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Ce guide de méthodologie vise à expliciter la construction du présent Cours.

Ne mésestimez pas son importance.


Au-delà des conseils d’ordre général que vous retrouverez dans les prochaines
pages, il apporte un éclairage particulier sur les notions en jeu ce trimestre…
et peut donc être très utile, aussi, pour ceux ayant grandi à nos côtés.
Nous vous en recommandons une lecture attentive. Pour partir du bon pied.

Le mot des auteurs

Nadine Isnard
Sylvie André-Poirrier Traductrice E.S.I.T. Paris
Institutrice Professeur des Ecoles

Le CE2 est désormais intégré au cycle 2 qu’il conclut. Les compétences de cette fin de cycle doivent
constater le passage progressif de la compréhension intuitive à la rigueur du raisonnement.
C’est ce que ce Cours encore basé sur l’expérimentation s’efforce de faire.
Comme vous le découvrirez, il laisse toutefois une (petite) place aux jeux…
Un bon apprentissage passe par l’épanouissement personnel.
« Nous vous souhaitons une belle année de CE2 ! »
3

Orientation pédagogique

Ce Cours, comme tous les autres que nous proposons de la Petite Section de Maternelle à la
Terminale n’a été imaginé que pour tendre vers un seul et unique objectif : il doit permettre un
apprentissage à distance, par correspondance.
Ainsi, toute sa construction est orientée vers cette unique destination : il s’adresse à un élève, seul
face aux notions en jeu. Il doit donc apporter et expliquer les notions, mais aussi permettre de
s’évader, de s’entraîner et de se tester.
En d’autres termes, il est construit dans l’optique de combler l’absence physique d’un professeur.
Sa structure interne permet un avancement linéaire et simplifié : laissez-vous guider !

© Cours Pi Paris & Montpellier www.cours-pi.com


Contenu & agencement

Le présent ouvrage trouve en son sein plusieurs entités qui s’entremêlent et découlent l’une de
l’autre. Ainsi, on distinguera :

Le guide de méthodologie, pour appréhender notre pédagogie


La lecture complète et attentive du présent guide de méthodologie
permet de comprendre le cadre de travail proposé. Un retour à son
contenu en cours d’année et plus encore dans les premières semaines
apparaît souhaitable, pour mettre toutes les chances de réussite de
son côté !

Les leçons détaillées, pour apprendre les notions en jeu


Ces dernières doivent être lues attentivement, et bien entendu
comprises. Elles sont le cœur des apprentissages et il est absolument
inutile et contreproductif d’avancer si elles ne sont pas totalement
assimilées. Vous les distinguerez par leur encadrement toujours
identique.

Les exemples et illustrations, pour comprendre par soi-même


Les exemples sont nombreux et permettent de se représenter
concrètement la règle tout juste expliquée. Il ne faudra pas
hésiter à les analyser en détails, ceux-ci permettant souvent une
bonne compréhension de la notion.

Les prolongements numériques, pour être acteur et aller plus loin


Vos « entractes » vous proposeront le recours à des
ressources numériques complémentaires (vidéos,
podcasts, textes, jeux, tutos, quiz...) ; une
diversification des supports qui permettra un
éclairage nouveau et plus riche pour l’élève.

Vous les trouverez, sur notre site Internet, à l’adresse suivante :


www.cours-pi.com/ressources
N’hésitez pas à contacter votre référente administrative pour toute aide qui
I m p o r ta n t ! s’avèrerait nécessaire.

Pour tendre vers cet objectif, nous avons innové et créé des « rubriques ».
Nous vous proposons de découvrir leur utilité et leur valeur ajoutée en page suivante.

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En effet, au-delà de vous proposer le fil que vous suivrez pour construire vos apprentissages, nous
jugeons indispensable de vous y associer, de vous permettre de devenir acteur de votre Cours.
C’est pourquoi ce Cours est émaillé de séquences que vous aurez plaisir à retrouver – dans ce Cours
comme dans ceux de vos prochains niveaux d’étude.
Elles sont autant :
 d’incitations à la recherche
 de propositions de lectures complémentaires en lien avec le thème étudié
 d’ouvertures à d’autres supports – vidéo, audio… - car de la diversité nait la curiosité… et
disparaît l’ennui
 d’éclairages sur la notion étudiée. Parce que dit autrement, par un autre moyen (animation,
bande-dessinée, podcast…), parfois on comprend encore mieux
 d’idées de sorties pour mettre en pratique, pour constater par soi-même, en « vrai »
 de solutions permettant la transdisciplinarité, ou à plusieurs disciplines de se croiser pour
que l’enfant fasse des ponts.
Pour mieux imager.
Pour rendre concret.
Pour vous aider à le construire dans d’autres domaines, comme celui de son développement
artistique.
A ce titre et à titre d’exemple, la rubrique « évasion artistique » ci-dessous permet de prendre appui
sur la thématique de la leçon et participe à développer des compétences imposées par les
programmes officiels de l’Education nationale (« expérimenter, produire, créer » ; « représentation
du monde » ; travail multi-support).

Mais comment aborder ces « entractes » ?


❶ Au fil de leur rencontre, au moment proposé, parce que ça s’y prête, que l’enfant est réceptif à
l’idée ou parce que vous sentez le besoin de « passer à autre chose ».
❷ Parce que votre enfant focalise aujourd’hui particulièrement son attention sur le fond de la
leçon, vous choisissez de conserver cette dynamique et mettez de côté l’entracte proposé. Faites
ainsi. C’est le rythme de votre enfant qui doit primer.
N’oubliez jamais :
 Ces ressources sont des compléments. Sans elles, le présent Cours est suffisant et reflète
déjà le contenu des programmes.
 Un enfant de Primaire a un temps de concentration réduit et le passage d’une « activité »
à une autre est un élément essentiel pour des apprentissages durables.
 Ces ressources sont positionnées à des moments d’apprentissages que nous savons être des
transitions : elles ne coupent jamais une activité.
Mais en revanche elles s’y rapportent.
Pour autant, l’idée vous plait mais le « timing » moins ? Créez-vous un carnet dans lequel
vous compilerez les propositions que vous mettez de côté.
Pour un jour de pluie…
Pour un jour où l’attention de votre enfant est moindre…
Parce que ces « entractes » c’est apprendre… sans en avoir l’air !

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Des exercices d’application, pour s’entraîner encore et encore
Parce que « penser qu’on a tout compris » est
une chose… et parce que se confronter à la
réalisation d’exercices et se le prouver en est
une autre, vous en trouverez de nombreux
dans cet ouvrage. Ils doivent être faits, voire
refaits.
Leur structure permettra également souvent la construction facile, par vous, d’exercices identiques,
en ne modifiant par exemple qu’une partie de la phrase et en prenant appui sur l’existant.
Nous jugeons le volume suffisant pour permettre à l’enfant de s’approprier chacune des notions.
Toutefois, nous savons certains parents soucieux de vouloir encore approfondir une connaissance
en disposant de davantage d’exercices d’application.
Nous comprenons cette attente, mais souhaitons toutefois vous alerter sur le pendant à cette
tentation parentale. Celle-ci, souvent constatée, est compréhensible, part d’une réflexion positive
et a toujours pour objectif de vouloir le meilleur pour son enfant. Mais attention, la frontière est
ténue entre cette volonté et la surcharge de travail.
N.B. : le dessin suivant vous annonce que le texte ou l’exercice en présence est
enregistré. A chaque fois que vous le rencontrerez, il vous indiquera le nécessaire
recours à une piste audio que vous retrouverez sur votre plateforme numérique
(www.cours-pi.com/ressources)

Des fiches méthode, pour savoir « comment le faire »


Parce que l’accumulation des savoirs
est une chose et que savoir les
utiliser en est une autre, nous avons
pensé et mis à votre disposition des
fiches méthode permettant de
s’approprier la technique, le cadre
dans lequel l’enfant fera évoluer ses connaissances, en concordance avec le type d’exercice
proposé. Elles vous seront annoncées via la signalétique suivante :

Des corrigés d’exercices, pour vérifier ses acquis


Les exercices précités
disposent de corrigés-
types disponibles et
regroupés en fin de
fascicule.
Pour une meilleure manipulation, vous les repérerez à leur impression sur papier de couleur.
Ne négligez pas le temps passé à corriger les exercices faits. L’analyse d’une bonne réponse (via
l’explication par l’enfant de la règle utilisée) est une solution pédagogique fort utile pour faire le lien
entre le « j’ai compris la règle » et le « je sais la mettre en pratique ».
Dans le cas d’une erreur, l’étude du corrigé est encore plus importante. Le constat de l’erreur, son
analyse et sa compréhension sont des signes de progression.
Un élève qui retrouve ses erreurs, les comprend et les corrige est un élève faisant preuve d’un grand
recul et un élève qui progresse : si l’on savait déjà tout, nul besoin d’apprendre.

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Des devoirs, pour être encouragé par son professeur

Un grand nombre de devoirs émaille tous nos ouvrages de Cours. C’est à dessein.
Placés à des endroits clés des apprentissages, ils permettent la vérification de la bonne
assimilation des enseignements, qui plus est par quelqu’un dont c’est le métier.
Aux Cours Pi, nous avons choisi de vous faire accompagner par un même et unique professeur tout
au long de votre année d’étude. Pour un meilleur suivi personnalisé, et pour faciliter les échanges
et créer du lien. Référez-vous au fascicule de présentation reçu avec les devoirs pour l’identifier et
découvrir son parcours.
Avant que votre enfant ne fasse un devoir, assurez-vous qu’il ait bien compris les consignes. Au
besoin, refaites un exemple avec lui. Puis laissez-le faire seul ses exercices.
Si vous repérez des difficultés lors de sa réalisation, n’hésitez pas à le mettre de côté et à revenir
sur les leçons posant problème. Le devoir n’est pas un examen, il a pour objectif de s’assurer que,
même quelques jours ou semaines après son étude, une notion est toujours comprise.
Si vous repérez des erreurs, n’hésitez pas à interroger l’enfant sur ce qu’il produit, encouragez-le à
se relire et à les débusquer. Encore une fois, la recherche et la correction par lui-même d’une erreur
est signe de compréhension.
Si un devoir vous semble long et afin de ne pas décourager votre enfant, vous pouvez répartir sa
rédaction sur plusieurs jours. Aux Cours Pi, chaque enfant travaille à son rythme, parce que chaque
enfant est différent et que ce mode d’enseignement permet le « sur-mesure ».
Nous vous engageons à respecter le moment indiqué pour faire les devoirs. Vous les identifierez par
le bandeau suivant :

Il est important que votre enfant puisse tenir compte des remarques, appréciations et conseils du
professeur-correcteur. Pour cela, il est très important d’envoyer les devoirs au fur et à mesure et
non groupés. C’est ainsi qu’il progressera !

Donc, dès qu’un devoir est rédigé, envoyez-le aux Cours Pi par le biais que vous avez choisi :
1) Par voie postale à Cours Pi, 6 rue Saint Denis, 34 000 Montpellier
Vous prendrez alors soin de joindre une grande enveloppe libellée à vos nom et adresse,
et affranchie au tarif en vigueur pour qu’il vous soit retourné par votre professeur
2) Par envoi électronique à l’adresse mail dédiée qui vous a été communiquée
3) Par soumission en ligne via votre espace personnel – votre tableau de bord
N.B. : quel que soit le mode d’envoi choisi, vous veillerez à toujours joindre l’énoncé du devoir ;
plusieurs énoncés étant disponibles pour le même devoir.
N.B. : si vous avez opté pour un envoi par voie postale et que vous avez à disposition un scanner,
nous vous engageons à conserver une copie numérique du devoir envoyé. Les pertes de courrier par
la Poste française sont très rares, mais sont toujours source de grand mécontentement pour l’élève
voulant constater le résultat des fruits de son travail.

Lorsqu’il recevra son devoir corrigé, regardez-le avec lui pour l’aider à comprendre ses erreurs, les
annotations du professeur-correcteur et au besoin lui refaire exécuter les exercices non compris.
Chaque devoir corrigé vous sera retourné avec un corrigé-type. N’hésitez pas à vous référer
également à lui.

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Votre aide au quotidien

Votre référent administratif


Votre référent(e) administratif(/ive) est un de vos points d’entrée au
sein de notre Etablissement.
Situé(e) dans nos locaux montpelliérains, il(/elle) est à votre écoute
pour toute question d’ordre administratif.
Vous retrouverez son contact personnel – mail et ligne téléphonique
directe – dans le fascicule reçu post inscription avec les devoirs.

Votre référent pédagogique


Les Cours Pi ont fait le choix d’asseoir leur développement sur une
Direction pédagogique à même d’être, pour vous, un repère
permanent (lundi matin au vendredi soir) et capable de vous orienter
et de répondre à vos questionnements pédagogiques.
Spécialistes de l’enseignement des matières scientifiques ou littéraires,
ils sont là pour vous – mail et ligne directe dans le même fascicule.

Votre professeur
N’hésitez pas à solliciter votre professeur pour toute incompréhension,
notamment lors d’un besoin d’éclaircissement sur les corrections qu’il
a effectuées.
Nos professeurs-correcteurs étant enseignants de métier et
spécialistes de leur discipline, ils sont pour vous un 2ème point d’entrée
pédagogique – mail et téléphone, toujours dans le même fascicule.

Conseils à l’élève

Pour que le Cours vous soit profitable, vous procéderez ainsi :


o Lisez attentivement chaque chapitre.
o Faites les exercices d’entraînement du Cours. Pour cela, nous vous conseillons d’avoir deux
cahiers pour faire tous vos exercices d’entraînement :
 Un cahier d’arithmétique (numération, calcul, problème…), à grands carreaux de
type « Seyes ».
 Un cahier de géométrie à petits carreaux. Les constructions géométriques se font,
toujours, au crayon à papier.
Ces cahiers devront être tenus avec soin. Vous indiquerez la date du jour, centrée par rapport à la
largeur de la feuille et soulignée. Vous effectuerez les exercices dans l’ordre indiqué dans le Cours.
Pour chaque exercice, vous noterez le numéro et la page correspondante du Cours. Appliquez-vous
pour bien écrire, en suivant les conseils de présentation qui vous sont donnés dans le Cours, en
particulier pour les opérations, les conversions et les problèmes.

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o Une fois les exercices d’entraînement achevés, faites-les corriger par une personne de votre
entourage (ils ne sont pas soumis à la correction du professeur-correcteur), en prenant soin de
vérifier les réponses données dans les corrigés correspondants. Les exercices d’entraînement sont
une application directe du Cours et vous préparent aux devoirs soumis à correction.

o Au moment où cela vous est indiqué dans le Cours, faites vos exercices du devoir sur un
cahier d’essai, répondez aux questions dans l’ordre donné. N’oubliez pas de questions. Suivez bien
les conseils donnés, relisez vos réponses, corrigez-les au besoin. Votre cahier d’essai doit être aussi
bien tenu que les cahiers d’arithmétique et de géométrie.

Enfin, recopiez vos exercices du devoir proprement, en soignant l’écriture, la présentation


et l’orthographe. Veillez à ne pas faire de fautes de copie et à ne pas oublier les majuscules : même
en mathématiques, il ne faut pas les oublier au début de chaque phrase et aux noms propres…
Vérifiez que vous n’avez pas oublié une question ou un exercice et envoyez votre devoir terminé
aux Cours Pi.
Très rapidement, chaque devoir vous sera retourné corrigé, noté et annoté par votre professeur, et
accompagné de son corrigé-type.
Lorsque vous recevrez votre devoir corrigé, comprenez vos erreurs, refaites les exercices que vous
n’avez pas su faire. Pour le devoir suivant, tenez compte des observations de votre professeur.
C’est pour cette raison qu’il est impératif d’envoyer vos devoirs au fur et à mesure et non groupés.
C’est ainsi que vous progresserez.

Conseils aux parents

La pratique des Mathématiques demande beaucoup de manipulation et d’entraînement. Cela


passe bien sûr par le jeu (cartes, dés) mais aussi par la mise en situation et l’apprentissage au
quotidien.

Vous devez accompagner votre enfant dans ses apprentissages lors de la découverte du Cours et
des exercices d’entraînement. Cela peut passer par la manipulation, la mise en situation, le jeu. Le
calcul mental doit être fait quotidiennement.

Lorsque votre enfant fait ses devoirs soumis à correction, votre rôle se limitera à veiller à ce qu’il
n’oublie aucune question, aucun exercice et que le devoir soit présenté avec rigueur, clarté et
précision. Veillez ensuite à ce qu’il relise son devoir pour corriger les erreurs possibles. Si un devoir
vous semble long et afin de ne pas décourager votre enfant, vous pouvez répartir sa réalisation et
rédaction sur plusieurs jours.

Les conseils donnés dans le Cours pour poser les opérations ou présenter un problème sont très
importants. Votre enfant prendra ainsi de bonnes habitudes qui lui serviront pendant toute sa
scolarité. En géométrie, le travail doit être très précis et soigné.

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L’apprentissage au quotidien

Remarque liminaire : à ce stade, après seulement quelques pages d’informations, vous commencez
certainement à appréhender le fonctionnement choisi pour permettre à votre enfant de progresser
dans ses apprentissages. Nous avons conscience que beaucoup d’informations et de concepts sont
peut-être nouveaux pour vous et que de nombreuses zones d’ombre persistent.
Pas d’inquiétude, cela est tout à fait normal.
La lecture de ce guide de méthodologie a dû en dissiper de nombreuses, du moins quant à la
« théorie ». Mais comme rien ne vaut la pratique et afin de vous accompagner au mieux, nous avons
choisi de vous présenter ci-après des séances dites « pas à pas ». Les auteures vous y détaillent leur
manière de procéder, comment elles feraient avec un élève de « leur classe », qu’elles auraient en
en face d’elle. L’approche qui est la leur ne sera pas forcément la vôtre, ne sera pas forcément
meilleure ou plus adaptée que la vôtre. Toutefois, elle vous permettra de vous donner un point de
repère concret sur les différents points de passage présents dans une même leçon.

Avançons, néanmoins, que notre Cours est ainsi construit que le simple fait d’en suivre l’ordre
chronologique doit permettre un avancement serein.
Dit autrement, il a été conçu pour que vous n’ayez qu’à vous laisser guider, page après page.
Toutefois, parce que certains enfants peuvent rencontrer des difficultés pour assimiler une notion
et qu’il nous est déjà arrivé, à nous parents, de ne pas réussir à transmettre une idée ou un concept,
nous avons choisi de vous proposer ci-après quelques techniques ou astuces pour appréhender
différemment et contourner le blocage.

Contexte Pour ce Cours de Mathématiques CE2, aucun apport extérieur


spécifique n’est nécessaire, seul le présent fascicule est
indispensable : il s’autosuffit.
Installez-vous dans un endroit calme et assurez-vous de ne pas
être dérangés durant la séance.
Privilégiez pour les temps d’apprentissage, les moments où votre
enfant est le plus réceptif. Par expérience, les matinées sont
propices à un bon niveau de concentration.
Munissez-vous du matériel nécessaire (cahiers, trousse
contenant : règle graduée, stylo, crayon à papier, gomme ainsi
que quelques crayons de couleur).

Transmettre une notion n’est pas toujours chose facile d’autant plus lorsqu’il s’agit de notions
simples. En effet, trouver des arguments convaincants pour expliquer clairement que 1 et 1 font 2
peut parfois nous laisser sans voix.
Nous allons essayer dans cette partie de vous donner quelques outils et quelques pistes
d’explications. Ces pistes ne sont pas obligatoires, mais elles pourront vous donner quelques idées
en cas de panne sèche ou encore vous éclairer dans votre nouveau rôle de tuteur.

En voici quelques-unes applicables à ce Cours de Mathématiques CE2.

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Nombres et calcul
Pour aborder une leçon, commencez bien évidemment par lire
l’élément de cours avec votre enfant.
De manière générale, la manipulation d’objets est une manière
très efficace de se familiariser avec les nombres et leurs
opérations.

Prenons pour exemple concret une leçon sur les chiffres et la


structure de nombres.
Chaque nombre et chaque chiffre est un « tout » qui peut se
découper en deux ou plusieurs parties.
Par exemple 8 est un « tout » qui peut se séparer en deux parties, l’une de 5 et l’autre de 3.
Schématisons-le pour rendre plus visible et plus intelligible :

Vous pouvez illustrer ce découpage en manipulant des petits objets, par exemple des cubes de jeu
mais aussi simplement des haricots secs ou des petites pâtes, et vous amuser avec l’enfant à
découper un même nombre en deux parties différentes à chaque fois.

C’est l’addition en image, mais aussi la soustraction : si j’enlève une des deux parties à mon « tout »
la partie restante est le résultat d’une soustraction !

Ensuite, remarquons qu’il est très utile de connaitre quasiment par cœur, toutes les façons
d’additionner deux chiffres pour obtenir 10 : on appelle ça « les compléments à 10 » (par exemple
2+8 = 10). Proposez donc régulièrement à votre enfant d’effectuer ces petites opérations sous forme
de calcul mental pour qu’ils les apprennent.

De manière générale, stimulez votre enfant en lui faisant faire fréquemment de petites opérations
sous forme de calcul mental : « que vaut 4+2 ? 6+3 ?... »
Commencez doucement par des calculs simples pour ne pas décourager l’enfant. Lorsqu’un enfant
répond plusieurs fois correctement à une question, il se sent valorisé, à juste titre, et cela crée un
cercle vertueux dans son apprentissage.
Attention, si c’est trop simple il risque de penser que vous le sous estimez, à vous de jouer pour
trouver les bons calculs, pas trop difficiles mais pas trop faciles !
S’il peine à trouver le résultat en calcul mental, encouragez-le à trouver la réponse par
manipulation.
N’hésitez pas à le faire à des moments perdus, par exemple sur un trajet en voiture.

Vous pouvez maintenant introduire la notion de dizaines/unités en vous appuyant sur la


méthode du découpage d’un « tout » en plusieurs parties. Prenez une poignée de haricots, faites
des paquets de 10, comptez ces groupes de dix pour connaitre le chiffre des dizaines, les haricots
restants correspondent aux unités. Voilà comment illustrer les nombres avec des modèles.

Pour expliquer les additions avec retenue, vous pouvez séparer les dizaines et les unités des
deux nombres à additionner puis regrouper les dizaines entre elles puis les unités entre elles et à
la fin ajouter les deux résultats. Lorsque le total des unités est plus grand que 10, on peut constituer
une dizaine en plus, c’est la retenue.

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La multiplication est aussi une étape importante.
Lorsque par exemple vous expliquez que 3 x 2 = 6 vous pouvez lui dire :
« Lundi je t’ai donné 2 bonbons.
Mardi je t’ai donné 2 bonbons.
Mercredi je t’ai donné 2 bonbons
Combien de fois t’ai-je donné 2 bonbons ?
1 fois lundi, 1 fois mardi et 1 fois mercredi.
Je t’ai donné 3 fois 2 bonbons donc au total 6 bonbons.
3 × 2 = 6 c’est pareil que 2 + 2 + 2 = 6 ».

Vous pouvez aussi lui dire : « avec 2 c’est facile de faire une addition parce que tu as appris et tu sais
compter de 2 en 2. Mais si tu as de plus grands chiffres par exemple 6 + 6 + 6 + 6, tu risques de te
tromper en additionnant donc il vaut mieux connaître par cœur que 4 × 6 = 24. En plus quand tu
sauras bien tes tables tu iras plus vite ».

Pour savoir les tables, il n’y a qu’une méthode : les apprendre par cœur l’une après l’autre, et pour
y arriver il faut répéter et encore répéter. Il faut sans cesse réactiver la mémoire.
N’hésitez pas à réciter ces tables « en rythme » ou encore à réaliser avec votre enfant un panneau,
affiché dans la maison et consultable à tout moment de la journée.

Géométrie – Grandeurs –
Se repérer dans l’espace
Il se peut que votre enfant confonde horizontal et
vertical. Rappelez-lui que quand le soleil se couche, il, disparait
derrière l’horizon... donc l’horizontale est une ligne couchée, la
verticale est donc la ligne debout !

Pour expliquer la notion de grandeur, vous pouvez proposer à


l’enfant de comparer une graduation de 1 cm sur plusieurs
objets de mesure (un mètre ruban, une règle et une équerre par
exemple) et de constater que c’est la même ! Cela lui permet de
comprendre que cette unité est universelle. Ainsi, on pourra dire
« combien de centimètres il y a » dans chaque longueur
mesurable de notre environnement.

Pour aider votre enfant à assimiler les noms des différentes figures, proposez-lui de les
répertorier dans un petit cahier au fur et à mesure qu’il les découvre. Cela lui permettra de mieux
les connaitre, en prenant le temps de bien noter leur nom et de les dessiner une à une, avec leurs
particularités (angles droits, cotés de mêmes longueurs, etc.).
Cela permet aussi à l’enfant de faire travailler sa mémoire visuelle. En dessinant l’objet
géométrique avec son nom, il se l’approprie et augmente sa qualité d’apprentissage.

La mémoire et la compréhension fonctionnent différemment chez chacun d’entre nous. Certains


d’entre nous ont une mémoire plus visuelle alors que d’autres ont une mémoire plus auditive ou
tactile ou encore scripturale. Aidez votre enfant à apprendre comment fonctionne, quels sont ses
modes d’apprentissages « efficaces », cela lui servira toute sa vie (vous trouverez à cet effet des
tests VAK – visuel, auditif, kinesthésique – sur votre plateforme numérique, www.cours-
pi.com/ressources).

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Pour cela nous vous encourageons à proposer différentes approches d’une même notion : par la
manipulation (haricots) par l’écriture (répertoire de géométrie ou tables de multiplications
illustrées) ou encore vocale en lui lisant la notion et en lui proposant de la reformuler à sa façon.

S’entraîner encore et encore


Les exercices sont organisés de manière progressive, c’est-à-dire
en difficulté croissante.
Ils vont permettre plusieurs choses :
 s’assurer que la notion est comprise
 faire surgi certaines incompréhensions non détectées
 fixer la notion et permettre son acquisition de façon
pérenne.
Il est important de tous les traiter.

Pour démarrer un exercice, commencez à lire l’énoncé avec l’enfant. Laissez-lui le temps de
comprendre la question. S’il ne la comprend pas, aidez-le à déchiffrer l’énoncé, en formulant
différemment la question pour le mettre sur la voie, comme une devinette.
Incitez votre enfant à reformuler lui-même les consignes avec ses propres mots. Cette petite étape
intermédiaire est loin d'être une perte de temps. En relisant et en traduisant de façon personnelle
les consignes des exercices, votre enfant ne les comprendra que mieux.
Il peut arriver qu’un enfant n’ait pas la réponse à une question, non pas parce qu’il n’a pas compris
la notion mais plutôt parce qu’il ne comprend pas la question. Vous entendrez parfois cette phrase
« ah mais en fait c’est facile, je n’avais pas compris ce qu’il fallait faire ! »

Vous pouvez également dessiner. Illustrer un calcul ou un exercice par un modèle concret
(haricots, dessin de petits objets ou autre) est un système ingénieux qui aide les élèves à résoudre
les problèmes. Quand ils sont confrontés à un énoncé, encouragez-les à dessiner eux-mêmes une
représentation visuelle de la question. Concrètement, ils peuvent aussi dessiner des barres de
différentes longueurs afin de déterminer quelles quantités sont données dans l’énoncé, quelles
quantités sont inconnues, et quelles opérations vont les aider à trouver la solution.
Par exemple, ci-dessous :
Marie a économisé 16 euros. Elle a économisé 5 euros de plus que Paul.
Combien a économisé Paul ?

Le « ? » est la réponse à la question. Cela correspond à la soustraction 16 – 5 = 11 euros.


En image, la question devient parfois plus claire.

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En conclusion
Ne pas perdre de vue que le plus important est que votre
enfant comprenne « pas à pas » chaque notion et cette
compréhension passe aussi par une communication entre vous
et lui. Faites-le participer en lui demandant s’il a compris, si c’est
clair, voire même d’inventer ses propres exemples.

Nous proposons systématiquement des exemples pour


illustrer la notion abordée mais n’hésitez pas à en proposer
d’autres. Les exemples sont autant d’illustrations permettant
d’accroître et de fixer la compréhension de l’enfant.
Si la notion est trop longue ou si vous percevez que votre enfant se déconcentre, ne forcez surtout
pas. Il ne faut pas hésiter à fractionner une notion et à l’entrecouper d’exercices.
A ce sujet, les différentes rubriques proposées au fil du fascicule constituent d’excellents
entractes.
L’apprentissage du français comporte beaucoup d’informations, il ne faut pas hésiter à inviter
l’enfant à noter à la fin de chaque séance ce qu’il a retenu d’essentiel de sa séance.

Vous avez fait le choix d’enseigner vous-même à votre enfant et vous allez donc avoir la
possibilité de lui apprendre de nombreuses choses, c’est un privilège mais aussi une responsabilité
et nous sommes sûrs que vous y parviendrez sans difficulté. Nous allons vous accompagner tout
au long de ce parcours en vous procurant un solide fil conducteur des différents apprentissages ainsi
que de nombreux conseils pédagogiques.
Cependant, gardez à l’esprit qu’un bon enseignant est aussi quelqu’un de bienveillant qui
partage et communique avec son élève sans le juger. Il n’y a pas « une » bonne façon de
transmettre, il y en a presque autant que d’enseignants et d’élèves alors n’ayez crainte, vous
trouverez la vôtre. Ainsi, pensez à communiquer l’un avec l’autre, à partager et à vous amuser au
fil des différentes activités que nous allons vous proposer, c’est la meilleure façon d’apprendre et
sans aucun doute l’une des plus efficaces.

Bon courage et au travail !

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Mathématiques
CE2

Nouveaux programmes du cycle 2 parus au Bulletin Officiel spécial n°11 du 26 novembre 2015 :
« Au cycle 2, la résolution de problèmes est au centre de l’activité mathématique des élèves, développant
leurs capacités à chercher, raisonner et communiquer. (…)
Les élèves consolident leur compréhension des nombres entiers. Ils étudient différentes manières de désigner
les nombres, notamment leurs écritures en chiffres, leurs noms à l’oral, les compositions-décompositions
fondées sur les propriétés numériques (le double de, la moitié de, etc.), ainsi que les décompositions en unités
de numération (unités, dizaines, etc.).
Les quatre opérations (addition, soustraction, multiplication, division) sont étudiées à partir de problèmes qui
contribuent à leur donner du sens, en particulier des problèmes portant sur des grandeurs ou sur leurs
mesures. La pratique quotidienne du calcul mental conforte la maîtrise des nombres et des opérations. (…) »
Le Ministère de l’Education nationale, dans ce même Bulletin officiel spécial n°11 du 26 novembre 2015,
indique 3 grandes catégories au programme de ce cycle :
 « Nombres et calculs »
 « Grandeurs et mesures »
 « Espace et géométrie »

Nous avons choisi de faire des « problèmes » et de « l’organisation et de la gestion des données »
deux catégories à part entière, portant donc à 5 leur nombre. Vous retrouverez ces différentes
catégories dans le sommaire ci-après et selon le code couleur suivant :
• Nombres et calculs • Grandeurs et mesures • Problèmes
• Espace et géométrie • Organisation et gestion des données

• Les chiffres et les nombres • Les très grands nombres


• Les nombres de 0 à 999 • Ordre sur les très grands nombres
• Ordre sur les nombres de 0 à 999 • La multiplication (1)
• L’addition (1) • La multiplication (2) : les tables de
• Savoir poser une addition multiplication
• Multiplier par 10 ; 100 ; 1 000…
Devoir n°1
• Multiplier par 20 ; 300 ; 4 000…
• Points, lignes, droites et segments de
droite Devoir n°3
• Se repérer sur un quadrillage • Mesure de longueur (1)
• Se déplacer sur un quadrillage • Reproduire un segment de droite et
• L’addition (2) : les additions avec des trouver le milieu d’un segment de droite
retenues • Les figures planes et les polygones
• La soustraction (1) • Les angles
Devoir n°2 • Les droites perpendiculaires et les angles
droits
• Les droites parallèles
Devoir n°4

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• La monnaie • La multiplication (3) :
• Problèmes (1) : o Multiplier par un nombre inférieur à
o Le raisonnement 10
o La présentation d’un problème o La technique
• La soustraction (2) : la soustraction avec
Devoir n°5 des retenues
• Compléter une facture

Devoir n°6

• Rappel : la présentation d’un problème • Les suites d’opérations


• La conversion des mesures de longueur • Les fonctions numériques
• La comparaison des mesures de longueur • Problèmes (4)
• Les opérations avec les mesures de
longueur Devoir n°10
• Les quadrilatères et les triangles
particuliers • La mesure de masse
• Le « Triominos »® o La balance Roberval
• Le périmètre des polygones o La conversion des mesures de masse
o La comparaison des mesures de
Devoir n°7 masse
o Les opérations avec les mesures de
• Reproduire une figure ou un dessin : masse
o Avec un calque • La numération romaine
o Avec un quadrillage • Problèmes (5)
o Avec un gabarit
• La symétrie Devoir n°11
• Problèmes (2) : choisir la bonne opération.
• Lire et exploiter un tableau ou un
Devoir n°8 graphique
o Le tableau à double entrée
• Les multiples o Les graphiques : les courbes et les
• Les doubles, les triples et les quadruples graphiques en « bâtons »
• La multiplication (4) • Lire les distances :
• La multiplication (5) : la multiplication o Sur la route
posée o Sur une carte
• Problèmes (3) o Sur un tableau à double entrée
• Jeu logique : le sudoku
Devoir n°9
Devoir n°12

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• Rappel : la présentation d’un problème • La calculatrice
• La mesure du temps : la chronologie • Jeu logique : le kakuro
• Le calendrier – Les dates • Les figures planes : programmes de
• Les unités de mesure du temps construction
• Lire l’heure
• Les demi-heures et les quarts d’heure
• La mesure des durées Devoir n°16
• Opération sur les durées

• La division (3) : la division posée avec trois


Devoir n°13 chiffres au dividende
• La division (4) : diviser par 10 ; 100 ; 1 000
• Problèmes (6)
• Le compas et le cercle • Les mesures de capacité
• Le tangram
• Le tangram du disque
Devoir n°17

Devoir n°14
• Les solides
• Le patron des solides
• La division (1) : le partage • Énigmes et jeux logiques
• La division (2) : la division posée avec deux • Problèmes (7)
chiffres au dividende
• La moitié – Le tiers – Le quart
Devoir n°18

Devoir n°15

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Le Cours

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NOMBRES ET CALCULS

Les chiffres et les nombres


Un chiffre est un caractère, ou signe, dont on se sert pour représenter un nombre,
c'est-à-dire qu’un nombre est une quantité représentée à l’aide des dix chiffres : 0,
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9.

L’ordre donné aux chiffres est très important : 237 ; 273 ; 327 ; 372 ; 723 et 732 sont six
nombres différents.

La valeur d’un chiffre est différente selon sa position dans un nombre.


Exemple : dans le nombre 62 653, le premier 6 représente 6 dizaines de mille, soit 60 000,
alors que le deuxième 6 représente 6 centaines d’unités simples soit 600.

Dans le nombre 352 :


Classe des unités simples
● Le chiffre des centaines est 3.
Centaines Dizaines Unités
● Le chiffre des dizaines est 5.
3 5 2
● Le chiffre des unités est 2.
3 5 2
● Le nombre de centaines est 3. 3 5 2
● Le nombre de dizaines est 35.
● Le nombre d’unités est 352.

352 = 300 + 50 + 2 = (3 x 100) + (5 x 10) + 2 = 3 c + 5 d + 2 u

Remarque : pour lire le nombre de dizaines, on note les chiffres en partant de la gauche jusqu’au
chiffre des dizaines. Il en est de même pour trouver le nombre de centaines.
Exemple : 978  97 dizaines 978  978 centaines

Il est donc important de bien écrire les nombres en chiffres et en lettres


et de bien comprendre ce qu’ils représentent.

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► Les nombres pairs ont 0, 2, 4, 6 ou 8 comme chiffre des unités.

► Les nombres impairs ont 1, 3, 5, 7 ou 9 comme chiffre des unités.


Exemples : 738 est un nombre pair ; 183 est un nombre impair

Un même nombre peut être écrit de différentes manières.


Exemple :
6 centaines 5 dizaines 8 unités 600 + 50 + 8 (6 x 100) + (5 x 10) + 8

Six cent cinquante-huit 658 65 dizaines et 8 unités

c d u
658 unités 6 5 8

Exercice 1 : 1) Coloriez en jaune les nombres dont le chiffre des centaines est 3.
2) Soulignez en rouge les nombres dont le chiffre des dizaines est 1.
3) Barrez en noir les nombres dont le chiffre des unités est 4.

258 1 352 362 654 210 123 310 687


301 130 97 38 16 3 012 541 614
387 1 304 2 313 111 248 614 333 134

Exercice 2 :
1) Écrivez la liste de tous les nombres de deux chiffres contenant le chiffre 7.
2) Combien de fois avez-vous utilisé le chiffre 7 pour écrire ces nombres ?

Exercice 3 :
1) Coloriez en vert les nombres où l’on voit un 6 lorsqu’ils sont écrits en chiffres.
2) Soulignez en rouge les nombres où l’on voit 4 lorsqu’ils sont écrits en chiffres.

cent vingt-quatre quatre-vingt-huit quatre-vingt-seize soixante-deux


quarante-six quatre-vingts vingt-six quarante-deux
soixante-treize quatorze trente-quatre soixante et un

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NOMBRES ET CALCULS

Les nombres de 0 à 999

Nous utilisons des nombres dans la vie de tous les jours pour compter, mesurer, classer,
calculer…

Les nombres peuvent représenter un numéro (75 est le numéro du département de Paris) ; une

date (l’armistice de la deuxième guerre mondiale a été signé le 08/05/1945 ou 8/5/1945) ; une
température (il fait 22°C) ; un prix (ce cahier coûte 2 euros) ; une distance (j’habite à 2 km de
la mairie) ; une quantité (j’ai acheté 350 g de tomates)…

0 zéro 8 huit 16 seize 30 trente


1 un 9 neuf 17 dix-sept 40 quarante
2 deux 10 dix 18 dix-huit 50 cinquante
3 trois 11 onze 19 dix-neuf 60 soixante
4 quatre 12 douze 20 vingt 70 soixante-dix
5 cinq 13 treize 21 vingt et un 80 quatre-vingts
6 six 14 quatorze 22 vingt-deux 90 quatre-vingt-dix
7 sept 15 quinze 23 vingt-trois 100 cent

Vous devez savoir écrire par cœur ces nombres.


Remarques
► Entre les dizaines et les unités des nombres écrits en lettres, on écrit toujours un trait d’union :
Exemples : dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt-deux,…

► Entre les dizaines et « un » des nombres écrits en lettres, on écrit « et » :


Exemples : vingt et un, trente et un…

► Les mots « vingt » et « cent » sont invariables lorsqu’ils sont suivis d’un nombre.
Exemples : vingt ; vingt-quatre ; quatre-vingts ; quatre-vingt-cinq…
cent ; deux cents ; deux cent dix…

► Lorsqu’on écrit une série de nombres en lettres, on ne les sépare pas avec des tirets pour ne pas
confondre ceux-ci avec des traits d’union.
Exemples : trente-deux ; cinquante ; quatre…

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Exercice 4 : écrivez les nombres suivants en lettres.

o 97 :

o 280 :

o 56 :

o 874 :

o 500 :

Exercice 5 : écrivez les nombres suivants en chiffres.

 soixante-quinze :  quatre-vingt-quatorze :

 cent trente et un :  six cent quatre-vingt-six :

 quarante-trois :  soixante-deux :

 douze :  zéro :

Exercice 6 : décomposez comme dans l’exemple.


Exemple : 238 = 100 + 100 + 10 + 10 + 10 + 8 = (2 x 100) + (3 x 10) + 8 = 200 + 30 + 8

45 – 342 – 309 – 221 – 166

Exercice 7 : devinettes.
1) Je suis un nombre compris entre 30 et 60. Je suis impair et mes 2 chiffres sont identiques. Qui suis-
je ?

2) Je suis un nombre de trois chiffres. Le chiffre des unités et celui des centaines sont identiques.
Lorsqu’on additionne mes trois chiffres, la somme est égale à 7. Trouvez tous les nombres possibles.

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NOMBRES ET CALCULS

Ordre sur les nombres de 0 à 999


Comparer deux nombres, c’est déterminer celui qui est le plus grand, ou s’ils sont égaux :

> veut dire est plus grand que… = veut dire est égal à…

< veut dire est plus petit que… ≠ veut dire est différent de…

Pour ranger des nombres, il faut les comparer.


Pour comparer des nombres de trois chiffres, on compare d’abord le chiffre des centaines, puis
celui des dizaines, si besoin, puis enfin, celui des unités si besoin.

1) On regarde d’abord le chiffre des centaines.


Exemples : 366 et 365  3 = 3 287 et 421  2 < 4  287 < 421

2) Lorsqu’on a le même chiffre des centaines, on regarde le chiffre des dizaines.


Exemples : 366 et 365  6 = 6 364 et 327  6 > 2  364 > 327

3) Lorsqu’on a le même chiffre des centaines et des dizaines, on regarde le chiffre des unités.
Exemples : 366 et 365  6 > 5  366 > 365. 324 et 326  4 < 6  324 < 326

On range des nombres en ordre croissant quand on les range du plus petit nombre au plus grand
nombre.
Exemple : 26 < 58 < 87 < 88 < 99 < 121 < 354 < 879

On range des nombres en ordre décroissant quand on les range du plus grand nombre au plus
petit nombre.
Exemple : 879 > 354 > 121 > 97 > 76 > 54 > 32 > 28

Des nombres sont consécutifs lorsqu’ils se suivent.


Exemple : 26 < 27 < 28 ou 26 ; 27 ; 28…

On peut ranger les nombres sur un axe :

0 4 10 16 20 28 30 35

© Cours Pi MA – CE2 – Cours, 1er trimestre 5


Exercice 8 : complétez le tableau suivant comme dans l’exemple.

10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 8 dizaines et
87 quatre-vingt-sept (8 x 10) + 7
10 + 10 + 10 + 7 7 unités
...... centaine(s) et
cent trente-neuf …… dizaine(s) et
…… unité(s)
100 + 100 + 100 + ...... centaine(s) et
10 + 10 + 10 + 10 + 10 + …… dizaine(s) et
10 + 10 + 10 …… unité(s)
6 dizaines et
3 unités
...... centaine(s) et
(2 x 100) +
…… dizaine(s) et
(4 x 10) + 1
…… unité(s)
...... centaine(s) et
523 …… dizaine(s) et
…… unité(s)

Exercice 9 : écrivez le signe qui convient (< ; > ou =).

 257 … 175  323 … 235  49 … 45  25 ... 12


 283 … 263  200 … 180  359 … 359  62 … 64
 21 … 12  46 … 64  282 … 232  33 … 55
 30 + 8 … 60  10 + 10 + 10 + 10 + 8 … 48  10 + 10 + 2 … 10 + 10 + 3

Exercice 10 : trouvez les nombres consécutifs des nombres suivants.


Exemple : 25 < 26 < 27

< 99 < < 357 < < 200 <


< 900 < <1< < 24 <
< 36 < < 85 < < 104 <

Exercice 11 : rangez en ordre décroissant les nombres suivants.

123 – 132 – 45 – 54 – 0 – 41 – 212 – 198 – 397 – 89 – 88 – 65 – 56 – 254 – 258 – 10 – 3

Exercice 12 : placez les nombres suivants sur l’axe de nombres ci-dessous.

25 – 33 – 7 – 12 – 18

0 10 20 30 40

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NOMBRES ET CALCULS

L’addition (1)

On fait une addition quand on cherche une somme, un total, quand on réunit des objets

identiques, quand on ajoute.

La somme de plusieurs nombres est le résultat d’une addition.

Pour additionner plus vite, on peut faire des regroupements sous la forme d’un arbre :
Exemples : 21 + 32 = 20 + 1 + 30 + 2

50 + 3 = 53

♦♦♦♦ ♦ ♦♦
♦♦ ♦ ♦♦
♦♦♦♦ ♦ ♦♦

13 + 6 = 10 + 9 = 19

On peut aussi faire une addition par étapes :


Exemple : 21 + 32 = ……
21 + 32

20 + 1 + 30 + 2

50 + 3

53
 21 + 32 = (20 + 1) + (30 + 2) = (20 + 30) + (1 + 2) = 50 + 3 = 53

Dans une addition, on peut inverser l’ordre des nombres.


Exemple : 25 + 15 = 15 + 25 = 40

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Exercice 13 : complétez les arbres suivants.
10 + 23 30 + 38 25 + 54

10 + …… + …… …… + …… + …… …… + …… + …… + ……

…… + …… …… + …… …… + ……

…… …… ……

Exercice 14 : associez les nombres suivants de façon astucieuse puis calculez.


o 39 + 17 + 11 + 43 + 22 + 28 =
o 112 + 24 + 21 + 8 + 26 + 49 =

Exercice 15 : additionnez sans poser.


 67 + 20 =  45 + 40 =  52 + 30 =
 265 + 20 =  421 + 300 =  519 + 200 =
 633 + 300 =  184 + 200 =  189 + 100 =

Exercice 16 : comptez de 5 en 5 de 55 à 100.

Exercice 17 : observez et complétez.


o 35 – 38 – 41 – – 59
o 3 – 10 – 17 – – 94
o 135 – 235 – 335 – – 935
o 335 – 339 – 343 – – 387

Exercice 18 : calcul mental (trouvez les sommes sans poser les additions).
Exemple : 37 + 9 = 37 + 3 + 6 = 40 + 6 = 46
 29 + 7 =  38 + 7 =  68 + 7 =  86 + 7 =  65 + 7 =
 37 + 8 =  45 + 8 =  67 + 8 =  78 + 8 =  83 + 8 =
 47 + 9 =  25 + 9 =  87 + 9 =  76 + 9 =  64 + 9 =
 37 + 6 =  26 + 6 =  68 + 6 =  76 + 6 =  88 + 6 =

© Cours Pi MA – CE2 – Cours, 1er trimestre 8


NOMBRES ET CALCULS

Savoir poser une addition


Pour additionner plusieurs nombres, on pose les additions en prenant soin d’aligner à droite le
chiffre des unités, puis celui des dizaines, celui des centaines...
On additionne d’abord les unités avec les unités,
puis les dizaines avec les dizaines, les centaines c d u c d u
avec les centaines… + 3 2 5 + 1 2
+ 4 1 2 + 3
Exemples : • 325 + 412 + 201 = 938 + 2 0 1 + 6 1 2
• 12 + 3 + 612 = 627 = 9 3 8 = 6 2 7

Exercice 19 : posez en ligne et en colonnes et effectuez les additions suivantes.

 26 + 13 =  465 + 323 =  437 + 21 =  824 + 125 =

 84 + 15 =  425 + 472 =  345 + 14 =  78 + 21 =

 251 + 24 =  446 + 323 =  722 + 72 =  102 + 107 =

 382 + 17 =  250 + 738 =  640 + 327 =  272 + 625 =

Exercice 20 : complétez les additions suivantes en remplaçant les points par le chiffre qui convient.

3 1 • 4 3 1 • 3 • 1 • 1 5 •
+ 2 • 3 + • • • + 9 • + 1 • 3 + • • 0
= • 6 9 = 3 5 8 = • 9 4 = 9 7 6 = 5 9 6

Pensez à faire du calcul mental…

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ESPACE ET GÉOMÉTRIE

Points, lignes, droites et segments de droite

La géométrie est l’étude des formes et des figures.


En CE2, il convient de prendre l’habitude de raisonner sur des figures justes et d’apporter le plus
grand soin à leur réalisation.
Les droites seront tracées à la règle graduée, à l’aide d’un crayon à papier bien taillé. Les mesures
seront les plus exactes possibles. Enfin, on utilisera des feuilles blanches ou à petits carreaux. On
utilisera couramment l’équerre et éventuellement un compas.

► Un point géométrique est représenté par un point ou une croix que l’on nomme à l’aide d’une

lettre : •W xZ

► Une ligne peut être :

 Droite :

Une droite est une ligne continue, sans début, ni fin, formée par une infinité de points alignés. En

général, on la nomme avec une lettre majuscule D ou une lettre minuscule d écrite, la plupart du

temps, entre parenthèses (D) ou (d). Pour tracer une droite, on utilise obligatoirement une règle.

Des points, situés sur une même droite, sont alignés.

 Courbe :

La ligne courbe permet de faire de nombreux dessins sans avoir besoin d’une règle.

© Cours Pi MA – CE2 – Cours, 1er trimestre 10


► Le segment de droite [AB] est la partie de la droite D compris entre les points A et B situés sur
cette droite. A et B sont les extrémités du segment [AB] que l’on note toujours entre deux crochets
[ ].
Remarque : [AB] = [BA]

B
A

(D)

► Une ligne brisée est une succession de segments de droite que l’on trace avec une règle.

► Une ligne ouverte ne s’arrête jamais. Ça peut être une droite, une ligne brisée ou une ligne
courbe.

► Une ligne fermée peut être constituée de segments de droite ou d’une ligne courbe. On peut
colorier l’intérieur d’une ligne fermée.

► Deux droites (d) et (e) sont sécantes lorsqu’elles se croisent en un point commun : le point

d’intersection noté ici O.

© Cours Pi MA – CE2 – Cours, 1er trimestre 11


► Lorsque deux droites ne peuvent jamais se croiser, on dit qu’elles sont parallèles.

Exercice 21 : avec votre règle et un crayon à papier bien taillé, tracez les droites qui manquent pour
terminer le pavage ci-dessous. Soyez très précis. Votre travail doit être très propre.

Exercice 22 : tracez avec une règle et un crayon à papier.


1) Une ligne brisée fermée composée de trois segments de droite.
2) Deux droites (d) et (f) sécantes au point A.
3) Une droite (k) passant par un point A et un point B.
4) Tracez tous les segments possibles en utilisant deux points comme extrémités. Chaque point
peut être utilisé plusieurs fois. Nommez chaque segment de droite.
Exemple : nous avons tracé le segment de droite [ab].

e b

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ESPACE ET GÉOMÉTRIE

Se repérer sur un quadrillage

Un quadrillage sert à repérer une case ou un nœud particulier.

On retrouve ce système de quadrillage sur les cartes routières par exemple.


I. Repérage d’une case
Pour trouver le code de la case noire, on cherche d’abord le code de la bande verticale : 3 puis celui
de la bande horizontale : B.
La case noire a pour coordonnées : (3,B).

1 2 3
A La case (3,B)
B La bande horizontale : B
C

La bande verticale : 3

II. Repérage d’un nœud (croisement de deux lignes du quadrillage)


On procède de la même manière que pour le repérage d’une case : pour trouver le nœud (2,B), on
repère la ligne verticale 2 et la ligne horizontale B. Le nœud (2,B) est au croisement de la ligne
horizontale et de la ligne verticale.

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ESPACE ET GÉOMÉTRIE

Se déplacer sur un quadrillage


Plaçons un point X sur le quadrillage. En suivant les lignes du quadrillage, ce point X peut se déplacer
dans 4 directions : haut ↑ (h), droite → (d), bas ↓ (b), gauche ← (g).
Pour coder le trajet du point X, on compte le nombre de carreaux qu’il parcourt dans les 4 directions,
et on note son trajet dans l’ordre.
Exemple :

Le trajet du point X vers Y se note ainsi : 1b, 2d, 1b, 1d, 3h, 2g, 1b.
Le code du point X est (1,D).
Le code du point Y est (2,D)

Il est important de ne pas confondre le code d’un point et


le code de déplacement.

Exercice 23 : sur le quadrillage ci-dessous :


1) Placez les points suivants : W (4,C) – X (3, A) – Y (1, B) – Z (2, D). Avec votre règle, tracez les
segments [WX] – [XY] – [YZ] – [ZW]. Quelle figure obtenez-vous ?

2) Placez un point K (5, C) sur le quadrillage.


a) Tracez le chemin correspondant au déplacement pour aller du point K au point L : 2h, 3d, 2h,
5d, 4b, 3g, 2b, 3g.
b) Quel est le code du point L obtenu ?
c) Tracez en rouge le chemin le plus court pour aller de L à K. Donnez son code de déplacement.

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NOMBRES ET CALCULS

L’addition (2) : les additions avec des retenues


Exemple : 142 + 278 = ……
1) On pose bien les chiffres en colonnes :
– Les unités sous les unités,
– Les dizaines sous les dizaines,
c d u
– Les centaines sous les centaines. +1
1 4 2
2) On additionne les unités : 2 + 8 = 10 + 2 7 8
0
On ne peut pas écrire deux chiffres dans une colonne.
On écrit 0 dans la colonne des unités et on retient +1 dans
la colonne des dizaines. c d u
+1 +1

3) On additionne les dizaines, sans oublier la retenue : 1 4 2


+ 2 7 8
+1 + 4 + 7 = 12 = 10 + 2 2 0
On écrit 2 dans la colonne des dizaines et on retient +1 dans
la colonne des centaines. c d u
+1 +1

4) On additionne les centaines, sans oublier la retenue : 1 4 2


+ 2 7 8
+1 +1+2=4
4 2 0
On écrit 4 dans la colonne des centaines.
On reporte le résultat sur l’addition posée en ligne : 142 + 278 = 420

Rappel : il est très important de bien poser les chiffres en colonnes pour ne pas faire d’erreur
lorsque l’on additionne des nombres n’ayant pas le même nombre de chiffres.

Exemples : 687 + 21 = 708 39 + 152 = 191

c d d c d u
+1 +1

6 8 7 3 9
+ 2 1 + 1 5 2
= 7 0 8 = 1 9 1

Rappel : le résultat d’une addition est appelé la somme.

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Exercice 24 : posez en ligne et en colonnes et effectuez les additions suivantes. N’inversez pas l’ordre
des nombres.
 325 + 12 + 574 = ……  6 + 278 + 14 = ……

 687 + 33 = ……  547 + 201 + 11 = ……

Exercice 25 : complétez les additions suivantes en remplaçant les pointillés par un chiffre qui
convient. Les retenues n’ont pas été marquées.

… 2 6 3 … 6 5 9 3 4 3 9

+ 3 … 4 + … 6 5 + … 4 + … 6 … + … … 9

= 4 7 … = 9 … 4 = … 8 … = 9 … 1 = 5 0 …

Exercice 26 : voici une machine magique : quand on rentre un nombre, la machine ajoute
automatiquement + 24. Une deuxième machine transforme le résultat obtenu par la précédente

machine en ajoutant + 31. + 24 et + 31 sont appelés des opérateurs. Complétez le tableau comme
dans l’exemple.

+ 24 + 31

Exemple : 14 14 + 24 = 38 38 + 31 = 69

35 ……………….. ………………..

46 ……………….. ………………..

124 ……………….. ………………..

213 ……………….. ………………..

789 ……………….. ………………..

126 ……………….. ………………..

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NOMBRES ET CALCULS

La soustraction (1)
On fait une soustraction pour :
 Calculer un écart, une différence ;
 Pour savoir ce qui reste ;
 Pour enlever ; retirer ; compléter une collection.
Les deux nombres doivent présenter des objets de même nature.
On écrit toujours le nombre le plus grand, en premier, car on ne peut pas enlever plus de choses
que ce qu’on a.
Le résultat d’une soustraction est appelé la différence.
Exemple : 6 – 2 = 4
On lit : six moins deux est égal à quatre.

À une addition, correspondent 2 soustractions.


Exemple : 20 + 10 = 30 peut s’écrire 30 – 20 = 10 ou 30 – 10 = 20

Exercice 27 : barrez les soustractions qui sont impossibles à calculer. Expliquez pourquoi.
 6 ans moins 4 jours  38 moins 45  36 fleurs moins 4 pots
 87 livres moins 18 livres  841 moins 124  65 kg moins 25 g

Exercice 28 : effectuez les additions, puis écrivez les soustractions correspondantes.


Exemple : 43 + 16 = 59  59 – 43 = 16  59 – 16 = 43
 24 + 36 = 

 39 + 27 = 

 58 + 22 = 

 43 + 48 = 

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Exercice 29 : complétez le tableau. Lorsque l’opération est impossible écrivez une croix dans la case.

– 8 7 6 5 4 3 1
9 1
8
7
6

Exercice 30 : calcul mental.


1) Comptez de 4 en 4.
60 – 56 – 52 – –8
47 – 43 – 39 – –3

2) Comptez de 10 en 10.
510 – 500 – – 380
631 – 621 – – 501

Exercice 31 : devinettes.
1) Patrick avait 7 ans quand sa petite sœur est née. Aujourd’hui, il a 21 ans. Quelle est leur
différence d’âge ?
a) 7 ans b) 14 ans c) 21 ans d) 28 ans

2) Observez la suite de nombres : 125 – 110 – 95 – ? – 65 – 50 – 35 – 20 – 5


Quel est le nombre que l’on doit écrire à la place du point d’interrogation ?
a) 90 b) 85 b) 80 d) 75

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NOMBRES ET CALCULS

Les très grands nombres

Le nombre qui suit 999 est 1 000, c’est le premier nombre à quatre chiffres.
1 000 contient 1 unité de mille, 0 centaine, 0 dizaine, 0 unité.
1 000 fait partie de la classe des mille (ou milliers). Celle-ci possède trois colonnes : unités de
mille ; dizaines de mille ; centaines de mille.

Classe des mille Classe des unités simples

c d u c d u
1 3 6 7  1 367
8 2 4 5  8 245

♦ En chiffres, on écrit les nombres en laissant un léger espace (surtout pas un point)
entre les chiffres des unités de mille et les chiffres suivants. Cela permet de lire ce nombre plus
facilement.
Exemple : 6 251 ; 3 205…

♦ En lettres, « Mille » est un mot invariable.


Exemple : deux mille ; trois mille cinq cent cinquante

Après 1 000, viennent 1 001, 1 002, 1 003, ... 1 009, puis 1 010, 1 011...
Il faut faire très attention à écrire ces nombres avec 4 chiffres, même s’il y a des zéros à l’intérieur.
Exemple : 1 025 se lit mille vingt-cinq. Le zéro situé entre le 1 et le 2 de 1 025 signifie que ce
nombre ne contient pas de chiffre de centaine.
1 025 ≠ 125 qui se lit cent vingt-cinq. 125 < 1 025

Attention, on n’écrit jamais de zéro à gauche du premier chiffre.

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Comme nous l’avons vu précédemment, il faut bien différencier les chiffres et les nombres :
Dans le nombre 6 258 :
Classe des Classe des
 Le chiffre des unités de mille est 6. mille unités simples
 Le chiffre des centaines est 2. c d u c d u
 Le chiffre des dizaines est 5. 6 2 5 8
 Le chiffre des unités est 8. 6 2 5 8
 Le nombre de mille est 6. 6 2 5 8
 Le nombre de centaines est 62. 6 2 5 8

 Le nombre de dizaines est 625.


 Le nombre d’unités est 6 258.

6 258 = 6 m + 2 c + 5 d + 8 u

Décomposition des très grands nombres :


 Sous la forme d’une addition :
Exemple : 6 258 = 6 000 + 200 + 50 + 8

 Sous la forme de produits :


De même, on sait que 6 000 = 6 x 1 000 ; que 200 = 2 x 100 ; et 50 = 5 x 10.
On peut donc écrire 6 258 = (6 x 1 000) + (2 x 100) + (5 x 10) + 8
Remarque : il ne faut pas oublier les parenthèses.

Exercice 32 : écrivez le nombre qui contient.


o 5 unités de mille, 2 centaines, 9 dizaines, 4 unités simples →

o 2 unités de mille, 6 centaines, 3 dizaines, 4 unités simples →

o 1 unité de mille, 5 centaines, 4 dizaines, 3 unités simples →

o 3 unités de mille, 55 dizaines →

o 2 unités de mille, 64 unités simples →

o 365 dizaines →

o 1 257 unités simples →

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Exercice 33 : décomposez comme dans l’exemple.

Exemple : 4 823 = 4 000 + 800 + 20 + 3 = (4 x 1 000) + (8 x 100) + (2 x 10) + 3

6 714 – 2 323 – 1 599 – 5 042 – 7 103

Exercice 34 : retrouvez les nombres.

o 4 000 + 300 + 70 + 2 =
o 6 000 + 100 + 5 =
o 2 000 + 40 + 7 =
o 9 000 + 1 =

Exercice 35 : encadrez le nombre qui correspond au nombre donné en lettres.

o quatre mille cinq cent treize 4 142 4 003 4 513


o mille deux cent treize 1 312 1 213 3 123
o sept mille sept cent dix-huit 7 408 7 718 7 078
o deux mille huit cent trois 2 803 2 083 2 883
o neuf mille trois cent cinquante 9 530 9 035 9 350

Exercice 36 : complétez le tableau suivant.

Les nombres écrits


en lettres en chiffres en décomposition
trois mille quatre cent vingt-neuf
quatre mille trente-sept
5 150
4 500
1 023
deux mille soixante-dix
(3 x 1 000) + 5
1 680
(2 x 1 000) + (7 x 100) + (1 x 10) + 3

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NOMBRES ET CALCULS

Ordre sur les très grands nombres

♦ Un nombre à 4 chiffres est plus grand que n’importe quel nombre de 3, 2 ou 1 chiffre(s).
Exemple : 4 823 > 896

♦ Pour comparer 2 nombres à 4 chiffres, on compare d’abord le nombre d’unités de mille (le
chiffre le plus à gauche) contenu dans chacun des nombres.
Exemple : 4 599 et 8 020  8 > 4 ⇒ 8 020 > 4 599.

♦ Si le nombre d’unités de mille est identique, on compare les chiffres des centaines puis s’il y a
égalité celui des dizaines et éventuellement celui des unités simples.
Exemples : 3 522 et 3 149  5 > 1 ⇒ 3 522 > 3 149

6 423 et 6 417  2 > 1 ⇒ 6 423 > 6 417

4 351 et 4 356  1 < 6 ⇒ 4 351 < 4 356

Exercice 37 : trouvez le plus grand, puis le plus petit nombre que vous pouvez former avec ces
chiffres. Vous utiliserez chaque chiffre une seule fois.
Le plus grand nombre Le plus petit nombre
Exemples : 3 ; 1 ; 2 ; 7 7 321 1 237
5;1;4;9
4;6;3;1
1;8;9;7
5;1;2;3

Exercice 38 : rangez les nombres suivants dans l’ordre croissant.


a) 1 427 – 9 621 – 4 080 – 6 141 – 8 124 – 8 024 – 4 518 – 7 999
b) 5 030 – 4 766 – 2 193 – 9 955 – 9 070 – 4 321 – 8 309 – 9 170
c) 2 589 – 2 598 – 8 528 – 8 582 – 8 258 – 8 538 – 2 895 – 2 859

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NOMBRES ET CALCULS

La multiplication (1)
Voici trois cartes. Chacune d’elle possède 4 cœurs. Calculons le nombre total de cœurs :

4 + 4 + 4 = 12

À la place d’une addition de nombres identiques, on peut utiliser une opération plus courte : une

multiplication : 4 x 3 = 12
qu’on lit : « 4 fois 3 » ou « 4 multiplié par 3 »

12 est le produit de 4 par 3

Marie et Pierre ont rangé de deux manières différentes leurs gâteaux :

Marie a fait 3 rangées de 5 gâteaux.

5 + 5 + 5 = 3 x 5 = 15

Pierre a fait 5 rangées de 3 gâteaux.

3 + 3 + 3 + 3 + 3 = 5 x 3 = 15

Nous constatons que l’ordre dans une multiplication des nombres ne change pas leur

produit : 3 x 5 = 5 x 3 = 15

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Exercice 39 : calculez le nombre de téléphones à l’aide de :
– deux additions possibles,
– deux multiplications possibles.

Exercice 40 : coloriez :
– un rectangle bleu qui recouvre 4 rangées de 6 carreaux,
– un rectangle vert qui recouvre 6 rangées de 4 carreaux.

Puis complétez : …… x …… = …… x …… = ……

Exercice 41 : complétez les écritures comme dans l’exemple.


Exemple : 7 + 7 + 7 + 7 + 7 = 7 x 5 = 5 x 7 = 35

6+6+6+6 7+7+7 9+9 1+1+1+1+1+1

3+3+3+3+3 7+7+7+7 9+9+9+9+9 6+6

Exercice 42 : écrivez le signe qui convient (<, > ou =).

 4 + 4 + 4 ............... 4 x 3  7 + 7 ............... 7 x 3  6 x 3 ............... 6 x 4

 6 + 6 + 6 ............... 16  5 + 5 + 5 + 5 + 5 ............... 35  1 + 1 ............... 1 x 2

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NOMBRES ET CALCULS

La multiplication (2) : les tables de multiplication


x1 x2 x3
0x1=0 0x2=0 0x3=0
1x1=1 1x2=2 1x3=3
2x1=2 2x2=4 2x3=6
3x1=3 3x2=6 3x3=9
4x1=4 4x2=8 4 x 3 = 12
5x1=5 5 x 2 = 10 5 x 3 = 15
6x1=6 6 x 2 = 12 6 x 3 = 18
7x1=7 7 x 2 = 14 7 x 3 = 21
8x1=8 8 x 2 = 16 8 x 3 = 24
9x1=9 9 x 2 = 18 9 x 3 = 27
10 x 1 = 10 10 x 2 = 20 10 x 3 = 30

x4 x5 x6
0x4=0 0x5=0 0x6=0
1x4=4 1x5=5 1x6=6
2x4=8 2 x 5 = 10 2 x 6 = 12
3 x 4 = 12 3 x 5 = 15 3 x 6 = 18
4 x 4 = 16 4 x 5 = 20 4 x 6 = 24
5 x 4 = 20 5 x 5 = 25 5 x 6 = 30
6 x 4 = 24 6 x 5 = 30 6 x 6 = 36
7 x 4 = 28 7 x 5 = 35 7 x 6 = 42
8 x 4 = 32 8 x 5 = 40 8 x 6 = 48
9 x 4 = 36 9 x 5 = 45 9 x 6 = 54
10 x 4 = 40 10 x 5 = 50 10 x 6 = 60

x7 x8 x9
0x7=0 0x8=0 0x9=0
1x7=7 1x8=8 1x9=9
2 x 7 = 14 2 x 8 = 16 2 x 9 = 18
3 x 7 = 21 3 x 8 = 24 3 x 9 = 27
4 x 7 = 28 4 x 8 = 32 4 x 9 = 36
5 x 7 = 35 5 x 8 = 40 5 x 9 = 45
6 x 7 = 42 6 x 8 = 48 6 x 9 = 54
7 x 7 = 49 7 x 8 = 56 7 x 9 = 63
8 x 7 = 56 8 x 8 = 64 8 x 9 = 72
9 x 7 = 63 9 x 8 = 72 9 x 9 = 81
10 x 7 = 70 10 x 8 = 80 10 x 9 = 90

Ces tables de multiplication sont à apprendre par cœur.

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Pythagore était un mathématicien grec du 6ème siècle avant Jésus-Christ. On lui
attribue la table de multiplication à double entrée, appelée « table de Pythagore ».

Exercice 43 :
1) En vous aidant des tables de multiplication, construisez la table de Pythagore.

x 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Exemple :
0
L’intersection de la ligne
1
3 et de la colonne 5
correspond au produit de 2
multiplication 3 x 5.
3 15
 3 x 5 = 15
4
Le produit est 15.
5

10

2) Observez votre table de Pythagore terminée, coloriez la bonne solution :

o Le produit de 0 et d’un nombre est toujours égal à 0 1 ce nombre .

o Le produit de 1 et d’un nombre est toujours égal à 0 1 ce nombre .

o Le produit de 10 et d’un nombre est toujours égal à 0 1 ce nombre auquel on a ajouté un 0 à droite .

Exercice 44 : complétez les multiplications suivantes.

 4 x …… = 24  …… x 3 = 18  3 x …… = 27  …… x 9 = 36
 …… x 9 = 54  8 x …… = 0  7 x …… = 70  6 x …… = 36

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NOMBRES ET CALCULS

Multiplier par 10 ; 100 ; 1 000…


Remarque : on ne pose jamais en colonnes ce genre de multiplication.

♦ Multiplier par 10 :
8 x 10 = 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 + 10 = 80
8 x 10 c’est 8 fois 1 dizaine, c’est 8 dizaines, c’est donc 80
Pour multiplier un nombre par 10, il suffit d’écrire un zéro à droite de ce nombre.
5 x 10 = 50 6 x 10 = 60 52 x 10 = 520 10 x 10 = 100

♦ Multiplier par 100 :


3 x 100 = 100 + 100 + 100 = 300
3 x 100 c’est 3 fois 1 centaine, c’est 3 centaines, c’est donc 300
Pour multiplier un nombre par 100, il suffit d’écrire deux zéros à droite de ce nombre.
5 x 100 = 500 8 x 100 = 800 65 x 100 = 6 500 10 x 100 = 1 000

♦ Multiplier par 1 000 :


5 x 1 000 = 1 000 + 1 000 + 1 000 + 1 000 + 1 000 = 5 000
5 x 1 000 c’est 5 fois 1 millier, c’est 5 mille, c’est donc 5 000
Pour multiplier un nombre par 1 000, il suffit d’écrire trois zéros à droite de ce nombre.
2 x 1 000 = 2 000 13 x 1 000 = 13 000 10 x 1 000 = 10 000

Exercice 45 : calculez.

 161 x 10 = ………  140 x 10 = ………  100 x 314 = ………  200 x 100 = ………

 1 000 x 65 = ………  138 x 1 000 = ………  5 000 x 1 000 = ………

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NOMBRES ET CALCULS

Multiplier par 20 ; 300 ; 4 000…


♦ Multiplier par 20 : on multiplie d’abord le nombre par 2, puis par 10.
3 x 20 c’est 3 fois 2 dizaines, c’est 6 dizaines, donc c’est 60
3 x 20 = 3 x (2 x 10) = (3 x 2) x 10 = 6 x 10 = 60

♦ Multiplier par 30 ; 40 … :
7 x 30 = 7 x (3 x 10) = (7 x 3) x 10 = 21 x 10 = 210
4 x 50 = 4 x (5 x 10) = (4 x 5) x 10 = 20 x 10 = 200
20 x 40 = (2 x 10) x (4 x 10) = (2 x 4) x (10 x 10) = 8 x 100 = 800

♦ Multiplier par 200 : on multiplie d’abord le nombre par 2, puis par 100.
4 x 200 c’est 4 fois 2 centaines, c’est 8 centaines, donc c’est 800
4 x 200 = 4 x (2 x 100) = (4 x 2) x 100 = 800

♦ Multiplier par 300 ; 400… :


6 x 300 = 6 x (3 x 100) = (6 x 3) x 100 = 1 800
20 x 500 = (2 x 10) x (5 x 100) = (2 x 5) + (10 x 100) = 10 x 1 000 = 10 000

♦ Multiplier par 2 000 : on multiplie d’abord le nombre par 2, puis par 1 000.
6 x 2 000 c’est 6 fois 2 milliers, c’est 12 mille, donc c’est 12 000
6 x 2 000 = 6 x (2 x 1 000) = (6 x 2) x 1 000 = 12 x 1 000 = 12 000

♦ Multiplier par 3 000 ; 4 000… :


2 x 4 000 = 2 x (4 x 1 000) = (2 x 4) x 1 000 = 8 000
20 x 3 000 = (2 x 10) x (3 x 1 000) = (2 x 3) + (10 x 1 000) = 6 x 10 000 = 60 000

Exercice 46 : calculez.
 60 x 6 =  122 x 20 =  30 x 6 000 =
 200 x 420 =  200 x 101 =  114 x 10 =
 1 000 x 6 000 =  3 000 x 6 =  102 x 1 000 =

Pensez à faire du calcul mental…

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