à-vis de l’objet de recherche même. Le débat en France
révèle surtout une méfiance culturelle profonde à l’égard des acti-
vités soupçonnées de perturber la démocratie. Non élus et non
démocratiques, les groupes d’intérêt sont davantage considérés
comme une menace pour la démocratie que comme des acteurs
légitimes jouant un rôle central dans les processus décisionnels.

Sabine SAURUGGER
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316 DICTIONNAIRE DES POLITIQUES PUBLIQUES

Renvois :
Acteur, Administration, Réseau (policy network).

Bibliographie :
BAUMGARTNER (Frank R.) et LEECH (Beth L.), Basic Interests. The
Importance of Interest Groups in Politics and Political Science,
Princeton (N. J.), Princeton University Press, 1998.
BEYERS (Jan), EISING (Rainer) et MALONEY (William) (eds), « The
Politics of Organised Interests in Europe : Lessons from EU Stu-
dies and Comparative Politics », West European politics, 31 (6),
2008.
COEN (David) et RICHARDSON (Jeremy) (eds), Lobbying the Euro-
pean Union : Institutions, Actors, and Issues, Oxford, Oxford
University Press, 2009.
GROSSMAN (Emiliano) et SAURUGGER (Sabine), Les Groupes
d’intérêt : action collective et stratégies de représentation, Paris,
Armand Colin, 2006.
OFFERLÉ (Michel), Sociologie des groupes d’intérêt, Paris, Mont-
chrestien, 1998.
OLSON (Mancur), The Logic of Collective Action, Cambridge
(Mass.), Harvard University Press, 1965.

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