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Gestion et Régulation des Réseaux

Électriques Interconnectés:

Edoé F. Mensah, Ph.D.

INP-HB, Yamoussoukro,
Ecole Supérieure de l’Industrie
Département de Génie Électrique et Électronique
Contact: edmensah1@hotmail.com
PREFACE :

Le développement de la consommation de l’énergie électrique accompagne la croissance


de toutes sociétés industrielles. En effet, il existe globalement une corrélation très forte entre la
puissance technologique d’un pays, son niveau d’activité et cette consommation d’énergie.

Ce cours est une introduction à la gestion des réseaux électriques. Les réseaux de
transport et d’énergie électrique sont une association hétérogène d’éléments électriques très
différents dont la structure et le fonctionnement sont très complexes. La structure et les
propriétés des réseaux électriques doivent être comprises par les ingénieurs, ou les gestionnaires
impliqués dans la production, le transport, la distribution ou la gestion de l’énergie électrique.
Dans ce cours, des concepts spécifiques seront utilisés pour analyser, commander et optimiser
son comportement.

Les compétences visées dans ce cours :


-Acquérir des connaissances en ingénierie des puissances électriques
-Analyser des problèmes
-Concevoir des dispositifs
-Travail individuel en équipe
-Viser l’apprentissage continu.

Au terme de ce cours, l’élève-ingénieur sera capable de :


 Comprendre la structure, le concept et le fonctionnement de commande production énergie ,
de transport et d’échanges d’énergie électriques.
 Se familiariser avec le fonctionnement des réseaux électriques et leurs caractéristiques
d’exploitation et de planification.
 Connaitre le comportement statique et dynamique des réseaux électriques
 Dimensionner les lignes de transport électrique
 Utiliser un logiciel pour la conception, simulation et l’exploitation des réseaux.
On supposera que les notions d’électrotechnique sont déjà acquises.
CHAPITRE 1 : Introduction : l’énergie électrique et la
restructuration du marche de l’énergie

Les réseaux électriques sont des merveilles techniques et selon l’Académie National des
Ingénieurs (USA), l’électricité et son accessibilité sont les plus grands accomplissements du
XXème siècle, devant les ordinateurs et les avions.

L’électricité est une « denrée » prisée sans laquelle il est difficile d’imaginer comment la société
moderne puisse fonctionner. Elle a sauvé d’innombrables millions de personnes de pénibles
travaux manuels. L’électricité comme « denrée » est aussi unique en ce sens qu’elle doit être
consommée au moment où elle est produite, puisque l’emmagasiner pour un usage futur est
impossible dans la plupart des cas.

Bien que les systèmes de transport soient presque toujours triphasés, ils sont représentés par le
diagramme unifilaire. La production d’électricité d’un alternateur, souvent située dans un lieu
éloigné de sa consommation, est augmentée de 20 kV par un transformateur à un une tension
plus élevée pour le transport sur une long distance, et par la suite diminuée avant d’être
distribuée aux consommateurs.

1. 1 La Nature des Réseaux Électriques :

Les réseaux électriques comprennent la production d’électricité jusqu'à son utilisation dans les
ordinateurs ou sécheuses etc... Par exemple, le réseau électrique nord américain (USA et
Canada), est composé de milliers d’alternateurs, tous opérant en synchronisme. Ces alternateurs
sont interconnectés par plus de deux cents milles lignes de transport à 230 kV et plus. La fiabilité
d’un tel system interconnecté dépend de la qualité du service, quand il se produit une rupture
dans une partie du système, et de la production d’électricité à un coût compétitif en utilisant le
plus bas coût de production autant que possible en un temps donné.

Système interconnecté nord américain d’électricité :


Le réseau d’électricité de la Côte d’Ivoire :

Le diagramme unifilaire

1.2 Changer la vision des réseaux électriques et la dérégulation


des compagnies d’électricités.
Les réseaux d’énergie électriques subissent des changements major dans leurs structures et la
satisfaction de la charge.

Vrai dans le passé et a un dégrée moindre aujourd’hui, les compagnies d’électricité étaient
énormément centralisées, due aux grandes unités de production. Ces compagnies avaient le
monopôle d’autant plus que les consommateurs n’avaient aucun choix que d’acheter l’électricité
de leurs producteurs locaux.

La structure et l’opération des réseaux électriques ont commencé à changer et les compagnies
d’électricité sont divisées en compagnies de production, transport et distribution. Il y’a la
production répartie par les producteurs indépendants d’énergie qui produisent l’électricité par
plusieurs moyens, et doivent recevoir la permission d’accès aux lignes de transport pour vendre
l’électricité aux consommateurs. La raison principale du morcèlement de la structure des
compagnies d’électricités est motivée par l’énorme bénéfice réalisé par les compagnies de
télécommunication et aériennes, qui encouragent la compétition et un meilleur service a
clientèle. Malgré la différence inhérente de ces deux industries avec celle de l’électricité, il était
perçu que la dérégulation des compagnies d’électricités serait profitable aux consommateurs.
Cette dérégulation est effectivement en marche, avec certains états ou pays plus agressifs et
d’autre plus prudents dans la mise en exécution. Pour promouvoir une ouverture du marché, les
compagnies d’électricités sont obligées de se restructurer en se scindant en unité de production,
de transport et de distribution. L’objectif est que les operateurs indépendant du système de
transport transportent l’électricité pour une charge provenant de toute part et de quiconque vers
un site de consommation. Ceci renforcerait la compétition, permettant une ouverture d’accès du
transport à tous, par exemple, les producteurs indépendants d’électricités. Plusieurs petits
producteurs indépendants d’électricités ont commencé leurs affaires en produisant l’électricité à
partir des turbines à gaz et des turbines éoliennes.

L’exploitation de manière fiable est assurée par les opérateurs des systèmes indépendants et les
transactions financières sont pilotées en temps-réel avec obligation d’achat et de vente de
l’électricité. Les « traders » d’énergie sont rentrés dans le marché de l’énergie pour faire des
bénéfices : en achetant l’énergie à des prix très bas et en le vendant à des prix très élevés sur le
marché du spot. Les compagnies d’électricité signent des contrats d’énergie à longue durée
comme le gaz. Ceci est basé sur les règles du monde financier : prévision, risques, option,
fiabilité, et ainsi de suite.

Comme signalé plutôt, le résultat de cette dérégulation, toujours en attente, est loin d’être
certain. Jusqu'à présent, les consommateurs ont vu peu ou pas d’économies et dans certains cas
ça été un désastre comme pendant la crise de l’énergie de la Californie. Cependant, il y’a
beaucoup de raisons de croire que la dérégulation, maintenant lancée, continuerait avec très peu
de chance d’un retour en arrière. Se faisant il y’a des modifications à faire. Le réseau de
transport est devenu un goulot d’étranglement avec très peu d’encouragement pour les opérateurs
de systèmes de transport à augmenter en capacité. Si le système de transport est saturé, les
opérateurs de transport peuvent facturer des prix très élevés. Le nombre des transactions et la
complexité de ces transactions ont augmentés vertigineusement. Ces facteurs suggèrent une
action anticipative de la législation nécessaire pour maintenir la fiabilité du système électrique.

Références

1. National Academy of Engineering (www.nae.edu)


2. PennWell MAPSearch (www.mapsearch.com/paper_products.cfm)

Problèmes

1.1 Quels sont les avantages d’un système fortement interconnecté ?


1.2 Quels sont les changements qui se font dans les industries de l’électricité ?
1.3 Quels sont les différents thèmes en système d’énergie électrique nécessaires pour la
compréhension de sa nature fondamentale ?
Réseau electrique Maillé de Cote D’Ivoire

Production ,Transport, Consommation et Gestion Commerciale (2013)

 1 532 MW Puissance installée


 7 515 GWh Production nette du réseau interconnecté
 Niveaux de tension utilizes 225kV,90kV Transport (HTB), 30kV, 15 kV Distribution
(HTA)
 Longueurs de ligne du réseau
 4692 Km Transport (HTB)
 20 301 Km Distribution (HTA)
 17660 Km Distribution (BTA)
Ventes d'électricité
 5 045 GWh :Ventes nationales
 820 GWh :Ventes à l’exportation
 1 223 595 :Nombre de clients
 98% : Taux de recouvrement clientèle privée
 604 MW HYDROELECTRIQUE
 917 MW THERMIQUE
 100 MW TAG (VRIDI 1 : 4 x 25 MW)
 296 MW TAG (AZITO : 2 x 148 MW)
 321 MW TAG (CIPREL : 3 x 33 +2 x111 MW + 100)
 200 MW TAG AGGREKO (40 + 30 + 30 + 100 MW )

La Compagnie Ivoirienne d'Electricité

La Compagnie Ivoirienne d'Electricité est un opérateur privé qui a en charge la fourniture


de l'électricité en Côte d'Ivoire depuis 1990. Elle est liée à l'Etat de Côte d'Ivoire par une
convention de concession qui a été reconduite en octobre 2005 pour 15 années supplémentaires.
Cette convention confie à CIE, l'exploitation des ouvrages de production, de transport et de
distribution, la commercialisation, l'importation et l'exportation de l'énergie électrique sur
l'ensemble du territoire national et dans la sous-région. La CIE est une société privée de droit
ivoirien, filiale du groupe FINAGESTION.

Cadre Institutionnel

RÔLE DE L'ETAT

L'Etat a gardé la responsabilité de la gestion du patrimoine et à ce titre, décide, finance et fait


réaliser tous les investissements de développement et de renouvèlement des ouvrages. Toutes les
décisions stratégiques sur le Secteur de l’électricité, ainsi que l'arbitrage des conflits et la gestion
de la dette du Secteur, sont de la responsabilité de deux sociétés d’Etat: CI-ENERGIES (Société
des Energies de Côte d'Ivoire) et ANARE (Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité).

MÉCANISMES FINANCIERS
Tous les encaissements des factures d'énergie sont entièrement reversés à l'Etat, ainsi que les
taxes sur l’électricité, déduction faite de la rémunération de CIE, du paiement des combustibles
(fournisseurs de gaz naturel) et des achats d'énergie (producteurs indépendants). Ces
reversements, appelés redevance, servent à financer les amortissements et les investissements du
patrimoine électrique de l'Etat.

References

http://www.groupecie.net/metiers/gestion_electricite.php

2. Production
La Direction Production d’Electricité (DPE) est la Direction opérationnelle de la
Compagnie Ivoirienne d'électricité, responsable de l’exploitation de toutes les

unités de production d’électricité du service concédé.


Missions

 Décliner en termes d’actions la stratégie, la politique, les objectifs et l’organisation


décidés par la Direction Générale

 Faire fonctionner les ouvrages de production  hydraulique et thermique en 


respectant les règles d'exploitation et les règles de sécurité et de santé
au travail.

 Définir et mettre en œuvre la politique de maintenance et de conduite des


installations en optimisant d'une part la disponibilité des machines et
d'autre part les moyens humains et matériels.

 Administrer et gérer les biens dans le respect des objectifs, en tenant


compte de l'environnement et des orientations de la Direction Générale.

 Informer les Autorités Administratives locales ou régionales et représenter la


Direction Générale pour toutes les questions relatives à la gestion des bassins
versants et à la sécurité des ouvrages.

  Organisation
La structure de la Direction Production d’Electricité issue de la mise en place de la politique
managériale de la Compagnie Ivoirienne d'électricité comprend :

3. Transport d’énergie
Intermédiaire incontournable entre la Production et la Distribution, le réseau de transport

d'énergie électrique se compose de lignes et de postes haute et très haute tension permettant
d'acheminer l'énergie produite depuis les centrales vers les centres de consommation dans les
conditions optimales. En Côte d'Ivoire, le transport d'énergie se fait en 90 000 volts et 225
000 volts et la structure qui s'en occupe au sein de la Compagnie Ivoirienne d'électricité est la
Direction du Transport d'Energie.

  Missions

La Direction du Transport d'énergie à une double mission:

Exploiter et maintenir en bon état de fonctionnement les réseaux électriques à très haute et
haute tension qui acheminent depuis les centrales de production jusqu’aux zones de
consommation desservies en moyenne et basse tension ;

Permettre à la Direction des mouvements d’énergie de coordonner rigoureusement les


ouvrages de production et du réseau de transport d’énergie afin d’obtenir l’adéquation
production / consommation grâce aux moyens et équipements de télécommunication.
Le réseau de transport est constitué essentiellement de deux grandes
parties : les lignes haute tension et les postes haute tension, autour desquels
s’organise toute l’activité de transport d’énergie.
Entre deux postes se trouvent les lignes HT qui sont structurées sous la
forme de pylônes sur lesquels passent des câbles soutenus par des chaînes
d’isolateurs. Dans un poste, on a des ouvrages HT (sélectionneurs,
transformateurs…) dont la production est assurée par des disjoncteurs et
des ouvrages BT. Ces ouvrages BT représentent l’ensemble des circuits
câblés pour assurer, de manière effective, la production de tout ce réseau.

  Organisation
La Direction du Transport d'énergie comprend des structures centrales chargées d'apporter
leur expertise technique aux exploitants dans tous les domaines d'activité (exploitation,
maintenance, sécurité, gestion administrative, achats et stocks.

La Direction du Transport d'énergie comprend également trois Directions régionales du


transport d'énergie basées à Abidjan, Bouaké et Man. Ces Directions sont des unités
décentralisées chargées sur l'ensemble du territoire ivoirien d'assurer la disponibilité des
infrastructures et leur contribution à la sûreté du système électrique. la maintenance des
postes de transformation HTB/HTA, des lignes HTB au delà de 50 000 volts.

 
4. Mouvement d’énergie
La Direction des mouvements d'énergie (DME) fait partie des structures opérationnelles
de la Compagnie Ivoirienne d'électricité. Elle constitue à travers son rôle, un noeud important
pour les informations d'exploitation et de maintenance du système électrique ivoirien.

Sa mission est d'assurer la coordination de l'exploitation du réseau électrique interconnecté


haute tension (tension HTB). Elle gère le flux d'énergie électrique pour alimenter les postes
sources de distribution moyenne tension (tension HTA) et les postes d'interconnexion HTB
des pays étrangers en veillant à satisfaire à tout moment les critères de Sécurité, de Qualité
et d'Economie du produit électricité.

  Missions
Pour mener à bien sa mission, la DME réalise un ensemble d'activités complexes et critiques
pour le fonctionnement du système électrique. Les plus importantes sont les suivantes:

prévoir la demande de l'intervalle horaire à l'horizon N+3 pour assurer à tout moment
l'équilibre production-consommation du système électrique

mener des études techniques afin de définir des schémas d'exploitation optimum qui
minimisent les pertes et garantissent un bon plan de tension sur le réseau

avoir une vue d'ensemble du système


électrique en temps réel afin de pouvoir
surveiller, contrôler et agir sur le
fonctionnement de ses différentes
composantes

gérer les échanges d'énergie électrique avec


les pays de la sous région ouest africaine

L'activité principale de la DME est réalisée


à partir du Centre de Contrôle du réseau:
le Dispatching d'Abidjan. C'est le système
de supervision qui permet aux opérateurs
de conduite de réaliser en temps réel le contrôle-commande à distance des ouvrages,
d'analyser et de prendre les décisions de gestion du système électrique.

Les autres activités sont menées avec les moyens informatiques d'arrière plan du système
d'information de la DME. Ces moyens d'arrière plan sont utilisés pour les études de réseaux,
la préparation de la conduite, le traitement des données d'exploitation et des statistiques
énergétiques.

  Organisation

La Direction des mouvement d'énergie est organisée en 3 Sous-Directions:

La Sous-Direction Etudes et Retour d'Expérience (SDERE) qui est chargée d'effectuer les
études de réseau, d'animer le retour d'expérience, d'élaborer et de diffuser les informations
statistiques d'exploitation du réseau électrique. Elle élabore en outre, les factures des
échanges internationaux et contrôle les factures des gaziers et des producteurs indépendants
d'électricité

La Sous-Direction Exploitation du Système Electrique (SDES) qui est chargée de la


gestion prévisionnelle et de la conduite en temps réel du réseau électrique. La SDES gère
les opérations du centre de conduite transport qui comprend:
Le centre de conduite centralisée (CCC) qui assure la surveillance et la commande des
ouvrages du réseau de transport HTB et le Poste de Commande Hydraulique (PCH) qui
contrôle les usines de production hydroélectrique du réseau
La Sous-Direction des Moyens Techniques (SDMT) qui est chargée de la maintenance des
infrastructures techniques et de la sécurité du site DME
 

5. Gestion
L'énergie électrique est un produit utilisable juste à temps. L'électricité ne peut pas être stocké en
grande quantité dans sa forme finale d'utilisation pour les besoins divers de la clientèle.
L'électricité produite par les centrales doit être immédiatement consommée. Inversement, la
demande de consommation de la clientèle doit être immédiatement satisfaite par la production
d'électricité. La grandeur physique de fonctionnement du système électrique qui caractérise cette
particularité du produit électricité est la Fréquence du Réseau exprimée en Hertz (Hz) :

Une fréquence du réseau à 50 Hz signifie que la Production est égale à la Consommation

(Équilibre Production/Consommation).

Une fréquence du réseau supérieure à 50 Hz signifie que la Production est supérieure à la


Consommation (Surproduction).

Une fréquence du réseau inférieure à 50 Hz signifie que la Production est inférieure à la


Consommation (Déficit de Production).

Le maintien de la fréquence du réseau à 50 Hz  est assuré grâce au réglage de la fréquence. Ce


réglage est effectué à 3 niveaux:

1. Le réglage primaire, réalisée individuellement par les automatismes de régulation de vitesse


de chaque groupe de production du réseau interconnecté pour les petites variations de fréquence,

2. Le réglage secondaire, réalisée automatiquement à partir du dispatching (Télé-réglage) pour


tous les groupes participant au réglage de fréquence pour ramener la fréquence à 50 Hz en
compensation du réglage primaire,

3. Le réglage tertiaire, réalisée par les opérateurs du dispatching en fonction du programme de


marche des groupes ou pour rattraper des déséquilibres importants en situation d'incident.

Lorsque la fréquence du réseau varie au delà d'un certain seuil en dessous (mini-fréquence) ou au
dessus (maxi-fréquence) de 50 Hz, des automatismes installés sur le réseau électrique opèrent le
retrait automatique des groupes de production (déclenchement ou îlotage) et/ou le retrait des
charges de consommation (délestage).

La Direction des Mouvements d'Energie (DME) a pour mission de veiller à tout instant à la
réalisation de l'équilibre Production/Consommation en recherchant une qualité maximum du
produit électricité à un coût minimum pour le secteur de l'électricité.

Le principe de gestion du système pour réaliser cette mission peut être décrit comme suit:
L'état du système électrique est surveillé en permanence 24h/24 365j/365 au Dispatching à
travers les principales variables de fonctionnement que sont :

- la Fréquence du réseau,
- le Plan de tension du réseau,
- les Transits sur les lignes et les transformateurs HTB,
- les Stocks de combustible et les stocks hydrauliques,
- la Disponibilité des ouvrages du système

La Direction des Mouvements d'Énergie agit sur ces différentes variables pour assurer l'équilibre
Production-Consommation du système en mettant en œuvre un ensemble d'actions qui
constituent les Commandes du système :

- Variation de la production et/ou modification du programme de marche des groupes


- Modification des programmes d'échange avec les pays étrangers
- Modification de la topologie du réseau (modification des schémas d'alimentation)
- Action sur les régulateurs des centrales de production
- Modification des programmes d'entretien des ouvrages du réseau
- Modification de la gestion des contrats de fourniture d'électricité
- Gestion de l'approvisionnement en combustibles

Ces actions sont réalisées sur le système électrique en tenant compte en permanence des
contraintes de fonctionnement des ouvrages et des aléas du système suivants:

Contraintes de fonctionnement des ouvrages : Limites de Courant, Tension et Fréquence; Stocks


énergétiques maxi et mini; Stabilité des machines tournantes; Temps de démarrage des groupes;
Limites de production ou d'absorption puissance, ...
Aléas du système : Variation de la consommation de la clientèle, Défaillance des ouvrages
(Incidents, Pannes), Déficit d'hydraulicité, Variation des prix de combustible, Indisponibilité du
gaz naturel, ...

Les interactions de toutes les composantes de la gestion du système électrique sont analysées à la
Direction des Mouvements d'Energie pour garantir un fonctionnement normal du système
électrique ivoirien sur une échelle de temps allant du temps réel (Conduite du réseau) à l'horizon
N+3 (Etudes prospectives).

CHAPITRE 2 : RAPPELS SUR PRINCIPES FONDAMENTAUX DES


CIRCUITS ELECTRIQUES ET DE L’ELECTROMAGNETISME

2.1 INTRODUCTION

Le but de ce chapitre est de faire un rappel des éléments fondamentaux de la théorie du circuit
électrique qui sont essentiel a l’étude des circuits de puissance électrique : l’utilisation des
phaseurs pour analyser les circuits en régime sinusoïdal permanent, les puissances, réelle et
active, le facteur de puissance, l’analyse triphasées des circuits, l’écoulement de puissance en
courant alternatif et les quantités « per-unit ».

Dans ce livre, nous allons utiliser les unités MKS et les lettres du standard-IEEE et si
possible les symboles graphiques. Les lettres en minuscule v et i sont utilisées pour représenter
les valeurs instantanées des tensions et des courants qui varient en fonction du temps. Une
direction positive du courant est indiquée par une flèche, comme montrer dans la figure.

Similairement, les polarités des tensions doivent être indiquées. La tension


vab se réfère a la
vab  va  vb .
tension du nœud a par rapport au nœud b ; donc

2.2 REPRESENTATION DES PHASEUR EN REGIME SINUSOIDAL PERMANENT

Dans un circuit composé de plusieurs résistances et de plusieurs éléments réactifs, les courants et
les tensions de chacun de ces éléments ne sont pas en phase. Il devient très rapidement
impossible de calculer l’amplitude et la phase des tensions et des courants a partir des relations
trigonométriques. On peut toutefois contourner ce problème. La théorie des phaseurs fournit un
moyen simple de représenter des tensions et des courants sinusoïdaux.

En circuit linéaire avec des tensions et des courants sinusoïdaux de fréquence f appliquée sur une
longue période de telle sorte que le régime permanent est établi, les tensions et les courants sont

a une fréquence
f (  / 2 ) .
Pour analyser de tels circuits, les calculs sont simplifiés au moyen l’analyse du phaseur.
L’utilisation du phaseur fournis aussi une vision profonde avec une compréhension aisée du
comportement du circuit.

a (t )  Amax cos(t  a )  2 A cos(t  a )


ou A max  valeur crete de la tension ( valeur max de a(t ) , > ou < )
t T
1 Amax
A= valeur efficace=
T 
t
a 2 (t ) dt 
2
 rms

Si on fait appel a la relation d’Euler, on peut interpreter a(t) comme partie réelle de la fonction
complexe :

  
a (t )  Re Amax e j (t a )  Re ( Ae ja )( 2e jt ) 
La forme complexe de a(t) a été intentionnellement divisée en deux termes. Le premier terme est
complexe et constant, tandis que le second représente une rotation dans le plan complexe et
contient aussi le facteur reliant la valeur efficace et le valeur crête de a(t).

ja
Le premier terme est appelé phaseur Ae A

Pour simplifier l’écriture les électrotechniciens écrivent tout simplement


A  Aa .

Le phaseur A constitue une transformée du signal a(t), qu’on obtient en remplaçant la


fonction temporelle originale par une constante complexe qui conserve toutefois les attributs
j t
fondamentaux de a(t) : sa valeur efficace et sa phase. Le terme e indique une rotation a une
vitesse angulaire  . Cette rotation est commune a toutes les tensions et a tous les courants ; il
n’est donc pas nécessaire de répéter ce terme dans tous les développements mathématiques. Il
suffit de se rappeler qu’un phaseur est une représentation simplifiée d’une fonction
cosinusoïdale.

Cependant, un phaseur étant une constante complexe, on pourra utiliser l’algèbre des
nombres complexes pour déterminer les courants et les tensions des circuits.
Dans le domaine des phaseurs, les variables du domaine temporel
v(t ) et i(t) sont

transformées en phaseurs, représentées par les variables complexes V et I . Dans le plan


complexe (réel et imaginaire), ces phaseurs peuvent être représentés par l’amplitude(module) et
l’angle. Une fonction co-sinusoïdale de temps est prise comme phaseur de référence qui est
entièrement réel avec un angle de zéro dégrée. Par conséquent, l’expression de la tension dans le
domaine temporel de l’eq 2.1 en dessous est représentée par son correspondant en phaseur.

v(t )  2 V cos(t  v )  V  V v

Similairement

i (t )  2 I cos( t  i )  I  I i

Vmax I max
V et I 
Où 2 2 sont les valeurs efficaces « RMS » de la tension et le courant. Ces
tension et courant du phaseur sont dessinés dans la fig 2.2. Dans l’eq 2.1 et 2.2 , la fréquence
angulaire  est implicitement associé a chaque phaseur.

Connaissant cette fréquence, une expression du phaseur peut être reconverti inversement en une
expression du domaine temporel.

En utilisant les phaseurs, nous pouvons convertir les équations différentielles en une
expression d’équations algébriques contenant des variables complexes, facilement solvables.
Considérons le circuit de la fig 2.3a en régime sinusoïdal permanent avec une tension appliquée
f (  / 2 ) .
à la fréquence

Dans le but de calculer le courant dans ce circuit, rester dans le domaine temporel aurait
exigé la résolution de l’équation différentielle :

di (t ) 1
Ri (t )  L
dt

Ci (t )dt  2V cos(t )
2.3

En utilisant le phaseur, nous pouvons redessiner le circuit de la fig 2.3a en fig 2.3b où
1
j
l’inductance L est représentée par j L et le condensateur par C .
Dans le domaine-phaseur du circuit, l’impédance Z , des éléments connectés en série , est

obtenue par le triangle de l’impédance de la fig 2.3c comme


Z  R  jX L  jX c où la
réactance X est la partie imaginaire de l’impédance Z :

1
X L   L, et X c 
C (2.5)

Cette impédance peut être exprimée comme :

Z  Z 
(2.6a)

ou

 1 
 ( L  
1 2 C
Z  R 2  ( L  ) et  =tan 1  
C  R 
  (2.6b)

Il est important de reconnaitre que tandis que la quantité Z est complexe, il n’a pas de
correspondant en domaine temporel.

Example 2.1

Calculer l’impédance vue des terminaux (dipôles) du circuit dans fig 2.4 sous le régime
sinusoïdal a fréquence f=60Hz.

2  ( j 5)
Z  j 0.1   1.72  j 0.59  1.82  18.9 
(2  j 5)
Solution : .
En utilisant les impédances dans l’eq 2.6, et supposons que l’angle de phase de la tension
v est
zéro, le courant dans la fig 2.3b peut être obtenu comme

V V 
I     
Z  Z 

V
I et  est calculé a partie de l'eq 2.6b
Z
où .

V
I et  est calculé a partie de l'eq 2.6b
Z

  2 f  2  60  120  377

 1   1 
 
1 2 1 1   C  1  377  5 
Z  R 2  ( ) = 22  ( ) 2 =2 et  =tan    tan  
C 377  5  R   2 
   
En utilisant l’eq 2.2, le courant peut être exprimé dans le domaine temporel comme

2V
i (t )  cos(t   )
Z
(2.8)

Dans le triangle de l’impédance de la fig 2.3c, une valeur positive de l’angle de phase φ implique
que le courant est en retard derrière la tension dans le circuit de la fig 2.3a. Quelquefois, il est
commode d’exprimer l’inverse de l’impédance, qui est appelée admittance :

1
Y
Z (2.9)

La procédure du domaine-phaseur pour résoudre i(t) est beaucoup plus facile que de résoudre
une équation intégro-différentielle donnée par l’éq 2.3.

Exemple 2.2

I et i(t) dans le circuit de la fig 2.5 si la tension appliquée a une valeur


Calculer le courant 1
V
RMS de 120V et une fréquence de 60 Hz. Supposons 1 est le phaseur de référence.

V
Solution : Avec 1 comme phaseur référence, il peut être écrire comme 1
V =1200 V .
L’impédance d’entrée du circuit vue du terminal de la tension appliquée est

( j15)(7  j 0.2)
Z in  (0.3  j 0.5)   6.77529.03 
j15  (7  j 0.2)

Par conséquent, le courant I1 peut être obtenu comme

V 1200
I1    17.712  29.03 A
Z in 6.77529.03
d’où
i1 (t )  25.048cos(t  29.03 )

2.3 PUISSANCE ACTIVE, PUISSANCE REACTIVE et FACTEUR DE PUISSANCE

Considérons le circuit générique de la fig 2.6 dans en régime sinusoïdal permanent.

Chaque sous-circuit peut être composé d’éléments passifs (R-L-C) et sources de tension et de
courant actif. Selon de la tension polarité et la direction du courant arbitrairement choisi comme
p (t )  v (t )i (t )
montré dans la fig 2.6 , la puissance instantanée est délivrée par le sous-circuit 1
et absorbée par le sous-circuit 2. Cela est dû au fait que dans le sous-circuit 1, le courant
positivement définie provient du terminal de polarité positive (même chose que pour les
générateurs). D’autre part, le courant positivement défini entre par le terminal de polarité
positive dans le sous-circuit 2 (même chose que pour les charges). Une valeur négative de
p (t ) reverse le rôle du sous-circuit 1 et le sous-circuit 2.

Sous les conditions sinusoïdales en régime permanent a la fréquence f, la puissance

complexe S, the puissance réactive Q, et le facteur de puissance


cos( )
expriment comment la
puissance réelle (moyenne) P est effectivement transportée d’un sous-circuit a un autre.
Si
v(t )  V
max cos( t+ ) et i (t )  I max cos( t+i ) sont en phase(   v  i  0 ), la
v

puissance instantanée est

p(t )  v(t )i (t )  Vmax I max cos( t+v ) cos( t+i )


1
 Vmax I max  cos(v -i ) +cos(2 t+v  i ) 
2
1
 Vmax I max  1 +cos(2 t+v  i )   VI  VI cos(2 t+v  i )
2
(2.10)

Il ressort de l’examen de la fig 2.7a et de l’éq que :

1. La puissance instantanée est composée de deux partie, il y’a un composant (moyen) constant
et un composant sinusoïdal de fréquence 2 .
2. La fréquence du signal de puissance est le double de celle de la tension et du courant.
3. La puissance instantanée est toujours positive ou zéro et que la résistance dissipe
continuellement de l’énergie, par conséquent la puissance s’écoule toujours dans une seule
direction : du sous-circuit 1 au sous-circuit 2.
4. p(t) est zéro si i(t) or v(t) est zéro
T
1 1
P
T
0
 p(t )dt  Vmax I max
2
5. la puissance moyenne
6. La moyenne sur un cycle du second terme à droite de l’éq 2.10 est zéro, donc la puissance
moyenne est P  VI .
7. La puissance moyenne est égale au produit de la valeur efficace de la tension au borne de la
résistance et la valeur efficace du courant qui la traverse.
1 V I
P  Vmax I max  max max  VI
2 2 2
8. La puissance moyenne dissipée par la résistance est égale a la moitié de la valeur maximale
du signal de puissance
9. On utilise également les expressions puissance réelle, puissance active, ou puissance utile
pour désigner la puissance moyenne.

Considérons maintenant les signaux de la fig 2.7b, ou le signal i(t) est en retard derrière

the signal v(t) par un angle de phase


 (t ) .

Ici, p(t) devient négative pendant un intervalle de temps


( /  ) , sur chaque demi-cycle comme
calculer en dessous :
p (t )  2V cos(t ). 2 I cos(t   )  VI cos   VI cos(2t   )

Une puissance instantanée négative implique un écoulement de puissance dans la direction


opposée. Ce va-et-vient de flux de puissance indique que la puissance réelle(moyenne) n’est pas
optimalement transportée d’un sous-circuit a l’autre, comme c’est le cas dans la fig 2.7a. Par

conséquent, la puissance moyenne P


( VI cos  ) dans la fig 2.7b est inférieure a celle de la fig
2.7a.

Le circuit de la fig 2.6 est redessiné a la fig 2.8a dans le domaine-phaseur .

La tension et le courant de phaseurs sont définis par leurs modules et angle phases comme

V=Vv et I=Ii
La puissance complexe S est définie comme

S  V I * (* indique le complexe conjugué )

Donc , en substituant les expressions de la tensions et courant dans l’éq 2.13 , et notons que
I *  I   i , S=(Vv )( I  i )=VI(v  i )

La différence entre les deux angles de phase est définie comme


  v  i (2.15)

Donc
S=VI  P  jQ (2.16)


P  VI cos  (2.17)

Q=VI sin  (2.18)

Dans l’éq 2.17 ,


I cos  est le composant du courant qui est en phase avec la tension du phaseur

dans la fig 2.8b, et produit la puissance réelle transferée ,


P  VI cos  . Tandis que , de l’éq

2.18,
I sin  
est le composant du courant qui est a 90 de la tension du phaseur dans la fig 2.8b,
et produit la puissance réactive Q mais pas la puissance moyenne réelle.

Le triangle de puissance correspondant aux phaseurs dans la fig 2.8b, est montré dans la
fig 2.8c . De l’éq 2.16, l’amplitude de S, aussi appelé la puissance apparente, est

S  P2  Q2
(2.19)

et

Q
  tan 1  
P (2.20)

Les quantités ci-dessus ont les unités suivantes : P : W(Watts) ; Q : VAR (Volt-Ampères

Réactives) ;
S  , , :
 : VA (Volt-Ampères) et v i Radians, mesuré positivement dans le sens
contraire de l’aiguille d’une montre (antihoraire) par rapport a l’axe qui est dessiné
S , P et Q
horizontalement de gauche a droit. La signification physique des puissances doit être
comprise. Le prix , de la plupart des équipements électriques, tels que les générateurs, les
S ( VI )
transformateurs, et les lignes de transport, est proportionnel a , puisque leurs niveau
d’isolants électriques et la taille du noyau magnétique pour une fréquence de ligne donnée
dépend de la tension V et la taille du conducteur dépend du rms du courant I. La puissance réelle
P a une signification physique puisqu’elle représente le travail utile exécuté plus les pertes. Sous
la plupart des conditions de fonctionnement, il est souhaitable d’avoir la puissance réactive Q
S
nulle, sinon il se produit une augmentation de la puissance apparente .

Pour completer les discussions au dessus, une autre quantité appelée le facteur de
puissance est définie. Le facteur de puissance mesure comment la charge absorbe efficacement
la puissance réelle :
P P
Facteur de puissance=   cos 
S VI
(2.21)

qui est une quantité sans dimension. Idéalement, le facteur de puissance est 1.0 (c'est-à-dire Q
devrait être zéro) pour qu’on puisse absorber la puissance réelle avec un courant de amplitude
minimum et donc minimiser les pertes dans l’équipement électrique, et les lignes de transport et
de distribution. Une charge inductive absorbe la puissance avec un facteur de puissance en retard
où le courant de la charge est en retard derrière la tension. Inversement, une charge capacitive
tire la puissance avec facteur de puissance en avance où le courant de la charge est en avance sur
la tension de la charge.

 RETARD ET AVANCE DU FACTEUR DE PUISSANCE


 Une charge absorbe 200KW à un facteur de puissance de 0.707 en retard veut dire le
courant est en retard sur V.

0 0

P Sous-circuit 2 absorbe P :Charge Sous-circuit 2 Produit P: Générateur

Q Sous-circuit 2 absorbe Q :Charge Sous-circuit 2 produit Q :Charge :


-Inductive. -Capacitive.
 I est en retard sur V.  I est en avance sur V.
 Fp en retard  Fp en avance

 0 
 0

Exemple 2.3 :

Calculer P,Q, S et le facteur de puissance pour le fonctionnement au dipôle du circuit de la fig


2.5 dans exemple 2.2
Solution :

De lexample 2.2

V1 =1200 V

( j15)(7  j 0.2)
Zin  (0.3  j 0.5)   6.77529.03 
j15  (7  j 0.2)

V 1200
I1    17.712  29.03 A
Zin 6.77529.03

On peut calculer

P  V1 I1 cos   120  17.712 cos(29.03 )  1856.4W


Q  V1 I1 sin   120  17.712sin(29.03 )  1031.3 Var
S  V1 I1  120 17.712  2125.4 VA

Q
  tan 1    29.03
à partir de l’équation 2.20 P dans le triangle de puissance de la fig 2.8c.
Remarquons que l’angle S dans le triangle de puissance est le même que angle de l’impédance
 in exemple 2.2.

Le facteur de puissance est FP=


cos   0.874 .

Z  Z  , ou   0
1.

2.
cos   0.874  0 , FP en retard  Courant est en retard de la tension par .
P P
 cos  et S  P 2  Q 2  cos  
S P2  Q2
3. In the power triangle
Z  jX L  QL  0
Z  jX C    0, QC  0
4.

2.3.2 Amélioration du facteur de puissance

Comme expliqué plutôt, les compagnies d’électricité préfèrent que les charges absorbent la
puissance au facteur de puissance unitaire, de telle sorte que le courant pour une puissance
2
donnée soit minimum, produisant donc le moins de perte possible, I R dans la résistance
associée a la lignes de transport et de distribution et d’autres appareils. Cette correction du
facteur de puissance peut être effectuée en compensant ou en supprimant la puissance réactive
absorbée par la charge en connectant en parallèle une réactance qui absorbe la même puissance
réactive en amplitude mais en signe opposé. Ceci est illustré par l’exemple suivant.

Exemple 2.5

Dans l’exemple de la fig 2.5 et de l’exemple 2.3 , la puissance complexe absorbée par

l’impédance de la charge a été calculée comme L


P  jQL  (1858.4  j1031.3) VA . Calculer la
réactance capacitive en parallèle qui entrainera le facteur de puissance global unitaire, comme
vue de la source de tension.

Solution

La charge absorbe la puissance réactive L


Q  1031.3 VAR . Donc, comme montré dans la fig
2.9, une réactance capacitive doit connecter en parallèle avec l’impédance de la charge pour

absorber C
Q  1031.3 VAR (ou bien fournir la puissance réactive positive égale a QL ) de
telle sorte que seulement la puissance réelle est obtenue de la source de tension.

Puisque la tension au borne de la réactance capacitive est donnée, la réactance capacitive peut
être calculés comme
V2 1202
XC    13.96 
QC 1031.3

2.3 CIRCUITS TRIPHASES

La compréhension des circuits triphasés est essentiel a l’étude des puissance électriques. En
général, l’électricité, est produite au moyen des équations du courant alternatif de circuit
triphasé des générateurs. La fig 2.10 montre le schéma unifilaire of du réseau électrique
triphasé. Les tension produite( habituellement en dessous de 25 kV) sont élevées au moyen
de transformateurs de 230 kV a 500 kV pour transporter l’énergie sur une longue distance
par les lignes de transport du lieu de production aux centre de consommation. Au point de
réception de la ligne de transport proche du centre de consommation, ces tensions triphasées
sont élevées par les transformateurs. La plupart des charges des moteurs de quelques kW de
puissance fonctionnent à partir des tensions triphasées.

Les circuits du courant alternatif triphasés sont soient connectés en « wye ( Etoile» étoilé
soit en « delta, triangle ». Nous allons étudier ces conditions d’équilibres sinusoïdal en
régime établi, qui implique que tous les trois tensions sont égales en amplitude et décalée de
120 (2 / 3) entre elles. La séquence de tensions est communément supposée être a-b-c, ou

la phase a est en avance de la phase b de 120 , et la phase b en avance de la phase c de
120 (2 / 3) , comme montré a la fig 2.11. Ceci est applicable à la représentation dans le
domaine temporel de la fig 2.1 et a la représentation dans le domaine des phaseurs de la fig
2.11b. Remarquons que dans la séquence de tensions a-b-c représentée dans la fig 2.11a,
v v
premièrement an atteint son sommet positive, et donc bn atteint sont sommet positive a
l’angle 2 / 3 radians plutard, et ainsi de suite. Nous pouvons représenter ces tensions sous
forme de phaseurs dans la fig 2.11b comme

Van  V ph 0 , Vbn  V ph   120 et Vcn  V ph   240


V
Ou ph est la valeur efficace « RMS » d’amplitude de la tension et la phase a de la tension
est supposée être la référence ( avec un angle de zéro dégrée).

Pour un ensemble équilibré de tensions donné par l’éq 2.24, a tout instant, la somme des
ces tensions de phase est égale a zero :

Van  Vbn + Vcn  0 et van (t )  vbn (t )  vcn (t )  0 (2.25)

2.41 Analyse ‘par phase’ « per-phase » dans un circuit triphasé équilibre

Un circuit triphasé peut être analysé sur la base de ‘par-phase’, pourvu qu'il ait des sources de
tensions équilibrés et des impédances dans chaque phase. Un tel circuit connecté étoilé « wye,
triangle » est montré dans la fig 2.12a.
Dans un tel circuit, la source neutre n et la charge neutre N sont au même potentiel.
Par conséquent, une connexion hypothétique des points neutres par un câble conducteur de zero
impédance, comme montré dans la fig 2.12b, ne change pas le circuit triphasé original, qui peut
être analysée sur la base de ‘par-phase’. On sélectionne la phase a pour cette analyse, le circuit
’par phase’ est montré dans la fig 2.13a.

Z L  Z L 
Si , en utilisant le fait que dans un circuit triphasé équilibré, les phases

sont décalées de 120 entre elles. Nous trouvons que

Van V ph V V ph 2 V V ph 4
Ia      , I b  bn  (  ), I c  cn  (  ),
ZL ZL ZL ZL 3 ZL ZL 3
(2.26)
Les phaseurs des tensions et courants triphasés sont montrés dans la fig 3.13b. La puissance
réelle et réactive totales dans le circuit triphasé équilibré peut être en multiplié les valeurs ‘par-
phase’ par un facteur 3. Le factor de puissance total est le même que sa valeur ‘par-phase’.

2.4.2 L’analyse ‘par-phase’ des circuits équilibrés en incluant le couplage mutuel

La plupart des appareils triphasés comme le générateur, les lignes de transport et les moteurs
sont composés de phase mutuellement couplées. Par exemple, dans un générateur synchrone
triphasé, le courant dans un enroulement phase produit les lignes de flux qui relie non seulement
son enroulement de phase, mais aussi les autres enroulements de phases. En général, dans un
Z
circuit triphasé équilibré, ceci peut être représenté comme montré dans la fig 2.14a ou self est
Z
l’impédance de la phase par elle même et mutuel is l’impédance mutuelle. Par conséquent,

VaA  Z self I a  Z mutuel I b  Z mutuel I c

Est un circuit triphasé équilibré sous une excitation équilibré, les trois courant somme a zero.

I a  I b  I c  0 . Par conséquent, en utilisant cette condition dans l’éq 2.25

VaA  ( Z self  Z mutuel ) I a  Z aA I a

Ou

Z aA  Z self  Z mutuel

Et la représentation ‘par-phase’ est comme montré dans la fig 2.14b

2.43 Les tensions entre phases


Dans les circuits « wye » connecté de la fig 2.12a , il est souvent nécessaire de considérer les
tension entre phases(ligne-a-ligne), telle que ceux entre les phases a et b, et ainsi de suite. Sur la
base des analyses passés, nous pouvons nous référer aux points neutres n et N par un terme
commun n, puisque la différence de potentiel entre n et N est zéro. Par conséquent, dans la fig
2.12a comme montré dans le diagramme des phaseurs de fig 2.15,

Vab  Van  Vbn , Vbc  Vbn  Vcn , et Vca  Vcn  Van (2.30)

En utilisant soit l’éq 2.24 soit 2.30, ou graphiquement a partir de la fig 2.15, nous pouvons
V ph
montré le suivant ou est la valeur efficace « RMS » de chacune de tension de phase.


Vab  3V ph 
6
 2 
Vbc  3V ph (  )  3V ph  
6 3 2
 4 7
Vca  3V ph (  )  3V ph  
6 3 6 (2.31)

En comparant les equations 2.24 et 2.31, nous voyons que les tensions entre phase (ligne-a-ligne)

ont une valeur efficace « RMS » qui est 3 fois la valeur efficace de la tension de phase :

VLL  3V ph
(2.32)

Et Vab est en avance Van par  /6 radians.

Example  2.6 :

Dans les immeubles résidentiels ou la tension triphasée est utilisée, la valeur efficace entre phase
(ligne-a-ligne) de la tension est VLL  208 V . Calculer la valeur efficace de la tension de phase.

Solution : De l’équation 2.32


VLL
V ph 
3

2.4.4 Connexion en Triangle « delta »dans les machines a courant alternatifs « AC » et les
transformateurs.

Jusqu'à présent il est supposé que les sources et le charges triphasées sont connectées en
configuration étoiles « wye », comme montré dans la fig 2.12a. Cependant, dans les machines et
transformateurs a courant alternatifs « AC », les trois phases-enroulements, peuvent être
connectées en configuration triangle. La relation entre les ligne-courants et phase-courants sous
les conditions d’équilibres est décrite en Appendice 2.A. 1.

2.4.4.1 La transformation Triangle-étoile « delta-wye» de l’impédance de charge sous les


conditions d’équilibres.

Il est possible de remplacer la connexion triangle de l’impédance de la charge par l’équivalent en


connexion étoile de l’impédance de la charge, et vice versa. Sous la condition d’équilibre total, la
connexion-triangle de l’impédance de la charge de la fig 2.16a peut être remplacée par
l’équivalent connexion-étoile de la l’impédance de la charge de la fig 2.16.b, similaire a la fig
2.12a. Nous pouvons donc, appliquer l’analyse ‘par phase’ en utilisant la fig 2.13.

Sous les conditions d’équilibres ou les trois impédances sont identiques, comme
montré dans la figure 2.16, l’impédance entre les terminaux a et b avec le terminal c non
connecté, est (2 / 3)Zdans la connexion-delta du circuit et 2ZY dans le circuit connecté-étoilé.
En égalant ces deux impédances,

Z
ZY 
3 (2.33)

Voir aussi théorème de Kennelly

La transformation triangle-étoile de l’impédance de la charge en déséquilibre est analysée en


Appendice 2A.2.
2.4.5 Puissance active, Puissance Réactive et Facteur de Puissance dans les circuits
triphasés alternatifs « AC ».

Nous avons vu précédemment que l’analyse ‘par-phase’ est valide en régime établi sinusoïdal
pou circuits triphasés en équilibre. Ceci implique que les puissances réelle et réactive tiré par
chaque phase sont identiques comme s’il avait une simple-phase de charge. Par conséquent, la
moyenne totale de la puissance réelle et de la puissance réactive dans un circuit triphasé sont
(V  V ph et I  I ph )

P3 ph  3Pph  3VI cos 


Q3 ph  3Q ph  3VI sin 
(2.34) , (2.35)

Et le volt-ampères apparent total est

S 3 ph  3 S ph
 3VI
(2.36)

Par conséquent, le facteur de puissance dans le circuit triphasé est identique à celui d’un par-
phase.

P3 ph 3VI cos 
Facteur de puissance=   cos 
S 3 ph 3VI
(2.37)

Cependant, il y’a une différence très importante entre les circuits triphasés et les circuits par-
phase en termes de la puissance instantanées. Dans les deux circuits, dans chaque phase, la
puissance instantané est pulsée comme donné par l’équation 2. 11 et répété en dessous pour la
phase-a ou le courant de phase est en retard par l’angle de phase  (t ) derrière la tension de phase,
qui est considéré être le phaseur de référence.

pa (t )  2V cos t  2 I cos(t   )  VI cos   VI cos(2t   ) (2.38)

Les expressions similaires peuvent être écrites pour les phase b et c :

pb (t )  2V cos( t  2 / 3)  2 I cos(t    2 / 3)
 VI cos   VI cos(2t    4 / 3) (2.39)

pc (t )  2V cos(t  4 / 3)  2 I cos(t  4 / 3)
 VI cos   VI cos(2t    8 / 3) (2.40)

L’addition des trois puissances instantanées dans l’éq 2.38 -2.40 donnent
p3 ph (t )  3VI cos   P3 ph
( de l’éq 2.34)

Ce qui montre que les puissances triphasées combinées en régime établi est constant, et égale a
sa valeur moyenne, même sur la base instantanée. Ceci contraste avec la puissance de pulsation,
montré dans la fig 2.7, dans les circuits phase-simple. La puissance instantanée total non-
pulsative dans les circuits triphasés entraine un couple dans les moteurs et les générateurs, et est
la raison de la préférence des moteurs et générateurs triphasés par rapport à leurs équivalents
monophasé.

Exemple 2.7

V  208 V, Z  10 
Dans le circuit triphasé de la fig 2.12a, LL L et un facteur de puissance par –
phase de 0.8 (en retard). Calculer la réactance capacitive nécessaire, en parallèle avec
l’impédance de la charge dans chaque phase, pour amener le facteur de puissance a 0.95 (en
retard).

Solution

Le circuit triphasé de la fig 2.12a peut être representé par le circuit monophasé de la fig 2.13a.
208
Van  0  1200 V.
En supposant que la tension d’entrée au phaseur de référence, 3 Le
courant I L tiré par la charge est en retard par rapport a la tension par un angle de
L  cos 1 (0.8)  36.87 et

V ( 120)
IL    L  12  36.87 A
ZL
.

Par conséquent, la puissance réelle par-phase


PL , et la puissance réactive var (volt-ampère

réactive )
QL tirée par la charge sont

V2
PL  cos =1152 W
ZL
et

V2
QL  sin =864 W
ZL

Pour ramener le facteur de puissance net a 0.95 (en retard), une capacitance de correction de
facteur de puissance d’une valeur appropriée est connectée en parallèle avec chaque phase.
Maintenant, le courant net dans l’impédance de charge combinée et la capacitance de correction
1
de facteur de puissance est a un angle net  cos (0.95)  18.195 (en retard). La puissance réelle net

Pnet tirée de la source est toujours égale a PL , c'est-à-dire Pnet  PL . En utilisant le triangle de
puissance de la fig 2.8c, la puissance réactive net tirée de la source est

Qnet  Pnet tan(net )  378.65 VAR


.

Qnet  QL  Qcap
Puisque ,

Qcap  QL  Qnet  864.0  378.65  485.35 VAR


.

Par conséquent, la réactance capacitive nécessaire en parallèle est

V2
X cap   29.67 
Qcap
.

2.4 LA PUISSANCE DE TRANSFERT TRELLE ET REACTIVE ENTRE LES


SYSTEMES « AC »

Dans ce cours, il sera important de calculer le transit de puissance entre les systèmes « AC »
connectés par les lignes de transport. Les systèmes « AC » simplifiés peuvent être représenté par
deux sources de tensions « AC » de la même fréquence connecté a travers une réactance en série
comme montré dans la fig 2,17a, ou les résistances en séries ont été négligé pour simplification.

Le diagramme de phaseur pour le système de la fig 2,17a, ou la tension VR est supposée


être la tension de référence avec son angle de phase égal a zero, est montré dans la fig 2.17b.
Selon la charge, le courant peut etre a un angle de phase arbitraire  .

Dans le circuit de la fig 2.17a

VS  VR
I 
jX
(2.42)

A l’extrémité de réception, la puissance complexe peut être écrite comme

S R  PR  jQR  VR I * (2.43)
En utilisant conjugué complexe de l’éq 2.42 dans l’éq 2.43

 V ( )  VR  VS VR sin   VSVR cos   VR2 


PR  jQR  VR  S    j  
  jX    X   X
        
( P )
R
( QR )
(2.44)

VS VR VSVR
 PR  sin  ou Pmax 
X X
(  P max)
(2.45)

Ce qui est identique a la puissance de l’extrémité d’envoi


PS , en supposant une ligne de
transport sans perte.

Les discussions au-dessus montrent que le transit de puissance réactive s’écoule en descente sur
les angles de phase des tensions, et par sur leurs amplitude. Il est représenté dans la fig 2.18 pou
la valeur positive de  . En se concentrant sur la puissance réactive , de l’éq 2.44

VS VR cos  VR2
QR  
X X (2.46)

Si la puissance transfert entre les deux systèmes est zéro, alors , de l’éq 2.45, sin  et
l’angle  sont égales a zéro. Sous cette condition, de l’éq 2.46,

VS VR VR2 VR
QR    (VS  VR ) ( si PR  0)
X X X (2.47)

Qui montre que la puissance réactive a l’extrémité de réception est relié a la différence

(VS  VR ) entre les deux amplitudes de tensions.

La puissance de transfert réelle et réactive données par l’éq 2.45 -2.47 sont
extrêmement important dans la discussion du transit de puissance réelle et réactive dans les
chapitres à venir.
2.6 LA PLAQUE SIGNALETIQUE D’UN APPAREIL, LES VALEURS NOMINALES,
LES VALEURS UNITAIRES, « PER-UNIT VALUES »

2.6.1 La Plaque signalétique

Tous les appareils électriques comme les alternateurs, les transformateurs, ou les lignes de
V
transports ont des valeurs nom , qui sont la tension nominal auxquelles les appareil sont conçu
par le manufacturier pour fonctionner, en se basant sur l’isolation ou pour éviter la saturation
magnétique a le fréquence de fonctionnement, selon le plus restrictif. Similairement, chaque
I
appareil a un courant nom , qui est le courant nominal, spécifié d’habitude en terme de « RMS »,
a laquelle un appareil est conçu pour fonctionner en régime établi, et au-delà dont la puissance
2
excessive I R d’échauffement peut entrainer des dommage a l’appareil.

2.6.2 Les valeurs de base et les valeurs unitaires ‘par-unité’

Les paramètres d’un appareil sont spécifiés en ‘par-unité’ comme une fraction ou pourcentage
des bases appropriées. Souvent les tensions nominales et les courants nominaux sont choisis
comme valeurs de base et d’autres base sont calculées en fonction des de ces deux bases. Il y’a
plusieurs raisons pour spécifier les paramètres d’un appareil en ‘per-unité’.

1. Indépendamment de la taille de l’équipement, les valeurs unitaires selon la tension et le


courant nominaux de l’appareil, résident dans un intervalle étroit et donc sont facilement
vérifiable or estimable, et
2. Les systèmes électriques a l’étude font intervenir de nombreux transformateurs et donc
un tel système a plusieurs tension et courant nominaux comme nous allons l’étudié dans
le chapitre des transformateurs. Dans un tel système, un ensemble de valeurs de base est
choisi qui est commun au système entier. En utilisant les paramètres en ‘per-unit’ de cette
valeurs commune de base, simplifie grandement l’analyse, ou la transformation de la
tension et du courant due au rapport de conversion des transformateurs sont éliminés de
calcul, comme discuté dans le chapitre traitant l’écoulement de puissance « power flow ».

Vbase et I base , les autres valeurs de bases peuvent être calculées comme suivant « 
Avec

Vbase
Rbase , X base , Zbase 
I base (2.48)

I base
Gbase , Bbase , Ybase 
Vbase (2.49)

Pbase , Qbase ,(VA)base  Vbase I base ( in watts, VAR or VA)


(2.50)

En termes de ces quantités de base, la quantité ‘per-unit’ peut être spécifiées comme
Valeur Actuel
Valeur 'Per-unit'=
Valeur de Base (2.51)

Comme mentionné plus tôt, les paramètres d’un appareil sont spécifiés en ‘per-unit’ de la valeur
de la base qui est habituellement égale aux les valeurs nominal de la tension et du courant. Un
autre avantage d’utilisation des quantités ‘per-unit’ est que leurs valeurs restent les mêmes dans
la base par-phase ou triphasé. Par exemple, si nous considérons la puissance monophasé, la
puissance en watts est un tiers de la puissance total, et est donc sa valeur de base comparée a
celle du triphasé.

Exemple 2.8

Dans l’exemple 2.7, calculer les valeurs unitaires(pu) de la tension par-phase, l’impédance de la
charge, le courant de charge, et les puissance réelle et réactive, si la tension de base ligne-ligne
est 208 V(RMS) et la valeur de base de la puissance triphasées est 5.4 kW.

Solution :

VLL ,base  208 V, V ph ,base  120 V


Etant donné que , La valeur de base de la puissance par-phase
5400
Pph ,base   1800 W
est 3 . Donc

Pph ,base V ph ,base


I base   15 A et Zbase  8 
V ph ,base I ph ,base

Avec ces valeurs de base,

V ph  1.00 pu, Iph  8.0  36.87  pu, Z L  1.25  37.87  pu, PL  0.64 pu, et Q L  0.48 pu

2.7 Le rendement énergétique des appareils de système de puissance

Les appareils de système de puissance doivent être énergie efficace et fiable, avoir une densité de
puissance élevée ( donc réduire la taille et le poids), et être peu couteux pour rendre globalement
tout le système économiquement réalisable. Grand rendement énergétique est important plusieurs
raison : il abaisse le cout de fonctionnement en évitant le cout d l’énergie gaspillée, contribue
moins aux réchauffements da la terre, et réduit le besoin de refroidissement donc augmente la
densité de la puissance.

Le rendement énergétique  d’un appareil dans la fig 2.19 est

Ps

Pe (2.52)
Ps Ploss
Qui, en termes de puissance de sortie et de puissance de perte dans l’appareil, est

Ps

Ps  Ploss (2.53)

En système de puissance, les appareils tels que les transformateurs et les alternateurs ont un
pourcentage de rendement énergétique supérieur a 90, et il y’a une poursuite constante a les
augmenter.
CHAPITRE 3 : Les Lignes de transport à Courant Alternatif et les
Câbles Souterrains.

3.1 La nécessité des lignes de transport et des Câbles


L’électricité est souvent produite dans les zones qui sont éloignées des lieux de consommation,
comme les régions métropolitaines. Les lignes de transport forment un important élément dans
la structure de la puissance électrique pour transporter de grandes quantités d’électricité avec
de petites pertes possible, pour maintenir un fonctionnement stable du système, et a un coût
minimal. L’accès aux lignes de transport est devenu aujourd’hui un important goulot
d’étranglement en transport d’électricité, avec la construction de lignes de transport
additionnelles qui devient un sérieux obstacle à surmonter. Cela est par exemple, l’un des
défis d’exploitation à grande échelle de l’énergie éolienne.
La plupart des systèmes de transport sont constitués de lignes aériennes de transport à
courant alternatif.
Bien que nous allions discuter essentiellement des lignes de transport aérienne a courant
alternatif, l’analyse présentée dans ce chapitre est applicable aux câbles souterrains a courant
continu qui sont utilisés près des régions métropolitaines, comme décrit brièvement dans ce
chapitre.
Il y a plusieurs systèmes de transport courant continu à haute tension, (HTCC)
« HVDC » qui sont utilisées pour le transport de grande quantité de puissance sur de longues
distances. De tels systèmes seront utilisés plus fréquemment. Les systèmes de HTCC
requièrent des convertisseurs de l’électronique de puissance et sont abordés dans un chapitre
séparé en plus d’autres applications de l’électronique de puissance.
Dans ce chapitre, nous nous intéressons au comportement d’une ligne de transport de l’énergie
électrique en régime sinusoïdal établi. Apres avoir rappelé comment peuvent être calculés les
paramètres linéiques, nous étudierons la ligne en tant que composant distribué. Nous
terminerons par des considérations relatives à la limite thermique. Les considérations de ce
chapitre s’appliquent également aux câbles à haute tension.

3.2 Les lignes aériennes de transport à courant alternatif

La discussion présentée ici s’applique aussi bien aux lignes de transport qu’aux lignes de
distribution, bien que l’accent est mis sur les lignes de transport. Les lignes de transport sont
toujours constituées de tensions triphasées communément utilisées de 115 kV, 161 kV, 230 kV,
345 kV, 500 kV et 765 kV. Les tensions inférieures à 115 kV sont généralement utilisées pour la
distribution. Les tensions supérieures a 765 kV sont utilisées pour les transport sur de longues
distances.

Un pylône de transport à 500 kV est montrée dans la fig 4.1a. Il y a trois phases (a ,b et c)
ou chaque phase est composée de trois faisceaux de conducteur qui sont suspendus a partir du
pylône d’acier a travers l’isolateur, comme montré dans la fig 4.1b.

Les conducteurs avec plusieurs brins d’aluminium a l’extérieur et l’acier au centre, comme
montré dans la fig 4.1c, sont appelés conducteur a aluminium renforcé a l’acier, « ACSR ». Le
courant a travers conducteur circule a travers l’aluminium qui a une conductivité supérieure a
sept fois celle de l’acier, qui est utilisés au centre pour fournir une résistance a la traction et donc
empêcher ces lignes d’un affaissement excessif entre les pylônes. Typiquement, il y a environ
cinq pylônes par « mile ».

Les paramètres des lignes de transport dépendent du niveau de la tension pour lequel il
est conçu puisque les lignes de tension élevées nécessitent de grande valeurs de séparation entre
les conducteurs, la hauteur des conducteurs, et leur séparation du pylône qui est mis a la terre.
Un espacement adéquat est nécessaire pour maintenir les forces de champ électriques au niveau
du sol sous les lignes de transport entre sa limite, qui est spécifiée être 8 kV « (rms)/m » par le
conseil de la qualité environnemental du Minnesota, par exemple.

3.2.1 Fils de Blindage, Faisceaux de conducteurs et Coût


Fils de blindage : Comme montré dans la fig 4.1a , les fils de blindage sont souvent utilisés
comme bouclier des conducteurs de phase des lignes de transport contre les coups de foudre. Ils
sont aussi appelés fils de terre, qui sont périodiquement mis a terre a travers le pylône. Donc, il
est important de réaliser une résistance de bas du pylône aussi petit que possible.

Faisceaux de conducteurs : A proximité d’un conducteur de faible section porté a un potentiel


élevé ( par rapport a la terre), les lignes équipotentielles sont très rapprochées et le champ
électrique est très intense. Ceci produit une ionisation de l’air ambiant, connue sous le nom
d’effet couronne. Ce dernier est responsable de pertes, d’interférences radio et d’une gêne
acoustique (bruit audible a proximité des lignes, surtout par temps humide).

C’est la raison pour laquelle, pour des tensions nominales supérieures ou égales a 220 kV,
chaque conducteur de phase est remplacé par un faisceau de plusieurs conducteurs maintenus a
distance constante les uns des autres par entretoises disposées a intervalles réguliers. Le faisceau
se comporte comme un conducteur dont le rayon serait nettement plus grand que celui des
conducteurs qui le composent. Le champ électrique est donc moins intense.

Les conducteurs groupés sont utilisés, comme montré dans la fig 4.1b, pour minimiser la force
du champ électrique a la surface des conducteurs pour éviter l’effet couronne comme discuté
plutard dans ce chapitre. D’après [1], le gradient maximal de surface du conducteur doit etre
inferieur a 16 kV/cm. Le groupage des conducteurs entraine une réduction d’inductance de
lignes en série et l’augmentation de la capacité de shunt, tous deux sont bénéfiques dans le
chargement des lignes à des niveaux de puissance élevés. Cependant, le groupage de conducteurs
entraine un coût plus élevé et une augmentation du dégagement requis par le pylône [2]. Aux
tensions de ligne inférieure à 345 kV, la plupart des lignes de transport sont composées d’un
conducteur simple. A 345 kV, la plupart des lignes de transport sont composées de groupage de
conducteurs, habituellement de groupage deux-conducteurs a une distance de 18 pouces. A 500
kV, les lignes de transport utilisent les conducteurs groupés, tels que le groupage trois-
conducteurs montré dans la fig 4.1b avec un espacement de 18 pouces.

Coût : Le coût de telles lignes dépend de divers facteurs mais comme une estimation
approximative, une ligne de 345 kV coûte a partir de 500,000 dollars par mile (1.6 km) dans les
zones rurales a plus de 750,000 dollars par mile. Des approximations similaires sont disponibles
pour les tensions de transport.

3.3 Transposition de phases des lignes de transport


Dans bon nombre de cas, les positions des conducteurs sur les pylônes sont telles que les
distances ne sont pas toutes les trois égales. Il en résulte un déséquilibre entre phases, ceci peut
être compensé en transposant les phases comme a la fig 4.2.
Dans la structure montrée dans la fig 4.1a, les phases sont arrangées en forme triangulaire. Dans
les autres structures, ces phases peuvent être tous soit horizontales soit tous verticales comme
montré dans la fig 4.2a. Il est clair que l’arrangement du couplage électrique et magnétique ne
sont pas égaux entre les phases. Par exemple dans la fig 4,2a , le couplage entre les phases a et b
différent que celui entre a et c. Pour équilibrer ces trois phases elles sont transposées comme
montré dans la fig 4.2b. Ce déséquilibre n’est pas assez significatif pour les lignes courtes, par
exemple moins de 100 km de longueur. Mais dans les longues lignes, la longueur du ‘baril’ est
égale aux trois sections ou a un cycle de transposition comme montré dans la fig 4.2b, est
recommandée être approximativement 150 km pour une configuration triangulaire et moindre
pour les arrangements horizontale et verticale [3]. Malgré que les lignes de transports soient
rarement transposées, nous allons supposer que les trois phases sont parfaitement équilibrées
dans notre analyse simplifiées ci-après.

3.4 Les paramètres linéiques

Les paramètres linéiques sont les paramètres (inductance, capacité, résistance , conductance)
relatif a un tronçon de longueur infinitésimale dx, divisé par cette longueur dx. Il s’agit donc de
paramètres par unité de longueur.

Les résistances, les inductances et les capacités des lignes de transport sont distribuées tout au
long de la longueur de la ligne. Supposons que les trois phases sont équilibrées, nous pouvons
facilement calculer les paramètres de lignes de transport sur la base de par-phase, comme
montré dans la fig 4.3 ou le conducteur de bas est le neutre (en général hypothétique) qui ne
transporte pas le courant dans un arrangement d’équilibre des trois phases en fonctionnement
équilibré en régime sinusoïdal établi. Pour un arrangement déséquilibré incluant l’effet de plan
de masse et le fils de blindage, les programmes informatique tels que PSCAD/EMTDC [4] et
EMTP sont disponible qui peuvent aussi inclure dépendance en fréquence de la ligne de
transport.

3.4.1 Résistance R
2
La résistance d’une ligne de transport en per unit est conçue être petite pour minimiser I R les
pertes de puissance. Ces pertes diminuent si la taille du conducteur augmente mais les coûts des
conducteurs et des pylônes montent. Aux Etats-Unis, le Département de l’énergie « DOE »
estime qu’environ 9% de la production d’électricité est perdue dans le transport et la distribution.
Donc, Il est important de maintenir la résistance de la ligne de transport faible. Dans un
arrangement en groupage, c’est la résistance en parallèle de conducteur groupé qui est
considérée.

Il y a des tableaux [2] qui donnent la résistance en DC et 60 Hz a diverses

températures. Les conducteurs ACSR tels que ceux montrés dans la fig 4.1c sont considérés
creux comme montrés dans la fig 4.4a parce que la résistance électrique du noyau de l’acier est
beaucoup plus grande que les brins d’aluminium extérieurs.

Aussi le phénomène d’effet de peau joue un rôle à 60 Hz (ou 50 Hz). La résistance de


ligne R dépend de la longueur du conducteur l, la résistivité du matériau  ( qui augmente avec
la température), et inversement sur la surface effective de la section transversale A du conducteur
a travers laquelle circule le courant :

l
R
A

La surface effective A, dans l’équation 4.1 dépend de la fréquence due a l’effet de peau ou le
courant a 60 Hz n’est pas uniformément distribuée tout au long de la section transversale ; plutôt
s’amasse vers la périphérie du conducteur avec un courant-densité J supérieur comme montré
dans la fig 4.4b pour un conducteur solide (il sera plus uniforme dans le creux du conducteur) , et
diminue exponentiellement de telle sorte que a la profondeur de la pénétration, la densité
courant est un facteur de e =2.718 plus petit que celle a la surface . La profondeur de la
pénétration d’un matériau à une fréquence f est [5]

2

(2 f )  (4.2)

Qui est calculé pour aluminium dans l’exemple ci-dessous.

Cependant, il y a pas une résistance requise pour les longues portées entre pylône d’une ligne
THT. On utilise donc un alliage d’aluminium plus résistant ou l’on arme les conducteurs d’une
âme en acier.

Exemple 4.1
Dans la figure 4.4a, le conducteur est l’aluminium avec une résistivité   2.65 10   m .
2

Calculer la profondeur de pénétration  a 60 Hz.

Solution

La perméabilité de l’aluminium peut être considérée être celle d’un espace libre, c'est-à-dire

  4  107 H / m . La résistivité est comme indiquée précédemment. En substituant ces valeurs


dans l’équation 4.2

2  2.65  102
  18.75 mm
(2 60)  4 107

Donc, dans les conducteurs ACSR, l’épaisseur de l’aluminium T, comme montré dans la fig
4.4a, est maintenu proche de l’ordre de la profondeur de pénétration et une autre épaisseur de
l’aluminium sera essentiellement une perte qui entrainera une diminution de la résistance au
courant alternatif. Dans le cas d’un type de ACSR appelé le conducteur buant « bunting
T
 0.3748
conductor » comme montré dans la fig 4.4a, D , ou D=1.302 pouces (inches). Donc,
l’effet de peau entraine une résistance seulement légèrement à 60 Hz comparé a un DC ans un tel
conducteur creux, ou la résistance DC est listé comme 0.0787 ohms/mile vs 0.0811 ohms/mile a
60 Hz, tous les deux a la température de 25 C. [2]

4.4.2 Conductance Shunt, G


2
Dans les lignes de transport, en plus de la perte de puissance due a I R dans la résistance en
séries, il y a une petite perte due au courant de fuite principalement a la surface des isolateurs et
surtout quand l’atmosphère est poussiéreuse (en milieu industriel) ou saline ( a proximité de la
mer) qui circule a travers l’inductance. Cet effet est amplifié dû à l’effet de couronne ou l’air
ambiant est ionisé et un sifflement peut être entendu par un temps brumeux. Le problème de
couronne peut être évité en augmentant la taille du conducteur et en utilisant le groupage de
conducteur comme discuté plus tôt [2]. Ces pertes peuvent être représentées en mettant une
conductance G en dérivation (shunt) avec la capacité dans la fig 4.3 puisque de telles pertes
dépendent approximativement du carré de la tension. Cependant, ces pertes sont négligeables
devant les puissances véhiculées par les lignes, et donc elles seront négligées dans notre analyse

4.4.3 L’inductance série L

La ligne de transport est entourée d’air, dont la perméabilité magnétique est


  0  r 0  4 107 H/m

Le métal dont est constitué chaque conducteur est caractérisé par une perméabilité relative
r
tres proche de 1 en pratique.

i , i et ic
La fig 4.5a montre une ligne de transport triphasée équilibré avec les courant a b qui
s’additionnent pour donner zéro sous les conditions d’équilibre, c'est-à-dire qu’à tout moment

ia  ib  ic  0
.

Nous calculerons l’inductance de chaque phase, par exemple la phase a, comme le rapport du
flux total le reliant a son courant. Le flux total reliant un conducteur de phase aux trois courants
peut être obtenu par superposition, et donc l’inductance par-phase peut être calculée comme

a ,total 1
La   (a ,ia  b ,ib  c ,ic )
ia ia (4.4)

ia , comme montré dans la fig 4.5b, par la loi d’Ampère a une distance
En considérant seulement
x du conducteur a,

ia   
Hx  et Bx  0 H x   0  ia
2 x  2 x  (4.5)

Donc, dans la fig 4.5b, le couplage de flux différentiel dans une distance différentielle dx sur une
unité de longueur le long du conducteur (l=1) est

  
d x ,ia  Bx dx   0  ia dx
 2 x  (4.6)

Supposons que le courant dans chaque conducteur soit a la surface (une supposition raisonnable,
en se basant sur la discussion de l’effet de peau pour calculer la résistance linéique), en intégrant
x a partir du rayon du conducteur jusqu'à l’infinie.
 
  1  0  
 x ,i   d  x ,i  0  ia  x dx   2  ia ln r
 2  r  
a a
r (4.7)

ib , comme montré
Ensuite, nous allons calculer le flux mutuel de liaison du conducteur a dû a
dans la fig 4.5c .
i
Notons que D  r , le flux de liaison du conducteur a dû a b est entre une distance de D et
l’infinie. Donc, en utilisant la procédure ci-dessus et en utilisant eq 4.7

  
a ,ib   0  ib ln D
 2  (4.8)

ic
Similairement, due a ,

  
a ,ic   0  ic ln D
 2  (4.9)

Donc, en additionnant les composant du flux de liaison a partir de l’eq 4.7 -4.9,

   
a ,total  a ,ia  a ,ib  a ,ic   0  ia ln r  (ib  ic ) ln D 
 2   (4.10)

A partir de l’eq 4.3, la somme de


ib et ic est égale a ia dans l’eq 4.10, qui se simplifie a

  D
a ,total   0  ia ln r
 2  (4.11)

Donc, de l’eq 4.4, la conductance L associée avec chaque phase par-unité de longueur est

  D
L 0  ln r ( H/m)
 2  (4.12)

D et D2 et D3 par rapport a l’autre, comme montré


Si les trois conducteurs sont a la distance 1
dans la fig 4.2 mais transposé, alors la distance équivalente D ( aussi connue sous le nom de la
distance moyenne géométrique, (geometric mean distance), « GMD » entre elles , en utilisant
l’équation 4.12 , peut être calculé comme

D  3 D1 D2 D3
(4.13)
Dans le calcul ci-dessus, il est supposé que le courant de chaque conducteur circule entièrement
sur la surface. Cependant, les programmes informatiques tels que PSCAD/EMTDC peut prendre
en considération la conductance interne selon la distribution interne courant-densité du
conducteur a une fréquence donnée.

Dans le groupage de conducteurs, l’inductance par-unité de longueur est plus petit, par
exemple pour un facteur de 0.7 si un paquet (groupe) de trois-conducteurs est utilisé avec
l’espacement de 18 pouces (inches) comme montré dans la fig 4.1b [2]. Ce facteur est environ
0.8 dans un paquet de deux-conducteur avec un espacement de 18 pouces.

4.4.4 Capacité shunt C

Pour calculer la capacité de lignes, on considère une charge q sur le conducteur, comme montré
dans la fig 4.6, qui entraine une ligne de flux diélectrique et une intensité de champ électrique E .

Considérons une surface à une distance x a partir du conducteur de longueur unité du


conducteur. La surface par-unité de longueur, perpendiculaire aux lignes du champ, est (2 x)  1
. Donc, la diélectrique de la densité du flux D et le champ électrique E peuvent être calculés
comme

q D q
D et E= 
(2 x) 1  0 (2 x) 0 (4.14)

OU  0  8.85 10 F/m est la permittivité du vide, et à peu près la même pour l’air.
12

v12 ) est
Donc, dans la fig 4.6, la tension du point 1, par rapport au point 2 (c'est-à-dire
x1
 q  x2
v12    E ( s )dx    ln
x2  2 0  x1 (4.15)

Considérant trois conducteurs a distance symétrique D ( a ne pas confondre avec la diélectrique


v
de la densité du flux), comme montré dans la fig 4,7a, nous pouvons calculer la tension ab , par
q , q et qc comme suivant.
exemple, en superposant les effets de a b

qa
A partir de l’eq 4.15, ou r est le rayon du conducteur, dû a
 q  D
vab ,qa   a  ln
 2 0  r (4.16)

Similairement, dû a
qb

 q  D
vba ,qb   b  ln  vab ,qb
 2 0  r (4.17)

 q  D
vab ,qb    b  ln
Où  2 0  r

q
Notons que c , étant équidistant des conducteurs a et b, ne produit aucune tension entre a
v 0
et b. ( c’est a dire ab,qc ). Donc, en superposant les effets des trois charges

1 D
vab  vab ,qa  vab ,qb  vab ,qc  (qa  qb ) ln
 2 0 r
0 (4.18)

Considérons maintenant, hypothétiquement un point neutre n, comme montré dans la fig 4.7b, et
la capacité C de chaque phase comme indiqué, ou

qa qb 1
vab  van  vbn    (qa  qb )
C C C (4.19)

En comparant les équations 4.18 et 4.19, la capacité shunt par-unité de longueur est

2 0
C (en F/m)
D
ln
r (4.20)

D , D et D3 comme montré dans la fig 4.2, mais


Si les trois conducteurs sont aux distances 1 2
transposés, alors la distance équivalente « GMD » D entre eux, en utilisant l’eq 4.20 , peut être
calculé comme
D  3 D1D2 D3
(4.21)

Dans l’eq 4.20, il doit être noté que la capacité monophasée n’inclut pas l’effet de la terre et la
présence de fils de blindage. Cet effet est inclus dans [4].

Dans les conducteurs a faisceaux, la capacité shunt en par-unité est plus grande par un
facteur d’environ 1.4 si un faisceau de trois-conducteurs avec un espacement de 18 pouces.

Les valeurs typiques des paramètres de lignes de transport a des niveaux tensions
diverses sont données dans le tableau 4.1, où il suppose que les conducteurs sont arrangés en
faisceau de trois-conducteurs avec un espacement de 18 pouces [6].

Exemple 4.2

Considérons une line de transport a 345 kV est constitué de pylônes de type 3L3 comme montré
dans la fig 4.8. Ce système de transport est composé d’un simple-conducteur monophasé, qui est
un conducteur « Bluebird ACSR » avec un diamètre de 1762 pouces. Ignorant l’effet de la terre,

les fils de terre, et les affaissements du conducteur, calculer  L ( / km) et C (  / km) , et


1

comparé les résultats avec ceux donnés dans le tableau 4.1


Solution

Les distances entre les conducteurs dans la fig 4,8 sont 7.5 m, et 15 m, respectivement. Donc, a

partir de l’eq 4.21, la distance équivalent entre eux est D  7.5  7.5 15  9.45 m , et le rayon
3

est r=0.0224 m. Donc, a 60 Hz, a partir de l’eq 4.12 et 4.20,  L  0.456  / m et


C  3.467 1 / m . Ces valeurs sont pour les conducteurs géométriques sans faisceau
spécifiques, tandis que les paramètres dans le tableau 4.1 sont les valeurs typiques pour les
conducteurs a faisceaux. Donc, les valeurs de l’inductance et de la capacité calculées a partir des
eq 4.12 et 4.20, modifiées par le facteur pour tenir compte du groupage mentionné plus tôt sont
dans le « ballpark », tandis que plus de valeurs précises sont calculées en utilisant EMTDC dans
un des problèmes des exercices de maison.

3.5 Représentation a paramètre distribuée des lignes de transport en régime stationnaire


sinusoïdal

Une ligne de transport triphasée, supposée être parfaitement transposée, peut être traitée sur la
base monophasée, comme montré dans la fig 4.9 en fonctionnement équilibré du régime
sinusoïdal.

Les lignes de transport sont conçues pour avoir leur résistance aussi petit
qu’économiquement réalisable. Donc, dans les lignes de transport qui sont de longueur moyenne
(300 km ou a peu près) ou plus courte, il est raisonnable de supposer que leur résistance est
groupée, qui est pris en compte séparément.

Avec la distance x mesurée a partir du l’extrémité de réception comme montrée dans la


fig 4.9 et omettant la resistance R pour le moment, a une distance x, pour une petite distance x

dVx
Vx  j ( Lx ) I x ou bien  j LI x
dx (4.22)

Similairement, le courant circulant à travers la capacité shunt (parallèle) distribuée, pour une
petite distance x
dI x
I x  j (C x )Vx ou bien  jCVx
dx (4.23)

En différentiant l’équation 4.22 par rapport a x et en substituant dans l’équation 4.33,

d 2Vx
2
  2Vx  0
dx

Ou

   LC

Est la constance de propagation. Similairement, pour le courant,

d2 I x
2
  2Ix  0
dx

Nous notons que sous l’hypothèse de la transposition parfaite qui nous permet de traiter une
ligne de transport triphasée sur la base monophasée, l’équation de la tension de l’équation 4.24
est indépendante du courant, pendant que l’équation du courant de l’équation 4.26 est
indépendante de la tension. La solution de l’équation 4.24 est de la forme suivante :

Vx ( s)  V1e j  x  V2e  j  x (4.27)

Ou V1 et V2 sont les coefficients qui seront calculés a partir des conditions aux frontières.

Le courant dans l’équation 4.26 aura une solution d’une forme similaire comme l’équation 4.27.

En différentiant l’équation 4.27 par rapport a x,

dVx
 j  (V1e j  x  V2 e  j  x )
dx (4.28)

De l’équation 4.28 et l’équation 4.22,

I x  (V1e j  x  V2 e  j  x ) / Z c (4.29)

Z c est l’impédance de surtension


Ou

L
Zc 
C (4.30)

En appliquant les conditions aux frontières dans l’équation 4.27 et 4.29 (c'est-à-dire a l’extrémité

de réception x  0, Vx 0  VR et I x 0  I R .

V1  V2  VR et V1  V2  Z C I R (4.31)
De l’équation 4.31

VR  Z c I R V  Zc I R
V1  et V2  R
2 2 (4.32)

En substituant a partir de l’équation 4.32 dans l’équation 4.27, et en reconnaissant

e j x  e j  x e j x  e  j x
 cos  x et  j sin  x
2 2

Vx  VR cos  x  jZC I R sin  x (4.33)

Similairement, de 4.32 dans l’équation 4.29

IR
I x  I R cos  x  j sin  x
Zc (4.34)

Z c et l’impédance de surtension de chargement « SIL »


4.5 L’impédance de surtension

Z
Considérons qu’une ligne de transport sans perte est chargée par une résistance qui est égale c ,
comme montré dans la fig 4.10a. En supposant que la tension de l’extrémité de réception est la
tension de référence du phaseur,

VR
VR  VR 0 et IR  0
Zc (4.35)

Donc, de l’equation 4.33 et 4.35 , reconnaissant que VR  VR 0


Vx  VR (cos   j sin  )  VR e j  x (4.36)


Similairement

I x  I R (cos   j sin  )  I R e j x (4.37)

L’équation de la tension donnée par l’équation 4.36 montre que l’amplitude de la tension a un
profil plat, comme montré dans la fig 4.10a ( c'est-à-dire, c’est le même amplitude partout sur la
ligne, seulement l’angle augmente avec la distance x). Cet chargement est appelé l’impédance
de surtension de chargement « SIL » ; la puissance réactive consommée par la ligne est la même
partout pendant que la puissance réactive est produite :

 LI x2  Vx2C (4.38)

Qui est vrai, puisque sous le SIL, de l’équation 4.36 et 4.37, Vx / I x  Z c .

Pour un niveau de tension, l’impédance caractéristique d’une ligne de transport tombe


dans un intervalle étroit parceque la séparation et la hauteur des conducteurs au dessus du sol
dépend du niveau de la tension. Le tableau 4.2 montre les valeurs typiques pour l’impédance de
surtension et l’impédance de surtension de chargement (SIL) triphasee, ou

VLL2
SIL 
Zc (4.39)

Du tableau 4.2,il est clair que pour un transfert de puissance large, par exemple 1,000
MW requiert une ligne de haute tension comme a 345 kV ou 500 kV ; sinon beaucoup de circuits
en parallèle seront nécessaires.
Exemple 4.3

Pour la ligne de transport de 345kV décrite dans l’exemple 4.2, calculer l’impédance de
Z
surtension c et l’impédance de surtension de chargement SIL. Si la ligne est 100 km de long et
la résistance de ligne est 0.031 Ω/km. Calculer le pourcentage de perte si la ligne est une
impédance de surtension chargée.

Solution :

Dans une ligne transport a simple-conducteur de l’exemple 4.2, nous calculons que
 L  0.456  / m et C  3.467  1 / km . Donc, de l’équation 4.30 , Z c 363  et de
l’équation 4.39, SIL=328 MW. A l’impédance de surtension de chargement de cette ligne de
transport, le courant monophasé a travers la ligne est

345 103 / 3
I  548.7 A
Zc

Et donc la puissance de perte comme pourcentage de SIL dans cette ligne longue de 100 km est

3  548.7 2  (0.031 100)


% I 2 R  100   0.85%
328  106

4.6.1 La capacité de charge de la line [2.6,7]

L’impédance de surtension de chargement (SIL) produit une référence en fonction de laquelle la


quantité du chargement maximal d’une ligne de transport peut être exprimée. Ce chargement est
en fonction de la longueur de la ligne de transport de telle sorte que certaines contraintes sont
satisfaites. Les lignes courtes , moins de 100 km de longueur peuvent être plus chargée trois fois
le SIL, en se basant sur le fait que la limite thermique n’est excédée. Les lignes de longueur
moyenne, (100-300km) peut être chargée de 1.5 a 3 fois le SIL avant que la tension qui chute a
ses bornes n’excéde plus 5%. Les lignes au dessus de 300 km peut etre chargée a environ le SIL
dû a la limite de stabilité ( discuter plus tard dans cet livre) de telle sorte que l’angle de phase de
la tension les deux extrémités n’excédent pas 40 a 45 dégrées. La capabilité de chargement du
milieu et des lignes longues peuvent être augmentée en fournissant des compensations série et
shunt discutées dans le chapitre traitant la stabilité. Ces résultats sont résumés dans le tableau
4.3.

4.7 Les modèles de lignes de transport localisées en régime établi

En régime sinusoïdal établi, il est utile d’avoir un modèle monophasé des lignes de transport en
supposant que les trois phases sont parfaitement transposées et les tensions et courants
appliquées sont équilibrés et sont en régime sinusoïdal établi. Dans la représentation des
paramètres distribués de la ligne de transport dans la section précédente, a l’extrémité d’envoi
avec x=l.

VS  VR cos  l  jZ c sin  l (4.40)


VR
IS  j sin  l  I R cos  l
2 (4.41)

Cette ligne de transport peut être représentée par un deux ports montré dans la fig 4.11, ou la
symétrie de deux ports due a la nature bilatérale de la ligne de transmission est nécessaire. Pour
Z Y /2
trouver series et shunt , la procédure est la suivante : En court-circuitant hypothétiquement,

l’extrémité de réception dans VR  0 , et de la fig 4.11 et l’eq 4.43.

Vs
 Z series  jZ c sin  l
Is VR  0
(4.42)

Pour la ligne de transport d’une longueur moyenne ou courte,  l est petit(voir devoir de
maison). En reconnaissant que pour de petites valeurs de  l , sin  l  l . Un utilisant

approximation dans l’eq 4.42, et en reconnaissant que    LC et Z c  L / C ,

Z serie  j Lline ou Lline  lL


(4.43)

Avec le circuit-ouvert de l’extrémité de réception dans la fig 4.11, I R  0 , et de l’eq 4.40

Vs Y
I R 0  1  Z series shunt  cos  l
VR 2
(4.44)

Donc, de l’eq 4.43 et 4.44

 Yshunt  cos  l  1
 2   j L
  line (4.45)

( l )2
 l , cos  l  1 
En utilisant la série de Taylor pour des valeurs petites de 2 et donc dans l’eq
4.45

Yshunt Cline
 j ou Cline  Cl
2 2 (4.46)
Donc, la représentation équivalente du circuit monophasé dans la fig 4.11 devient comme montré
dans la fig 4.12, ou la résistance série est explicitement montré comme un élément groupé. Ceci
peut être confirmé a partir de l’expression dérivée en Appendice pour les longues lignes, ou la
résistance de la ligne R est aussi distribuée, et simplifiée pour les milieux moyens. ( voir les
problèmes de maison).

4.7.1 Les lignes de longueur courte

Dans les lignes moins de 100 km en longueur, les effets de la capacité « vars » est petit comparée
a la force du système qui produit Q et peut être souvent négligée. Cela entraine seulement les
impédances série ou la résistance série peut être même négligée.

4.7.2 les lignes longues

Comme dérivé dans l’appendice A, pour les lignes longues excédant 300 km, il serait prudent
d’utiliser une représentation plus exacte ou les paramètres dans le circuit monophasé équivalent
de la fig 4.11 sont comme suivantes

Z series  Z c sinh  l
(4.47)

l
Yshunt tanh( )
 2
2 Zc (4.48)

R  j L
Zc 
Ou G  jC et
  ( R  j L)(G  jC ) (4.50)

4.8 Les Câbles

Comme indiqué dans [8], l’utilisation des câbles de transport souterrains aux Etats-Unis est très
petit : moins de 1% du kilométrage de ligne total. La plus grande tension de câble souterrains
qui est communément utilisée aux Etats-Unis est 345 kV, et une grande portion de ce système
est un type de câble de type tuyau rempli de fluide a haute pression. Les câbles diélectriques
extrudées sont communément utilisées aux Etats-Unis jusqu'à 230 kV, avec jusqu'à 500 kV de
service a étranger. Les câbles de transport souterrains sont généralement plus chers que les
lignes aériennes. Dus a toutes les variables (conception des systèmes, il a été déterminé, la
considération de l’itinéraire, le type de câble, les types de chemin de course, etc.). Si un câble
souterrain est une alternative, alors il doit être déterminé au cas par cas. En règle générale un
câble souterrain ne doit pas coûter de trois a vingt fois le coût de construction de la ligne
aérienne. En raison du coût élevé, l’utilisation de câble de puissance de très haute tension pour le
transport, et des sous-transport est généralement limité a des applications spéciales causées par
des restrictions environnementales et les droits de passage. Si le câble de transport souterrain est
à considérer, une étude d’ingénierie est nécessaire pour évaluer les alternatives adéquates
souterraines possible. Les câbles souterrains sont cependant utilisés pour le transfert de
puissance dans et autour des zones métropolitaines dû au manque de l’espace pour les lignes de
transport souterrains et pour des raisons esthétiques. Les câbles sont aussi plus fiables, non
exposés aux éléments de la nature comme les lignes de transport aériennes. Pour le transport a
longue distance de puissance en vrac, les câbles ne sont pas généralement utilisés dû a leurs
coûts comparativement aux lignes de transport aériennes, bien que de nouvelles technologies et
matériau de câbles peuvent réduire ce désavantage de coût. Les câbles souterrains ont une plus

grande capacité que les lignes de transports aériennes et donc leur impédance caractéristique c
Z
Z
est beaucoup plus petite. Cependant, malgré les valeurs plus basses de c et les valeurs élevées
de SIL, le chargement des câbles est limité par le problème de se débarrasser de la chaleur
dissipée. Pour les transport sous-marins, les câbles sont utilisés dans les systèmes a courant
continu « DC » pour les raisons suivantes : les grandes capacités des lignes de transport, les
systèmes a courant alternatifs, « AC » fonctionnant a 60/50 Hz nécessitent les réacteurs shunt a
distance périodique pour compenser les courants de charge capacitive. De telles compensations
de réacteurs sous-marins ne sont pas fiables.

Il y a divers types de câbles en utilisation : câbles remplis de type pipe huile, les câbles
Independent rempli de type huile avec un seul centre, câbles réticulés avec isolation polyéthylène
SF
, et les câbles a isolation a gaz avec compression du gaz 6 . La recherche est aussi entrain
d’être menée sur les lignes super conductrices. La modélisation des paramètres de câble pour les
systèmes de puissance étudiés est similaire a ceux des lignes de transport aériens.
5. POWER FLOW IN POWER SYSTEM NETWORKS

5.1 INTRODUCTION

For planning purposes, it is important to know the power transfer capability of


transmission lines to meet the anticipated load demand. It is also important to
know the levels of power flow through various transmission lines under normal
as well as under certain contingency outage conditions to maintain the
continuity of service. Knowledge of power flows and voltage levels under normal
operating conditions are also necessary in order to determine fault currents, if
a line were to be short-circuited, for example, and the ensuing consequences
on the transient stability of the system.
A power flow program which determines this power flow is commonly
used by all power companies for planning and operation purposes. These
power flow calculations are usually performed on the bulk power system,
where the effect of the secondary underlying network is implicitly included.
Determining power flow requires measurement of certain power system
conditions. Theoretically, if all the bus voltages in terms of their magnitudes
and phase angles could be measured with confidence, then the power flow
calculations could simply be carried out by solving the linear circuit in which
voltages and branch impedances, including the load impedances, are all given,
and there would be no need for the procedure outlined in this chapter.
However, utilities measure a combination of quantities such as voltage
magnitude V, real power P, and the reactive power Q at various buses. The
measured information is telemetered to a central operating station, often
through a dedicated microwave transmitters and receivers. This information
has to be instantaneous-that-is, measured simultaneously in time. The system
to acquire these measurements and to telemeter them to a control center is
called SCADA (Supervisory Control and Data Acquisition) system. It is
recognized that all measurement transducers do not provide accurate
information all the time. To overcome this problem, the system is over
measured by measuring more quantities than are required. Then, a state
estimator is used to throw away the ‘bad’ and redundant measurements on a
probabilistic manner.
In this chapter, we will study the basic formulation of power-flow
problem and discuss the most commonly used numerical solution methods to
carry it out. To simplify our discussion, we will assume a balanced three-phase
system, and therefore only a per-phase representation is necessary.
Next, we will describe how the system is represented for this study. The
transmission lines are represented by their pi-circuit modal with a series
Z
impedance series
 R  j L and a susceptance Bshunt / 2  C / 2 at each end of the
line . These are expressed in per unit at a common MVA and kV base. It is
customary to use a three-phase 100 MVA Base. Similarly, transformers are
represented by their total leakage impedance expressed in per unit in terms of
the common MVA base, ignoring their exciting currents. Transformers are
assumed to be at their nominal turns ratios, hence the turns ratios do not
enter into per-unit base calculations. Loads can be represented in a
combination of different ways by specifying their real and reactive powers (P
and Q), as a constant-current source, or by their impedance that is treated as
constant.

Purpose: determine the steady state operating characteristics of the power


generation and transmission systems for given set of loads.

Uses:
1. analyzing daily operation of power system
- Constraints met? Voltage, line flows
- Contingencies effect of equipment outages on steady-states operation
- Support economic dispatch studies

2. planning and expansions

- Determine effect of new generation on transmissions lives


- Load growth
Solution of the power flow problem yields the values of the state
variables which the voltage magnitudes /V/, and angle at each bus.

Post processing: involves the calculation of


- Current or power flows in the transmission lines
- Power losses in transmission network
- Reactive power that is generated or absorbed by the generators.

5.2 POWER FLOW

5.2.1 Généralités
En régime permanant et les courants d’un système électrique sont des fonctions
sinusoïdales dépendantes du temps (t) avec une même fréquence.

v ( t )=V m cos ( wt +θ v )
i ( t )=I m cos ( wt +θi )
La représentation en coordonnée permet d’analyser des systèmes en régime permanant

Puissance complexe fournie à un dipôle

La puissance instantanée est :

p ( t ) =v ( t ) . i ( t )=−Qsin 2(wt +θ)

Vmax et Imax sont les valeurs réelles appelées amplitudes et θ v , θi sont respectivement
les phases de la tension et du courant.

En utilisant une identité trigonométrique on a :


1
P ( t ) = V max . I max [cos ( θv −θ i )−cos ( 2 wt +θv +θi ) ]
2

P(t) est composé de 2 parties :

 Une partie constante (moyenne)


 Une partie sinusoïdale de fréquence 2w
 RETARD ET AVANCE DU FACTEUR DE PUISSANCE
 Une charge absorbe 200KW à un facteur de puissance de 0.707 en retard veut dire le
courant est en retard sur V.

˃0 ˂0

N absorbe de l’énergie. N produit de l’énergie.


Charge Générateur

N absorbe de l’énergie. N produit de l’énergie.


Charge inductive. Charge capacitive.
I est en retard sur V. I est en avance sur V.
Q Charge avec Fp en retard Charge avec Fp en avance
ф˃0 ф˂0

CONSERVATION DE LA PUISSANCE COMPLEXE

Théorème

Dans un circuit alimente par des sources sinusoïdales fonctionnant toutes à la même fréquence,
la somme des puissances complexes entrant dans toute partie du circuit est égale à la somme des
puissances complexes reçues par les branches de cette partie du circuit.

Σ puissances complexe=Σ puissance complexe sortantes


ANALYSE PAR PHASE

Z
-

a’

Schéma équivalent par phase

JEU DE BARRE OU NŒUD D’UN RESEAU

DEFINITION

Un nœud ou un jeu de barre ou simplement une barre est un point connectant ou reliant
deux ou plusieurs éléments monophasés ou triphasés ou le théorème de la conservation de la
puissance complexe.

REPRESENTATION

1 S12

S13

S1k
SG

SD
V1

1 : Jeu de barre ou nœud 1

V 1: Tension du nœud 1

G : Source de puissance

SG  : Puissance complexe entrant dans le nœud 1

S D : Puissance complexe de la charge quittant le nœud 1

S1 k : Puissance complexe quittant le nœud 1 allant vers le nœud k (Puissance complexe


de la branche 1k)

Conservation de la puissance complexe

SG =S D −S1 k −S 13 −S 12

SCHEMA UNIFILAIRE

L’analyse par phase se concrétise par le schéma unifilaire .Ce dernier étant le schéma faisant
intervenir au moins 2 jeux de barres, les sources de puissance, les charges interconnectées par les
branches du réseau.

Exemple:

G2
P1 G1 SG2=0.5+0.5j
0.5+0.2j -0.5+0.2j
SD1=1-j
SD2=1+j

S31 S32

G3
Calculer S13, S31, S23, S32 et SG3 en supposant que Sij= -Sji*
5.2.2 POWER FLOW EQUATIONS

GEN / LOADS LOADS

TRANMISSION
G NETWORK

A power system can be considered as consisting of the following buses that are
interconnected through transmission lines.
 Loads buses where P and Q are specified. These are called PQ buses.
 Generators buses where the voltage magnitude V and the power P are specified. These
are called PV bused. If the upper and/or lower limits on the reactive power Q on the PV
bus are specified and this limit is reached, then such a bus is treated as a PQ bus where
the reactive power is specified at the limit that is reached.
 A slack bus, which is essentially an ”infinite’’ bus, where the voltage magnitude V is
specified (normally 1pu) and its phase angle is assumed to be zero as reference angle. At
this bus, P can be what it needs to be, based on the line losses, and hence it is called the
slack bus which takes up the slack. Similarly, Q at this bus can be what it needs to be to
hold the voltage at the specified value.
 There are buses, where there is no P and Q injections specified, and the voltage is also
not specified. Often, these become necessary for including transformers. These can be
considered as a subset of PQ buses with specified injections of P=0 and Q=0.
Numbers of buses Given unknown
1. Generator bus
m-1 P, |V | Q, θ
(PV bus)
2. Load bus (PQ
n-m P,Q |V |, θ
bus)
3. Slack (swing)
1 |V |, θ P,Q
bus

Case I: m=1 ( only one generator located at the slack bus)


Case II: m>1

There are 2n non-linear equations in 2n unknowns.

Conservation of complex power:

G
SGi

Sik
Sil S Di

The net injected power: Si=S Gi−S Di


n
Conservation of complex power Si=∑ S ik with i= 1,2,…..n
k=1

Kirchoff Current Law: at node I , Ii=bus current at bus i


n
Ii = I gi −I di =∑ I ij i=1, 2,……n
j=0

I ij = y ij (V i −V j )

n
t h erefore I i=∑ y ij ( V i−V j )
j=0

n n

I i ¿ V i ∑ y ij −∑ y ij V j where V j=0 for j=0


j=0 j =1
i≠ j
 n 
  y1i  y12   y1 j   y1n 
 i 0 
 I1   n

 I    y21 y 2i 
 2  i 0 
     
  
 Ii    y
n

y  yin 
    i1 i 0
ij

   
 I n     
 n 
  yn1


i 0
y ni 
  I   YBus  V

[ y bus ]=n × n Bus admittance matrix

V =¿n- Elements bus voltage vector

I =¿n- Elements bus current injection vector

¿
At bus i: Si=V i I i i=1 ,2 … n

n
¿ V i ∑ ( y ik V k )¿
k=1

n
Si=V i ∑ y ¿ik V ¿k Complex power flow away from bus i to other buses
k=1

Some notation

V i=|V i| e j θ (Polar)
i

θik =θi −θk

y ik =G ik + jB ik (Rectangular)

Gik : Conductance between nodes I and k


Bik : Succeptance between nodes I and k

Then
n
Si=V i ∑ y ¿ik V ¿k
k=1

n
Si=∑ |V i|e j θ |V k|e− j θ (Gik − jB ik )
i k

k=1
n
¿ ∑|V i||V k| e j(θ¿¿i−θ )(Gk ik − j Bik )
¿
k=1

n
¿ ∑|V i||V k| e j(θ¿¿ik )(G − jB ik )
ik
¿
k=1

n
¿ ∑|V i||V k|(cos θik + j sin θik )(Gik − jBik )
k=1

n
Pi + j Qi=∑ |V i||V k|( ( Gik cos θ ik − jB ik cos θ ik ) + ( jGik sinθ ik + Bik sin θik ) )
k=1

n
Pi=∑|V i||V k|(Gik cos θ ik + Bik sin θik )
k=1
n
Qi=∑ |V i||V k|(Gik sin θik −Bik cos θik )
k=1

Or
n n
Pi   Vi Vk ( gik cos ik  bik sin ik )  giiVi 2  Vi V k ( gik cos ik  bik sin ik )
k 1 k 1
k i
n n
Qi   Vi Vk ( gik sin ik  bik cos ik )  biiVi 2  Vi V k ( gik sin ik  bik cos ik )
k 1 k 1
k i

Pi and Qi are called power flow equations. There are 2n real equations.

Building the admittance matrix :

Example

P1 P2
1 y 12=1− j10

y 13=2− j 20 y 23=− j20

Find the Ybus matrix.


y 12 + y 13 − y 12 − y 13 3−30 j −1+10 j −2+20 j

[
[ y bus ]= − y 12
− y 31
y 12+ y 23
− y 32
− y 23
y 31+ y 32
=
][
−1+10 j 1−30 j
−2+20 j 20 j
20 j
2−40 j ]
5.3 GAUSS-SEIDEL METHOD OF SOLUTION

5.4 NEWTON-RAPHSON METHOD OF SOLUTION

Newton-Raphson is a successive approximation using Taylor’s expansion


Consider the function f(x) = 0 where x is the unknown.

One way: Taylor’s series f(x) = 0

f ( x +∆ x )=f ( x )+ f ' ( x ) ∆ x+ Hot

Hot= Higher order terms (negligible)


In order to determine the value of x which satisfies the equation above, we will start with an
initial guess x(0) which is not exactly the solution but close to it . A small displacement ∆ x is
needed so that x(0) + ∆ x come closer to the actual solution. Iteratively by using the iteration index
υ we can obtained ∆ x υ and x υ+1as followed

If f(x) = 0 is a single valued function then:

1. f ( x υ+1 ) =f ( x υ + ∆ x υ ) =f ( x υ )+ f ' ( x υ ) ∆ x υ

υ f ( x υ+1 )−f ( x υ )
2. ∆ x =
f ' ( xυ )
−1
3. x υ+1=x υ + ∆ xυ =x υ −[ f ' ( x υ ) ] f ( x υ )

N-R ALGORITHM FOR POWER FLOW EQUATION

Initial guest for ,x

θθθθ  ,V

Evaluation
mismatch
∆ fi ,

Solved for ∆ x υ
x υ+1=x υ + ∆ xυ
No
│ ∆ fi ( xυ )│<ε

Yes

STOP

Example:
Consider a simple equation:

4  x2  0 (5.25)

Where c=4 and f ( x)  x


2

Solve for x which satisfies Equation 5.25 with an error of ε below a tolerance of 0.0002. Initial
condition x = 3.5

Solution:
1. Analytically
f ( x )  4  x 2  0  g ( x )  x 2  g(x)= x   4  2

2. Graphically:
3. Numerically:
f ( x)  4  x 2 , , f '( x)  2 x , x k+1=x k −[ f ' ( x k ) ]−1 f ( x k ) , ∆ x k =x k +1−x k
Step1:
f (3.5)  4  3.52  8.25 , f '(3.5)  7 using the partial derivative and the initial guess as
x (0)  3.5
−f (x (0 )) −4+(3.5)2 −8.25
∆ x= = = =−1.17857
∂f −7 7 , x(1)= x(0) +∆ x=3.5−1.17857=2.3214 , ϵ =¿
∂x |
−f (x (1) ) 4−(2.3214)2 −1.3889
∆ x= = = =−0.29915 (2) (1)
∂f 2(2.3214) 4.6428 , x =x +∆ x=2.3214−0.29915=2.0222
∂x |
, ϵ =¿

−f (x (2) ) 4−(2.0222)2 −0.0893


∆ x= = = =−0.0221 (3) (2)
∂f 2(2.0222) 4.0444 , x =x +∆ x=2.0222−0.0221=2.0001,
∂x |
ϵ =¿

Suppose that we want to solve f(x)=0.


Try x(0) as aninitial guess . Suppose that f ( x (0) ) ≠0 but is small.
How should we pick the next approximation of x(1)?
One way; let x(1)= x(0) +∆ x (0) with ∆ x (0 ) to be determined; we expect ∆ x (0 ) to be small. Using
Taylor series, f ( x (1) )=f ( x(0) +∆ x (0 ) )=f ( x(0) ) + J ( x(0) ) ∆ x (0 )+ hot , neglecting h.o.t. we can pick
∆ x (0 ) so that f ( x )=0 (0=f ( x ) + J ( x ) ∆ x )
(1) (0) (0 ) (0)

We get

(0 ) −f ( x (0 ) )
∆x =  x(1)= x(0) +∆ x (0)
f ' ( x (0) )
T
If f(x) = [ f 1( x1 , x2 , … , xn ), f 2 (x 1 , x 2 , … , x n), … , f n (x 1 , x 2 , … , x n ) ] is a multiple valued function of
x  ( x1 , x2 ,..., xn )
then using the Taylor series:

∂f1 ∂f
f 1 ( x +∆ x )=f 1 ( x ) + ( x ) ∆ x 1+ …+ 1 ( x ) ∆ x n
∂ x1 ∂ xn
∂f2 ∂f
f 2 ( x +∆ x )=f 2 ( x ) + ( x ) ∆ x 1+ …+ 2 ( x υ ) ∆ x n
∂ x1 ∂ xn
.
.
.
∂f ∂f
f n ( x +∆ x )=f n ( x )+ 1 ( x ) ∆ x 1 +…+ n ( x ) ∆ x n
∂ x1 ∂ xn

x k+1=x k + ∆ x k

f i ( x )
x j fi with respect to x j evaluated at x.
Where the notation means the partial derivatives of
Using matrix notation , we get

f ( x  x)  f ( x )  J ( x )x

 f1 ( x) f1 ( x) 
 x 
xn   x1 
 1
  x 
J ( x)     
  x   2 
 
 f1 ( x)  f n ( x)   
 xn xn   xn 
Where et

J(x) is called the Jacobian matrix of f evaluated at x. Since J(x) is the derivative of f(x) , the
general N-R iteration formula is
1
x k 1  x k   J ( x k )  f ( xk )

Newton-Raphson of multiple valued functions for Power Flow equations

Given a vector valued function f(x) find a vector x such that f(x)=0

To get the power flow equal into a from that can be solved using the NR method define the
power mismatch a bus i
Pi  P spec  P ( V , )
i i  
real power real power flow out of
injection at bus i bus over the xmision lines

Pspec
i =PGi−P Di : specify real power at bus i

Qi  Qispec  Qi ( V ,  )
    
reactive power reactive power flow out of
injection at bus i bus over the xmision lines

θ2 ∆ θ2

[] [ ]
θ3 ∆ θ3
⋮ ⋮
θ ∆ θn
x= θ = ∆ x= ∆ θ =
[ ] n

|V | |V 2| [ ]
∆|V | ∆|V 2|
|V 3| ∆|V 3|
⋮ ⋮
|V n| ∆|V n|

 P2 
 P 
 3
  
 
 P   Pn 
f ( x)       , mismatch vectors
 Q   Q2 
 
 Q3 
  
 
 Qn 

 J J12
      P 
 J  x   f ( x )   11   
 J 21 J 22   V    Q 

 P
J11 

 P
J12 
V
Q
J 21 

Q
J 22 
V
 km   k   m

 (cos  km )  (cos  km )  (sin  km )  (sin  km )


  sin  km  sin  km  cos  km   cos  km
 k ,  m ,  k and  m

n
Pi ( x )  Pi   Vi Vk ( g ik cos ik  bik sin ik )
k 1
n
Qi ( x )  Qi   Vi Vk ( g ik sin ik  bik cos ik )
k 1

 n 
 P    Vi Vk ( gik cos ik  bik sin ik )  Pi 
 P ( x)  Pi 
f ( x)       n  i
k 1

 Q   V V ( g sin   b cos  )  Q  Qi ( x)  Qi 
  i k ik ik ik ik i
 k 1 

n n
Pi   Vi Vk ( gik cos ik  bik sin ik )  giiVi  Vi 2
V k ( gik cos ik  bik sin ik )
k 1 k 1
k i
n n
Qi   Vi Vk ( gik sin ik  bik cos ik )  biiVi 2  Vi V k ( gik sin ik  bik cos ik )
k 1 k 1
k i

 
Pi   n n
 giiVi 2  Vi  Vk ( g ik cos ik  bik sin ik )   Vi V (  gik sin ik  bik cos ik )
i i  k 1
 k 1
k
 k i  k i

Pi
i j ( g ij sin  ij  bij cos  ij ) j  i
 VV
 j

 
Pi   n n
  2 g V  V ( g cos   b sin  )

Vi Vi 
giiVi 2  Vi 
k 1
Vk ( g ik cos  ik  bik sin  ik )
 ii i 
k 1
k ik ik ik ik

 k i  k i

Pi

V j
 
Qi   n n
 biiVi 2  Vi  Vk ( g ik sin ik  bik cos ik )   Vi V ( g ik cos ik  bik sin ik )
i i   k
k 1 k 1
 k i  k i

 
Qi   n n
  2b V  V ( g sin   b cos  )

Vi Vi 
biiVi 2  Vi 
k 1
Vk ( g ik sin  ik  bik cos  ik )
 ii i 
k 1
k ik ik ik ik

 k i  k i

Tapez une équation ici .

N-R ALGORITHM FOR POWER FLOW EQUATION

Initial guess
for ,θ ,V

Evaluation
mismatch
∆ Pi , ∆ Qi

Solved for ∆ x k
x k+1=x k + ∆ x k

∆ x k ,J(
x k) │ ∆ Pi( x k )│<ε
No

│ ∆ Qi( x k )│<ε
Yes

STOP

5.5 FAST DECOUPLE POWER FLOW METHOD

Newton power flow is the most robust power flow algorithm used in practice. However, one
drawback to its use is the fact that the terms in the Jacobian matrix must be recalculated each
iteration, and then the entire set of linear equation must be resolved each iteration. Since
thousands of complete power flows are often run for a planning or operation study, ways to
speed up this process were sought. The development of technique known as “fast decoupled
power flow “

The following simplifications are made:

 J11

J12
      P 
 J  x   f ( x )   
  
  
 J 21 J 22   V    Q 

 P
J11 

 P
J12 
V
Q
J 21 

Q
J 22 
V

Noting the physical coupling between P and V and between Q and θ , the differentials

∂P ∂Q
and may be simply set to zero. Then we have the decoupled load flow model.
∂V ∂θ

∂P
∆ θ=−∆ P
∂θ

∂Q
∆ V =−∆ Q
∂V
 
Pi   n n
 giiVi 2  Vi  Vk ( g ik cos ik  bik sin ik )   Vi V (  gik sin ik  bik cos ik )
i i  k 1
 k 1
k

 k i  k i

Pi
i j ( g ij sin  ij  bij cos  ij ) j  i
 VV
 j

 
Pi   n n
 giiVi 2  Vi  Vk ( gik cos ik  bik sin ik )   2 giiVi   Vk ( gik cos ik  bik sin ik )
Vi Vi  k 1
 k 1
 k i  k i

Pi

V j

 
Qi   n n
 biiVi 2  Vi  Vk ( g ik sin ik  bik cos ik )   Vi V ( g ik cos ik  bik sin ik )
i i   k
k 1 k 1
 k i  k i

 
Qi   n

n

Vi Vi 
biiVi 2  Vi 
k 1
Vk ( gik sin ik  bik cos ik )  2biiVi   Vk ( gik sin ik  bik cos ik )
 k 1
 k i  k i

Example:
5.6 DC LOAD FLOW MATHOD

With certain assumptions, the AC load flow models discussed can be simplified. The basic
assumptions for the DC load flow model are as follows:

 Only the angles of the complex bus voltages vary, and the angle differences of
transmission lines are small.
 Voltage magnitudes are assumed to be constant (usually set to 1.0 pu)
 Transmission lines are assumed to have no resistance, and therefore no losses.
 Transformer tap ratio control is not considered (usually tap ratio is set to 1), though the
transformer shifting can be modeled if applicable.
With the above assumptions, a DC load flow model, which has advantages for speed of
computation, can provide a reasonable approximation of the real power system.

In addition, such a model has the following properties:

 Linearity: The power flow of a particular transmission line is the linear combination
of the power injections of the system.
 Superposition: The power flows can be broken down into a sum of power flow
components of different transactions.

With the DC load flow model assumptions, the power flows of transmission line i-j are given by
the following linear function of the angles of the transmission line:

θi−θ j
Pij =
x ij

θ j−θi
P ji=
x ij

Taking the three-bus system as an example, we have the following power flow equations:

θ1−θ2 θ2−θ1 θ1−θ3 θ3−θ1 θ2−θ3 θ3−θ2


P12= , P21= , P13= , P31= , P23= , P32=
x 12 x 12 x 13 x 13 x 23 x 32

Considering the power balance at each bus of the system, we have

Pg 1 =P 12+ P13, Pg 2 =P23+ P21, −Pd 3=P31+ P32

Hence we have the following compact format :

B' θ=P
n
1
Where the diagonal elements of B' are given by Bii =∑ and the off diagonal are given by
i=1 x ij
−1
Bij = . P=P g−Pd
x ij

Example 2.1—For the three- node power system shown in Figure 2.3, the reactances of the three
lines all equal 1. Let us employ the two methods introduced in this chapter to calculate the line
flow.

P1 2 −1 −1 θ1

[ ][
P2 = −1 2 1 θ2
P3 −1 −1 2 θ3
][ ]
5.7 Optimal Power Flow:(security constrained Economic dispatch)
In comparison with the classic economic problem, an optimal power flow problem can
consider transmission line thermal limits, which are also called security constraints.
Mathematical formulation:

Problème : Min ¿

Sous contraintes : P D + PL −∑ P gi=0; i=1 , … ,n


i

Pmin max
gi ≤ Pgi ≤ P gi

Pmin max
ij ≤ Pij (P gi )≤ P ij

Where Pij is the power flow of line ij . The angle θ can be represented as a function of Pgi by
solving B' θ=P .

Where Ng is the total number of generators C i ( P gi ) is the fuel cost of generator i.

P L is the total transmission network power loss. P D is the total system demand and it is assumed
that is constant. Now the key issue is to represent the total transmission network power loss P L .
Assume that the inequality constraint above are not binding, the lagrange function of the above
problem will be:
n n
L=∑ C i ( Pi ) + λ ( P D + PL - ∑ Pi )
i =1 i=1

Where λ is the incremental fuel cost of the system, which is called the lagrange multiplier.
PG2 =
Example 0,6661

│V2│ = 1,05
V1 = 1└0

V3

SD3=2,853+j1,7244
’4
Find θ2 , │ V 3 │ ,θ 3 SG1 and QG2 for the system shown.

bii = -19,98

bij = 10 avec i≠j and gii=gij=0

use P1 ( x ) , P 2 ( x ) , P3 (x ) for θ2 , │ V 3 │ ,θ 3

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