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El KHALOUI Yahya
Titre
PFE N°
Dédicaces
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut... Tous les mots ne
sauraient exprimer la gratitude,
Je dédie ce travail…
Ta prière et ta bénédiction m’ont été́ d’un grand secours pour mener à̀ bien
mes études.
Tu as fait plus qu’une mère puisse faire pour que ses enfants suivent le bon
chemin dans leur vie et leurs études.
Puisse le tout puissant te donner santé, bonheur et longue vie afin que je
puisse te combler à mon tour.
EL KHALOUI ABDESSALEM
Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et
mon bien être.
Je n’oublierais jamais les nuits que tu passais à travailler loin de nous, dans les
montagnes, les zones lointaines, surmontant tes maladies pour subvenir à tous
mes besoins et faire de moi l’homme que je suis aujourd’hui.
Vous étiez et vous serez toujours mon bras droit, mon modèle, je vous dédie
aujourd’hui ma réussite.
Que Dieu, le miséricordieux, vous guérisse et vous garde pour me voir encore
réussir.
En souvenir d’une enfance dont nous avons partagé les meilleurs et les plus
agréables moments.
Je remercie en premier lieu Mme Khadija MOUJAHID, qui m’a assuré l’occasion
d’effectuer cette remarquable expérience au sein de CID, pour son bon et chaleureux accueil,
ainsi que pour ses conseils fructueux qu’il n’a cessé de me prodiguer.
Mes vifs remerciements s’adressent également à mon encadrant interne, Mr. Khalid
CHERKAOUI, professeur au sein de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts et Métiers de Meknès,
pour son soutien, son suivi, ses remarques pertinentes et son encouragement afin de mener à
bien notre projet.
Mon profond respect s’adresse aussi à Mr. Mohammed ABOUSSALEH, mon professeur
au sein de l’école pour son temps et sa disponibilité à chaque moment pour répondre à mes
questions.
Je tiens à remercier aussi tous les membres du jury pour leur bienveillance à vouloir
évaluer mon travail.
Ce présent rapport présente les différentes phases menées lors de mon projet de fin
d'études dans lequel on a essayé de traiter la majorité des aspects que présente un
bâtiment. L'objectif visé par ce projet est la conception, le dimensionnement et l'étude
parasismique d’un bâtiment en béton armé dont la principale caractéristique est
l’irrégularité de sa forme, ainsi qu’établir une étude d’exécution du projet qui comprend
l’ordonnancement des travaux et l’établissement du plan d’installation de chantier.
Ensuite, on a effectué un calcul par le logiciel Robot Structural Analysis 2017 afin de
modéliser et simuler avec une grande précision le comportement de notre structure,
étudier d’une manière détaillée sa réponse vis-à-vis des différentes excitations et enfin
élaborer des notes de calcul et des plans d’exécution qui nous serviront à la fois pour une
étude comparative avec le calcul manuel et pour une étude de prix.
The calculations were based on the modified version of the B.A.E.L.91: 99, the 2011's
RPS for seismic-related provisions as well as the PS92 for earthquake calculation and
verification.
The first part is to design and pre-dimension the structural elements taking into
account the architectural and structural constraints.
In the second part, a manual calculation of the various structural elements (bearing
systems, swimming pool ...) was done according to the B.A.E.L 91 mod 99 while respecting
the seismic provisions and the construction rules. Execution plans were then developed
in order to compare them with the software's calculation results.
Then, we carried out a computation by the software Robot Structural Analysis 2017
in order to model and simulate with a great precision the behavior of our structure, to
study in a detailed way its answer towards the various excitations and finally to elaborate
notes calculation and execution plans that will serve us both for a comparative study with
the manual calculation and also for a price study.
In the last part, a site survey and work scheduling were carried out to define the
site's needs, to develop a work schedule and to realize the site's installation plans while
introducing the BIM technology (Robot-Revit link) for this study.
يتكون المبنى من طابق أرضي وخمسة طوابق لالستخدام الفندقي .وتستند الحسابات إلى قواعد
91.B.A.E.Lمعدلة 99و RPS 2011لألحكام المتعلقة بالمراقبة الزلزالية و PS92لحساب الزالزل
والتحقق منها.
يهتم الجزء األول بالتصميم األولي للعناصر الهيكلية مع مراعاة القيود المعمارية والهيكلية.
في الجزء الثاني ،تم إجراء الحساب اليدوي للعناصر الهيكلية المختلفة (أنظمة تحمل ،حمام سباحة)...
وفقا لقواعد 91.B.A.E.Lمعدلة 99مع احترام األحكام الزلزالية وقواعد البناء .تم تطوير خطط التنفيذ
للمقارنة مع نتائج حساب البرنامج.
بعد ذلك ،تم إجراء حساب بواسطة برنامج 2017 Robot Structural Analysisمن أجل
تصميم ومحاكاة لسلوك هيكل المبنى بدقة كبيرة ودراسة مفصلة الستجابته تجاه مختلف اإلستثارات ،ثم
أخيرا ،وضع مالحظات الحساب وخطط التنفيذ التي ستخدمنا على حد سواء للمقارنة مع الحساب اليدوي
ً
وكذلك لدراسة األسعار.
في الجزء األخير ،تم إجراء مسح للموقع وجدولة العمل لتحديد احتياجات الموقع ،ووضع جدول
زمني للعمل وتحقيق خطط تركيب الموقع مع إدخال تقنية BIMلهذه الدراسة.
Dédicaces .....................................................................................................................................................................................i
Remerciements ..................................................................................................................................................................... iv
Résumé ....................................................................................................................................................................................... v
Abstract ..................................................................................................................................................................................... vi
ملخص............................................................................................................................................................................................vii
Introduction ............................................................................................................................................................................. 2
Introduction ............................................................................................................................................................................. 9
III.1. Incidence de la conception sur le comportement des constructions sous séisme : .......... 13
Introduction .......................................................................................................................................................................... 18
Introduction .......................................................................................................................................................................... 27
Introduction .......................................................................................................................................................................... 78
Introduction .......................................................................................................................................................................... 95
Introduction ........................................................................................................................................................................104
Bibliographie ......................................................................................................................................................................116
Annexes ...................................................................................................................................................................................... 1
RDC : Rez-De-Chaussée.
NF : Norme Française.
[1] « En 2020, le Maroc fera partie des 20 plus grandes destinations mondiales
et s’imposera comme une référence du pourtour méditerranéen en matière de
développement durable » - Ministère du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat
et de l’Economie Sociale, Vision 2020.
Les profondes et rapides transformations du pays dans son ensemble depuis dix ans,
les solides fondations posées par la Vision 2010 et les opportunités offertes par les
nouvelles tendances du tourisme mondial, permettent de nourrir de grandes ambitions
pour la nouvelle décennie.
Le projet sur lequel nous allons travailler consiste alors à la rénovation d’une
ancienne structure hôtelière qui va être remplacée par une nouvelle dont nous devons
mener l’étude allant de la conception au dimensionnement.
La démarche que nous avons suivie dans ce travail commence par la définition du
contexte général du projet suivie d’une définition des paramètres de travail sur RSA,
ensuite nous allons mener une étude statique et dynamique de la structure pour finir avec
une organisation et planification des travaux.
Introduction
Chapitre 1
87
Dans le premier axe, je vais présenter l’entreprise CID, comme étant l’organisme
qui m’a accueilli durant ma période de stage. Dans le deuxième axe, j’aborderai une
présentation du projet d’un hôtel cinq étoiles Imperial Al Borj à Marrakech. Ensuite,
j’évoquerai la problématique de ce projet dans un troisième axe.
I.2. L’organigramme :
CID a intervenu notamment en Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Sénégal, Côte d’ivoire,
Gabon, Niger, Guinée, à Djibouti, Albanie, au Liban et en Arabie Saoudite à travers des
projets financés par des bailleurs de fonds internationaux (Banque Mondiale, Fonds
arabes et Banque Islamique de Développement). Notons également que ces multiples
interactions du CID interviennent dans des domaines très diversifiés tel que les routes,
les barrages, l’assainissement, l’irrigation et l’environnement.
La valeur de l'actif total du groupe Barwa environ 29 milliards Les riyals qataris au 31
Décembre 2015. Le Barwa Qatari Diar, qui détient une participation de 45% des plus
grandes sociétés cotées sur le marché des valeurs mobilières de Doha en termes de projets
de développement immobilier en cours d'exécution.
Le terrain est situé à l’avenue Al Shohadaa dans le quartier d'Hivernage à Marrakech sur
une superficie d'environ 10 500 mètres carrés. Il y a d'autres hôtels adjacents 5 étoiles
telles que Sofitel, Novitel, AlSaadi, Royal Mansoor et Grand Gold (annexe 1).
C’est dans ce cadre que Barwa group, a décidé d’acheter la structure existante, de la
démolir et enfin de réaliser l’étude d’un nouvel hôtel très moderne (des plans archi seront
fournis dans l’annexe 2, 3 et 4), conçurent et revendre le terrain avec un projet prêt à
l’exécution.
L’ancienne conception avait une forme en L avec une piscine sur le sol, tandis que la
nouvelle propose une forme plus optimale de façon à ce qu’elle gère mieux l’espace
proposé et donc propose encore plus de chambres. La piscine sur la terrasse offre un
surplus exceptionnel à cet hôtel par rapport aux autres avec son emplacement au 5éme
étage et la vue panoramique qu’il offre pour les différents clients.
Le développement s'étend sur une superficie totale de 10.500 m², composé de sous-sols
et 5 étages et une superficie totale de 7500 m² qui comprend au rez de chaussée des
boutiques de luxe, restaurants, salons de thé et piano bar. Les étages typiques contiennent
des appartements de luxe de 2 à 3 pièces avec cuisines et terrasses. Le nombre de sous-
sols est basé sur les exigences de la municipalité.
Introduction
Chapitre 2
Généralités de calcul parasismique
Dans le même contexte, nous allons présenter les différents types de contreventements
qui servent à rigidifier la structure avec une justification de la variante retenue.
Ainsi construire un bâtiment dit costaud n’est pas suffisant pour qu’il puisse résister
aux actions sismiques, il faut qu’il présente d’autres caractéristiques aussi importantes
voire plus.
Ayant comme objectif la protection des personnes et des biens matériels, Le RPS
définit une méthode d’évaluation de l’action sismique et des critères à suivre lors du calcul
et du dimensionnement des bâtiments, afin qu’ils puissent résister aux secousses
terrestres qui les sollicitent aux niveaux des fondations. . Pour simplifier le calcul des
charges sismiques et uniformiser les exigences de dimensionnement des structures, le
règlement divise le territoire marocain en trois zones présentant pratiquement le même
risque sismique pour une probabilité d’apparition de 10% en 50 ans.
Il faut garder présent à l’esprit que la prise en compte de la non linéarité du comportement
se fait en divisant le spectre de réponse par le coefficient de comportement ([6], Tab
3.3).
Il convient de remarquer que cette façon de faire correspond à un calcul quasi statique
dans le sens où l’on ne prend pas en considération les conséquences dues à l’alternance
des efforts.
Le calcul des modes doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions suivantes
issues du PS 92 6.6.2.2 :
[5] Dans chacune des directions d'excitation étudiées, le calcul des modes de
vibration doit être poursuivi jusqu'à la fréquence de 33 Hz (période de 0,03 s). La suite
des modes peut être interrompue si le cumul des masses modales Mi dans la direction
de l'excitation considérée atteint 90 % de la masse vibrante totale M du système ; dans ce
cas, les effets des modes non retenus peuvent être négligés. En aucun cas le nombre de
modes retenus ne doit être inférieur à 3. Si à la fréquence de 33 Hz (période de 0,03 s) le
cumul des masses modales dans la direction de l'excitation n'atteint pas 90 % de la masse
totale vibrante, il doit être tenu compte des modes négligés par toute méthode
scientifiquement établie et sanctionnée par l'expérience ; en particulier, il peut être
considéré un mode résiduel affecté d’une masse égale à la masse vibrante négligée :
M - Mi
La suite des modes peut également être interrompue avant la fréquence de 33 Hz (période
de 0,03 s) à condition que la somme des masses modales Mi représente au moins 70 %
de la masse totale vibrante M ; dans ces conditions, le mode résiduel doit être calculé en
appliquant au modèle l'accélération spectrale du dernier mode retenu, et en l'affectant du
facteur multiplicateur défini ci-dessus.
A défaut de procéder au calcul d'un mode résiduel, il faut majorer toutes les
variables d'intérêt (forces, déplacements, contraintes, etc.) obtenues par la combinaison
des réponses modales par le facteur :
M / Mi
On résume ci-dessous les étapes à suivre dans une analyse modale spectrale :
Il faut bien comprendre qu’il n’est pas nécessaire de considérer l’effet de tous les
modes de vibration pour obtenir une précision acceptable dans les structures. Dans
l’analyse modale spectrale on peut utiliser la masse modale comme un indicateur du
nombre de modes à considérer dans l’analyse. Le nombre de mode employé doit être
suffisant pour représenter au moins 90% de la masse totale de la structure.
Il est en fait nécessaire que la préoccupation parasismique soit intégrée dès les
premières phases de la conception du projet et qu’elle devienne un réflexe, de façon à en
réduire et en contrôler les surcoûts probables.
En effet, les enseignements tirés des séismes destructeurs survenus dans le passé
ont permis de constater qu'une construction, pour être réellement parasismique, doit être
l’objet d’une application stricte des règles générales de la construction parasismique lors
de la conception du projet, ainsi qu’une bonne exécution des travaux, permettant au
bâtiment de résister de façon satisfaisante aux séismes de faible à moyenne intensité.
Dans une structure de bâtiment, les efforts horizontaux appliqués au plancher sont
transmis aux fondations par l’intermédiaire des éléments de contreventement. Ces
éléments de contreventement peuvent être décomposés en deux familles, les éléments
horizontaux comprenant les planchers et la toiture, et les éléments verticaux réalisés par
un système de refend, un système de portique rigides ou encore un troisième système
appelé refends portiques. Les caractéristiques de chacun de ces systèmes sont détaillées
ci-après :
Système de refends :
Le système est constitué de plusieurs murs isolés ou couplés, destinés à résister aux
forces verticales et horizontales. Les murs couplés sont reliés entre eux par des linteaux
régulièrement espacés et adéquatement renforcés.
Système refends-portiques :
est assurée par les refends et les portiques proportionnellement à leurs rigidités
respectives.
Il est à noter aussi que l’épaisseur du joint entre deux blocs est définie par le
règlement parasismique RPS 2011, par la formule : e = a × H ; avec :
La largeur minimale entre joints ne doit pas être inférieure à 50 mm, pour le joint associé
à notre bloc est de e = 9 cm.
Il est impératif que l’épaisseur du joint entre deux blocs soit au moins égale à la
somme des déplacements maximaux des blocs dans une direction donnée du séisme.
Les calculs préliminaires ont montré que les structures contreventées uniquement
par portiques poteau-poutre sont assez souples et les déplacements accidentels
engendrés dépassent les limites imposées par la réglementation sismique.
Pour le bloc F, la conception proposée est caractérisée par des portiques assez
rigides composés de poteaux à fortes inerties. Malgré les contraintes d'encombrement des
retombées de poutres, cette conception permet de limiter les déplacements accidentels
de la structure.
Pour les voiles, ils ont été mis le plus possible en périphérie afin de permettre un
plus grand dégagement en partie centrale.
Introduction
Chapitre 3
Hypothèses et modèle numérique de
calcul
Dans le chapitre suivant, nous allons présenter les hypothèses sur lesquelles sera
basé notre travail en ce qui concerne les normes, les charges et leurs combinaisons. La
deuxième partie du chapitre sera consacrée à la définition de quelques paramètres de
calcul inexistant sur RSA et qui nous serviront à approcher le comportement notre
modèle numérique à la structure.
I. Généralités de calcul :
I.1. Normes en vigueur
Tous les calculs sont basés sur les règlements suivants :
Règlement de construction parasismique RPS 2011: un règlement officiel
approuvé par le décret n°2-02-177 du 9 hija 1422 (22 février 2002).
Règles BAEL 91 : pour le dimensionnement des éléments en béton armé.
Règles de construction parasismique PS 92 : un règlement français utilisé
également dans les calculs.
La norme française NF P 06.004 : pour la détermination des charges permanentes.
Pour les étages courants : ( On ajoute une charge de 100 daN/m² de marbre au niveau
du plancher bas RDC ).
La charge permanente sera estimée de 360 daN/m² tandis que la charge d’exploitation
est de 100 daN/m².
1- Le plancher hourdis fonctionne dans un seul sens, c’est le sens des poutrelles
indiquent les poutres porteuses qui partager presque toute la charge. Et donc au
niveau du logiciel, modéliser le sens revient à modéliser les poutrelles et donc indiquer
le sens de répartition des charges.
Figure 17: Aperçu sur la répartition des charges dans un plancher hourdis
Figure 19: Transmission des charges sismiques horizontales par les diaphragmes
Le plancher est destiné juste pour transmettre les charges aux poutres, et donc on ne
s’intéresse pas à l’étude des efforts sur sa surface.
- Liaison rigide des nœuds pour le plancher : raidissage par diaphragme- partiel
(XY)
On permet à notre le déplacement suivant l’axe Z pour le plancher pour lui permettre de
contribuer à l’évacuation des énergies de déformations surtout dans le cas de séisme.
Ainsi on peut distinguer dans notre modèle les éléments qui sont traités par surface
d’influences (plancher hourdis) ainsi que ceux traités par éléments finis.
Introduction
Chapitre 4
Calcul statique
Le calcul sera mené dans le cas statique pour vérifier l’effet du séisme dans le
chapitre suivant, les dispositions règlementaires du ferraillage et des méthodes
d’exécution seront aussi énoncées et appliquées pour chaque élément étudié.
Ce qui implique que les voiles seront calculés en flexion composée et au cisaillement.
Ce qui nécessitera une disposition du ferraillage suivant :
- Armatures concentrées dans les deux extrémités ou dans les ailes pour équilibrer
le couple due au moment d’encastrement (armatures de flexion A f).
A la base du voile, sur une hauteur critique, des cadres sont disposés autour de ces
armatures afin d’organiser la ductilité de ces zones.
Dans les paragraphes suivant, nous allons étudier l’exemple d’un voile en utilisant le calcul
manuel basé sur les normes : BAEL 91 mod 99 pour le calcul structural, PS 92 et RPS 2000
pour les dispositions sismiques et enfin une comparaison avec les résultats numériques
établis par RSA 2017.
amin = min (15 cm, he/20) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.
amin = min (15 cm, he/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.
amin = min (15 cm, he/25) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.
Longueur : L ≥ 4.e
Une épaisseur unifiée a été choisie pour les voiles de tous les étages e = 25 cm.
Longueur d = 2 m.
Le voile est soumis aux efforts réduits à son pied (obtenus à partir de RSA 2017)
suivant la combinaison la plus défavorable.
On note:
Lorsqu’un mur n’est pas raidi latéralement par des murs en retour, la longueur libre
de flambement Lf se déduit de la hauteur libre du mur l, en fonction de ses liaisons avec le
plancher. Les valeurs du rapport entre Lf et l sont données par le tableau ci-dessous :
Notre voile est armé et rigidifié d’un seul côté par le plancher donc on aura:
√𝟏𝟐
𝝀= ∗ 𝑳𝒇 = 30.2 < 50
𝒂
𝟎.𝟖𝟓
𝛂 = 𝝀 = 𝟎. 𝟕𝟒. Les valeurs de α sont à diviser par 1,10 si plus de la moitié
𝟏+𝟎.𝟐(𝟑𝟓 )²
L’effort limite ultime est dans le cas d’un mur armé – donné par la formule suivante :
𝑩𝒓 𝒙 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝒇𝒆
𝑵𝒖 = 𝜶 ( +𝑨 )
𝟎. 𝟗 𝜸𝒃 𝜸𝒔
A : la section d’acier qu’on prendra égale à la section minimale Amin ; d’après la RPS
2000, le pourcentage minimal de l’armature longitudinale à toute section est égal à 0,20% de
la section horizontale du béton.
𝝈𝒖,𝒍𝒊𝒎
𝝈𝒖 ≤ a niveau du plancher (Ⅱ)
𝜶
𝑵𝒖 𝟏.𝟑𝟓
On a 𝝈𝒖 = = = 𝟐. 𝟕 𝑴𝑷𝒂
𝒂.𝒅 𝟎.𝟐𝟓𝒙𝟐
Étant donné que le moment Mu est réversible, les armatures choisies seront
placées par symétrie dans les deux extrémités du voile. Elles sont en outre regroupées
dans un potelet de dimensions minimales a, d', avec : ([5]; paragraphe 11.8.2.1.4).
𝒂
𝒏
𝒂𝒌
𝝈𝒃𝒄
𝒅′ ≥ 𝒎𝒂𝒙 𝑳𝒇 𝒏
𝒌
𝟏𝟓 𝝈𝒃𝒄
{ 𝒅/𝟖
d’ = 35 cm
Selon les règles de [10] BAEL 91 mod 99, l’excentricité due au moment sismique
est corrigée par une excentricité additionnelle tenant compte des effets de second ordre,
telle que : 𝒆=𝒆𝟎+𝒆𝒂.
𝑳𝒇 𝟏𝟓 ∗ 𝒆
≤ 𝒎𝒂𝒙 ( 𝟏𝟓 ; )
𝒉 𝒉
𝑳𝒇 𝟏𝟓∗𝒆 𝟏𝟓∗𝟔𝟎
= 𝟏. 𝟎𝟗𝒎 ; = = 𝟒. 𝟓
𝒉 𝒉 𝟐𝟎𝟎
Rappelons que notre voile est sollicité par : N = 1.35 MN et M = 0.79 MN.m.
Nous avons d’après les règles du BAEL, une section est partiellement comprimée dans les
deux cas suivant :
Le centre de pression C est situé à l’intérieur des sections théoriques d’aciers avec
l’application d’un effort normal Nu de compression et le moment fléchissant Mu
doit être supérieur à M3 (M3 = Nu * (d-d’) - (0.337 * h – 0.81 * d’) * b * h *𝝈𝒃𝒄 ).
On a :
Figure 27: Etat des efforts dans une section partiellement comprimée
Le bras de levier a de l'effort normal équivalent Nu par rapport à A l est donné par:
𝒉
𝒂 = 𝒅− +𝒆
𝟐
Et donc le calcul sera fait en supposant que la section est sollicitée en flexion simple par
un moment Mc = Nu * a.
𝐡
Mc = Nu * a = Nu * ( 𝐝 − 𝟐 + 𝐞 ) = 1.923 MN
𝑴𝒄 𝟏. 𝟗𝟐𝟑
𝝁= = = 𝟎. 𝟏𝟕 < 𝟎. 𝟑𝟕𝟐
𝒃𝒅²𝝈𝒃𝒄 𝟎. 𝟐𝟓 ∗ 𝟏. 𝟖𝟐𝟓𝟐 ∗ 𝟏𝟑. 𝟐𝟒
Puisque 0.1042 ≤ µ ≤ 0.1859, ce qui veut dire qu’on est dans le domaine du pivot A.
𝑴𝒄 𝜸𝒔
𝑨=( − 𝑵𝒖) ∗ = −𝟓. 𝟎𝟑 𝒄𝒎²
𝒁 𝒇𝒆
Les deux rives du voile constituent ses zones critiques. La RPS 2011 indique que dans les
zones critiques des voiles, on dispose des chainages minimums verticaux à chaque
extrémité de 4T12.
L’espacement maximal donné par la RPS 2011 pour le ferraillage vertical est 25 cm, donc
nos potelets de rives seront constitués de 6 T12 e = 12 cm verticalement.
Armatures transversales :
ɸ
Diamètre: ɸ𝒕 ≥ 𝐦𝐚𝐱 ( 𝟑𝒍 ; 𝟔𝒎𝒎) = 6 mm, d’où on prend ɸ𝒕 = 𝟖 𝒎𝒎.
Espacement des armatures transversales: S𝑡 ≤ min (10ɸl ; 20𝑐𝑚), alors : 𝑺𝒕 = 12 cm.
Le DTU. 23.1 précise que le pourcentage minimal doit être au moins égal à la plus grande
des deux valeurs :
𝟒𝟎𝟎𝜽 𝟑𝝈𝒖
𝝆𝒗 = 𝐦𝐚𝐱[𝟎. 𝟎𝟎𝟏; 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟓 ∗ ( − 𝟏)]
𝒇𝒆 𝝈𝒃𝒄
On trouve alors : 𝝆𝒗,𝒎𝒊𝒏 = 1.𝟏𝟎−𝟑 < 2.𝟏𝟎−𝟑 (RPS 2000 fixe le pourcentage minimal
d’armature verticale à 0.20% de la section horizontale du béton)
Ainsi, on aurait un ferraillage de 6.4 cm² sur chaque face du voile, donc on prend 7T8
avec un espacement e = 25 cm sur chaque face
épaisseur a
hauteur de la section droite b
hauteur utile d
section d'armature Af de flexion ou de chaînage d'un seul côté
𝑨𝒇 6.79
̅ 𝒇 = 𝟏𝟎𝟎 ∗ (
𝝎 ) = 100 ∗ = 𝟎. 𝟏𝟑𝟓%
𝒂∗𝒅 25 ∗ 200
𝑵
– La contrainte normale de compression : 𝝈𝒖 = 𝒂∗𝒃
𝒖
= 𝟐. 𝟕 𝑴𝑷𝒂.
𝑴𝒖 𝟎.𝟕𝟗
– Le paramètre d’excentricité : 𝜶𝑵 = 𝒃∗𝑵𝒖 = = 𝟎. 𝟑
𝟐∗𝟏.𝟑𝟓
𝑽(𝟏+𝒌)
– L’effort tranchant de calcul : 𝑽∗ = = 0.528 MN.
𝟐
𝑽∗
– Le cisaillement conventionnel de calcul : 𝝉∗ = 𝒂∗𝒅 = 𝟏. 𝟏𝟓 𝑴𝑷𝒂.
𝑴𝒖
– Le paramètre d’élancement de calcul : 𝜶𝑽 = 𝒃∗𝑽∗ = 𝟎. 𝟕𝟒
On calcul :
On vérifie bien que : 𝝉∗ < 𝝉𝟑 il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures
d'effort tranchant.
Figure 28: Dessin AutoCad des résultats manuels d’une face du voile
Le plan d’exécution fournis par le logiciel RSA tenant compte de l’effet du séisme sera
fourni dans l’annexe 7.
La hauteur h :
𝑳 𝑳
Pour une section rectangulaire isostatique : ≤ 𝒉 ≤ 𝟏𝟎
𝟏𝟓
Avec :
𝟎. 𝟒𝒉 ≤ 𝒃 ≤ 𝟎. 𝟕𝒉
Ainsi, ces dimensions doivent satisfaire les conditions exigées par le RPS 2011:
𝐛
≥ 𝟎. 𝟐𝟓
𝐡
𝐛 ≥ 𝟐𝟎𝟎𝐦𝐦
𝐡𝐜
{ 𝐛 ≤ 𝐛𝐜 +
𝟐
Avec :
D’autre part, les hauteurs des poutres sont comprises entre 25 et 55cm.
𝑳
Charge d’exploitation : 𝑸 = 𝑸𝒑 × 𝟐 (kg/m)
𝑳
Charge permanente : 𝑮 = 𝑮𝒑 × 𝟐 + 𝒑𝒑 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆 (kg/m)
Avec :
L : La longueur du chargement
NB :
Avec 100 Kg/m supposée comme surcharge des hourdis qui peuvent reposées sur la
poutre
Après avoir trouvé les charges permanentes et d’exploitations pour cette poutre ainsi que
son poids propre on va calculer la charge totale à ELU et ELS selon les combinaisons :
ELS : 𝑷𝑺 = 𝑮 + 𝑸 (Kg/m)
Détermination des moments maximaux en travée et sur les appuis en fonction du moment
fléchissant M0 dans la travée indépendante.
𝑀𝑤 + 𝑀𝑒 (1 + 0.3𝛼)𝑀0
𝑀𝑡 + ≥ 𝑚𝑎𝑥 {
2 1.05𝑀0
𝑄
𝛼 = 𝑄+𝐺 : (Le rapport des charges d’exploitations à la somme des charges
Figure 29: Conditions de calcul des moments pour la méthode forfaitaire selon BAEL
Figure 30: Conditions de calcul des moments pour la méthode forfaitaire selon BAEL
Les moments calculés doivent respecter les conditions citées dans le schéma ci-dessus,
ainsi que lorsque, sur l’appui de rive, la poutre est solidaire d’un poteau ou d’une poutre,
il convient de disposer sur cet appui des aciers supérieurs pour équilibrer Ma = -0.15M0.
Figure 31: Conditions de calcul des efforts tranchants pour la méthode forfaitaire selon BAEL
Figure 32: Conditions de calcul des efforts tranchants pour la méthode forfaitaire selon BAEL
𝟐
de Caquot minorée qui consiste à prendre 𝑮′=𝟑 𝑮 pour le calcul des moments sur appui, et
Principe
Pour le cas des charges réparties, les moments sur appuis intermédiaires sont donnés
𝒑𝒘 𝒍′𝟐 ′𝟐
𝒘 +𝛃𝒑𝒆 𝒍𝒆 𝒍′𝒆 𝑰𝒘
par : 𝑴𝒂𝒑𝒑 = − 𝜷= × I ≠ cte
𝟖.𝟓(𝟏+𝛃) 𝒍′𝒘 𝑰𝒆
Avec :
𝒙𝟐 𝒍 𝒙 𝒙
𝐌(𝐱) = −𝐩 + 𝐩 𝒙 + 𝐌𝐰 (𝟏 − ) + 𝐌𝐞
𝟐 𝟐 𝒍 𝒍
𝐥 𝐌𝐰 − 𝐌𝐞
𝐱= −
𝟐 𝐩. 𝐥
Le schéma suivant explique les dispositions des charges qu’on peut utiliser pour
obtenir les moments maximales sur les appuis et les travées.
Après avoir obtenu les moments des poutres par les différentes méthodes de calcul,
on suit l’organigramme de calcul d’acier à l’ELU du BAEL 91 mod 99, et qui sera fourni
dans la l’annexe 8, puis on vérifie les contraintes admissibles et le cisaillement comme
sera mentionné dans la même annexe.
Dispositions constructives
Une correcte mise en œuvre du béton dans le coffrage (entrave des armatures au
passage du béton frais, du vibrage),
Un parfait fonctionnement mécanique des armatures de la poutre.
La distance entre les axes de la poutre et du poteau support ne doit pas dépasser 0,25 fois
la largeur du poteau, (Excentricité e ≤ 0,25 fois la largeur du poteau).
[6] Les zones critiques pour un élément poutre sont les suivantes :
Les extrémités non libres de la poutre sur une longueur lc égale à 2 fois la
hauteur h de la poutre.
Les zones nécessitant des armatures de compression.
Les zones de longueur égale à 2 fois la hauteur h de la poutre pour une ductilité
ND1, situées de part et d’autre de la section de concentration maximale de
contraintes (rotule plastique).
Arrêts de barres
Les armatures inférieures du premier lit sont prolongées jusqu’aux appuis, les armatures
du second lit sont arrêtées à une distance des appuis égale à 1/10 de la portée.
La longueur des chapeaux à partir des nus d’appuis est au moins égale à :
1/5 de la plus grande portée des 2 travées encadrant l’appui considéré s’il s’agit
d’un appui n’appartenant pas à une travée de rive.
1/4 de la plus grande portée des deux travées encadrant l’appui considéré s’il
s’agit d’un appui intermédiaire voisin d’un appui de rive.
Toutes les conditions sont vérifiées donc on procède au calcul par la méthode forfaitaire.
7.85
𝑮 = 0.25 × 0.55 × 2500 + 520 × + 100 = 𝟐𝟒𝟖𝟒. 𝟕𝟓𝑲𝒈/𝒎
2
7.85
𝑸 = 250 × + 100 = 𝟏𝟎𝟖𝟏. 𝟐𝟓𝑲𝒈/𝒎.
2
Travée 1-2 :
𝑷𝑼 ×𝑳𝟐 4976.29×5.492
ELU: 𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = = = 𝟏𝟖𝟕𝟒𝟖. 𝟐𝟑 𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8
𝑷𝑺 ×𝑳𝟐 3566×5.492
ELS: 𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = = = 𝟏𝟑𝟒𝟑𝟒. 𝟗𝟒𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8
Travée 2-3 :
𝑷𝑼 ×𝑳𝟐 4976.29×5.192
ELU : 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = = = 𝟏𝟔𝟕𝟓𝟓. 𝟐𝟑 𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8
𝑷𝑺 ×𝑳𝟐 3566×5.192
ELS : 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = = = 𝟏𝟐𝟎𝟎𝟔. 𝟕𝟔 𝑲𝒈. 𝒎
𝟖 8
Appui 1
Appui 2
Appui 3 :
Travée 1-2
𝟏.𝟐+𝟎.𝟑𝜶 𝟏.𝟐+𝟎.𝟑×𝟎.𝟔𝟗
ELS : 𝑴𝒕(𝟏−𝟐) ≥ 𝑴𝟎(𝟏−𝟐) = × 13434.94 = 𝟗𝟒𝟓𝟏. 𝟒𝟖 𝑲𝒈. 𝒎
𝟐 𝟐
Travée 2-3
𝟏.𝟐+𝟎.𝟑𝜶 𝟏.𝟐+𝟎.𝟑×𝟎.𝟔𝟗
ELU : 𝑴𝒕(𝟐−𝟑) ≥ 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = × 16755.23 = 𝟏𝟏𝟕𝟖𝟕. 𝟑 𝑲𝒈. 𝒎
𝟐 𝟐
𝟏.𝟐+𝟎.𝟑𝜶 𝟏.𝟐+𝟎.𝟑×𝟎.𝟔𝟗
ELS : 𝑴𝒕(𝟐−𝟑) ≥ 𝑴𝟎(𝟐−𝟑) = × 12006.76 = 𝟖𝟒𝟒𝟔. 𝟕𝟓 𝑲𝒈. 𝒎
𝟐 𝟐
(𝟏 + 𝟎. 𝟑𝜶)𝑴𝟎 𝑴𝒘 +𝑴𝒆
On a 𝑴𝒕 ≥ 𝒎𝒂𝒙 { − 𝟐
𝟏. 𝟎𝟓𝑴𝟎
𝟏. 𝟐𝟎𝟕𝑴𝟎 𝑴𝒘 +𝑴𝒆
Donc 𝑴𝒕 ≥ 𝒎𝒂𝒙 { − 𝟐
𝟏. 𝟎𝟓𝑴𝟎
Travée 1-2
𝑴𝒘 + 𝑴 𝒆
𝑴𝒕(𝟏−𝟐) = 𝟏. 𝟐𝟎𝟕𝑴𝟎(𝟏−𝟐) −
𝟐
11248.94
𝑴𝒕(𝟏−𝟐) = 1.207 × 18748.23 − = 17004.64 Kg.m
2
8060.96
𝑴𝒕(𝟏−𝟐) = 1.207 × 13434.94 − = 12185.5 Kg.m
2
Travée 2-3
𝑴𝒘 + 𝑴 𝒆
𝑴𝒕(𝟐−𝟑) = 𝟏. 𝟐𝟎𝟕𝑴𝟎(𝟐−𝟑) −
𝟐
ELU : Mw = 𝟏𝟏𝟐𝟒𝟖. 𝟗𝟒 ; Me = 0
11248.94
𝑴𝒕(𝟐−𝟑) = 1.207 × 16755.23 − = 14599.1 Kg.m
2
8060.96
𝑴𝒕(𝟐−𝟑) = 1.207 × 12006.76 − = 10461.67 Kg.m
2
Travée 1
𝑳 5.49
𝑻𝒘(𝟏−𝟐) = 𝑷𝒖 . 𝟐 = 4976.29 × = 𝟏𝟑𝟔𝟓𝟗. 𝟗 𝑲𝒈
2
Travée 2
𝑳 5.19
𝑻𝒘(𝟏−𝟐) = −𝟏. 𝟏𝟓. 𝑷𝒖 . = −1.15 × 4976.29 × = −𝟏𝟒𝟖𝟓𝟎. 𝟓 𝑲𝒈
𝟐 2
𝑳
𝑻𝒆(𝟏−𝟐) = 𝑷𝒖 . = 𝟏𝟐𝟗𝟏𝟑. 𝟒𝟕 𝑲𝒈
𝟐
Figure 40: Diagramme des moments en ELU Figure 39: Diagramme des moments en ELS
Ci-dessous sont regroupés les résultats nécessaires pour le calcul du ferraillage selon le
BAEL :
Tableau 7: Ferraillage en travée à l’ELU de la poutre continue (735-736) axe2 du PH 1er étage
Tableau 8: Ferraillage sur appuis à l'ELU de la poutre continue (735-736) axe2 du PH 1er étage.
Les armatures utilisées pour vérifier la section 𝐴𝑠𝑡 = max(𝐴𝑠 ; 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 ) sont :
Vérification à l’ELS
𝑴𝒔𝒆𝒓 . 𝒚
𝝈𝒃𝒄 = ≤ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒃𝒄 = 0.6 × 𝑓𝑐28 = 𝟏𝟓𝑴𝑷𝒂
𝑰
Moment d’inertie :
𝒃 𝟑
𝑰= 𝒚 + 𝑨′𝒔 (𝒚 − 𝒅)𝟐 + 𝒏𝑨𝒔 (𝒅 − 𝒚)𝟐
𝟑
Dans notre cas on a seulement des armatures tendus donc 𝑨′𝒔 = 𝟎
Ferraillage transversal
𝒉 𝒃
∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢𝐧 ( ; ∅𝒍𝒎𝒊𝒏 ; )
𝟑𝟓 𝟏𝟎
𝟓𝟓𝟎 𝟐𝟓𝟎
Donc ∅𝐭 ≤ 𝐦𝐢𝐧( 𝟑𝟓 ; 𝟏𝟎𝐦𝐦 ; )
𝟏𝟎
On trouve que : ∅𝒕 ≤ 𝟏𝟎𝐦𝐦 et selon RPS 2011 ∅𝒕 ≥ 𝟔𝒎𝒎 donc on prend ∅𝒕 = 𝟖𝒎𝒎.
At = 4T8 = 2cm²
𝑺𝒕𝒎𝒂𝒙 = 12 cm.
On prend Sc = 8cm.
Nous allons adopter un espacement de : S = 8cm, ainsi que les premières armatures
doivent être placées à 5cm au plus de la face du poteau
𝐥𝐜 = 𝟐𝐡 = 2 × 0.55 = 𝟏. 𝟏𝐦
Figure 42: Dessin AutoCad des résultats du calcul manuel avec la méthode forfaitaire
Etude de la poutre axe 3 (738 - 739 - 740) au niveau du plancher haut 1ér étage du
bloc F par la méthode de Caquot minorée
𝑳𝟏 𝟒.𝟗𝟓
0,8≤ = = 𝟎. 𝟗 ≤ 𝟏, 𝟐𝟓
𝑳𝟐 𝟓,𝟒𝟗
𝑳 𝟓.𝟒𝟗
0,8≤ 𝑳𝟐 = 𝟓.𝟏𝟗 = 𝟏. 𝟎𝟔 ≤ 𝟏. 𝟐𝟓
𝟑
Travée G G’=2/3G
(kg/m) (kg/m)
1 2453.5 1635.7
2 2484.75 1656.5
3 2384.75 1589.8
Tableau 12: Récapitulatif de calcul des sollicitations à ELU de la poutre axe3 du PH 1er étage
travée 1 2 3
Longueur réelle 4.95 5.49 5.19
Longueur réduite 4.95 4.392 5.19
Charge permanente réelle 2453.5 2484.75 2384.75
G (Kg/m)
Ch. permanente réduite 1635.7 1656.5 1589.8
𝟐
𝑮′ = 𝟑 𝑮 (Kg/m)
𝞫 0.67 1.18
𝑴𝒂𝒑𝒑 cas1 : CCC 0 -10123.8 -10222.45 0
𝑴𝒂𝒑𝒑 cas2 : DCD 0 -7324.36 -8534.1 0
𝑴𝒂𝒑𝒑 cas3 : CDC 0 -8647.15 -7697.74 0
𝒙𝒕𝒎𝒂𝒙 2.12 2.7 2.91
𝑴𝒕𝒎𝒂𝒙 11097.9 10823.9 11246.84
𝑽𝒘 /𝑽𝒆 cas 2 : CCC -10166.7 14257.1 -13642 13678 -14143.6 10204.3
𝑽𝒘 /𝑽𝒆 cas 3 : DCD -6718.1 9677.4 -13439.6 13880.3 -9998.7 6710
𝑽𝒘 /𝑽𝒆 cas 1 : CDC -10465 13958.8 -9380.8 9034.9 -13657.1 10690.73
Les figures suivantes vont donner un récapitulatif des résultats du tableau précédent :
Ci-dessous sont regroupés les résultats nécessaires pour le calcul du ferraillage selon le
BAEL :
Les autres paramètres sont déjà calculés dans l’exemple précédent (méthode forfaitaire)
Tableau 13: Ferraillage des travées à ELU de la poutre axe 3 du PH 1er étage
Travées Mu μ 𝜶𝒖 Z As
(Kg.m) (m) (𝒄𝒎𝟐 )
1 11097.9 0.154 0.210 0.412 6.19
2 10823.9 0.124 0.166 0.462 5.38
3 11246.84 0.129 0.173 0.460 5.62
Appui 𝐌𝐮 μ 𝜶𝒖 Z As
(𝐊𝐠. 𝐦) (m) (𝒄𝒎𝟐 )
1 0.15 × 𝑀𝑡1 = 1664 0.0232 0.029 0.444 0.86
2 𝑀𝑎𝑝𝑝2 = 10123.8 0.117 0.156 0.464 5.01
3 𝑀𝑎𝑝𝑝3 = 10222.45 0.117 0.156 0.464 5.06
4 0.15 × 𝑀𝑡2 = 1687 0.0194 0.024 0.490 0.79
2.1
Travée 1 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟏 = 0.23 × 0.25 × 0.45 × 500 = 𝟏. 𝟎𝟖𝟕 𝒄𝒎𝟐
2.1
Travée 2 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟐 = 0.23 × 0.25 × 0.495 × 500 = 𝟏. 𝟏𝟗𝟓 𝒄𝒎𝟐
2.1
Travée 3 : 𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏𝟑 = 0.23 × 0.25 × 0.495 × 500 = 𝟏. 𝟏𝟗𝟓 𝒄𝒎𝟐
Dont les armatures utilisées pour vérifier la section 𝐴𝑠𝑡 = max(𝐴𝑠 ; 𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 ) sont :
Dans le cas le plus défavorable on a 𝑽𝒖𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟒𝟐𝟓𝟕. 𝟏 𝐊𝐠 en travée 1 donc il faut vérifier
que : 𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅
𝟎.𝟐𝒇𝒄𝟐𝟖
La fissuration peu préjudiciable donc on doit vérifier que 𝝉𝒖 ≤ 𝝉̅ = 𝐦𝐢𝐧( ; 𝟓 𝑴𝑷𝒂)
𝜸𝒃
0.2 × 25
𝝉̅ = min ( ; 5𝑀𝑃𝑎) = 𝟑. 𝟑𝟑𝑴𝑷𝒂
1.5
𝑽 14257.1×10−5
𝒖
𝝉𝒖 = 𝒃×𝒅 = = 𝟏. 𝟐𝟔𝟕 𝑴𝑷𝒂 ≤ 𝟑. 𝟑𝟑 𝑴𝑷𝒂 , Vérifiée
0.25×0.45
Vérification à l’ELS :
𝑴𝒔𝒆𝒓 .𝒚
𝝈𝒃𝒄 = ≤ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒃𝒄 = 𝟎. 𝟔 × 𝒇𝒄𝟐𝟖 = 𝟏𝟓 𝑴𝑷𝒂
𝑰
La contrainte de compression de béton est vérifiée donc on adopte les armatures calculées
à ELU.
Ferraillage transversal
𝒉 𝒃
∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢𝐧 ( ; ∅𝒍𝒎𝒊𝒏 ; )
𝟑𝟓 𝟏𝟎
500 250
Donc ∅t ≤ min( 35 ; 10 𝑚𝑚 ; )
10
Travée 2 et 3 :
𝒉 𝒃
∅𝒕 ≤ 𝐦𝐢𝐧 ( ; 𝟏𝟎𝒎𝒎 ; )
𝟑𝟓 𝟏𝟎
Finalement on aura :
Travée 1 :
Travées 2 et 3:
Nous allons adopter un espacement de : S=8cm, ainsi que les premières armatures
doivent être placées à 5cm au plus de la face du poteau
Travée 1 : 𝐥𝐜 = 2 × 0.5 = 𝟏 𝐦.
L3 = (5.14/4) *2+0.35 = 2. 92 m.
L4 = 4.84/4 = 1.21 m.
Vérification de la flèche
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les 3 conditions suivantes sont vérifiées :
𝒉 𝟏
1. ≥
𝒍 𝟏𝟔
𝒉 𝟏 𝑴
2. ≥ ∗ 𝑴𝒕
𝒍 𝟏𝟎 𝒐
𝑨 𝟒.𝟐
3. ≥ (𝑴𝑷𝒂)
𝒃𝒐 ∗𝒅 𝒇𝒆
𝑳𝒊
Charge permanente : 𝑮 = 𝑮𝒑𝒊 × 𝑺𝒊 + ∑ 𝑷𝑷 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 × + 𝑷𝑷 𝒑𝒐𝒕𝒆𝒂𝒖 (Kg/m)
𝟐
La charge au pied d’un poteau est la somme des charges provenant des étages supérieurs.
Avec :
Dans la pratique, les poteaux sont classés par la charge qu’ils supportent, et donc au lieu
de dimensionner poteau par poteau, on dimensionne par rapport à des plages d’effort
ultime qui les sollicitent.
Les règles B.A.E.L n’imposent aucune condition à ELS pour les pièces soumises en
compression centrée comme le cas des poteaux. Par conséquent, le dimensionnement et
la détermination des armatures doivent se justifier uniquement vis à vis de ELU.
𝑳𝒊
∑ 𝑷𝑷 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 × = 𝟑𝟖𝟑𝟐. 𝟓 𝐊𝐠
𝟐
𝑳
Etage 𝑺𝒇 PP Pot. ∑ 𝑷𝒑. 𝑷𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆 × 𝑮𝒑 (𝑲𝒈) G(Kg) 𝑸𝒑 (Kg) 𝑵𝒖 (Kg)
𝟐
(𝒎𝟐 ) (Kg) (𝑲𝒈)
𝟎.𝟗 𝜸𝒃 𝑵𝒖
D’où 𝑩𝒓 ≥ = 𝟐𝟑𝟗𝟒 𝒄𝒎𝟐
𝜶 𝒇𝒄𝟐𝟖
𝐇
On fixe 𝒂 = 30 cm, selon la condition ≤ 𝟏𝟔 Tel que :
𝐛𝐜
H : la hauteur de l’étage.
𝑩
Et on calcule b selon la formule suivante : 𝒃 = (𝒂−𝟐)
𝒓
+ 𝟐 = 87.5 cm
𝑳𝒇 𝟎. 𝟕 × 𝟐. 𝟓𝟔
𝝀= √𝟏𝟐 = √𝟏𝟐 = 𝟐𝟎. 𝟔𝟗 ≤ 𝟕𝟎
𝒂 𝟎. 𝟑
𝟎.𝟖𝟓
Si 𝝀 ≤ 𝟓𝟎 𝜶= 𝝀 𝟐
𝟏+𝟎.𝟐( )
𝟑𝟓
𝟓𝟎
Si 𝟓𝟎 < 𝝀 ≤ 𝟕𝟎 𝜶 = 𝟎. 𝟔 ( 𝝀 )𝟐
𝟎.𝟐𝑩
Selon le BAEL : 𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝑴𝒂𝒙(𝟒𝑼, 𝟏𝟎𝟎 )
𝟎.𝟐𝑩
Selon le RPS 2011 : 𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝑴𝒂𝒙(𝟒𝑼, )
𝟏𝟎𝟎
Avec :
U : périmètre du poteau en m
4cm² /m de périmètre
𝑵 𝑩𝒓 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝜸𝒔
Calcul de la section d’acier théorique Ath : 𝑨𝒕𝒉 ≥ [ 𝜶𝒖 − ]
𝟎.𝟗𝜸𝒃 𝒇𝒆
Avec :
Br = (a - 0.02) (b – 0.02)
α : Coefficient de flambage
fc28 et fe : en MPa
𝑨𝒔 = 𝑴𝒂𝒙(𝑨𝒎𝒊𝒏 , 𝑨𝒕𝒉 )
𝟓𝑩
𝑨𝒎𝒂𝒙 ≤
𝟏𝟎𝟎
Ferraillage transversal
∅ ≥ ∅𝒍𝒎𝒂𝒙 /𝟑
{ 𝒕
∅𝒕 ≤ 𝟏𝟐𝒎𝒎
Avec
b : la longueur du poteau
𝒃 𝒂𝟑
𝑳𝒇 𝑰 √ 𝟏𝟐
𝝀= 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒊 = √ =
𝒊 𝑩 𝒂×𝒃
𝑳𝒇
Donc 𝝀= √𝟏𝟐 avec 𝑳𝒇 = 𝟎. 𝟕𝑳𝟎
𝒂
0.7×2.56
𝝀=
0.3
√12 = 𝟐𝟎. 𝟔𝟗 ≤ 𝟕𝟎 , Vérifiée
Avec :
𝒊: Rayon de giration ;
𝑏 𝑎3
I : moment d’inertie de la section, 𝑰= 12 ;
Selon le BAEL 91 :
𝟎. 𝟐
𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝐦𝐚𝐱(𝟒𝑼, 𝑩)
𝟏𝟎𝟎
𝟎.𝟐𝑩
Et = 𝟑 𝒄𝒎𝟐
𝟏𝟎𝟎
Alors :
𝑨𝒎𝒊𝒏 = 𝟔. 𝟒 𝒄𝒎𝟐
𝑩
𝑨𝒎𝒊𝒏 ≥ 𝐦𝐚𝐱(𝟒𝑼, )
𝟏𝟎𝟎
𝑵 𝑩𝒓 𝒇𝒄𝟐𝟖 𝜸𝒔
𝑨𝒕𝒉 ≥ [ 𝜶𝒖 − ] Avec : α = 0,794 et 𝑵𝒖 = 𝟑𝟏𝟑𝟗𝟓𝟓. 𝟔𝟐 𝑲𝒈
𝟎.𝟗𝜸𝒃 𝒇𝒆
𝟓𝑩
𝑨𝒎𝒂𝒙 =
𝟏𝟎𝟎
Armatures transversales
∅𝒍𝒎𝒂𝒙 𝟏𝟔
{∅𝒕 ≥ = = 𝟓. 𝟑𝟑 𝒎𝒎
𝟑 𝟑
∅𝒕 ≤ 𝟏𝟐𝒎𝒎
On prend : ∅𝒕 = 𝟖𝒎𝒎
𝒉𝒆 256
𝑳𝒄 = 𝐦𝐚𝐱 ( ; 𝒃 ; 𝟒𝟓 𝒄𝒎) = max ( ; 30 ; 45) = 𝟒𝟓 𝒄𝒎
𝟔 6
On prend 𝑺𝒄 = 𝟖 𝒄𝒎
Schéma de ferraillage
Le ferraillage obtenu par le logiciel RSA est fourni dans l’annexe 14.
Soit une semelle de largeur B, située sous mur où voile continu de largeur b et soumise à
une charge N.
L’ensemble de deux bielles fictives (symétriques par rapport à l’axe de la semelle) et des
armatures inférieur, fonctionne à la manière d’une ferme chargé en son sommet, dont les
armatures constituent le tirant.
Voile 53
Longueur L = 2m
Epaisseur b = 0.25 m
Béton B25
P (ELU) 2.03 MN
P (ELS) 1.47 MN
M (ELU) 0.17 MN.m
Figure 54: Position du voile 53
Pour ce projet, on a adopté des semelles filantes sous voiles. Ces semelles sont calculées à
l’état limite de service pour leurs dimensions extérieures.
Pour la détermination de la section du béton pour une semelle on suit les étapes
suivantes :
On a:
charge en
2.03 1.47 0.012 2.047 1.482
(kg)
𝐍𝐬𝐞𝐫
𝑺 = 𝑨×𝑩 ≥ σ̅sol
Avec :
𝑵𝒔𝒆𝒓∶ L’effort normal service appliqué sur la semelle provenant du poteau (en MN).
𝝈̅𝒔𝒐𝒍∶ La contrainte admissible du sol (donnée toujours en ELS dans les rapports
géotechniques): 𝝈̅𝒔𝒐𝒍= 0.35 MPA.
𝑵𝒔𝒆𝒓 𝟏.𝟒𝟖𝟐
Donc 𝐒 = 𝑨. 𝑩 = = = 𝟒. 𝟐𝟑 𝒎²
𝝈𝒔𝒐𝒍
̅̅̅̅̅̅ 𝟎.𝟑𝟓
𝑺
On aura alors : B≥ = 1.92 m
𝑨
Il est recommandé de majorer cette dimension de 5 à 10%, avec une majoration de 10%
nous aurons B = 2.12 m.
h = d + 0.05 :
𝐁−𝐛
≤ 𝐝≤ 𝐁−𝐛
𝟒
dmax = B − b = 1.87 m
B−b
dmin = = 0.48 m
4
𝐍𝐬𝐞𝐫+𝐏𝐏𝐬𝐞𝐦𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐍𝐬𝐞𝐫+𝐏𝟎
On a : 𝝈𝒔𝒐𝒍 = 𝐚𝐢𝐫 𝐬𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝝈𝒔𝒐𝒍 = (𝐀×𝐁)
Alors
1.552+0.07
𝛔𝐬𝐨𝐥 = = 0.34 MPa < 0.35 MPa. Vérifiée
2.2×2.12
En effet, notre semelle travaille en flexion composée, ce qui revient au même à une charge
𝑴𝒖
excentrée N située à la distance 𝒆 = de l’axe du voile.
𝑵𝒖
𝐌𝐮 𝟎.𝟏𝟕
On a 𝐞𝐨 = = 𝟐.𝟏𝟒𝟏 = 0.08 m = 8 cm.
𝐍𝐮
Si l’on admet la répartition linéaire des pressions sous semelle, le diagramme des
contraintes affecte la forme du trapèze ou d’un triangle,
aucune traction du sol n’étant admise.
𝐵
Puisque eo = 8cm < , alors Nu tombe à l’intérieur du noyau
6
On a
𝑵𝒖 𝟔𝒆𝒐
𝝈m = 𝑨𝒙𝑩 (𝟏 − ) = 0.35 MPa
𝑩
𝑵𝒖 𝟔𝒆𝒐
𝝈M = 𝑨𝒙𝑩 (𝟏 + ) = 0.56 MPa Figure 57: Répartition trapézoïdale
𝑩
𝝈𝒎 +𝟑𝝈𝑴
La condition est: 𝝈𝒓𝒆𝒇 = < 𝝈𝒔𝒐𝒍 On a 𝝈𝒓𝒆𝒇 = 0.50 MPa >𝝈𝒔𝒐𝒍 , donc on doit
𝟒
Modification Résultat
B 2.4 m
d 0.71m
h 0.76 m
Po 0.13 MN
𝝈𝒔𝒐𝒍 ≤ ̅̅̅̅̅
𝝈𝒔𝒐𝒍 Vérifiée
méthode des bielles, mais en prenant en compte, non plus la charge verticale P agissant
3 𝑒𝑜
réellement sur le voile, mais une charge fictive N’ = Nu (1 + ).
𝐵
On aura alors:
𝐍′ (𝐁−𝐛) 𝟐.𝟑𝒙(𝟑.𝟏−𝟎.𝟐𝟓)
𝑨𝒔𝒃 = = 𝟖𝒙𝟎.𝟕𝟏𝒙𝟒𝟑𝟒.𝟕𝟖 = 26.54 cm² 14HA16 avec e = 21cm
𝟖𝐱𝐝𝐱𝐟𝐬𝐮
𝐍′ (𝐀−𝐚) 𝟐.𝟑𝒙(𝟐.𝟐−𝟐)
𝑨𝒔𝒂 = = 𝟖𝒙𝟎.𝟕𝟏𝒙𝟒𝟑𝟒.𝟕𝟖 = 1.86 cm² 4HA8, on prend 8 HA8 e =25cm
𝟖𝐱𝐝𝐱𝐟𝐬𝐮
Vérification du poinçonnement
Dispositions constructives :
Longueur de scellement:
La longueur de scellement droit, notée Ls, est la longueur sur laquelle il faut associer
l'acier et le béton pour qu'à la sortie de l'ancrage, l'acier puisse travailler en traction à sa
limite élastique fe.
Soit : Ls = Φ fe / 4τsu
Avec :
τsu = 2,835 MPa avec ftj = 0,6 + 0,06 × fc28 = 2,1 MPA
Ls = 70.5 cm
Arrêt de barres
𝑩 𝑩
Puisque < Ls ≤ 𝟒 , donc les barres seront prolongés jusqu’aux extrémités sans crochets.
𝟖
A partir des résultats du ferraillage du voile 53, nous pouvons établir le tableau suivant:
Schéma du ferraillage
Figure 59: Dessin AutoCad des résultats de calcul manuel de la semelle filante
Introduction
Chapitre 5
Calcul dynamique et effet du séisme
Ainsi les méthodes modales spectrales, qui consistent à décomposer les équations
du mouvement de la structure en un système d'équations découplées, puis à utiliser les
spectres de réponse d'oscillateurs, permettent d'obtenir une estimation du maxima de la
réponse avec des temps de calcul raisonnables.
Dans un premier temps nous allons justifier le choix de l’analyse modale ensuite
sera présentée la méthodologie de paramétrage de RSA, ainsi plusieurs vérification et
comparaisons seront établies suite à cette analyse modale.
𝑳
L’élancement ne doit pas dépasser la valeur 3,5 ;
𝑩
𝑳
L’élancement du bloc étudié vaut : 𝑩 = 𝟏. 𝟏 ≤ 𝟑, 𝟓 est Vérifié.
La traduction mathématique de cette règle, est donnée par les formules suivantes pour
deux étages successifs :
∑ 𝑰𝒙 (𝒊) − 𝑰𝒙 (𝒊 + 𝟏)
≤ 𝟑𝟎% Pour la rigidité suivant x ;
𝑰𝒙 (𝒊)
∑ 𝑰𝒚 (𝒊) − 𝑰𝒚 (𝒊 + 𝟏)
≤ 𝟑𝟎% Pour la rigidité suivant y ;
𝑰𝒚 (𝒊)
∑ 𝒎𝒊 − 𝒎𝒊+𝟏
≤ 𝟏𝟓%
𝒎𝒊
Tableau 21: Ratios des inerties et des masses pour les différents étages
Niveau Vérification
masse Rigidité suivant X Rigidité suivant Y
Sous-sol Vérifié Vérifié Vérifié
RDC
Vérifié Non vérifié Non vérifié
1er étage
Vérifié Vérifié Vérifié
2ème étage
Vérifié Vérifié Vérifié
3ème étage
Vérifié Vérifié Vérifié
4ème étage
Non vérifié Non vérifié Non Vérifié
5ème étage
Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne doit
pas dépasser 0,15 fois la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait global
ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol. La condition sur le retrait relatif
est donnée par :
Niveau 𝑳𝒙 𝑳𝒚
𝐿𝑖 Ratio 𝐿𝑖 Ratio
Sous-sol 18.15 20.04 0
RDC 18.15 0 20.04
0
1er étage 15.38 0.153 20.04
0 0.22
2ème étage 15.38 15.63
0 0
3ème étage 15.38 15.63
0 0
4ème étage 15.38 15.63
0.169 0.165
5ème étage 12.78 13.05
Niveau Vérification
masse Rigidité suivant X
Sous-sol Vérifié Vérifié
RDC
Non vérifié Vérifié
1er étage
Vérifie Non vérifié
2ème étage
Vérifié Vérifié
3ème étage
Vérifié Vérifié
4ème étage
Non vérifié Non vérifié
5ème étage
La saillie ne doit pas dépasser 10% de la dimension en plan du niveau précédent sans que
le débordement global ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol.
La condition sur l’élargissement global est vérifiée car on n’a pas un débordement au niveau
du dernier étage.
La hauteur totale du bâtiment ne doit pas dépasser pas 4 fois la plus petite dimension de
sa base, 𝐇 ≤ 𝟒 × 𝐋 .
En effet, on a la hauteur totale du bâtiment (dans notre cas bloc F) est 𝐇 = 𝟐𝟎. 𝟏𝟖 𝐦 et la
plus petite dimension est 𝐋 = 𝟏𝟖. 𝟑𝟗 𝐦 donc la condition est vérifiée.
Les différentes options proposées par le logiciel permettent d’intégrer d’une façon
très développées les différents paramètres qui décrivent l’environnement sismique ainsi
qu’un large choix d’hypothèses (Matrices de masses, méthodes de résolutions…) pour
simuler le comportement souhaité vis-à-vis des excitations et simplifier la résolution des
équations lors d’un calcul très délicat.
Nous pourrons alors intégrer alors les paramètres souhaités pour l’analyse modale
ainsi que la méthode de résolution choisie « Itération sur sous-espaces par blocs» qui
est conseillée dans les cas où, pour la structure, il faut obtenir un nombre important
(souvent supérieur à 10) de couples propres (valeurs et vecteurs propres).
Le logiciel fournit une large gamme de résultat à savoir le tableau des modes,
fréquences, masses cumulées, périodes … ainsi qu’une visualisation claire des déformées
des bâtiments dans n’importe quel mode/combinaison de modes calculées.
Après cela, il est impératif de convertir les charges soit permanentes soit d’exploitation
en des masses dynamiques pour qu’elles soient prises en comptes et mobilisées par le
séisme avec leurs coefficients de réduction (tableau 6.1 RPS 2011).
𝑅𝑖 = ∑ |𝑅𝑖𝑘 |
𝑘=1
La méthode SRSS, ou Square Root of Sum of the Squares, est une combinaison
quadratique :
𝑅𝑖 = √∑ 𝑅²𝑖𝑘
𝑘=1
Elle est valable lorsque les excitations aux différents niveaux sont
indépendantes. L'utilisation de cette méthode passe donc par la justification
d'une indépendance statistique.
Outre les méthodes ABSUM et SRSS d'autres méthodes de recombinaison sont possibles,
dont certaines ont été développées pour prendre en compte la corrélation entre réponses
modales.
𝑛 𝑛
𝑅 = √∑ ∑ 𝜖𝑢𝑣 𝑅𝑢 𝑅𝑣
𝑢=1 𝑣=1
Le problème qui se pose c’est que les réponses max ne se produisent pas tous au
même instant (puisque la pulsation propre diffère d’un mode à un autre ce qui va
engendrer surement un déphasage entre les réponses de chaque mode) alors que la
sommation des valeurs absolus des réponses supposent que tous les maxima auront lieu
au même temps (solution trop conservative et qui donne une surestimation importante
de la réponse total).
Donc on préfère l’utilisation de la combinaison SRSS qui est plus rationnelle que la
première. Mais là aussi il y a un problème qui se présente. Lorsque deux modes ont des
pulsations très proches, il y a une grande probabilité que leurs réponses maxima se
produisent au même instant et dans ce cas on doit prendre la réponse totale du premier
plus la réponse totale du deuxième et non pas la combinaison SRSS qui; pour ce cas; va
sous-estimer la réponse totale. Pour remédier à ce problème le PS92 nous propose la
solution suivante (article 6.6.2.3) :
Lorsque tous les modes sont indépendants c'est-à-dire les pulsations propres de
tous les modes sont suffisamment écartées (voir la condition de l’indépendance dans
article 6.6.2.3) dans ce cas on utilise la combinaison SRSS.
Dans les deux figures suivantes, nous allons essayer de comparer les résultats des
déplacements du bloc F dans la direction sismique X dans les cas de combinaisons CQC et
SRSS.
Les exigences de la RPS 2011 ne sont pas vérifiées (chapitre II.2), on est alors obligés de
passer par un mode résiduel.
Il doit être tenu compte des modes négligés par toute méthode scientifiquement établie
et sanctionnée par l'expérience ; en particulier, il peut être considéré un mode résiduel
affecté d'une masse égale à la masse vibrante négligée : M - Mi
Dans notre cas le bâtiment est de classe III, donc K×Δel doit être inférieur à 2,95cm. On
constate selon le tableau suivant que les déplacements inter-étages dans le cas accidentel
vérifient la condition préconisée dans le RPS 2011.
Le tableau suivant résume les valeurs des déplacements latéraux totaux Ux et Uy suivant
les deux sens sismiques X et Y :
Les figures suivantes affichent les résultats précédents trouvés par le logiciel :
Figure 67: Déplacements dues au séisme dir.Y Figure 68: Déplacements dues au séisme dir X
La premiere conception contenait environ 26.86 ml de voiles par étages (dans les étages
courants), cette valeurs a été réduite à 12.48 ml par étage, soit une optimisation de
46.46% des dimensions des voiles sans avoir un changement au niveau des sections des
poteaux.
𝑲. 𝑾. ∆𝒆𝒍
𝜽=
𝛝. 𝑯
Avec :
θ : Indice de stabilité.
K : Coefficient de comportement.
H : Hauteur d’étage.
𝑽=𝑨𝑺𝑫𝑰𝑾/𝑲
Les paramètres qui rentrent dans l’expression de l’action sismique sont les suivants :
I : coefficient de priorité.
D’abord on calcule la charge W de la structure selon RPS 2011 qui correspond à la totalité
des charges permanentes G et une fraction q des charges d’exploitation Q en fonction de
la nature des charges et leur durée. On prend : 𝑾=𝑮+𝝍 𝑸 ; pour notre cas et d’après le
tableau 6.1 Du RPS 2011 on a : 𝝍=0.2
W Δel υ H
Niveau K θ Vérification
(Kg) (cm) (Kg) (m)
Sous-sol 2 362747,55 0,0 34461.01 2.56 0 Vérifié
Les tableaux ci-dessus montrent clairement que le coefficient θ est inférieur à 0,10
pour tous les étages selon les deux directions du séisme, donc la stabilité au renversement
est vérifiée et il n’existe pas d’effet de second ordre.
Introduction
Chapitre 6
Etude numérique du bloc J
Dans le présent chapitre, nous allons nous intéresser à l’étude du bloc J qui se situe dans
la façade principale de l’hôtel et qui contient la piscine sur sa terrasse. . Ce bloc présente des
problèmes technique et architecturaux qu’on va résoudre.
L’étude de ce bloc sera faite en se basant sur les résultats du logiciel RSA, on
s’intéressera à expliquer les différents modèles affectés et la méthode de dimensionnement
des éléments ainsi que de vérifier quelques contraintes pour s’assurer du bon
fonctionnement du bloc.
Et donc les cas de charges avec lesquelles on a paramétré notre logiciel sont les
suivantes (voir annexe 17):
Charges permanentes :
A savoir le poids propres calculé automatiquement, ainsi que les charges des
éléments constructifs citées dans le chapitre 3 – éléments en terrasse.
Charges d’exploitations :
A savoir :
Qusagers : charge des gens qui nagent dans la piscine, cette charge est
estimée à 400 Kg/m².
La conception choisie est telle que les parois latérales de la piscine seront constituées
majoritairement de poutres voiles en allège et un voile qui va descendre jusqu’aux
fondations, ainsi que trois dalle pleine horizontale supportée par deux poutres et un
système (portique + voile).
A partir des données suivantes on a réalisé le modèle numérique suivant sur RSA :
Le moment théorique M
Le moment de calcul Mt
La charge limite Mc
Après lancement du calcul, nous avons rencontrés les problèmes suivants avec le premier
modèle de ferraillage :
Nous devons donc appliquer des corrections sur le modèle de ferraillage à savoir :
- La solution des deux premières erreurs consiste à redéfinir l’espacement puisque RSA
fournit souvent des espacements qui ne vérifient pas la résistance à l’effort tranchant.
- La solution de la 3éme erreurs consiste à faire passer les angles des croches de 135° à
90° pour vérifier les conditions sismiques tandis que pour la 4éme erreurs il suffit juste
d’augmenter la longueur des crochets.
𝟎.𝟖𝟓∗𝒇𝒄𝟐𝟖 0.85∗30
La contrainte limite du béton est : 𝒇𝒃𝒖 = = = 22.17 MPa.
𝟏.𝟏𝟓 1.15
La contrainte maximale affichée par le logiciel est 1.46 MPa qui bien inférieure à 16 MPa.
𝑓𝑐28
La contrainte de cisaillement limite s’écrit : 𝝉𝒖,𝒍𝒊𝒎 = min(0.2 ∗ ; 5𝑀𝑃𝑎) = 4 MPa.
𝛾𝑏
A partir de RSA on a la
cartographie suivante :
Vérification de la flèche
La plus grande dimension d’un panneau de la piscine est égale à 6.86m. La flèche est
évaluée uniquement en ELS. La flèche maximale à ne pas dépasser est donnée par :
𝑳
𝒇𝒎𝒂𝒙 = 𝟏 𝒄𝒎 + = 𝟏. 𝟔𝟖 𝒄𝒎
𝟏𝟎𝟎𝟎
La cartographie de RSA fournit les valeurs suivantes à travers lesquelles on s’est assuré
qu’on n’a pas dépassé la flèche max.
Ferraillage de la dalle
A cause des dangers que pourra causer l’eau en mouvement, on a essayé de limiter au
maximum les déplacements de ce bloc quand il subit un effort sismique :
Comme on peut le constater le déplacement max suivant x est 4.1 cm et 2.9 cm dans le le
sens Y, valeurs qui sont très inférieurs à ceux des autres blocs.
Introduction
Chapitre 7
Ordonnancement des travaux et étude
de prix
De plus, ces méthodes peuvent permettre de prévoir au moment opportun, les contrôles
qui s'imposent en cours de réalisation (le suivi).
Le lot gros œuvre est divisé en 10 blocs avec une certaine symétrie entre certains blocs:
Blocs J et E.
Blocs A, D, F, I.
Blocs B, C, G, H.
A l’aide de l’option métré du logiciel RSA nous avons pu avoir les quantités suivantes :
Ainsi on peut avoir approximativement les quantités nécessaires pour notre projet :
Dans cette partie, on va essayer d’estimer la durée de notre projet à partir de l’hypothèse
que l’entreprise d’exécution possède 3 grues dont les caractéristiques seront fournies en
annexe 24 et 25
Dans cette partie, nous aurons besoins des quantités trouvés dans l’avant métré du
projet :
La valeur habituelle moyenne de ce ratio est 5.5 h/m3, et donc une première estimation
du budget de main d’œuvre vaut : 1490 m3 * 5.5 = 8195 h
La valeur habituelle moyenne de ce ratio est 2.3 h/m3, et donc une première estimation
du budget de main d’œuvre vaut : 22759.78 m² * 2.3 = 52374.5 h.
La valeur à retenir est la moyenne entre les deux estimations, on aura donc un budget de
main d’œuvre de : BMO = 30271,25 h.
Durée du projet :
Comme cité avant, l’hypothèse est faite avec 3 grues disponibles chez l’entreprise.
On a :
Avec 125 h / jour / grue est le seuil de rentabilité habituel d’une grue.
D’autre part :
On aura
L’entreprise dispose aussi de 3 pelles mécaniques (la fiche technique sera fournie en
annexe 23) avec une cadence de terrassement de 200 m3/jour, on aura alors :
A cette durée on ajoute 5 jours par étage pour la reprise du béton et les travaux de
coffrage/décoffrage ainsi que les jours fériés en supposant que les week-ends sont des
jours fériés vu que le chantier se trouve dans une zone touristique.
Enfin le lot gros œuvres sera étalé sur une durée de 172 jours soit environ 6 mois.
Dans cette partie, on va réaliser une étude comparative entre les deux propositions. Les
différents détails de prix seront fournis en annexes 21 et 22.
La location d’une centrale à béton coute environ 21 000 DH/mois, avec 2000 DH comme
frais de montage / démontage, et donc pour la durée de travail hors terrassements [(172
– 32 – 8 (jours fériés)] = 5 mois, les frais seront estimés à environ :
Les frais du béton réalisé sur chantier seront estimés à 459 DH/m3.
Comme expliqué dans l’annexe 22, le mètre cube du béton prêt à l’emploi s’élève à 770DH
environ, ce qui fait que la quantité totale nécessaire pour notre chantier sera taxée à :
1 147 300 DH.
Le graphe suivant modélise les courbes de prix de revient du béton dans les deux cas
étudiés précédemment et permet d’aider à la décision entre les deux modes de livraisons.
On remarque clairement que avant le point (350.48 ; 269869.6) un béton prêt à l’emploi
serait bien économique, par contre pour des quantités de béton élevées, un béton fait sur
chantier reste la solution la plus optimale.
Occuper le terrain
Installer le chantier
La grue sert à distribuer des charges a tous niveaux, distances et direction grâce au
mouvement de levage, rotation, distribution et translation.
Suivant l’accès du chantier, sa durée, la valeur des charges à lever, les distances de
manutention, deux types de grues sont utilisées :
la flèche doit être orientée dans le sens de la marche et dans l'axe des rails,
s'assurer que rien ne va gêner la translation (objets posés dans la voie),
la translation se fait aussi bien à vide qu'en charge, à ce moment-là, il faut
positionner le chariot dans les premiers mètres de la flèche.
il est interdit de faire d'autres mouvements pendant la translation, par vent fort (>
50km/h), il faut translater avec la flèche dans le sens du vent.
Pour notre projet on a choisi 3 grues de type Potain MD 265 C J10 (H 40m, L 35m), la
fiche technique sera fournie dans l’annexe 24 et 25.
Cantonnement et hygiène
Les hypothèses avec lesquelles on va travailler pour ce projet, sont de telles façons que
les cantonnements ne seront installés que pour le personnel qualifié, pour les ouvriers et
vu la position du chantier qui se trouve au milieu d’une zone urbaine, et les contraintes de
l’espace, peuvent quitter le chantier une fois le travail est finis.
L’aire de cantonnement mesure environ 570 m² dans lequel seront installés 3 locaux de
dimensions 1200mm*2400mm et 5 WC ainsi qu’une barrière de sécurité avec gardien
et un parking de stationnement pour 8 voitures.
Aire de stockage
Mesure environ 888 m², cet espace nous servira pour le stockage des aciers, hourdis,
échafaudages ainsi que le coffrage.
Aire de ferraillage
D’une surface de 465 m², cet espace nous servira au façonnage des barres d’aciers,
découpages et montage du ferraillage des poteaux et des différents éléments de structure.
Poste de bétonnage
Situé dans les blocs centraux K et L, cet espace sera destiné à l’installation des centrales
pour la préparation du béton nécessaire pour le chantier.
Les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou
les bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie, etc.,
émanant des services techniques des mairies ou des préfectures de police,
Les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité
des services de l’inspection du travail.
Dans ce projet, nous avons choisis d’intégrer la technologie BIM via la plateforme
Autodesk. Le concept de ce modèle ce base sur la liaison entre le logiciel RSA et Revit
Architecture pour créer une plateforme qui servira à l’ingénieur travaux de coordonner
simultanément avec l’ingénieur étude.
Cet outil va intégrer les modèles 3D des structures réalisées par l’ingénieur études sur
RSA dans le terrain du chantier modélisé sur Revit, et donc l’ingénieur travaux aura
toujours à sa disposition les plans de ferraillages et sera avertis de n’importe quelle
modification.
De ça part, l’ingénieur travaux pourra modéliser son avancement sur le chantier et rester
en coordination avec le bureau d’étude pour planifier les réceptions des ouvrages.
Le P.I.C que nous allons fournir inclura les différents aire cité dans le paragraphe
précédent ainsi que la signalisation pour les pistes dans le chantier.
Le projet réalisé au sein du bureau d’étude CID a permis de mener l’étude d’un
bâtiment hôtelier avec une manière professionnelle et réglementaire.
L’étude a été menée dans un sens d’optimisation au niveau des dimensions des
éléments structuraux et donc minimiser les coûts d’exécution pour avoir un prix très
économique tout en restant dans la marge sécuritaire.
Annexe 6: Organigramme de calcul d'une section en flexion composée selon le BAEL 91 mod 99
Annexe 8: Organigramme de calcul d’une section rectangulaire en flexion simple à l’ELU selon BAEL 91
Annexe 18: Organigramme de calcul des semelles par la méthode des bielles