Nadine Isnard
Sylvie André-Poirrier Traductrice E.S.I.T. Paris
Institutrice Professeur des Ecoles
Le CE2 est désormais intégré au cycle 2 qu’il conclut. Les compétences de cette fin de cycle doivent
constater le passage progressif de la compréhension intuitive à la rigueur du raisonnement.
C’est ce que ce Cours encore basé sur l’expérimentation s’efforce de faire.
Comme vous le découvrirez, il laisse toutefois une (petite) place aux jeux…
Un bon apprentissage passe par l’épanouissement personnel.
« Nous vous souhaitons une belle année de CE2 ! »
3
Orientation pédagogique
Ce Cours, comme tous les autres que nous proposons de la Petite Section de Maternelle à la
Terminale n’a été imaginé que pour tendre vers un seul et unique objectif : il doit permettre un
apprentissage à distance, par correspondance.
Ainsi, toute sa construction est orientée vers cette unique destination : il s’adresse à un élève, seul
face aux notions en jeu. Il doit donc apporter et expliquer les notions, mais aussi permettre de
s’évader, de s’entraîner et de se tester.
En d’autres termes, il est construit dans l’optique de combler l’absence physique d’un professeur.
Sa structure interne permet un avancement linéaire et simplifié : laissez-vous guider !
Le présent ouvrage trouve en son sein plusieurs entités qui s’entremêlent et découlent l’une de
l’autre. Ainsi, on distinguera :
Pour tendre vers cet objectif, nous avons innové et créé des « rubriques ».
Nous vous proposons de découvrir leur utilité et leur valeur ajoutée en page suivante.
Un grand nombre de devoirs émaille tous nos ouvrages de Cours. C’est à dessein.
Placés à des endroits clés des apprentissages, ils permettent la vérification de la bonne
assimilation des enseignements, qui plus est par quelqu’un dont c’est le métier.
Aux Cours Pi, nous avons choisi de vous faire accompagner par un même et unique professeur tout
au long de votre année d’étude. Pour un meilleur suivi personnalisé, et pour faciliter les échanges
et créer du lien. Référez-vous au fascicule de présentation reçu avec les devoirs pour l’identifier et
découvrir son parcours.
Avant que votre enfant ne fasse un devoir, assurez-vous qu’il ait bien compris les consignes. Au
besoin, refaites un exemple avec lui. Puis laissez-le faire seul ses exercices.
Si vous repérez des difficultés lors de sa réalisation, n’hésitez pas à le mettre de côté et à revenir
sur les leçons posant problème. Le devoir n’est pas un examen, il a pour objectif de s’assurer que,
même quelques jours ou semaines après son étude, une notion est toujours comprise.
Si vous repérez des erreurs, n’hésitez pas à interroger l’enfant sur ce qu’il produit, encouragez-le à
se relire et à les débusquer. Encore une fois, la recherche et la correction par lui-même d’une erreur
est signe de compréhension.
Si un devoir vous semble long et afin de ne pas décourager votre enfant, vous pouvez répartir sa
rédaction sur plusieurs jours. Aux Cours Pi, chaque enfant travaille à son rythme, parce que chaque
enfant est différent et que ce mode d’enseignement permet le « sur-mesure ».
Nous vous engageons à respecter le moment indiqué pour faire les devoirs. Vous les identifierez par
le bandeau suivant :
Il est important que votre enfant puisse tenir compte des remarques, appréciations et conseils du
professeur-correcteur. Pour cela, il est très important d’envoyer les devoirs au fur et à mesure et
non groupés. C’est ainsi qu’il progressera !
Donc, dès qu’un devoir est rédigé, envoyez-le aux Cours Pi par le biais que vous avez choisi :
1) Par voie postale à Cours Pi, 6 rue Saint Denis, 34 000 Montpellier
Vous prendrez alors soin de joindre une grande enveloppe libellée à vos nom et adresse,
et affranchie au tarif en vigueur pour qu’il vous soit retourné par votre professeur
2) Par envoi électronique à l’adresse mail dédiée qui vous a été communiquée
3) Par soumission en ligne via votre espace personnel – votre tableau de bord
N.B. : quel que soit le mode d’envoi choisi, vous veillerez à toujours joindre l’énoncé du devoir ;
plusieurs énoncés étant disponibles pour le même devoir.
N.B. : si vous avez opté pour un envoi par voie postale et que vous avez à disposition un scanner,
nous vous engageons à conserver une copie numérique du devoir envoyé. Les pertes de courrier par
la Poste française sont très rares, mais sont toujours source de grand mécontentement pour l’élève
voulant constater le résultat des fruits de son travail.
Lorsqu’il recevra son devoir corrigé, regardez-le avec lui pour l’aider à comprendre ses erreurs, les
annotations du professeur-correcteur et au besoin lui refaire exécuter les exercices non compris.
Chaque devoir corrigé vous sera retourné avec un corrigé-type. N’hésitez pas à vous référer
également à lui.
Votre professeur
N’hésitez pas à solliciter votre professeur pour toute incompréhension,
notamment lors d’un besoin d’éclaircissement sur les corrections qu’il
a effectuées.
Nos professeurs-correcteurs étant enseignants de métier et
spécialistes de leur discipline, ils sont pour vous un 2ème point d’entrée
pédagogique – mail et téléphone, toujours dans le même fascicule.
Conseils à l’élève
o Au moment où cela vous est indiqué dans le Cours, faites vos exercices du devoir sur un
cahier d’essai, répondez aux questions dans l’ordre donné. N’oubliez pas de questions. Suivez bien
les conseils donnés, relisez vos réponses, corrigez-les au besoin. Votre cahier d’essai doit être aussi
bien tenu que les cahiers d’arithmétique et de géométrie.
Vous devez accompagner votre enfant dans ses apprentissages lors de la découverte du Cours et
des exercices d’entraînement. Cela peut passer par la manipulation, la mise en situation, le jeu. Le
calcul mental doit être fait quotidiennement.
Lorsque votre enfant fait ses devoirs soumis à correction, votre rôle se limitera à veiller à ce qu’il
n’oublie aucune question, aucun exercice et que le devoir soit présenté avec rigueur, clarté et
précision. Veillez ensuite à ce qu’il relise son devoir pour corriger les erreurs possibles. Si un devoir
vous semble long et afin de ne pas décourager votre enfant, vous pouvez répartir sa réalisation et
rédaction sur plusieurs jours.
Les conseils donnés dans le Cours pour poser les opérations ou présenter un problème sont très
importants. Votre enfant prendra ainsi de bonnes habitudes qui lui serviront pendant toute sa
scolarité. En géométrie, le travail doit être très précis et soigné.
Remarque liminaire : à ce stade, après seulement quelques pages d’informations, vous commencez
certainement à appréhender le fonctionnement choisi pour permettre à votre enfant de progresser
dans ses apprentissages. Nous avons conscience que beaucoup d’informations et de concepts sont
peut-être nouveaux pour vous et que de nombreuses zones d’ombre persistent.
Pas d’inquiétude, cela est tout à fait normal.
La lecture de ce guide de méthodologie a dû en dissiper de nombreuses, du moins quant à la
« théorie ». Mais comme rien ne vaut la pratique et afin de vous accompagner au mieux, nous avons
choisi de vous présenter ci-après des séances dites « pas à pas ». Les auteures vous y détaillent leur
manière de procéder, comment elles feraient avec un élève de « leur classe », qu’elles auraient en
en face d’elle. L’approche qui est la leur ne sera pas forcément la vôtre, ne sera pas forcément
meilleure ou plus adaptée que la vôtre. Toutefois, elle vous permettra de vous donner un point de
repère concret sur les différents points de passage présents dans une même leçon.
Avançons, néanmoins, que notre Cours est ainsi construit que le simple fait d’en suivre l’ordre
chronologique doit permettre un avancement serein.
Dit autrement, il a été conçu pour que vous n’ayez qu’à vous laisser guider, page après page.
Toutefois, parce que certains enfants peuvent rencontrer des difficultés pour assimiler une notion
et qu’il nous est déjà arrivé, à nous parents, de ne pas réussir à transmettre une idée ou un concept,
nous avons choisi de vous proposer ci-après quelques techniques ou astuces pour appréhender
différemment et contourner le blocage.
Transmettre une notion n’est pas toujours chose facile d’autant plus lorsqu’il s’agit de notions
simples. En effet, trouver des arguments convaincants pour expliquer clairement que 1 et 1 font 2
peut parfois nous laisser sans voix.
Nous allons essayer dans cette partie de vous donner quelques outils et quelques pistes
d’explications. Ces pistes ne sont pas obligatoires, mais elles pourront vous donner quelques idées
en cas de panne sèche ou encore vous éclairer dans votre nouveau rôle de tuteur.
Vous pouvez illustrer ce découpage en manipulant des petits objets, par exemple des cubes de jeu
mais aussi simplement des haricots secs ou des petites pâtes, et vous amuser avec l’enfant à
découper un même nombre en deux parties différentes à chaque fois.
C’est l’addition en image, mais aussi la soustraction : si j’enlève une des deux parties à mon « tout »
la partie restante est le résultat d’une soustraction !
Ensuite, remarquons qu’il est très utile de connaitre quasiment par cœur, toutes les façons
d’additionner deux chiffres pour obtenir 10 : on appelle ça « les compléments à 10 » (par exemple
2+8 = 10). Proposez donc régulièrement à votre enfant d’effectuer ces petites opérations sous forme
de calcul mental pour qu’ils les apprennent.
De manière générale, stimulez votre enfant en lui faisant faire fréquemment de petites opérations
sous forme de calcul mental : « que vaut 4+2 ? 6+3 ?... »
Commencez doucement par des calculs simples pour ne pas décourager l’enfant. Lorsqu’un enfant
répond plusieurs fois correctement à une question, il se sent valorisé, à juste titre, et cela crée un
cercle vertueux dans son apprentissage.
Attention, si c’est trop simple il risque de penser que vous le sous estimez, à vous de jouer pour
trouver les bons calculs, pas trop difficiles mais pas trop faciles !
S’il peine à trouver le résultat en calcul mental, encouragez-le à trouver la réponse par
manipulation.
N’hésitez pas à le faire à des moments perdus, par exemple sur un trajet en voiture.
Pour expliquer les additions avec retenue, vous pouvez séparer les dizaines et les unités des
deux nombres à additionner puis regrouper les dizaines entre elles puis les unités entre elles et à
la fin ajouter les deux résultats. Lorsque le total des unités est plus grand que 10, on peut constituer
une dizaine en plus, c’est la retenue.
Vous pouvez aussi lui dire : « avec 2 c’est facile de faire une addition parce que tu as appris et tu sais
compter de 2 en 2. Mais si tu as de plus grands chiffres par exemple 6 + 6 + 6 + 6, tu risques de te
tromper en additionnant donc il vaut mieux connaître par cœur que 4 × 6 = 24. En plus quand tu
sauras bien tes tables tu iras plus vite ».
Pour savoir les tables, il n’y a qu’une méthode : les apprendre par cœur l’une après l’autre, et pour
y arriver il faut répéter et encore répéter. Il faut sans cesse réactiver la mémoire.
N’hésitez pas à réciter ces tables « en rythme » ou encore à réaliser avec votre enfant un panneau,
affiché dans la maison et consultable à tout moment de la journée.
Géométrie – Grandeurs –
Se repérer dans l’espace
Il se peut que votre enfant confonde horizontal et
vertical. Rappelez-lui que quand le soleil se couche, il, disparait
derrière l’horizon... donc l’horizontale est une ligne couchée, la
verticale est donc la ligne debout !
Pour aider votre enfant à assimiler les noms des différentes figures, proposez-lui de les
répertorier dans un petit cahier au fur et à mesure qu’il les découvre. Cela lui permettra de mieux
les connaitre, en prenant le temps de bien noter leur nom et de les dessiner une à une, avec leurs
particularités (angles droits, cotés de mêmes longueurs, etc.).
Cela permet aussi à l’enfant de faire travailler sa mémoire visuelle. En dessinant l’objet
géométrique avec son nom, il se l’approprie et augmente sa qualité d’apprentissage.
Pour démarrer un exercice, commencez à lire l’énoncé avec l’enfant. Laissez-lui le temps de
comprendre la question. S’il ne la comprend pas, aidez-le à déchiffrer l’énoncé, en formulant
différemment la question pour le mettre sur la voie, comme une devinette.
Incitez votre enfant à reformuler lui-même les consignes avec ses propres mots. Cette petite étape
intermédiaire est loin d'être une perte de temps. En relisant et en traduisant de façon personnelle
les consignes des exercices, votre enfant ne les comprendra que mieux.
Il peut arriver qu’un enfant n’ait pas la réponse à une question, non pas parce qu’il n’a pas compris
la notion mais plutôt parce qu’il ne comprend pas la question. Vous entendrez parfois cette phrase
« ah mais en fait c’est facile, je n’avais pas compris ce qu’il fallait faire ! »
Vous pouvez également dessiner. Illustrer un calcul ou un exercice par un modèle concret
(haricots, dessin de petits objets ou autre) est un système ingénieux qui aide les élèves à résoudre
les problèmes. Quand ils sont confrontés à un énoncé, encouragez-les à dessiner eux-mêmes une
représentation visuelle de la question. Concrètement, ils peuvent aussi dessiner des barres de
différentes longueurs afin de déterminer quelles quantités sont données dans l’énoncé, quelles
quantités sont inconnues, et quelles opérations vont les aider à trouver la solution.
Par exemple, ci-dessous :
Marie a économisé 16 euros. Elle a économisé 5 euros de plus que Paul.
Combien a économisé Paul ?
Vous avez fait le choix d’enseigner vous-même à votre enfant et vous allez donc avoir la
possibilité de lui apprendre de nombreuses choses, c’est un privilège mais aussi une responsabilité
et nous sommes sûrs que vous y parviendrez sans difficulté. Nous allons vous accompagner tout
au long de ce parcours en vous procurant un solide fil conducteur des différents apprentissages ainsi
que de nombreux conseils pédagogiques.
Cependant, gardez à l’esprit qu’un bon enseignant est aussi quelqu’un de bienveillant qui
partage et communique avec son élève sans le juger. Il n’y a pas « une » bonne façon de
transmettre, il y en a presque autant que d’enseignants et d’élèves alors n’ayez crainte, vous
trouverez la vôtre. Ainsi, pensez à communiquer l’un avec l’autre, à partager et à vous amuser au
fil des différentes activités que nous allons vous proposer, c’est la meilleure façon d’apprendre et
sans aucun doute l’une des plus efficaces.
Nouveaux programmes du cycle 2 parus au Bulletin Officiel spécial n°11 du 26 novembre 2015 :
« Au cycle 2, la résolution de problèmes est au centre de l’activité mathématique des élèves, développant
leurs capacités à chercher, raisonner et communiquer. (…)
Les élèves consolident leur compréhension des nombres entiers. Ils étudient différentes manières de désigner
les nombres, notamment leurs écritures en chiffres, leurs noms à l’oral, les compositions-décompositions
fondées sur les propriétés numériques (le double de, la moitié de, etc.), ainsi que les décompositions en unités
de numération (unités, dizaines, etc.).
Les quatre opérations (addition, soustraction, multiplication, division) sont étudiées à partir de problèmes qui
contribuent à leur donner du sens, en particulier des problèmes portant sur des grandeurs ou sur leurs
mesures. La pratique quotidienne du calcul mental conforte la maîtrise des nombres et des opérations. (…) »
Le Ministère de l’Education nationale, dans ce même Bulletin officiel spécial n°11 du 26 novembre 2015,
indique 3 grandes catégories au programme de ce cycle :
« Nombres et calculs »
« Grandeurs et mesures »
« Espace et géométrie »
Nous avons choisi de faire des « problèmes » et de « l’organisation et de la gestion des données »
deux catégories à part entière, portant donc à 5 leur nombre. Vous retrouverez ces différentes
catégories dans le sommaire ci-après et selon le code couleur suivant :
• Nombres et calculs • Grandeurs et mesures • Problèmes
• Espace et géométrie • Organisation et gestion des données
Devoir n°6
Devoir n°14
• Les solides
• Le patron des solides
• La division (1) : le partage • Énigmes et jeux logiques
• La division (2) : la division posée avec deux • Problèmes (7)
chiffres au dividende
• La moitié – Le tiers – Le quart
Devoir n°18
Devoir n°15
L’ordre donné aux chiffres est très important : 237 ; 273 ; 327 ; 372 ; 723 et 732 sont six
nombres différents.
Remarque : pour lire le nombre de dizaines, on note les chiffres en partant de la gauche jusqu’au
chiffre des dizaines. Il en est de même pour trouver le nombre de centaines.
Exemple : 978 97 dizaines 978 978 centaines
c d u
658 unités 6 5 8
Exercice 1 : 1) Coloriez en jaune les nombres dont le chiffre des centaines est 3.
2) Soulignez en rouge les nombres dont le chiffre des dizaines est 1.
3) Barrez en noir les nombres dont le chiffre des unités est 4.
Exercice 2 :
1) Écrivez la liste de tous les nombres de deux chiffres contenant le chiffre 7.
2) Combien de fois avez-vous utilisé le chiffre 7 pour écrire ces nombres ?
Exercice 3 :
1) Coloriez en vert les nombres où l’on voit un 6 lorsqu’ils sont écrits en chiffres.
2) Soulignez en rouge les nombres où l’on voit 4 lorsqu’ils sont écrits en chiffres.
Nous utilisons des nombres dans la vie de tous les jours pour compter, mesurer, classer,
calculer…
Les nombres peuvent représenter un numéro (75 est le numéro du département de Paris) ; une
date (l’armistice de la deuxième guerre mondiale a été signé le 08/05/1945 ou 8/5/1945) ; une
température (il fait 22°C) ; un prix (ce cahier coûte 2 euros) ; une distance (j’habite à 2 km de
la mairie) ; une quantité (j’ai acheté 350 g de tomates)…
► Les mots « vingt » et « cent » sont invariables lorsqu’ils sont suivis d’un nombre.
Exemples : vingt ; vingt-quatre ; quatre-vingts ; quatre-vingt-cinq…
cent ; deux cents ; deux cent dix…
► Lorsqu’on écrit une série de nombres en lettres, on ne les sépare pas avec des tirets pour ne pas
confondre ceux-ci avec des traits d’union.
Exemples : trente-deux ; cinquante ; quatre…
o 97 :
o 280 :
o 56 :
o 874 :
o 500 :
soixante-quinze : quatre-vingt-quatorze :
quarante-trois : soixante-deux :
douze : zéro :
Exercice 7 : devinettes.
1) Je suis un nombre compris entre 30 et 60. Je suis impair et mes 2 chiffres sont identiques. Qui suis-
je ?
2) Je suis un nombre de trois chiffres. Le chiffre des unités et celui des centaines sont identiques.
Lorsqu’on additionne mes trois chiffres, la somme est égale à 7. Trouvez tous les nombres possibles.
> veut dire est plus grand que… = veut dire est égal à…
< veut dire est plus petit que… ≠ veut dire est différent de…
3) Lorsqu’on a le même chiffre des centaines et des dizaines, on regarde le chiffre des unités.
Exemples : 366 et 365 6 > 5 366 > 365. 324 et 326 4 < 6 324 < 326
On range des nombres en ordre croissant quand on les range du plus petit nombre au plus grand
nombre.
Exemple : 26 < 58 < 87 < 88 < 99 < 121 < 354 < 879
On range des nombres en ordre décroissant quand on les range du plus grand nombre au plus
petit nombre.
Exemple : 879 > 354 > 121 > 97 > 76 > 54 > 32 > 28
0 4 10 16 20 28 30 35
10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 8 dizaines et
87 quatre-vingt-sept (8 x 10) + 7
10 + 10 + 10 + 7 7 unités
...... centaine(s) et
cent trente-neuf …… dizaine(s) et
…… unité(s)
100 + 100 + 100 + ...... centaine(s) et
10 + 10 + 10 + 10 + 10 + …… dizaine(s) et
10 + 10 + 10 …… unité(s)
6 dizaines et
3 unités
...... centaine(s) et
(2 x 100) +
…… dizaine(s) et
(4 x 10) + 1
…… unité(s)
...... centaine(s) et
523 …… dizaine(s) et
…… unité(s)
25 – 33 – 7 – 12 – 18
0 10 20 30 40
L’addition (1)
On fait une addition quand on cherche une somme, un total, quand on réunit des objets
Pour additionner plus vite, on peut faire des regroupements sous la forme d’un arbre :
Exemples : 21 + 32 = 20 + 1 + 30 + 2
50 + 3 = 53
♦♦♦♦ ♦ ♦♦
♦♦ ♦ ♦♦
♦♦♦♦ ♦ ♦♦
13 + 6 = 10 + 9 = 19
20 + 1 + 30 + 2
50 + 3
53
21 + 32 = (20 + 1) + (30 + 2) = (20 + 30) + (1 + 2) = 50 + 3 = 53
10 + …… + …… …… + …… + …… …… + …… + …… + ……
…… + …… …… + …… …… + ……
…… …… ……
Exercice 18 : calcul mental (trouvez les sommes sans poser les additions).
Exemple : 37 + 9 = 37 + 3 + 6 = 40 + 6 = 46
29 + 7 = 38 + 7 = 68 + 7 = 86 + 7 = 65 + 7 =
37 + 8 = 45 + 8 = 67 + 8 = 78 + 8 = 83 + 8 =
47 + 9 = 25 + 9 = 87 + 9 = 76 + 9 = 64 + 9 =
37 + 6 = 26 + 6 = 68 + 6 = 76 + 6 = 88 + 6 =
Exercice 20 : complétez les additions suivantes en remplaçant les points par le chiffre qui convient.
3 1 • 4 3 1 • 3 • 1 • 1 5 •
+ 2 • 3 + • • • + 9 • + 1 • 3 + • • 0
= • 6 9 = 3 5 8 = • 9 4 = 9 7 6 = 5 9 6
► Un point géométrique est représenté par un point ou une croix que l’on nomme à l’aide d’une
lettre : •W xZ
Droite :
Une droite est une ligne continue, sans début, ni fin, formée par une infinité de points alignés. En
général, on la nomme avec une lettre majuscule D ou une lettre minuscule d écrite, la plupart du
temps, entre parenthèses (D) ou (d). Pour tracer une droite, on utilise obligatoirement une règle.
Courbe :
La ligne courbe permet de faire de nombreux dessins sans avoir besoin d’une règle.
B
A
(D)
► Une ligne brisée est une succession de segments de droite que l’on trace avec une règle.
► Une ligne ouverte ne s’arrête jamais. Ça peut être une droite, une ligne brisée ou une ligne
courbe.
► Une ligne fermée peut être constituée de segments de droite ou d’une ligne courbe. On peut
colorier l’intérieur d’une ligne fermée.
► Deux droites (d) et (e) sont sécantes lorsqu’elles se croisent en un point commun : le point
Exercice 21 : avec votre règle et un crayon à papier bien taillé, tracez les droites qui manquent pour
terminer le pavage ci-dessous. Soyez très précis. Votre travail doit être très propre.
e b
1 2 3
A La case (3,B)
B La bande horizontale : B
C
La bande verticale : 3
Le trajet du point X vers Y se note ainsi : 1b, 2d, 1b, 1d, 3h, 2g, 1b.
Le code du point X est (1,D).
Le code du point Y est (2,D)
Rappel : il est très important de bien poser les chiffres en colonnes pour ne pas faire d’erreur
lorsque l’on additionne des nombres n’ayant pas le même nombre de chiffres.
c d d c d u
+1 +1
6 8 7 3 9
+ 2 1 + 1 5 2
= 7 0 8 = 1 9 1
Exercice 25 : complétez les additions suivantes en remplaçant les pointillés par un chiffre qui
convient. Les retenues n’ont pas été marquées.
… 2 6 3 … 6 5 9 3 4 3 9
+ 3 … 4 + … 6 5 + … 4 + … 6 … + … … 9
= 4 7 … = 9 … 4 = … 8 … = 9 … 1 = 5 0 …
Exercice 26 : voici une machine magique : quand on rentre un nombre, la machine ajoute
automatiquement + 24. Une deuxième machine transforme le résultat obtenu par la précédente
machine en ajoutant + 31. + 24 et + 31 sont appelés des opérateurs. Complétez le tableau comme
dans l’exemple.
+ 24 + 31
Exemple : 14 14 + 24 = 38 38 + 31 = 69
35 ……………….. ………………..
46 ……………….. ………………..
La soustraction (1)
On fait une soustraction pour :
Calculer un écart, une différence ;
Pour savoir ce qui reste ;
Pour enlever ; retirer ; compléter une collection.
Les deux nombres doivent présenter des objets de même nature.
On écrit toujours le nombre le plus grand, en premier, car on ne peut pas enlever plus de choses
que ce qu’on a.
Le résultat d’une soustraction est appelé la différence.
Exemple : 6 – 2 = 4
On lit : six moins deux est égal à quatre.
Exercice 27 : barrez les soustractions qui sont impossibles à calculer. Expliquez pourquoi.
6 ans moins 4 jours 38 moins 45 36 fleurs moins 4 pots
87 livres moins 18 livres 841 moins 124 65 kg moins 25 g
– 8 7 6 5 4 3 1
9 1
8
7
6
2) Comptez de 10 en 10.
510 – 500 – – 380
631 – 621 – – 501
Exercice 31 : devinettes.
1) Patrick avait 7 ans quand sa petite sœur est née. Aujourd’hui, il a 21 ans. Quelle est leur
différence d’âge ?
a) 7 ans b) 14 ans c) 21 ans d) 28 ans
Le nombre qui suit 999 est 1 000, c’est le premier nombre à quatre chiffres.
1 000 contient 1 unité de mille, 0 centaine, 0 dizaine, 0 unité.
1 000 fait partie de la classe des mille (ou milliers). Celle-ci possède trois colonnes : unités de
mille ; dizaines de mille ; centaines de mille.
c d u c d u
1 3 6 7 1 367
8 2 4 5 8 245
♦ En chiffres, on écrit les nombres en laissant un léger espace (surtout pas un point)
entre les chiffres des unités de mille et les chiffres suivants. Cela permet de lire ce nombre plus
facilement.
Exemple : 6 251 ; 3 205…
Après 1 000, viennent 1 001, 1 002, 1 003, ... 1 009, puis 1 010, 1 011...
Il faut faire très attention à écrire ces nombres avec 4 chiffres, même s’il y a des zéros à l’intérieur.
Exemple : 1 025 se lit mille vingt-cinq. Le zéro situé entre le 1 et le 2 de 1 025 signifie que ce
nombre ne contient pas de chiffre de centaine.
1 025 ≠ 125 qui se lit cent vingt-cinq. 125 < 1 025
6 258 = 6 m + 2 c + 5 d + 8 u
o 365 dizaines →
o 4 000 + 300 + 70 + 2 =
o 6 000 + 100 + 5 =
o 2 000 + 40 + 7 =
o 9 000 + 1 =
♦ Un nombre à 4 chiffres est plus grand que n’importe quel nombre de 3, 2 ou 1 chiffre(s).
Exemple : 4 823 > 896
♦ Pour comparer 2 nombres à 4 chiffres, on compare d’abord le nombre d’unités de mille (le
chiffre le plus à gauche) contenu dans chacun des nombres.
Exemple : 4 599 et 8 020 8 > 4 ⇒ 8 020 > 4 599.
♦ Si le nombre d’unités de mille est identique, on compare les chiffres des centaines puis s’il y a
égalité celui des dizaines et éventuellement celui des unités simples.
Exemples : 3 522 et 3 149 5 > 1 ⇒ 3 522 > 3 149
Exercice 37 : trouvez le plus grand, puis le plus petit nombre que vous pouvez former avec ces
chiffres. Vous utiliserez chaque chiffre une seule fois.
Le plus grand nombre Le plus petit nombre
Exemples : 3 ; 1 ; 2 ; 7 7 321 1 237
5;1;4;9
4;6;3;1
1;8;9;7
5;1;2;3
La multiplication (1)
Voici trois cartes. Chacune d’elle possède 4 cœurs. Calculons le nombre total de cœurs :
4 + 4 + 4 = 12
À la place d’une addition de nombres identiques, on peut utiliser une opération plus courte : une
multiplication : 4 x 3 = 12
qu’on lit : « 4 fois 3 » ou « 4 multiplié par 3 »
5 + 5 + 5 = 3 x 5 = 15
3 + 3 + 3 + 3 + 3 = 5 x 3 = 15
Nous constatons que l’ordre dans une multiplication des nombres ne change pas leur
produit : 3 x 5 = 5 x 3 = 15
Exercice 40 : coloriez :
– un rectangle bleu qui recouvre 4 rangées de 6 carreaux,
– un rectangle vert qui recouvre 6 rangées de 4 carreaux.
Puis complétez : …… x …… = …… x …… = ……
x4 x5 x6
0x4=0 0x5=0 0x6=0
1x4=4 1x5=5 1x6=6
2x4=8 2 x 5 = 10 2 x 6 = 12
3 x 4 = 12 3 x 5 = 15 3 x 6 = 18
4 x 4 = 16 4 x 5 = 20 4 x 6 = 24
5 x 4 = 20 5 x 5 = 25 5 x 6 = 30
6 x 4 = 24 6 x 5 = 30 6 x 6 = 36
7 x 4 = 28 7 x 5 = 35 7 x 6 = 42
8 x 4 = 32 8 x 5 = 40 8 x 6 = 48
9 x 4 = 36 9 x 5 = 45 9 x 6 = 54
10 x 4 = 40 10 x 5 = 50 10 x 6 = 60
x7 x8 x9
0x7=0 0x8=0 0x9=0
1x7=7 1x8=8 1x9=9
2 x 7 = 14 2 x 8 = 16 2 x 9 = 18
3 x 7 = 21 3 x 8 = 24 3 x 9 = 27
4 x 7 = 28 4 x 8 = 32 4 x 9 = 36
5 x 7 = 35 5 x 8 = 40 5 x 9 = 45
6 x 7 = 42 6 x 8 = 48 6 x 9 = 54
7 x 7 = 49 7 x 8 = 56 7 x 9 = 63
8 x 7 = 56 8 x 8 = 64 8 x 9 = 72
9 x 7 = 63 9 x 8 = 72 9 x 9 = 81
10 x 7 = 70 10 x 8 = 80 10 x 9 = 90
Exercice 43 :
1) En vous aidant des tables de multiplication, construisez la table de Pythagore.
x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Exemple :
0
L’intersection de la ligne
1
3 et de la colonne 5
correspond au produit de 2
multiplication 3 x 5.
3 15
3 x 5 = 15
4
Le produit est 15.
5
10
o Le produit de 10 et d’un nombre est toujours égal à 0 1 ce nombre auquel on a ajouté un 0 à droite .
4 x …… = 24 …… x 3 = 18 3 x …… = 27 …… x 9 = 36
…… x 9 = 54 8 x …… = 0 7 x …… = 70 6 x …… = 36
♦ Multiplier par 10 :
8 x 10 = 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 = 80
8 x 10 c’est 8 fois 1 dizaine, c’est 8 dizaines, c’est donc 80
Pour multiplier un nombre par 10, il suffit d’écrire un zéro à droite de ce nombre.
5 x 10 = 50 6 x 10 = 60 52 x 10 = 520 10 x 10 = 100
Exercice 45 : calculez.
161 x 10 = ……… 140 x 10 = ……… 100 x 314 = ……… 200 x 100 = ………
♦ Multiplier par 30 ; 40 … :
7 x 30 = 7 x (3 x 10) = (7 x 3) x 10 = 21 x 10 = 210
4 x 50 = 4 x (5 x 10) = (4 x 5) x 10 = 20 x 10 = 200
20 x 40 = (2 x 10) x (4 x 10) = (2 x 4) x (10 x 10) = 8 x 100 = 800
♦ Multiplier par 200 : on multiplie d’abord le nombre par 2, puis par 100.
4 x 200 c’est 4 fois 2 centaines, c’est 8 centaines, donc c’est 800
4 x 200 = 4 x (2 x 100) = (4 x 2) x 100 = 800
♦ Multiplier par 2 000 : on multiplie d’abord le nombre par 2, puis par 1 000.
6 x 2 000 c’est 6 fois 2 milliers, c’est 12 mille, donc c’est 12 000
6 x 2 000 = 6 x (2 x 1 000) = (6 x 2) x 1 000 = 12 x 1 000 = 12 000
Exercice 46 : calculez.
60 x 6 = 122 x 20 = 30 x 6 000 =
200 x 420 = 200 x 101 = 114 x 10 =
1 000 x 6 000 = 3 000 x 6 = 102 x 1 000 =