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W X W X W X
MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DU TRANSPORT
W X W X W X
DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS
MANUEL D’ETANCHEITE
SOMMAIRE
INTRODUCTION 3
H - LES ENDUITS 9
i
3.531 JOINTS PLATS 15
3.532 JOINT SUR MURETS 16
5.4 - DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES 16
5.41- DISPOSITION DE LA FORME DE PENTE 16
5.42 - DISPOSITION DES POINTS DE DRAINAGE 16
5.43 - RACCORDEMENT DES DRAINS 16
6.1 -SUPPORT 19
6.2 - IMPREGNATION 19
6.3 - PARE-VAPEUR 19
6.4 - ISOLATION THERMIQUE 19
6.5 - REVETEMENT MULTICOUCHE 19
ii
Introduction
3
1 - LES MATIERES DE BASEI
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France, on utilise le 100/40.11 est toujours possible de demander au fabricant marocain
de ce type de bitume de modifier sa fabrication en conséquence.
1.3 - ARMATURES
On appelle ainsi dans l'étanchéité, les matériaux qui constituent l'ossature des feuilles
d'étanchéité et leur confèrent le caractère de résistance mécanique.
Contrairement aux bitumes, les armatures conservent sensiblement les mêmes
caractéristiques mécaniques dans la gamme des températures les plus courantes des
surfaces librement exposées, soit de - 10° à 80°C.
Les différents types d'armatures utilisés sont:
x Le carton feutre (CF).
x e voile de verre (VV).
x La toile de verre (TV).
x La toile de jute (TJ).
parfois, pour obtenir une meilleure résistance des feuilles, on utilise une double armature
(TV-VV
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Tableau N°1 : Caractéristiques des armatures
Désignation de la feuille Type Masse unitaire de Résistante minimale de
d’étanchéité
l’armature en g/m² l’armature
Mini Maxi Largeur Résistance
éprouvete minimale
en mm daN
FEUTRE BITUME
- armature cellulosique 27 S/CF 285 315 15 en long 4
(carton feutre) 36 S/CF 380 420 15 en long 4
45 S/CF 428 472 15 en long 5
- armature voile de verre 36 S/VV 40 50 50 en long 10
en larg 5
CHAPE SOUPLE:
- armature carton feutre 40 - CF 428 472 15 en long 5
- armature toile de jute 40 - TJ 255 294 50 en long 66
50 - TJ 266 294 50 en larg 48
- armature toile de verre 40 - TV 47 52 50 en long 70
en larg 50
- armature voile de verre 40 - V V 90 100 50 en larg 5
- armature double 40TV/VV 137 152 50 en long 70
en larg 50
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12- LES FEUILLES D'ETANCHEITE
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2.2 CHAPES SOUPLES DE BITUME ARME
Les chapes de bitume armé sont des feuilles plus lourdes, elles sont vendues sous fon 1
'e rouleaux de 10 m2 (10 m x I m). Les dénominations 40 et 50 définissent les masses
nominales respectives 40 et 50 kg pour un rouleau de l0 m2(lOmx 1 m).
Les différents chapes souples de bitumes armé sont les suivants :
x 40 CE.
x 40 TJ.
x 50 TJ.
x 40 TV.
x 40VV.
x 40 TV-VV (double armature).
Les caractéristiques des chapes souples de bitume armé, désignées couramment par
"chapes souples" ou "bitume armé", sont données clans le tableau ci-après.
TABLEAU 3 - CHAPES SOUPLES DE BITUME ARMÉ
TYPE
40 50
Masse nominale en kg. d'un rouleau de 10 m2 (20 m x 1 40 50
m) de chape souple de bitume armé
(emballage. mandrin, intercalaire anti-adhérent, auto-
protection non comprise)
Types actuels selon la nature de l'armature 40 - CF
40 - TJ
40-TV 50-TJ
40-VV
40-TV/VV
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h - LES ENDUITS
9
4 - LES ELEMENTS EVENTUELLEMENT ASSOCIES A L'ETANCHEITE
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5 - LES REVETEMENTS MULTICOUCHES
5.11 Indépendante :
La pose en indépendance est limitée à une pente de 5 % sur éléments porteurs en
maçonnerie et à 3 % sur tôle d'acier, elle est assurée par écran d'indépendance (voir 4.3)
Dans ces conditions, une protection lourde de l'étanchéité est rendue obligatoire.
5.13 - Adhérence
Obtenue par le collage à l'E.A.C, ce type de pose est applicable sur toutes les formes de
pente et conseillée particulièrement pour les supports qui ne subissent pas de grandes
variations dimensionnelles.
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5.21 - La protection rapportée Elle peut être
x une forme de gravillons (protection, meuble),
x une chape de mortier ou des dalettes. préfabriquées ou calées, sur une couche
de désolidarisation, constituée par du sable, par du voile de verre de 100 g/m2 ou
par une feuille plastique du type polyane.
x couche de gros galets posée également sur une couche de désolidarisation.
Ces deux derniers types de protection sont connus couramment comme "prot ection
lourde".
Le fractionnement conseillé pour la protection en dur, par chape de mortier ou par
dalettes, est celui produit dans la figure ci-dessous.
5.22 - L'auto-protection
Assurée par le surfaçage en usine de l'élément en feuille, soit par feuille métallique
(aluminium, cuivre), soit par granulé minéral.
L'auto-protection s'impose pour les toitures inaccessible de pente 5%.
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5.31 - Les revêtements sous protection lourde
Prévus pour être posés en pente à 5% pour les terrasses accessibles et les parkings. Ils
se posent généralement sur un élément porteur en maçonnerie, en pose indépendante. Le
système généralement préconisé dans les cahiers de charges et jouissant de la garantie
décennale est le suivant :
x Papier Kraft.
x 36 S - CF (ou VV).
x E.A.C.
x 36 S - CF (ou VV).
x E.A.C.
x 36 S - CF (ou VV) ou 40 TJ (ou VV).
x E.A.C.
Il faut noter que le système allégé qui correspond au remplacement des trois feuilles 36S-
CF par trois feuilles 27S-CF est également très utilise et lorsqu'il est correctement mis en
place, il assure une étanchéité et une durabilitu aussi correcte que le précédent.
En pose adhérente le système décrit est précédé par l'application clef. couches suivantes :
x E.I.F.
x E.A.C.
Les renforcements sont obtenus :
x soit par substitution des éléments armés carton, feutre par des é k wn t armés
voile de verre,
x soit par mise en oeuvre d'une couche supplémentaire d'EA(' et d'un bitume armé
toile de verre ou voile de verre.
La protection lourde ne doit pas être solidaire au revêtement multicouche une couche de
désolidarisation est obligatoire entre le revêtement et 1.1 protection lourde (voire 5.21).
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x E.A.0
x Chape souple de bitume armé 40 - CF (ou VV)
x E.A.C.
x Feutre 36 S - CF (ou VV) auto-protégé aluminium ou granulé minéral.
En cas de circulation, pour l'entretien de la terrasse, il est nécessaire de prévoir des
chemins de circulation qui peuvent être constitués, par exemple, par des planches en bois
qu'on retire ensuite.
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Relevé Autoprotège
Les relevés protégés par mortier grillagé (terrasses accessibles ou inaccessibles) sont
constituées de la même façon à la seule différence que le Bitume Armé 40 TV peut ne
pas être auto-protégé et, dans ce cas, il est recouvert par une couche d’EAC. (voir
graphique ci-après).
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Pour éviter l'introduction de corps étrangers, le joint doit être protégé par une feuille
métallique mince : bande métallique de 0.10 m de largeur (zinc 5/10, tôle d'acier galvanisé
4/10 de mm) ou des bandes de feutre bitumés 36 S ou bitume armé 40, autoprotégés ou
non, de largeur minimale 0,20 m. Si le joint présente une largeur de 12 à 20 mm, seule la
bande de pontage métallique est admise. Cette bande est maintenue en place par la
protection en dur demandée sur les terrasses accessibles (voir graphique ci-après).
Joint plat
La platine est mise en place par collage à l'EAC sur la première couche d'étanchéité (EAC
+ feuille); la deuxième couche sera collée à la platine, puis surmontée de la troisième.
Ensuite, ces dernières couches seront découpées au ras de la tubulure de descente.
La disposition est la même dans le cas des systèmes bicouches, à la seule différence que,
avant pose de la deuxième couche, la platine est recouverte par une couche d'étanchéité
locale, constituée par une EAC et une feuille 36S-CF dépassant d'au moins 20 cm, les
bords de la platine.
Toul drain doit être muni d'une crapaudine, dispositif destiné à arrêter les débris (feuilles,
papiers, etc.) susceptibles de provoquer l'engorgement des descentes. Les ouvertures de
la crapaudine doivent représenter ? 50% de celle de la descente ou, en cas de protection
lourde 2 100 %
Les crapaudines surélevées, en forme "d'artichaut" sont préférables aux crapaudines
plates et sont particulièrement recommandées pour les bâtiments entourés de jardins à
grand arbres, dont les feuilles mortes peuvent colmater rapidement les crapaudines
plates.
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6 - LA MISE EN ŒUVRE DES REVETEMENTSI
6.1 -SUPPORT
La pose de revêtement doit se faire sur des supports propres et secs. Pour les formes en
maçonnerie, un délai de séchage de 8 jours à 3 semaines suivant la saison doit 'être
observé avant l'intervention de l'entrepreneur d'étanchéité.
Dans le cas où le support est constitué par une forme de pente, celle-ci doit être réalisée
en micro-béton dosé à 250 kg de ciment CPJ - 35 par m3 de béton et lissée avec une
chape de mortièr dosé à 350 kg, de ciment CPJ - 35 par m3 de sable.
6.2 - IMPREGNATION
Dans les systèmes semi-indépendants et adhérents, où l'application d'une couche
d'imprégnation est prévue, cette couche doit être parfaitement sèche au moment de la
pose d'étanchéité.
Le rôle de cette imprégnation est de parfaire la cohérence des couches superficielles de
mortier de forme et d'assurer une bonne adhérence de la couche d'enduit à chaud fière
E.A.C).
La couche d'imprégnation est applicable à la brosse ou au rouleau. Sa masse moyenne
est de 350 g/m2 .
6.3 - PARE-VAPEUR
Le pare-vapeur est posé en adhérence ou semi-indépendance. L'adhérence est réalisée
par collage à PEA.C. du pare-vapeur au support imprégné. II n'est posé que sur la partie
courante.
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3 - Coller le premier rouleau mis en place et ensuite les suivant en respectant le
recouvrement.
4- Poser alors les équerres des relevés en commençant également par celui le plus
proche du point le plus bas et en respectant la largeur des recouvrements et le sens de
ceux-ci. Faire particulièrement attention aux arêtes rentrantes ou saillantes qui doivent
être revêtues sans déchirure de la feuille.
Le système de pose peut être à lits croisés ou à lits successifs. Dans le premier cas, le
pose des couches suivantes se réalise de la même façon que la première mais
perpendiculairement à celle-ci. Dans le deuxième cas, les couches suivantes sont posées
parallèlement aux précédentes niais en décalant les lés d'un demi mètre de façon à éviter
que les joints de recouvrement d'une couche tombent sur ceux de la précédente. La
largeur et le sens des recouvrements seront toujours scrupuleusement respectés.
Pose s u r p a r t i e c o u r a n t e des revêtements
multicouches des t o i t u r e s - t e r r a s s e s
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7 – LE CONTROLE DES CHANTIERS D’ETANCHEITE
7.22 - Le personnel
Le chef de chantier est-il quelqu'un qui connaît son métier ou s'agit-t-il d'un simple ouvrier
promu chef de chantier ? Observez s'il opère selon les règles de l'art décrites dans les
chapitres précédents.
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L'équipe de pose est-elle correctement dimensionnée ? On s'en appercevra au cours du
travail; par exemple, il faut que le déroulement des rouleaux suive immédiatement
l'épandage de l'EAC.
7.3 - Le support
L'entreprise d'étanchéité désignée est censée reconnaître les conditions du support et
donc prendre la responsabilité des désordres pouvant provenir de l'état du support avant
d'entreprendre la réalisation de l'étanchéité. Cela se fait rarement.
Pour éviter d'éventuelles futures déconvenues, il faut reconnaître le support:
x la forme de pente est-elle correcte ? bien dressés, avec des pentes convenables,
orientées vers le trou de drainage ?
x le mortier de dressage n’est-il pas trop faible ?
x la forme, ne recèle-t-elle pas de l’humidité cachée ? Des pluies ne se sont elles
pas produites quelques jours avant ? Dans ce cas, même si elle présente un
aspect sec, elle peut emmagasiner une proportion notable d’eau qui risque de
provoquer des cloques et des décollements par la suite ; il vaut mieux attendre
quelques jours (une à trois semaines après la pluie, selon l'ensoleillement).
7.4 - La réalisation
Ensuite, au cours de la réalisation, observez si les prescriptions contenues dans le présent
guide sont respectées, plus particulièrement :
x la correcte température du bitume,
x l'étalement régulier des couches des enduits bitumineux,
x le correct séchage de l'EIF,
x la continuité entre l'épandage de l'EAC et la pose des feuilles,
x le bon recouvrement des lés,
Tout est important dans la réalisation d'une étanchéité, mais il faut signaler que la faillite la
plus courante des étanchéités dépend d'un des trois points suivants qui sont donc à
surveiller particulièrement :
x la correcte disposition des relevées et surtout du raccordement avec la partie
courante,
x le respect de la disposition des couvre-joints,
x la bonne disposition des drains et particulièrement de leur raccordement avec la
partie courante
La protection est souvent mal soignée, ce qui est particulièrement gênant dans le cas de
terrasses accessibles :
x la disposition de la couche de sable de désolidarisation entre l'étanchéité et la
protection.
x le correct dosage du microbéton des dalettes,
x l'indépendance des dallettes entre elles.
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Nous ne voulons ni pouvons être exhaustif dans l'énumération de tous les points qu'il faut
surveiller; cependant, comme nous l'avons dit auparavant, s'il se présente un doute sur le
bon déroulement du chantier, il vaut mieux consulter les spécialistes que de laisser faire.
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