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Historique
Parmi les obstacles naturels auxquels se heurtaient les routes d'autrefois, l'un des
plus fréquents et des plus insurmontables étaient les cours d'eau.
Pendant de longs siècles, les gens les franchirent grâce à des gués ou à des
bacs, même si cela rallongeait souvent leur chemin. Les ponts étaient rares car
leur construction était tout un art et d'une grande difficulté.
Les premiers ponts consistaient en de simples troncs d'arbres abattus et jetés
entre les deux rives de la rivière, puis arrivèrent les pontons et les ponts en corde
essentiellement en Amérique et Asie (ce qui éveilla d'ailleurs la curiosité des
Européens).
Ces ponts de corde se rencontraient encore assez fréquemment au siècle
dernier.
i. Pont en maçonnerie
Ce pont est souvent recommandé pour des moyennes portées ou travées les
rivières se trouvant dans un marécage et là où il y a facilité d'approvisionnement
en sable et gravier.
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iii. Pont en béton précontraint
C'est aussi pour franchir une rivière de portée très importante, une rivière très
profonde, lorsqu'on a la facilité d'approvisionnement en éléments métalliques ou
lorsque la construction exige un délai très court.
v. Ponts mixtes
C'est un pont dont le tablier est constitué des matériaux différents (poutres
métalliques, dalle ou hourdis en B.A, poutres métallique et tablier en bois). C'est
pour éviter l'échafaudage des poutres en B.A, leur mise en place étant plus
compliquée pour les rivières profondes ou en grande vitesse. Cela réduit le détail
de l'exécution. Ils sont donc plus économiques et faciles à exécuter.
Le tablier (où il y a la route) du pont est porté par une ou plusieurs poutres en
bois, en acier, en béton armé.
Les poutres provoquent sur leurs supports des forces de réactions verticales
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- Sensibilité aux différences de température. Le pont peut s'agrandrir ou se
rétrécir suivant l'heure (en journée, la nuit) et la saison (hiver, été).
- La hauteur du pont : quelle hauteur faut-il prévoir pour les piles (piliers) ?
Tout dépend de ce qui doit passer sous le pont.
Le tablier du pont est porté par une ou plusieurs arches en bois, en pierre, en
acier ou en béton armé.
La structure exerce sur ses appuis des forces qui ont tendance à les écarter. Le
tablier peut être en dessus de l'arc ou en-dessous.
Les appuis à droite et à gauche sont donc épais pour faire masse et s'opposer
aux forces qui s'exercent.
+ Les ponts en arc peuvent être très longs puisque plusieurs arcs peuvent se
suivre en une ligne continue.
- L'obligation d'avoir des appuis à droite et à gauche solides pour s'opposer aux
forces qu’exerce le pont.
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Les ponts suspendus sont en réalité des ponts en arc qui sont inverses, et dont la
solidité dépend de la «traction» et non plus de la «poussée» comme dans les
ponts en arc.
Le principe des ponts suspendus est de maintenir le poids du tablier par deux
câbles porteurs solidement arrimés aux berges ou sur les massifs d'ancrage.
Le pont suspendu comporte : 2 piliers (un de chaque côté) et deux câbles
porteurs qui supportent le tablier du pont.
+Les ponts suspendus peuvent enjamber des distances beaucoup plus grandes
que tout autre type de pont.
- Les ponts suspendus sont très souples, ce qui ne pose aucun problème, tant
que l’oscillation du pont est différente de la force répétitive du vent.
Depuis près de 40 ans, les ponts suspendus s'effacent au profit d'une autre
technique, plus légère et plus audacieuse pour la partie bétonnée :
Le pont à haubans.
Tel un bateau, les 2 piliers sont appelés "mâts" et les câbles qui soutiennent les
mâts, des "haubans".
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Chaque élément du tablier est soutenu par un câble. Cependant tous ces câbles
(haubans) partent des mâts et non pas d'un gros câble qui court d'un pilier à
l'autre.
+ Enjamber des distances beaucoup plus grandes que tout autre type de pont.
+ Par rapport au pont suspendu, on économise sur l'énorme câble qui supporte
l'ensemble du poids de l'ouvrage. C'est donc moins cher à construire.
-Les haubans doivent être élevés, et sont par conséquent, plus fragiles et plus
vulnérables au vent et aux vibrations engendrées par la circulation (maximum de
portée 1000 m).
Exemple : pont de Millau, dont une pile est plus haute que la tour Eiffel qui utilise
à la fois la technologie des ponts viaduc (avec les piles) et la technologie des
ponts à haubans.
v. Pont Levis
Un pont-levis est un pont dont le tablier peut être relevé par rotation autour d'un
axe situé à une extrémité.
+ Protection : le pont étant l'unique accès à un château fort, au-dessus d'un fossé
lorsqu'il est relevé, il constitue une barrière supplémentaire aux ennemis.
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- Nécessité de contrepoids pour faire face aux forces.
Un pont tournant est un pont dont le tablier est monté sur un pivot, ce qui permet
de faire tourner le tablier horizontalement pour le présenter dans l'axe de la voie
d'eau qu'il franchit : ainsi, un navire peut circuler dans le passage dégagé par la
rotation du tablier (le viaduc de Caronte).
+ Si le chenal est assez large, on peut faire passer les navires dans les deux
directions lors de son ouverture, ce qui permet de créer un sens de circulation et
d'augmenter la sécurité du trafic.
- Lorsqu'il est ouvert, le pont doit être capable de maintenir sa structure en porte-
à-faux mais lorsqu'il est ferme, le poids des automobiles nécessite des supports
sous la travée.
1.1 Economie
Le coût d’une structure en acier est un de ses principaux avantages.
Contrairement aux structures en béton, le temps de mise en œuvre est fort réduit.
Dès lors, le coût du temps de travail, de location des engins de chantier, et le
délai de finition sont réduits. L’acier permet de construire des structures
temporaires qui peuvent alors être démontées et remontées. De part la grande
longévité de l’acier, des économies sont réalisées au niveau de l’entretien.
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1.2 Confort et sécurité sur le chantier
Grâce à la mise en œuvre des produits semi-finis fabriqués en usines, la masse
de travail est réduite. Le chantier est dès lors plus agréable et le voisinage est
moins gêné. On constate une diminution des accidents de travail car il y a moins
de travail à grande hauteur et moins de transport.
1.3 Techniques
• L’acier offre une excellente isolation acoustique et thermique.
• Grâce à sa légèreté, l’acier permet une réduction de la descente de
charge. Ce qui permet d’utiliser des soutènements et fondations plus petits.
• L’acier possède une très bonne ductilité naturelle. Il est capable de subir
une importante déformation avant de se rompre, sans dégradation dans sa
constitution, sans détérioration de sa résistance et de sa rigidité.
• La capacité d’absorber l’énergie (grâce à sa ductilité) reçue lors des
tremblements de terre en fait un avantage certain dans les zones sismiques.
• L’acier est capable de se déformer de manière semblable en compression
et en traction.
• La tenue en fatigue, c'est-à-dire la capacité de supporter un grand nombre
de cycles et de charges avant la rupture.
• Les assemblages en acier garantissent une bonne résistance à la rupture
fragile (rupture caractérisée par l’absence de déformation plastique).
1.4 Environnement
• Recyclable après la démolition du bâtiment.
• Liberté de formes et adaptation à tous types de sites grâce à ses
différentes possibilités de textures.
• Transparence des structures grâce à une meilleure pénétration de la
lumière.
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3.2 Environnement
• La masse thermique du béton permet de faire des économies d’énergie.
Dans certaines conditions climatiques, les coûts de climatisation sont réduits.
• Bonne durabilité des structures en béton grâce à sa résistance à l’usure,
au feu, au vent, aux vibrations et aux séismes.
• Les revêtements intérieurs et extérieurs sont inutiles.
• Le béton usagé est entièrement recyclable en servant de granulat pour les
plates-formes routières ou pour les remblais (permet de surélever le profil d’un
terrain ou à combler une fouille).
Le principal désavantage du béton est son poids. Les structures en béton sont
très lourdes comparativement aux structures en acier. De plus le béton ne résiste
pas du tout à la traction, donc des armatures en fer sont nécessaires.
Conclusion
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