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Juin 2012
RAPPORT
AUTEUR:
TUTEURS Entreprise:
Claude SCHAEFFER
Projet de Fin d’Etudes
Sommaire
Liste des Figures
Liste des Tableaux
Remerciements
Introduction
1. Présentation de l’entreprise....................................................................................................... 10
3.3.3 Exemple........................................................................................................................ 46
3.4 Application à une Affaire : Astrium Secoia Bâtiment Process ..................................... 46
3.4.1 Présentation du bâtiment .......................................................................................... 46
3.4.2 Charges et combinaisons : ......................................................................................... 47
Conclusion
Bibliographie
Remerciements
De manière plus générale, je remercie tout le personnel d’ISL Paris dans son
ensemble pour son accueil chaleureux et sa convivialité.
Introduction
Depuis 2010, les Eurocodes ont été reconnus comme étant le moyen de prouver la
conformité des ouvrages de génie civil et des bâtiments. C’est donc dans cet esprit de
passage progressif vers les normes européennes que s’inscrit l’activité principale de mon
PFE. Il est donc important de présenter dans un premier temps les différences entre ces deux
règlements tant du point de vu des processus de calcul que des dispositions constructives. La
deuxième partie est consacrée à la mise à niveau d’un logiciel interne de dimensionnement
au Béton Armé tout en l’améliorant après recueil des besoins auprès des ingénieurs.
Il s’agit ainsi dans ce mémoire, d’expliciter les études accomplies et nécessaires pour
aboutir aux objectifs fixés par l’encadrement et d’exposer les résultats obtenus et les outils
développés.
1. Présentation de l’entreprise
ISL est une société indépendante d'ingénierie qui rassemble des compétences pour
apporter à ses clients publics et privés des solutions dans les domaines de l'eau, de
l'environnement, de l'énergie, de l'aménagement et de la gestion du territoire, dans une
perspective de développement durable.
Créée en 1986 par 3 ingénieurs, Freddy ISAMBERT, Michel SALEMBIER et Michel LINO,
et avec la collaboration de Pierre LONDE, Président Honoraire de la Commission
Internationale des Grands Barrages.
ISL intervient à tous les stades des missions de conseil et d'ingénierie, des études amont
jusqu'à là la réalisation complète de projets:
Domaines d’activité
Infrastructures Energie et
Eau et Ingénierie
et Ouvrages Aménagements Barrages
Environnement Informatique
Hydrauliques Hydroélectriques
Implantation :
o Paris,
o Lyon,
o Angers,
o Montpellier,
o Saint-Jean de Luz.
Pays d’activité
Depuis sa création, ISL s’est vu attribué plus de 2 000 contrats d’études dans ses
différents domaines de compétence. En effet, les ingénieurs de ISL sont intervenus pour des
maîtres d’ouvrage publics ou privés, tant en France que sur les cinq continents : plus de 40
pays au total.
Afin de réaliser des projets de plus en plus ambitieux, ISL s’appuie sur le talent et les
compétences de ses employés afin d’atteindre l’objectif d’excellence fixé. Pour ce faire,
l’équipe pluridisciplinaire d’ISL est formée de 70 ingénieurs, projeteurs et techniciens
maîtrisant les différentes disciplines d’intervention : hydrologie, hydraulique, génie civil,
mécanique des sols et des roches, structures en béton, structures métalliques et vantellerie,
ouvrages souterrains, électromécanique, électricité, calcul scientifique et système
d’information géographique, études environnementales.
Organigramme
Chaque jour, les ingénieurs et les équipes d'ISL innovent, anticipent et entreprennent,
pour répondre aux spécificités de chaque projet, dans le respect des objectifs de qualité.
Depuis 1986, ISL appuie son développement sur son équipe interne d’ingénieurs et
techniciens, et sur la qualité du service rendu à ses clients. Afin d’assurer une bonne
communication au sein de la société et ainsi de garantir la qualité des prestations fournies,
un système Intranet est mis à la disposition des employés. Ce dernier est accessible dans les
différents établissements et permet de partager de nombreuses informations concernant la
société, les projets, les offres, les outils et possède une bibliothèque électronique.
ISL est engagée dans une démarche de management de la qualité visant à fournir à ses
clients un haut niveau de service et de conseils.
Depuis plusieurs années, ISL mène une politique visant à établir des règles
communes permettant de garantir à ses clients le respect de la qualité attendue des
prestations d’études réalisées par la société.
Le Manuel Qualité est devenu le guide de référence pour toutes les étapes du
déroulement d’un projet, depuis la remise de l’offre jusqu’à la clôture de l’affaire. Ce manuel
est à la disposition des Maîtres d’Ouvrage.
La répartition de la production entre les différents secteurs d’activité d’ISL est la suivante :
Barrages Structures
24% 32%
Calcul
Eau et Scientifique
Environnement 4%
18%
Energie
22%
2. Objectifs du Projet
- Recueil des besoins internes auprès des ingénieurs par le biais d’un questionnaire
- Définition des améliorations concernant la convivialité du logiciel et des différentes
fonctions supplémentaires à intégrer
- Présentation des idées au développeur et discussion quant à leur faisabilité
- Mise en place d’un calcul exhaustif pour le dimensionnement à l’Etat Limite Ultime
et à l’Etat Limite de Service en collaboration avec le développeur.
Eurocode 2 :
Situation du Projet (Béton) (Acier)
Durable / Transitoire 1,5 1,15
ELU
Accidentelle 1,2 1,0
ELS 1,0 1,0
Tableau 2.3-3 Coefficients partiels relatifs aux matériaux EC2
Comme le montre les deux tableaux ci-dessus, deux changements sont à noter :
devient donc avec ‘c’ pour ‘Concrete’ et passe de 1,15 à 1,2.
Résistance à la traction :
Résistance de calcul :
Figure 2.3-1 Diagramme Parabole-Rectangle BAEL [4] Figure 2.3-2 Diagramme rectangulaire simplifié BAEL [4]
Compression :
Traction :
: représente le coefficient de fluage qui peut être calculé soit en utilisant les courbes
de la clause 3.1.4 ou l’Annexe B de la norme NF EN 1992 1-1.
Figure 2.3-3 Diagramme Parabole-Rectangle EC2 [1] Figure 2.3-4 Diagramme bilinéaire EC2 [1]
Résistance de calcul :
Résistance caractéristique
Limite d’élasticité définissant la nuance d’acier :
Résistance en traction :
Résistance de calcul :
La densité :
Figure 2.3-7 Diagramme contrainte-déformation à palier Figure 2.3-8 Diagramme contrainte-déformation à palier
incliné EC2 [3] horizontal EC2 [3]
Figure 2.3-9 Diagrammes des déformations à l’état-limite ultime BAEL : Règle des 3 pivots [4] [5]
Pivot A :
Pivot B :
Les trois domaines 2a, 2b et 2c représentent la flexion simple ou composée avec axe
neutre à l’intérieure de la section mais le raccourcissement ultime du béton est atteint. Leurs
droites caractéristiques tournent autour du point B.
Domaine 2c : Les aciers sont comprimés, tandis que les fibres extrêmes de la
section sont encore tendues.
Pivot C :
Figure 2.3-10 Diagrammes des déformations à l’état-limite ultime EC2 : Règle des 3 pivots [1]
Pivot A :
Pivot B :
Domaine 2a :
Domaine 2b :
Pivot C :
o Diagramme parabole rectangle
o Diagramme bilinéaire
Le BAEL défini dans un premier temps des valeurs minimale d’enrobage selon la
situation du projet 3 afin d’assurer la protection des armatures :
c : Enrobage
La comparaison entre les deux règlements permet de déduire quelques divergences entraînant
des changements dans le calcul des armatures :
Un autre point important à noter est la détermination de l’enrobage des armatures qui ne dépend
plus que de la géométrie de l’élément (BAEL) mais de sa classe d’exposition et la classe structurale
pour l’Eurocode 2.
Un certains nombre d’hypothèses de calcul des sections fléchies en béton armé doivent
être prises pour pouvoir réaliser le dimensionnement. Ces hypothèses sont valables que ce
soit pour le BAEL ou l’Eurocode et les principales sont :
Principe de Navier –Bernoulli : Une section plane reste plane après déformation avec
conservation des sections planes et non gauchissement,
Adhérence acier et béton : l’acier et le béton ont des déformations identiques. Le
coefficient de dilatation des deux matériaux est le même et ils subissent les même
déformations, l’un entraînant l’autre par adhérence.
Le béton tendu n’est pas pris en compte : la résistance du béton tendu est négligée, ce
qui est prudent compte tenu de sa faible résistance à la traction et du fait que des
fissures ont pu se produire avant sa mise en chargement sous l’action du retrait, des
variations de température et de l’humidité.
Le comportement des matériaux est élastique en Etat Limite de Service : aussi bien
pour le béton que pour l’acier, les contraintes sont proportionnelles aux
déformations. On reste dans le domaine élastique jusqu’aux contraintes admissibles
pour le matériau.
Béton
Acier
Des fissures excessives peuvent permettre des infiltrations de nature à nuire à la tenue à
la corrosion des armatures : La limitation de ce risque est liée à une limitation de la
contrainte . Le BAEL 91 (rev 99) prévoit 3 cas :
Pour éviter les fissurations longitudinales, les microfissures ou encore des niveaux élevés
de fluage, on peut limiter la contrainte de compression à la valeur pour les classes
d’exposition XD, XF et XS avec .
Quand on prend en compte le fluage du béton dans les calculs en combinaison quasi-
permanente, le fluage est :
o Linéaire si :
o Non linéaire si :
Acier
Afin d’éviter les déformations inélastiques ainsi qu’un niveau de fissuration inacceptable,
la contrainte de l’acier est limitée sous combinaisons caractéristiques à la valeur suivante :
Lorsque la contrainte est provoquée par une déformation imposée, la contrainte est
limitée à
Il convient d’établir, en accord avec le client, des limites appropriées tenant compte, de la
nature de la structure, de la destination finale et du coût de la limitation de la fissuration.
Les valeurs limites de l’ouverture des fissures recommandées par l’Annexe Nationale
sont les suivantes :
Si une limitation de la fissuration est prévue, une quantité minimale d’armatures est
nécessaire pour maîtriser la fissuration dans les zones où une contrainte de traction est
prévue. Le calcul est réalisé de manière à ce que la limite d’élasticité de l’armature ne soit pas
atteinte avant la charge de fissuration.
Pour les sections en T ou les caissons le calcul doit être réalisé séparément pour les
différentes parties de la section (âme et membrures).
La relation donnant la valeur de la section minimale est la suivante :
Avec
: Section droite de béton tendu juste avant l’apparition de la première fissure pour la
contrainte maximale
: Coefficient qui tient compte de l’effet des contraintes non uniformes auto-équilibrées
conduisant à une réduction des efforts dus aux déformations gênées.
o En traction pure
: Coefficient qui prend en compte l’effet de l’effort normal sur la répartition des
contraintes
: est la valeur absolue de l’effort de traction dans la membrure juste avant la fissuration,
résultant du moment de fissuration calculé avec
Exemples de calcul de
- Traction pure :
- Flexion simple :
Section rectangulaire :
Section en Té :
Principe de calcul
La présence de zones non fissurées, d’une certaine longueur, dans les sections d’un
élément tendu rend le comportement de l’élément considéré discontinu. Il faut donc se
référer à des valeurs moyennes :
En désignant par :
L’ouverture moyenne des fissures est égale à l’allongement que subit l’armature par
rapport au béton sur la distance :
Soit :
A l’état homogène non fissuré, l’effort de traction est équilibré par le béton et les
armatures tendus :
Il vient donc :
Cette expression établie dans le cas de la traction pure peu être généralisée en
considérant non plus la section totale du béton mais une section effective autour des
armatures tendues. La contrainte est donc égale à :
En posant :
Il vient :
à é
Remarque :
Les espacements des armatures sont calculés comme suit :
o Poutre
o Dalle :
Figure 2.4-2 Sections effectives de béton autour des armatures tendues [7]
Les deux règlements limitent la contrainte du béton à 0,6 fois la contrainte caractéristique.
Cependant, l’Eurocode n’impose cette borne que pour les classes d’exposition XD, XF et XS.
Les hypothèses fondamentales prises en compte à l’Etat Limite Ultime que ce soit au
BAEL ou à l’Eurocode, sont les suivantes :
Principe de Navier –Bernoulli : Une section plane reste plane après déformation avec
conservation des sections planes et non gauchissement,
Le dimensionnement à l’état limite ultime est basé sur l’utilisation du diagramme des
trois pivots et le comportement des matériaux. La différence entre les deux normes provient
donc de ces deux paramètres.
Pivot A :
Pivot B :
Pivot C :
Les différents cas de calculs selon les choix de diagrammes réalisés se présentent
comme suit :
Acier Classe B
o Pivot A :
o Pivot B : pour
o Pivot C : pour
Acier Classe C
o Pivot A :
o Pivot B : pour
o Pivot C : pour
Acier Classe A
o Pivot A :
o Pivot B : pour
o Pivot C : pour
Acier Classe B
o Pivot A :
o Pivot B : pour
o Pivot C : pour
Acier Classe C
o Pivot A :
o Pivot B : pour
o Pivot C : pour
o Pivot B : pour
o Pivot C : pour
De même que pour le cas précédent. Le Pivot A n’existe plus et on peut considérer,
même pour de petites hauteurs du béton comprimé, que celui-ci a une déformation de (=
si ).
o Pivot B : pour
o Pivot C : pour
Le dimensionnement à l’ELU étant basé sur le principe des pivots dont les limites sont
déduites des diagrammes contrainte-déformation des matériaux ; ces divergences auront une
conséquence sur le calcul des sections d’armatures.
La lecture des options du calcul s'effectue à l'aide de mots clés. Les mots clés permettent
de structurer les actions du programme dans l'ordre souhaité, et définissent aussi bien les
hypothèses de calcul, les paramètres géométriques et mécaniques, que la lecture de fichiers
de données, le calcul de ferraillage et l'impression des résultats.
Certains paramètres dépendent du système d'axes fixés pour décrire la structure. Dans le
cas de calcul de dalle, la surface moyenne est localement assimilée au plan XOY. Dans le cas
de calcul de poteau, la fibre moyenne du poteau est localement assimilée à l'axe Z.
A partir des paramètres donnés par l'utilisateur, le programme évalue un certain nombre
de paramètres complémentaires nécessaires au calcul.
Dans le cas dalles, les résultantes considérées sont évaluées par moyenne dans
l'épaisseur de la dalle. Dans le cas de poteaux, les résultantes sont évaluées par
moyenne sur la section du poteau.
Les conventions de signes sont celles du béton armé : un effort de compression est
positif, un moment est positif lorsque la fibre inférieure est tendue.
Les résultantes d'efforts et moments doivent être données en unités cohérentes avec
les paramètres mécaniques donnés du béton et de l'acier.
Dans le cas où les données dont l'utilisateur dispose ne vérifient pas les conditions
précédentes (convention de signe différente, ...), il lui est possible d'indiquer des facteurs
correctifs par lesquels sont multipliés les efforts et moments résultants avant le calcul de
ferraillage.
Les fichiers
Différents logiciels peuvent être utilisés pour le calcul des sollicitations. Ceci entraîne une
diversité des présentations de fichiers de données issus de calculs extérieurs.
Il est nécessaire que ces fichiers soient de type "ascii" (fichiers textes), et suivent quelques
règles qui sont les suivantes :
Toutes les informations relatives à une section de béton sont présentées sur une ligne, qui
peut contenir indifféremment :
- un numéro de section,
- une ou plusieurs coordonnées du centre de gravité,
- les efforts normaux,
- les moments,
- les efforts transversaux,
- les moments des charges permanentes.
La liste des paramètres utilisés au cours du calcul, avec un rappel des hypothèses
effectuées.
La liste, par sections, des messages d'avertissement. Lorsque le programme rencontre
des difficultés au cours de la résolution (ce qui peut se produire, compte tenu du fait
des nombreux algorithmes itératifs utilisés), ou lorsque les sections d'acier calculées
ne conviennent pas (limite de résistance du béton, sections d'acier trop
importantes,...), c'est dans le fichier "FERRAIL.LOG" qu'un message d'avertissement
est mentionné. Le code d'erreur relatif à cet avertissement est également reporté dans
le fichier de résultats en sections d'acier si sa mention a été demandée.
A la demande de l'utilisateur, le programme peut fournir des informations détaillées
sur le calcul des sections dans le fichier général "FERRAIL.LOG".
Numéro de la section
Coordonnées de la section
Effort normal
Moment
Effort transversal
Moment des efforts permanents
Excentricité additionnelle
Code d’erreur :
. Pas d'erreur
C Erreur de calcul
P Erreur à posteriori dans l'évaluation des sections d'acier
Section d’acier
Contrainte de compression du béton dans la section en X (els)
Indice d’état de la section :
Section non sollicitée
Section entièrement comprimée
Section partiellement tendue, fibre inférieure comprimée
Section partiellement tendue, fibre supérieure comprimée
Section entièrement tendue
Indice indique si des aciers de compression ont été calculés
Enrobage
Lorsqu'une erreur de calcul ou de post-traitement se présente, le message d'erreur
associé est écrit dans le fichier général "FERRAIL.LOG".
Lorsque l'utilisateur demande une impression détaillée des sections d'acier calculées, le
fichier général "FERRAIL.LOG" contient en outre, section par section, et direction par
direction :
- Les efforts et moments résultants utilisés par le calcul,
- un indice désignant l'état de la section,
- un indice désignant l'acier le plus tendu (nappe inférieure ou supérieure)
- un code d'erreur.
Un même paramètre peut être défini plusieurs fois. Le calcul de ferraillage s'effectue avec
les dernières valeurs de paramètres définies auparavant. Toutefois, si un fichier de
paramètres variables par section est donné, les valeurs prises en compte seront celles
mentionnées dans ce fichier.
3.2 EffAdd
3.2.1 Présentation
Le programme Effadd est un outil permettant d e réaliser des combinaisons linéaires de
valeurs contenues dans un ou plusieurs fichiers.
Dans le cas d’un projet, plusieurs combinaisons d’actions sont généralement définies.
C’est à ce niveau là qu’intervient notamment cet outil en permettant le cumul d’efforts issus
de charges extérieures différentes.
Chaque ligne de code est constituée de 4 colonnes comportant le nom du fichier d’entrée
suivie du coefficient par lequel seront multipliées les données.
Il faut noter que le la première colonne n’est suivie d’aucun coefficient. Celui-ci est par
défaut égal à 1 est ne peut être modifié.
Les fichiers de sorties destinés à être utilisés par le logiciel Ferrail en tant que fichiers de
données sont d’extension «.eff » dont le nom ne doit pas dépasser 8 caractères.
3.3 Ferrmax
La lecture des options du calcul s'effectue à l'aide de mots clés. Les mots clés permettent
de préciser les paramètres du tri, le nom des fichiers résultats, et de lancer un ou plusieurs
calculs de tris.
- fichiers de données : la présentation doit être similaire à celle des fichiers de données
du logiciel Ferrail (cf. §4.1.1.4)
3.3.3 Exemple
Voir Annexe 3.3.
- Local utilités 1
- Local utilité 2
- Local utilités 3
- Hall de déchargement
- Hall de dépilage
- Hall de préparation
- Hall de détonation
- Hall de décontamination :
- Hall de préparation
Les épaisseurs des dalles mises en place sont les suivantes : 20cm, 40cm, 50cl, 60cm, et
65cm.
Le calcul a été effectué pour les quatre épaisseurs de dalles du bâtiment : 20 cm, 40cm,
50cm, 60cm et 65cm. Pour chaque épaisseur les valeurs de sollicitations sont fournies pour
chaque cas de charges :
Le logiciel ANSYS donne les valeurs en différents points. Ainsi nous avons pour chaque
épaisseur de dalles et chaque cas de charges un fichier de résultats (documents texte)
contenant les valeurs d’efforts et moments en plusieurs points. On obtient donc la liste de
fichiers suivante :
Epaisseur 60 cm Epaisseur 65 cm
NB :
- Les valeurs dues à la charge Aw = 1,2 W ont été obtenues à l’aide du programme
EffAdd.
Un exemple de fichier résultat ANSYS est présenté en Annexe 4.2.
Les fichiers cumulés obtenus étant destinés à être utilisés comme paramètres de données
pour le calcul du ferraillage avec le logiciel Ferrail ; ces derniers doivent avoir une
présentation spécifique comme détaillée dans le paragraphe §4.1.1.4. Il faut donc supprimer
les lignes indésirables se trouvant au début et à la fin de chacun des 65 fichiers d’efforts (cf.
Annexe 4.3.1)
Les combinaisons des actions ELU, ELS et ELA doivent être effectués pour chacune des 5
épaisseurs.
Nous aurons donc 27 fichiers correspondants aux 27 combinaisons multipliés par 5 ce qui
fait 135 fichiers. Ces derniers sont d’extension « .eff », leurs présentations respectent les
conditions d’utilisation de Ferrail et leurs noms ne dépassent pas les 8 caractères.
Les fichiers de commande ainsi que les fichiers résultats sont présentés en Annexe 4.3.2.
Le calcul de ferraillage est réalisé aux Etats-Limites Ultimes (ELU) et aux Etats-
Limites de Service (ELS) selon les combinaisons correspondantes.
Béton C30/37 : Résistance à 28 jours
Nuance acier FeE500 : Limite élastique de l’acier
Epaisseur d’enrobage constante dans toutes les directions 4 cm
Pour le calcul du ferraillage minimal, la formule utilisée est celle de la clause 7.3.2 de la NF
EN 1992-1-1 (cf. Annexe 4.4.1). La mise en place de ces aciers permet la limitation de
l’ouverture des fissures du béton.
Remarque : le coefficient kc ; qui tient compte de la répartition des contraintes dans la section
immédiatement avant la fissuration ainsi que de la modification du bras de levier ; a été pris
égale à 1. Cela correspond à considérer la section en traction pure, ce qui nous met en
sécurité.
Les fichiers de commande respectent les paramètres abordés dans le paragraphe §4.1.2.
On constituera 3 fichiers de commandes pour le calcul aux ELU, aux ELS et aux ELA.
Les données d’entrée seront les fichiers issus du programme Effadd après combinaison
des valeurs. On retiendra seulement les valeurs NORX, NORY, MX et MY pour le calcul de
ferraillage. Les fichiers de résultats quant à eux contiendront les valeurs suivantes :
La commande utilisée est « MAX liste_mot FIN » qui tri les valeurs maximales.
Les fichiers de commande ainsi qu’un exemple de fichier résultats sont joints en Annexe
4.5. Les représentations par isovaleurs des sections d’acier calculées sont jointes en Annexe
4.6
Cette partie peut être facilitée pour l’utilisateur en créant une interface graphique
présentant les différentes données d’entrées. Un dessin représentant la section peut
également être introduit pour une meilleure visualisation.
Pour finir, le nouveau programme peut intégrer une fonction permettant de calculer la
section minimale d’armatures (pour la maîtrise de la fissuration et la condition de non-
fragilité) pour donner ensuite le fichier de résultats final en remplaçant toute section
inférieure à la section minimale par cette dernière.
Les ingénieurs d’études d’ISL ont souvent été amenés à utiliser le logiciel FERRAIL
dans le cadre de précédents projets. Riches de leur expérience, ils sont les plus aptes à définir
les changements et les améliorations à apporter au nouveau programme. De ce fait, il était
important de recueillir les besoins de ces ingénieurs amenés ultérieurement à utiliser le
logiciel.
J’ai ainsi constitué, avec la coopération de mon tuteur, un questionnaire basé sur mon
expérience du logiciel. Ce dernier a été envoyé aux ingénieurs, des différentes ISL, ayant déjà
utilisés le logiciel.
Les questions ainsi que les réponses des ingénieurs sont les suivantes :
Une interface graphique permettrait en effet une meilleure lisibilité ainsi qu’un
contrôle rapide des données d’entrées. Celle-ci sera éventuellement constituée d’une
première partie avec un schéma représentatif de la section suivie de la liste des
paramètres avec la possibilité d’accès aux valeurs issues des normes.
Nécessité d’un graphique plus clair représentant la direction et le signe des efforts
Représentation de la position des aciers
Conserver le format texte pour des modifications rapides si seule une donnée change
par exemple,
Possibilité d’ouvrir d’anciens fichiers FERRAIL. Log
Ne pas avoir plusieurs fenêtres différentes
Pouvoir récupérer des efforts calculés avec ANSYS ou GRAITEC sans avoir à
modifier les fichiers de résultats (Traitement interne) : Prévoir un sous programme
automatisant la récupération des résultats.
Intégrer les outils Effadd et Ferrmax
Remarques générales :
4.1.3 Conclusion
Après avoir rassemblé les paramètres et fonctions à mettre en place au niveau du
logiciel. J’ai présenté les différentes idées au développeur chargé de la programmation du
logiciel. En collaborant avec ce dernier pour prendre en compte le côté pratique que ce soit
pour le développeur ou l’utilisateur, j’ai finalement abouti au résultat suivant :
Le fichier résultat est un récapitulatif des valeurs précédentes et porte le nom donné
par l’utilisateur. Le fichier peut être réutilisé pour un autre calcul ayant les mêmes données.
2) Combinaison
L’un des besoins exprimé par les ingénieurs était la possibilité de récupérer des
fichiers ANSYS ou Graitec sans devoir réaliser de changement au préalable. D’après
l’informaticien cette opération peut être réalisée en ayant une plage d’exemples exhaustive
englobant tous les types de fichiers résultats possibles. Cependant, pour le logiciel ANSYS
par exemple, l’utilisateur choisit lui-même la forme des fichiers. Il existe donc une infinité de
possibilités.
Une solution serait d’imposer une forme de fichiers résultats pour les fichiers ANSYS
et un autre type de fichiers pour GRAITEC. Et à partir de là, effectuer le traitement interne
pour standardiser les fichiers utilisés par le logiciel. Les premières colonnes seront toujours
consacrées à l’identification du point calculé (numéro, coordonnées…) .L’utilisateur devra
indiquer quel paramètre correspond à chaque colonne en choisissant parmi une liste
déroulante (Dalle : NUM, X, Y, Z, NX, NY, Mxx, Myy ; Poteau : NUM, X, Y, Z, NZ, Mxz,
Myz) ou NUL si la colonne n’est pas prise en compte dans le calcul.
Pour réaliser la combinaison, l’utilisateur devra dans un premier temps fournir soit
les valeurs ou les fichiers d’entrée à combiner en y associant un nom. Dans un deuxième
temps, il pourra définir les combinaisons en associant à chaque nom de fichier ou de valeur
le coefficient associé.
Selon ses besoins, l’utilisateur pourra choisir les paramètres à intégrer dans le fichier
de résultats.
3) Dimensionnement
La définition des caractéristiques de la section ayant été faite dans l’onglet « caractérisation
de la section » l’utilisateur doit donc faire appel au fichier obtenu a cette étape.
Le calcul à l’état limite Accidentel n’est autre qu’un calcul à l’Etat Limite Ultime avec
des coefficients partiels différents.
Lorsqu’une combinaison a été réalisée juste avant de passer au calcul des sections
d’acier, le fichier résultat obtenu est directement injecté en tant que fichier d’entrée dans
l’onglet ‘dimensionnement’. L’utilisateur a également la possibilité de définir des valeurs
réelles ou des fichiers de valeurs de M et N qui n’ont pas été calculé en utilisant la fonction
« combinaison » du logiciel. Dans ce dernier cas, l’utilisateur devra mettre en forme son
fichier selon les exigences du logiciel ou selon la forme du fichier imposée pour un calcul
ANSYS ou Graitec où le traitement interne est automatiquement effectué. Il faudra ensuite
indiquer les paramètres de calcul correspondants à chaque colonne (Dalle : NX, NY, NZ,
Mxx, Myy ; Poteau : NX, NY, NZ, Mxz, Myz ; NUL)
4) Section Minimale
5) Ouverture de fissures
Cette partie est intégrée dans le cadre de la vérification à l’ELS. Le but est de vérifier,
après calcul des sections d’aciers, que l’ouverture des fissures reste inférieure à une valeur
maximale.
4.2 Dimensionnement
Lors de précédents projets, les ingénieurs avaient rencontrées des incohérences de calculs
souvent issues d’une mauvaise appréciation de l’état de la section et de la hauteur de béton
comprimée. Afin de pallier ce problème, l’objectif était d’établir un calcul pouvant tester les
différents cas possibles et d’en déduire la section appropriée.
Pour réaliser un tel calcul, il a fallu mettre en place une méthode itérative qui consiste à
calculer les sections d’aciers pour des positions d’axe neutre différentes, faisant ainsi varier
l’état de la section et le calcul utilisé.
Le ferraillage est calculé pour une section rectangulaire et pour les éléments dalles
(efforts et moments en mètre linéaire) et poteaux (poutres).
Cependant, les calculs précédemment réalisés par les ingénieurs ont démontré que cette
limite n’est pas très contraignante et que la vérification de l’ouverture des fissures n’est
souvent pas vérifiée. Pour cela, on a pris partie de considérer une limitation définie dans la
clause 7.3.3 (101) de l’Annexe Nationale NF EN 1992-2/NA qui dépend de l’ouverture maximale
des fissures : .
Par simplification et pour éviter d’introduire l’histoire du chargement dans les calculs, le
BAEL a fixé la valeur du coefficient à une valeur intermédiaire plus proche des chargements
de longue durée, soit .Nous utiliserons cette valeur pour le dimensionnement à l’Etat
Limite de Service.
N.B :
Dans ces équations et sont des valeurs algébriques
Conventions de signe :
Caractéristiques de la section :
Selon la direction suivant laquelle on calcule les sections d’acier on a les données
suivantes :
Suivant la direction x :
Dalle : , , , , ,
Poteau : , , , , ,
Suivant la direction y :
Dalle : , , , , ,
Poteau : , , , , ,
Le calcul sera réalisé en adoptant une méthode itérative consistant à calculer le couple
(A1 , A2), pour tous les états de la section en variant la position de l’axe neutre :
variant de .
La position de l’axe neutre étant fixée, A1 et A2 sont calculés à l’aide des équations
d’équilibre en remplaçant les efforts résistants ( par les efforts sollicitants
.
Si la valeur de la section d’acier calculée est négative, on suppose qu’il n’y a pas
d’acier nécessaire et . La solution retenue est celle pour laquelle la section d’acier
totale est minimale.
Dans les cas de la traction simple et la compression simple (M= 0), correspondants
respectivement aux cas et , le calcul des aciers est directement déduit de
la valeur N de l’effort normal. Le calcul itératif n’est pas nécessaire.
A l’état limite de service, la contrainte dans le béton est bornée par une valeur
admissible égale à , afin de limiter les fissurations longitudinales. Dans le cas où la
section est partiellement tendue, cette limite représente une borne permettant de déterminer
si des aciers comprimés sont nécessaires pour reprendre la partie de la sollicitation non
reprise par le béton. De plus, l’utilisateur ayant la possibilité de choisir un dimensionnement
sans armatures comprimées, la contrainte limite permet de savoir si un tel calcul est possible.
On peut donc définir les différents cas possibles comme suit :
En traction simple, la section est uniformément tendue. En négligeant le béton tendu, les
aciers sont symétriques et équilibrent intégralement l’effort de traction :
Ainsi avec :
On a:
Ainsi avec :
Lorsque la section est entièrement tendue, seuls les aciers équilibrent les efforts. Le béton
tendu étant négligé.
La solution la plus économique est obtenue lorsque les aciers sont sollicités à leur
contrainte admissible. Les sections d’armatures seront donc calculés en supposant que les
contraintes ont atteint leurs valeurs limites.
On a donc :
Le calcul à l’Etat Limite de Service est mené en considérant les diagrammes de calcul
suivants :
Conventions de signe :
Caractéristiques de la section :
Selon la direction suivant laquelle on calcule les sections d’acier on a les données
suivantes :
Suivant la direction x :
Dalle : , , , , ,
Poteau : , , , , ,
Suivant la direction y :
Dalle : , , , , ,
Poteau : , , , , ,
Le calcul sera réalisé en adoptant une méthode itérative consistant à calculer le couple
(A1 , A2), pour toutes les droites de déformation en variant la position de l’axe neutre :
variant de
La position de l’axe neutre étant fixée, A1 et A2 sont calculés à l’aide des équations
d’équilibre en remplaçant les efforts résistants ( par les efforts sollicitants
.
Si la valeur de la section d’acier calculée est négative, on suppose qu’il n’y a pas
d’acier nécessaire et . La solution retenue est celle pour laquelle la section d’acier
totale est minimale.
Dans les cas de la traction simple et la compression simple (M= 0), correspondants
respectivement aux cas et , le calcul des aciers est directement déduit de la
valeur N de l’effort normal. Le calcul itératif n’est pas nécessaire.
Excentricité additionnelle :
En état limite ultime, une excentricité additionnelle peut être prise en compte. Dans
ce cas la valeur de |M| est égale à :
Dimensionnement avec
M1 = M+ (d-h/2) N > Mlimite
aciers comprimés
Choix :Calcul avec
aciers comprimés
Dimensionnment avec
M1 = M+ (d-h/2) N < Mlimite
aciers comprimés
Dimensionnement avec
M1 = M+ (d-h/2) N > Mlimite
aciers comprimés
Choix :Calcul sans
aciers comprimés
Dimensionnment sans
M1 = M+ (d-h/2) N < Mlimite
aciers comprimés
En traction simple, la section est uniformément tendue. En négligeant le béton tendu, les
aciers sont symétriques et équilibrent intégralement l’effort de traction :
Ainsi avec :
On a:
Ainsi avec :
Lorsque la section est entièrement tendue, seuls les aciers tendus équilibrent les efforts.
Le béton tendu étant négligé.
On a donc :
Dans ce qui suit les valeurs représentent les valeurs d’atteinte de la limite
élastique respectivement.
Donc :
Donc :
Donc :
o En traction pure
Flexion simple :
Conclusion
Depuis la mise en vigueur des Eurocodes en Mars 2010, les bureaux d’études mettent
en place les démarches nécessaires pour le passage aux nouvelles normes. C’est donc dans le
cadre de cette mise à niveau que s’est inscrit mon projet de fin d’études.
Le bureau d’étude ISL Ingénierie a développé un programme interne « FERRAIL »
permettant aux ingénieurs de réaliser le dimensionnement béton armé des structures. Ce
logiciel réalise le calcul du ferraillage suivant les règles de BAEL. Par conséquent, il était
important pour l’entreprise de disposer d’un nouvel outil permettant un calcul suivant les
nouvelles normes. Cette étape était également un moyen de créer un outil plus convivial.
L’ancien Logiciel fonctionne par lecture de mots clés.
Le but de mon travail était de transmettre au développeur de la société une première
idée de la forme et du fonctionnement du logiciel mais surtout de mettre en place la méthode
de calcul du ferraillage à l’Eurocode 2.
Pour mieux comprendre les améliorations à apporter ou nouvel outil, j’ai utilisé le
programme « FERRAIL » dans le cadre de l’évaluation du ferraillage en phase APS d’un
bâtiment pyrotechnique. J’ai également recueillie auprès des ingénieurs, les difficultés
rencontrées lors de précédentes utilisations du logiciel.
Mon expérience personnelle du logiciel, cumulée aux remarques des ingénieurs ainsi
qu’à l étude de l’Eurocode, m’a permis de mettre en place une première liste de fonctions et
de possibilité que devra offrir le logiciel.
A partir de ce moment là, j’ai transmis mes premières idées au développeur, basé à
Lyon, avec lequel j’ai pu aborder l’aspect programmation du logiciel.
On a ainsi défini la faisabilité des fonctions proposées et ses besoins pour pourvoir
réaliser la programmation par la suite. De ce fait, j’ai indiqué pour chaque partie du logiciel
les paramètres d’entrées et de sorties et précisé la relation entre les différents onglets.
La difficulté rencontrée pendant cette partie du travail était la communication
exclusivement téléphonique avec l’informaticien mais également la prise en compte du
côté consacrée à la programmation dans le développement du logiciel. En effet, j’avais
parfois du mal à transmettre mes idées et aussi à comprendre les explications du
développeur.
Le travail réalisé dans le cadre de ce projet de fin d’études constitue une base pour le
travail du développeur chargé d’effectuer la programmation du logiciel. Les calculs présentés
sont ceux utilisés le plus fréquemment par les ingénieurs d’ISL. Cependant, des fonctions
supplémentaires peuvent ultérieurement être jointes telles que le calcul en flexion déviée,
calcul des aciers transversaux, vérification des contraintes dans le cas du dimensionnement à
l’ELS…
Bibliographie
[1] Eurocode 2, Calcul des structures en Béton armé, AFNOR, Octobre 2005
[3] Pratique de l’Eurocode 2, Guide d’application ; J.ROUX, AFNOR et Groupe Eyrolles, 2009
[4] Règles BAEL 91 modifiées 99, Règles techniques de conceptions et de calcul des ouvrages
et construction en Béton Armé suivant la méthode des états-limites ; Editions EYROLLES,
2000
[5] Traité de Béton Armé, Cours de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées ; R.LACROIX,
A.FUENTES, H.THONIER, Editions EYROLLES, 1982
[7] Maîtrise de l’Eurocode 2, Guide d’application ; J.ROUX, AFNOR et Groupe Eyrolles, 2009