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Électriques Interconnectés:
INP-HB, Yamoussoukro,
Ecole Supérieure de l’Industrie
Département de Génie Électrique et Électronique
Contact: edmensah1@hotmail.com
PREFACE :
Ce cours est une introduction à la gestion des réseaux électriques. Les réseaux de
transport et d’énergie électrique sont une association hétérogène d’éléments électriques très
différents dont la structure et le fonctionnement sont très complexes. La structure et les
propriétés des réseaux électriques doivent être comprises par les ingénieurs, ou les gestionnaires
impliqués dans la production, le transport, la distribution ou la gestion de l’énergie électrique.
Dans ce cours, des concepts spécifiques seront utilisés pour analyser, commander et optimiser
son comportement.
Les réseaux électriques sont des merveilles techniques et selon l’Académie National des
Ingénieurs (USA), l’électricité et son accessibilité sont les plus grands accomplissements du
XXème siècle, devant les ordinateurs et les avions.
L’électricité est une « denrée » prisée sans laquelle il est difficile d’imaginer comment la société
moderne puisse fonctionner. Elle a sauvé d’innombrables millions de personnes de pénibles
travaux manuels. L’électricité comme « denrée » est aussi unique en ce sens qu’elle doit être
consommée au moment où elle est produite, puisque l’emmagasiner pour un usage futur est
impossible dans la plupart des cas.
Bien que les systèmes de transport soient presque toujours triphasés, ils sont représentés par le
diagramme unifilaire. La production d’électricité d’un alternateur, souvent située dans un lieu
éloigné de sa consommation, est augmentée de 20 kV par un transformateur à un une tension
plus élevée pour le transport sur une long distance, et par la suite diminuée avant d’être
distribuée aux consommateurs.
Les réseaux électriques comprennent la production d’électricité jusqu'à son utilisation dans les
ordinateurs ou sécheuses etc... Par exemple, le réseau électrique nord américain (USA et
Canada), est composé de milliers d’alternateurs, tous opérant en synchronisme. Ces alternateurs
sont interconnectés par plus de deux cents milles lignes de transport à 230 kV et plus. La fiabilité
d’un tel system interconnecté dépend de la qualité du service, quand il se produit une rupture
dans une partie du système, et de la production d’électricité à un coût compétitif en utilisant le
plus bas coût de production autant que possible en un temps donné.
Le diagramme unifilaire
Vrai dans le passé et a un dégrée moindre aujourd’hui, les compagnies d’électricité étaient
énormément centralisées, due aux grandes unités de production. Ces compagnies avaient le
monopôle d’autant plus que les consommateurs n’avaient aucun choix que d’acheter l’électricité
de leurs producteurs locaux.
La structure et l’opération des réseaux électriques ont commencé à changer et les compagnies
d’électricité sont divisées en compagnies de production, transport et distribution. Il y’a la
production répartie par les producteurs indépendants d’énergie qui produisent l’électricité par
plusieurs moyens, et doivent recevoir la permission d’accès aux lignes de transport pour vendre
l’électricité aux consommateurs. La raison principale du morcèlement de la structure des
compagnies d’électricités est motivée par l’énorme bénéfice réalisé par les compagnies de
télécommunication et aériennes, qui encouragent la compétition et un meilleur service a
clientèle. Malgré la différence inhérente de ces deux industries avec celle de l’électricité, il était
perçu que la dérégulation des compagnies d’électricités serait profitable aux consommateurs.
Cette dérégulation est effectivement en marche, avec certains états ou pays plus agressifs et
d’autre plus prudents dans la mise en exécution. Pour promouvoir une ouverture du marché, les
compagnies d’électricités sont obligées de se restructurer en se scindant en unité de production,
de transport et de distribution. L’objectif est que les operateurs indépendant du système de
transport transportent l’électricité pour une charge provenant de toute part et de quiconque vers
un site de consommation. Ceci renforcerait la compétition, permettant une ouverture d’accès du
transport à tous, par exemple, les producteurs indépendants d’électricités. Plusieurs petits
producteurs indépendants d’électricités ont commencé leurs affaires en produisant l’électricité à
partir des turbines à gaz et des turbines éoliennes.
L’exploitation de manière fiable est assurée par les opérateurs des systèmes indépendants et les
transactions financières sont pilotées en temps-réel avec obligation d’achat et de vente de
l’électricité. Les « traders » d’énergie sont rentrés dans le marché de l’énergie pour faire des
bénéfices : en achetant l’énergie à des prix très bas et en le vendant à des prix très élevés sur le
marché du spot. Les compagnies d’électricité signent des contrats d’énergie à longue durée
comme le gaz. Ceci est basé sur les règles du monde financier : prévision, risques, option,
fiabilité, et ainsi de suite.
Comme signalé plutôt, le résultat de cette dérégulation, toujours en attente, est loin d’être
certain. Jusqu'à présent, les consommateurs ont vu peu ou pas d’économies et dans certains cas
ça été un désastre comme pendant la crise de l’énergie de la Californie. Cependant, il y’a
beaucoup de raisons de croire que la dérégulation, maintenant lancée, continuerait avec très peu
de chance d’un retour en arrière. Se faisant il y’a des modifications à faire. Le réseau de
transport est devenu un goulot d’étranglement avec très peu d’encouragement pour les opérateurs
de systèmes de transport à augmenter en capacité. Si le système de transport est saturé, les
opérateurs de transport peuvent facturer des prix très élevés. Le nombre des transactions et la
complexité de ces transactions ont augmentés vertigineusement. Ces facteurs suggèrent une
action anticipative de la législation nécessaire pour maintenir la fiabilité du système électrique.
Références
Problèmes
Cadre Institutionnel
RÔLE DE L'ETAT
MÉCANISMES FINANCIERS
Tous les encaissements des factures d'énergie sont entièrement reversés à l'Etat, ainsi que les
taxes sur l’électricité, déduction faite de la rémunération de CIE, du paiement des combustibles
(fournisseurs de gaz naturel) et des achats d'énergie (producteurs indépendants). Ces
reversements, appelés redevance, servent à financer les amortissements et les investissements du
patrimoine électrique de l'Etat.
References
http://www.groupecie.net/metiers/gestion_electricite.php
2. Production
La Direction Production d’Electricité (DPE) est la Direction opérationnelle de la
Compagnie Ivoirienne d'électricité, responsable de l’exploitation de toutes les
Organisation
La structure de la Direction Production d’Electricité issue de la mise en place de la politique
managériale de la Compagnie Ivoirienne d'électricité comprend :
3. Transport d’énergie
Intermédiaire incontournable entre la Production et la Distribution, le réseau de transport
d'énergie électrique se compose de lignes et de postes haute et très haute tension permettant
d'acheminer l'énergie produite depuis les centrales vers les centres de consommation dans les
conditions optimales. En Côte d'Ivoire, le transport d'énergie se fait en 90 000 volts et 225
000 volts et la structure qui s'en occupe au sein de la Compagnie Ivoirienne d'électricité est la
Direction du Transport d'Energie.
Missions
Exploiter et maintenir en bon état de fonctionnement les réseaux électriques à très haute et
haute tension qui acheminent depuis les centrales de production jusqu’aux zones de
consommation desservies en moyenne et basse tension ;
Organisation
La Direction du Transport d'énergie comprend des structures centrales chargées d'apporter
leur expertise technique aux exploitants dans tous les domaines d'activité (exploitation,
maintenance, sécurité, gestion administrative, achats et stocks.
4. Mouvement d’énergie
La Direction des mouvements d'énergie (DME) fait partie des structures opérationnelles
de la Compagnie Ivoirienne d'électricité. Elle constitue à travers son rôle, un noeud important
pour les informations d'exploitation et de maintenance du système électrique ivoirien.
Missions
Pour mener à bien sa mission, la DME réalise un ensemble d'activités complexes et critiques
pour le fonctionnement du système électrique. Les plus importantes sont les suivantes:
prévoir la demande de l'intervalle horaire à l'horizon N+3 pour assurer à tout moment
l'équilibre production-consommation du système électrique
mener des études techniques afin de définir des schémas d'exploitation optimum qui
minimisent les pertes et garantissent un bon plan de tension sur le réseau
Les autres activités sont menées avec les moyens informatiques d'arrière plan du système
d'information de la DME. Ces moyens d'arrière plan sont utilisés pour les études de réseaux,
la préparation de la conduite, le traitement des données d'exploitation et des statistiques
énergétiques.
Organisation
La Sous-Direction Etudes et Retour d'Expérience (SDERE) qui est chargée d'effectuer les
études de réseau, d'animer le retour d'expérience, d'élaborer et de diffuser les informations
statistiques d'exploitation du réseau électrique. Elle élabore en outre, les factures des
échanges internationaux et contrôle les factures des gaziers et des producteurs indépendants
d'électricité
5. Gestion
L'énergie électrique est un produit utilisable juste à temps. L'électricité ne peut pas être stocké en
grande quantité dans sa forme finale d'utilisation pour les besoins divers de la clientèle.
L'électricité produite par les centrales doit être immédiatement consommée. Inversement, la
demande de consommation de la clientèle doit être immédiatement satisfaite par la production
d'électricité. La grandeur physique de fonctionnement du système électrique qui caractérise cette
particularité du produit électricité est la Fréquence du Réseau exprimée en Hertz (Hz) :
(Équilibre Production/Consommation).
Lorsque la fréquence du réseau varie au delà d'un certain seuil en dessous (mini-fréquence) ou au
dessus (maxi-fréquence) de 50 Hz, des automatismes installés sur le réseau électrique opèrent le
retrait automatique des groupes de production (déclenchement ou îlotage) et/ou le retrait des
charges de consommation (délestage).
La Direction des Mouvements d'Energie (DME) a pour mission de veiller à tout instant à la
réalisation de l'équilibre Production/Consommation en recherchant une qualité maximum du
produit électricité à un coût minimum pour le secteur de l'électricité.
Le principe de gestion du système pour réaliser cette mission peut être décrit comme suit:
L'état du système électrique est surveillé en permanence 24h/24 365j/365 au Dispatching à
travers les principales variables de fonctionnement que sont :
- la Fréquence du réseau,
- le Plan de tension du réseau,
- les Transits sur les lignes et les transformateurs HTB,
- les Stocks de combustible et les stocks hydrauliques,
- la Disponibilité des ouvrages du système
La Direction des Mouvements d'Énergie agit sur ces différentes variables pour assurer l'équilibre
Production-Consommation du système en mettant en œuvre un ensemble d'actions qui
constituent les Commandes du système :
Ces actions sont réalisées sur le système électrique en tenant compte en permanence des
contraintes de fonctionnement des ouvrages et des aléas du système suivants:
Les interactions de toutes les composantes de la gestion du système électrique sont analysées à la
Direction des Mouvements d'Energie pour garantir un fonctionnement normal du système
électrique ivoirien sur une échelle de temps allant du temps réel (Conduite du réseau) à l'horizon
N+3 (Etudes prospectives).
2.1 INTRODUCTION
Le but de ce chapitre est de faire un rappel des éléments fondamentaux de la théorie du circuit
électrique qui sont essentiel a l’étude des circuits de puissance électrique : l’utilisation des
phaseurs pour analyser les circuits en régime sinusoïdal permanent, les puissances, réelle et
active, le facteur de puissance, l’analyse triphasées des circuits, l’écoulement de puissance en
courant alternatif et les quantités « per-unit ».
Dans ce livre, nous allons utiliser les unités MKS et les lettres du standard-IEEE et si
possible les symboles graphiques. Les lettres en minuscule v et i sont utilisées pour représenter
les valeurs instantanées des tensions et des courants qui varient en fonction du temps. Une
direction positive du courant est indiquée par une flèche, comme montrer dans la figure.
Dans un circuit composé de plusieurs résistances et de plusieurs éléments réactifs, les courants et
les tensions de chacun de ces éléments ne sont pas en phase. Il devient très rapidement
impossible de calculer l’amplitude et la phase des tensions et des courants a partir des relations
trigonométriques. On peut toutefois contourner ce problème. La théorie des phaseurs fournit un
moyen simple de représenter des tensions et des courants sinusoïdaux.
En circuit linéaire avec des tensions et des courants sinusoïdaux de fréquence f appliquée sur une
longue période de telle sorte que le régime permanent est établi, les tensions et les courants sont
a une fréquence
f ( / 2 ) .
Pour analyser de tels circuits, les calculs sont simplifiés au moyen l’analyse du phaseur.
L’utilisation du phaseur fournis aussi une vision profonde avec une compréhension aisée du
comportement du circuit.
Si on fait appel a la relation d’Euler, on peut interpreter a(t) comme partie réelle de la fonction
complexe :
a (t ) Re Amax e j (t a ) Re ( Ae ja )( 2e jt )
La forme complexe de a(t) a été intentionnellement divisée en deux termes. Le premier terme est
complexe et constant, tandis que le second représente une rotation dans le plan complexe et
contient aussi le facteur reliant la valeur efficace et le valeur crête de a(t).
ja
Le premier terme est appelé phaseur Ae A
Cependant, un phaseur étant une constante complexe, on pourra utiliser l’algèbre des
nombres complexes pour déterminer les courants et les tensions des circuits.
Dans le domaine des phaseurs, les variables du domaine temporel
v(t ) et i(t) sont
Similairement
i (t ) 2 I cos( t i ) I I i
Vmax I max
V et I
Où 2 2 sont les valeurs efficaces « RMS » de la tension et le courant. Ces
tension et courant du phaseur sont dessinés dans la fig 2.2. Dans l’eq 2.1 et 2.2 , la fréquence
angulaire est implicitement associé a chaque phaseur.
Connaissant cette fréquence, une expression du phaseur peut être reconverti inversement en une
expression du domaine temporel.
En utilisant les phaseurs, nous pouvons convertir les équations différentielles en une
expression d’équations algébriques contenant des variables complexes, facilement solvables.
Considérons le circuit de la fig 2.3a en régime sinusoïdal permanent avec une tension appliquée
f ( / 2 ) .
à la fréquence
Dans le but de calculer le courant dans ce circuit, rester dans le domaine temporel aurait
exigé la résolution de l’équation différentielle :
di (t ) 1
Ri (t ) L
dt
Ci (t )dt 2V cos(t )
2.3
En utilisant le phaseur, nous pouvons redessiner le circuit de la fig 2.3a en fig 2.3b où
1
j
l’inductance L est représentée par j L et le condensateur par C .
Dans le domaine-phaseur du circuit, l’impédance Z , des éléments connectés en série , est
1
X L L, et X c
C (2.5)
Z Z
(2.6a)
ou
1
( L
1 2 C
Z R 2 ( L ) et =tan 1
C R
(2.6b)
Il est important de reconnaitre que tandis que la quantité Z est complexe, il n’a pas de
correspondant en domaine temporel.
Example 2.1
Calculer l’impédance vue des terminaux (dipôles) du circuit dans fig 2.4 sous le régime
sinusoïdal a fréquence f=60Hz.
2 ( j 5)
Z j 0.1 1.72 j 0.59 1.82 18.9
(2 j 5)
Solution : .
En utilisant les impédances dans l’eq 2.6, et supposons que l’angle de phase de la tension
v est
zéro, le courant dans la fig 2.3b peut être obtenu comme
V V
I
Z Z
V
I et est calculé a partie de l'eq 2.6b
Z
où .
V
I et est calculé a partie de l'eq 2.6b
Z
2 f 2 60 120 377
1 1
1 2 1 1 C 1 377 5
Z R 2 ( ) = 22 ( ) 2 =2 et =tan tan
C 377 5 R 2
En utilisant l’eq 2.2, le courant peut être exprimé dans le domaine temporel comme
2V
i (t ) cos(t )
Z
(2.8)
Dans le triangle de l’impédance de la fig 2.3c, une valeur positive de l’angle de phase φ implique
que le courant est en retard derrière la tension dans le circuit de la fig 2.3a. Quelquefois, il est
commode d’exprimer l’inverse de l’impédance, qui est appelée admittance :
1
Y
Z (2.9)
La procédure du domaine-phaseur pour résoudre i(t) est beaucoup plus facile que de résoudre
une équation intégro-différentielle donnée par l’éq 2.3.
Exemple 2.2
V
Solution : Avec 1 comme phaseur référence, il peut être écrire comme 1
V =1200 V .
L’impédance d’entrée du circuit vue du terminal de la tension appliquée est
( j15)(7 j 0.2)
Z in (0.3 j 0.5) 6.77529.03
j15 (7 j 0.2)
V 1200
I1 17.712 29.03 A
Z in 6.77529.03
d’où
i1 (t ) 25.048cos(t 29.03 )
Chaque sous-circuit peut être composé d’éléments passifs (R-L-C) et sources de tension et de
courant actif. Selon de la tension polarité et la direction du courant arbitrairement choisi comme
p (t ) v (t )i (t )
montré dans la fig 2.6 , la puissance instantanée est délivrée par le sous-circuit 1
et absorbée par le sous-circuit 2. Cela est dû au fait que dans le sous-circuit 1, le courant
positivement définie provient du terminal de polarité positive (même chose que pour les
générateurs). D’autre part, le courant positivement défini entre par le terminal de polarité
positive dans le sous-circuit 2 (même chose que pour les charges). Une valeur négative de
p (t ) reverse le rôle du sous-circuit 1 et le sous-circuit 2.
1. La puissance instantanée est composée de deux partie, il y’a un composant (moyen) constant
et un composant sinusoïdal de fréquence 2 .
2. La fréquence du signal de puissance est le double de celle de la tension et du courant.
3. La puissance instantanée est toujours positive ou zéro et que la résistance dissipe
continuellement de l’énergie, par conséquent la puissance s’écoule toujours dans une seule
direction : du sous-circuit 1 au sous-circuit 2.
4. p(t) est zéro si i(t) or v(t) est zéro
T
1 1
P
T
0
p(t )dt Vmax I max
2
5. la puissance moyenne
6. La moyenne sur un cycle du second terme à droite de l’éq 2.10 est zéro, donc la puissance
moyenne est P VI .
7. La puissance moyenne est égale au produit de la valeur efficace de la tension au borne de la
résistance et la valeur efficace du courant qui la traverse.
1 V I
P Vmax I max max max VI
2 2 2
8. La puissance moyenne dissipée par la résistance est égale a la moitié de la valeur maximale
du signal de puissance
9. On utilise également les expressions puissance réelle, puissance active, ou puissance utile
pour désigner la puissance moyenne.
Considérons maintenant les signaux de la fig 2.7b, ou le signal i(t) est en retard derrière
La tension et le courant de phaseurs sont définis par leurs modules et angle phases comme
V=Vv et I=Ii
La puissance complexe S est définie comme
Donc , en substituant les expressions de la tensions et courant dans l’éq 2.13 , et notons que
I * I i , S=(Vv )( I i )=VI(v i )
Donc
S=VI P jQ (2.16)
où
P VI cos (2.17)
2.18,
I sin
est le composant du courant qui est a 90 de la tension du phaseur dans la fig 2.8b,
et produit la puissance réactive Q mais pas la puissance moyenne réelle.
Le triangle de puissance correspondant aux phaseurs dans la fig 2.8b, est montré dans la
fig 2.8c . De l’éq 2.16, l’amplitude de S, aussi appelé la puissance apparente, est
S P2 Q2
(2.19)
et
Q
tan 1
P (2.20)
Les quantités ci-dessus ont les unités suivantes : P : W(Watts) ; Q : VAR (Volt-Ampères
Réactives) ;
S , , :
: VA (Volt-Ampères) et v i Radians, mesuré positivement dans le sens
contraire de l’aiguille d’une montre (antihoraire) par rapport a l’axe qui est dessiné
S , P et Q
horizontalement de gauche a droit. La signification physique des puissances doit être
comprise. Le prix , de la plupart des équipements électriques, tels que les générateurs, les
S ( VI )
transformateurs, et les lignes de transport, est proportionnel a , puisque leurs niveau
d’isolants électriques et la taille du noyau magnétique pour une fréquence de ligne donnée
dépend de la tension V et la taille du conducteur dépend du rms du courant I. La puissance réelle
P a une signification physique puisqu’elle représente le travail utile exécuté plus les pertes. Sous
la plupart des conditions de fonctionnement, il est souhaitable d’avoir la puissance réactive Q
S
nulle, sinon il se produit une augmentation de la puissance apparente .
Pour completer les discussions au dessus, une autre quantité appelée le facteur de
puissance est définie. Le facteur de puissance mesure comment la charge absorbe efficacement
la puissance réelle :
P P
Facteur de puissance= cos
S VI
(2.21)
qui est une quantité sans dimension. Idéalement, le facteur de puissance est 1.0 (c'est-à-dire Q
devrait être zéro) pour qu’on puisse absorber la puissance réelle avec un courant de amplitude
minimum et donc minimiser les pertes dans l’équipement électrique, et les lignes de transport et
de distribution. Une charge inductive absorbe la puissance avec un facteur de puissance en retard
où le courant de la charge est en retard derrière la tension. Inversement, une charge capacitive
tire la puissance avec facteur de puissance en avance où le courant de la charge est en avance sur
la tension de la charge.
0 0
Exemple 2.3 :
De lexample 2.2
V1 =1200 V
( j15)(7 j 0.2)
Zin (0.3 j 0.5) 6.77529.03
j15 (7 j 0.2)
V 1200
I1 17.712 29.03 A
Zin 6.77529.03
On peut calculer
Q
tan 1 29.03
à partir de l’équation 2.20 P dans le triangle de puissance de la fig 2.8c.
Remarquons que l’angle S dans le triangle de puissance est le même que angle de l’impédance
in exemple 2.2.
Z Z , ou 0
1.
2.
cos 0.874 0 , FP en retard Courant est en retard de la tension par .
P P
cos et S P 2 Q 2 cos
S P2 Q2
3. In the power triangle
Z jX L QL 0
Z jX C 0, QC 0
4.
Comme expliqué plutôt, les compagnies d’électricité préfèrent que les charges absorbent la
puissance au facteur de puissance unitaire, de telle sorte que le courant pour une puissance
2
donnée soit minimum, produisant donc le moins de perte possible, I R dans la résistance
associée a la lignes de transport et de distribution et d’autres appareils. Cette correction du
facteur de puissance peut être effectuée en compensant ou en supprimant la puissance réactive
absorbée par la charge en connectant en parallèle une réactance qui absorbe la même puissance
réactive en amplitude mais en signe opposé. Ceci est illustré par l’exemple suivant.
Exemple 2.5
Dans l’exemple de la fig 2.5 et de l’exemple 2.3 , la puissance complexe absorbée par
Solution
absorber C
Q 1031.3 VAR (ou bien fournir la puissance réactive positive égale a QL ) de
telle sorte que seulement la puissance réelle est obtenue de la source de tension.
Puisque la tension au borne de la réactance capacitive est donnée, la réactance capacitive peut
être calculés comme
V2 1202
XC 13.96
QC 1031.3
La compréhension des circuits triphasés est essentiel a l’étude des puissance électriques. En
général, l’électricité, est produite au moyen des équations du courant alternatif de circuit
triphasé des générateurs. La fig 2.10 montre le schéma unifilaire of du réseau électrique
triphasé. Les tension produite( habituellement en dessous de 25 kV) sont élevées au moyen
de transformateurs de 230 kV a 500 kV pour transporter l’énergie sur une longue distance
par les lignes de transport du lieu de production aux centre de consommation. Au point de
réception de la ligne de transport proche du centre de consommation, ces tensions triphasées
sont élevées par les transformateurs. La plupart des charges des moteurs de quelques kW de
puissance fonctionnent à partir des tensions triphasées.
Les circuits du courant alternatif triphasés sont soient connectés en « wye ( Etoile» étoilé
soit en « delta, triangle ». Nous allons étudier ces conditions d’équilibres sinusoïdal en
régime établi, qui implique que tous les trois tensions sont égales en amplitude et décalée de
120 (2 / 3) entre elles. La séquence de tensions est communément supposée être a-b-c, ou
la phase a est en avance de la phase b de 120 , et la phase b en avance de la phase c de
120 (2 / 3) , comme montré a la fig 2.11. Ceci est applicable à la représentation dans le
domaine temporel de la fig 2.1 et a la représentation dans le domaine des phaseurs de la fig
2.11b. Remarquons que dans la séquence de tensions a-b-c représentée dans la fig 2.11a,
v v
premièrement an atteint son sommet positive, et donc bn atteint sont sommet positive a
l’angle 2 / 3 radians plutard, et ainsi de suite. Nous pouvons représenter ces tensions sous
forme de phaseurs dans la fig 2.11b comme
Pour un ensemble équilibré de tensions donné par l’éq 2.24, a tout instant, la somme des
ces tensions de phase est égale a zero :
Un circuit triphasé peut être analysé sur la base de ‘par-phase’, pourvu qu'il ait des sources de
tensions équilibrés et des impédances dans chaque phase. Un tel circuit connecté étoilé « wye,
triangle » est montré dans la fig 2.12a.
Dans un tel circuit, la source neutre n et la charge neutre N sont au même potentiel.
Par conséquent, une connexion hypothétique des points neutres par un câble conducteur de zero
impédance, comme montré dans la fig 2.12b, ne change pas le circuit triphasé original, qui peut
être analysée sur la base de ‘par-phase’. On sélectionne la phase a pour cette analyse, le circuit
’par phase’ est montré dans la fig 2.13a.
Z L Z L
Si , en utilisant le fait que dans un circuit triphasé équilibré, les phases
sont décalées de 120 entre elles. Nous trouvons que
Van V ph V V ph 2 V V ph 4
Ia , I b bn ( ), I c cn ( ),
ZL ZL ZL ZL 3 ZL ZL 3
(2.26)
Les phaseurs des tensions et courants triphasés sont montrés dans la fig 3.13b. La puissance
réelle et réactive totales dans le circuit triphasé équilibré peut être en multiplié les valeurs ‘par-
phase’ par un facteur 3. Le factor de puissance total est le même que sa valeur ‘par-phase’.
La plupart des appareils triphasés comme le générateur, les lignes de transport et les moteurs
sont composés de phase mutuellement couplées. Par exemple, dans un générateur synchrone
triphasé, le courant dans un enroulement phase produit les lignes de flux qui relie non seulement
son enroulement de phase, mais aussi les autres enroulements de phases. En général, dans un
Z
circuit triphasé équilibré, ceci peut être représenté comme montré dans la fig 2.14a ou self est
Z
l’impédance de la phase par elle même et mutuel is l’impédance mutuelle. Par conséquent,
Est un circuit triphasé équilibré sous une excitation équilibré, les trois courant somme a zero.
Ou
Z aA Z self Z mutuel
Vab Van Vbn , Vbc Vbn Vcn , et Vca Vcn Van (2.30)
En utilisant soit l’éq 2.24 soit 2.30, ou graphiquement a partir de la fig 2.15, nous pouvons
V ph
montré le suivant ou est la valeur efficace « RMS » de chacune de tension de phase.
Vab 3V ph
6
2
Vbc 3V ph ( ) 3V ph
6 3 2
4 7
Vca 3V ph ( ) 3V ph
6 3 6 (2.31)
En comparant les equations 2.24 et 2.31, nous voyons que les tensions entre phase (ligne-a-ligne)
ont une valeur efficace « RMS » qui est 3 fois la valeur efficace de la tension de phase :
VLL 3V ph
(2.32)
Example 2.6 :
Dans les immeubles résidentiels ou la tension triphasée est utilisée, la valeur efficace entre phase
(ligne-a-ligne) de la tension est VLL 208 V . Calculer la valeur efficace de la tension de phase.
2.4.4 Connexion en Triangle « delta »dans les machines a courant alternatifs « AC » et les
transformateurs.
Jusqu'à présent il est supposé que les sources et le charges triphasées sont connectées en
configuration étoiles « wye », comme montré dans la fig 2.12a. Cependant, dans les machines et
transformateurs a courant alternatifs « AC », les trois phases-enroulements, peuvent être
connectées en configuration triangle. La relation entre les ligne-courants et phase-courants sous
les conditions d’équilibres est décrite en Appendice 2.A. 1.
Sous les conditions d’équilibres ou les trois impédances sont identiques, comme
montré dans la figure 2.16, l’impédance entre les terminaux a et b avec le terminal c non
connecté, est (2 / 3)Zdans la connexion-delta du circuit et 2ZY dans le circuit connecté-étoilé.
En égalant ces deux impédances,
Z
ZY
3 (2.33)
Nous avons vu précédemment que l’analyse ‘par-phase’ est valide en régime établi sinusoïdal
pou circuits triphasés en équilibre. Ceci implique que les puissances réelle et réactive tiré par
chaque phase sont identiques comme s’il avait une simple-phase de charge. Par conséquent, la
moyenne totale de la puissance réelle et de la puissance réactive dans un circuit triphasé sont
(V V ph et I I ph )
S 3 ph 3 S ph
3VI
(2.36)
Par conséquent, le facteur de puissance dans le circuit triphasé est identique à celui d’un par-
phase.
P3 ph 3VI cos
Facteur de puissance= cos
S 3 ph 3VI
(2.37)
Cependant, il y’a une différence très importante entre les circuits triphasés et les circuits par-
phase en termes de la puissance instantanées. Dans les deux circuits, dans chaque phase, la
puissance instantané est pulsée comme donné par l’équation 2. 11 et répété en dessous pour la
phase-a ou le courant de phase est en retard par l’angle de phase (t ) derrière la tension de phase,
qui est considéré être le phaseur de référence.
Les expressions similaires peuvent être écrites pour les phase b et c :
pb (t ) 2V cos( t 2 / 3) 2 I cos(t 2 / 3)
VI cos VI cos(2t 4 / 3) (2.39)
pc (t ) 2V cos(t 4 / 3) 2 I cos(t 4 / 3)
VI cos VI cos(2t 8 / 3) (2.40)
L’addition des trois puissances instantanées dans l’éq 2.38 -2.40 donnent
p3 ph (t ) 3VI cos P3 ph
( de l’éq 2.34)
Ce qui montre que les puissances triphasées combinées en régime établi est constant, et égale a
sa valeur moyenne, même sur la base instantanée. Ceci contraste avec la puissance de pulsation,
montré dans la fig 2.7, dans les circuits phase-simple. La puissance instantanée total non-
pulsative dans les circuits triphasés entraine un couple dans les moteurs et les générateurs, et est
la raison de la préférence des moteurs et générateurs triphasés par rapport à leurs équivalents
monophasé.
Exemple 2.7
V 208 V, Z 10
Dans le circuit triphasé de la fig 2.12a, LL L et un facteur de puissance par –
phase de 0.8 (en retard). Calculer la réactance capacitive nécessaire, en parallèle avec
l’impédance de la charge dans chaque phase, pour amener le facteur de puissance a 0.95 (en
retard).
Solution
Le circuit triphasé de la fig 2.12a peut être representé par le circuit monophasé de la fig 2.13a.
208
Van 0 1200 V.
En supposant que la tension d’entrée au phaseur de référence, 3 Le
courant I L tiré par la charge est en retard par rapport a la tension par un angle de
L cos 1 (0.8) 36.87 et
V ( 120)
IL L 12 36.87 A
ZL
.
réactive )
QL tirée par la charge sont
V2
PL cos =1152 W
ZL
et
V2
QL sin =864 W
ZL
Pour ramener le facteur de puissance net a 0.95 (en retard), une capacitance de correction de
facteur de puissance d’une valeur appropriée est connectée en parallèle avec chaque phase.
Maintenant, le courant net dans l’impédance de charge combinée et la capacitance de correction
1
de facteur de puissance est a un angle net cos (0.95) 18.195 (en retard). La puissance réelle net
Pnet tirée de la source est toujours égale a PL , c'est-à-dire Pnet PL . En utilisant le triangle de
puissance de la fig 2.8c, la puissance réactive net tirée de la source est
Qnet QL Qcap
Puisque ,
V2
X cap 29.67
Qcap
.
Dans ce cours, il sera important de calculer le transit de puissance entre les systèmes « AC »
connectés par les lignes de transport. Les systèmes « AC » simplifiés peuvent être représenté par
deux sources de tensions « AC » de la même fréquence connecté a travers une réactance en série
comme montré dans la fig 2,17a, ou les résistances en séries ont été négligé pour simplification.
VS VR
I
jX
(2.42)
S R PR jQR VR I * (2.43)
En utilisant conjugué complexe de l’éq 2.42 dans l’éq 2.43
VS VR VSVR
PR sin ou Pmax
X X
( P max)
(2.45)
Les discussions au-dessus montrent que le transit de puissance réactive s’écoule en descente sur
les angles de phase des tensions, et par sur leurs amplitude. Il est représenté dans la fig 2.18 pou
la valeur positive de . En se concentrant sur la puissance réactive , de l’éq 2.44
VS VR cos VR2
QR
X X (2.46)
Si la puissance transfert entre les deux systèmes est zéro, alors , de l’éq 2.45, sin et
l’angle sont égales a zéro. Sous cette condition, de l’éq 2.46,
VS VR VR2 VR
QR (VS VR ) ( si PR 0)
X X X (2.47)
Qui montre que la puissance réactive a l’extrémité de réception est relié a la différence
La puissance de transfert réelle et réactive données par l’éq 2.45 -2.47 sont
extrêmement important dans la discussion du transit de puissance réelle et réactive dans les
chapitres à venir.
2.6 LA PLAQUE SIGNALETIQUE D’UN APPAREIL, LES VALEURS NOMINALES,
LES VALEURS UNITAIRES, « PER-UNIT VALUES »
Tous les appareils électriques comme les alternateurs, les transformateurs, ou les lignes de
V
transports ont des valeurs nom , qui sont la tension nominal auxquelles les appareil sont conçu
par le manufacturier pour fonctionner, en se basant sur l’isolation ou pour éviter la saturation
magnétique a le fréquence de fonctionnement, selon le plus restrictif. Similairement, chaque
I
appareil a un courant nom , qui est le courant nominal, spécifié d’habitude en terme de « RMS »,
a laquelle un appareil est conçu pour fonctionner en régime établi, et au-delà dont la puissance
2
excessive I R d’échauffement peut entrainer des dommage a l’appareil.
Les paramètres d’un appareil sont spécifiés en ‘par-unité’ comme une fraction ou pourcentage
des bases appropriées. Souvent les tensions nominales et les courants nominaux sont choisis
comme valeurs de base et d’autres base sont calculées en fonction des de ces deux bases. Il y’a
plusieurs raisons pour spécifier les paramètres d’un appareil en ‘per-unité’.
Vbase et I base , les autres valeurs de bases peuvent être calculées comme suivant «
Avec
Vbase
Rbase , X base , Zbase
I base (2.48)
I base
Gbase , Bbase , Ybase
Vbase (2.49)
En termes de ces quantités de base, la quantité ‘per-unit’ peut être spécifiées comme
Valeur Actuel
Valeur 'Per-unit'=
Valeur de Base (2.51)
Comme mentionné plus tôt, les paramètres d’un appareil sont spécifiés en ‘per-unit’ de la valeur
de la base qui est habituellement égale aux les valeurs nominal de la tension et du courant. Un
autre avantage d’utilisation des quantités ‘per-unit’ est que leurs valeurs restent les mêmes dans
la base par-phase ou triphasé. Par exemple, si nous considérons la puissance monophasé, la
puissance en watts est un tiers de la puissance total, et est donc sa valeur de base comparée a
celle du triphasé.
Exemple 2.8
Dans l’exemple 2.7, calculer les valeurs unitaires(pu) de la tension par-phase, l’impédance de la
charge, le courant de charge, et les puissance réelle et réactive, si la tension de base ligne-ligne
est 208 V(RMS) et la valeur de base de la puissance triphasées est 5.4 kW.
Solution :
V ph 1.00 pu, Iph 8.0 36.87 pu, Z L 1.25 37.87 pu, PL 0.64 pu, et Q L 0.48 pu
Les appareils de système de puissance doivent être énergie efficace et fiable, avoir une densité de
puissance élevée ( donc réduire la taille et le poids), et être peu couteux pour rendre globalement
tout le système économiquement réalisable. Grand rendement énergétique est important plusieurs
raison : il abaisse le cout de fonctionnement en évitant le cout d l’énergie gaspillée, contribue
moins aux réchauffements da la terre, et réduit le besoin de refroidissement donc augmente la
densité de la puissance.
Ps
Pe (2.52)
Ps Ploss
Qui, en termes de puissance de sortie et de puissance de perte dans l’appareil, est
Ps
Ps Ploss (2.53)
En système de puissance, les appareils tels que les transformateurs et les alternateurs ont un
pourcentage de rendement énergétique supérieur a 90, et il y’a une poursuite constante a les
augmenter.
CHAPITRE 3 : Les Lignes de transport à Courant Alternatif et les
Câbles Souterrains.
La discussion présentée ici s’applique aussi bien aux lignes de transport qu’aux lignes de
distribution, bien que l’accent est mis sur les lignes de transport. Les lignes de transport sont
toujours constituées de tensions triphasées communément utilisées de 115 kV, 161 kV, 230 kV,
345 kV, 500 kV et 765 kV. Les tensions inférieures à 115 kV sont généralement utilisées pour la
distribution. Les tensions supérieures a 765 kV sont utilisées pour les transport sur de longues
distances.
Un pylône de transport à 500 kV est montrée dans la fig 4.1a. Il y a trois phases (a ,b et c)
ou chaque phase est composée de trois faisceaux de conducteur qui sont suspendus a partir du
pylône d’acier a travers l’isolateur, comme montré dans la fig 4.1b.
Les conducteurs avec plusieurs brins d’aluminium a l’extérieur et l’acier au centre, comme
montré dans la fig 4.1c, sont appelés conducteur a aluminium renforcé a l’acier, « ACSR ». Le
courant a travers conducteur circule a travers l’aluminium qui a une conductivité supérieure a
sept fois celle de l’acier, qui est utilisés au centre pour fournir une résistance a la traction et donc
empêcher ces lignes d’un affaissement excessif entre les pylônes. Typiquement, il y a environ
cinq pylônes par « mile ».
Les paramètres des lignes de transport dépendent du niveau de la tension pour lequel il
est conçu puisque les lignes de tension élevées nécessitent de grande valeurs de séparation entre
les conducteurs, la hauteur des conducteurs, et leur séparation du pylône qui est mis a la terre.
Un espacement adéquat est nécessaire pour maintenir les forces de champ électriques au niveau
du sol sous les lignes de transport entre sa limite, qui est spécifiée être 8 kV « (rms)/m » par le
conseil de la qualité environnemental du Minnesota, par exemple.
C’est la raison pour laquelle, pour des tensions nominales supérieures ou égales a 220 kV,
chaque conducteur de phase est remplacé par un faisceau de plusieurs conducteurs maintenus a
distance constante les uns des autres par entretoises disposées a intervalles réguliers. Le faisceau
se comporte comme un conducteur dont le rayon serait nettement plus grand que celui des
conducteurs qui le composent. Le champ électrique est donc moins intense.
Les conducteurs groupés sont utilisés, comme montré dans la fig 4.1b, pour minimiser la force
du champ électrique a la surface des conducteurs pour éviter l’effet couronne comme discuté
plutard dans ce chapitre. D’après [1], le gradient maximal de surface du conducteur doit etre
inferieur a 16 kV/cm. Le groupage des conducteurs entraine une réduction d’inductance de
lignes en série et l’augmentation de la capacité de shunt, tous deux sont bénéfiques dans le
chargement des lignes à des niveaux de puissance élevés. Cependant, le groupage de conducteurs
entraine un coût plus élevé et une augmentation du dégagement requis par le pylône [2]. Aux
tensions de ligne inférieure à 345 kV, la plupart des lignes de transport sont composées d’un
conducteur simple. A 345 kV, la plupart des lignes de transport sont composées de groupage de
conducteurs, habituellement de groupage deux-conducteurs a une distance de 18 pouces. A 500
kV, les lignes de transport utilisent les conducteurs groupés, tels que le groupage trois-
conducteurs montré dans la fig 4.1b avec un espacement de 18 pouces.
Coût : Le coût de telles lignes dépend de divers facteurs mais comme une estimation
approximative, une ligne de 345 kV coûte a partir de 500,000 dollars par mile (1.6 km) dans les
zones rurales a plus de 750,000 dollars par mile. Des approximations similaires sont disponibles
pour les tensions de transport.
Les paramètres linéiques sont les paramètres (inductance, capacité, résistance , conductance)
relatif a un tronçon de longueur infinitésimale dx, divisé par cette longueur dx. Il s’agit donc de
paramètres par unité de longueur.
Les résistances, les inductances et les capacités des lignes de transport sont distribuées tout au
long de la longueur de la ligne. Supposons que les trois phases sont équilibrées, nous pouvons
facilement calculer les paramètres de lignes de transport sur la base de par-phase, comme
montré dans la fig 4.3 ou le conducteur de bas est le neutre (en général hypothétique) qui ne
transporte pas le courant dans un arrangement d’équilibre des trois phases en fonctionnement
équilibré en régime sinusoïdal établi. Pour un arrangement déséquilibré incluant l’effet de plan
de masse et le fils de blindage, les programmes informatique tels que PSCAD/EMTDC [4] et
EMTP sont disponible qui peuvent aussi inclure dépendance en fréquence de la ligne de
transport.
3.4.1 Résistance R
2
La résistance d’une ligne de transport en per unit est conçue être petite pour minimiser I R les
pertes de puissance. Ces pertes diminuent si la taille du conducteur augmente mais les coûts des
conducteurs et des pylônes montent. Aux Etats-Unis, le Département de l’énergie « DOE »
estime qu’environ 9% de la production d’électricité est perdue dans le transport et la distribution.
Donc, Il est important de maintenir la résistance de la ligne de transport faible. Dans un
arrangement en groupage, c’est la résistance en parallèle de conducteur groupé qui est
considérée.
températures. Les conducteurs ACSR tels que ceux montrés dans la fig 4.1c sont considérés
creux comme montrés dans la fig 4.4a parce que la résistance électrique du noyau de l’acier est
beaucoup plus grande que les brins d’aluminium extérieurs.
l
R
A
La surface effective A, dans l’équation 4.1 dépend de la fréquence due a l’effet de peau ou le
courant a 60 Hz n’est pas uniformément distribuée tout au long de la section transversale ; plutôt
s’amasse vers la périphérie du conducteur avec un courant-densité J supérieur comme montré
dans la fig 4.4b pour un conducteur solide (il sera plus uniforme dans le creux du conducteur) , et
diminue exponentiellement de telle sorte que a la profondeur de la pénétration, la densité
courant est un facteur de e =2.718 plus petit que celle a la surface . La profondeur de la
pénétration d’un matériau à une fréquence f est [5]
2
(2 f ) (4.2)
Cependant, il y a pas une résistance requise pour les longues portées entre pylône d’une ligne
THT. On utilise donc un alliage d’aluminium plus résistant ou l’on arme les conducteurs d’une
âme en acier.
Exemple 4.1
Dans la figure 4.4a, le conducteur est l’aluminium avec une résistivité 2.65 10 m .
2
Solution
La perméabilité de l’aluminium peut être considérée être celle d’un espace libre, c'est-à-dire
2 2.65 102
18.75 mm
(2 60) 4 107
Donc, dans les conducteurs ACSR, l’épaisseur de l’aluminium T, comme montré dans la fig
4.4a, est maintenu proche de l’ordre de la profondeur de pénétration et une autre épaisseur de
l’aluminium sera essentiellement une perte qui entrainera une diminution de la résistance au
courant alternatif. Dans le cas d’un type de ACSR appelé le conducteur buant « bunting
T
0.3748
conductor » comme montré dans la fig 4.4a, D , ou D=1.302 pouces (inches). Donc,
l’effet de peau entraine une résistance seulement légèrement à 60 Hz comparé a un DC ans un tel
conducteur creux, ou la résistance DC est listé comme 0.0787 ohms/mile vs 0.0811 ohms/mile a
60 Hz, tous les deux a la température de 25 C. [2]
Le métal dont est constitué chaque conducteur est caractérisé par une perméabilité relative
r
tres proche de 1 en pratique.
i , i et ic
La fig 4.5a montre une ligne de transport triphasée équilibré avec les courant a b qui
s’additionnent pour donner zéro sous les conditions d’équilibre, c'est-à-dire qu’à tout moment
ia ib ic 0
.
Nous calculerons l’inductance de chaque phase, par exemple la phase a, comme le rapport du
flux total le reliant a son courant. Le flux total reliant un conducteur de phase aux trois courants
peut être obtenu par superposition, et donc l’inductance par-phase peut être calculée comme
a ,total 1
La (a ,ia b ,ib c ,ic )
ia ia (4.4)
ia , comme montré dans la fig 4.5b, par la loi d’Ampère a une distance
En considérant seulement
x du conducteur a,
ia
Hx et Bx 0 H x 0 ia
2 x 2 x (4.5)
Donc, dans la fig 4.5b, le couplage de flux différentiel dans une distance différentielle dx sur une
unité de longueur le long du conducteur (l=1) est
d x ,ia Bx dx 0 ia dx
2 x (4.6)
Supposons que le courant dans chaque conducteur soit a la surface (une supposition raisonnable,
en se basant sur la discussion de l’effet de peau pour calculer la résistance linéique), en intégrant
x a partir du rayon du conducteur jusqu'à l’infinie.
1 0
x ,i d x ,i 0 ia x dx 2 ia ln r
2 r
a a
r (4.7)
ib , comme montré
Ensuite, nous allons calculer le flux mutuel de liaison du conducteur a dû a
dans la fig 4.5c .
i
Notons que D r , le flux de liaison du conducteur a dû a b est entre une distance de D et
l’infinie. Donc, en utilisant la procédure ci-dessus et en utilisant eq 4.7
a ,ib 0 ib ln D
2 (4.8)
ic
Similairement, due a ,
a ,ic 0 ic ln D
2 (4.9)
Donc, en additionnant les composant du flux de liaison a partir de l’eq 4.7 -4.9,
a ,total a ,ia a ,ib a ,ic 0 ia ln r (ib ic ) ln D
2 (4.10)
D
a ,total 0 ia ln r
2 (4.11)
Donc, de l’eq 4.4, la conductance L associée avec chaque phase par-unité de longueur est
D
L 0 ln r ( H/m)
2 (4.12)
D 3 D1 D2 D3
(4.13)
Dans le calcul ci-dessus, il est supposé que le courant de chaque conducteur circule entièrement
sur la surface. Cependant, les programmes informatiques tels que PSCAD/EMTDC peut prendre
en considération la conductance interne selon la distribution interne courant-densité du
conducteur a une fréquence donnée.
Dans le groupage de conducteurs, l’inductance par-unité de longueur est plus petit, par
exemple pour un facteur de 0.7 si un paquet (groupe) de trois-conducteurs est utilisé avec
l’espacement de 18 pouces (inches) comme montré dans la fig 4.1b [2]. Ce facteur est environ
0.8 dans un paquet de deux-conducteur avec un espacement de 18 pouces.
Pour calculer la capacité de lignes, on considère une charge q sur le conducteur, comme montré
dans la fig 4.6, qui entraine une ligne de flux diélectrique et une intensité de champ électrique E .
q D q
D et E=
(2 x) 1 0 (2 x) 0 (4.14)
OU 0 8.85 10 F/m est la permittivité du vide, et à peu près la même pour l’air.
12
v12 ) est
Donc, dans la fig 4.6, la tension du point 1, par rapport au point 2 (c'est-à-dire
x1
q x2
v12 E ( s )dx ln
x2 2 0 x1 (4.15)
qa
A partir de l’eq 4.15, ou r est le rayon du conducteur, dû a
q D
vab ,qa a ln
2 0 r (4.16)
Similairement, dû a
qb
q D
vba ,qb b ln vab ,qb
2 0 r (4.17)
q D
vab ,qb b ln
Où 2 0 r
q
Notons que c , étant équidistant des conducteurs a et b, ne produit aucune tension entre a
v 0
et b. ( c’est a dire ab,qc ). Donc, en superposant les effets des trois charges
1 D
vab vab ,qa vab ,qb vab ,qc (qa qb ) ln
2 0 r
0 (4.18)
Considérons maintenant, hypothétiquement un point neutre n, comme montré dans la fig 4.7b, et
la capacité C de chaque phase comme indiqué, ou
qa qb 1
vab van vbn (qa qb )
C C C (4.19)
En comparant les équations 4.18 et 4.19, la capacité shunt par-unité de longueur est
2 0
C (en F/m)
D
ln
r (4.20)
Dans l’eq 4.20, il doit être noté que la capacité monophasée n’inclut pas l’effet de la terre et la
présence de fils de blindage. Cet effet est inclus dans [4].
Dans les conducteurs a faisceaux, la capacité shunt en par-unité est plus grande par un
facteur d’environ 1.4 si un faisceau de trois-conducteurs avec un espacement de 18 pouces.
Les valeurs typiques des paramètres de lignes de transport a des niveaux tensions
diverses sont données dans le tableau 4.1, où il suppose que les conducteurs sont arrangés en
faisceau de trois-conducteurs avec un espacement de 18 pouces [6].
Exemple 4.2
Considérons une line de transport a 345 kV est constitué de pylônes de type 3L3 comme montré
dans la fig 4.8. Ce système de transport est composé d’un simple-conducteur monophasé, qui est
un conducteur « Bluebird ACSR » avec un diamètre de 1762 pouces. Ignorant l’effet de la terre,
Les distances entre les conducteurs dans la fig 4,8 sont 7.5 m, et 15 m, respectivement. Donc, a
partir de l’eq 4.21, la distance équivalent entre eux est D 7.5 7.5 15 9.45 m , et le rayon
3
Une ligne de transport triphasée, supposée être parfaitement transposée, peut être traitée sur la
base monophasée, comme montré dans la fig 4.9 en fonctionnement équilibré du régime
sinusoïdal.
Les lignes de transport sont conçues pour avoir leur résistance aussi petit
qu’économiquement réalisable. Donc, dans les lignes de transport qui sont de longueur moyenne
(300 km ou a peu près) ou plus courte, il est raisonnable de supposer que leur résistance est
groupée, qui est pris en compte séparément.
dVx
Vx j ( Lx ) I x ou bien j LI x
dx (4.22)
Similairement, le courant circulant à travers la capacité shunt (parallèle) distribuée, pour une
petite distance x
dI x
I x j (C x )Vx ou bien jCVx
dx (4.23)
d 2Vx
2
2Vx 0
dx
Ou
LC
d2 I x
2
2Ix 0
dx
Nous notons que sous l’hypothèse de la transposition parfaite qui nous permet de traiter une
ligne de transport triphasée sur la base monophasée, l’équation de la tension de l’équation 4.24
est indépendante du courant, pendant que l’équation du courant de l’équation 4.26 est
indépendante de la tension. La solution de l’équation 4.24 est de la forme suivante :
Ou V1 et V2 sont les coefficients qui seront calculés a partir des conditions aux frontières.
Le courant dans l’équation 4.26 aura une solution d’une forme similaire comme l’équation 4.27.
dVx
j (V1e j x V2 e j x )
dx (4.28)
I x (V1e j x V2 e j x ) / Z c (4.29)
L
Zc
C (4.30)
En appliquant les conditions aux frontières dans l’équation 4.27 et 4.29 (c'est-à-dire a l’extrémité
de réception x 0, Vx 0 VR et I x 0 I R .
V1 V2 VR et V1 V2 Z C I R (4.31)
De l’équation 4.31
VR Z c I R V Zc I R
V1 et V2 R
2 2 (4.32)
e j x e j x e j x e j x
cos x et j sin x
2 2
IR
I x I R cos x j sin x
Zc (4.34)
Z
Considérons qu’une ligne de transport sans perte est chargée par une résistance qui est égale c ,
comme montré dans la fig 4.10a. En supposant que la tension de l’extrémité de réception est la
tension de référence du phaseur,
VR
VR VR 0 et IR 0
Zc (4.35)
L’équation de la tension donnée par l’équation 4.36 montre que l’amplitude de la tension a un
profil plat, comme montré dans la fig 4.10a ( c'est-à-dire, c’est le même amplitude partout sur la
ligne, seulement l’angle augmente avec la distance x). Cet chargement est appelé l’impédance
de surtension de chargement « SIL » ; la puissance réactive consommée par la ligne est la même
partout pendant que la puissance réactive est produite :
LI x2 Vx2C (4.38)
VLL2
SIL
Zc (4.39)
Du tableau 4.2,il est clair que pour un transfert de puissance large, par exemple 1,000
MW requiert une ligne de haute tension comme a 345 kV ou 500 kV ; sinon beaucoup de circuits
en parallèle seront nécessaires.
Exemple 4.3
Pour la ligne de transport de 345kV décrite dans l’exemple 4.2, calculer l’impédance de
Z
surtension c et l’impédance de surtension de chargement SIL. Si la ligne est 100 km de long et
la résistance de ligne est 0.031 Ω/km. Calculer le pourcentage de perte si la ligne est une
impédance de surtension chargée.
Solution :
Dans une ligne transport a simple-conducteur de l’exemple 4.2, nous calculons que
L 0.456 / m et C 3.467 1 / km . Donc, de l’équation 4.30 , Z c 363 et de
l’équation 4.39, SIL=328 MW. A l’impédance de surtension de chargement de cette ligne de
transport, le courant monophasé a travers la ligne est
345 103 / 3
I 548.7 A
Zc
Et donc la puissance de perte comme pourcentage de SIL dans cette ligne longue de 100 km est
En régime sinusoïdal établi, il est utile d’avoir un modèle monophasé des lignes de transport en
supposant que les trois phases sont parfaitement transposées et les tensions et courants
appliquées sont équilibrés et sont en régime sinusoïdal établi. Dans la représentation des
paramètres distribués de la ligne de transport dans la section précédente, a l’extrémité d’envoi
avec x=l.
Cette ligne de transport peut être représentée par un deux ports montré dans la fig 4.11, ou la
symétrie de deux ports due a la nature bilatérale de la ligne de transmission est nécessaire. Pour
Z Y /2
trouver series et shunt , la procédure est la suivante : En court-circuitant hypothétiquement,
Vs
Z series jZ c sin l
Is VR 0
(4.42)
Pour la ligne de transport d’une longueur moyenne ou courte, l est petit(voir devoir de
maison). En reconnaissant que pour de petites valeurs de l , sin l l . Un utilisant
Vs Y
I R 0 1 Z series shunt cos l
VR 2
(4.44)
Yshunt cos l 1
2 j L
line (4.45)
( l )2
l , cos l 1
En utilisant la série de Taylor pour des valeurs petites de 2 et donc dans l’eq
4.45
Yshunt Cline
j ou Cline Cl
2 2 (4.46)
Donc, la représentation équivalente du circuit monophasé dans la fig 4.11 devient comme montré
dans la fig 4.12, ou la résistance série est explicitement montré comme un élément groupé. Ceci
peut être confirmé a partir de l’expression dérivée en Appendice pour les longues lignes, ou la
résistance de la ligne R est aussi distribuée, et simplifiée pour les milieux moyens. ( voir les
problèmes de maison).
Dans les lignes moins de 100 km en longueur, les effets de la capacité « vars » est petit comparée
a la force du système qui produit Q et peut être souvent négligée. Cela entraine seulement les
impédances série ou la résistance série peut être même négligée.
Comme dérivé dans l’appendice A, pour les lignes longues excédant 300 km, il serait prudent
d’utiliser une représentation plus exacte ou les paramètres dans le circuit monophasé équivalent
de la fig 4.11 sont comme suivantes
Z series Z c sinh l
(4.47)
l
Yshunt tanh( )
2
2 Zc (4.48)
R j L
Zc
Ou G jC et
( R j L)(G jC ) (4.50)
Comme indiqué dans [8], l’utilisation des câbles de transport souterrains aux Etats-Unis est très
petit : moins de 1% du kilométrage de ligne total. La plus grande tension de câble souterrains
qui est communément utilisée aux Etats-Unis est 345 kV, et une grande portion de ce système
est un type de câble de type tuyau rempli de fluide a haute pression. Les câbles diélectriques
extrudées sont communément utilisées aux Etats-Unis jusqu'à 230 kV, avec jusqu'à 500 kV de
service a étranger. Les câbles de transport souterrains sont généralement plus chers que les
lignes aériennes. Dus a toutes les variables (conception des systèmes, il a été déterminé, la
considération de l’itinéraire, le type de câble, les types de chemin de course, etc.). Si un câble
souterrain est une alternative, alors il doit être déterminé au cas par cas. En règle générale un
câble souterrain ne doit pas coûter de trois a vingt fois le coût de construction de la ligne
aérienne. En raison du coût élevé, l’utilisation de câble de puissance de très haute tension pour le
transport, et des sous-transport est généralement limité a des applications spéciales causées par
des restrictions environnementales et les droits de passage. Si le câble de transport souterrain est
à considérer, une étude d’ingénierie est nécessaire pour évaluer les alternatives adéquates
souterraines possible. Les câbles souterrains sont cependant utilisés pour le transfert de
puissance dans et autour des zones métropolitaines dû au manque de l’espace pour les lignes de
transport souterrains et pour des raisons esthétiques. Les câbles sont aussi plus fiables, non
exposés aux éléments de la nature comme les lignes de transport aériennes. Pour le transport a
longue distance de puissance en vrac, les câbles ne sont pas généralement utilisés dû a leurs
coûts comparativement aux lignes de transport aériennes, bien que de nouvelles technologies et
matériau de câbles peuvent réduire ce désavantage de coût. Les câbles souterrains ont une plus
grande capacité que les lignes de transports aériennes et donc leur impédance caractéristique c
Z
Z
est beaucoup plus petite. Cependant, malgré les valeurs plus basses de c et les valeurs élevées
de SIL, le chargement des câbles est limité par le problème de se débarrasser de la chaleur
dissipée. Pour les transport sous-marins, les câbles sont utilisés dans les systèmes a courant
continu « DC » pour les raisons suivantes : les grandes capacités des lignes de transport, les
systèmes a courant alternatifs, « AC » fonctionnant a 60/50 Hz nécessitent les réacteurs shunt a
distance périodique pour compenser les courants de charge capacitive. De telles compensations
de réacteurs sous-marins ne sont pas fiables.
Il y a divers types de câbles en utilisation : câbles remplis de type pipe huile, les câbles
Independent rempli de type huile avec un seul centre, câbles réticulés avec isolation polyéthylène
SF
, et les câbles a isolation a gaz avec compression du gaz 6 . La recherche est aussi entrain
d’être menée sur les lignes super conductrices. La modélisation des paramètres de câble pour les
systèmes de puissance étudiés est similaire a ceux des lignes de transport aériens.
5. POWER FLOW IN POWER SYSTEM NETWORKS
5.1 INTRODUCTION
Uses:
1. analyzing daily operation of power system
- Constraints met? Voltage, line flows
- Contingencies effect of equipment outages on steady-states operation
- Support economic dispatch studies
5.2.1 Généralités
En régime permanant et les courants d’un système électrique sont des fonctions
sinusoïdales dépendantes du temps (t) avec une même fréquence.
v ( t )=V m cos ( wt +θ v )
i ( t )=I m cos ( wt +θi )
La représentation en coordonnée permet d’analyser des systèmes en régime permanant
Vmax et Imax sont les valeurs réelles appelées amplitudes et θ v , θi sont respectivement
les phases de la tension et du courant.
˃0 ˂0
Théorème
Dans un circuit alimente par des sources sinusoïdales fonctionnant toutes à la même fréquence,
la somme des puissances complexes entrant dans toute partie du circuit est égale à la somme des
puissances complexes reçues par les branches de cette partie du circuit.
Z
-
a’
DEFINITION
Un nœud ou un jeu de barre ou simplement une barre est un point connectant ou reliant
deux ou plusieurs éléments monophasés ou triphasés ou le théorème de la conservation de la
puissance complexe.
REPRESENTATION
1 S12
S13
S1k
SG
SD
V1
V 1: Tension du nœud 1
SG =S D −S1 k −S 13 −S 12
SCHEMA UNIFILAIRE
L’analyse par phase se concrétise par le schéma unifilaire .Ce dernier étant le schéma faisant
intervenir au moins 2 jeux de barres, les sources de puissance, les charges interconnectées par les
branches du réseau.
Exemple:
G2
P1 G1 SG2=0.5+0.5j
0.5+0.2j -0.5+0.2j
SD1=1-j
SD2=1+j
S31 S32
G3
Calculer S13, S31, S23, S32 et SG3 en supposant que Sij= -Sji*
5.2.2 POWER FLOW EQUATIONS
TRANMISSION
G NETWORK
A power system can be considered as consisting of the following buses that are
interconnected through transmission lines.
Loads buses where P and Q are specified. These are called PQ buses.
Generators buses where the voltage magnitude V and the power P are specified. These
are called PV bused. If the upper and/or lower limits on the reactive power Q on the PV
bus are specified and this limit is reached, then such a bus is treated as a PQ bus where
the reactive power is specified at the limit that is reached.
A slack bus, which is essentially an ”infinite’’ bus, where the voltage magnitude V is
specified (normally 1pu) and its phase angle is assumed to be zero as reference angle. At
this bus, P can be what it needs to be, based on the line losses, and hence it is called the
slack bus which takes up the slack. Similarly, Q at this bus can be what it needs to be to
hold the voltage at the specified value.
There are buses, where there is no P and Q injections specified, and the voltage is also
not specified. Often, these become necessary for including transformers. These can be
considered as a subset of PQ buses with specified injections of P=0 and Q=0.
Numbers of buses Given unknown
1. Generator bus
m-1 P, |V | Q, θ
(PV bus)
2. Load bus (PQ
n-m P,Q |V |, θ
bus)
3. Slack (swing)
1 |V |, θ P,Q
bus
G
SGi
Sik
Sil S Di
I ij = y ij (V i −V j )
n
t h erefore I i=∑ y ij ( V i−V j )
j=0
n n
y yin
i1 i 0
ij
I n
n
yn1
i 0
y ni
I YBus V
¿
At bus i: Si=V i I i i=1 ,2 … n
n
¿ V i ∑ ( y ik V k )¿
k=1
n
Si=V i ∑ y ¿ik V ¿k Complex power flow away from bus i to other buses
k=1
Some notation
V i=|V i| e j θ (Polar)
i
y ik =G ik + jB ik (Rectangular)
Then
n
Si=V i ∑ y ¿ik V ¿k
k=1
n
Si=∑ |V i|e j θ |V k|e− j θ (Gik − jB ik )
i k
k=1
n
¿ ∑|V i||V k| e j(θ¿¿i−θ )(Gk ik − j Bik )
¿
k=1
n
¿ ∑|V i||V k| e j(θ¿¿ik )(G − jB ik )
ik
¿
k=1
n
¿ ∑|V i||V k|(cos θik + j sin θik )(Gik − jBik )
k=1
n
Pi + j Qi=∑ |V i||V k|( ( Gik cos θ ik − jB ik cos θ ik ) + ( jGik sinθ ik + Bik sin θik ) )
k=1
n
Pi=∑|V i||V k|(Gik cos θ ik + Bik sin θik )
k=1
n
Qi=∑ |V i||V k|(Gik sin θik −Bik cos θik )
k=1
Or
n n
Pi Vi Vk ( gik cos ik bik sin ik ) giiVi 2 Vi V k ( gik cos ik bik sin ik )
k 1 k 1
k i
n n
Qi Vi Vk ( gik sin ik bik cos ik ) biiVi 2 Vi V k ( gik sin ik bik cos ik )
k 1 k 1
k i
Pi and Qi are called power flow equations. There are 2n real equations.
Example
P1 P2
1 y 12=1− j10
[
[ y bus ]= − y 12
− y 31
y 12+ y 23
− y 32
− y 23
y 31+ y 32
=
][
−1+10 j 1−30 j
−2+20 j 20 j
20 j
2−40 j ]
5.3 GAUSS-SEIDEL METHOD OF SOLUTION
1. f ( x υ+1 ) =f ( x υ + ∆ x υ ) =f ( x υ )+ f ' ( x υ ) ∆ x υ
υ f ( x υ+1 )−f ( x υ )
2. ∆ x =
f ' ( xυ )
−1
3. x υ+1=x υ + ∆ xυ =x υ −[ f ' ( x υ ) ] f ( x υ )
θθθθ ,V
Evaluation
mismatch
∆ fi ,
Solved for ∆ x υ
x υ+1=x υ + ∆ xυ
No
│ ∆ fi ( xυ )│<ε
Yes
STOP
Example:
Consider a simple equation:
4 x2 0 (5.25)
Solve for x which satisfies Equation 5.25 with an error of ε below a tolerance of 0.0002. Initial
condition x = 3.5
Solution:
1. Analytically
f ( x ) 4 x 2 0 g ( x ) x 2 g(x)= x 4 2
2. Graphically:
3. Numerically:
f ( x) 4 x 2 , , f '( x) 2 x , x k+1=x k −[ f ' ( x k ) ]−1 f ( x k ) , ∆ x k =x k +1−x k
Step1:
f (3.5) 4 3.52 8.25 , f '(3.5) 7 using the partial derivative and the initial guess as
x (0) 3.5
−f (x (0 )) −4+(3.5)2 −8.25
∆ x= = = =−1.17857
∂f −7 7 , x(1)= x(0) +∆ x=3.5−1.17857=2.3214 , ϵ =¿
∂x |
−f (x (1) ) 4−(2.3214)2 −1.3889
∆ x= = = =−0.29915 (2) (1)
∂f 2(2.3214) 4.6428 , x =x +∆ x=2.3214−0.29915=2.0222
∂x |
, ϵ =¿
We get
(0 ) −f ( x (0 ) )
∆x = x(1)= x(0) +∆ x (0)
f ' ( x (0) )
T
If f(x) = [ f 1( x1 , x2 , … , xn ), f 2 (x 1 , x 2 , … , x n), … , f n (x 1 , x 2 , … , x n ) ] is a multiple valued function of
x ( x1 , x2 ,..., xn )
then using the Taylor series:
∂f1 ∂f
f 1 ( x +∆ x )=f 1 ( x ) + ( x ) ∆ x 1+ …+ 1 ( x ) ∆ x n
∂ x1 ∂ xn
∂f2 ∂f
f 2 ( x +∆ x )=f 2 ( x ) + ( x ) ∆ x 1+ …+ 2 ( x υ ) ∆ x n
∂ x1 ∂ xn
.
.
.
∂f ∂f
f n ( x +∆ x )=f n ( x )+ 1 ( x ) ∆ x 1 +…+ n ( x ) ∆ x n
∂ x1 ∂ xn
x k+1=x k + ∆ x k
f i ( x )
x j fi with respect to x j evaluated at x.
Where the notation means the partial derivatives of
Using matrix notation , we get
f ( x x) f ( x ) J ( x )x
f1 ( x) f1 ( x)
x
xn x1
1
x
J ( x)
x 2
f1 ( x) f n ( x)
xn xn xn
Where et
J(x) is called the Jacobian matrix of f evaluated at x. Since J(x) is the derivative of f(x) , the
general N-R iteration formula is
1
x k 1 x k J ( x k ) f ( xk )
Given a vector valued function f(x) find a vector x such that f(x)=0
To get the power flow equal into a from that can be solved using the NR method define the
power mismatch a bus i
Pi P spec P ( V , )
i i
real power real power flow out of
injection at bus i bus over the xmision lines
Pspec
i =PGi−P Di : specify real power at bus i
Qi Qispec Qi ( V , )
reactive power reactive power flow out of
injection at bus i bus over the xmision lines
θ2 ∆ θ2
[] [ ]
θ3 ∆ θ3
⋮ ⋮
θ ∆ θn
x= θ = ∆ x= ∆ θ =
[ ] n
|V | |V 2| [ ]
∆|V | ∆|V 2|
|V 3| ∆|V 3|
⋮ ⋮
|V n| ∆|V n|
P2
P
3
P Pn
f ( x) , mismatch vectors
Q Q2
Q3
Qn
J J12
P
J x f ( x ) 11
J 21 J 22 V Q
P
J11
P
J12
V
Q
J 21
Q
J 22
V
km k m
n
Pi ( x ) Pi Vi Vk ( g ik cos ik bik sin ik )
k 1
n
Qi ( x ) Qi Vi Vk ( g ik sin ik bik cos ik )
k 1
n
P Vi Vk ( gik cos ik bik sin ik ) Pi
P ( x) Pi
f ( x) n i
k 1
Q V V ( g sin b cos ) Q Qi ( x) Qi
i k ik ik ik ik i
k 1
n n
Pi Vi Vk ( gik cos ik bik sin ik ) giiVi Vi 2
V k ( gik cos ik bik sin ik )
k 1 k 1
k i
n n
Qi Vi Vk ( gik sin ik bik cos ik ) biiVi 2 Vi V k ( gik sin ik bik cos ik )
k 1 k 1
k i
Pi n n
giiVi 2 Vi Vk ( g ik cos ik bik sin ik ) Vi V ( gik sin ik bik cos ik )
i i k 1
k 1
k
k i k i
Pi
i j ( g ij sin ij bij cos ij ) j i
VV
j
Pi n n
2 g V V ( g cos b sin )
Vi Vi
giiVi 2 Vi
k 1
Vk ( g ik cos ik bik sin ik )
ii i
k 1
k ik ik ik ik
k i k i
Pi
V j
Qi n n
biiVi 2 Vi Vk ( g ik sin ik bik cos ik ) Vi V ( g ik cos ik bik sin ik )
i i k
k 1 k 1
k i k i
Qi n n
2b V V ( g sin b cos )
Vi Vi
biiVi 2 Vi
k 1
Vk ( g ik sin ik bik cos ik )
ii i
k 1
k ik ik ik ik
k i k i
Initial guess
for ,θ ,V
Evaluation
mismatch
∆ Pi , ∆ Qi
Solved for ∆ x k
x k+1=x k + ∆ x k
∆ x k ,J(
x k) │ ∆ Pi( x k )│<ε
No
│ ∆ Qi( x k )│<ε
Yes
STOP
Newton power flow is the most robust power flow algorithm used in practice. However, one
drawback to its use is the fact that the terms in the Jacobian matrix must be recalculated each
iteration, and then the entire set of linear equation must be resolved each iteration. Since
thousands of complete power flows are often run for a planning or operation study, ways to
speed up this process were sought. The development of technique known as “fast decoupled
power flow “
J11
J12
P
J x f ( x )
J 21 J 22 V Q
P
J11
P
J12
V
Q
J 21
Q
J 22
V
Noting the physical coupling between P and V and between Q and θ , the differentials
∂P ∂Q
and may be simply set to zero. Then we have the decoupled load flow model.
∂V ∂θ
∂P
∆ θ=−∆ P
∂θ
∂Q
∆ V =−∆ Q
∂V
Pi n n
giiVi 2 Vi Vk ( g ik cos ik bik sin ik ) Vi V ( gik sin ik bik cos ik )
i i k 1
k 1
k
k i k i
Pi
i j ( g ij sin ij bij cos ij ) j i
VV
j
Pi n n
giiVi 2 Vi Vk ( gik cos ik bik sin ik ) 2 giiVi Vk ( gik cos ik bik sin ik )
Vi Vi k 1
k 1
k i k i
Pi
V j
Qi n n
biiVi 2 Vi Vk ( g ik sin ik bik cos ik ) Vi V ( g ik cos ik bik sin ik )
i i k
k 1 k 1
k i k i
Qi n
n
Vi Vi
biiVi 2 Vi
k 1
Vk ( gik sin ik bik cos ik ) 2biiVi Vk ( gik sin ik bik cos ik )
k 1
k i k i
Example:
5.6 DC LOAD FLOW MATHOD
With certain assumptions, the AC load flow models discussed can be simplified. The basic
assumptions for the DC load flow model are as follows:
Only the angles of the complex bus voltages vary, and the angle differences of
transmission lines are small.
Voltage magnitudes are assumed to be constant (usually set to 1.0 pu)
Transmission lines are assumed to have no resistance, and therefore no losses.
Transformer tap ratio control is not considered (usually tap ratio is set to 1), though the
transformer shifting can be modeled if applicable.
With the above assumptions, a DC load flow model, which has advantages for speed of
computation, can provide a reasonable approximation of the real power system.
Linearity: The power flow of a particular transmission line is the linear combination
of the power injections of the system.
Superposition: The power flows can be broken down into a sum of power flow
components of different transactions.
With the DC load flow model assumptions, the power flows of transmission line i-j are given by
the following linear function of the angles of the transmission line:
θi−θ j
Pij =
x ij
θ j−θi
P ji=
x ij
Taking the three-bus system as an example, we have the following power flow equations:
B' θ=P
n
1
Where the diagonal elements of B' are given by Bii =∑ and the off diagonal are given by
i=1 x ij
−1
Bij = . P=P g−Pd
x ij
Example 2.1—For the three- node power system shown in Figure 2.3, the reactances of the three
lines all equal 1. Let us employ the two methods introduced in this chapter to calculate the line
flow.
P1 2 −1 −1 θ1
[ ][
P2 = −1 2 1 θ2
P3 −1 −1 2 θ3
][ ]
5.7 Optimal Power Flow:(security constrained Economic dispatch)
In comparison with the classic economic problem, an optimal power flow problem can
consider transmission line thermal limits, which are also called security constraints.
Mathematical formulation:
Problème : Min ¿
Pmin max
gi ≤ Pgi ≤ P gi
Pmin max
ij ≤ Pij (P gi )≤ P ij
Where Pij is the power flow of line ij . The angle θ can be represented as a function of Pgi by
solving B' θ=P .
P L is the total transmission network power loss. P D is the total system demand and it is assumed
that is constant. Now the key issue is to represent the total transmission network power loss P L .
Assume that the inequality constraint above are not binding, the lagrange function of the above
problem will be:
n n
L=∑ C i ( Pi ) + λ ( P D + PL - ∑ Pi )
i =1 i=1
Where λ is the incremental fuel cost of the system, which is called the lagrange multiplier.
PG2 =
Example 0,6661
│V2│ = 1,05
V1 = 1└0
V3
SD3=2,853+j1,7244
’4
Find θ2 , │ V 3 │ ,θ 3 SG1 and QG2 for the system shown.
bii = -19,98
use P1 ( x ) , P 2 ( x ) , P3 (x ) for θ2 , │ V 3 │ ,θ 3