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TOGNIGBAN Romaric
INTRODUCTION 6
1 Présentation de la centrale 7
1.1 Présentation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 Présentation du site de Maria-Gleta II . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2 Fonctionnement de la centrale 10
2.1 Procédés inclus dans le fonctionnement des groupes de production . 10
2.1.1 Le pilote oil système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.1.2 La suralimentation au niveau du moteur . . . . . . . . . . . 11
2.2 Fonctionnement de la centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.1 Circuit du combustible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.2 Production d’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.3 Production de l’énergie électrique . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.4 L’évacuation de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2
3.1.2 Consommation spécifique nette . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.1.3 Analyse des performances . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.2 Contributions de la centrale dans le système électrique . . . . . . . 18
3.2.1 Apports de la centrale dans le parc de puissance . . . . . . . 18
3.2.2 Apports concrets de la centrale au sein du réseau électrique . 19
3.3 Analyse de l’impact environnemental de la centrale. . . . . . . . . . 21
3.4 Quelques dysfonctionnements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.5 Suggestions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
CONCLUSION 23
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE 24
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Liste des tableaux
4
Table des figures
5
INTRODUCTION
6
Présentation de la centrale
1
Ce chapitre sera consacré à la présentation du projet de construction de la centrale
de Maria-Gléta II et de la présentation du site
7
CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DE LA CENTRALE
s’ajoute les entreprises de consulting comme ECG (The Energy Consult Group) et le
Groupe Défis et Stratégies. Les équipes de travail regroupe de façon générale des In-
génieurs, des techniciens, des superviseurs, des ouvriers spécialisés (maçons coffreur
soudeurs etc. . . ) et les agents pour l’hygiène la sécurité et l’environnement (HSE).
La société BWSC a obtenu les 2 phases du projet ; la première qui est la phase étude
technique, achats et construction et récemment la seconde phase qu’est l’exploitation
et la maintenance grâce à l’AVIS No 2018-006/CNRI/ARE accordé par l’ARE le 1er
Octobre 2018.[1]
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CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DE LA CENTRALE
120MW, une centrale à cycle combiné de 145 MW. Ce nouveau projet de 145 MW
se fera sur un financent de la BAD.[1]
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Fonctionnement de la centrale
2
Ce chapitre est dédié au fonctionnement de la centrale depuis le dépôt de com-
bustible jusqu’au poste de la CEB ou l’énergie produite est injectée. Nous allons
commencer par introduire des procédés qui seront évoqués dans la description du
fonctionnement de la centrale.
Le Gas-oil encore appelé LFO peut être utilisé comme combustible dans les
chambres de combustion des moteurs. Mais compte tenu de son cout plus élevé
par rapport aux combustibles qui ont été choisis pour la centrale, ce dernier sera
comme fluide pilot de la combustion dans les moteurs. Le système pilot-oil consiste
à alimenter la chambre de combustion des moteurs en LFO représentant 1% de la
consommation totale en combustible pour améliorer les performances de la combus-
tion donc son efficacité. Il sera utilisé pour le fonctionnement des moteurs que ce soit
au HFO ou au gaz naturel. Il n’est pas obligatoire de l’utiliser mais il sera fait car on
veut un bon rendement à l’issu de la combustion. Un démarrage au LFO est mieux
mais on peut également démarrer directement au HFO ou au gaz.[1]
10
CHAPITRE 2. FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
Elle se fait lorsque le moteur atteint son régime nominal et son but et d’aider les
moteurs à passer à des puissances supérieures. Pour en effet passer à des puissances
supérieures au niveau du moteur Diésel, on peut soit agir sur son couple nominal ou
sur sa vitesse de rotation ; la suralimentation agit sur la première grandeur ; le couple
moteur. On utilise pour cela le turbo-compresseur ou turbo-charger qui constitué
d’une turbine à laquelle est accouplé un compresseur. Une fois que le moteur a atteint
son régime nominal, les gaz d’échappement issus de la combustion montent à une
température de 400˚C et à une forte pression. C’est cette pression qui est utilisée pour
faire tourner la turbine qui entraine à son tour le compresseur qui comprime l’air et
le refoule une température et pression plus grande ; on utilise donc un échangeur de
chaleur pour le refroidissement de cet air ainsi comprimé qui entrera dans la chambre
de combustion qui se retrouve gavée d’air car la masse spécifique de l’air admis
à augmenter. L’explosion est donc meilleure et le couple transmis au vilebrequin
augmente, ce qui fait passer le moteur à une puissance supérieure.
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CHAPITRE 2. FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
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CHAPITRE 2. FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
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CHAPITRE 2. FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
Cette énergie transportée par les câbles de puissances jusqu’à la salle moyenne
est réceptionnée par deux types de cellules. Les cellules d’arrivées de générateurs
précédemment décrites qui réceptionne les 3 phases et les cellules RM6 de Schnei-
der Electrique chargées de la réception des neutres des alternateurs pour leurs mises
à la terre grâce à 2 résistances de 346,5ohms chacune. Le premier mets à la terre les
4 premiers générateurs et la seconde le 3 derniers. La montée des générateurs sur la
rame 15kV de la salle MT se fait lorsque la synchronisation est effective ; la synchro-
nisation se fait grâce aux synchronisateurs présents dans la salle de commande. Les
conditions suivantes doivent être réalisées pour cela : égalités entre la tension et les
fréquences du réseau et des alternateurs, a cela s’ajoute la correspondance de l’ordre
des phases du réseau et des alternateurs. Une fois montée sur la rame 15kV, l’énergie
produite est transportée par des barres isolées et partent pour le poste d’injection de
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CHAPITRE 2. FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
la sous-station MG2 où la tension de 15kV sera élevée en 161kV par les transforma-
teurs BAT10 et 20. La puissance de 120 MW produite étant constante quel que soit
les conditions, cette élévation de tension correspond à une diminution de courant ;
elle est effectuée pour limiter les pertes par effet joule lors du transport de l’énergie
qui sont proportionnelles au carré du courant. L’énergie est acheminée ensuite vers
la sous-station MG1conformément a la procédure décrite dans la section dédiée au
poste grâce aux travées E03 ET E05. Arrivée au niveau de la sous station elle sera
acheminée vers les jeux de barre du poste source de la CEB grâce aux travées E10
et E11. De là, elle partira grâce aux lignes de transports pour les réseaux de dis-
tributions, une fois la tension abaissée (à 15kV généralement) qui serviront eux à
desservir les consommateurs après être une fois encore abaissée (15kV/400V).
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Analyse critique du fonctionnement de la centrale
3
3.1 Analyse de la prerformance de la production de Ma-
ria Gleta
La performance est l’un des premiers objectifs visés en construisant une centrale
électrique. Le but de cette troisième partie est donc d’étudier les performances de
la centrale de Maria-Gléta afin d’évaluer la contribution de cette dernière dans le
système électrique du Benin.[2]
Notre étude des performances de la centrale repose sur deux paramètres. On s’in-
téresse en effet ici à deux principaux paramètres définissants les performances au
niveau des groupes. Il s’agit de la puissance nette produite qui permet de caractéri-
ser l’efficacité de la centrale et la consommation spécifique nette en combustible qui
caractérise son efficience.
La puissance nette de la centrale est définie comme la puissance qu’elle est ca-
pable de fournir après déduction de la consommation auxiliaire essentielle, lors-
qu’elle est à pleine charge sur le réseau 161 kV.
16
CHAPITRE 3. ANALYSE CRITIQUE DU FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
Qcomb
Cs =
Enette
Avec
Qcomb La quantité de combustible consommée en unité de volume, masse ou énergie
Enette L’énergie électrique nette produite (en kWh) qui est à l’origine de la consom-
mation[2]
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CHAPITRE 3. ANALYSE CRITIQUE DU FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
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CHAPITRE 3. ANALYSE CRITIQUE DU FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
Dans la gestion du système électrique, plusieurs dispositions sont prises sur le ré-
seau pour satisfaire la demande et nécessitent donc de façon alternée, l’utilisation des
différentes sources disponibles pour assurer un bon dispatch économique. On s’in-
téresse dans notre cas de figure, à l’influence de l’introduction de la centrale parmi
les sources d’énergie alimentant le Benin. Il s’agit donc pour nous, de déterminer
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CHAPITRE 3. ANALYSE CRITIQUE DU FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
On remarque ici donc que seule, la centrale ne peut suffire à alimenter la charge
lors de la pointe sur le réseau. On peut voire en effet, qu’elle ne peut contribuer qu’à
47% de l’appel de puissance lorsqu’on est à la pointe sur le réseau à l’année 1 (2020).
Cette part maximale de contribution que peut assurer la centrale, est encore appelée
à chuter due à l’évolution de la charge jusqu’à 29% en 2029.
· Apports dans la consommation totale d’énergie
Pour un fonctionnement en base de la centrale afin de contribuer à la satisfaction
de la demande totale en énergie du Benin, la même procédure décrite ci-dessus a
été employée. Le tableau suivant nous donne un récapitulatif de l’évolution de la
demande totale en énergie et à chaque fois également, la contribution (en %) de la
centrale. On remarque donc ici qu’en fonctionnant en base, la centrale peut dès sa
première année de service, contribuer à 70,3% de la demande totale en énergie ; cette
part de contribution est susceptible avec l’évolution de la demande, de passer sous
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CHAPITRE 3. ANALYSE CRITIQUE DU FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
la moyenne à l’année 2029 avec une valeur de 50% ce qui équivaudrait aussi en ce
moment à un apport de 50% des autres sources.
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CHAPITRE 3. ANALYSE CRITIQUE DU FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
3.5 Suggestions
Les boues d’hydrocarbures, les huiles usées, les résidus de fond de rétention et
les chiffons souillés doivent normalement traités dans un incinérateur. Nous suggé-
rons alors une installation d’incinérateur sur place non loin de la zone de stockage
de fuel lourd . L’incinérateur qui sera retenu pour la centrale sera capable d’inciné-
rer jusque 100 litres de déchets liquides ou solides à l’heure. Une trémie située au
dessus de l’incinérateur sera prévue pour les effluents solide tels que chiffons, sciure
etc. . . Une solution devra être retenue pour mettre en décharge les cendres issues de
l’incinérateur.
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CONCLUSION
Cette étude des performances de la centrale ainsi que celle de ses apports dans le
système électrique a donc révélé que les performances attendues de la centrale ont
été atteintes avec un léger avantage au niveau du gaz naturel, ce qui contribuera à
une réduction non-négligeable de la dépendance du Benin vis-à-vis de l’extérieur ;
cependant cet apport reste insuffisant pour assurer à lui seul une indépendance totale
car il ne représente actuellement que 47% de la charge de pointe sur le réseau et
70,3% de la consommation énergétique totale. Ces paramètres étant encore appelés
à évoluer au fil des années, il est alors indispensable que les sources personnelles du
Benin évoluent avec la charge pour ne pas retomber dans la dépendance quasitotale
vis-à-vis de l’extérieur qu’il y avait auparavant.
Au cours de son fonctionnement, la central est confrontée a de nombreux pro-
blèmes tel que la chute de pression de gaz, de la proportion du méthane. Il faut noter
également que la gestion des rejets de déchets est un réels handicape pour la centrale.
Face à ces problèmes nous avons suggéré quelques solutions applicable par la central
dont l’installation d’un incinérateur.
23
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
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