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Les OGM non naturels, dont le matériel génétique a été modifié par une
intervention humaine.
Les OGM naturels, ou créés par l'homme, qui ont un matériel génétique
modifié par leurs propres gènes, on parle d'origine endogène, ces gènes
ayant muté, puis se sont transmis, ou ont été transmis, par la même
espèce,
Et les OGM non naturels, ou non créés par l'homme, qui ont un matériel
génétique modifié par des gènes provenant d'espèces différentes, on
parle d'origine exogène, ces gènes se sont transmis, ou ont été
transmis, par une espèce différente.
Transfert indirect.
De l'acide désoxyribonucléique, ADN, étranger à l'organisme, est
introduit dans l'organisme de l'hôte par l'intermédiaire d'un virus, d'un
plasmide bactérien, ou tout autre système vecteur biologique.
Transfert direct.
Fusion cellulaire.
Gènes concernés.
Cette résistance, est conférée aux plantes par des gènes, codant une
forme tronquée d'endotoxines protéiques, fabriquées par certaines
souches de bactéries vivant dans le sol.
Il existe de multiples toxines, actives sur différents types d'insectes, par
exemple, certaines plantes résistantes aux lépidoptères, tels que la
pyrale du maïs, portent des gènes de type Cryptochrome 1.
Gènes marqueurs.
Sous la pression des écologistes, la durée des tests effectués sur des
animaux de laboratoire a été portée à trois mois au minimum, ce qui
reste très court, comparé aux tests effectué sur les médicaments, qui
durent plusieurs années.
Risques alimentaires.
Il faut distinguer les risques liés au gène lui-même, des risques liés à la
protéine qu'il fait produire à l'organisme.
Il n'y a pas d'effet nocif connu des acides nucléiques, support matériel
des gènes, en revanche, les protéines produites, pourraient présenter
des risques de toxicité, ou d'allergénicité.
Lors des tests, l'obtenteur s'est rendu compte que cette protéine,
provoquait des lésions, de type allergénique, chez le rat.
En effet, les champs ne sont pas des milieux confinés, et les grains de
pollen peuvent circuler à très grandes distances, mais il faut prendre en
compte, simultanément, deux paramètres extrêmement importants,
Et le pollen ainsi transporté, doit retomber sur un champ, dont les fleurs
femelles sont au bon stade de maturité.
De plus, dans le cas du maïs, qui est rarement ressemé d'une année à
l'autre, une dissémination éventuelle, certainement au champ de maïs
immédiatement voisin, s’arrête donc le plus souvent à la récolte.
Ces résultats, avaient fait alors l'objet d'une publication dans la revue
Nature.
Les résultats sont tous négatifs, signifiant qu'il n'a pas été possible de
retrouver cette signature de maïs transgénique.
Et le cas du colza.
On sait que le colza peut facilement se croiser avec des plantes très
apparentées, telle la ravenelle.
Une étude de l'Institut Scientifique de Recherche Agronomique, a
montré que le nouveau gène d'un colza transgénique, qui avait été
transmis à la ravenelle, avait disparu de ces populations de ravenelle
au bout de 4 années.
Risques environnementaux.
Des risques sont identifiés, quant à la diffusion des gènes modifiés par
croisement entre OGM, et plantes cultivées, ou sauvages, ou par la
domination progressive des plantes améliorées, ceci pouvant provoquer
un risque d'atteinte à la biodiversité, si le gène inséré confère à
l'organisme ,un avantage sélectif par rapport à son équivalent non
modifié.
Ces derniers sont des gènes insérés en même temps que le gène
d'intérêt, mais dont le rôle, est de permettre la sélection des cellules
modifiées.
Dans tous les cas, ces questions se posent pour toutes les PGM
antérieures à 2005, puisqu'à partir du 1er janvier 2005, ces gènes
marqueurs sont interdits pour toute nouvelle PGM.
Risques socio-économiques.
Risques éthiques.
Les partisans, comme les adversaires des OGM, empruntent chacun des
concepts philosophiques, et religieux, pour défendre leur point de vue.