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Projet Industriel de Fin d’Études

Présenté pour l’obtention du titre :

Ingénieur d’État Arts & Métiers


Génie Civil
Par

El KHALOUI Yahya

Titre

Conception et étude d’un hôtel 5* à Marrakech


-Imperial AL Borj-

M. Mohammed ABOUSSALEH ……. Président (ENSAM)


M. Youssef BAHI …………….... Rapporteur (ENSAM)
M. Taoufik JEBLI …………….... Examinateur (ENSAM)
M. Khalid CHERKAOUI …………….... Encadrant académique (ENSAM)
M. Younes MOUTI ………………. Parrain industriel (CID)

Année universitaire 2017/2018

PFE N°
Dédicaces

Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut... Tous les mots ne
sauraient exprimer la gratitude,

L’amour, le respect, la reconnaissance... Aussi, c’est tout simplement que

Je dédie ce travail…

À MA TRÈS CHÈRE MÈRE :

BOUMEJHOULE LALLA FTIM

Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le symbole de la bonté́


par excellence, la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas
cessé́ de m’encourager et de prier pour moi.

Ta prière et ta bénédiction m’ont été́ d’un grand secours pour mener à̀ bien
mes études.

Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu


mérites pour tous les sacrifices que tu n’as cessé de me donner depuis ma
naissance, durant mon enfance et même à l’âge adulte.

Tu as fait plus qu’une mère puisse faire pour que ses enfants suivent le bon
chemin dans leur vie et leurs études.

Je n’oublierais jamais tes sacrifices pendant mon premier échec, comment tu


as gardé confiance en moi et tenu ma main pour reprendre, les jours et les
nuits que tu sacrifiais pour me garantir le confort.et le soutien.

Je te dédie ce travail en témoignage de mon profond amour.

Puisse le tout puissant te donner santé, bonheur et longue vie afin que je
puisse te combler à mon tour.

ENSAM-MEKNÈS Projet de fin d’études C.I.D


i
À MON TRES CHER PERE :

EL KHALOUI ABDESSALEM

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le


respect que j’ai toujours eu pour vous.

Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et
mon bien être.

Je n’oublierais jamais les nuits que tu passais à travailler loin de nous, dans les
montagnes, les zones lointaines, surmontant tes maladies pour subvenir à tous
mes besoins et faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui.

Ce travail est le fruit de tes innombrables sacrifices que tu as consentis pour


mon éducation et ma formation.

Vous étiez et vous serez toujours mon bras droit, mon modèle, je vous dédie
aujourd’hui ma réussite.

Que Dieu, le miséricordieux, vous guérisse et vous garde pour me voir encore
réussir.

A MON ADORABLE SŒUR BOUTAINA EL KHALOUI

ET MON CHER PETIT FRERE ZAKARIAE EL KHALOUI

que j’aime profondément

En souvenir d’une enfance dont nous avons partagé les meilleurs et les plus
agréables moments.

Pour toute la complicité́ et l’entente qui nous unissent,

Ce travail est un témoignage de mon affection fraternelle, de ma profonde


tendresse et reconnaissance, je vous souhaite une vie pleine de bonheur et de
succès et que Dieu, le tout puissant, vous protège et vous garde.

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ii
À TOUS LES MEMBRES DE MA FAMILLE GRANDS ET PETITS

Veuillez trouver dans ce modeste travail l’expression de mon affection

À TOUS MES CHERS AMIS ET COLLÈGUES

En souvenir de notre sincère et profonde amitié et des moments agréables que


nous avons passés ensemble.

Veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect le plus profond et


mon affection la plus sincère.

À TOUTES LES PERSONNES QUI ONT PARTICIPÉ A L’ÉLABORATION DE CE


TRAVAIL

À TOUS CEUX QUE J’AI OMIS DE CITER

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iii
Remerciements

Ce mémoire ne saurait exister sans remercier des personnes dont la bienveillance


et l’altruisme n’ont d’égal que leur professionnalisme.

Je remercie en premier lieu Mme Khadija MOUJAHID, qui m’a assuré l’occasion
d’effectuer cette remarquable expérience au sein de CID, pour son bon et chaleureux accueil,
ainsi que pour ses conseils fructueux qu’il n’a cessé de me prodiguer.

Je tiens à remercier particulièrement mon encadrant externe Mr. Younes MOUTI,


pour qui j’ai un profond respect. Tout au long de l’élaboration de ce présent mémoire, il
s’est montré extrêmement souple, disponible et soucieux de veiller à son amélioration
continue dans la quête de la perfection en dépit de ses préoccupations et responsabilités.

Mes remerciements s’adressent également à toute l’équipe de la division Bâtiment


et VRD et spécialement Mr. Mohamed SEMLALI pour l’expérience enrichissante et pleine
d’intérêt, pour leur accueil sympathique et leur coopération professionnelle tout au long
de la durée du stage.

Mes vifs remerciements s’adressent également à mon encadrant interne, Mr. Khalid
CHERKAOUI, professeur au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers de Meknès,
pour son soutien, son suivi, ses remarques pertinentes et son encouragement afin de mener à
bien notre projet.

Mon profond respect s’adresse aussi à Mr. Mohammed ABOUSSALEH, mon professeur
au sein de l’école pour son temps et sa disponibilité à chaque moment pour répondre à mes
questions.

Je tiens à remercier aussi tous les membres du jury pour leur bienveillance à vouloir
évaluer mon travail.

J’exprime également ma gratitude à toute la famille de l’ENSAM de Meknès qui veille


perpétuellement à mettre en place les conditions idéales pour notre formation.

Dans l’impossibilité de citer tous les noms, j’adresse un mot de reconnaissance à


toute personne ayant contribué de près ou de loin à faire valoir mes efforts par ce travail
et qui, sans elles, celui-ci n’aurait pu aboutir.

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iv
Résumé

Ce présent rapport présente les différentes phases menées lors de mon projet de fin
d'études dans lequel on a essayé de traiter la majorité des aspects que présente un
bâtiment. L'objectif visé par ce projet est la conception, le dimensionnement et l'étude
parasismique d’un bâtiment en béton armé dont la principale caractéristique est
l’irrégularité de sa forme, ainsi qu’établir une étude d’exécution du projet qui comprend
l’ordonnancement des travaux et l’établissement du plan d’installation de chantier.

Le bâtiment est composé d’un rez-de-chaussée, et cinq étages à usage d’hôtel. Le


calcul du bâtiment est fait à la base des règles du B.A.E.L.91 modifié 99, le RPS 2011 pour
tout ce qui est lié aux dispositions parasismiques et le PS92 pour le calcul et la vérification
au séisme.

La première partie consiste à concevoir et pré-dimensionner les éléments


structuraux en tenant compte des contraintes architecturales et structurales.

Dans la deuxième partie, un calcul manuel des différents éléments structuraux


(systèmes porteurs, piscine…) a été fait selon le B.A.E.L 91 mod 99 tout en respectant les
dispositions sismiques et les règles de construction. Des plans d’exécution ont été
élaborés pour servir ensuite de comparaisons avec les résultats du calcul par logiciel.

Ensuite, on a effectué un calcul par le logiciel Robot Structural Analysis 2017 afin de
modéliser et simuler avec une grande précision le comportement de notre structure,
étudier d’une manière détaillée sa réponse vis-à-vis des différentes excitations et enfin
élaborer des notes de calcul et des plans d’exécution qui nous serviront à la fois pour une
étude comparative avec le calcul manuel et pour une étude de prix.

En dernière partie, une étude de chantier et d’ordonnancement de travaux a été


réalisée pour définir les besoins de chantier, élaborer un planning de travaux et la
réalisation des plans d’installation de chantier tout en introduisant la technologie BIM
(liaison Robot-Revit) pour cette étude.

Mots clés : hôtel, étude parasismique, étude de chantier, ordonnancement.

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v
Abstract
As part of the touristic expansion of the city of Marrakech and the needs it shows in
terms of hotels infrastructure, we have been led to study the structure of a new hotel that
will be replacing an out of service old one .

This report represents the different phases of my graduation project in which


we tried to deal with most aspects of a building. The objective of this project is designing,
sizing and applying a seismic study of a reinforced concrete building (that's main
characteristic is the irregularity of its shape), as well as establising the project's
implementation study starting from the scheduling of work to the establishment of the
site’s plan.

The building consists of a ground floor, and five ones of use.

The calculations were based on the modified version of the B.A.E.L.91: 99, the 2011's
RPS for seismic-related provisions as well as the PS92 for earthquake calculation and
verification.

The first part is to design and pre-dimension the structural elements taking into
account the architectural and structural constraints.

In the second part, a manual calculation of the various structural elements (bearing
systems, swimming pool ...) was done according to the B.A.E.L 91 mod 99 while respecting
the seismic provisions and the construction rules. Execution plans were then developed
in order to compare them with the software's calculation results.

Then, we carried out a computation by the software Robot Structural Analysis 2017
in order to model and simulate with a great precision the behavior of our structure, to
study in a detailed way its answer towards the various excitations and finally to elaborate
notes calculation and execution plans that will serve us both for a comparative study with
the manual calculation and also for a price study.

In the last part, a site survey and work scheduling were carried out to define the
site's needs, to develop a work schedule and to realize the site's installation plans while
introducing the BIM technology (Robot-Revit link) for this study.

Key words: Hostel, Parasismic study, Construction Site Study, Scheduling

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vi
‫ملخص‬
‫يعرض هذا التقرير المراحل المختلفة لمشروع التخرج الذي حاولنا فيه التعامل مع معظم جوانب‬
‫دراسة المباني ‪ .‬يتمثل الهدف من هذا المشروع في التصميم والتحجيم والدراسة الزلزالية لمبنى خرساني‬
‫مقوى‪ .‬تتمثل إكراهاته الرئيسية في عدم انتظام شكله‪ ،‬باإلضافة إلى تواجده في منطقة معروفة بنشاطها‬
‫الزلزالي‪ .‬فضالً عن وضع دراسة تنفيذية للمشروع تتضمن جدولة العمل ووضع خطة لطريقة تركيب‬
‫الموقع‪.‬‬

‫يتكون المبنى من طابق أرضي وخمسة طوابق لالستخدام الفندقي‪ .‬وتستند الحسابات إلى قواعد‬
‫‪ 91.B.A.E.L‬معدلة ‪ 99‬و‪ RPS 2011‬لألحكام المتعلقة بالمراقبة الزلزالية و‪ PS92‬لحساب الزالزل‬
‫والتحقق منها‪.‬‬

‫يهتم الجزء األول بالتصميم األولي للعناصر الهيكلية مع مراعاة القيود المعمارية والهيكلية‪.‬‬

‫في الجزء الثاني‪ ،‬تم إجراء الحساب اليدوي للعناصر الهيكلية المختلفة (أنظمة تحمل‪ ،‬حمام سباحة‪)...‬‬
‫وفقا لقواعد ‪ 91.B.A.E.L‬معدلة ‪ 99‬مع احترام األحكام الزلزالية وقواعد البناء‪ .‬تم تطوير خطط التنفيذ‬
‫للمقارنة مع نتائج حساب البرنامج‪.‬‬

‫بعد ذلك‪ ،‬تم إجراء حساب بواسطة برنامج ‪ 2017 Robot Structural Analysis‬من أجل‬
‫تصميم ومحاكاة لسلوك هيكل المبنى بدقة كبيرة ودراسة مفصلة الستجابته تجاه مختلف اإلستثارات‪ ،‬ثم‬
‫أخيرا‪ ،‬وضع مالحظات الحساب وخطط التنفيذ التي ستخدمنا على حد سواء للمقارنة مع الحساب اليدوي‬
‫ً‬
‫وكذلك لدراسة األسعار‪.‬‬

‫في الجزء األخير‪ ،‬تم إجراء مسح للموقع وجدولة العمل لتحديد احتياجات الموقع‪ ،‬ووضع جدول‬
‫زمني للعمل وتحقيق خطط تركيب الموقع مع إدخال تقنية ‪ BIM‬لهذه الدراسة‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪ :‬فندق‪ ،‬دراسة زلزالية‪ ،‬مسح للموقع‪ ،‬الجدولة‪.،‬‬

‫‪ENSAM-MEKNÈS‬‬ ‫‪Projet de fin d’études‬‬ ‫‪C.I.D‬‬


‫‪vii‬‬
Table des matières

Dédicaces .....................................................................................................................................................................................i

Remerciements ..................................................................................................................................................................... iv

Résumé ....................................................................................................................................................................................... v

Abstract ..................................................................................................................................................................................... vi

‫ ملخص‬............................................................................................................................................................................................vii

Table des matières ............................................................................................................................................................ viii

Liste des figures ................................................................................................................................................................. xiii

Liste des tableaux ...............................................................................................................................................................xvi

Liste des abréviations ................................................................................................................................................... xviii

Introduction générale ......................................................................................................................................................... 1

Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet .................................................................................................................... 2

Introduction ............................................................................................................................................................................. 2

I. Présentation de l’organisme d’accueil ..................................................................................................................... 3

I.1. Présentation générale: ........................................................................................................................................... 3

I.2. L’organigramme :...................................................................................................................................................... 3

II. Objectifs et action du C.I.D : ........................................................................................................................................ 4

II.1. Missions du C.I.D : ................................................................................................................................................... 4

II.2. Les principaux domaines d’intervention : .................................................................................................. 4

II.3. Zones d’intervention : ........................................................................................................................................... 4

III. Présentation du maitre d’ouvrage ......................................................................................................................... 5

IV. Présentation du projet ................................................................................................................................................. 6

Chapitre 2 : Généralités de calcul parasismique .................................................................................................... 9

Introduction ............................................................................................................................................................................. 9

I. Généralités du calcul sismique : .............................................................................................................................. 10

II. Méthodes de calcul ....................................................................................................................................................... 10

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viii
II.1. Méthode simplifiée (statique équivalente) : ........................................................................................... 10

II.2. Méthode dynamique : Analyse modale...................................................................................................... 11

II.3. Hypothèses sismiques du projet ................................................................................................................... 13

III. Conception parasismique ........................................................................................................................................ 13

III.1. Incidence de la conception sur le comportement des constructions sous séisme : .......... 13

III.2. Systèmes de contreventement : Elément de base en conception parasismique : ............... 14

III.3. Les règles de base de la conception parasismique : .......................................................................... 15

III.4. Application au bloc F du bâtiment étudié : ............................................................................................ 16

III.4.1. Conception parasismique de la structure étudiée ..................................................................... 16

III.4.2. Choix du système de contreventement ........................................................................................... 17

Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul ................................................................................ 18

Introduction .......................................................................................................................................................................... 18

I. Généralités de calcul : ................................................................................................................................................... 19

I.1. Normes en vigueur ................................................................................................................................................ 19

I.2. Hypothèses de charges ....................................................................................................................................... 19

I.2.1. Charges permanentes ................................................................................................................................. 19

I.2.2. Charges d’exploitation ................................................................................................................................ 21

I.2.3. Autres charges : ............................................................................................................................................. 21

II. Modèle numérique de calcul : ................................................................................................................................. 21

II.1.1. Définition du plancher hourdis : .......................................................................................................... 22

II.1.2. Comportement du plancher hourdis: ................................................................................................ 24

II.1.3. Modèle de calcul des voiles et des dalles pleines : ...................................................................... 25

Chapitre 4 : Calcul statique ............................................................................................................................................ 27

Introduction .......................................................................................................................................................................... 27

I. Dimensionnement des voiles .................................................................................................................................... 28

I.1. Introduction ............................................................................................................................................................. 28

I.2. Pré dimensionnement ......................................................................................................................................... 29

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ix
I.3. Etude du voile 53 du bloc F............................................................................................................................... 29

I.3.1. Hypothèses ....................................................................................................................................................... 29

I.3.2. Vérification des contraintes normales ................................................................................................ 30

I.3.3. Dimensionnement des potelets de rives............................................................................................ 31

I.3.4. Ferraillage vertical vis-à-vis de l’effort normal .............................................................................. 34

I.3.5. Vérification aux sollicitations tangentes (PS 92 : 11.8.2.1.3) .................................................. 35

II. Dimensionnement des poutres : ............................................................................................................................ 38

II.1. Pré dimensionnement : ..................................................................................................................................... 38

II.2. Descente de charge sur les poutres ............................................................................................................. 39

II.3. Présentation de la méthode forfaitaire ..................................................................................................... 40

II.4. Présentation de la méthode Caquot minorée ......................................................................................... 41

II.5. Application sur le projet : ................................................................................................................................. 45

III. Dimensionnement des poteaux ............................................................................................................................ 62

III.1. Descente de charge ............................................................................................................................................ 62

III.2. Pré dimensionnement ...................................................................................................................................... 64

III.3. Dimensionnement du poteau P3................................................................................................................. 65

III.3.1. Méthode de dimensionnement ........................................................................................................... 65

III.3.2. Application sur le projet : Ferraillage du poteau P3 ................................................................. 68

IV. Dimensionnement des fondations (semelles filantes) .............................................................................. 71

IV.1. Pré dimensionnement ...................................................................................................................................... 71

IV.2. Calcul des armatures ......................................................................................................................................... 75

Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme ............................................................................................... 78

Introduction .......................................................................................................................................................................... 78

I. Choix de la méthode de calcul : Etude de validité de la méthode statique équivalente ............... 79

I.1. Régularité en plan ................................................................................................................................................. 79

I.2. Régularité en élévation ....................................................................................................................................... 79

II. Paramétrage de l’étude dynamique sur ROBOT : .......................................................................................... 83

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x
III. Analyse des modes de la structure ..................................................................................................................... 85

III.1. Combinaison des réponses modales à une direction sismique .................................................... 85

III.2. Comparaison entre les méthodes : ............................................................................................................. 86

III.3. Résultats de l’analyse modale ...................................................................................................................... 88

IV. Vérification des déformations ............................................................................................................................... 89

IV.1. Déplacements inter-étages ............................................................................................................................ 89

IV.2. Déplacement latéral total du bâtiment .................................................................................................... 90

V. Optimisation au niveau contreventement ........................................................................................................ 91

VI. Vérification de la stabilité........................................................................................................................................ 92

VI.1. Vérification au glissement .............................................................................................................................. 92

VI.2. Stabilité au renversement .............................................................................................................................. 92

Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J................................................................................................................... 95

Introduction .......................................................................................................................................................................... 95

I. Présentation des charges : ......................................................................................................................................... 96

II. Conception de la piscine et modèle analytique de calcul : ........................................................................ 97

III. Calcul numérique des éléments porteurs : ..................................................................................................... 98

III.1. Etude des poteaux : ........................................................................................................................................... 98

III.2. Etude des poutres............................................................................................................................................... 99

III.3. Etude de la dalle :..............................................................................................................................................101

Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix .......................................................................104

Introduction ........................................................................................................................................................................104

I. Avant métré du projet ................................................................................................................................................105

II. Etude de prix et délai d’exécution du lot gros œuvres..............................................................................106

II.1. Estimation du budget de main d’œuvre ..................................................................................................106

II.2. Choix de la méthode de bétonnage ............................................................................................................108

III. Organisation de chantier .......................................................................................................................................109

III.1. Matériel et besoins de chantier .................................................................................................................110

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xi
III.2. Installation de chantier..................................................................................................................................112

III.3. Planning des travaux ......................................................................................................................................114

Conclusion générale et perspectives ......................................................................................................................115

Bibliographie ......................................................................................................................................................................116

Annexes ...................................................................................................................................................................................... 1

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xii
Liste des figures

Figure 1: [1] Organigramme de CID ............................................................................................................. 3


Figure 2: Zones d'intervention du CID ......................................................................................................... 5
Figure 3: Photo de l'ancien hôtel .................................................................................................................... 6
Figure 4: Etat détérioré de l'hôtel .................................................................................................................. 7
Figure 5: Vue par satellite de l'hôtel ............................................................................................................. 7
Figure 6: Nouvelle conception de l'hôtel .................................................................................................... 8
Figure 7: Image numérique de la nouvelle conception ........................................................................ 8
Figure 8: Zonage sismique du Maroc ......................................................................................................... 11
Figure 9: Contreventement dissymétrique ............................................................................................. 15
Figure 10: Etage flexible................................................................................................................................... 15
Figure 11: Saut de rigidité ............................................................................................................................... 16
Figure 12: Décalage des contreventements............................................................................................ 16
Figure 13: Disposition des éléments constructifs du plancher ..................................................... 20
Figure 14: Disposition d'un élément de végétation décorative .................................................... 21
Figure 15: Plancher corps creux hourdis ................................................................................................. 22
Figure 16: Aperçu sur la modélisation de la terrasse du bloc F .................................................... 23
Figure 17: Aperçu sur la répartition des charges dans un plancher hourdis ......................... 23
Figure 18: Modélisation de l'épaisseur équivalente ........................................................................... 23
Figure 19: Transmission des charges sismiques horizontales par les diaphragmes ......... 24
Figure 20: Modèle de calcul d'un plancher hourdis............................................................................ 25
Figure 21: Modèle de calcul coque. ............................................................................................................. 26
Figure 22: Modèle analytique de calcul .................................................................................................... 26
Figure 23: Comportement d'un voile ......................................................................................................... 28
Figure 24: Modèle numérique du bloc F .................................................................................................. 29
Figure 25: Niveaux de vérifications du voile .......................................................................................... 31
Figure 26: Schéma d'un potelet de rive .................................................................................................... 32
Figure 27: Etat des efforts dans une section partiellement comprimée................................... 33
Figure 28: Dessin AutoCad des résultats manuels d’une face du voile ..................................... 37
Figure 29: Conditions de calcul des moments pour la méthode forfaitaire selon BAEL .. 40
Figure 30: Conditions de calcul des moments pour la méthode forfaitaire selon BAEL .. 41

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xiii
Figure 31: Conditions de calcul des efforts tranchants pour la méthode forfaitaire selon
BAEL .......................................................................................................................................................................... 41
Figure 32: Conditions de calcul des efforts tranchants pour la méthode forfaitaire selon
BAEL .......................................................................................................................................................................... 41
Figure 33: Poutre continue chargée uniformément sur deux travées ....................................... 42
Figure 34: Cas de charge à prendre en considération dans la méthode de Caquot ............ 43
Figure 35: Position poteau-poutre.............................................................................................................. 43
Figure 36: Zone critique d'une poutre ...................................................................................................... 44
Figure 37: [11] Règles d'arrêts des barres d'une poutre ................................................................. 45
Figure 38: Schéma simplifié de la poutre étudiée ............................................................................... 45
Figure 39: Diagramme des moments en ELS ......................................................................................... 48
Figure 40: Diagramme des moments en ELU ........................................................................................ 48
Figure 41: Diagramme des efforts tranchants....................................................................................... 48
Figure 42: Dessin AutoCad des résultats du calcul manuel avec la méthode forfaitaire .. 52
Figure 43: Aperçu de la poutre continue étudiée ................................................................................ 53
Figure 44: Schéma détaillé de la poutre étudiée .................................................................................. 53
Figure 45: Diagramme des moments fléchissant à ELU .................................................................. 56
Figure 46: Diagramme des efforts tranchants à ELU ......................................................................... 56
Figure 47: Dessin AutoCad du ferraillage de la travée 1 .................................................................. 61
Figure 48: Dessin AutoCad du ferraillage de la travée 2 .................................................................. 61
Figure 49: Dessin AutoCad du ferraillage de la travée 3 .................................................................. 61
Figure 50: Surface d'influence du poteau P3 ......................................................................................... 63
Figure 51: Zones critiques d'un poteau .................................................................................................... 67
Figure 52: Dessin AutoCad du ferraillage manuel ............................................................................... 70
Figure 53: Système équivalent ...................................................................................................................... 71
Figure 54: Position du voile 53 ..................................................................................................................... 71
Figure 55: Hypothèses de calcul de la semelle ...................................................................................... 71
Figure 56: Modèle d'étude approché ......................................................................................................... 74
Figure 57: Répartition trapézoïdale ........................................................................................................... 74
Figure 58: Schéma des aciers en attente .................................................................................................. 76
Figure 59: Dessin AutoCad des résultats de calcul manuel de la semelle filante ................. 77
Figure 60: Régularité en plan d'une structure ...................................................................................... 79
Figure 61: Paramètres de l'analyse modale ........................................................................................... 84
Figure 62: Paramètres de la norme RPS 2011 ...................................................................................... 84

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xiv
Figure 63: Conversion des cas de charges en masse dynamiques............................................... 84
Figure 64: Déplacements dans le cas SRSS ............................................................................................. 87
Figure 65: Déplacements dans le cas CQC ............................................................................................... 87
Figure 66: Paramétrage du mode résiduel sur ROBOT..................................................................... 88
Figure 67: Déplacements dues au séisme dir.Y .................................................................................... 90
Figure 68: Déplacements dues au séisme dir X .................................................................................... 90
Figure 69: Conception optimisée ................................................................................................................. 91
Figure 70: Conception initiale ....................................................................................................................... 91
Figure 71: Plan de coffrage de la piscine.................................................................................................. 97
Figure 72: Modèle numérique de calcul de la piscine ........................................................................ 98
Figure 73: Diagramme Nx/My sur le poteau de rive dans le cas accidentel. .......................... 98
Figure 74: Ferraillage obtenu à partir du logiciel RSA ...................................................................... 99
Figure 75: Diagramme des moments sur la poutre ............................................................................ 99
Figure 76: Premier modèle de ferraillage de la travée gauche ...................................................100
Figure 77: Erreurs de calcul .........................................................................................................................100
Figure 78: Espacement des cadres............................................................................................................100
Figure 79: Modèle de ferraillage avec erreurs corrigées ...............................................................100
Figure 80: Cartographies de contraintes dans le cas accidentel ................................................101
Figure 81: Cartographie des contraintes de cisaillement dans le cas accidentel ...............101
Figure 82: Cartographie de la flèche en ELS .........................................................................................102
Figure 83: Aperçu sur le ferraillage de la dalle ...................................................................................102
Figure 84: Déplacement du bloc J suivant la direction X du séisme: ........................................103
Figure 85: Déplacements du bloc J suivant la direction Y du séisme .......................................103
Figure 86: Découpage de l'hôtel en blocs symétriques ...................................................................105
Figure 87: Graphe d'aide à la décision ....................................................................................................108
Figure 88: Aperçu sur les grues du projet .............................................................................................110
Figure 89: Local et WC utilisés ....................................................................................................................111
Figure 90: Plan d'installation de chantier .............................................................................................113
Figure 91: Vue 3D du chantier ....................................................................................................................113
Figure 92: Planification des travaux du bloc F ....................................................................................114

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xv
Liste des tableaux

Tableau 1: Paramètres sismiques ............................................................................................................... 13


Tableau 2: Charges permanentes sur la terrasse ................................................................................. 19
Tableau 3: Charges permanentes sur les étages courants .............................................................. 20
Tableau 4: Charges d'exploitation ............................................................................................................... 21
Tableau 5: Résultats réduits au pied du voile 53 ................................................................................. 30
Tableau 6: Détermination du Coefficient Lf/l ........................................................................................ 30
Tableau 7: Ferraillage en travée à l’ELU de la poutre continue (735-736) axe2 du PH 1er
étage........................................................................................................................................................................... 49
Tableau 8: Ferraillage sur appuis à l'ELU de la poutre continue (735-736) axe2 du PH 1er
étage........................................................................................................................................................................... 49
Tableau 9: Récapitulatif pour la vérification en ELS .......................................................................... 51
Tableau 10: Charges permanentes et d'exploitation dans les travées ...................................... 54
Tableau 11: Charges réelles et réduites dans les travées ................................................................ 54
Tableau 12: Récapitulatif de calcul des sollicitations à ELU de la poutre axe3 du PH 1er
étage........................................................................................................................................................................... 55
Tableau 13: Ferraillage des travées à ELU de la poutre axe 3 du PH 1er étage ................... 56
Tableau 14: Ferraillage des appuis à ELU de la poutre axe 3 du PH 1 er étage .................... 57
Tableau 15: Récapitulatif de la vérification à l'ELS............................................................................. 58
Tableau 16: Conditions pour le non vérification de la flèche......................................................... 60
Tableau 17: Récapitulatif de la descente de charge sur le poteau P3 ........................................ 64
Tableau 18: Récapitulatif des charges sur la semelle ........................................................................ 72
Tableau 19: Récapitulatif des nouvelles dimensions et vérification: ......................................... 75
Tableau 20: Récapitulatif des longueurs des aciers en attente ..................................................... 76
Tableau 21: Ratios des inerties et des masses pour les différents étages ............................... 80
Tableau 22: Vérification des conditions des inerties et des masses ........................................... 81
Tableau 23: Ratios des retraits les différents étages ......................................................................... 82
Tableau 24: Vérification des retraits ......................................................................................................... 82
Tableau 25: Résultat de l'analyse modale ............................................................................................... 88
Tableau 26: Vérification des déplacements inter-étages ................................................................. 89
Tableau 27: Vérification du déplacement latéral global du bâtiment........................................ 90
Tableau 28: Actions sismiques pour les différents étages .............................................................. 93

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xvi
Tableau 29: Calcul de θ pour la vérification de la stabilité au renversement selon X........ 94
Tableau 30: Calcul de θ pour la vérification de la stabilité au renversement selon Y........ 94
Tableau 31: Avant métré des blocs représentatifs ............................................................................106
Tableau 32: Avant métré du projet ...........................................................................................................106

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xvii
Liste des abréviations

DTU : Document Technique Unifié.

RDC : Rez-De-Chaussée.

BET : Bureau d’Études Techniques.

NF : Norme Française.

RPS : Règlement de construction parasismique.

ELU : État Limite Ultime.

ELS : État Limite de Service.

ACC : État Limite Accidentel.

P.I.C : Plan d’installation de chantier

BAEL : Béton Armé aux États Limite.

SRSS: Square Root of Sum of the Squares.

CQC : Combinaisons Quadratiques Complètes

RSA : Robot Structural Analysis

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xviii
Introduction générale

[1] « En 2020, le Maroc fera partie des 20 plus grandes destinations mondiales
et s’imposera comme une référence du pourtour méditerranéen en matière de
développement durable » - Ministère du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat
et de l’Economie Sociale, Vision 2020.

Les profondes et rapides transformations du pays dans son ensemble depuis dix ans,
les solides fondations posées par la Vision 2010 et les opportunités offertes par les
nouvelles tendances du tourisme mondial, permettent de nourrir de grandes ambitions
pour la nouvelle décennie.

Dans le même contexte, la ville de Marrakech connait une grande expansion au


niveau du secteur du tourisme qui montre un grand besoin en termes d’infrastructure de
logement et de divertissement notamment les hôtels.

Le projet sur lequel nous allons travailler consiste alors à la rénovation d’une
ancienne structure hôtelière qui va être remplacée par une nouvelle dont nous devons
mener l’étude allant de la conception au dimensionnement.

La démarche que nous avons suivie dans ce travail commence par la définition du
contexte général du projet suivie d’une définition des paramètres de travail sur RSA,
ensuite nous allons mener une étude statique et dynamique de la structure pour finir avec
une organisation et planification des travaux.

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1
Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

Introduction

Chapitre 1
87

Cadre et contexte du projet

L’objectif de ce chapitre est de présenter le contexte général, dans lequel s’est


déroulé notre projet de fin d’études.

Dans le premier axe, je vais présenter l’entreprise CID, comme étant l’organisme
qui m’a accueilli durant ma période de stage. Dans le deuxième axe, j’aborderai une
présentation du projet d’un hôtel cinq étoiles Imperial Al Borj à Marrakech. Ensuite,
j’évoquerai la problématique de ce projet dans un troisième axe.

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2
Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

I. Présentation de l’organisme d’accueil


I.1. Présentation générale:
[1] Créée en 1982, Conseil Ingénierie et Développement est une société d’ingénierie
pluridisciplinaire intervenant dans les projets de génie civil, de bâtiment, de transport et
d’hydraulique.

Leader de l’ingénierie au Maroc, CID dispose d’une équipe permanente de 400


ingénieurs et techniciens et assure :

 Les prestations de maîtrise d’œuvre : Etudes techniques, études économiques,


analyses environnementales, suivi des travaux de réalisation, ordonnancement pilotage
et coordination (OPC), management de la qualité, assistance à l’exploitation et à la
maintenance, …

 Les prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage : Planification des projets,


préparation des termes de références, assistance pour l’évaluation des offres et la
sélection des entreprises, suivi et pilotage des études et des investigations, assistance sur
les plans juridique et institutionnel.

I.2. L’organigramme :

Figure 1: [1] Organigramme de CID

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3
Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

II. Objectifs et action du C.I.D :


II.1. Missions du C.I.D :
Dans ses principaux domaines d’activités, le bureau d’études CID peut intervenir
dans toutes les phases de la vie d’un projet ou d’un ensemble de projets :

 Etude d’identification et d’évaluation.


 Etude de faisabilité technique et économique.
 Etude d’impact.
 Etude de conception et estimation prévisionnelle des travaux.
 Projet d’exécution.
 Consultation des entreprises.
 Suivi des travaux et des investissements correspondants.
 Assistance technique à la réception des ouvrages et à l’organisation de
l’exploitation.
 Etude d’auscultation et de maintenance.
 Etude d’organisation.
 Etude de post-évaluation
II.2. Les principaux domaines d’intervention :
 Transport.
 Structures et Ouvrages d’art.
 Etudes maritimes et aménagements portuaires.
 Aménagements hydrauliques.
 Aménagements hydro-électriques.
 Aménagements hydro-agricoles.
 Hydraulique urbaine.
 Bâtiment et infrastructures touristiques et industrielles.
 Environnement.
 Economie et études générales.
 Implantation des systèmes d’assurance de la qualité.
II.3. Zones d’intervention :
CID exporte ses services depuis plusieurs années en Afrique de l’Ouest et au Moyen
Orient.

CID a intervenu notamment en Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Côte d’ivoire,
Gabon, Niger, Guinée, à Djibouti, Albanie, au Liban et en Arabie Saoudite à travers des
projets financés par des bailleurs de fonds internationaux (Banque Mondiale, Fonds
arabes et Banque Islamique de Développement). Notons également que ces multiples
interactions du CID interviennent dans des domaines très diversifiés tel que les routes,
les barrages, l’assainissement, l’irrigation et l’environnement.

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4
Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

Figure 2: Zones d'intervention du CID

III. Présentation du maitre d’ouvrage


[2] Le groupe Barwa a été créé le 15 novembre 2005. Le groupe tire son nom d'un
principe important et fondamental de l'héritage commercial Qatari, à savoir le principe
d'engagement fondé sur la confiance et contraignant des parties. Ces valeurs constituent
la pierre angulaire et le noyau de la personnalité juridique du Groupe Barwa.

Barwa a prouvé depuis sa fondation, elle a un


partisan solide et dynamique de la renaissance
du Qatar, que le groupe cherche à contribuer au
plan ambitieux de l'Etat du Qatar, selon Vision
2030, qui a été fondée et parrainée par le
développement de la mise en œuvre de Son Altesse Cheikh Tamim Bin Hamad Al-
Thani, émir du pays Mufdy- que Dieu le protège. Partant de cela, Barwa poursuit son
développement de carrière pour réaliser sa vision et sa mission à la lumière du plan
quinquennal du Groupe d'action pour 2016 - 2020 ans, qui a été adopté en 2015 et
comprennent les principales caractéristiques les plus importantes du plan quinquennal,
ce qui est le plus important et le plus grand dans l'histoire de la société comme suit:

 Développer l'équité des actionnaires et atteindre la durabilité dans la croissance


 Augmentation du résultat d'exploitation des revenus continus tels que les loyers -
ciblant les dépenses en capital sur les projets dépassant les 15 milliards de riyal QR.

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5
Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

 Maintenir une structure de capital solide


 Maintenir une position de trésorerie solide qui assure la stabilité des opérations et
du développement.

La valeur de l'actif total du groupe Barwa environ 29 milliards Les riyals qataris au 31
Décembre 2015. Le Barwa Qatari Diar, qui détient une participation de 45% des plus
grandes sociétés cotées sur le marché des valeurs mobilières de Doha en termes de projets
de développement immobilier en cours d'exécution.

Les investissements et les activités commerciales de BARWA vont de 4 catégories


principales:

 Projets immobiliers au Qatar


 Projets immobiliers internationaux
 Services aux entreprises
 Services d'infrastructure

Les Qataris représentent environ 50% des employés de Barwa.

IV. Présentation du projet


Imperial Al Borj était un vieil hôtel construit il y a plus de 30 ans dont le
fonctionnement a été arrêté pendant presque 6 ans menant à la détérioration de l'édifice.
Le but de ce développement était de restaurer et d'entretenir l'hôtel.

Figure 3: Photo de l'ancien hôtel

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6
Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

Figure 4: Etat détérioré de l'hôtel

Le terrain est situé à l’avenue Al Shohadaa dans le quartier d'Hivernage à Marrakech sur
une superficie d'environ 10 500 mètres carrés. Il y a d'autres hôtels adjacents 5 étoiles
telles que Sofitel, Novitel, AlSaadi, Royal Mansoor et Grand Gold (annexe 1).

Figure 5: Vue par satellite de l'hôtel

C’est dans ce cadre que Barwa group, a décidé d’acheter la structure existante, de la
démolir et enfin de réaliser l’étude d’un nouvel hôtel très moderne (des plans archi seront
fournis dans l’annexe 2, 3 et 4), conçurent et revendre le terrain avec un projet prêt à
l’exécution.

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7
Chapitre 1 : Cadre et contexte du projet

L’ancienne conception avait une forme en L avec une piscine sur le sol, tandis que la
nouvelle propose une forme plus optimale de façon à ce qu’elle gère mieux l’espace
proposé et donc propose encore plus de chambres. La piscine sur la terrasse offre un
surplus exceptionnel à cet hôtel par rapport aux autres avec son emplacement au 5éme
étage et la vue panoramique qu’il offre pour les différents clients.

Figure 6: Nouvelle conception de l'hôtel

Le développement s'étend sur une superficie totale de 10.500 m², composé de sous-sols
et 5 étages et une superficie totale de 7500 m² qui comprend au rez de chaussée des
boutiques de luxe, restaurants, salons de thé et piano bar. Les étages typiques contiennent
des appartements de luxe de 2 à 3 pièces avec cuisines et terrasses. Le nombre de sous-
sols est basé sur les exigences de la municipalité.

Figure 7: Image numérique de la nouvelle conception

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8
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

Chapitre 2 : Généralités de calcul parasismique

Introduction

Chapitre 2
Généralités de calcul parasismique

Dans le chapitre suivant, nous serons mené à présenter les caractéristiques de


l’environnement sismique au Maroc, ainsi que présenter les différentes méthodes
d’évaluation de ses efforts sismiques qui sollicitent les bâtiments.

Dans le même contexte, nous allons présenter les différents types de contreventements
qui servent à rigidifier la structure avec une justification de la variante retenue.

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9
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

I. Généralités du calcul sismique :


Un séisme est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les
roches par le jeu des mouvements relatifs des différentes parties de l’écorce terrestre.
Lorsque les contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et
donne naissance aux ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions et
atteignent la surface du sol. Ces mouvements du sol excitent les ouvrages par déplacement
de leurs appuis et sont plus ou moins amplifies dans la structure. Le niveau d’amplification
dépend essentiellement de la période de la structure et de la nature du sol.

Le calcul sismique a pour objectif la détermination de la réponse (c’est à dire les


sollicitations, les contraintes, les déplacements ainsi que les déformations) d’un ouvrage
a un mouvement tellurique sollicitant ses fondations. Ce calcul qui relève du domaine de
la dynamique des structures, se révèle délicat du fait de l’aspect aléatoire de l’excitation
qui rend nécessaire une démarche fondée sur des considérations probabilistes.

Ainsi construire un bâtiment dit costaud n’est pas suffisant pour qu’il puisse résister
aux actions sismiques, il faut qu’il présente d’autres caractéristiques aussi importantes
voire plus.

Le Règlement Parasismique Marocain :

Ayant comme objectif la protection des personnes et des biens matériels, Le RPS
définit une méthode d’évaluation de l’action sismique et des critères à suivre lors du calcul
et du dimensionnement des bâtiments, afin qu’ils puissent résister aux secousses
terrestres qui les sollicitent aux niveaux des fondations. . Pour simplifier le calcul des
charges sismiques et uniformiser les exigences de dimensionnement des structures, le
règlement divise le territoire marocain en trois zones présentant pratiquement le même
risque sismique pour une probabilité d’apparition de 10% en 50 ans.

II. Méthodes de calcul


II.1. Méthode simplifiée (statique équivalente) :
Pour la méthode simplifiée (statique équivalente), les forces sont déterminées par
une approche règlementaire simplifiée basée dans notre étude de cas sur le règlement
parasismique Marocain : RPS2011. Elle implique ainsi la substitution au modèle
dynamique des équivalents statiques qui sont censés produire les mêmes effets.

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10
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

Les difficultés et les incertitudes de calcul dans le domaine post-élastique conduisent à se


contenter, en pratique, des méthodes de calcul linéaire équivalent, basées sur la prise en
considération d’un modèle élastique. Dans ces méthodes ou l’on ne s’intéresse qu’aux
maxima des sollicitations s’exerçant sur la structure, l’action sismique est introduite sous
forme de spectre de réponse.

Il faut garder présent à l’esprit que la prise en compte de la non linéarité du comportement
se fait en divisant le spectre de réponse par le coefficient de comportement ([6], Tab
3.3).

Il convient de remarquer que cette façon de faire correspond à un calcul quasi statique
dans le sens où l’on ne prend pas en considération les conséquences dues à l’alternance
des efforts.

Figure 8: Zonage sismique du Maroc

II.2. Méthode dynamique : Analyse modale


L’analyse modale est la méthode de calcul des effets maximaux d’un séisme sur une
structure (le schéma de la méthode est fourni dans l’annexe 5).

- Un spectre de réponse caractérise la sollicitation sismique.

- La structure est supposée à comportement élastique ce qui permet le calcul des


modes propres.

- La réponse d’une structure est prépondérante au voisinage des fréquences de


résonance.

- Le comportement global est considéré comme la somme des contributions des


différents modes.

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11
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

Le calcul des modes doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions suivantes
issues du PS 92 6.6.2.2 :

[5] Dans chacune des directions d'excitation étudiées, le calcul des modes de
vibration doit être poursuivi jusqu'à la fréquence de 33 Hz (période de 0,03 s). La suite
des modes peut être interrompue si le cumul des masses modales Mi dans la direction
de l'excitation considérée atteint 90 % de la masse vibrante totale M du système ; dans ce
cas, les effets des modes non retenus peuvent être négligés. En aucun cas le nombre de
modes retenus ne doit être inférieur à 3. Si à la fréquence de 33 Hz (période de 0,03 s) le
cumul des masses modales dans la direction de l'excitation n'atteint pas 90 % de la masse
totale vibrante, il doit être tenu compte des modes négligés par toute méthode
scientifiquement établie et sanctionnée par l'expérience ; en particulier, il peut être
considéré un mode résiduel affecté d’une masse égale à la masse vibrante négligée :

M - Mi

La suite des modes peut également être interrompue avant la fréquence de 33 Hz (période
de 0,03 s) à condition que la somme des masses modales Mi représente au moins 70 %
de la masse totale vibrante M ; dans ces conditions, le mode résiduel doit être calculé en
appliquant au modèle l'accélération spectrale du dernier mode retenu, et en l'affectant du
facteur multiplicateur défini ci-dessus.

A défaut de procéder au calcul d'un mode résiduel, il faut majorer toutes les
variables d'intérêt (forces, déplacements, contraintes, etc.) obtenues par la combinaison
des réponses modales par le facteur :

M / Mi

On résume ci-dessous les étapes à suivre dans une analyse modale spectrale :

- Déterminer la matrice de masse du système ;


- Déterminer la matrice de rigidité du système ;
- Déterminer la matrice des fréquences;
- Déterminer la matrice modale ;
- Calculer la matrice de masse généralisée pour chaque mode de vibration ;
- Calculer le facteur de participation modale pour chaque mode de vibration ;
- Calculer le cisaillement maximum possible à la base à partir du spectre de
dimensionnement

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12
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

- En utilisant une combinaison des réponses modales, calculer le cisaillement


probable à la base.

Il faut bien comprendre qu’il n’est pas nécessaire de considérer l’effet de tous les
modes de vibration pour obtenir une précision acceptable dans les structures. Dans
l’analyse modale spectrale on peut utiliser la masse modale comme un indicateur du
nombre de modes à considérer dans l’analyse. Le nombre de mode employé doit être
suffisant pour représenter au moins 90% de la masse totale de la structure.

II.3. Hypothèses sismiques du projet


Le rapport géotechnique ainsi que les exigences du maitre d’ouvrages nous fournissent
les données suivantes :

Tableau 1: Paramètres sismiques

Classe du bâtiment Classe III


Coefficient de priorité I I=1
Coefficient d’accélération A = 0.08
Niveau de ductilité ND 1
Coefficient de comportement 1.4
Amortissement 5%
Zonage Zv = 2 et Za = 3
Coefficient du site S1

III. Conception parasismique


III.1. Incidence de la conception sur le comportement des
constructions sous séisme :
Une simple application des calculs parasismiques à un projet de bâtiment qui ne
favorise pas la résistance aux charges dynamiques ne peut lui conférer un comportement
efficace vis-à-vis des séismes. Un bâtiment ne peut résister aux tremblements de terre par
la seule vertu des calculs.

Il est en fait nécessaire que la préoccupation parasismique soit intégrée dès les
premières phases de la conception du projet et qu’elle devienne un réflexe, de façon à en
réduire et en contrôler les surcoûts probables.

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13
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

En effet, les enseignements tirés des séismes destructeurs survenus dans le passé
ont permis de constater qu'une construction, pour être réellement parasismique, doit être
l’objet d’une application stricte des règles générales de la construction parasismique lors
de la conception du projet, ainsi qu’une bonne exécution des travaux, permettant au
bâtiment de résister de façon satisfaisante aux séismes de faible à moyenne intensité.

III.2. Systèmes de contreventement : Elément de base en conception


parasismique :
Le contreventement est défini comme l’ensemble des dispositions permettant
d’assurer la stabilité d’un ouvrage vis-à-vis des sollicitations horizontales. Celui-ci doit
être pensé dès la conception du bâtiment, car ce sont la géométrie globale et le
positionnement en plan des éléments les plus rigides qui déterminent en grande partie la
bonne répartition des efforts dans la structure. C’est donc un élément essentiel dans la
conception d’un ouvrage.

Dans une structure de bâtiment, les efforts horizontaux appliqués au plancher sont
transmis aux fondations par l’intermédiaire des éléments de contreventement. Ces
éléments de contreventement peuvent être décomposés en deux familles, les éléments
horizontaux comprenant les planchers et la toiture, et les éléments verticaux réalisés par
un système de refend, un système de portique rigides ou encore un troisième système
appelé refends portiques. Les caractéristiques de chacun de ces systèmes sont détaillées
ci-après :

 Système en ossature poteaux-poutres :

Il s’agit d’une ossature composée de poteaux et poutres à nœuds rigides ou d’une


charpente contreventée, capable de résister aussi bien aux charges verticales qu’aux
charges horizontales.

 Système de refends :

Le système est constitué de plusieurs murs isolés ou couplés, destinés à résister aux
forces verticales et horizontales. Les murs couplés sont reliés entre eux par des linteaux
régulièrement espacés et adéquatement renforcés.

 Système refends-portiques :

C’est le système structural compose de portiques et de voiles ou les charges


verticales sont, 80% et plus, prises par les portiques. La résistance aux efforts latéraux

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14
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

est assurée par les refends et les portiques proportionnellement à leurs rigidités
respectives.

 Contreventement horizontal : plancher :

Le contreventement horizontal est réalisé généralement par des dispositions


constructives au niveau des planchers et de la toiture. En fait, quel que soit le système de
contreventement (portiques, voiles, noyaux, etc.) et indépendamment de sa fonction
porteuse, le plancher travaille comme « diaphragme » et, à ce titre, il doit être considéré
comme un élément principal dont les fonctions sont comme suit :

III.3. Les règles de base de la conception parasismique :


La bonne conception des structures suppose la réalisation d’un ensemble forme par
les planchers et les murs ou les portiques en béton armé, disposés dans deux directions
du plan et constituant un réseau tridimensionnel plus ou moins continu vérifiant les
dispositions suivantes :

Répartition régulière et uniforme en plan


d’un nombre suffisant d’éléments structuraux.

Figure 9: Contreventement dissymétrique

Uniformité (régularité) en élévation qui


tend à éliminer les zones de concentrations de
rotules plastiques qui peuvent se produire au
niveau du « soft storey ».

Figure 10: Etage flexible

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15
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

 Eviter les sauts de rigidité et de résistance : En


changeant la section des contreventements d’un
étage à l’autre, on crée des discontinuités et on
provoque de brusques variations de rigidité et de
résistance du bâtiment. Le cas échéant, il vaut
mieux diminuer la rigidité et la résistance de bas
en haut (à droite dans la figure) que faire
l’inverse (à gauche).
Figure 11: Saut de rigidité

 Eviter les contreventements décalés : Les


décalages perturbent la transmission des
efforts, réduisent la capacité portante et
diminuent la ductilité (aptitude à se déformer
plastiquement) des contreventements. Ils sont
en outre responsables d’importantes
sollicitations et déformations affectant
d’autres éléments porteurs (p. ex. dalles ou
colonnes).
Figure 12: Décalage des contreventements

III.4. Application au bloc F du bâtiment étudié :


III.4.1. Conception parasismique de la structure étudiée
Rappelons que le comportement des structures sous charges sismiques est
subordonné, d’une part à la forme de celles-ci et d’autre part à la répartition des différents
éléments structuraux qui les constituent et qu’une bonne conception est celle qui fait
appel à la simplicité et à la régularité et en plan et en élévation. Ainsi, l’ouvrage a été scindé
en blocs les plus rectangulaires que possible avec des dimensions de l’ordre de 20m x
20m. Les formes en L ou en U ont été le plus possible évitées.

La disposition des joints qu’on propose respecte également, les limites de


l’élancement (Rapport Longueur/Largeur qui doit être inférieur à 3,5). Cette disposition
scinde l’édifice en blocs présentant une continuité en hauteur et en profondeur
permettant de répartir correctement les charges sismiques sur les éléments porteurs et
d'optimiser le comportement dynamique de la structure.

Il est à noter aussi que l’épaisseur du joint entre deux blocs est définie par le
règlement parasismique RPS 2011, par la formule : e = a × H ; avec :

a = 0,003 pour les structures en béton ;

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16
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

H : La hauteur du bloc le moins élevé.

La largeur minimale entre joints ne doit pas être inférieure à 50 mm, pour le joint associé
à notre bloc est de e = 9 cm.

Il est impératif que l’épaisseur du joint entre deux blocs soit au moins égale à la
somme des déplacements maximaux des blocs dans une direction donnée du séisme.

III.4.2. Choix du système de contreventement


Compte tenu de la hauteur des blocs et du fait que l’ossature verticale est en béton
armé, le contreventement est assuré principalement par voiles sauf quand des contraintes
architecturales s’imposent, le cas échéant, le contreventement est assuré par voiles et
portiques poteau-poutre.

Les calculs préliminaires ont montré que les structures contreventées uniquement
par portiques poteau-poutre sont assez souples et les déplacements accidentels
engendrés dépassent les limites imposées par la réglementation sismique.

Afin d’éviter la torsion des bâtiments, la distribution des éléments de


contreventements est réalisée de façon symétrique par rapport au centre de masse du
bâtiment, ainsi les excentrements du centre de rigidité par rapport au centre des masses
dans les directions transversales et longitudinales seront inférieures aux valeurs limites
imposées par la réglementation parasismique à savoir 5% de la dimension
perpendiculaire à la direction de l’effort sismique.

Pour le bloc F, la conception proposée est caractérisée par des portiques assez
rigides composés de poteaux à fortes inerties. Malgré les contraintes d'encombrement des
retombées de poutres, cette conception permet de limiter les déplacements accidentels
de la structure.

Pour les voiles, ils ont été mis le plus possible en périphérie afin de permettre un
plus grand dégagement en partie centrale.

Dans le chapitre Calcul dynamique, on va montrer comment on est passé d’un


système de contreventement par voile à un système de contreventement mixte en se
basant sur les résultats sismiques et déplacements inter-étages.

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17
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

Introduction

Chapitre 3
Hypothèses et modèle numérique de
calcul

Dans le chapitre suivant, nous allons présenter les hypothèses sur lesquelles sera
basé notre travail en ce qui concerne les normes, les charges et leurs combinaisons. La
deuxième partie du chapitre sera consacrée à la définition de quelques paramètres de
calcul inexistant sur RSA et qui nous serviront à approcher le comportement notre
modèle numérique à la structure.

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18
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

I. Généralités de calcul :
I.1. Normes en vigueur
Tous les calculs sont basés sur les règlements suivants :
 Règlement de construction parasismique RPS 2011: un règlement officiel
approuvé par le décret n°2-02-177 du 9 hija 1422 (22 février 2002).
 Règles BAEL 91 : pour le dimensionnement des éléments en béton armé.
 Règles de construction parasismique PS 92 : un règlement français utilisé
également dans les calculs.
 La norme française NF P 06.004 : pour la détermination des charges permanentes.

I.2. Hypothèses de charges


Un bâtiment à usage hôtel est une structure qui comprend des blocs qui ; dans
quelques parties ; présentent différents fonctions (cafétéria, terrasses accessibles,
terrasse pour équipements, piscine …) ainsi que des parties qui sont bien différentes en
terme de chargement pour répondre un besoin précis que ça soit en terme de rigidité,
d’esthétique …

I.2.1. Charges permanentes


Au niveau d’un hôtel, le chargement maximal se trouve essentiellement au niveau
du rez-de-chaussée, partie de luxe destinée à être une image de l’hôtel avec ses matériaux
nobles (marbres …) dont le poids est généralement lourd engendrent des surcharges
supplémentaires par rapport aux autres étages. [8] Les détails des chargements pour les
différents étages seront présentés dans les tableaux suivants :

Tableau 2: Charges permanentes sur la terrasse

élément Poids volumique (Kg/𝒎𝟐 )


Marbre 2800*0.02=56
Divers 25
cloisons légères 75
chape 2200*0.05=110
Mortier de pose 40
Lit de sable 0
Dalle corps creux (20+5) 320
Totale charge permanente 626

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19
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

Pour les étages courants : ( On ajoute une charge de 100 daN/m² de marbre au niveau
du plancher bas RDC ).

Tableau 3: Charges permanentes sur les étages courants

Figure 13: Disposition des éléments constructifs du plancher

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20
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

I.2.2. Charges d’exploitation


[9] Les charges d’exploitation sont obtenues à partir de la norme NF P06-001 :

Tableau 4: Charges d'exploitation

I.2.3. Autres charges :


Charges de végétation décoratives :

Figure 14: Disposition d'un élément de végétation décorative

La charge permanente sera estimée de 360 daN/m² tandis que la charge d’exploitation
est de 100 daN/m².

II. Modèle numérique de calcul :


L’étude des différents blocs de cet hôtel se fera sur le logiciel ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS. L’objectif de ce logiciel est de créer un modèle analytique capable de simuler
autant que possible le bâtiment, les charges ainsi que la réponse de ce bâtiment vis-à-vis
aux différents combinaisons de ces charges, et enfin présenter un ferraillage qui respect
les règlementations et de permettre à l’utilisateur de modifier à tout instant afin de
satisfaire ces propres contraintes.

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21
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

Le logiciel malgré sa technologie avancée et son développement permanent ne contient


pas quelques paramètres indispensables pour notre étude que nous devons définir avant
de commencer le travail.

II.1.1. Définition du plancher hourdis :


Le plancher préfabriqué est constitué :

 de poutrelles qui, associées au béton coulé en œuvre, reprennent la totalité des


charges permanentes et d'exploitation;
 d'entrevous (hourdis) qui servent de coffrage perdu mais qui doivent présenter
une résistance suffisante pour répondre à la sécurité de mise en œuvre des
planchers;
 d'un quadrillage d'acier soudé (treillis soudé) destiné à armer la dalle de
compression pour une distribution plus homogène des charges.

Figure 15: Plancher corps creux hourdis

1- Le plancher hourdis fonctionne dans un seul sens, c’est le sens des poutrelles
indiquent les poutres porteuses qui partager presque toute la charge. Et donc au
niveau du logiciel, modéliser le sens revient à modéliser les poutrelles et donc indiquer
le sens de répartition des charges.

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22
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

Figure 16: Aperçu sur la modélisation de la terrasse du bloc F

Figure 17: Aperçu sur la répartition des charges dans un plancher hourdis

2- On va modéliser l’hourdis et la dalle de compression par une épaisseur équivalente en


béton, on prend 13 cm pour un plancher 20+5.

Figure 18: Modélisation de l'épaisseur équivalente

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23
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

II.1.2. Comportement du plancher hourdis:


Les diaphragmes d'un bâtiment sont les structures horizontales qui reportent
l'action horizontale, résultant de la mise en mouvement des masses des planchers et de
leurs charges, vers les structures verticales de contreventement. Les diaphragmes doivent
être peu déformables dans leur plan, de manière à assurer une distribution efficace de
l'action horizontale entre les différentes structures verticales. Idéalement, ils assurent à
chaque niveau où ils sont présents une absence de déplacement horizontal relatif entre
les structures verticales.

Figure 19: Transmission des charges sismiques horizontales par les diaphragmes

On va paramétrer alors notre logiciel comme suit :

- Rigidité élastique : Pas d’éléments finis

Le plancher est destiné juste pour transmettre les charges aux poutres, et donc on ne
s’intéresse pas à l’étude des efforts sur sa surface.

- Liaison rigide des nœuds pour le plancher : raidissage par diaphragme- partiel
(XY)

On permet à notre le déplacement suivant l’axe Z pour le plancher pour lui permettre de
contribuer à l’évacuation des énergies de déformations surtout dans le cas de séisme.

- Transfert des charges : Simplifié dans une seule direction

Comme expliqué précédemment.

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24
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

Figure 20: Modèle de calcul d'un plancher hourdis

II.1.3. Modèle de calcul des voiles et des dalles pleines :


Pour ces éléments, on s’intéresse aux valeurs des efforts dans n’importe quel point
puisqu’ils sont destinés à résister eux-mêmes aux différentes sollicitations c’est pour cela
qu’on adopte un calcul par éléments finis.
[4] En fait, plusieurs types d'éléments finis existent dans le logiciel : (coque, membrane
ou dalle) ; des éléments à différents degrés de liberté sont utilisés pour différents types
de structure (dalle, coque, PSO, PSO, AXI)

Le choix du modèle du calcul a une influence directe sur le comportement de notre


plancher, et donc appliquer un modèle revient à forcer les calculs de manière concrétiser
les hypothèses du modèle sur le plancher réel.

Les 3 modèles connus sont :

 Le modèle plaque-coque : où les déformations suivant le plan sont négligeables et


on permet un déplacement suivant l’axe perpendiculaire pour que le plancher
contribue à l’évacuation de l’énergie de déformation due à l’effet du séisme.
 Le modèle membrane : dans ce modèle, le transfert des efforts se fait comme si le
plancher était une barre rigide, et donc un déplacement d’un côté va engendrer un
déplacement de la même valeur de l’autre côté, et donc notre plancher est
théoriquement indéformable dans toutes les directions et le transfert des charges
se fait comme si c’était avec une barre rigide.

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25
Chapitre 3 : Hypothèses et modèle numérique de calcul

Figure 21: Modèle de calcul coque.

Ainsi on peut distinguer dans notre modèle les éléments qui sont traités par surface
d’influences (plancher hourdis) ainsi que ceux traités par éléments finis.

Figure 22: Modèle analytique de calcul

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26
Chapitre 4 : Calcul statique

Chapitre 4 : Calcul statique

Introduction

Chapitre 4
Calcul statique

L’objectif de ce chapitre est de présenter d’une manière détaillée la méthode de


dimensionnement manuelle des éléments porteurs de l’ossature de notre bâtiment,
fournir des plans d’exécution suivant ces résultats ainsi que de réaliser des plans sur RSA
pour comparaison.

Le calcul sera mené dans le cas statique pour vérifier l’effet du séisme dans le
chapitre suivant, les dispositions règlementaires du ferraillage et des méthodes
d’exécution seront aussi énoncées et appliquées pour chaque élément étudié.

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27
Chapitre 4 : Calcul statique

I. Dimensionnement des voiles


I.1. Introduction
Un voile de section rectangulaire se comporte comme une console verticale,
encastrée en pied dans ses fondations et soumise à des charges réparties ou concentrées
à chaque plancher.

Donc le voile est sollicité par :

- Moment fléchissant et effort tranchant provoques par l’action du séisme.

- Effort normal du à la combinaison des charges permanentes, d’exploitations ainsi


que la charge sismique.

Ce qui implique que les voiles seront calculés en flexion composée et au cisaillement.
Ce qui nécessitera une disposition du ferraillage suivant :

- Sur le plan vertical (aciers verticaux).

- Sur le plan horizontal (aciers horizontaux).

De manière plus détaillée le ferraillage classique du voile est composé de :

- Armatures concentrées dans les deux extrémités ou dans les ailes pour équilibrer
le couple due au moment d’encastrement (armatures de flexion A f).

- Armatures verticales uniformément reparties (armature de compression Ac).

- Armatures horizontales, elles aussi uniformément reparties (Armature de l’effort


tranchant At).

A la base du voile, sur une hauteur critique, des cadres sont disposés autour de ces
armatures afin d’organiser la ductilité de ces zones.

Figure 23: Comportement d'un voile

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28
Chapitre 4 : Calcul statique

Dans les paragraphes suivant, nous allons étudier l’exemple d’un voile en utilisant le calcul
manuel basé sur les normes : BAEL 91 mod 99 pour le calcul structural, PS 92 et RPS 2000
pour les dispositions sismiques et enfin une comparaison avec les résultats numériques
établis par RSA 2017.

I.2. Pré dimensionnement


Selon l’article 7.3.1.4.1 du RPS 2011 ; L’épaisseur minimale du voile est fonction de la
hauteur nette he de l’étage.

 amin = min (15 cm, he/20) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.

 amin = min (15 cm, he/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.

 amin = min (15 cm, he/25) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.

D’autres exigences doivent être satisfaites :

 Longueur : L ≥ 4.e

 Elancement mécanique : λ ≤ 80.

 Résistance du béton : 22 MPa ≤ fc28 ≤ 45 MPa.

Une épaisseur unifiée a été choisie pour les voiles de tous les étages e = 25 cm.

I.3. Etude du voile 53 du bloc F


I.3.1. Hypothèses
Largeur a = 0.25 m.

Longueur d = 2 m.

Hauteur libre l = 2.56 m.

La charge est appliquée avant 90 jours.

Béton fc28 = 25 MPa.

Acier fe = 500 MPa

Coefficient de comportement k = 1.4.


Figure 24: Modèle numérique du bloc F

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29
Chapitre 4 : Calcul statique

Le voile est soumis aux efforts réduits à son pied (obtenus à partir de RSA 2017)
suivant la combinaison la plus défavorable.

Tableau 5: Résultats réduits au pied du voile 53

Nu (MN) M (MN.m) T (MN)


ACC ACC ACC
1.35 0.79 0.44

I.3.2. Vérification des contraintes normales


 Longueur de flambement

On note:

Lf : la longueur libre de flambement d’un mur non raidi,

l: La hauteur libre du mur.

Lorsqu’un mur n’est pas raidi latéralement par des murs en retour, la longueur libre
de flambement Lf se déduit de la hauteur libre du mur l, en fonction de ses liaisons avec le
plancher. Les valeurs du rapport entre Lf et l sont données par le tableau ci-dessous :

Tableau 6: Détermination du Coefficient Lf/l

Notre voile est armé et rigidifié d’un seul côté par le plancher donc on aura:

Lf = 0.85 x l = 0.85 x 2.56 = 2.18 m.

√𝟏𝟐
𝝀= ∗ 𝑳𝒇 = 30.2 < 50
𝒂

𝟎.𝟖𝟓
𝛂 = 𝝀 = 𝟎. 𝟕𝟒. Les valeurs de α sont à diviser par 1,10 si plus de la moitié
𝟏+𝟎.𝟐(𝟑𝟓 )²

des charges est appliquée avant 90 jours. Donc 𝛂 = 0.67.

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30
Chapitre 4 : Calcul statique

 Effort normal limite :


Il faut donc s’assurer que l’effort normal pondéré Nu sollicitant le mur à l’état limite ultime
est inférieur à Nu,lim résistant équilibré par la section du béton et éventuellement par la
section d’armatures. 𝑵𝒖 ≤ 𝑵𝒖,𝒍𝒊𝒎

L’effort limite ultime est dans le cas d’un mur armé – donné par la formule suivante :

𝑩𝒓 𝒙 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝒇𝒆
𝑵𝒖 = 𝜶 ( +𝑨 )
𝟎. 𝟗 𝜸𝒃 𝜸𝒔

Avec : la section réduite : Br = d (a – 2cm) = 0.46 m²

A : la section d’acier qu’on prendra égale à la section minimale Amin ; d’après la RPS
2000, le pourcentage minimal de l’armature longitudinale à toute section est égal à 0,20% de
la section horizontale du béton.

 𝑨𝒔,𝒎𝒊𝒏 = 𝝆v . 𝐚 . 𝐝 = 0.002 x 0.25 x 2 = 10 cm².


On aura donc Nu = 1.35 MN < Nu,lim = 6 MN  Vérifiée

 Vérification aux niveaux Ⅰ et Ⅱ:


La justification des voiles doit être effectuée à mi-hauteur et au niveau des
planchers.

 𝝈𝒖 ≤ 𝝈𝒖,𝒍𝒊𝒎 à mi-hauteur (Ⅰ)

𝝈𝒖,𝒍𝒊𝒎
 𝝈𝒖 ≤ a niveau du plancher (Ⅱ)
𝜶

𝑵𝒖 𝟏.𝟑𝟓
On a 𝝈𝒖 = = = 𝟐. 𝟕 𝑴𝑷𝒂
𝒂.𝒅 𝟎.𝟐𝟓𝒙𝟐

Et 𝝈𝒖,𝒍𝒊𝒎 = 𝟏𝟐 𝑴𝑷𝒂 Figure 25: Niveaux de vérifications du voile

 Les deux conditions sont alors bien vérifiées.


I.3.3. Dimensionnement des potelets de rives
Le calcul d’un voile est effectué en flexion composée (voir annexe 6), il convient que
les armatures verticales nécessaires pour la vérification de la résistance sous la
combinaison sismique la plus défavorable, seront concentrées dans les éléments de rives,
aux deux extrémités de la section transversale du voile. Les résistances à la flexion sont
calculées de façon classique, en utilisant la valeur de l’effort normal Nu et le moment
fléchissant Mu, résultant de l’analyse dans la situation sismique de calcul.

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31
Chapitre 4 : Calcul statique

Étant donné que le moment Mu est réversible, les armatures choisies seront
placées par symétrie dans les deux extrémités du voile. Elles sont en outre regroupées
dans un potelet de dimensions minimales a, d', avec : ([5]; paragraphe 11.8.2.1.4).
𝒂
𝒏
𝒂𝒌
𝝈𝒃𝒄
𝒅′ ≥ 𝒎𝒂𝒙 𝑳𝒇 𝒏
𝒌
𝟏𝟓 𝝈𝒃𝒄
{ 𝒅/𝟖

Avec : Figure 26: Schéma d'un potelet de rive

a : l’épaisseur du voile, a = 25 cm.

k : coefficient de comportement, k = 1.4.


n : la contrainte maximale, n = 𝝈𝒖 = 2.7 MPa.
𝟎.𝟖𝟓.𝒇𝒄𝟐𝟖
𝝈𝒃𝒄 : la contrainte admissible, 𝝈𝒃𝒄 = 𝐦𝐢𝐧 (𝝈𝒖,𝒍𝒊𝒎 ; ) = 12 MPa
𝟏.𝟓

d’ = 35 cm

On assimile le voile à une poutre de dimensions b = 0.25 m et h = 2 m et nous


allons prendre d = h – d’/2 = 1.825 m; (distance des armatures tendues à la fibre la plus
comprimé, à ne pas confondre avec la longueur du voile).

Selon les règles de [10] BAEL 91 mod 99, l’excentricité due au moment sismique
est corrigée par une excentricité additionnelle tenant compte des effets de second ordre,
telle que : 𝒆=𝒆𝟎+𝒆𝒂.

 e0 = L’excentricité du moment calculé par la statique équivalente 𝑴/𝑵


𝒍 𝟐𝟓𝟔
 ea = max (2 cm ; 𝟐𝟓𝟎 ) = max (2 cm, 𝟐𝟓𝟎
) = 𝟐 𝒄𝒎
𝟎.𝟕𝟗
Donc on a e = 𝟏.𝟑𝟓 + 0.02 = 60 cm.

Cette excentricité doit vérifier l’inégalité suivante (PS 92) :

𝑳𝒇 𝟏𝟓 ∗ 𝒆
≤ 𝒎𝒂𝒙 ( 𝟏𝟓 ; )
𝒉 𝒉
𝑳𝒇 𝟏𝟓∗𝒆 𝟏𝟓∗𝟔𝟎
= 𝟏. 𝟎𝟗𝒎 ; = = 𝟒. 𝟓
𝒉 𝒉 𝟐𝟎𝟎

Donc 1.9 < max (15 ; 4.5) Vérifiée

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32
Chapitre 4 : Calcul statique

Le flambement est pris en compte en ajoutant une excentricité additionnelle 𝑒1 :


𝟔∗𝑳𝟐𝒇 𝑴𝑮
𝒆𝟏 = 𝟏𝟎𝟒 ∗𝒉
(𝟏 + 𝜶 ) = 𝟎. 𝟐𝟓 𝒄𝒎 << e avec 𝜶 = . Cette excentricité reste
𝑴𝑮 +𝑴𝑸

négligeable par rapport à e.

Rappelons que notre voile est sollicité par : N = 1.35 MN et M = 0.79 MN.m.

Nous avons d’après les règles du BAEL, une section est partiellement comprimée dans les
deux cas suivant :

 le centre de pression C est situé à l’extérieur des sections d’armatures théoriques


A1 et A2 et cela indépendamment du signe de l’effort normal Nu (traction ou
compression).

 Le centre de pression C est situé à l’intérieur des sections théoriques d’aciers avec
l’application d’un effort normal Nu de compression et le moment fléchissant Mu
doit être supérieur à M3 (M3 = Nu * (d-d’) - (0.337 * h – 0.81 * d’) * b * h *𝝈𝒃𝒄 ).
On a :

(0.337 * h – 0.81 * d’) * b * h * 𝝈𝒃𝒄 = 2.58 MN.m

Nu * (d-d’) – Mu = 1.2 MN.m

Puisque (0.337 * h – 0.81 * d’) * b * h * 𝝈𝒃𝒄 ≥ Nu * (d-d’) – Mu

 Donc la section est partiellement comprimée.

On signale qu’on a l’équivalence du diagramme des contraintes du béton comprimé avec


le diagramme rectangulaire simplifié reste valable puisque la fibre neutre se situe entre
les armatures de la section A1 et A.

Figure 27: Etat des efforts dans une section partiellement comprimée

Le bras de levier a de l'effort normal équivalent Nu par rapport à A l est donné par:

𝒉
𝒂 = 𝒅− +𝒆
𝟐

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33
Chapitre 4 : Calcul statique

Et donc le calcul sera fait en supposant que la section est sollicitée en flexion simple par
un moment Mc = Nu * a.

Le moment de calcul en flexion composée est donné par :

𝐡
Mc = Nu * a = Nu * ( 𝐝 − 𝟐 + 𝐞 ) = 1.923 MN

Par conséquent, le moment réduit est :

𝑴𝒄 𝟏. 𝟗𝟐𝟑
𝝁= = = 𝟎. 𝟏𝟕 < 𝟎. 𝟑𝟕𝟐
𝒃𝒅²𝝈𝒃𝒄 𝟎. 𝟐𝟓 ∗ 𝟏. 𝟖𝟐𝟓𝟐 ∗ 𝟏𝟑. 𝟐𝟒

Puisque 0.1042 ≤ µ ≤ 0.1859, ce qui veut dire qu’on est dans le domaine du pivot A.

On aura le bras de levier 𝒛𝒃 donc en calculant le coefficient de réduction :

𝜶 = 𝟏. 𝟐𝟓 ∗ (𝟏 − √𝟏 − 𝟐𝝁) = 0.23 ; 𝒛𝒃 = 𝒅 ∗ (𝟏 − 𝟎. 𝟒𝜶) = 1.7 m

Donc la section d’acier longitudinale selon le DTU est :

𝑴𝒄 𝜸𝒔
𝑨=( − 𝑵𝒖) ∗ = −𝟓. 𝟎𝟑 𝒄𝒎²
𝒁 𝒇𝒆

La section d’acier est négative, on va se contenter des armatures minimales.

Les deux rives du voile constituent ses zones critiques. La RPS 2011 indique que dans les
zones critiques des voiles, on dispose des chainages minimums verticaux à chaque
extrémité de 4T12.

L’espacement maximal donné par la RPS 2011 pour le ferraillage vertical est 25 cm, donc
nos potelets de rives seront constitués de 6 T12 e = 12 cm verticalement.

 Armatures transversales :

ɸ
 Diamètre: ɸ𝒕 ≥ 𝐦𝐚𝐱 ( 𝟑𝒍 ; 𝟔𝒎𝒎) = 6 mm, d’où on prend ɸ𝒕 = 𝟖 𝒎𝒎.
 Espacement des armatures transversales: S𝑡 ≤ min (10ɸl ; 20𝑐𝑚), alors : 𝑺𝒕 = 12 cm.

I.3.4. Ferraillage vertical vis-à-vis de l’effort normal


Comme cité précédemment, le voile travaille en flexion composée, les potelets de
rives encaissent le moment de flexion (zone critique) et la zone courante résiste à l’effort
normal.

La longueur de la zone courante est : D = d – 2d’ = 2 – 2*0.35 = 1.3 m.

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34
Chapitre 4 : Calcul statique

Le DTU. 23.1 précise que le pourcentage minimal doit être au moins égal à la plus grande
des deux valeurs :

𝟒𝟎𝟎𝜽 𝟑𝝈𝒖
𝝆𝒗 = 𝐦𝐚𝐱[𝟎. 𝟎𝟎𝟏; 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟓 ∗ ( − 𝟏)]
𝒇𝒆 𝝈𝒃𝒄

Avec θ = 1,4 pour un voile de rive, et θ = 1 pour un voile intermédiaire.

On rappelle qu’il s’agit d’un voile de rive, donc θ = 1.

On trouve alors : 𝝆𝒗,𝒎𝒊𝒏 = 1.𝟏𝟎−𝟑 < 2.𝟏𝟎−𝟑 (RPS 2000 fixe le pourcentage minimal
d’armature verticale à 0.20% de la section horizontale du béton)

On prend : 𝝆𝒗 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 (fixé par le RPS).

On aura alors : 𝑨𝒗 = 𝝆𝒗 ∗ 𝒂 ∗ 𝑫 = 0.002 * 0.25 * 1.3 = 6.5 cm².

Cette section sera partagée entre les deux faces de la zone


courante, on va choisir de mettre 7 T8 dans chaque face avec un espacement e = 18cm.

 Armatures horizontales de l’effort tranchant (parallèles aux faces du mur) :


De même, RPS2000 fixe le pourcentage minimal d’armature horizontal à 0,20% de la
section vertical du béton.

Donc : 𝑨𝒉 = 𝝆𝒉 ∗ 𝒂 ∗ 𝒍 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟐 ∗ 𝟎. 𝟐𝟓 ∗ 𝟐. 𝟓𝟔 = 𝟏𝟐. 𝟖 𝒄𝒎𝟐 .

Ainsi, on aurait un ferraillage de 6.4 cm² sur chaque face du voile, donc on prend 7T8
avec un espacement e = 25 cm sur chaque face

I.3.5. Vérification aux sollicitations tangentes (PS 92 : 11.8.2.1.3)


Les dimensions du voile seront notées comme dans la figure :

 épaisseur a
 hauteur de la section droite b
 hauteur utile d
 section d'armature Af de flexion ou de chaînage d'un seul côté

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35
Chapitre 4 : Calcul statique

On définit le pourcentage des armatures de flexion :

𝑨𝒇 6.79
̅ 𝒇 = 𝟏𝟎𝟎 ∗ (
𝝎 ) = 100 ∗ = 𝟎. 𝟏𝟑𝟓%
𝒂∗𝒅 25 ∗ 200

Avec : Af : section d'armature de flexion ou de chaînage d'un seul côté

On définit par ailleurs les paramètres suivants :

𝑵
– La contrainte normale de compression : 𝝈𝒖 = 𝒂∗𝒃
𝒖
= 𝟐. 𝟕 𝑴𝑷𝒂.
𝑴𝒖 𝟎.𝟕𝟗
– Le paramètre d’excentricité : 𝜶𝑵 = 𝒃∗𝑵𝒖 = = 𝟎. 𝟑
𝟐∗𝟏.𝟑𝟓
𝑽(𝟏+𝒌)
– L’effort tranchant de calcul : 𝑽∗ = = 0.528 MN.
𝟐
𝑽∗
– Le cisaillement conventionnel de calcul : 𝝉∗ = 𝒂∗𝒅 = 𝟏. 𝟏𝟓 𝑴𝑷𝒂.
𝑴𝒖
– Le paramètre d’élancement de calcul : 𝜶𝑽 = 𝒃∗𝑽∗ = 𝟎. 𝟕𝟒

On calcul :

– Le moment limite Mlim de fissuration systématique en flexion composée qui est


déterminé à partir de la condition de non fissuration systématique :
(𝒂𝒃𝟐 ) 𝒇𝒕𝒋 (𝟎. 𝟐𝟓 ∗ 𝟐²)
𝑴𝒍𝒊𝒎 = + (𝝈 + )= = 𝟎. 𝟖𝟗 𝑴𝑵. 𝒎
𝟔 𝟏. 𝟓 𝟔
– Le cisaillement conventionnel associé :
𝑴𝒍𝒊𝒎 𝟎. 𝟖𝟗
𝝉𝟏 = 𝝉∗ ∗ = 𝟏. 𝟏𝟓 ∗ = 𝟏. 𝟑 𝑴𝑷𝒂
𝑴𝒖 𝟎. 𝟕𝟗
– La contrainte limite de résistance à l’effort tranchant :
𝟐
 𝝉𝟐 = 𝟎. 𝟒𝟓 ∗ √𝒇𝒕𝒋 ∗ (𝒇𝒕𝒋 + 𝟑 𝝈) = 𝟏. 𝟐𝟖 𝑴𝑷𝒂.

– La contrainte limite de résistance à l’effort tranchant après fissuration, compte


tenu des armatures longitudinales :
𝝉𝟑 = 𝐦𝐢𝐧(𝝉𝟏 ; 𝝉𝟐 ) ∗ (𝟏 + 𝟑𝝎𝒇 ) + 𝟎. 𝟏𝟓𝝈 = 𝟏. 𝟕𝟔 𝑴𝑷𝒂 avec: 𝝎𝒇 = 𝟐%,

𝝉𝒍𝒊𝒎 = 𝒎𝒂𝒙 (𝝉𝟑 ; 𝟎. 𝟓𝒇𝒕𝒋 ) = 𝟏. 𝟕𝟔 𝑴𝑷𝒂

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36
Chapitre 4 : Calcul statique

On vérifie bien que : 𝝉∗ < 𝝉𝟑 il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures
d'effort tranchant.

Figure 28: Dessin AutoCad des résultats manuels d’une face du voile

Le plan d’exécution fournis par le logiciel RSA tenant compte de l’effet du séisme sera
fourni dans l’annexe 7.

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37
Chapitre 4 : Calcul statique

II. Dimensionnement des poutres :


II.1. Pré dimensionnement :
Les poutres sont rectangulaires de section (bxh), avec b la largeur et h la hauteur de la
poutre. Selon les règles du BAEL 91 de pré-dimensionnement des poutres, on doit avoir:

La hauteur h :

𝑳 𝑳
 Pour une section rectangulaire isostatique : ≤ 𝒉 ≤ 𝟏𝟎
𝟏𝟓

 Concernant les poutres continues, la hauteur h de la poutre doit vérifier la


𝑳𝒎𝒂𝒙 𝑳𝒎𝒂𝒙
condition de la flèche suivante: ≤𝒉≤
𝟏𝟔 𝟏𝟐

Avec :

L : portée entre nus d’appuis de la poutre.


h : hauteur de la poutre
La largeur b :

Pour la détermination des dimensions de la section transversale des poutres porteuses, h et


b étant respectivement la plus grande et la plus petite dimension, le BAEL91 impose les
critères de rigidités suivantes :

𝟎. 𝟒𝒉 ≤ 𝒃 ≤ 𝟎. 𝟕𝒉

Ainsi, ces dimensions doivent satisfaire les conditions exigées par le RPS 2011:

𝐛
≥ 𝟎. 𝟐𝟓
𝐡
𝐛 ≥ 𝟐𝟎𝟎𝐦𝐦
𝐡𝐜
{ 𝐛 ≤ 𝐛𝐜 +
𝟐

Avec :

𝑏𝑐 : La dimension de la section du poteau perpendiculaire à l’axe de la poutre.


ℎ𝑐 : La dimension de la section du poteau parallèle à l’axe de la poutre.

Dans notre cas, Pour des raisons architecturelles on a fixé : b=25cm

D’autre part, les hauteurs des poutres sont comprises entre 25 et 55cm.

Les conditions exigées par RPS 2011 sont toutes vérifiées.

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38
Chapitre 4 : Calcul statique

II.2. Descente de charge sur les poutres


La charge supportée par une poutre porteuse, dans le cas ou le plancher est en corps creux
est la somme des charges de la moitié des deux rives de la poutre.

En tenant en compte des charges semblables au niveau de chaque étage la formule de


cette charge est :

𝑳
Charge d’exploitation : 𝑸 = 𝑸𝒑 × 𝟐 (kg/m)

𝑳
Charge permanente : 𝑮 = 𝑮𝒑 × 𝟐 + 𝒑𝒑 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆 (kg/m)

Avec :

Qp : la charge d’exploitation unitaire par mètre carré sur plancher

Gp : la charge permanente unitaire par mètre carré sur plancher

𝐏𝐏𝐩𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞 ∶ section de la poutre × densité du béton (2500 Kg/m³)

L : La longueur du chargement

NB :

Pour les poutres non chargée :

Charge d’exploitation : 𝑄 = 100 Kg/m

Charge permanente : 𝐺 = 100 + 𝑝𝑝 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 (Kg/m)

Avec 100 Kg/m supposée comme surcharge des hourdis qui peuvent reposées sur la
poutre

La charge totale à considérer :

Après avoir trouvé les charges permanentes et d’exploitations pour cette poutre ainsi que
son poids propre on va calculer la charge totale à ELU et ELS selon les combinaisons :

ELU : 𝑷𝑼 = 𝟏. 𝟑𝟓𝑮 + 𝟏. 𝟓𝑸 (Kg/m)

ELS : 𝑷𝑺 = 𝑮 + 𝑸 (Kg/m)

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39
Chapitre 4 : Calcul statique

II.3. Présentation de la méthode forfaitaire


 Condition d’application

Cette méthode s’applique si les conditions suivantes sont vérifiées :

- L’inertie constante le long de chaque travée


- 𝑸 ≤ 𝟐𝑮
- 𝑸 ≤ 𝟓𝟎𝟎𝑲𝒈𝒎
𝑳𝒊
- 𝟎,𝟖 ≤ ≤ 𝟏,𝟐𝟓
𝑳𝒊+𝟏

- Fissuration non préjudiciable


 Calcul des moments en travées et appuis

Détermination des moments maximaux en travée et sur les appuis en fonction du moment
fléchissant M0 dans la travée indépendante.

𝑀𝑤 + 𝑀𝑒 (1 + 0.3𝛼)𝑀0
𝑀𝑡 + ≥ 𝑚𝑎𝑥 {
2 1.05𝑀0

Avec : 𝑀𝑡 , 𝑀𝑤 , 𝑀𝑒 : les valeurs minimales des moments en travée et sur appuis

𝑀0 : Moment max isostatique de la travée. 𝑀0 =PL²/8

𝑄
𝛼 = 𝑄+𝐺 : (Le rapport des charges d’exploitations à la somme des charges

permanentes en valeur non pondérée).

Poutres à deux travées :

Figure 29: Conditions de calcul des moments pour la méthode forfaitaire selon BAEL

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40
Chapitre 4 : Calcul statique

Poutres à plusieurs travées :

Figure 30: Conditions de calcul des moments pour la méthode forfaitaire selon BAEL

Les moments calculés doivent respecter les conditions citées dans le schéma ci-dessus,
ainsi que lorsque, sur l’appui de rive, la poutre est solidaire d’un poteau ou d’une poutre,
il convient de disposer sur cet appui des aciers supérieurs pour équilibrer Ma = -0.15M0.

 Calcul des efforts tranchants

Cas d’une poutre à une seule travée :

Figure 31: Conditions de calcul des efforts tranchants pour la méthode forfaitaire selon BAEL

Cas d’une poutre à plusieurs travées :

Figure 32: Conditions de calcul des efforts tranchants pour la méthode forfaitaire selon BAEL

II.4. Présentation de la méthode Caquot minorée


 Conditions d’application

La condition est : 𝑸 ≥ 𝟐𝑮 ou 𝑸 > 𝟓𝑲𝑵𝒎.


Elle peut aussi s’appliquer lorsque les trois conditions de la méthode forfaitaire ne sont
pas valides (Inerties variables, différence de longueur entre les portées supérieure à 25%
fissuration préjudiciable ou très préjudiciable). Dans ce cas, il faut appliquer la méthode

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41
Chapitre 4 : Calcul statique

𝟐
de Caquot minorée qui consiste à prendre 𝑮′=𝟑 𝑮 pour le calcul des moments sur appui, et

on prend la totalité de g ensuite pour le calcul des moments en travée.

 Principe

Les différentes valeurs du moment sur un appui sont déterminées en prenant


seulement en compte les travées adjacentes. La poutre continue est remplacée par une
succession de poutres à deux travées dont les moments sont nuls sur les appuis extrêmes.

On adopte des longueurs de portées fictives l', telles que :

 l' = l pour les deux travées de rive,


 l' = 0.8 l pour les travées intermédiaires.

 Calcul des moments sur appuis :

Les différentes valeurs du moment sur un appui sont déterminées en prenant


seulement en compte les travées adjacentes. La poutre continue est remplacée par une
succession de poutres à deux travées dont les moments sont nuls sur les appuis extrêmes.

Pour le cas des charges réparties, les moments sur appuis intermédiaires sont donnés
𝒑𝒘 𝒍′𝟐 ′𝟐
𝒘 +𝛃𝒑𝒆 𝒍𝒆 𝒍′𝒆 𝑰𝒘
par : 𝑴𝒂𝒑𝒑 = − 𝜷= × I ≠ cte
𝟖.𝟓(𝟏+𝛃) 𝒍′𝒘 𝑰𝒆

Figure 33: Poutre continue chargée uniformément sur deux travées

Avec :

𝑝𝑤 : Charge sur la travée gauche


𝑝𝑒 : Charge sur la travée droite
I : moment d'inertie de la travée

 Calcul des moments en travées :

Pour le cas des charges réparties:

𝒙𝟐 𝒍 𝒙 𝒙
𝐌(𝐱) = −𝐩 + 𝐩 𝒙 + 𝐌𝐰 (𝟏 − ) + 𝐌𝐞
𝟐 𝟐 𝒍 𝒍

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42
Chapitre 4 : Calcul statique

La position du moment max en travée :

𝐥 𝐌𝐰 − 𝐌𝐞
𝐱= −
𝟐 𝐩. 𝐥

 Calcul de l’effort tranchant

Le schéma suivant explique les dispositions des charges qu’on peut utiliser pour
obtenir les moments maximales sur les appuis et les travées.

Figure 34: Cas de charge à prendre en considération dans la méthode de Caquot

Après avoir obtenu les moments des poutres par les différentes méthodes de calcul,
on suit l’organigramme de calcul d’acier à l’ELU du BAEL 91 mod 99, et qui sera fourni
dans la l’annexe 8, puis on vérifie les contraintes admissibles et le cisaillement comme
sera mentionné dans la même annexe.

 Dispositions constructives

[6] Le respect des dispositions constructives définies en RPS 2011 permet:

 Une correcte mise en œuvre du béton dans le coffrage (entrave des armatures au
passage du béton frais, du vibrage),
 Un parfait fonctionnement mécanique des armatures de la poutre.

Figure 35: Position poteau-poutre

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43
Chapitre 4 : Calcul statique

La distance entre les axes de la poutre et du poteau support ne doit pas dépasser 0,25 fois
la largeur du poteau, (Excentricité e ≤ 0,25 fois la largeur du poteau).

[6] Les zones critiques pour un élément poutre sont les suivantes :

 Les extrémités non libres de la poutre sur une longueur lc égale à 2 fois la
hauteur h de la poutre.
 Les zones nécessitant des armatures de compression.
 Les zones de longueur égale à 2 fois la hauteur h de la poutre pour une ductilité
ND1, situées de part et d’autre de la section de concentration maximale de
contraintes (rotule plastique).

Les armatures transversales ont les caractéristiques suivantes :

 Le diamètre minimal est Ø= 6 mm, pour notre projet on fixe Ø 𝒕= 𝟖 𝒎𝒎.


 Les premières armatures doivent être placées à 5 cm au plus de la face du
poteau.
 Pour les structures de ductilité ND1, l’espacement ne doit pas excéder le
minimum des grandeurs suivantes :
𝑺 ≤ 𝐦𝐢𝐧(𝟖∅𝑻 ; 𝟐𝟒∅𝑳 ; 𝟎. 𝟓𝒉; 𝟐𝟎 𝒄𝒎)

Avec : ∅𝑳 : diamètre des barres longitudinales ;

∅𝑻 : Diamètre des barres transversales.

Figure 36: Zone critique d'une poutre

 Arrêts de barres

Les armatures inférieures du premier lit sont prolongées jusqu’aux appuis, les armatures
du second lit sont arrêtées à une distance des appuis égale à 1/10 de la portée.

La longueur des chapeaux à partir des nus d’appuis est au moins égale à :

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44
Chapitre 4 : Calcul statique

 1/5 de la plus grande portée des 2 travées encadrant l’appui considéré s’il s’agit
d’un appui n’appartenant pas à une travée de rive.
 1/4 de la plus grande portée des deux travées encadrant l’appui considéré s’il
s’agit d’un appui intermédiaire voisin d’un appui de rive.

Figure 37: [11] Règles d'arrêts des barres d'une poutre

II.5. Application sur le projet :


Etude de la poutre axe 2 (735 - 736) au niveau du plancher haut 1ér étage du bloc
F par la méthode forfaitaire

La poutre étudiée a les caractéristiques suivantes :

Figure 38: Schéma simplifié de la poutre étudiée

 Vérification des conditions


- Charge d’exploitation modérée : Q < (500Kg/𝒎𝟐 ; 2G): Vérifiée
On a Q1 = Q2 = 250 Kg/𝒎𝟐 et G = 520kg/𝒎𝟐
250 ≤ (500Kg/𝑚2 ; 1040 Kg/𝑚2 )

- Fissuration peu préjudiciable : Vérifiée .


- Poutre à inerties transversales constantes : Vérifiée.
𝑳𝟐 𝟓.𝟒𝟗
- La 4ème condition : 0,8≤ = = 𝟏. 𝟎𝟔 ≤ 𝟏. 𝟐𝟓, Vérifiée.
𝑳𝟑 𝟓.𝟏𝟗

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45
Chapitre 4 : Calcul statique

Toutes les conditions sont vérifiées donc on procède au calcul par la méthode forfaitaire.

 Combinaisons de charges sur la poutre

7.85
𝑮 = 0.25 × 0.55 × 2500 + 520 × + 100 = 𝟐𝟒𝟖𝟒. 𝟕𝟓𝑲𝒈/𝒎
2
7.85
𝑸 = 250 × + 100 = 𝟏𝟎𝟖𝟏. 𝟐𝟓𝑲𝒈/𝒎.
2

ELU : 𝐏𝐮 = (1.35 × 2484.75 + 1.5 × 1081.25) = 𝟒𝟗𝟕𝟔. 𝟐𝟗𝐊𝐠/𝐦.

ELS : Ps = (2484.75 + 1081.25) = 3566Kg/m.

 Le rapport des charges :


𝑮 2484.75
𝜶= = = 𝟎. 𝟔𝟗
𝑮+𝑸 3566

 Calcul des moments isostatiques :

Travée 1-2 :

𝑷𝑼 ×𝑳𝟐 4976.29×5.492
ELU: 𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = = = 𝟏𝟖𝟕𝟒𝟖. 𝟐𝟑 𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8

𝑷𝑺 ×𝑳𝟐 3566×5.492
ELS: 𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = = = 𝟏𝟑𝟒𝟑𝟒. 𝟗𝟒𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8

Travée 2-3 :

𝑷𝑼 ×𝑳𝟐 4976.29×5.192
ELU : 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = = = 𝟏𝟔𝟕𝟓𝟓. 𝟐𝟑 𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8

𝑷𝑺 ×𝑳𝟐 3566×5.192
ELS : 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = = = 𝟏𝟐𝟎𝟎𝟔. 𝟕𝟔 𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8

 Moment sur appuis :

Appui 1

ELU :|𝑴𝒂𝟏 | = 𝟎. 𝟏𝟓𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = 0.15 × 18748.23 = 𝟐𝟖𝟏𝟐. 𝟐𝟑 𝑲𝒈. 𝒎

ELS : |𝑴𝒂𝟏 | = 𝟎. 𝟏𝟓𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = 0.15 × 13434.94 = 𝟐𝟎𝟏𝟓. 𝟐𝟒 𝒌𝒈. 𝒎

Appui 2

ELU : |𝑴𝒂𝟐 | = 𝐦𝐚𝐱(𝟎. 𝟔𝑴𝟎(𝟏−𝟐) ; 𝟎. 𝟔𝑴𝟎(𝟐−𝟑) ) = 0.6 × 18748.23 = 𝟏𝟏𝟐𝟒𝟖. 𝟗𝟒 𝑲𝒈. 𝒎

ELS : |𝑴𝒂𝟐 | = 𝐦𝐚𝐱(𝟎. 𝟔𝑴𝟎(𝟏−𝟐) ; 𝟎. 𝟔𝑴𝟎(𝟐−𝟑) ) = 0.6 × 13434.94 = 𝟖𝟎𝟔𝟎. 𝟗𝟔 𝑲𝒈. 𝒎

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46
Chapitre 4 : Calcul statique

Appui 3 :

ELU : |𝑴𝒂𝟑 | = 𝟎. 𝟏𝟓𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = 0.15 × 16755.23 = 𝟐𝟓𝟏𝟑. 𝟐𝟖 𝑲𝒈. 𝒎

ELS : |𝑴𝒂𝟑 | = 𝟎. 𝟏𝟓𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = 0.15 × 12006.76 = 𝟏𝟖𝟎𝟏. 𝟎𝟏 𝑲𝒈. 𝒎

 Calcul des moments maximaux en travées :

Travée 1-2

𝟏. 𝟐 + 𝟎. 𝟑𝜶 1.2 + 0.3 × 0.69


𝑬𝑳𝑼 : 𝑴𝒕(𝟏−𝟐) ≥ 𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = × 18748.23
𝟐 2
= 𝟏𝟑𝟏𝟖𝟗. 𝟑𝟕 𝑲𝒈. 𝒎

𝟏.𝟐+𝟎.𝟑𝜶 𝟏.𝟐+𝟎.𝟑×𝟎.𝟔𝟗
ELS : 𝑴𝒕(𝟏−𝟐) ≥ 𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = × 13434.94 = 𝟗𝟒𝟓𝟏. 𝟒𝟖 𝑲𝒈. 𝒎
𝟐 𝟐

Travée 2-3

𝟏.𝟐+𝟎.𝟑𝜶 𝟏.𝟐+𝟎.𝟑×𝟎.𝟔𝟗
ELU : 𝑴𝒕(𝟐−𝟑) ≥ 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = × 16755.23 = 𝟏𝟏𝟕𝟖𝟕. 𝟑 𝑲𝒈. 𝒎
𝟐 𝟐

𝟏.𝟐+𝟎.𝟑𝜶 𝟏.𝟐+𝟎.𝟑×𝟎.𝟔𝟗
ELS : 𝑴𝒕(𝟐−𝟑) ≥ 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = × 12006.76 = 𝟖𝟒𝟒𝟔. 𝟕𝟓 𝑲𝒈. 𝒎
𝟐 𝟐

 Vérification des moments maximaux en travées :

(𝟏 + 𝟎. 𝟑𝜶)𝑴𝟎 𝑴𝒘 +𝑴𝒆
On a 𝑴𝒕 ≥ 𝒎𝒂𝒙 { − 𝟐
𝟏. 𝟎𝟓𝑴𝟎

𝟏. 𝟐𝟎𝟕𝑴𝟎 𝑴𝒘 +𝑴𝒆
Donc 𝑴𝒕 ≥ 𝒎𝒂𝒙 { − 𝟐
𝟏. 𝟎𝟓𝑴𝟎

Ce qui donne les résultats suivants

Travée 1-2

𝑴𝒘 + 𝑴 𝒆
𝑴𝒕(𝟏−𝟐) = 𝟏. 𝟐𝟎𝟕𝑴𝟎(𝟏−𝟐) −
𝟐

ELU : 𝐌𝐰 = 𝟎 ; 𝐌𝐞 = 𝟏𝟏𝟐𝟒𝟖. 𝟗𝟒 𝐊𝐠. 𝐦

11248.94
𝑴𝒕(𝟏−𝟐) = 1.207 × 18748.23 − = 17004.64 Kg.m
2

ELS : Mw = 0 ; Me = 𝟖𝟎𝟔𝟎. 𝟗𝟔Kg.m

8060.96
𝑴𝒕(𝟏−𝟐) = 1.207 × 13434.94 − = 12185.5 Kg.m
2

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47
Chapitre 4 : Calcul statique

Travée 2-3

𝑴𝒘 + 𝑴 𝒆
𝑴𝒕(𝟐−𝟑) = 𝟏. 𝟐𝟎𝟕𝑴𝟎(𝟐−𝟑) −
𝟐

ELU : Mw = 𝟏𝟏𝟐𝟒𝟖. 𝟗𝟒 ; Me = 0

11248.94
𝑴𝒕(𝟐−𝟑) = 1.207 × 16755.23 − = 14599.1 Kg.m
2

ELS : Mw = 𝟖𝟎𝟔𝟎. 𝟗𝟔Kg.m ; M e= 0

8060.96
𝑴𝒕(𝟐−𝟑) = 1.207 × 12006.76 − = 10461.67 Kg.m
2

 Calcul des Efforts tranchants :

Les calculs sont menés à l’ELU

Travée 1

𝑳 5.49
𝑻𝒘(𝟏−𝟐) = 𝑷𝒖 . 𝟐 = 4976.29 × = 𝟏𝟑𝟔𝟓𝟗. 𝟗 𝑲𝒈
2

𝑻𝒆(𝟏−𝟐) = 𝟏. 𝟏𝟓. 𝑻𝒘(𝟏−𝟐) = 𝟏𝟓𝟕𝟎𝟓. 𝟒𝟑 𝑲𝒈

Travée 2

𝑳 5.19
𝑻𝒘(𝟏−𝟐) = −𝟏. 𝟏𝟓. 𝑷𝒖 . = −1.15 × 4976.29 × = −𝟏𝟒𝟖𝟓𝟎. 𝟓 𝑲𝒈
𝟐 2

𝑳
𝑻𝒆(𝟏−𝟐) = 𝑷𝒖 . = 𝟏𝟐𝟗𝟏𝟑. 𝟒𝟕 𝑲𝒈
𝟐

Figure 40: Diagramme des moments en ELU Figure 39: Diagramme des moments en ELS

Figure 41: Diagramme des efforts tranchants

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48
Chapitre 4 : Calcul statique

 Calcul de la section d’armatures longitudinales

Ci-dessous sont regroupés les résultats nécessaires pour le calcul du ferraillage selon le
BAEL :

- La hauteur utile : 𝒅 = 𝟎. 𝟗 × 𝒉 = 0.9 × 0.55 = 𝟎. 𝟒𝟗𝟓 𝒎 pour les deux travées


- La contrainte de traction : 𝒇𝒕𝟐𝟖 = 𝟎. 𝟔 + 𝟎. 𝟎𝟔𝒇𝒄𝟐𝟖 = 0.6 + 0.06 × 25 = 𝟐. 𝟏 𝑴𝑷𝒂
- Les résistances caractéristiques :
𝟎.𝟖𝟓×𝒇𝒄𝟐𝟖 0.85×25 𝒇 500
𝒇𝒃𝒖 = = = 𝟏𝟒. 𝟏𝟕 𝑴𝑷𝒂 𝒇𝒔𝒖 = 𝜸𝒆 = 1.15 = 𝟒𝟑𝟒. 𝟕𝟖 𝑴𝑷𝒂
𝜸𝒃 1.5 𝒔

- La déformation des aciers à la limite d’élasticité :


𝒇 500 𝟑.𝟓 3.5
𝝃𝑳 = 𝟐𝟎𝟎𝒆𝜸 = 200×1.15 = 𝟐. 𝟏𝟕‰ donc 𝛂𝐋 = 𝟑.𝟓+𝟏𝟎𝟎𝟎𝛏 = 3.5+2.17 = 𝟎. 𝟔𝟏𝟕
𝒔 𝐋

- Le moment réduit limite : 𝝁𝑳 = 𝟎. 𝟖𝛂𝐋 (𝟏 − 𝟎. 𝟒𝛂𝐋 ) = 𝟎. 𝟑𝟕𝟐


𝑴
- Le moment réduit : 𝝁 = 𝒃.𝒅𝟐 .𝒇
𝒖
𝒃𝒄

- Le paramètre : 𝜶 = 𝟏. 𝟐𝟓(𝟏 − √𝟏 − 𝟐𝛍)


- Le bras de levier : 𝒁 = 𝒅(𝟏 − 𝟎. 𝟒𝜶)

D’après l’organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en flexion simple


(voir annexe 8), les résultats sont :

Tableau 7: Ferraillage en travée à l’ELU de la poutre continue (735-736) axe2 du PH 1er étage

Travées Mu (Kg.m) Μ 𝜶𝒖 Z (m) As (𝒄𝒎𝟐 )


1 17004.64 0.196 0.275 0.440 8.88
2 14599.1 0.168 0.231 0.449 7.47

Tableau 8: Ferraillage sur appuis à l'ELU de la poutre continue (735-736) axe2 du PH 1er étage.

Appui 𝐌𝐮 (𝐊𝐠. 𝐦) μ 𝜶𝒖 Z (m) As (𝒄𝒎𝟐 )


1 2812.23 0.0324 0.0411 0.486 1.33
2 11248.94 0.129 0.173 0.461 5.61
3 2513.28 0.0289 0.0366 0.487 1.18

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49
Chapitre 4 : Calcul statique

Condition de non fragilité


𝒇𝒕𝟐𝟖
𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝟎. 𝟐𝟑. 𝒃. 𝒅.
𝒇𝒆

Travée 1 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟏 = 0.23 × 0.25 × 0.495 × 2.1/500 = 𝟏. 𝟏𝟗𝟓𝒄𝒎𝟐

Travée 2 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟐 = 0.23 × 0.25 × 0.495 × 2.1/500 = 𝟏. 𝟏𝟗𝟓𝒄𝒎𝟐

Choix des armatures

Les armatures utilisées pour vérifier la section 𝐴𝑠𝑡 = max(𝐴𝑠 ; 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 ) sont :

𝟑𝑯𝑨𝟏𝟔 + 𝟑𝑯𝑨𝟏𝟐 (9.42𝑐𝑚2 ) Comme armatures tendues en travée 1


𝟑𝑯𝑨𝟏𝟒 + 𝟑𝑯𝑨𝟏𝟐 (8.01𝑐𝑚2 ) comme armatures tendues en travée 2
𝟑𝑯𝑨𝟏𝟔 (6.03𝑐𝑚2 ) comme armatures chapeaux sur appui 2
𝟑𝑯𝑨𝟏𝟎 (2.36 𝑐𝑚2 ) comme armatures chapeaux sur appuis 1 et 3
{

Vérification de la contrainte de cisaillement :

Pour l’effort tranchant, la vérification du cisaillement suffira. Le cas le plus défavorable

On a 𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟓𝟕𝟎𝟓. 𝟒𝟑 𝐤𝐠 en travée 1 donc il faut vérifier que 𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅

On a des fissurations peu préjudiciables donc :


𝟎. 𝟐𝒇𝒄𝟐𝟖
𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅ = 𝐦𝐢𝐧( ; 𝟓𝑴𝑷𝒂)
𝜸𝒃
𝟎. 𝟐 × 𝟐𝟓
𝝉̅ = 𝐦𝐢𝐧( ; 𝟓𝑴𝑷𝒂) = 𝟑. 𝟑𝟑𝑴𝑷𝒂
𝟏. 𝟓
𝑽 15705.43 ×10−5
𝒖
𝝉𝒖 = 𝒃×𝒅 = = 𝟏. 𝟐𝟔𝟗 𝑴𝑷𝒂 ≤ 𝟑. 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝒂 , Vérifiée
0.25×0.495

Vérification à l’ELS

Pour la vérification de la contrainte de béton, on procède à une vérification du cas le plus


défavorable en travée (annexe 9).

On doit vérifier que :

𝑴𝒔𝒆𝒓 . 𝒚
𝝈𝒃𝒄 = ≤ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒃𝒄 = 0.6 × 𝑓𝑐28 = 𝟏𝟓𝑴𝑷𝒂
𝑰

Détermination de l’axe neutre :


𝒃
𝒚𝟐 + 𝒏(𝑨𝒔 + 𝑨′𝒔 )𝒚 − 𝒏(𝑨𝒔 𝒅 + 𝑨′𝒔 𝒅′ ) = 𝟎 𝒏 = 𝟏5
𝟐

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50
Chapitre 4 : Calcul statique

Moment d’inertie :
𝒃 𝟑
𝑰= 𝒚 + 𝑨′𝒔 (𝒚 − 𝒅)𝟐 + 𝒏𝑨𝒔 (𝒅 − 𝒚)𝟐
𝟑
Dans notre cas on a seulement des armatures tendus donc 𝑨′𝒔 = 𝟎

Après avoir effectué les calculs on obtient les résultats suivant :

Tableau 9: Récapitulatif pour la vérification en ELS

Position Mser y I 𝝈𝒃𝒄 𝝈𝒃𝒄 ≤ ̅̅̅̅̅


𝝈𝒃𝒄
(kg.m) (m) (𝒎𝟒 ) (MPa)
En travée 1 12185.5 0.1866 1.885. 10−3 12.06 vérifiée
En appui 11248.94 0.1565 1.35 10−3 13.04 vérifiée

La contrainte de compression de béton est vérifiée donc on adopte les armatures


calculées à ELU.

 Ferraillage transversal

Diamètre des armatures transversales

𝒉 𝒃
∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢𝐧 ( ; ∅𝒍𝒎𝒊𝒏 ; )
𝟑𝟓 𝟏𝟎
𝟓𝟓𝟎 𝟐𝟓𝟎
Donc ∅𝐭 ≤ 𝐦𝐢𝐧( 𝟑𝟓 ; 𝟏𝟎𝐦𝐦 ; )
𝟏𝟎

On trouve que : ∅𝒕 ≤ 𝟏𝟎𝐦𝐦 et selon RPS 2011 ∅𝒕 ≥ 𝟔𝒎𝒎 donc on prend ∅𝒕 = 𝟖𝒎𝒎.

Espacement des cours d’armatures dans la zone courante :

At = 4T8 = 2cm²

𝐒𝐭 ≤ 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟗𝐝; 𝟒𝟎𝐜𝐦) = min(0.9 × 49.5; 40cm) = 𝟒𝟎𝐜𝐦


𝑨𝒕 × 𝒇𝒆 2 × 10−4 × 500
𝑺𝒕 ≤ = = 𝟏𝒎
𝟎. 𝟒𝒃 0.4 × 0.25
𝟎. 𝟗 × 𝒅 × 𝑨𝒕 × 𝒇𝒆 0.9 × 0.495 × 2 × 10−4 × 500
𝑺𝒕 ≤ = = 𝟐𝟒. 𝟔 𝒄𝒎
{ 𝜸𝒔 × 𝑽𝒖 1.15 × 15705.43 × 10−5

On prend comme espacement maximal dans la zone courant 𝑺𝒕𝒎𝒂𝒙 = 𝑺𝒕 /𝟐

𝑺𝒕𝒎𝒂𝒙 = 12 cm.

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51
Chapitre 4 : Calcul statique

Espacement des cours d’armatures dans la zone critique :

Selon RPS2011, l’espacement dans la zone critique est déterminé par :

Sc = Min (8∅𝒍 ; 24∅𝒕 ; 0.25h ; 20cm)

Sc = Min (8 × 1 ; 24 × 0.8 ; 0.25 × 55 ; 20) = 8 cm

On prend Sc = 8cm.

Nous allons adopter un espacement de : S = 8cm, ainsi que les premières armatures
doivent être placées à 5cm au plus de la face du poteau

Longueur de la zone critique :

Selon le RPS2011, on obtient la longueur de la zone critique par: 𝒍𝒄 = 𝟐𝒉

𝐥𝐜 = 𝟐𝐡 = 2 × 0.55 = 𝟏. 𝟏𝐦

Disposition des armatures

Longueur du renfort sur la travée 1: L = 5.14 - 2*Lt/10 = 5.14-2*5.14/10 = 4.1m

Longueur du renfort sur la travée 2: L = 4.84 - 2*Lt/10 = 4.84 - 2*4.84/10 = 3.9 m

Longueur de chapeau central : L = (5.14/4)*2 + 0.35 = 2.9m

Longueur des chapeaux excentrés : L1 = 5.14/4 = 1.3m ; L2 = 4.84/4 = 1.2m

Figure 42: Dessin AutoCad des résultats du calcul manuel avec la méthode forfaitaire

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52
Chapitre 4 : Calcul statique

Etude de la poutre axe 3 (738 - 739 - 740) au niveau du plancher haut 1ér étage du
bloc F par la méthode de Caquot minorée

Dans ce paragraphe, on va appliquer la méthode de Caquot minorée sur la poutre axe 3


qui vérifie les conditions de la méthode.

Figure 43: Aperçu de la poutre continue étudiée

Figure 44: Schéma détaillé de la poutre étudiée

 Vérification des conditions


1. Charge d’exploitation modérée : Q < (500Kg/𝒎𝟐 = 2G) :

On a Q1 = Q2 = 350 Kg/𝒎𝟐 et G = 520kg/𝒎𝟐

350 ≤ (500Kg/𝒎𝟐 ; 1040 Kg/𝒎𝟐 ), Vérifiée

2. Fissuration peu préjudiciable : Vérifiée

3. Poutre à inerties transversales constantes : Non Vérifiée

4. La 4ème condition : Vérifiée

𝑳𝟏 𝟒.𝟗𝟓
0,8≤ = = 𝟎. 𝟗 ≤ 𝟏, 𝟐𝟓
𝑳𝟐 𝟓,𝟒𝟗

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53
Chapitre 4 : Calcul statique

𝑳 𝟓.𝟒𝟗
0,8≤ 𝑳𝟐 = 𝟓.𝟏𝟗 = 𝟏. 𝟎𝟔 ≤ 𝟏. 𝟐𝟓
𝟑

L’une des conditions complémentaires à la condition du chargement n’est pas vérifiée


donc on procède au calcul par la méthode de Caquot minorée.

 Calcul des sollicitations

Tableau 10: Charges permanentes et d'exploitation dans les travées

Travée Poids propre Charge permanente Q


(m) (kg/m) (kg/m) (kg/m)
1 0.25 × 0.5 × 2500 = 312.5 520 ×
7.85
+ 100 =2141 250 ×
7.85
+ 100=1081.25
2 2

2 0.25 × 0.55 × 2500 = 343.75 7.85 7.85


520 × + 100 = 2141 250 × + 100 = 1081.25
2 2
3 0.25 × 0.55 × 2500 = 343.75 7.85 7.85
520 × = 2041 250 × = 981.25
2 2

Tableau 11: Charges réelles et réduites dans les travées

Travée G G’=2/3G
(kg/m) (kg/m)
1 2453.5 1635.7
2 2484.75 1656.5
3 2384.75 1589.8

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54
Chapitre 4 : Calcul statique

Tableau 12: Récapitulatif de calcul des sollicitations à ELU de la poutre axe3 du PH 1er étage

travée 1 2 3
Longueur réelle 4.95 5.49 5.19
Longueur réduite 4.95 4.392 5.19
Charge permanente réelle 2453.5 2484.75 2384.75
G (Kg/m)
Ch. permanente réduite 1635.7 1656.5 1589.8
𝟐
𝑮′ = 𝟑 𝑮 (Kg/m)

Charge d’exploitation 1081.25 1081.25 981.25


Q (Kg/m)
Pu réel 1.35G + 1.5Q 4934.1 4976.3 4691.3
(Kg/m)
Pu réduit 1.35G'+1.5Q 3830 3858.14 3618.1
(Kg/m)
Déchargement D 1.35G 3312.23 3354.41 3219.41
(Kg/m)
Déchargement D 1.35G' 2208.2 2236.27 2146.23
(Kg/m)
𝒃 𝒉𝟑 2,60416.10−3 3,46614. 10−3 3,46614. 10−3
I (inertie) = ( 𝒎𝟒 )
𝟏𝟐

𝞫 0.67 1.18
𝑴𝒂𝒑𝒑 cas1 : CCC 0 -10123.8 -10222.45 0
𝑴𝒂𝒑𝒑 cas2 : DCD 0 -7324.36 -8534.1 0
𝑴𝒂𝒑𝒑 cas3 : CDC 0 -8647.15 -7697.74 0
𝒙𝒕𝒎𝒂𝒙 2.12 2.7 2.91
𝑴𝒕𝒎𝒂𝒙 11097.9 10823.9 11246.84
𝑽𝒘 /𝑽𝒆 cas 2 : CCC -10166.7 14257.1 -13642 13678 -14143.6 10204.3
𝑽𝒘 /𝑽𝒆 cas 3 : DCD -6718.1 9677.4 -13439.6 13880.3 -9998.7 6710
𝑽𝒘 /𝑽𝒆 cas 1 : CDC -10465 13958.8 -9380.8 9034.9 -13657.1 10690.73

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55
Chapitre 4 : Calcul statique

Les figures suivantes vont donner un récapitulatif des résultats du tableau précédent :

Figure 45: Diagramme des moments fléchissant à ELU

Figure 46: Diagramme des efforts tranchants à ELU

 Calcul de la section d’armatures longitudinales

Ci-dessous sont regroupés les résultats nécessaires pour le calcul du ferraillage selon le
BAEL :

0.9 × 0.5 = 0.45𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 1


𝒅 = 𝟎. 𝟗 × 𝒉 = {
0.9 × 0.55 = 0.495𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒𝑠 2 𝑒𝑡 3

Les autres paramètres sont déjà calculés dans l’exemple précédent (méthode forfaitaire)

D’après l’organigramme de calcul à l’ELU d’une section rectangulaire en flexion simple


(voir annexe 8), les résultats sont :

Tableau 13: Ferraillage des travées à ELU de la poutre axe 3 du PH 1er étage

Travées Mu μ 𝜶𝒖 Z As
(Kg.m) (m) (𝒄𝒎𝟐 )
1 11097.9 0.154 0.210 0.412 6.19
2 10823.9 0.124 0.166 0.462 5.38
3 11246.84 0.129 0.173 0.460 5.62

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56
Chapitre 4 : Calcul statique

Tableau 14: Ferraillage des appuis à ELU de la poutre axe 3 du PH 1 er étage

Appui 𝐌𝐮 μ 𝜶𝒖 Z As
(𝐊𝐠. 𝐦) (m) (𝒄𝒎𝟐 )
1 0.15 × 𝑀𝑡1 = 1664 0.0232 0.029 0.444 0.86
2 𝑀𝑎𝑝𝑝2 = 10123.8 0.117 0.156 0.464 5.01
3 𝑀𝑎𝑝𝑝3 = 10222.45 0.117 0.156 0.464 5.06
4 0.15 × 𝑀𝑡2 = 1687 0.0194 0.024 0.490 0.79

Condition de non fragilité :


𝒇𝒕𝟐𝟖
𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝟎. 𝟐𝟑. 𝒃. 𝒅.
𝒇𝒆

2.1
Travée 1 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟏 = 0.23 × 0.25 × 0.45 × 500 = 𝟏. 𝟎𝟖𝟕 𝒄𝒎𝟐

2.1
Travée 2 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟐 = 0.23 × 0.25 × 0.495 × 500 = 𝟏. 𝟏𝟗𝟓 𝒄𝒎𝟐

2.1
Travée 3 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟑 = 0.23 × 0.25 × 0.495 × 500 = 𝟏. 𝟏𝟗𝟓 𝒄𝒎𝟐

Dont les armatures utilisées pour vérifier la section 𝐴𝑠𝑡 = max(𝐴𝑠 ; 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 ) sont :

𝟑𝐇𝐀𝟏𝟒 + 𝟐𝐇𝐀𝟏𝟎 (6.19cm2 ) comme armatures tendues en travées 1, 2 et 3


{ 𝟑𝐇𝐀𝟏𝟔 (6.03cm2 ) comme armatures chapeaux sur appuis 2 et 3
𝟑𝐇𝐀𝟏𝟎 (2.36cm2 ) comme armatures chapeaux sur appuis 1 et 4

Vérification de la contrainte de cisaillement


Pour l’effort tranchant, la vérification du cisaillement suffira.

Dans le cas le plus défavorable on a 𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟒𝟐𝟓𝟕. 𝟏 𝐊𝐠 en travée 1 donc il faut vérifier
que : 𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅

𝟎.𝟐𝒇𝒄𝟐𝟖
La fissuration peu préjudiciable donc on doit vérifier que 𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅ = 𝐦𝐢𝐧( ; 𝟓 𝑴𝑷𝒂)
𝜸𝒃

0.2 × 25
𝝉̅ = min ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 𝟑. 𝟑𝟑𝑴𝑷𝒂
1.5
𝑽 14257.1×10−5
𝒖
𝝉𝒖 = 𝒃×𝒅 = = 𝟏. 𝟐𝟔𝟕 𝑴𝑷𝒂 ≤ 𝟑. 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝒂 , Vérifiée
0.25×0.45

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57
Chapitre 4 : Calcul statique

Vérification à l’ELS :

Pour la vérification de la contrainte de béton, on procède à une vérification du cas le plus


défavorable en travée 3.

On doit vérifier que :

𝑴𝒔𝒆𝒓 .𝒚
𝝈𝒃𝒄 = ≤ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒃𝒄 = 𝟎. 𝟔 × 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝟏𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝑰

Dans notre cas on a seulement des armatures tendus donc𝐴′𝑠 = 0.

Après avoir effectué les calculs on obtient les résultats suivant :

Tableau 15: Récapitulatif de la vérification à l'ELS

Position Mser y I 𝝈𝒃𝒄 𝝈𝒃𝒄 ≤ ̅̅̅̅̅


𝝈𝒃𝒄
(kg.m) (m) (𝒎𝟒 ) (MPa)
En travée 3 11246.84 0.1581 1.38. 10−3 12.88 vérifiée

La contrainte de compression de béton est vérifiée donc on adopte les armatures calculées
à ELU.

 Ferraillage transversal

Diamètre des armatures transversales


Travée 1 :

𝒉 𝒃
∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢𝐧 ( ; ∅𝒍𝒎𝒊𝒏 ; )
𝟑𝟓 𝟏𝟎
500 250
Donc ∅t ≤ min( 35 ; 10 𝑚𝑚 ; )
10

On a ∅𝒕 ≤ 𝟏𝟎𝒎𝒎 et selon RPS 2011 ∅𝒕 ≥ 𝟔 𝒎𝒎 donc on prend ∅𝒕 = 𝟖 𝒎𝒎

Travée 2 et 3 :

𝒉 𝒃
∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢𝐧 ( ; 𝟏𝟎𝒎𝒎 ; )
𝟑𝟓 𝟏𝟎

Donc ∅t ≤ min (550/35 ; 10 mm ; 250/10)

∅𝒕 ≤ 𝟏𝟎 𝒎𝒎 et selon RPS 2011 ∅𝒕 ≥ 𝟔 𝒎𝒎 donc on prend ∅𝒕 = 𝟖 𝒎𝒎

Espacement des cours d’armatures dans la zone courante :

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Chapitre 4 : Calcul statique

Travée1 : At = 4T8 = 2 cm²

St ≤ min(0.9d; 40cm) = min(0.9 ∗ 49.5; 40cm) = 40 cm


𝐴𝑡 × 𝑓𝑒 2 × 10−4 × 500
𝑆𝑡 ≤ = =1𝑚
0.4𝑏 0.4 × 0.25
0.9 × 𝑑 × 𝐴𝑡 × 𝑓𝑒 0.9 × 0.45 × 2 × 10−4 × 500
𝑆𝑡 ≤ = = 24.7 𝑐𝑚
{ 𝛾𝑠 × 𝑉𝑢 1.15 × 14257.1 × 10−5

Travée2 : At = 4T8 = 2cm²

St ≤ min(0.9d ; 40cm) = min (0.9 ∗ 49.5 ; 40cm) = 40 cm


𝐴𝑡 . 𝑓𝑒 2 × 10−4 × 500
𝑆𝑡 ≤ = = 1𝑚
0.4𝑏 0.4 × 0.25
0.9 × 𝑑 × 𝐴𝑡 × 𝑓𝑒 0.9 × 0.495 × 2 × 10−4 × 500
𝑆 ≤ = = 27.9 𝑐𝑚
{ 𝑡 𝛾𝑠 × 𝑉𝑢 1.15 × 13880.3 × 10−5

Travée 3 : At = 4T8 = 2 cm²

St ≤ min(0.9d; 40cm) = min(0.9 ∗ 49.5 ; 40cm) = 40 cm


𝐴𝑡 . 𝑓𝑒 2 × 10−4 × 500
𝑆𝑡 ≤ = =1𝑚
0.4𝑏 0.4 × 0.25
0.9 × 𝐴𝑡 × 𝑓𝑒 × 𝑑 0.9 × 0.495 × 2 × 10−4 × 500
𝑆𝑡 ≤ = = 27.4 𝑐𝑚
{ 𝛾𝑠 × 𝑉𝑢 1.15 × 14143.6 × 10−5

On prend comme espacement maximal dans la zone courant 𝑺𝒕𝒎𝒂𝒙 = 𝑺𝒕 /𝟐

Finalement on aura :

Travée 1 : 𝑺𝒕𝒎𝒂𝒙 = 12 cm ; Travée 2 :𝑺𝒕𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟒 𝐜𝐦 ; Travée 3 : 𝑺𝒕𝒎𝒂𝒙 = 14 cm.

Espacement des cours d’armatures dans la zone critique :


Selon RPS2011, l’espacement dans la zone critique est déterminé par :

Sc =Min (8∅𝒍 ; 24∅𝒕 ; 0.25h ; 20 cm)

Travée 1 :

Sc =Min (8 × 1 ; 24 × 0.8 ; 0.25 × 50 ; 20) = 8 cm

Travées 2 et 3:

Sc =Min (8 × 1 ; 24 × 0.8 ; 0.25 × 55 ; 20) = 8 cm

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Chapitre 4 : Calcul statique

Finalement pour les 3 travées on prend Sc=8cm.

Nous allons adopter un espacement de : S=8cm, ainsi que les premières armatures
doivent être placées à 5cm au plus de la face du poteau

Longueur de la zone critique

Selon le RPS2011, on obtient la longueur de la zone critique par: 𝐥𝐜 = 2h

Travée 1 : 𝐥𝐜 = 2 × 0.5 = 𝟏 𝐦.

Travées 2 et 3 : 𝒍𝒄=2 × 0.55 = 𝟏. 𝟏 𝒎.

Disposition des armatures

Longueur des chapeaux centrales : L2 = (5.14/4) *2+0.35 = 2.92 m.

L3 = (5.14/4) *2+0.35 = 2. 92 m.

Longueur des chapeaux excentrés : L1 = 4.6/4 =1.15 m.

L4 = 4.84/4 = 1.21 m.

Longueur du renfort sur la travée 1: L = 4.6-2*Lt/10 = 4.6-2*4.6/10 = 3.68 m.

Longueur du renfort sur la travée 3: L = 4.84-2*Lt/10 = 4.84-2*4.84/10 = 3.872 m.

Vérification de la flèche

La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les 3 conditions suivantes sont vérifiées :

𝒉 𝟏
1. ≥
𝒍 𝟏𝟔
𝒉 𝟏 𝑴
2. ≥ ∗ 𝑴𝒕
𝒍 𝟏𝟎 𝒐

𝑨 𝟒.𝟐
3. ≥ (𝑴𝑷𝒂)
𝒃𝒐 ∗𝒅 𝒇𝒆

Tableau 16: Conditions pour le non vérification de la flèche

Condition 1 Condition 2 Condition 3


Travée 1 Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Travée 2 Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Travée 3 Vérifiée Vérifiée Vérifiée
Ci-dessous seront présentés les plans d’exécution des résultats de calcul manuel, les plans
réalisés par logiciel seront fournis dans les annexes 10, 11 et 12.

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60
Chapitre 4 : Calcul statique

Figure 47: Dessin AutoCad du ferraillage de la travée 1

Figure 48: Dessin AutoCad du ferraillage de la travée 2

Figure 49: Dessin AutoCad du ferraillage de la travée 3

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Chapitre 4 : Calcul statique

III. Dimensionnement des poteaux


III.1. Descente de charge
Pour le pré dimensionner les poteaux, il faut calculer tout d’abord les charges sur le
poteau soit les charges permanentes G et d’exploitations Q, ces charges seront calculées
pour chaque niveau.

La formule de la descente de charges sur un poteau est exprimée comme suit:

Charge d’exploitation : 𝑸 = 𝑸𝒑𝒊 × 𝑺𝒊 (Kg/m)

𝑳𝒊
Charge permanente : 𝑮 = 𝑮𝒑𝒊 × 𝑺𝒊 + ∑ 𝑷𝑷 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 × + 𝑷𝑷 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒂𝒖 (Kg/m)
𝟐

La charge au pied d’un poteau est la somme des charges provenant des étages supérieurs.

Avec :

𝑸𝒑𝒊 : La charge d’exploitation sur les planchers supérieurs

𝑮𝒑𝒊 : La charge permanente sur les planchers supérieurs

𝑺𝒊 : L’aire de la surface du plancher supportée par le poteau (1/4 de surface de chaque


carreau plancher).

𝑳𝒊 : Portée entre axe de la poutre appuyant sur le poteau.

PP poteau= section du poteau×hauteur×densité du béton (2500Kg/m3)

Dans la pratique, les poteaux sont classés par la charge qu’ils supportent, et donc au lieu
de dimensionner poteau par poteau, on dimensionne par rapport à des plages d’effort
ultime qui les sollicitent.

La charge totale sur le poteau :

Les règles B.A.E.L n’imposent aucune condition à ELS pour les pièces soumises en
compression centrée comme le cas des poteaux. Par conséquent, le dimensionnement et
la détermination des armatures doivent se justifier uniquement vis à vis de ELU.

ELU : Nu=1.35G + 1.5Q (Kg/m)

Application de la descente de charge sur le poteau P3 de section 𝟑𝟎 × 𝟓𝟎 du bloc F :

4.93 7.85 5.19 5.49


La surface de charge : 𝑺𝒇 = ( + )×( + ) = 𝟑𝟒. 𝟏𝟐𝟑 𝒎𝟐
2 2 2 2

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Chapitre 4 : Calcul statique

Figure 50: Surface d'influence du poteau P3

La charge d’exploitation des planchers :

𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 5ème é𝑡𝑎𝑔𝑒 (𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒) = 150 𝐾𝑔/𝑚2


{ 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 = 250 𝐾𝑔/𝑚2
𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑙 = 350 𝐾𝑔/𝑚2

La charge permanente des planchers :

𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 5è𝑚𝑒 é𝑡𝑎𝑔𝑒 (𝑡𝑒𝑟𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒 ) = 608𝐾𝑔/𝑚2


{ 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 = 520 𝐾𝑔/𝑚2
𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑙 = 626 𝐾𝑔/𝑚2

Poids propre du poteau :

𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 é𝑡𝑎𝑔𝑒(1 − 5 ) = 0.3 × 0.5 × 3 × 2500 = 1125 𝐾𝑔


{ 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑅𝐷𝐶 = 0.3 × 0.5 × 5.25 × 2500 = 1969 𝐾𝑔
𝑝𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑟 ℎ𝑎𝑢𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑙 = 0.3 × 0.5 × 2.56 × 2500 = 960 𝐾𝑔

𝑳𝒊
∑ 𝑷𝑷 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 × = 𝟑𝟖𝟑𝟐. 𝟓 𝐊𝐠
𝟐

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Chapitre 4 : Calcul statique

Tableau 17: Récapitulatif de la descente de charge sur le poteau P3

𝑳
Etage 𝑺𝒇 PP Pot. ∑ 𝑷𝒑. 𝑷𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆 × 𝑮𝒑 (𝑲𝒈) G(Kg) 𝑸𝒑 (Kg) 𝑵𝒖 (Kg)
𝟐
(𝒎𝟐 ) (Kg) (𝑲𝒈)

Ph 34.123 1125 3832.5 20747 25704.5 5118.45 42378.75


5ème étage
Ph 34.123 1125 3832.5 17744 22701.5 8530.75 85821.9
4ème étage
Ph 34.123 1125 3832.5 17744 22701.5 8530.75 129265
3ème étage
Ph 34.123 1125 3832.5 17744 22701.5 8530.75 172708.2
2ème étage
Ph 34.123 1125 3832.5 17744 22701.5 8530.75 216151.3
1er étage
Ph RDC 34.123 1969 3832.5 17744 23545.5 8530.75 260733.9

Sous-sol 34.123 960 3832.5 21361 26153.5 11943 313955.6

III.2. Pré dimensionnement


Pour le pré dimensionnement du poteau on suit les étapes suivantes :

- On a la charge supportée par le poteau P3 au niveau du plancher sous-sol


Nu=313955.62 Kg.
- On fixe un élancement 𝝀 = 35.
𝟎.𝟖𝟓
- On calcule de coefficient de flambage : 𝜶 = 𝝀 𝟐 , (𝝀 = 35 donc α = 0.708)
𝟏+𝟎.𝟐( )
𝟑𝟓

- On calcule de la section réduite du béton avec 𝐀𝐭𝐡 = 𝟎 à partir de la relation qui


𝑩 𝒇 𝒇
permet de calculer l’effort normal : 𝑵𝒖 ≤ 𝑵𝒖𝒍𝒊𝒎 = 𝜶 [ 𝟎.𝟗𝜸
𝒓 𝒄𝟐𝟖
+ 𝑨𝒕𝒉 𝜸𝒆 ]
𝒃 𝒔

𝟎.𝟗 𝜸𝒃 𝑵𝒖
D’où 𝑩𝒓 ≥ = 𝟐𝟑𝟗𝟒 𝒄𝒎𝟐
𝜶 𝒇𝒄𝟐𝟖

Avec 𝜸𝒃 = 𝟏. 𝟓 et 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝟐𝟓 𝑴𝑷𝑎

Afin de calculer les dimensions du poteau, Le règlement parasismique de construction


RPS2000- Version 2011, exige une section minimale du poteau à partir de 25*25.

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Chapitre 4 : Calcul statique

𝐇
On fixe 𝒂 = 30 cm, selon la condition ≤ 𝟏𝟔 Tel que :
𝐛𝐜

H : la hauteur de l’étage.

bc : la plus petite dimension du poteau.

𝑩
Et on calcule b selon la formule suivante : 𝒃 = (𝒂−𝟐)
𝒓
+ 𝟐 = 87.5 cm

La valeur de b s’avère excessive, on choisit b = 50 cm tout en vérifiant la condition du


non flambement donnée comme suit :

𝑳𝒇 𝟎. 𝟕 × 𝟐. 𝟓𝟔
𝝀= √𝟏𝟐 = √𝟏𝟐 = 𝟐𝟎. 𝟔𝟗 ≤ 𝟕𝟎
𝒂 𝟎. 𝟑

Avec 𝑳𝒇 = 𝟎. 𝟕 × 𝑳𝟎 (m) la longueur du flambement

𝑳𝟎 : La hauteur totale du poteau.

Donc la section adoptée est × 𝟓𝟎 .

III.3. Dimensionnement du poteau P3


III.3.1. Méthode de dimensionnement
 Ferraillage longitudinal

Le ferraillage ci-dessous est appliqué au poteau P3 du bloc F

Pour le calcul de la section d’armatures longitudinales on suit les étapes suivantes :

- Choix des dimensions du poteau (a ,b)


𝐿𝑓
- Calcule de l’élancement 𝜆 = 2√3 𝑎

- Calcul de coefficient de flambage α :

𝟎.𝟖𝟓
Si 𝝀 ≤ 𝟓𝟎 𝜶= 𝝀 𝟐
𝟏+𝟎.𝟐( )
𝟑𝟓

𝟓𝟎
Si 𝟓𝟎 < 𝝀 ≤ 𝟕𝟎 𝜶 = 𝟎. 𝟔 ( 𝝀 )𝟐

- Calcul de la section d’acier minimale Amin:

𝟎.𝟐𝑩
Selon le BAEL : 𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝑴𝒂𝒙(𝟒𝑼, 𝟏𝟎𝟎 )

𝟎.𝟐𝑩
Selon le RPS 2011 : 𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝑴𝒂𝒙(𝟒𝑼, )
𝟏𝟎𝟎

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Chapitre 4 : Calcul statique

Avec :

U : périmètre du poteau en m

B : section du poteau en cm²

4cm² /m de périmètre

𝑵 𝑩𝒓 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝜸𝒔
Calcul de la section d’acier théorique Ath : 𝑨𝒕𝒉 ≥ [ 𝜶𝒖 − ]
𝟎.𝟗𝜸𝒃 𝒇𝒆

Avec :

Br = (a - 0.02) (b – 0.02)

Nu : Effort normal ultime en MN

α : Coefficient de flambage

Ath : section d’acier en m²

fc28 et fe : en MPa

- Calcul de la section d’acier finale As:

𝑨𝒔 = 𝑴𝒂𝒙(𝑨𝒎𝒊𝒏 , 𝑨𝒕𝒉 )

- Calcul de la section d’acier maximale Amax:

𝟓𝑩
𝑨𝒎𝒂𝒙 ≤
𝟏𝟎𝟎

- Vérifier que : 𝑨𝒔𝒄 ≤ 𝑨𝒎𝒂𝒙

Ferraillage transversal

 Diamètre des armatures transversales


Le rôle principal des armatures transversales est d’empêcher le flambage des
aciers longitudinaux. Leur diamètre est tel que :

∅ ≥ ∅𝒍𝒎𝒂𝒙 /𝟑
{ 𝒕
∅𝒕 ≤ 𝟏𝟐𝒎𝒎

Avec: ∅𝒍𝒎𝒂𝒙 : diamètre maximal des armatures longitudinales.

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Chapitre 4 : Calcul statique

 La longueur de la zone critique lc

Le but de la détermination de cette longueur critique est de confiner le béton pour


augmenter sa résistance d’adhésion et de résister aux forces de cisaillement.

Selon le RPS2011 la longueur de la zone critique est définie par :


𝒉𝒆
𝑳𝒄 = 𝐦𝐚𝐱( ; 𝒃; 𝟒𝟓𝒄𝒎)
𝟔

Figure 51: Zones critiques d'un poteau

Avec

b : la longueur du poteau

he : la hauteur sous plafond

 Espacement dans la zone critique Sc:

Selon le RPS2011 l’espacement dans la zone critique est définie par

𝑺𝒄 = 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟐𝟓𝒃; 𝟖∅𝒍 ; 𝟏𝟓 𝒄𝒎)

Avec ∅𝒍 : Diamètre minimal des armatures longitudinales

 Espacement dans la zone courante St:

Selon le RPS2011 l’espacement dans la zone courant est définie par :

𝑺𝒕 = 𝒎𝒊𝒏(𝟎. 𝟓𝒃; 𝟏𝟐∅𝒍 ; 𝟑𝟎 𝒄𝒎)

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67
Chapitre 4 : Calcul statique

III.3.2. Application sur le projet : Ferraillage du poteau P3


 Ferraillage longitudinal

Le ferraillage ci-dessous est appliqué au poteau P3 du bloc F. La section adoptée pour ce


poteau et 30 × 50 sous une charge 𝑁𝑢 = 313955.62 𝐾𝑔 au niveau du plancher haut sous-
sol. (la méthode de dimensionnement est fournie dans l’annexe 13)

Vérification de la condition du non flambement

Pour les poteaux, le pré-dimensionnement est basé sur la limitation de l’élancement


mécanique λ. Cependant, Pour limiter le risque de flambement on doit vérifier que
l’élancement est inférieur à 70

𝒃 𝒂𝟑
𝑳𝒇 𝑰 √ 𝟏𝟐
𝝀= 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒊 = √ =
𝒊 𝑩 𝒂×𝒃

𝑳𝒇
Donc 𝝀= √𝟏𝟐 avec 𝑳𝒇 = 𝟎. 𝟕𝑳𝟎
𝒂

0.7×2.56
𝝀=
0.3
√12 = 𝟐𝟎. 𝟔𝟗 ≤ 𝟕𝟎 , Vérifiée

Avec :

𝑳𝒇: Longueur de flambement ;

𝒊: Rayon de giration ;

𝑏 𝑎3
I : moment d’inertie de la section, 𝑰= 12 ;

B : aire total de la section du poteau ;

a : petite dimension de la section du béton du poteau ;

b : grande dimension de la section du béton du poteau

Section d’aciers minimale

Selon le BAEL 91 :

𝟎. 𝟐
𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝐦𝐚𝐱(𝟒𝑼, 𝑩)
𝟏𝟎𝟎

On a : 𝟒𝐔 = 𝟒 × 𝟐(𝐚 + 𝐛) = 4 × 10−2 × 2(30 + 50) = 𝟔. 𝟒𝒄𝒎𝟐

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68
Chapitre 4 : Calcul statique

𝟎.𝟐𝑩
Et = 𝟑 𝒄𝒎𝟐
𝟏𝟎𝟎

Alors :

𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟔. 𝟒 𝒄𝒎𝟐

Selon le RPS 2011 :

𝑩
𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝐦𝐚𝐱(𝟒𝑼, )
𝟏𝟎𝟎

D’où Amin = 15 𝑐𝑚2

La section d’acier théorique

𝑵 𝑩𝒓 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝜸𝒔
𝑨𝒕𝒉 ≥ [ 𝜶𝒖 − ] Avec : α = 0,794 et 𝑵𝒖 = 𝟑𝟏𝟑𝟗𝟓𝟓. 𝟔𝟐 𝑲𝒈
𝟎.𝟗𝜸𝒃 𝒇𝒆

Alors finalement on obtient : 𝐀𝐭𝐡 = 𝟏𝟑, 𝟖𝟏 𝒄𝒎𝟐

La section d’acier maximale

𝟓𝑩
𝑨𝒎𝒂𝒙 =
𝟏𝟎𝟎

On a 𝑨𝒔 = 𝐦𝐚𝐱(𝑨𝒎𝒊𝒏 , 𝑨𝒕𝒉 ) = 𝟏𝟓 𝒄𝒎𝟐 𝑒𝑡 𝑨𝒎𝒂𝒙 = 𝟕𝟓𝒄𝒎𝟐 .

D’où la condition 𝑨𝒔 ≤ 𝑨𝒎𝒂𝒙 est vérifiée.

Donc 𝑨𝒔 = 𝟏𝟓 𝒄𝒎𝟐 et les armatures utilisées 8HA16 (16.1 𝒄𝒎𝟐 ).

 Armatures transversales

Diamètre des armatures transversales

∅𝒍𝒎𝒂𝒙 𝟏𝟔
{∅𝒕 ≥ = = 𝟓. 𝟑𝟑 𝒎𝒎
𝟑 𝟑
∅𝒕 ≤ 𝟏𝟐𝒎𝒎

On prend : ∅𝒕 = 𝟖𝒎𝒎

La longueur de la zone critique lc

𝒉𝒆 256
𝑳𝒄 = 𝐦𝐚𝐱 ( ; 𝒃 ; 𝟒𝟓 𝒄𝒎) = max ( ; 30 ; 45) = 𝟒𝟓 𝒄𝒎
𝟔 6

Espacement dans la zone critique Sc

𝑺𝒄 = 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟐𝟓𝒃; 𝟖∅𝒍 ; 𝟏𝟓 𝒄𝒎) = min(0.25 × 30; 8 × 1.6; 15) = 7.5 cm

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69
Chapitre 4 : Calcul statique

On prend 𝑺𝒄 = 𝟖 𝒄𝒎

Espacement dans la zone courant St

𝑺𝒕 = 𝐦𝐢𝐧(𝟎. 𝟓𝒃; 𝟏𝟐∅𝒍 ; 𝟑𝟎 𝒄𝒎) = min(0.5 × 30; 12 × 1.6; 30) = 𝟏𝟓 𝒄𝒎

Schéma de ferraillage

Figure 52: Dessin AutoCad du ferraillage manuel

Le ferraillage obtenu par le logiciel RSA est fourni dans l’annexe 14.

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70
Chapitre 4 : Calcul statique

IV. Dimensionnement des fondations (semelles filantes)


La méthode de calcul utilisée est connue sous le nom de « méthode des bielles », car
la charge est supposée transmise au sol par l’intermédiaire de bielles inclinées dans la
hauteur de la semelle.

Soit une semelle de largeur B, située sous mur où voile continu de largeur b et soumise à
une charge N.

L’ensemble de deux bielles fictives (symétriques par rapport à l’axe de la semelle) et des
armatures inférieur, fonctionne à la manière d’une ferme chargé en son sommet, dont les
armatures constituent le tirant.

Figure 53: Système équivalent

IV.1. Pré dimensionnement


Pour notre cas, les hypothèses de calcul du voile sont regroupées dans le tableau
suivant :

Figure 55: Hypothèses de calcul de la semelle

Voile 53
Longueur L = 2m
Epaisseur b = 0.25 m
Béton B25
P (ELU) 2.03 MN
P (ELS) 1.47 MN
M (ELU) 0.17 MN.m
Figure 54: Position du voile 53

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71
Chapitre 4 : Calcul statique

Pour ce projet, on a adopté des semelles filantes sous voiles. Ces semelles sont calculées à
l’état limite de service pour leurs dimensions extérieures.

Pour la détermination de la section du béton pour une semelle on suit les étapes
suivantes :

La semelle filante supporte la charge concentrée appliquée sur le voile et la transmet au


sol :

On a:

𝐏𝐮 : La charge totale appliquée sur le voile 53 à l’ELU

𝐏𝐬𝐞𝐫 : La charge totale appliquée sur le voile 53 à l’ELS

𝐏𝐏𝐟𝐝 : Poids propre du poteau de fondation (hauteur égale à 1 m)

Avec 𝐏𝐏𝐟𝐝 = 𝟐𝟓𝟎𝟎 𝐱 𝐚 𝐱 𝐛 𝐱 𝐡 = 0.025 𝑥 0.25 𝑥 2 𝑥 1

𝐍𝐮 : La charge totale appliquée sur la semelle (R1) a l’ELU.

Avec 𝐍𝐮 = 𝐏𝐮 + (𝟏, 𝟑𝟓 𝐱 𝐏𝐏𝐟𝐝 )

𝐍𝐬𝐞𝐫 : La charge totale appliquée sur la semelle (R1) a l’ELS.

Avec 𝐍𝐬𝐞𝐫 = 𝐏𝐮 + 𝐏𝐏𝐟𝐝

Les résultats seront regroupés dans le tableau suivant :

Tableau 18: Récapitulatif des charges sur la semelle

Pu Pser PPfd Nu Nser


(MN) (MN) (MN) (MN) (MN)

charge en
2.03 1.47 0.012 2.047 1.482
(kg)

On choisira par défaut A= 2.2 m (longueur majorée de 10%), et on calcule la surface


portante de la semelle par

𝐍𝐬𝐞𝐫
𝑺 = 𝑨×𝑩 ≥ σ̅sol

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72
Chapitre 4 : Calcul statique

Avec :

𝑵𝒔𝒆𝒓∶ L’effort normal service appliqué sur la semelle provenant du poteau (en MN).

𝝈̅𝒔𝒐𝒍∶ La contrainte admissible du sol (donnée toujours en ELS dans les rapports
géotechniques): 𝝈̅𝒔𝒐𝒍= 0.35 MPA.

𝑵𝒔𝒆𝒓 𝟏.𝟒𝟖𝟐
Donc 𝐒 = 𝑨. 𝑩 = = = 𝟒. 𝟐𝟑 𝒎²
𝝈𝒔𝒐𝒍
̅̅̅̅̅̅ 𝟎.𝟑𝟓

𝑺
On aura alors : B≥ = 1.92 m
𝑨

Il est recommandé de majorer cette dimension de 5 à 10%, avec une majoration de 10%
nous aurons B = 2.12 m.

 Calcul de la hauteur totale

h = d + 0.05 :

On utilisant la condition de rigidité (D.T.U 13-12) :

𝐁−𝐛
≤ 𝐝≤ 𝐁−𝐛
𝟒

 dmax = B − b = 1.87 m

B−b
 dmin = = 0.48 m
4

On prend alors d = 0.55 m et donc h = 0.6 m.

 Vérification de la contrainte du sol :

La condition est : 𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ ̅̅̅̅̅


𝝈𝒔𝒐𝒍

 Poids propre de la semelle : 𝐏𝐨 = 0.025 x 2.2 x 2.12 x 0,6 = 𝟎. 𝟎𝟕 𝐌𝐍

 La charge totale appliquée sur la semelle est :

𝑵𝒖 = 2.047 + (1,35 𝑥 0.07 ) = 𝟐. 𝟏𝟒𝟏 𝑴𝑵

𝑵𝒔𝒆𝒓 = 1.482 + 0.07 = 𝟏. 𝟓𝟓𝟐 𝑴𝑵

𝐍𝐬𝐞𝐫+𝐏𝐏𝐬𝐞𝐦𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐍𝐬𝐞𝐫+𝐏𝟎
On a : 𝝈𝒔𝒐𝒍 = 𝐚𝐢𝐫 𝐬𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞  𝝈𝒔𝒐𝒍 = (𝐀×𝐁)

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73
Chapitre 4 : Calcul statique

Alors

1.552+0.07
𝛔𝐬𝐨𝐥 = = 0.34 MPa < 0.35 MPa. Vérifiée
2.2×2.12

En effet, notre semelle travaille en flexion composée, ce qui revient au même à une charge
𝑴𝒖
excentrée N située à la distance 𝒆 = de l’axe du voile.
𝑵𝒖

Figure 56: Modèle d'étude approché

𝐌𝐮 𝟎.𝟏𝟕
On a 𝐞𝐨 = = 𝟐.𝟏𝟒𝟏 = 0.08 m = 8 cm.
𝐍𝐮

 Etude du diagramme de contraintes

Si l’on admet la répartition linéaire des pressions sous semelle, le diagramme des
contraintes affecte la forme du trapèze ou d’un triangle,
aucune traction du sol n’étant admise.

𝐵
Puisque eo = 8cm < , alors Nu tombe à l’intérieur du noyau
6

central et le diagramme des contraintes sera trapézoïdal.

On a

𝑵𝒖 𝟔𝒆𝒐
𝝈m = 𝑨𝒙𝑩 (𝟏 − ) = 0.35 MPa
𝑩

𝑵𝒖 𝟔𝒆𝒐
𝝈M = 𝑨𝒙𝑩 (𝟏 + ) = 0.56 MPa Figure 57: Répartition trapézoïdale
𝑩

 Vérification de la condition de résistance du sol

𝝈𝒎 +𝟑𝝈𝑴
La condition est: 𝝈𝒓𝒆𝒇 = < 𝝈𝒔𝒐𝒍 On a 𝝈𝒓𝒆𝒇 = 0.50 MPa >𝝈𝒔𝒐𝒍 , donc on doit
𝟒

redimensionner notre fondation.

On choisit une dimension B = 3.1 m

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74
Chapitre 4 : Calcul statique

Les nouvelles modifications seront inscrites dans le tableau suivant:

Tableau 19: Récapitulatif des nouvelles dimensions et vérification:

Modification Résultat

B 2.4 m

d 0.71m

h 0.76 m

Po 0.13 MN

𝝈𝒔𝒐𝒍 0.24 MPa

𝝈𝒓𝒆𝒇 0.33 MPa

𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒔𝒐𝒍 Vérifiée

𝝈𝒓𝒆𝒇 ≤ 𝝈𝒔𝒐𝒍 Vérifiée

IV.2. Calcul des armatures


Lorsque la différence entre la contrainte maximal et la contrainte minimal est
𝑩
inférieur à la moitié de la contrainte moyenne (c.à.d e0 ≤ 𝟐𝟒 ), on peut encore employer la

méthode des bielles, mais en prenant en compte, non plus la charge verticale P agissant
3 𝑒𝑜
réellement sur le voile, mais une charge fictive N’ = Nu (1 + ).
𝐵

On aura alors:

𝐍′ (𝐁−𝐛) 𝟐.𝟑𝒙(𝟑.𝟏−𝟎.𝟐𝟓)
𝑨𝒔𝒃 = = 𝟖𝒙𝟎.𝟕𝟏𝒙𝟒𝟑𝟒.𝟕𝟖 = 26.54 cm²  14HA16 avec e = 21cm
𝟖𝐱𝐝𝐱𝐟𝐬𝐮

𝐍′ (𝐀−𝐚) 𝟐.𝟑𝒙(𝟐.𝟐−𝟐)
𝑨𝒔𝒂 = = 𝟖𝒙𝟎.𝟕𝟏𝒙𝟒𝟑𝟒.𝟕𝟖 = 1.86 cm²  4HA8, on prend 8 HA8 e =25cm
𝟖𝐱𝐝𝐱𝐟𝐬𝐮

 Vérification du poinçonnement

Dans ce cas il est inutile de prévoir un système d’armatures transversales pour


équilibrer l’effort tranchant et il n’y a pas de vérifications particulières pour le
poinçonnement.

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75
Chapitre 4 : Calcul statique

 Dispositions constructives :

Longueur de scellement:

La longueur de scellement droit, notée Ls, est la longueur sur laquelle il faut associer
l'acier et le béton pour qu'à la sortie de l'ancrage, l'acier puisse travailler en traction à sa
limite élastique fe.

Soit : Ls = Φ fe / 4τsu

Avec :

τsu = 0,6*ψs²*ftj est la contrainte d’adhérence.

ψs = 1,5 pour les armatures H.A.

τsu = 2,835 MPa avec ftj = 0,6 + 0,06 × fc28 = 2,1 MPA

 Ls = 70.5 cm

Arrêt de barres

𝑩 𝑩
Puisque < Ls ≤ 𝟒 , donc les barres seront prolongés jusqu’aux extrémités sans crochets.
𝟖

Aciers en attente pour voile

A partir des résultats du ferraillage du voile 53, nous pouvons établir le tableau suivant:

Tableau 20: Récapitulatif des longueurs des aciers en attente

Voile ɸL Aciers en attente Aciers en attente


verticaux horizontaux
Zone critique 12 mm 24 cm 56 cm
Zone courante 8 mm 16 cm 28 cm

Figure 58: Schéma des aciers en attente

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Chapitre 4 : Calcul statique

 Schéma du ferraillage

Figure 59: Dessin AutoCad des résultats de calcul manuel de la semelle filante

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77
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

Introduction

Chapitre 5
Calcul dynamique et effet du séisme

L'analyse sismique de structures multi-supportées requiert le développement de


méthodes adaptées. L'analyse temporelle, c'est-à-dire l'intégration des équations du
mouvement, donne les résultats exacts durant toute la durée du séisme. Mais en général,
la connaissance des valeurs maximales des contraintes ou des déformations subies par la
structure est suffisante pour son dimensionnement.

Ainsi les méthodes modales spectrales, qui consistent à décomposer les équations
du mouvement de la structure en un système d'équations découplées, puis à utiliser les
spectres de réponse d'oscillateurs, permettent d'obtenir une estimation du maxima de la
réponse avec des temps de calcul raisonnables.

Dans un premier temps nous allons justifier le choix de l’analyse modale ensuite
sera présentée la méthodologie de paramétrage de RSA, ainsi plusieurs vérification et
comparaisons seront établies suite à cette analyse modale.

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78
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

I. Choix de la méthode de calcul : Etude de validité de la méthode statique


équivalente
I.1. Régularité en plan
La structure doit présenter une forme en plan simple, et une distribution de masse
et de rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux directions orthogonales au moins,
le long desquelles sont orientés les éléments structuraux.

En présence de parties saillantes ou rentrantes leurs dimensions ne doivent pas


dépasser 0,25 fois la dimension du côté correspondant : 𝒂 + 𝒃 ≤ 𝟎. 𝟐𝟓 𝑩, tel qu’illustré
dans la figure ci-dessus :

Figure 60: Régularité en plan d'une structure

Dans notre cas, on a : 𝟏. 𝟖𝟒 ≤ 𝟎, 𝟐 × 𝟐𝟎. 𝟐𝟖 d’ où ∶ 𝟏, 𝟖𝟒𝐦 ≤ 𝟓. 𝟎𝟕𝐦 donc la condition est


vérifiée.

𝑳
L’élancement ne doit pas dépasser la valeur 3,5 ;
𝑩

Avec L = grand côté = 20.04 m et B = petit côté = 18.15 m

𝑳
L’élancement du bloc étudié vaut : 𝑩 = 𝟏. 𝟏 ≤ 𝟑, 𝟓 est Vérifié.

I.2. Régularité en élévation


La distribution de la rigidité et de la masse doit être sensiblement régulière le long
de la hauteur. Les variations de la rigidité et de la masse entre deux étages successifs ne
doivent pas dépasser respectivement 30 % et 15 %.

La traduction mathématique de cette règle, est donnée par les formules suivantes pour
deux étages successifs :

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79
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

∑ 𝑰𝒙 (𝒊) − 𝑰𝒙 (𝒊 + 𝟏)
≤ 𝟑𝟎% Pour la rigidité suivant x ;
𝑰𝒙 (𝒊)

∑ 𝑰𝒚 (𝒊) − 𝑰𝒚 (𝒊 + 𝟏)
≤ 𝟑𝟎% Pour la rigidité suivant y ;
𝑰𝒚 (𝒊)

∑ 𝒎𝒊 − 𝒎𝒊+𝟏
≤ 𝟏𝟓%
𝒎𝒊

Avec ∶ 𝐼𝑖 : Inertie du voile i et m𝑖 ∶ Masse de l’étage.

Tableau 21: Ratios des inerties et des masses pour les différents étages

Niveau Masse (Kg) 𝑰𝒙 𝑰𝒚


𝑚𝑖 (𝐾𝑔) Ratio % 𝐼𝑖 (𝐾𝑔. 𝑚2 ) Ratio % 𝐼𝑖 (𝐾𝑔. 𝑚2 ) Ratio %
Sous-sol 362747,55 12447072.58 9.5 11375187.69 14.5
RDC 335561.82 7.5 731849.35 5953233.59
41.2 47.7
1er étage 224264.65 33 5303459.75 5391474.44
9.7 27.5 9.4
2ème étage 202603.53 5303459.75 5391474.44
0 0 0
3ème étage 202603.53 5303459.75 5391474.44
0 0 0
4ème étage 202603.53 5303459.75 5391474.44
27.9 48.3 46.9
5ème étage 146095.81 2739976.79 2894700.42

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80
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

∑ 𝑰𝒙 (𝒊)−𝑰𝒙 (𝒊+𝟏) ∑ 𝑰𝒚 (𝒊)−𝑰𝒚 (𝒊+𝟏) ∑ 𝒎𝒊 −𝒎𝒊+𝟏


Vérification de la condition : ≤ 𝟑𝟎% ; ≤ 𝟑𝟎% ; ≤ 𝟏𝟓%
𝑰𝒙 (𝒊) 𝑰𝒚 (𝒊) 𝒎𝒊

Tableau 22: Vérification des conditions des inerties et des masses

Niveau Vérification
masse Rigidité suivant X Rigidité suivant Y
Sous-sol Vérifié Vérifié Vérifié
RDC
Vérifié Non vérifié Non vérifié
1er étage
Vérifié Vérifié Vérifié
2ème étage
Vérifié Vérifié Vérifié
3ème étage
Vérifié Vérifié Vérifié
4ème étage
Non vérifié Non vérifié Non Vérifié
5ème étage

Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne doit
pas dépasser 0,15 fois la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait global
ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol. La condition sur le retrait relatif
est donnée par :

𝑳𝒙𝒊 −𝑳𝒙𝒊+𝟏 𝑳𝒚𝒊 −𝑳𝒚𝒊+𝟏


≤ 𝟎. 𝟏𝟓 et ≤ 𝟎. 𝟏𝟓
𝑳𝒙 𝒊 𝑳𝒚𝒊

Avec : 𝑳𝒙𝒊 : l𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙′é𝑎𝑔𝑒 ;

𝑳𝒙𝒊+𝟏 : L𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙′é𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑖+1 ;

La condition du rétrécissement graduel en élévation et du retrait global sont Vérifiées car


la largeur du bâtiment est la même dans tous les niveaux.

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81
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

Tableau 23: Ratios des retraits les différents étages

Niveau 𝑳𝒙 𝑳𝒚
𝐿𝑖 Ratio 𝐿𝑖 Ratio
Sous-sol 18.15 20.04 0
RDC 18.15 0 20.04
0
1er étage 15.38 0.153 20.04
0 0.22
2ème étage 15.38 15.63
0 0
3ème étage 15.38 15.63
0 0
4ème étage 15.38 15.63
0.169 0.165
5ème étage 12.78 13.05

Tableau 24: Vérification des retraits

Niveau Vérification
masse Rigidité suivant X
Sous-sol Vérifié Vérifié
RDC
Non vérifié Vérifié
1er étage
Vérifie Non vérifié
2ème étage
Vérifié Vérifié
3ème étage
Vérifié Vérifié
4ème étage
Non vérifié Non vérifié
5ème étage

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82
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

La saillie ne doit pas dépasser 10% de la dimension en plan du niveau précédent sans que
le débordement global ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol.

La condition sur l’élargissement global est vérifiée car on n’a pas un débordement au niveau
du dernier étage.

La hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser pas 4 fois la plus petite dimension de
sa base, 𝐇 ≤ 𝟒 × 𝐋 .

En effet, on a la hauteur totale du bâtiment (dans notre cas bloc F) est 𝐇 = 𝟐𝟎. 𝟏𝟖 𝐦 et la
plus petite dimension est 𝐋 = 𝟏𝟖. 𝟑𝟗 𝐦 donc la condition est vérifiée.

II. Paramétrage de l’étude dynamique sur ROBOT :


Le paragraphe précèdent nous a permis de conclure le choix de la méthode
dynamique pour le calcul vis-à-vis des efforts sismique, ainsi on est mené à paramétrer
notre logiciel pour l’approcher aux conditions réels. Les paramètres sont déjà mentionnés
dans le tableau 1.

Les différentes options proposées par le logiciel permettent d’intégrer d’une façon
très développées les différents paramètres qui décrivent l’environnement sismique ainsi
qu’un large choix d’hypothèses (Matrices de masses, méthodes de résolutions…) pour
simuler le comportement souhaité vis-à-vis des excitations et simplifier la résolution des
équations lors d’un calcul très délicat.

Nous pourrons alors intégrer alors les paramètres souhaités pour l’analyse modale
ainsi que la méthode de résolution choisie « Itération sur sous-espaces par blocs» qui
est conseillée dans les cas où, pour la structure, il faut obtenir un nombre important
(souvent supérieur à 10) de couples propres (valeurs et vecteurs propres).

Le logiciel fournit une large gamme de résultat à savoir le tableau des modes,
fréquences, masses cumulées, périodes … ainsi qu’une visualisation claire des déformées
des bâtiments dans n’importe quel mode/combinaison de modes calculées.

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83
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

Figure 61: Paramètres de l'analyse modale

Figure 62: Paramètres de la norme RPS 2011

Après cela, il est impératif de convertir les charges soit permanentes soit d’exploitation
en des masses dynamiques pour qu’elles soient prises en comptes et mobilisées par le
séisme avec leurs coefficients de réduction (tableau 6.1 RPS 2011).

Figure 63: Conversion des cas de charges en masse dynamiques

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84
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

III. Analyse des modes de la structure


Le chapitre 2 ayant présenté les méthodes générales d’évaluation des efforts
sismique. Dans le début de ce chapitre on a pu trancher à propos de la méthode, il s'agit
maintenant de voir les différentes façons de recombiner les réponses élémentaires notées
Rik. L'ordre des combinaisons suivant i ou k n'étant pas fixé a priori et les méthodes de
recombinaison possibles étant variées, il en résulte de multiples méthodes que nous
allons maintenant présenter et comparer.

III.1. Combinaison des réponses modales à une direction sismique


 La méthode ABSUM, ou de la sommation absolue : consiste à recombiner les
composantes élémentaires selon :
𝑝

𝑅𝑖 = ∑ |𝑅𝑖𝑘 |
𝑘=1

 La méthode SRSS, ou Square Root of Sum of the Squares, est une combinaison
quadratique :

𝑅𝑖 = √∑ 𝑅²𝑖𝑘
𝑘=1

Elle est valable lorsque les excitations aux différents niveaux sont
indépendantes. L'utilisation de cette méthode passe donc par la justification
d'une indépendance statistique.

Outre les méthodes ABSUM et SRSS d'autres méthodes de recombinaison sont possibles,
dont certaines ont été développées pour prendre en compte la corrélation entre réponses
modales.

 La méthode CQC, ou de combinaison quadratique complète, elle rentre dans la


famille des méthodes de la double somme (DSC, ou Double Sum Combination):
Elle fait intervenir un coefficient qui traduit une corrélation, plus précise que
celle de la méthode précédente, entre modes de pulsations voisines :

𝑛 𝑛

𝑅 = √∑ ∑ 𝜖𝑢𝑣 𝑅𝑢 𝑅𝑣
𝑢=1 𝑣=1

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85
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

III.2. Comparaison entre les méthodes :


L’utilisation de la méthode modale spectrale permet d’avoir les valeurs max de la
réponse (déplacement, pseudo vitesse ou pseudo accélération) pour chaque mode. Pour
trouver la réponse totale on doit faire la superposition de toutes les réponses trouvées
pour chaque mode. Donc normalement on doit utiliser la combinaison ABSUM.

Le problème qui se pose c’est que les réponses max ne se produisent pas tous au
même instant (puisque la pulsation propre diffère d’un mode à un autre ce qui va
engendrer surement un déphasage entre les réponses de chaque mode) alors que la
sommation des valeurs absolus des réponses supposent que tous les maxima auront lieu
au même temps (solution trop conservative et qui donne une surestimation importante
de la réponse total).

Donc on préfère l’utilisation de la combinaison SRSS qui est plus rationnelle que la
première. Mais là aussi il y a un problème qui se présente. Lorsque deux modes ont des
pulsations très proches, il y a une grande probabilité que leurs réponses maxima se
produisent au même instant et dans ce cas on doit prendre la réponse totale du premier
plus la réponse totale du deuxième et non pas la combinaison SRSS qui; pour ce cas; va
sous-estimer la réponse totale. Pour remédier à ce problème le PS92 nous propose la
solution suivante (article 6.6.2.3) :

Lorsque tous les modes sont indépendants c'est-à-dire les pulsations propres de
tous les modes sont suffisamment écartées (voir la condition de l’indépendance dans
article 6.6.2.3) dans ce cas on utilise la combinaison SRSS.

Maintenant il y a une autre méthode qui s’appelle CQC (combinaison quadratique


complète). Pour cette méthode on n’a pas besoin de vérifier la condition d’indépendance
pour chaque deux mode puisque la méthode elle-même nous permet de faire cette
vérification en introduisant un coefficient nommé coefficient de corrélation (d’où l’intérêt
de la méthode pour la modélisation en 3D en utilisant des logiciels de calcul).

Lorsque les pulsations propres sont écartées, la valeur du coefficient de corrélation


est très petite et la combinaison CQC tend vers la combinaison SRSS. Alors que lorsque
les pulsations propres sont très proches le coefficient de corrélation tend vers 1 et la
combinaison CQC tend vers la combinaison ABSUM.

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86
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

Dans les deux figures suivantes, nous allons essayer de comparer les résultats des
déplacements du bloc F dans la direction sismique X dans les cas de combinaisons CQC et
SRSS.

Figure 64: Déplacements dans le cas SRSS

Figure 65: Déplacements dans le cas CQC

La comparaison entre les résultats montre réellement la surestimation de la réponse


totale dans le cas où on travaille avec une combinaison SRSS. Le choix de la combinaison
CQC est alors bien justifié.

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87
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

III.3. Résultats de l’analyse modale


Les résultats de l’analyse modale sont donnés dans le tableau suivant :

Tableau 25: Résultat de l'analyse modale

Les exigences de la RPS 2011 ne sont pas vérifiées (chapitre II.2), on est alors obligés de
passer par un mode résiduel.

Il doit être tenu compte des modes négligés par toute méthode scientifiquement établie
et sanctionnée par l'expérience ; en particulier, il peut être considéré un mode résiduel
affecté d'une masse égale à la masse vibrante négligée : M - Mi

Figure 66: Paramétrage du mode résiduel sur ROBOT

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88
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

IV. Vérification des déformations


Le but est de vérifier que la structure évolue dans le domaine de ses propriétés qui est
pris en compte dans le calcul est de contenir les dommages structuraux dans des limites
acceptables.

IV.1. Déplacements inter-étages


Selon l’article 8-4-b du RPS 2011, les déplacements latéraux inter-étages Δel évalués
à partir des actions de calcul doivent être limités à :

𝑲.Δ𝒆𝒍 ≤ 𝟎,0𝟏0𝒉 pour les bâtiments de classe III.

Avec : h : étant la hauteur de l’étage ;

K : coefficient du comportement (K=2).

Dans notre cas le bâtiment est de classe III, donc K×Δel doit être inférieur à 2,95cm. On
constate selon le tableau suivant que les déplacements inter-étages dans le cas accidentel
vérifient la condition préconisée dans le RPS 2011.

Tableau 26: Vérification des déplacements inter-étages

Niveau H(m) Déplacement Déplacement Déplacement vérification


suivant X suivant Y limite (cm)
∆𝑒𝑙𝑥 (𝑐𝑚) ∆𝑒𝑙𝑥 × 𝐾 ∆𝑒𝑙𝑦 (𝑐𝑚) ∆𝑒𝑙𝑦 × 𝐾
Sous- 2.56 0,0 0 0,0 0 2.56 Vérifié
sol
RDC 5.25 0,4 0.8 0,2 0.4 5.25 Vérifié

1er 3 0,5 1 0,1 0.2 3 Vérifié


étage
2ème 3 0,7 1.4 0,1 0.2 3 Vérifié
étage
3ème 3 0,7 1.4 0,1 0.2 3 Vérifié
étage
4ème 3 0,6 1.2 0,1 0.2 3 Vérifié
étage
5ème 3 0,2 0.4 0,1 0.2 3 Vérifié
étage

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89
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

IV.2. Déplacement latéral total du bâtiment


Le déplacement latéral total du bâtiment Δg doit être limité à Δ𝒈𝒍𝒊𝒎= 𝟎.𝟎𝟎𝟒 ×𝑯

Où H étant la hauteur totale de la structure.

Pour notre structure : 𝜟𝒈𝒍𝒊𝒎= 𝟎.𝟎𝟎𝟒 × 𝟐𝟎. 𝟏𝟖 = 𝟖,072 𝒄𝒎

Le tableau suivant résume les valeurs des déplacements latéraux totaux Ux et Uy suivant
les deux sens sismiques X et Y :

Tableau 27: Vérification du déplacement latéral global du bâtiment

Direction Déplacement Déplacement


sismique Déplacement latéral maximal latéral limite Vérification
(cm) (cm)
X 𝑈𝑋 4.9 𝟖,072 Vérifié
𝑈𝑌 1.4 𝟖,072 Vérifié
Y 𝑈𝑋 0.3 𝟖,072 Vérifié
𝑈𝑌 4.7 𝟖,072 Vérifié

Les figures suivantes affichent les résultats précédents trouvés par le logiciel :

Figure 67: Déplacements dues au séisme dir.Y Figure 68: Déplacements dues au séisme dir X

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90
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

V. Optimisation au niveau contreventement


A partir de la tolérence donnée par l’architecte dans les joints sismiques qui peut aller à
9 cm (somme des déplacements maximaux entres deux blocs).

Nous sommes pu arrivé à optimiser au niveau de la premiere conception dont le


contreventement était par voile et donc les déplacements étaient très minims, nous avons
alors opté pour un contreventement plus souple (contreventement mixte) qui va certes
augumenter la valeurs des déplacements mais qui va diminuer les sections des éléments
porteurs tout en étant dans la marges sécuritaires.

Figure 70: Conception initiale Figure 69: Conception optimisée

La premiere conception contenait environ 26.86 ml de voiles par étages (dans les étages
courants), cette valeurs a été réduite à 12.48 ml par étage, soit une optimisation de
46.46% des dimensions des voiles sans avoir un changement au niveau des sections des
poteaux.

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91
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

VI. Vérification de la stabilité


VI.1. Vérification au glissement
Lorsque les constructions sont en pente, il doit être vérifié, par toute méthode
scientifique confirmée par l’expérience, que le massif défini par la surface de glissement
la plus critique reste stable. Le bâtiment doit être dimensionné pour résister à une
poussée de glissement au moins 1,5 fois supérieure aux charges agissant sur le bâtiment.
La vérification doit être effectuée conformément au paragraphe 9.3 du règlement.

D’après le rapport géotechnique, le sol d’assise de notre structure se trouve dans un


niveau presque constant, donc on n’a pas à faire cette vérification.

VI.2. Stabilité au renversement


La structure doit être dimensionnée pour résister aux effets de renversement dû aux
combinaisons des actions de calcul. Un ancrage est exigé si l’effet des charges de calcul
tendant à provoquer ce phénomène est supérieur à l’effet de stabilisation (Article 8.2.3
RPS 2011).

𝑲. 𝑾. ∆𝒆𝒍
𝜽=
𝛝. 𝑯

La stabilité est considérée satisfaite si : 𝜽 ≤ 𝟎. 𝟏

L’effet du second ordre est à prendre en compte dans le calcul pour : 𝟎. 𝟐 ≤ 𝜽 ≤ 𝟎. 𝟏

La stabilité est considérée non satisfaite si : 𝜽 ≥ 𝟎. 𝟐

Avec :

θ : Indice de stabilité.

K : Coefficient de comportement.

W : Poids au-dessus de l’étage considéré.

𝜗 : Action sismique au niveau considéré.

Δel: Déplacement relatif au niveau considéré.

H : Hauteur d’étage.

La force sismique équivalente est donnée par la formule suivante :

𝑽=𝑨𝑺𝑫𝑰𝑾/𝑲

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92
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

Les paramètres qui rentrent dans l’expression de l’action sismique sont les suivants :

A : est le coefficient de vitesses de zones.

S : coefficient d’influence du site.

D: facteur d’amplification dynamique.

I : coefficient de priorité.

D’abord on calcule la charge W de la structure selon RPS 2011 qui correspond à la totalité
des charges permanentes G et une fraction q des charges d’exploitation Q en fonction de
la nature des charges et leur durée. On prend : 𝑾=𝑮+𝝍 𝑸 ; pour notre cas et d’après le
tableau 6.1 Du RPS 2011 on a : 𝝍=0.2

Tableau 28: Actions sismiques pour les différents étages

Niveau A S D I K W(Kg) V(Kg)

Sous-sol 0.1 1 1.9 1 2 362747,55 34461.01

RDC 0.1 1 1.9 1 2 335561,82 31878.37

1er étage 0.1 1 1.9 1 2 224264,65 21305.14

2ème étage 0.1 1 1.9 1 2 202603,53 19247.33

3ème étage 0.1 1 1.9 1 2 202603,53 19247.33

4ème étage 0.1 1 1.9 1 2 202603,53 19247.33

5ème étage 0.1 1 1.9 1 2 146095,81 13879.10

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93
Chapitre 5 : Calcul dynamique et effet du séisme

Tableau 29: Calcul de θ pour la vérification de la stabilité au renversement selon X

Niveau K W Δel υ H θ Vérification

(Kg) (cm) (Kg) (m)

Sous-sol 2 362747,55 0,0 34461.01 2.56 0 Vérifié

RDC 2 335561,82 0,4 31878.37 5.25 0.016 Vérifié

1er étage 2 224264,65 0,5 21305.14 3 0.035 Vérifié

2ème étage 2 202603,53 0,7 19247.33 3 0.0491 Vérifié

3ème étage 2 202603,53 0,7 19247.33 3 0.0491 Vérifié

4ème étage 2 202603,53 0,6 19247.33 3 0.0491 Vérifié

5ème étage 2 146095,81 0,2 13879.10 3 0.014 Vérifié

Tableau 30: Calcul de θ pour la vérification de la stabilité au renversement selon Y

W Δel υ H
Niveau K θ Vérification
(Kg) (cm) (Kg) (m)
Sous-sol 2 362747,55 0,0 34461.01 2.56 0 Vérifié

RDC 2 335561,82 0,2 31878.37 5.25 0.008 Vérifié


1er étage 2 224264,65 0,1 21305.14 3 0.007 Vérifié
2ème étage 2 202603,53 0,1 19247.33 3 0.007 Vérifié
3ème étage 2 202603,53 0,1 19247.33 3 0.007 Vérifié
4ème étage 2 202603,53 0,1 19247.33 3 0.007 Vérifié
5ème étage 2 146095,81 -0,1 13879.10 3 0.007 Vérifié

Les tableaux ci-dessus montrent clairement que le coefficient θ est inférieur à 0,10
pour tous les étages selon les deux directions du séisme, donc la stabilité au renversement
est vérifiée et il n’existe pas d’effet de second ordre.

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94
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

Introduction

Chapitre 6
Etude numérique du bloc J

Dans le présent chapitre, nous allons nous intéresser à l’étude du bloc J qui se situe dans
la façade principale de l’hôtel et qui contient la piscine sur sa terrasse. . Ce bloc présente des
problèmes technique et architecturaux qu’on va résoudre.

L’étude de ce bloc sera faite en se basant sur les résultats du logiciel RSA, on
s’intéressera à expliquer les différents modèles affectés et la méthode de dimensionnement
des éléments ainsi que de vérifier quelques contraintes pour s’assurer du bon
fonctionnement du bloc.

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95
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

Vu le choix du maitre d’ouvrage, on a été mené à étudier une piscine dont la


particularité et son élévation par rapport au sol. Une telle conception rare peut être très
bénéfique et rentable à un projet d’hôtel vu la particularité esthétique qu’offre à ses
clients, combinant une vue panoramique sur la ville et un confort spécial pour les clients.

I. Présentation des charges :


L’étude de la piscine sera réalisée avec des charges permanentes qui comprennent
l’effet des charges permanentes dues au poids des éléments constructifs, les charges
d’exploitations dues aux charges des usagers de la piscine et de la pression hydrostatique,
combinées avec les actions sismiques.

Et donc les cas de charges avec lesquelles on a paramétré notre logiciel sont les
suivantes (voir annexe 17):

 Charges permanentes :

A savoir le poids propres calculé automatiquement, ainsi que les charges des
éléments constructifs citées dans le chapitre 3 – éléments en terrasse.

 Charges d’exploitations :

A savoir :

 Les charges d’occupation : (terrasse privée) estimée à 150 Kg/m².


 Qeau : cette charge se comprend deux composantes : une horizontale qui
agit sur les parois de la piscine, et une verticale qui agit sur la dalle de la
piscine.

Horizontalement : force hydrostatique sur une paroi verticale :


𝟏 𝟏
= 𝟐 𝝆𝒈𝒉𝟐 = × 𝟏𝟎𝟎𝟎 × 𝟗. 𝟖𝟏 × 𝟏. 𝟓𝟐
𝟐

= 𝟏𝟏𝟎𝟑𝟔. 𝟐𝟓 𝑷𝒂 = 𝟏𝟏𝟐𝟓. 𝟑𝟖 𝑲𝒈/𝒎²

Verticalement = 𝝆𝒆𝒂𝒖 × 𝒉 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 × 𝟏. 𝟓 = 𝟏𝟓𝟎𝟎 𝑲𝒈/𝒎²

 Qusagers : charge des gens qui nagent dans la piscine, cette charge est
estimée à 400 Kg/m².

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96
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

II. Conception de la piscine et modèle analytique de calcul :


L’emplacement de la piscine a été choisi dans la terrasse du bloc J (modèle RSA dans
l’annexe 16), bloc où se trouve l’entrée principale de l’hôtel à une hauteur de 20.37m du
sol.

La problématique qui se pose est l’acheminement et la descente de charge de la piscine


vers les fondations tout en assurant sa stabilité vis-à-vis des efforts sismique surtout
qu’une forte agitation de l’eau pourra créer de grandes contraintes sur les parois de la
piscine, on est posé également devant le problème de l’étanchéité.

La conception choisie est telle que les parois latérales de la piscine seront constituées
majoritairement de poutres voiles en allège et un voile qui va descendre jusqu’aux
fondations, ainsi que trois dalle pleine horizontale supportée par deux poutres et un
système (portique + voile).

Le plan de coffrage de la piscine est donné dans la figure suivante :

Figure 71: Plan de coffrage de la piscine

Et donc on peut constater que :

 La profondeur de la piscine est d’environ 1.5m.


 Les poutres voiles en allèges sont de dimension de 25x155.
 Les poutres qui supportent la dalle dans sa partie centrale sont de dimension
de 40x45.

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97
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

 Les poteaux qui supportent les poutres sont de dimension P9 (40x40).


 L’épaisseur de la dalle pleine centrale est 27 cm et les deux adjacentes ont une
épaisseur de 20 cm.
 Utilisation d’un béton B30 moins poreux pour éviter l’infiltration de l’eau et
l’augmentation de la résistance.

A partir des données suivantes on a réalisé le modèle numérique suivant sur RSA :

Figure 72: Modèle numérique de calcul de la piscine

III. Calcul numérique des éléments porteurs :


III.1. Etude des poteaux :
La détermination des efforts internes sur le poteau se sont
après avoir affecté les bons paramètres de ferraillage
notamment les directions de calcul de flambement afin
d’optimiser au niveau du temps de calcul.

L’option déformée de barre nous permet de visualiser tous les


efforts souhaités.

Le calcul à travers le logiciel nous a donné un ferraillage


comme ci-dessous avec un ferraillage longitudinale de 8 T16
et 21 cadre T10.
Figure 73: Diagramme Nx/My sur le poteau de rive
dans le cas accidentel.

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98
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

Figure 74: Ferraillage obtenu à partir du logiciel RSA

III.2. Etude des poutres


Les diagrammes des moments fléchissant de la poutre sont donnés dans le diagramme
suivant fournis par le logiciel, il permet de récupérer plusieurs informations tels que :

 Le moment théorique M
 Le moment de calcul Mt
 La charge limite Mc

Figure 75: Diagramme des moments sur la poutre

Après lancement du calcul, nous avons rencontrés les problèmes suivants avec le premier
modèle de ferraillage :

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99
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

Figure 76: Premier modèle de ferraillage de la travée gauche

Figure 77: Erreurs de calcul

Nous devons donc appliquer des corrections sur le modèle de ferraillage à savoir :

- La solution des deux premières erreurs consiste à redéfinir l’espacement puisque RSA
fournit souvent des espacements qui ne vérifient pas la résistance à l’effort tranchant.

Figure 78: Espacement des cadres

- La solution de la 3éme erreurs consiste à faire passer les angles des croches de 135° à
90° pour vérifier les conditions sismiques tandis que pour la 4éme erreurs il suffit juste
d’augmenter la longueur des crochets.

Figure 79: Modèle de ferraillage avec erreurs corrigées

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100
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

III.3. Etude de la dalle :


Les dalles horizontales sont modélisées avec le modèle coque pour permettre à la dalle
d’absorber une partie de l’énergie de déformation de due au séisme.

 Vérification de la contrainte du béton

𝟎.𝟖𝟓∗𝒇𝒄𝟐𝟖 0.85∗30
La contrainte limite du béton est : 𝒇𝒃𝒖 = = = 22.17 MPa.
𝟏.𝟏𝟓 1.15

L’option cartographie des panneaux permet de visualiser plusieurs résultats qu’on va


exploiter dans les prochains sous parties:

Figure 80: Cartographies de contraintes dans le cas accidentel

La contrainte maximale affichée par le logiciel est 1.46 MPa qui bien inférieure à 16 MPa.

 Vérification de la contrainte de cisaillement

𝑓𝑐28
La contrainte de cisaillement limite s’écrit : 𝝉𝒖,𝒍𝒊𝒎 = min(0.2 ∗ ; 5𝑀𝑃𝑎) = 4 MPa.
𝛾𝑏

A partir de RSA on a la
cartographie suivante :

On remarque que pour le cas


accidentel, la contrainte de
cisaillement max est 0.27 MPa qui
est bien inférieure à 4 MPa.

Figure 81: Cartographie des contraintes de cisaillement dans le cas accidentel

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101
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

 Vérification de la flèche

La plus grande dimension d’un panneau de la piscine est égale à 6.86m. La flèche est
évaluée uniquement en ELS. La flèche maximale à ne pas dépasser est donnée par :

𝑳
𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝟏 𝒄𝒎 + = 𝟏. 𝟔𝟖 𝒄𝒎
𝟏𝟎𝟎𝟎

La cartographie de RSA fournit les valeurs suivantes à travers lesquelles on s’est assuré
qu’on n’a pas dépassé la flèche max.

Figure 82: Cartographie de la flèche en ELS

 Ferraillage de la dalle

A travers le logiciel, on peut visualiser le ferraillage après évaluation des contraintes et


efforts.

Figure 83: Aperçu sur le ferraillage de la dalle

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102
Chapitre 6 : Etude numérique du bloc J

 Vérification des déplacements de la piscine

A cause des dangers que pourra causer l’eau en mouvement, on a essayé de limiter au
maximum les déplacements de ce bloc quand il subit un effort sismique :

Figure 84: Déplacement du bloc J suivant la direction X du séisme:

Figure 85: Déplacements du bloc J suivant la direction Y du séisme

Comme on peut le constater le déplacement max suivant x est 4.1 cm et 2.9 cm dans le le
sens Y, valeurs qui sont très inférieurs à ceux des autres blocs.

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103
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

Introduction

Chapitre 7
Ordonnancement des travaux et étude
de prix

Le chapitre suivant s’intéressera à un volet important d’un projet de bâtiment, c’est


l’ordonnancement et la gestion d’un chantier de travaux.

Les parties de ce chapitre traiteront alors d’une manière transversale la


thématique, allant du calcul des quantités de matières premières à l’estimation des prix
et la détermination des besoins de chantier.

Nous finirons par l’intégration de la technologie BIM dans le processus de gestion


de chantier.

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104
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

Toute entité économique (entreprise industrielle, entreprise du bâtiment,


administration, sous-traitant...) doit assurer la cohérence technique et économique de la
réalisation du produit et/ou service avec le contrat qui la lie au client (annexe 18). Cette
réalisation doit amener la satisfaction du client) en respectant le cahier des charges, les
délais, et les coûts. Pour cela il faut effectuer deux types de gestions :

 Une gestion technique : spécifications, délais,


 Une gestion économique : coûts, prix de revient ...

Les différentes méthodes utilisées permettent de faire apparaitre clairement et


rapidement les données liées à la réalisation d'un projet, telles que :

 Les temps, les délais, les coûts…


 Les moyens, ou ressources.

De plus, ces méthodes peuvent permettre de prévoir au moment opportun, les contrôles
qui s'imposent en cours de réalisation (le suivi).

I. Avant métré du projet


La réalisation de l’avant mètre du projet est une tâche primordiale pour l’estimation de la
durée du projet et donc pour la prévision des besoins en terme de matières, fournitures
et main d’œuvre.

Le lot gros œuvre est divisé en 10 blocs avec une certaine symétrie entre certains blocs:

Figure 86: Découpage de l'hôtel en blocs symétriques

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105
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

 Blocs J et E.
 Blocs A, D, F, I.
 Blocs B, C, G, H.

A l’aide de l’option métré du logiciel RSA nous avons pu avoir les quantités suivantes :

Tableau 31: Avant métré des blocs représentatifs

Qté béton Qté acier Surface des planchers


(m3) (T) (m²)
Bloc J 224 14 2884.75
Bloc A 120.13 7.5 1830.06
Bloc B 140.3 8.8 2417.57

Ainsi on peut avoir approximativement les quantités nécessaires pour notre projet :

Tableau 32: Avant métré du projet

Béton Acier Surface des planchers Terrassement


(m3) (T) (m²) (m3)
1490 93.2 22759.8 7500*2.63 = 19725 m3

II. Etude de prix et délai d’exécution du lot gros œuvres


La détermination de la durée d’un projet se fait à partir de plusieurs hypothèses,
notamment le délai imposé par le maitre d’ouvrage, les moyens de l’entreprise …

Dans cette partie, on va essayer d’estimer la durée de notre projet à partir de l’hypothèse
que l’entreprise d’exécution possède 3 grues dont les caractéristiques seront fournies en
annexe 24 et 25

II.1. Estimation du budget de main d’œuvre


La main d’œuvre représente environ 30% du prix de vente d’un bâtiment, cette
composante n’est donc pas à prendre à la légère : une mauvaise estimation des besoins de
main d’œuvre

Dans cette partie, nous aurons besoins des quantités trouvés dans l’avant métré du
projet :

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106
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

Estimation du ratio heures/m3 du béton :

La valeur habituelle moyenne de ce ratio est 5.5 h/m3, et donc une première estimation
du budget de main d’œuvre vaut : 1490 m3 * 5.5 = 8195 h

Estimation du ratio heures/m3 des planchers :

La valeur habituelle moyenne de ce ratio est 2.3 h/m3, et donc une première estimation
du budget de main d’œuvre vaut : 22759.78 m² * 2.3 = 52374.5 h.

La valeur à retenir est la moyenne entre les deux estimations, on aura donc un budget de
main d’œuvre de : BMO = 30271,25 h.

Durée du projet :

Comme cité avant, l’hypothèse est faite avec 3 grues disponibles chez l’entreprise.

On a :

Le nombre de grue = Main œuvre quotidienne / 125

Avec 125 h / jour / grue est le seuil de rentabilité habituel d’une grue.

Donc Main d’œuvre quotidienne = 3 * 125 = 375 MO / jour.

D’autre part :

Main d’œuvre quotidienne = BMO estimé / Nombre de jours ouvrés travaillés

On aura

Nb de jours travaillés (béton et planchers) = 82 jours

L’entreprise dispose aussi de 3 pelles mécaniques (la fiche technique sera fournie en
annexe 23) avec une cadence de terrassement de 200 m3/jour, on aura alors :

Nb de jours de terrassement = 19725/600 = 33 jours

A cette durée on ajoute 5 jours par étage pour la reprise du béton et les travaux de
coffrage/décoffrage ainsi que les jours fériés en supposant que les week-ends sont des
jours fériés vu que le chantier se trouve dans une zone touristique.

Enfin le lot gros œuvres sera étalé sur une durée de 172 jours soit environ 6 mois.

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107
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

II.2. Choix de la méthode de bétonnage


Deux méthodes se présentent pour fournir à notre chantier les quantités nécessaires de
béton à savoir le béton préparé sur chantier et le béton prêt à l’emploi.

Dans cette partie, on va réaliser une étude comparative entre les deux propositions. Les
différents détails de prix seront fournis en annexes 21 et 22.

 Béton préparé sur chantier :

La location d’une centrale à béton coute environ 21 000 DH/mois, avec 2000 DH comme
frais de montage / démontage, et donc pour la durée de travail hors terrassements [(172
– 32 – 8 (jours fériés)] = 5 mois, les frais seront estimés à environ :

5 * 21000 + 4000 = 109 000 DH

Les frais du béton réalisé sur chantier seront estimés à 459 DH/m3.

Et donc le prix de notre béton sera estimé à : 683 910 DH

 Béton prêt à l’emploi :

Comme expliqué dans l’annexe 22, le mètre cube du béton prêt à l’emploi s’élève à 770DH
environ, ce qui fait que la quantité totale nécessaire pour notre chantier sera taxée à :
1 147 300 DH.

Le graphe suivant modélise les courbes de prix de revient du béton dans les deux cas
étudiés précédemment et permet d’aider à la décision entre les deux modes de livraisons.

Figure 87: Graphe d'aide à la décision

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108
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

Le graphe ci-dessus représente les deux courbes suivantes :

Béton prêt à l’emploi : 770*x

Béton préparé sur chantier : 459*x +109000

On remarque clairement que avant le point (350.48 ; 269869.6) un béton prêt à l’emploi
serait bien économique, par contre pour des quantités de béton élevées, un béton fait sur
chantier reste la solution la plus optimale.

III. Organisation de chantier


Lors de la phase de préparation du chantier, la coordination technique occupe une
place importante. Il faut d’abord occuper le terrain, installer le chantier et ensuite
procéder à la mise au point des divers plannings d’exécution.

Occuper le terrain

L’occupation du terrain ne peut pas se faire dans le désordre. Il faut un planning de


déroulement de cette opération :

 Rendre le terrain utilisable : débroussaillage éventuel, démolitions, arbres à


abattre, mise en réserve de terre végétale, assainissement du terrain.
 Tracer les voies et les divers réseaux.

Installer le chantier

 Montage des locaux destinés au personnel et mise en place des clôtures,


 Aménagement et préparation des aires destinées à recevoir les matériels et les
matériaux,
 Montage et mise en place des engins, - Mise au point des registres obligatoires, -
Inventaire de la puissance électrique à obtenir,
 Inventaire de la main-d’œuvre et effectif à ne pas dépasser,
 Description du parc à matériel mis à la disposition du chantier et fiche de
recensement,
 Dossier complet du chantier. Au cours de cette phase, il est également nécessaire
de bien déterminer les documents de contrôle qui seront utilisés pour suivre le
déroulement du chantier et pour en déterminer, plus tard, son prix de revient.

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109
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

III.1. Matériel et besoins de chantier


 Grues de levage

La grue sert à distribuer des charges a tous niveaux, distances et direction grâce au
mouvement de levage, rotation, distribution et translation.

Suivant l’accès du chantier, sa durée, la valeur des charges à lever, les distances de
manutention, deux types de grues sont utilisées :

 Grues à rotation du haut où la flèche et la contreflèche tournent sur la tête du mât.


 Grue a rotation du bas où la flèche, contreflèche et mât tournent sur le châssis.

Les règles de sécurité concernant la translation doivent être respectées:

 la flèche doit être orientée dans le sens de la marche et dans l'axe des rails,
 s'assurer que rien ne va gêner la translation (objets posés dans la voie),
 la translation se fait aussi bien à vide qu'en charge, à ce moment-là, il faut
positionner le chariot dans les premiers mètres de la flèche.
 il est interdit de faire d'autres mouvements pendant la translation, par vent fort (>
50km/h), il faut translater avec la flèche dans le sens du vent.

Pour notre projet on a choisi 3 grues de type Potain MD 265 C J10 (H 40m, L 35m), la
fiche technique sera fournie dans l’annexe 24 et 25.

Figure 88: Aperçu sur les grues du projet

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110
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

 Cantonnement et hygiène

Ces locaux sont installés sur le chantier et ont pour but :

 D’assurer aux personnes un minimum de confort et d’hygiène durant les


travaux
 D’accueillir les diverses réunions de chantier, les fournisseurs, les sous-
traitants…etc.
 De permettre le rangement de l’outillage et du petit matériel

Les hypothèses avec lesquelles on va travailler pour ce projet, sont de telles façons que
les cantonnements ne seront installés que pour le personnel qualifié, pour les ouvriers et
vu la position du chantier qui se trouve au milieu d’une zone urbaine, et les contraintes de
l’espace, peuvent quitter le chantier une fois le travail est finis.

L’aire de cantonnement mesure environ 570 m² dans lequel seront installés 3 locaux de
dimensions 1200mm*2400mm et 5 WC ainsi qu’une barrière de sécurité avec gardien
et un parking de stationnement pour 8 voitures.

Figure 89: Local et WC utilisés

 Aire de stockage

Mesure environ 888 m², cet espace nous servira pour le stockage des aciers, hourdis,
échafaudages ainsi que le coffrage.

 Aire de ferraillage

D’une surface de 465 m², cet espace nous servira au façonnage des barres d’aciers,
découpages et montage du ferraillage des poteaux et des différents éléments de structure.

 Poste de bétonnage

Situé dans les blocs centraux K et L, cet espace sera destiné à l’installation des centrales
pour la préparation du béton nécessaire pour le chantier.

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111
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

III.2. Installation de chantier


Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan
masse et définit les matériels «fixes» nécessaires à la réalisation des ouvrages et les
cantonnements pour accueillir le personnel du chantier. Il sert aussi à obtenir:

 Les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou
les bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc.,
émanant des services techniques des mairies ou des préfectures de police,
 Les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité
des services de l’inspection du travail.

Modèle BIM du chantier

Dans ce projet, nous avons choisis d’intégrer la technologie BIM via la plateforme
Autodesk. Le concept de ce modèle ce base sur la liaison entre le logiciel RSA et Revit
Architecture pour créer une plateforme qui servira à l’ingénieur travaux de coordonner
simultanément avec l’ingénieur étude.

Cet outil va intégrer les modèles 3D des structures réalisées par l’ingénieur études sur
RSA dans le terrain du chantier modélisé sur Revit, et donc l’ingénieur travaux aura
toujours à sa disposition les plans de ferraillages et sera avertis de n’importe quelle
modification.

De ça part, l’ingénieur travaux pourra modéliser son avancement sur le chantier et rester
en coordination avec le bureau d’étude pour planifier les réceptions des ouvrages.

Plan d’installation de chantier

Le P.I.C que nous allons fournir inclura les différents aire cité dans le paragraphe
précédent ainsi que la signalisation pour les pistes dans le chantier.

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112
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

Figure 90: Plan d'installation de chantier

Figure 91: Vue 3D du chantier

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113
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

III.3. Planning des travaux


Le durée de travaux optimale qu’on a trouvé dans les paragraphes précédents étant de 6
mois ; cette période sera majorée à 8 mois. Les blocs seront lancés d’une manière
simultanée. Le planning de travaux sera établi en se basant sur les calculs précédents ainsi
que les cadences fournies dans les annexes 19 et 20.

Figure 92: Planification des travaux du bloc F

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114
Conclusion générale et perspectives

Le projet réalisé au sein du bureau d’étude CID a permis de mener l’étude d’un
bâtiment hôtelier avec une manière professionnelle et réglementaire.

L’étude a été menée dans un sens d’optimisation au niveau des dimensions des
éléments structuraux et donc minimiser les coûts d’exécution pour avoir un prix très
économique tout en restant dans la marge sécuritaire.

A travers ce stage, j’ai pu pousser ma maitrise des logiciels de modélisation et de


calcul à un niveau encore plus élevé ; à ce stade ; je suis capable non seulement de
modéliser et calculer les éléments d’une structure, mais d’agir et créer des modèles pour
satisfaire mes propres exigences sur les fonctionnements des éléments.

La dernière partie traitée m’a permis de s’initier au métier de l’ingénieur travaux,


et donc d’établir un inventaire de besoins et un planning de travaux, ainsi qu’introduire la
technologie BIM pour moderniser et numériser le travail de l’ingénieur travaux.

En termes de perspectives, je voudrais évoluer dans ma carrière en introduisant le


travail avec de nouvelles normes notamment l’EUROCODE, et acquérir de nouvelles
compétences surtout en ce qui concerne la construction mixte et l’étude des bâtiments
spéciaux en béton tels que les tours, théâtres, bâtiments vitaux …

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115
Bibliographie

- [1]Conseil, Ingénierie et Développement. [En ligne]. Disponible sur :


<http://www.cid.co.ma> (consulté le 15 Juin 2018)
- [2] Barwa. [En ligne]. Disponible sur : <http://www.barwa.com.qa/en/projects>
(consulté le 15 Juin 2018).
- [3] Ministère du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat et de l’Economie
Sociale. [En ligne]. Disponible sur : <http://www.tourisme.gov.ma/fr/vision-
2020/presentation/engagement-objectifs> (consulté le 15 Juin 2018).
- [4] Autodesk Robot Structural Analysis 2017. [En ligne]. Disponible sur :
<http://help.autodesk.com/view/RSAPRO/2017> (consulté le 20 Mai 2018)
- [5] Règles de construction parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments. dites
Règles PS 92, Norme française DTU NF P06-013, Décembre 1995.
- [6] Règlement de construction parasismique RPS 2000. Norme marocaine, version
révisée 2011.
- [7] BERNARD VUILLERME, HENRI RICHAUD. Partie B : Préparation de chantier. In
Chantier de Bâtiment Préparation et Suivi. France : NATHAN, 2002, p. 20-142.
- [8] Charges permanentes. Norme française NF P06, Mai 1977, Indice de classement:
P06-004.
- [9] Charges d’exploitation des bâtiments. Norme française NF P06, Mai 1977, Indice de
classement: P06-001.
- [10] Règles BAEL 91 révisées 99, Règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites, DTU P
18-702.
- [11] Brahim YOUNS. In TOUT EN UN Calcul des Structures en Béton Armé, Version 1
2015.

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116
Annexes
Annexe 1: Plan de situation du projet .......................................................................................................... 1
Annexe 2: Plan archi du sous-sol .................................................................................................................... 1
Annexe 3: Plan archi du RDC ............................................................................................................................ 2
Annexe 4: Plan archi du 4éme étage ............................................................................................................. 2
Annexe 5: Processus de l'analyse modale .................................................................................................. 3
Annexe 6: Organigramme de calcul d'une section en flexion composée selon le BAEL 91
mod 99 ......................................................................................................................................................................... 4
Annexe 7: Résultat de calcul du voile 53 sur RSA ................................................................................... 5
Annexe 8: Organigramme de calcul d’une section rectangulaire en flexion simple à l’ELU
selon BAEL 91 ......................................................................................................................................................... 5
Annexe 9: Organigramme de vérification d’une section rectangulaire en flexion simple à
l'ELS selon BAEL 91............................................................................................................................................... 6
annexe 10: Ferraillage manuel de la travée 1 (Caquot minorée) .................................................... 7
annexe 11:: Ferraillage manuel de la travée 2 (Caquot minorée) .................................................. 7
annexe 12: : Ferraillage manuel de la travée 3 (Caquot minorée) ................................................. 7
Annexe 13: Ferraillage sur RSA de la travée 1 (poutre avec méthode Caquot Minorée) .... 8
Annexe 14: Ferraillage sur RSA de la travée 2 (poutre avec méthode Caquot Minorée) .... 9
Annexe 15: Ferraillage sur RSA de la travée 3 (poutre avec méthode Caquot Minorée ... 10
Annexe 16: Organigramme de calcul des poteaux en compression simple selon BAEL91
...................................................................................................................................................................................... 11
Annexe 17: Ferraillage du poteau sur RSA ............................................................................................. 12
Annexe 18: Organigramme de calcul des semelles par la méthode des bielles .................... 12
Annexe 19: Modèle numérique du bloc J ................................................................................................. 13
Annexe 20: Cas de charges pour le bloc J ................................................................................................. 13
Annexe 21: Etape d'un projet de bâtiment ............................................................................................. 14
Annexe 22: Temps unitaires pour réalisation des tâches courantes.......................................... 15
Annexe 23: Estimation des cadences des ouvriers ............................................................................. 15
Annexe 24: Frais fixe béton fabriqué sur chantier .............................................................................. 16
Annexe 25: Frais variables pour fabriquer 1 m 3 de béton .............................................................. 16
Annexe 26: Caractéristiques de la pelle mécanique utilisée .......................................................... 16
Annexe 27: Caractéristiques portée/charge max de la grue utilisée ......................................... 17
Annexe 28: Modèle REVIT de la grue......................................................................................................... 17

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Chapitre 1: Cadre et contexte du projet

Annexe 1: Plan de situation du projet

Annexe 2: Plan archi du sous-sol

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1
Annexe 3: Plan archi du RDC

Annexe 4: Plan archi du 4éme étage

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2
Chapitre 2 : Justification de la conception parasismique du projet

Annexe 5: Processus de l'analyse modale

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3
Chapitre 4 : Calcul statique

Annexe 6: Organigramme de calcul d'une section en flexion composée selon le BAEL 91 mod 99

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4
Annexe 7: Résultat de calcul du voile 53 sur RSA

Annexe 8: Organigramme de calcul d’une section rectangulaire en flexion simple à l’ELU selon BAEL 91

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5
Annexe 9: Organigramme de vérification d’une section rectangulaire en flexion simple à l'ELS selon BAEL 91

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6
annexe 10: Ferraillage manuel de la travée 1 (Caquot minorée)

annexe 11:: Ferraillage manuel de la travée 2 (Caquot minorée)

annexe 12: : Ferraillage manuel de la travée 3 (Caquot minorée)

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7
Annexe 13: Ferraillage sur RSA de la travée 1 (poutre avec méthode Caquot Minorée)

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8
Annexe 14: Ferraillage sur RSA de la travée 2 (poutre avec méthode Caquot Minorée)

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9
Annexe 15: Ferraillage sur RSA de la travée 3 (poutre avec méthode Caquot Minorée

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10
Annexe 16: Organigramme de calcul des poteaux en compression simple selon BAEL91

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11
Annexe 17: Ferraillage du poteau sur RSA

Annexe 18: Organigramme de calcul des semelles par la méthode des bielles

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12
Etude Numérique du bloc J

Annexe 19: Modèle numérique du bloc J

Annexe 20: Cas de charges pour le bloc J

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13
Chapitre 7 : Ordonnancement des travaux et étude de prix

Annexe 21: Etape d'un projet de bâtiment

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14
Annexe 22: Temps unitaires pour réalisation des tâches courantes

Annexe 23: Estimation des cadences des ouvriers

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15
Annexe 24: Frais fixe béton fabriqué sur chantier

Annexe 25: Frais variables pour fabriquer 1 m3 de béton

Annexe 26: Caractéristiques de la pelle mécanique utilisée

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16
Annexe 27: Caractéristiques portée/charge max de la grue utilisée

Annexe 28: Modèle REVIT de la grue

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