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fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 1

Intégrales dépendant d'un paramètre Exercice 7 [ 02568 ] [Correction]


Montrer que
Z +∞
dt
Convergence dominée un = (−1)n
0 (1 + t3 )n
est dénie pour n ≥ 1.
Exercice 1 [ 00921 ] [Correction]
Calculer
Calculer les limites des suites dont les termes généraux sont les suivants : Z +∞
dt
lim .
(a) un =
R π/4
tann (x) dx (b) vn =
R +∞ dx n→+∞ 0 (1 + t3 )n
0 0 xn +ex
En déduire la nature de la série de terme général un .

Exercice 2 [ 03800 ] [Correction]


Étudier la limite éventuelle, quand n tend vers +∞, de la suite
Exercice 8 [ 03807 ] [Correction]
+∞ n Montrer que la fonction fn donnée par
Z
x
In = dx.
0 1 + xn+2
ln(1 + x/n)
fn (x) =
x(1 + x2 )
Exercice 3 [ 00746 ] [Correction]
Calculer les limites des suites dont les termes généraux sont les suivants : est intégrable sur R∗+ .
Montrer que la suite de terme général un = n 0 fn (x) dx converge vers une
R +∞
(a) un = (b) un = (c) un =
R +∞ sinn x
R +∞ xn dx
R +∞ xn dx
0 x2 dx 0 xn+2 +1 0 x2n +1 limite à préciser.

Exercice 4 [ 01771 ] [Correction] Exercice 9 [ 02567 ] [Correction]


Vérier que la suite de terme général
Soit f : [0 ; +∞[ → C continue.
Z +∞
sin(nt) On suppose que la fonction f converge en +∞ vers une limite nie `.
un = dt Déterminer la limite quand n → +∞ de
0 nt + t2
est bien dénie et étudier sa convergence. n
Z
1
µn = f (t) dt.
n 0

Exercice 5 [ 00926 ] [Correction]


Calculer Z +∞ Exercice 10 [ 00150 ] [Correction]
lim e−t sinn (t) dt. Soit f ∈ C 0 (R+ , R+ ) bornée. On pose, pour n ∈ N,
n→+∞ 0
Z +∞
In = nf (t)e−nt dt.
Exercice 6 [ 00927 ] [Correction] 0
Établir que
Z +∞ 
t2
−n Z +∞
2 Déterminer la limite de In quand n → +∞.
1+ dt −−−−−→ e−t dt.
−∞ n n→+∞ −∞

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Exercice 11 [ 00924 ] [Correction] Exercice 17 [ 02862 ] [Correction]


Soit f : R+ → R continue et bornée. Calculer
Déterminer la limite quand n → +∞ de +∞
Z
n!
lim Qn dx.
k=1 (k + x)
n→+∞ 0
Z +∞
nf (x)
dx.
0 1 + n2 x2

Exercice 18 [ 03159 ] [Correction]


Exercice 12 [ 03650 ] [Correction] Soit F une application continue décroissante de R dans R, tendant vers 1 en −∞
Soit f : R+ → R de classe C 1 intégrable ainsi que sa dérivée. et vers 0 en +∞. Soient deux réels h et δ vériant 0 < h < δ .
(a) Déterminer pour x > 0 (a) Déterminer la limite éventuelle de
Z +∞ 1 √
Z
lim n cos t(sin t)n f (xt) dt. In = F n(δt − h) dt.

n→+∞ 0 0

(b) Préciser le mode de convergence. (b) On pose


n−1

  
k+1
−h .
X
Sn = F n δ
Exercice 13 [ 04079 ] [Correction] k=0
n
Étudier √
Z n
t2
n
Déterminer un équivalent de Sn lorsque n tend vers +∞.
lim 1− dt.
n→+∞ 0 n

Exercice 19 [ 02392 ] [Correction]


Exercice 14 [ 00922 ] [Correction] Soit f une application réelle de classe C 1 sur [a ; b] avec 0 < a < 1 < b et f (1) 6= 0.
Étudier Z n n Soit (fn ) la suite de fonctions telle que
x
lim 1+ e−2x dx.
n→+∞ 0 n f (x)
fn (x) = .
1 + xn
Exercice 15 [ 00923 ] [Correction] (a) Déterminer la limite simple de (fn ).
Déterminer un équivalent de
(b) Établir l'égalité suivante :
s n
Z n 
x
dx.
Z b Z 1
1+ 1−
0 n lim fn (t) dt = f (t) dt.
n→+∞ a a

(c) Montrer que


Exercice 16 [ 02982 ] [Correction] Z 1
Déterminer ln 2
2 tn−1 fn (t) dt ∼ f (1).
Z n
x
n
a n
lim cos dx.
n→+∞ 0 n

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Exercice 20 [ 02517 ] [Correction] (a) Montrer que les suites (an ) et (bn ) convergent vers une même limite, notée
Pour n ∈ N∗ et x ∈ R, on pose M (a, b).
2n4 (b) On pose
x2

n +∞
.
Z
fn (x) = √ 1 − 2 du
π 2n T (a, b) = p .
−∞ (a2 + u2 )(b2 + u2 )
Soit g une fonction continue sur R et nulle en dehors d'un segment [a ; b]. Montrer
Montrer que a+b √
 
Z , ab = T (a, b).
T
lim fn (x)g(x) dx = g(0). 2
n→+∞ R  
On pourra utiliser le changement de variable u = 21 t − ab
t .
(c) Montrer
Exercice 21 [ 04143 ] [Correction] π
Soit f : [0 ; 1] → R une fonction continue vériant f (1) 6= 0. Déterminer un T (a, b) = .
M (a, b)
équivalent quand n tend vers l'inni de
Z 1
In = tn f (t) dt. Exercice 24 [ 04945 ] [Correction]
0
(a) Justier l'existence de

Exercice 22 [ 04158 ] [Correction]


Z +∞
dx
In = pour n ∈ N∗ .
(1 + x3 )n
(a) Rappeler une condition nécessaire et susante pour qu'une fonction dérivable 0

sur un intervalle soit strictement croissante.


(b) Montrer que la suite (In )n≥1 converge et trouver sa limite.
(b) Soit f : [a ; b] → R+ continue dont l'ensemble des zéros est d'intérieur vide et
(c) Étudier la convergence de (−1)n−1 In et calculer son éventuelle somme.
P
n ∈ N∗ .
Montrer qu'il existe une unique subdivision (x0 , . . . , xn ) de [a ; b] vériant :
Z xi Z b
Intégration terme à terme
1
∀i ∈ J1 ; nK, f (x) dx = f (x) dx.
n
xi−1 a
Exercice 25 [ 00928 ] [Correction]
Montrer
(c) Soit g : [a ; b] → R+ continue. Calculer Z +∞ +∞
t 1
.
X
n t
dt =
1X 0 e −1 n2
lim g(xi ). n=1
n→+∞ n
i=1

Exercice 26 [ 03781 ] [Correction]


Exercice 23 [ 04159 ] [Correction] Prouver l'égalité
1 +∞
Soit a et b strictement positifs. On dénit deux suites (an ) et (bn ) par (ln x)2 (−1)n
Z
.
X
2
dx = 2
0 1+x n=0
(2n + 1)3
an + bn
a0 = a, b0 = b et ∀n ∈ N, an+1 = , bn+1 = an bn .
p
2

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Exercice 27 [ 00929 ] [Correction] Exercice 31 [ 02615 ] [Correction]


Établir que Pour n, m ∈ N, on pose
1 +∞ Z 1
(−1)n−1
Z
ln t xn (ln x)m dx.
.
X
dt = In (m) =
0 1 + t2 n=0
(2n + 1)2 0

(a) Calculer In (n).


(b) En déduire
Exercice 28 [ 02864 ] [Correction] Z 1 +∞
Existence et calcul de n−n .
X
Z 1
x−x dx =
ln t 0
dt. n=1
0 1 − t2
Le résultat est à exprimer à l'aide de ζ(2).
Exercice 32 [ 02869 ] [Correction]
Montrer
+∞ 1
Exercice 29
Z
[ 00931 ] [Correction] t−t dt.
X
n−n =
(a) Établir n=1 0
Z 1 Z 1
ln(1 + t) ln t
dt = − dt.
t 1+t
0 0
Exercice 33 [ 02570 ] [Correction]
(b) En déduire Soient p et k 2 entiers naturels, non nul. Soit fp,k : x 7→ xp (ln x)k .
1 +∞
(−1)n−1 (a) Montrer que fp,k est intégrable sur ]0 ; 1]. Soit
Z
ln(1 + t)
.
X
dt =
0 t n=1
n2 Z 1

(c) Calculer cette somme sachant Kp,k = xp (ln x)k dx.


0
+∞
1 π2 (b) Exprimer Kp,k en fonction de Kp,k−1 .
.
X
=
n2 6
(c) Exprimer Jn = (x ln x)n dx en fonction de n.
R1
n=1
0

(d) On pose I = xx dx. Montrer


R1
0
Exercice 30 [ 00930 ] [Correction] +∞
(−1)n
(a) Établir .
X
I=
Z 1 Z 1 (n + 1)n+1
arctan t ln t n=0
dt = − dt.
0 t 0 1 + t2
(b) En déduire Exercice 34 [ 00934 ] [Correction]
1 +∞
(−1)n Établir que pour p ≥ 2,
Z
arctan t
.
X
dt =
0 t n=0
(2n + 1)2
1 +∞
(ln x)p
Z
1
Cette valeur est appelée constante de Catalan, elle vaut approximativement .
X
dx = (−1)p p! p+1
0, 916. 0 1−x n=1
n

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Exercice 35 [ 00933 ] [Correction] Exercice 40 [ 00935 ] [Correction]


Établir Déterminer la limite quand n → +∞ de
1 +∞
(−1)n−1
Z
.
X
xx dx = 1
Z +∞
e−x/n
0 n=1
nn dx.
n 0 1 + cos2 x

Exercice 36 [ 03790 ] [Correction] Exercice 41 [ 00939 ] [Correction]


Pour tout n ∈ N et tout x ∈ R+ , on pose Soient α > 0, n ∈ N. On pose

fn (x) = xn (1 − x). Z π/2
un (α) = (sin t)α (cos t)n dt.
(a) Montrer que 0
+∞ Z 1 1
(a) Nature de la série de terme général un (1).
Z
x
√ dx.
X
fn (x) dx =
n=1 0 0 1+ x (b) Plus généralement, nature de la série de terme général un (α).
(c) Calculer ∞ n=1 un (α) pour α = 2, 3.
P
(b) En déduire la valeur de
+∞
1
.
X
(n + 1)(2n + 3)
n=1 Exercice 42 [ 02807 ] [Correction]
(a) Pour (m, n) ∈ N2 , calculer
Exercice 37 [ 03268 ] [Correction] Z 1
Montrer xn (1 − x)m dx.
Z 2π +∞ 0

.
X
e2 cos x dx =
0 n=0
(n!)2 Pour p ∈ Z, montrer l'existence de
+∞
np
2n .
X
Sp =
Exercice 38 [ 02439 ] [Correction]

n=1 n
Soient a ∈ C, |a| =
6 1 et n ∈ Z. Calculer
(b) Calculer S0 et S−1 .

eint
Z
dt. (c) Si p ∈ N, proposer une méthode de calcul de Sp .
0 eit − a

Exercice 43 [ 02641 ] [Correction]


Exercice 39 [ 03214 ] [Correction] n désigne un entier naturel non nul.
Montrer que
+∞ +∞ (a) Justier que l'intégrale
te−at
Z
1 +∞
.
X
n2 − x2
Z
∀a, b > 0, dt =
0 1−e −bt (a + bn)2 dx
n=0 0 (n2 + x2 )2
est dénie.

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(b) Soit a ≥ 0. Calculer (b) Comparer


a +∞
n2 − x2
Z Z
dx. an et n tn e−nt dt.
0 (n2 + x2 )2 0

En déduire la valeur de (c) En déduire :


+∞
n2 − x2
Z
+∞ +∞
te−t
Z
dx
dt.
X
(n2 + x2 )2 an =
0
n=1 0 (1 − te−t )2
puis de
+∞ Z +∞
n2 − x2
dx.
X
0 (n2 + x2 )2 Exercice 45 [ 02445 ] [Correction]
n=1
On pose
1
(c) Soit a ≥ 0. Montrer que la série
Z
1
In = dt
0 1 + tn
+∞
X n2 − x2 pour tout entier n > 0.
n=1
(n2 + x2 )2 (a) Trouver la limite ` de (In ).
(b) Donner un équivalent de (` − In ).
converge uniformément sur [0 ; a], puis que
(c) Justier
+∞
aX +∞ Z 1 X (−1)k +∞
Z
n2 − x2 a ln(1 + y)
. .
X
dx = dy =
0
2 2
(n + x ) 2 n + a2
2 0 y (k + 1)2
n=1 n=1 k=0

(d) Donner un développement asymptotique à trois termes de (In ).


(d) En exploitant une comparaison série-intégrale, déterminer
+∞
lim
X a
. Exercice 46 [ 02612 ] [Correction]
a→+∞
n=1
n2 + a2 (a) Déterminer la limite ` quand n → +∞ de
(e) En déduire que l'intégrale
Z 1
1
In = dt.
0 1 + tn
+∞
+∞ X
n2 − x2
Z
dx (b) Donner un équivalent de
(n2 + x2 )2
0 n=1 In − `.
est convergente et donner sa valeur. (c) Justier
Comparer avec le résultat obtenu en b). Qu'en conclure ? Z 1 +∞
(−1)k−1
.
X
ln(1 + tn ) dt =
0 k(nk + 1)
k=1

Exercice 44 [ 02438 ] [Correction] (d) En déduire un équivalent de


(a) Démontrer la convergence de la série de terme général Z 1
ln(1 + tn ) dt
n! 0
an = .
nn et donner un développement asymptotique à trois termes de In .

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Exercice 47 [ 02840 ] [Correction] Exercice 51 [ 03287 ] [Correction]


(a) Si (s, λ) ∈ R∗+ × C, quelle est la nature de la série de terme général Donner la nature de la série de terme général
Z +∞
λn un = e−t cos2n t dt.
s(s + 1) . . . (s + n) 0

pour n ≥ 0 ? À λ xé, on note ∆λ l'ensemble des s > 0 tels que la série


converge, et on note Fλ (s) la somme de cette série. Exercice 52 [ 02583 ] [Correction]
Soit n ∈ N∗ .
(b) Calculer lims→sup ∆λ Fλ (s).
(a) Ensemble de dénition de
(c) Donner un équivalent de Fλ (s) quand s → inf ∆λ .
(d) Si n ≥ 1, calculer : +∞
Z
dt
Z 1 In (x) = .
(1 + tx )n
(1 − y) y dy .
s−1 n 0
0
(b) Montrer que si x > 1, In (x) diverge.
P
(e) En déduire une expression intégrale de Fλ (s).
(c) Calculer In (2) pour n ≥ 1.

Exercice 48 [ 02866 ] [Correction]


Soit (an )n≥0 une suite bornée. Calculer Exercice 53 [ 01102 ] [Correction]
! (a) Donner les limites éventuelles en +∞ des suites de termes généraux
+∞ +∞
tp
Z
dt.
X
−2t
lim e ap Z 1
dt
Z +∞
dt
n→+∞ 0 p=n
p! Un = et Vn = .
0 (1 + t3 )n 1 (1 + t3 )n

(b) Quelles sont les natures des séries


Exercice 49 [ 02870 ] [Correction]
Si x > 1, on pose ζ(x) = +∞n=1 nx . Montrer
1
Un et Vn ?.
P X X

n≥1 n≥1
Z +∞ +∞
1
.
X
(ζ(x) − 1) dx =
2 n=2
n2 ln n
Exercice 54 [ 02360 ] [Correction]
Pour n ∈ N∗ , soit fn l'application dénie par
Exercice 50 [ 00118 ] [Correction] (
Soit, pour n ∈ N,
2 sh(x)
enx −1 si x ∈ ]0 ; +∞[
fn (x) =
Z π/2  
π
n
α si x = 0.
un = cos sin x dx.
2
(a) Pour quelle valeurs de α la fonction fn est-elle continue ?
0

(a) Étudier la convergence de la suite (un )n≥0 . Dans la suite, on prendra cette valeur de α.
(b) Quelle est la nature de la série de terme général un ? (b) Montrer que fn est bornée.
(c) Montrer que fn (x) dx existe pour n ≥ 2.
R +∞
0

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(d) Exprimer fn (x) dx comme la somme d'une série.


R +∞
0
Intégration terme à terme par les sommes partielles

Exercice 57 [ 00936 ] [Correction]


Exercice 55 [ 02609 ] [Correction] Montrer que, pour a > 0
Pour n ≥ 1, on pose 1 +∞
(−1)n
Z
+∞ dt
.
Z X
dt =
In = . 1 + ta na + 1
0 (1 + t3 )n 0 n=0

(a) Déterminer la limite de la suite (In ).


(b) Établir que pour tout entier n ≥ 1, Exercice 58 [ 00942 ] [Correction]
Pour tout α > 0, établir que
3n − 1
In+1 = In . 1 +∞
3n xα−1 (−1)n
Z
.
X
dx =
1+x n+α
(c) Déterminer α ∈ R tel qu'il y ait convergence de la suite de terme général 0 n=0

un = ln(nα In ).
Exercice 59 [ 02863 ] [Correction]
(d) En déduire la convergence de la série (a) Établir pour a, b > 0 l'égalité
X1 1 +∞
ta−1 (−1)n
Z
.
X
In dt =
n 1+t b a + nb
n≥1 0 n=0

et exprimer sa somme à l'aide d'une intégrale. (b) Calculer


+∞
(−1)n
.
X

n=0
3n + 1
Exercice 56 [ 04144 ] [Correction]
(a) Pour k ∈ N∗ , calculer
Z 1 Exercice 60 [ 02437 ] [Correction]
Ik = tk−1 ln(t) dt. Montrer
+∞
+∞ X +∞
0 (−1)n−1 π X (−1)n−1
Z
dt = .
(b) Pour n ∈ N, on pose 0 n=1
n2 + t2 2 n=1 n
+∞
(−1)k−1
.
X
Rn =
k2
k=n+1 Exercice 61 [ 04155 ] [Correction]
Exprimer Rn à l'aide d'une intégrale. Soit p ∈ N∗ . Pour tout n ∈ N, on pose
(c) Calculer Z +∞
tp −nt
+∞ Sn = e dt.
et − 1
Rn .
X 0

n=0 (a) Montrer l'existence de l'intégrale dénissant Sn .

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(b) Pour a, b ∈ N∗ , on pose Exercice 64 [ 00538 ] [Correction]


Soit +∞
+∞
e−xt
Z Z
T (a, b) = a −bt
t e dt. F : x 7→ dt.
0 0 1 + t2
Montrer que F est solution sur R∗+ de limite nulle en +∞ de l'équation
Simplier l'expression de T (a, b).
diérentielle
(c) Montrer que pour tout naturel n 1
y 00 + y = .
x
n
1
+ Sn .
X
S0 = p!
k p+1
k=1 Exercice 65 [ 00537 ] [Correction]
Soit
(d) Montrer que la suite (Sn ) converge vers 0. Z +∞
e−xt
2

f : x 7→ dt.
(e) Montrer 0 1 + t2
+∞
1
. (a) Montrer que f est dénie et continue sur R+ .
X
S0 = p!
k p+1 (b) Montrer que f est dérivable sur R∗+ et solution de l'équation diérentielle
k=1

π
Etude de fonctions concrètes y − y0 = √ .
2 x

Exercice 62 [ 00534 ] [Correction]


(a) Justier que l'intégrale suivante est dénie pour tout x > 0 Exercice 66 [ 00532 ] [Correction]
Soit 2
+∞
1
tx−1 e−tx dt
Z Z
f (x) = dt. g(x) = .
0 1+t 0 1 + t3
(a) Calculer g(0) en réalisant le changement de variable t = 1/u.
(b) Justier la continuité de f sur son domaine de dénition.
(b) Étudier les variations de g sur son domaine de dénition.
(c) Calculer f (x) + f (x + 1) pour x > 0.
(c) Étudier la limite de g en +∞.
(d) Donner un équivalent de f (x) quand x → 0+ et la limite de f en +∞.

Exercice 67 [ 00531 ] [Correction]


Exercice 63 [ 03658 ] [Correction] Soit
On pose +∞
Z
dt
+∞ f : x 7→ .
e−t
Z
1 + x3 + t3
F (x) = dt. 0
0 1 + tx (a) Montrer que f est dénie sur R+ .
(a) Montrer que F (x) est bien dénie pour tout x ≥ 0. (b) À l'aide du changement de variable u = 1/t, calculer f (0).
(b) Montrer que F est de classe C ∞ sur [0 ; +∞[. (c) Montrer que f est continue et décroissante.
(c) Calculer F (n) (0) pour tout n ∈ N. (d) Déterminer lim+∞ f .

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Exercice 68 [ 00533 ] [Correction] (a) Montrer que f est dénie et continue sur Ω.
Soit (b) Donner un équivalent de f (x) quand x tend vers −1.
Z π/2
cos t
f : x 7→ dt. (c) Donner un équivalent de f (z) quand Re(z) → +∞.
0 t+x
(a) Montrer que f est dénie, continue sur R∗+ . Étudier les variations de f .
(b) Déterminer les limites de f en 0+ et +∞. Exercice 72 [ 02871 ] [Correction]
Pour x ∈ R, on pose
(c) Déterminer un équivalent de f en 0+ et +∞. Z +∞
sin(xt)
f (x) = dt.
0 et − 1
Exercice 69 [ 00536 ] [Correction] (a) Dénition de f .
Soit f la fonction donnée par (b) Continuité et dérivabilité de f .
Z π/2 (c) Écrire f (1) comme somme de série.
f (x) = sinx (t) dt.
0

(a) Montrer que f est dénie et positive sur ]−1 ; +∞[. Exercice 73 [ 02882 ] [Correction]
On pose, pour x > 0,
(b) Montrer que f est de classe C 1 et préciser sa monotonie. 1
Z +∞
1 − e−tx
f (x) = dt.
(c) Former une relation entre f (x + 2) et f (x) pour tout x > −1. x 0 1 + t2
(d) On pose pour x > 0, Montrer que f est de classe C sur ]0 ; +∞[ et trouver des équivalents simples de f
2
ϕ(x) = xf (x)f (x − 1). en 0 et en +∞.
Montrer que
∀x > 0, ϕ(x + 1) = ϕ(x).
Exercice 74 [ 03324 ] [Correction]
Calculer ϕ(n) pour n ∈ N . ∗
Pour x > 0, on pose
x
(e) Déterminer un équivalent à f en −1+ .
Z
dt
f (x) = √ √ .
−x 1 + t 2 x2 − t 2
(a) Montrer que f est dénie et continue.
Exercice 70 [ 02880 ] [Correction]
(b) Déterminer les limites de f en 0+ et +∞.
Montrer que, pour tout x réel positif,
Z +∞ Z x
arctan(x/t) ln t
dt = dt. Exercice 75 [ 03621 ] [Correction]
0 1 + t2 0 t2−1
(a) Déterminer le domaine de dénition de
x
Exercice 71 [ 02875 ] [Correction] cos2 t
Z
f (x) = dt.
Soit Ω = {z ∈ C | Re z > −1}. Si z ∈ Ω, on pose 1 t
Z 1
tz (b) Donner un équivalent de f en 0 et en +∞.
f (z) = dt.
0 1+t

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Exercice 76 [ 03760 ] [Correction] Calcul de fonction intégrale


(a) Déterminer l'ensemble de dénition de
Z 1
dt
Exercice 80 [ 02874 ] [Correction]
f (x) = p . Étudier 1
t(1 − t)(1 − x2 t) t−1 x
Z
0
f : x 7→ t dt.
(b) Donner la limite de f en x = 1. 0 ln t

Exercice 77 [ 03736 ] [Correction] Exercice 81 [ 03888 ] [Correction]


On pose (a) Montrer que l'application g : x 7→ 0 tln−1t dt est dénie sur ]−1 ; +∞[.
R1 x
Z +∞
dx
f (α) = α
. (b) Justier que g est de classe C 1 et calculer g 0 (x).
0 x (1 + x)
(c) En déduire une expression simple de g(x) pour x > −1.
(a) Étudier l'ensemble de dénition de f .
(b) Donner un équivalent de f en 0.
(c) Montrer que le graphe de f admet une symétrie d'axe x = 1/2. Exercice 82 [ 00546 ] [Correction]
(d) Montrer que f est continue sur son ensemble de dénition. Soit Z +∞
sin(xt) −t
(e) Calculer la borne inférieure de f . F : x 7→ e dt.
t
Énoncé fourni par le concours CENTRALE-SUPELEC (CC)-BY-NC-SA 0
(a) Justier que F est dénie et de classe C 1 sur R.
Exercice 78 [ 02556 ] [Correction] (b) Calculer F 0 (x).
Pour x > 0, on pose (c) En déduire une expression simpliée de F (x).
Z 1
ln t
F (x) = dt.
t +x
0
Exercice 83 [ 02873 ] [Correction]
(a) Montrer que F est de classe C 1 sur ]0 ; +∞[. Pour tout x réel, on pose
(b) Calculer F 0 (x) et en déduire l'expression de Z +∞ Z +∞
cos(xt) −t sin(xt) −t
G(x) = F (x) + F (1/x). f (x) = √ e dt et g(x) = √ e dt.
0 t 0 t
(c) Soit θ ∈ R. Calculer
Existence et calcul de ces deux intégrales.
1
t−1
Z
ln t
dt.
t + 1 t2 + 2t ch(θ) + 1
0
Exercice 84 [ 00553 ] [Correction]
Soit
Exercice 79 [ 03889 ] [Correction] +∞
e−xt − e−yt
Z
F (x, y) = dt avec x, y > 0.
Soit +∞ 0 t
e−xt
Z
g : x 7→ dt. Pour y > 0, montrer que x 7→ F (x, y) est de classe C 1 sur R∗+ et calculer
0 1+t
Montrons que g est solution sur R∗+ de l'équation diérentielle ∂F
(x, y).
1 ∂x
−y 0 + y = .
x En déduire la valeur de F (x, y).

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Exercice 85 [ 02611 ] [Correction] Exercice 89 [ 03656 ] [Correction]


On pose (a) Existence de
+∞
e−t − e−2t
Z
+∞
cos(xt) dt.
Z
F (x) = 2

0 t F (x) = e−t ch(2xt) dt.


0
(a) Quel est le domaine de dénition réel I de la fonction F ?
(b) Calculer F (x) en introduisant une équation diérentielle vériée par F .
(b) Justier que la fonction F est de classe C 1 sur I .
(c) Calculer F (x) directement par une intégration terme à terme.
(c) Exprimer F (x) à l'aide des fonctions usuelles.

Exercice 90 [ 00555 ] [Correction]


Exercice 86 [ 03311 ] [Correction] Ensemble de dénition, dérivée et valeur de
Soit a, b deux réels strictement positifs.
+∞
ln(1 + x2 t2 )
Z
(a) Justier l'existence pour tout x ∈ R de f : x 7→ dt.
0 1 + t2
+∞
e−at − e−bt
Z
F (x) = cos(xt) dt.
t
0
Exercice 91 [ 03660 ] [Correction]
(b) Justier que F est de classe C sur R et calculer F (x).
1 0 Pour x > 0, on pose
(c) Exprimer F (x) Z π/2
ln cos2 (t) + x2 sin2 (t) dt.

F (x) =
0

Exercice 87 [ 00548 ] [Correction] (a) Justier que F est dénie et de classe C 1 sur ]0 ; +∞[.
On pose (b) Calculer F 0 (x) et en déduire un expression de F (x).
+∞
e(−1+ix)t
Z
z : x 7→ √ dt
0 t
et on donne 0 e dt = π/2.
R +∞ −t2
√ Exercice 92 [ 02881 ] [Correction]
Existence et calcul de
(a) Justier et calculer z(0).
Z 2π
ln(1 + x cos t)
dt.
(b) Montrer que z est dénie, de classe C 1 sur R et 0 cos t

−1
z 0 (x) = z(x).
2(x + i) Exercice 93 [ 00556 ] [Correction]
Soit
(c) En déduire l'expression de z(x). π/2
Z
F (x) = ln(1 + x sin2 t) dt sur [0 ; +∞[.
0
(a) Justier que F est bien dénie et continue.
Exercice 88 [ 03655 ] [Correction]
En dérivant la fonction déterminer l'expression de la fonction (b) Étudier la dérivabilité sur [0 ; +∞[ et donner l'expression de sa dérivée via le
changement de variable u = tan t.
+∞
(c) Établir que
Z
2
g(x) = e−t etx dt. √
−∞ F (x) = π(ln(1 + 1 + x) − ln 2).

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Exercice 94 [ 02876 ] [Correction] (b) Déterminer l'expression de F (x).


Existence et calcul de +∞
ln(x2 + t2 )
Z
f (x) = dt.
1 + t2
0
Exercice 98 [ 04944 ] [Correction]
Soit
+∞
Exercice 95 [Correction] e−xt sin t
Z
[ 00551 ] F : x 7→ dt.
Soit 0 t
1

ln 1 + 2t cos(x) + t2
Z
F (x) = dt. (a) Justier que F est dénie et de classe C 1 sur R∗+ et calculer F 0 (x).
0 t
(b) En déduire une expression simpliée de F (x) pour tout x > 0.
(a) Justier que F est dénie et de classe C 1 sur [0 ; π/2]
(b) Calculer F 0 (x) sur [0 ; π/2]
(c) Donner la valeur de F (0) puis celle de F (x) sachant Étude théorique
+∞
(−1)k−1 π2
. Exercice 99 [ 00540 ] [Correction]
X
=
k2 12 Soit f une application continue de R × [a ; b] dans R.
k=1
Expliquer pourquoi f est uniformément continue sur S × [a ; b] pour tout segment
S de R.
Exercice 96 [ 00552 ] [Correction] En déduire que F : x 7→ a f (x, t) dt est continue sur R.
Rb
Pour n ∈ N∗ et x > 0, on pose Pour x ∈ R, on pose g(x) = 0 ext dt. À l'aide de la question précédente, étudier la
R1
Z +∞
dt continuité de g . Retrouver le résultat en calculant g(x).
In (x) = .
0 (x2 + t2 )n
(a) Justier l'existence de In (x).
Exercice 100 [ 00544 ] [Correction]
(b) Calculer I1 (x). Soient f : I × R → R et u, v : I → R continues.
(c) Justier que In (x) est de classe C 1 et exprimer In0 (x). Montrer la continuité de la fonction
(d) Exprimer In (x). Z v(x)
x 7→ f (x, t) dt.
u(x)
Exercice 97 [ 03619 ] [Correction]
Soit F la fonction dénie par :
Z +∞
arctan(xt) Exercice 101 [ 03756 ] [Correction]
F (x) = dt. Soit f : R → R de classe C ∞ vériant f (0) = 0.
0 t(1 + t2 )
Montrer que la fonction
(a) Montrer que F est dénie et de classe C 1 sur R+ . f (x)
On admet l'identité g : x 7→
x
x2 − 1 x2 1 se prolonge en une fonction de classe C ∞ sur R et exprimer ses dérivées
= −
2 2 2
(1 + x t )(1 + t ) 1+x t2 2 1 + t2 successives en 0 en fonction de celles de f .
valable pour tout x et t dans R

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Exercice 102 [ 00294 ] [Correction] (b) Montrer que ϕ est de classe C 1 sur R∗ et montrer que
Soient f : I → R une fonction de classe C ∞ et a ∈ R tels que +∞
teitx
Z
ϕ0 (x) = i dt.
0
f (a) = f (a) = · · · = f (α−1)
(a) = 0. 0 1 + t2

(a) Montrer qu'on a pour tout x ∈ I (c) Montrer que pour x > 0,
+∞
ueiu
Z
x
(x − t)α−1 (α)
Z
f (x) = f (t) dt. ϕ0 (x) = i du
a (α − 1)! 0 x2+ u2

et déterminer un équivalent de ϕ (x) quand x → 0+ .


0
(b) En déduire qu'on peut écrire f (x) = (x − a)α g(x) avec g de classe C ∞ sur R.
(d) La fonction ϕ est-elle dérivable en 0 ?

Exercice 103 [ 04195 ] [Correction] Exercice 106 [ 02499 ] [Correction]


Soit f : R → R dénie par f (x) = sinx x si x 6= 0 et f (0) = 1. On étudie
Montrer que f est de classe C ∞ sur R et vérier +∞
Z
2
f (x) = e−t cos(xt) dt.
1 0
sup f (n) (t) ≤ .

t∈R n+1 (a) Donner le domaine de dénition de f .
(b) Calculer f en formant une équation diérentielle.
Transformée de Fourier et intégrales apparentées (c) Calculer f en exploitant le développement en série entière de la fonction
cosinus.
Exercice 104 [ 00547 ] [Correction]
On pose Exercice 107 [ 00554 ] [Correction]
+∞
Existence et calcul de
Z
(−1+ix)t2
z : x 7→ e dt. Z +∞
2
0 g(x) = e−t cos(xt) dt
(a) Montrer que z est dénie, de classe C 1 sur R et vérie √
0

sachant g(0) = π/2.


−1
z 0 (x) = z(x).
2(x + i)
Fonction d'Euler

(b) En déduire l'expression de z(x) sachant z(0) = π/2.
Exercice 108 [ 00560 ] [Correction]
Démontrer que la fonction
Exercice 105 [ 03211 ] [Correction] Z +∞
On considère Γ : x 7→ tx−1 e−t dt
+∞
eitx 0
Z
ϕ : x 7→ dt.
0 1 + t2 est dénie et de classe C ∞
sur ]0 ; +∞[.
(a) Montrer la dénie et la continuité de ϕ sur R.

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Exercice 109 [ 00561 ] [Correction] (a) Montrer que cette fonction est dénie et indéniment dérivable sur ]0 ; +∞[.
(a) Démontrer que la fonction Γ donnée par On étudiera la régularité en se restreignant à x ∈ [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[.
Z +∞ (b) Calculer Γ(n + 1) pour n ∈ N.
Γ(x) = tx−1 e−t dt √
0
(c) En réalisant le changement de variable t = n + y n, transformer l'intégrale
Γ(n + 1) en
est dénie et continue sur ]0 ; +∞[. +∞
nn √
Z
(b) Démontrer que la fonction Γ est de classe C 2 sur ]0 ; +∞[. en
n fn (y) dy
−∞
(c) En exploitant l'inégalité de Cauchy-Schwarz, établir que la fonction ln ◦Γ est √

convexe. où fn (y) = 0 pour y ≤ − x, 0 ≤ fn (y) ≤ e−y
2
/2
pour − t < y ≤ 0 et
0 ≤ fn (y) ≤ (1 + y)e−y pour y > 0 et t ≥ 1.
Exercice 110 [ 00562 ] [Correction] (d) En appliquant le théorème de convergence dominée établir la formule de
L'objectif de cet exercice est de calculer Stirling :
√ nn
Z +∞ n! ∼ 2πn .
ln(t)e −t
dt. en
0

(a) Montrer que pour tout t ∈ [0 ; n],


 n−1 Exercice 112 [ 02537 ] [Correction]
t
0≤ 1− ≤ e.e−t .
n (a) Donner le domaine de dénition de la fonction
(b) Établir que Z +∞
n−1 Γ : x 7→ tx−1 e−t dt.
Z n  Z +∞
t 0
lim ln(t) 1 − dt = ln(t)e−t dt.
n→+∞ 0 n 0
(b) Calculer l'intégrale
(c) Observer que Z n 
t
n
In (x) = tx−1 1 − dt.
Z n 
t
n−1 Z 1
(1 − u)n − 1 0 n
ln(t) 1 − dt = ln n + du.
n u t n
0 0
(c) Expliquer rapidement pourquoi 1 − converge vers e−t et montrer que

n
(d) Conclure que Z +∞ nx n!
ln(t)e−t dt = −γ Γ(x) = lim .
n→+∞ x(x + 1) . . . (x + n)
0
où γ désigne la constante d'Euler.

Exercice 111 [ 02635 ] [Correction] Exercice 113 [ 00941 ] [Correction]



Établir que pour tout x > 0
On rappelle 0 e−t dt = 2π .
R +∞ 2

Pour x > 0, on pose 1 +∞


(−1)n
Z
+∞
.
Z X
Γ(x) = −t x−1
e t dt. tx−1 e−t dt =
0 n=0
n!(x + n)
0

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Enoncés 16

Applications au calcul d'intégrales (c) Justier que F est dérivable sur ]0 ; +∞[ et calculer F 0
(d) En admettant la continuité de F en 0 déterminer la valeur de I .
Exercice 114 [ 03654 ] [Correction]
L'objectif de ce sujet est de calculer
+∞
Exercice 117 [ 00543 ] [Correction]
e−t
Z
I= √ dt. Pour x ∈ R+ et t ≥ 0, on pose f (x, t) = e−xt sinc t où sinc (lire sinus cardinal) est
0 t la fonction t 7→ sint t prolongée par continuité en 0.
Pour x ≥ 0, on pose Pour n ∈ N, on pose
Z (n+1)π
+∞
e−xt f (x, t) dt.
Z
F (x) = √ dt. un (x) =
t(1 + t) nπ
0
(a) Montrer que un (x) = (−1)n 0 gn (x, u) du avec gn (x, u) qu'on explicitera.

(a) Justier que la fonction F est bien dénie
(b) Déterminer une équation linéaire d'ordre 1 dont F est solution sur ]0 ; +∞[. (b) Montrer que la série de fonctions de terme général un converge uniformément
sur R+ .
(c) Calculer F (0) et la limite de F en +∞.
(c) On pose U (x) = +∞ n=0 un (x). Justier que U est continue et expliciter U sous
P
(d) En déduire la valeur de I .
la forme d'une intégrale convergente.
(d) Montrer que U est de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et calculer U 0 (x).
Exercice 115 [ 02638 ] [Correction] (e) Expliciter U (x) pour x > 0 puis la valeur de
On pose, pour x ≥ 0,
+∞ Z +∞
1 − cos t sin t
Z
F (x) = e−xt dt. U (0) = dt.
0 t2 0 t
(a) Montrer que F est continue sur [0 ; +∞[ et tend vers 0 en +∞.
(b) Montrer que F est deux fois dérivable sur ]0 ; +∞[ et calculer F 00 (x). Exercice 118 [ 02872 ] [Correction]
(c) En déduire la valeur de F (0) puis la valeur de l'intégrale convergente Pour x ∈ R+ , soit Z +∞
sin t −tx
+∞
dt.
Z
sin t f (x) = e
dt. 0 t
0 t
(a) Justier la dénition de f (x).
(b) Montrer que f est classe C 1 sur R∗+ .
Exercice 116 [ 00542 ] [Correction] (c) Calculer f (x) si x ∈ R∗+ .
(a) Justier la convergence de l'intégrale (d) Montrer que f est continue en 0. Qu'en déduit-on ?
Z +∞
sin t
I= dt.
t
0
Exercice 119 [ 00550 ] [Correction]
(b) Pour tout x ≥ 0, on pose Soit F la fonction dénie par :
+∞
Z +∞
Z
e−xt sin t arctan(xt)
F (x) = dt. F (x) = dt.
0 t 0 t(1 + t2 )

Déterminer la limite de F en +∞. (a) Montrer que F est dénie et de classe C 1 sur R+ .

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(b) Déterminer l'expression de F (x).


(c) Calculer Z +∞
arctan2 t
dt.
0 t2

Exercice 120 [ 03312 ] [Correction]


(a) Montrer que pour tout x > −1
Z 1 Z x
ln(1 + xt) ln 2 π ln(1 + t)
dt = arctan x + ln(1 + x2 ) − dt.
0 1 + t2 2 8 0 1 + t2

(b) En déduire la valeur de Z 1


ln(1 + t)
dt.
0 1 + t2

Exercice 121 [ 04177 ] [Correction]


(a) Déterminer le domaine de dénition réel de
Z π/2
arctan(x tan θ)
F (x) = dθ.
0 tan θ

(b) Calculer F (x).


(c) En déduire les valeurs de
Z π/2
θ

0 tan θ
et de Z π/2
ln(sin θ) dθ.
0

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 18

Corrections Sans dicultés, par le théorème de convergence dominée


Z 1
Exercice 1 : [énoncé] sinn−2 (x) dx → 0

À chaque fois, on vérie que les fonctions engagées sont continues par morceaux. 0

(a) Sur [0 ; π/4[, tann (x) −−−→ 0 tann (x) ≤ 1 = ϕ(x) intégrable sur [0 ; π/4[
CV S et donc 1
sinn x
Z
donc dx → 0.
Z π/4
0 x2
un → 0 dx = 0.
0 Aussi +∞ Z +∞
sinn x |sin x|n
Z
dx.

dx ≤
(b) Sur [0 ; +∞[, xn +e −−→ f (x) avec f (x) = e−x sur [0 ; 1[ et f (x) = 0 sur
1 CV S
x −
x 2 x2
1 1
]1 ; +∞[. |sin x|n CS
Or −−→ f (x) avec f (x) = 0 pour tout x 6= π/2 [π].

De plus xn +e = ϕ(x) avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[ donc x2
1 −x
x ≤ e |sin x|n
De plus x2 ≤ x12 = ϕ(x) avec ϕ intégrable sur [1 ; +∞[ donc

1 +∞ +∞
e−1 |sin x|n
Z Z Z
vn → e−x dx = . dx → f (x) dx = 0
0 e 1 x2 1

puis un → 0.
Exercice 2 : [énoncé] (b) On écrit
En découpant l'intégrale 1
xn dx +∞
xn dx
Z Z
un = + .
1 +∞ 0 xn+2 + 1 1 xn+2 + 1
xn xn
Z Z
In = dx + dx. On a
0 1 + xn+2 1 1 + xn+2 Z 1
xn dx
Z 1
1
xn dx =


En appliquant le théorème de convergence dominée aux deux intégrales, on obtient


0 xn+2 + 1 0 n + 1
Z +∞ et
dx +∞
xn dx +∞
= 1.
Z Z
In → dx
x2 n+2
−−−−−→ =1
1
1 x + 1 n→+∞ 1 x2
en
vertu du théorème de convergence dominée et via la domination
Exercice 3 : [énoncé] n+2 ≤ 12 sur [1 ; +∞[.
xn
À chaque fois, on vérie que les fonctions engagées sont continues par morceaux. x +1 x
Ainsi un → 1.
(a) Ici, on ne peut appliquer le théorème de convergence dominée sur [0 ; +∞[
après une majoration de |sin x| par 1 car la fonction dominante ϕ(x) = 1/x2 (c) On écrit
1 +∞
ne sera pas intégrable sur ]0 ; +∞[. Pour contourner cette diculté, on xn dx xn dx
Z Z
un = + .
découpe l'intégrale. 0 x2n + 1 1 x2n + 1
+∞ 1 +∞ On a
sinn x sinn x sinn x
Z Z Z
1 Z 1
xn dx
Z
un = dx = dx + dx.
≤ xn dx =
1
x2 x2 x2

0 0 1
0 x2n + 1 0 n + 1
On a 1 Z 1 et +∞ Z +∞
sinn x xn dx
Z Z
dx 1
(x) dx car |sin x| ≤ |x|.
n−2

2
dx ≤ sin ≤ =

0 x
0

1 x2n + 1 1 x n n − 1

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 novembre 2017 Corrections 19

donc un → 0. On a
On peut aussi appliquer le théorème de convergence dominée mais c'est
CS
fn (t) = e−t sinn (t) −−→ f (t)

moins ecace.
avec (
0 si t 6= π/2 [π]
f (t) =
Exercice 4 : [énoncé] e−t sinon.
Posons
sin(nt) Les fonctions fn et f sont continues par morceaux et
fn : t 7→ .
nt + t2 fn (t) ≤ e−t = ϕ(t)

La fonction fn est dénie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[.
Quand t → 0+ , fn (t) ∼ nt+t
nt
2 → 1. avec ϕ continue par morceaux intégrable sur [0 ; +∞[ donc par convergence
dominée :
 
Quand t → +∞ ; fn (t) = O t12 . Z +∞ Z +∞
lim e−t sinn (t) dt = f (t) dt = 0.
On peut donc armer que fn est intégrable sur ]0 ; +∞[. n→∞ 0 0
Pour t ∈ ]0 ; +∞[.  
Quand n → +∞, fn (t) = O n1 donc la suite (fn ) converge simplement vers la
Exercice 6 : [énoncé]
fonction nulle.
Les fonctions données par
De plus, pour t ≤ π/2, on a, sachant |sin u| ≤ |u|, −n
fn (t) = 1 + t2 /n
nt
sont dénies et continues par morceaux sur R.

fn (t) ≤ ≤1
nt + t2
La suite de fonctions (fn ) converge simplement vers f avec f (t) = e−t dénie et
2

et pour t ≥ π/2, continue par morceaux sur R.



fn (t) ≤ 1 1
≤ 2. Soit t ∈ R xé et considérons
nt + t2 t
Ainsi |fn | ≤ ϕ avec ϕ : x 7→ −x ln(1 + t2 /x)
(
1 si t ∈ [0 ; π/2] dénie sur [1 ; +∞[.
ϕ : t 7→
1/t2 si t ∈ ]π/2 ; +∞[. En étudiant le signe de ϕ00 , on démontre ϕ0 est croissante. Or lim+∞ ϕ0 = 0 et
La fonction ϕ étant intégrable sur ]0 ; +∞[, on peut appliquer le théorème de donc ϕ0 est négative.
convergence dominée et armer La fonction ϕ est donc décroissante et par conséquent, pour tout n ∈ N∗
−n
t2
+∞

Z 1
.

un → 0 dt = 0. fn (t) ≤ 1+
n
= exp(ϕ(n)) ≤ exp(ϕ(1)) =
1 + t2
0

La fonction t 7→ 1/(1 + t2 ) est intégrable sur R.


Exercice 5 : [énoncé] Par convergence dominée
La fonction intégrée ne converge pas simplement en les t = π/2 + π [2π]. Pour +∞  −n +∞
contourner cette diculté on raisonne à l'aide de valeurs absolues. t2
Z Z
2
1+ dt −−−−−→ e−t dt.
Z +∞ Z +∞ −∞ n n→+∞ −∞
e−t sinn (t) dt ≤ e−t sinn t dt.



0 0

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Exercice 7 : [énoncé] Exercice 10 : [énoncé]


La fonction t 7→ (1+t13 )n est continue par morceaux sur [0 ; +∞[ et on observe Par le changement de variable u = nt
1 1
Z +∞
∼ In = f (u/n)e−u du.
(1 + t3 )n t→+∞ t3n
0

avec 3n > 1 donc l'intégrale 0 (1+t 3 )n est bien dénie pour n ≥ 1.


R +∞ dt
Par convergence dominée, sachant
Par application du théorème de convergence dominée (en prenant ϕ(t) = 1
1+t3 f (u/n) ≤ kf k∞ e−u = ϕ(u)

pour dominatrice), on obtient
Z +∞
dt avec ϕ intégrable, on obtient
lim = 0.
n→+∞ 0 (1 + t3 )n Z +∞

La décroissance de (|un |) et la positivité de l'intégrale étant desP


propriétés In → f (0)e−u du = f (0).
0
immédiates, on peut appliquer le critère spécial et armer que un converge.

Exercice 8 : [énoncé] Exercice 11 : [énoncé]


Par le changement de variable u = nx,
fn est dénie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[.
Quand x → 0+ , fn (x) → n1 ,on 
peut donc la prolonger par continuité. Z +∞
nf (x)
Z +∞
f (u/n)
dx = du.
Quand x → +∞, fn (x) = o 1
x2 . 0 1 + n2 x2 0 1 + u2

Par suite fn est intégrable sur ]0 ; +∞[. Posons alors fn : u 7→ f1+u


(u/n)
2 dénie sur R+ .
Z +∞
n ln(1 + x/n) La suite de fonctions (fn ) converge simplement vers
un = dx.
0 x(1 + x2 ) f (0)
f∞ : u 7→ .
Posons 1 + u2
n ln(1 + x/n)
gn (x) = = nfn (x). Les fonctions fn et f sont continues par morceaux sur R+ .
x(1 + x2 )
Pour x > 0, quand n → +∞, gn (x) → 1+x 1
2. fn (u) ≤ kf k∞ = ϕ(u)

De plus, sachant ln(1 + u) ≤ u, on a gn (x) ≤ = ϕ(x) avec ϕ intégrable.

1
1+x2
1 + u2
Par convergence dominée, avec ϕ intégrable sur R+ .
+∞ Par convergence dominée,
Z
dx π
un → 2
= .
0 1+x 2 Z +∞ Z +∞
nf (x) f (0) πf (0)
dx −−−−−→ du = .
0 1 + n2 x2 n→+∞ 0 1+u 2 2
Exercice 9 : [énoncé]
Par changement de variable
Z 1 Exercice 12 : [énoncé]
µn = f (ns) ds.
0
(a) Pour x > 0, posons
Par convergence dominée Z +∞
µn → `. un (x) = n cos t(sin t)n f (xt) dt.
0

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L'intégrabilité de f assure que un (x) est bien dénie. et donc


A
Puisque f 0 est intégrable, la fonction f converge en +∞ et, puisque f est
Z
sin(u/x) n+1 du ≤ √ A .

aussi intégrable, f tend vers 0 en +∞. Par intégration par parties, on obtient 0 2
n+1

alors
n
Z +∞ Pour x ≤ 4A/π , on a par changement de variable
un (x) = − (sin t)n+1 xf 0 (xt) dt.
n+1 0
Z A Z A/x
sin(u/x) n+1 du = x |sin t|n+1 dt.

Posons gn (x) = |sin t| xf (xt) dt.
n+1 0
0 0
Chaque fonction gn est continue par morceaux.
La suite de fonctions (gn ) converge simplement vers une fonction continue Pour k entier tel que kπ < A/x ≤ (k + 1)π .
par morceaux, nulle en chaque x 6= π/2 + kπ . A (k+1)π π
La fonction limite simple est continue par morceaux.
Z Z Z
sin(u/x) n+1 du ≤ x |sin t|n+1 dt = x(k + 1) (sin t)n+1 dt.

Enn on a la domination 0 0 0

gn (x) ≤ xf 0 (xt) = ϕ(t) Or x(k + 1)π ≤ A + xπ ≤ 5A et donc


avec la fonction ϕ intégrable. A π


Z Z
sin(u/x) n+1 du ≤ 5A (sin t)n+1 dt.

Par convergence dominée 0 π 0
+∞
Finalement, pour tout x > 0,
Z
gn (t) dt −−−−−→ 0
0 n→+∞ Z π
un (x) ≤ 5AM AM
(sin t)n+1 dt + √ n+1 + ε

et par comparaison π
un (x) −−−−−→ 0. 0 2
n→+∞
et donc pour n assez grand, on a pour tout x > 0.
(b) On vient déjà d'obtenir une convergence simple de la suite de fonctions (un )
un (x) ≤ 2ε.

vers la fonction nulle. Montrons qu'en fait il s'agit d'une convergence
uniforme.
Par changement de variable Il y a donc convergence uniforme vers la fonction nulle.
Z +∞
n
un (x) = − (sin(u/x))n+1 f 0 (u) du. Exercice 13 : [énoncé]
n+1 0
Posons √
Soit ε > 0. Puisque la fonction f 0 est intégrable, il existe A ∈ R+ tel que n
(
1 − t2 /n si t ∈ [0 ; n[
fn (t) =
Z +∞ 0 sinon.
f 0 (u) du ≤ ε


A Pour t ∈ [0 ; +∞[, à partir d'un certain rang t > n et
et alors n
t2 t2
   
2
Z A fn (t) = 1 − = exp n ln 1 − → e−t .

un (x) ≤ M sin(u/x) n+1 du + ε avec M = max f 0 (u) .
n n
0 u∈[0;A]
Ainsi, la suite (fn ) converge simplement vers f : t 7→ e−t .
2

Pour x ≥ 4A/π , on a En vertu de l'inégalité ln(1 + u) ≤ u, on obtient


u A π
∀u ∈ [0 ; A], 0 ≤ ≤ ≤ fn (t) ≤ e−t2 = ϕ(t)

x x 4
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et ce que t ∈ [0 ; n] ou non. Exercice 16 : [énoncé]
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; +∞[.  n2
Par application du théorème de convergence dominée, Posons fn (x) = cos x
n si x ∈ [0 ; n] et fn (x) = 0 si x ∈ ]n ; +∞[.
Z √
n
t2
n Z +∞
2
Pour x ∈ R+ , quand n → +∞,
lim 1− dt = e−t dt. n2
n→+∞ 0 n 0

x 2
= exp n2 ln 1 − x2 /2n2 + o(1/n2 ) → e−x /2
.

fn (x) = cos
n
Exercice 14 : [énoncé]
Ainsi, la suite de fonctions (fn ) converge simplement vers f : x 7→ e−x /2 sur
2

Posons
[0 ; +∞[. Les fonctions fn et f sont continues par morceaux.
(
(1 + x/n)n si x ∈ [0 ; n]
fn (x) = Soit ψ : [0 ; 1] → R dénie par ψ(t) = 1 − t2 /4 − cos t. Par étude des variations,
0 sinon.
Pour x ∈ [0 ; +∞[, à partir d'un certain rang x ≥ n et ∀x ∈ [0 ; 1], ψ(x) ≥ 0.

x
n  
x
  On en déduit que, pour x ∈ [0 ; n],
fn (x) = 1+ e−2x = exp n ln 1 + − 2x → e−x .
n n 
x
 
x2

x2
ln cos ≤ ln 1 − 2 ≤ − 2
Ainsi, la suite (fn ) converge simplement vers f : x 7→ e−x . n 4n 4n
En vertu de l'inégalité ln(1 + u) ≤ u, on obtient puis
2
fn (x) ≤ e−x = ϕ(x) fn (x) ≤ e−x /4
.

Cette inégalité vaut aussi pour x ∈ ]n ; +∞[ et puisque la fonction x 7→ e−x /4 est
2
et ce que x ∈ [0 ; n] ou non.
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; +∞[. intégrable, on peut appliquer le théorème de convergence dominée pour armer
Par application du théorème de convergence dominée, Z n n2 Z +∞
r
x −x2 /2 π
Z n
x
n Z +∞ lim cos dx = e dx = .
lim 1+ e −2x
dx = e −x
dx = 1. n→+∞ 0 n 0 2
n→+∞ 0 n 0

Exercice 17 : [énoncé]
Exercice 15 : [énoncé] On a
Par changement de variable

Q n!
1×2
≤ × 1 = ϕ(x)

n
k=1 (k + x) (x + 1)(x + 2)
s n
Z n  Z 1

x
1+ 1− dx n = n 1 − un du.
0 n u=1−x/n 0 avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[.
Quand n → +∞,
Par le théorème de convergence dominée ! n  
Z 1 √ n! X x
ln Qn =− ln 1 + → −∞
1 − un du −−−−−→ 1 k=1 (k + x) k
0 n→+∞ k=1

donc car ln(1 + x/k) ∼ x/k terme général d'une série à termes positifs divergente.
Par suite
s n
Z n 
x
1+ 1− dx ∼ n. n!
0 n Qn →0
k=1 (k + x)

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puis par le théorème de convergence dominée Par convergence dominée, on obtient de façon analogue à ce qui précède, la
Z +∞ limite de ce terme et on conclut
n!
lim Qn dx = 0.
n→+∞
k=1 (k + x)
h
0 Sn ∼ n.
δ

Exercice 18 : [énoncé]
(a) Appliquons le théorème de convergence dominée. Exercice 19 : [énoncé]
Posons fn : [0 ; 1] → R dénie par
√ (a) (fn ) converge simplement vers la fonction f donnée par
n(δt − h) .

fn (t) = F
si x ∈ [a ; 1[

Pour t ∈ [0 ; h/δ[, on a fn (t) → 1. f (x)

Pour t ∈ ]h/δ ; 1], on a fn (t) → 0. f (x) = f (1)/2 si x = 1
Enn, pour t = h/δ , fn (t) = F (0) → F (0). si x ∈ ]1 ; b].

0

Ainsi la suite de fonctions (fn ) converge simplement sur [0 ; 1] vers f dénie
par (b) Sachant fn (x) ≤ f (x) avec f intégrable sur [a ; b], on peut appliquer le

si t ∈ [0 ; h/δ[

1
 théorème de convergence dominée et on obtient directement le résultat
f (t) = F (0) si t = h/δ proposé.
si t ∈ ]h/δ ; 1].

0 (c) Par une intégration par parties

Les fonctions fn sont continues et la limite simple f est continue par 1


morceaux. 1
1 1
Z  Z
1
t n−1
fn (t) dt = n
ln(1 + t )f (t) − ln(1 + tn )f 0 (t) dt.
Enn a n a n a
∀t ∈ [0 ; 1], fn (t) ≤ 1 = ϕ(t)
D'une part
avec ϕ continue par morceaux et intégrable.
Par convergence dominée, 1
ln(1 + an )
  
1 n ln 2 ln 2 1
Z 1 Z h/δ ln(1 + t )f (t) = f (1) + f (a) = f (1) + o
h n n n n n
In → f (t) dt = 1 dt = . a
0 0 δ
car ln(1 + an ) → 0.
(b) Par la décroissance de F , on peut écrire D'autre part
Z (k+2)/n √ √
   Z (k+1)/n

1 k+1 Z 1 Z 1    
F n(δt−h) dt.
  1 1 0 1 1
F n(δt−h) dt ≤ F n δ −h ≤ n 0 n

n n

n ln(1 + t )f (t) dt ≤ kf k∞
t dt = O 2 = o
(k+1)/n k/n a n 0 n n
En sommant ces inégalités
sachant ln(1 + u) ≤ u.
Z (n+1)/n √  Sn Au nal, on obtient
F n(δt − h) dt ≤ ≤ In
1/n n Z 1  
ln 2 1
et tn−1 fn (t) dt = f (1) + o .
(n+1)/n 1 a n n
√ √
Z Z
n(δ(t + 1/n) − h) dt.
 
F n(δt − h) dt = F
1/n 0

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Exercice 20 : [énoncé] (1) Pour tout u ∈ [0 ; 1], on peut armer par continuité de f et composition de
L'intégrale limites
Z Z b (
fn (x)g(x) dx = fn (x)g(x) dx 1/(n+1)
 f (0) si u = 0
fn (u) = f u −−−−−→ f∞ (u) =
R a n→+∞ f (1) si u ∈ ]0 ; 1].
est bien dénie.
Par le changement de variable x = u/n bijectif de classe C 1 On en déduit que la suite de fonctions (fn ) converge simplement sur [0 ; 1]
vers la fonction f∞ décrite ci-dessus.
Z Z nb
1

u2
2n4 Z +∞ (2) Les fonctions fn et la fonction f∞ sont continues par morceaux.
fn (x)g(x) dx = √ 1− 4 g(u/n) du = hn (u) du (3) La fonction f étant continue sur le segment [0 ; 1], elle y est bornée par un
R na π 2n −∞
certain M ∈ R+ et alors
avec
∀u ∈ [0 ; 1], fn (u) = f u1/(n+1) ≤ M = ϕ(t).

2n4
u2

1
hn (u) = √ 1 − 4 g(u/n)χ[na;nb]
π 2n La fonction constante ϕ est évidemment intégrable sur le segment [0 ; 1].
hn est continue par morceaux, (hn ) converge simplement vers h continue par Par le théorème convergence dominée, on obtient
morceaux avec Z 1
1 2 (n + 1)In −−−−−→ f∞ (u) du = f (1).
h(u) = √ e−u g(0). n→+∞ 0
π
Sachant f (1) 6= 0, cette limite nie non nulle est aussi un équivalent et donc
Pour n assez grand de sorte que |a/n|, |b/n| ≤ 1 on a pour tout u ∈ [na ; nb],
u2 /2n4 ≤ 1/2 < 1,

f (1) f (1)
In ∼ ∼ .
n→+∞ n + 1 n→+∞ n
hn (u) = √1 e2n4 ln(1−u2 /2n4 ) ≤ √1 e−u2 = ϕ(u)

π π
Exercice 22 : [énoncé]
et cette inégalité vaut aussi pour u ∈
/ [na ; nb]. (a) Une fonction dérivable sur un intervalle y est strictement croissante si, et
La fonction ϕ étant continue par morceaux et intégrable sur R, on peut appliquer seulement si, sa dérivée est positive et n'est nulle sur aucun sous-intervalle
le théorème de convergence dominée et conclure sachant non réduit à un point (l'ensemble des zéros est d'intérieur vide).
(b) L'application F : x 7→ a f (t) dt est une bijection continue strictement
Rx
Z +∞ √
2
e−u du = π. croissante de [a ; b] vers [0 ; L] avec L l'intégrale de f sur [a ; b]. Les xi sont
−∞ alors déterminés par  
iL
xi = F −1 .
n
Exercice 21 : [énoncé] (c) On peut écrire
Par le changement de variable u = tn+1 , on obtient LX
n n Z xi
g(xi )f (x) dx.
X
g(xi ) =
Z 1 n i=1 i=1 xi−1
f u1/(n+1) du.

(n + 1)In =
0 Montrons par application du théorème de convergence dominée
n Z xi b
Posons fn (u) = f u1/(n+1) avec u ∈ [0 ; 1] et réunissons les hypothèses
 Z
f (x)g(x) dx.
X
f (x)g(xi ) dx −−−−−→
d'application du théorème de convergence dominée : i=1 xi−1 n→+∞ a

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On écrit n Z
(b) L'intégrale dénissant T (a, b) est convergente car
X xi Z b
f (x)g(xi ) dx = hn (x) dx 1 1
i=1 xi−1 a ∼ .
(a + u )(b + u ) u→±∞ u2
p
2 2 2 2
avec
 
hn (x) = g(xi )f (x) pour x ∈ [xi−1 ; xi [ (xi est fonction de n). La fonction de changement de variable t 7→ 12 t − abt est une bijection C 1
Les fonctions g et h étant continues sur un segment, on peut les borner et il croissante de ]0 ; +∞[ vers R. Après calculs
est facile d'acquérir l'hypothèse de domination. Le plus dicile est d'obtenir a+b √
  Z +∞
2 dt
la convergence simple. . . T , ab = p .
2 (a + t2 )(b2 + t2 )
2
Soit x ∈ [a ; b]. 0

Si f (x) = 0 alors hn (x) = 0 −−−−−→ f (x)g(x). Par parité de la fonction intégrée


n→+∞
Si f (x) 6= 0 alors, il existe m > 0 et α > 0 tels que
a+b √
 
T , ab = T (a, b).
∀y ∈ [a ; b], |y − x| ≤ α =⇒ f (y) ≥ m. 2

Pour l'indice i tel que x ∈ [xi−1 ; xi [, on a (selon que l'intervalle [xi−1 ; xi ] est (c) On a
de longueur supérieure ou inférieure à α) T (an+1 , bn+1 ) = T (an , bn )
xi
et donc
Z
1
L= f (t) dt ≥ m min(xi − xi−1 , α).
n xi−1 T (an , bn ) = T (a, b).

On en déduit xi − xi−1 −−−−−→ 0 puis xi −−−−−→ x, et, par continuité de g , Par convergence dominée avec la fonction de domination
n→+∞ n→+∞
hn (x) −−−−−→ f (x)g(x). 1
n→+∞ ϕ(u) =
Par application du théorème de convergence dominée, on peut conclure a2 + u2

1X
n Rb
f (x)g(x) dx on obtient
lim g(xi ) = a
Rb . +∞ +∞
n→+∞ n
Z 
f (x) dx du 1 u π
i=1 a T (an , bn ) −−−−−→ 2 2
= arctan = .
n→+∞ −∞ M (a, b) + u M (a, b) M (a, b) −∞ M (a, b)

Exercice 23 : [énoncé]
Sans perte de généralités, on suppose a ≤ b.
Exercice 24 : [énoncé]
(a) Les suites (an ) et (bn ) sont bien dénies et à termes positifs. Par l'inégalité
2xy ≤ x2 + y 2 , on obtient an+1 ≤ bn+1 . On en déduit la croissance de (an ) et (a) Soit n ∈ N∗ . Introduisons un : [0 ; +∞[ → R dénie par
la décroissance de (bn ). Ces suites sont monotones et bornées donc 1
convergentes. Notons ` et `0 leurs limites. Par passage à la limite de la un (x) = .
(1 + x3 )n
relation dénissant an+1 en fonction de an et bn , on obtient
` + `0 La fonction un est continue par morceaux et intégrable car
`= .
2 1
un (x) ∼ avec 3n > 1.
On en déduit ` = `0 . x→+∞ x3n

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(b) La suite de fonctions (un ) converge simplement vers Au terme des calculs
+∞
21/3 π
√ .
X
(−1)n−1 In =
(
0 si x > 0 3 3
u∞ : x 7→ n=1
1 si x = 0.

Les fonctions un et u∞ sont continues par morceaux et, pour tout n ≥ 1 et Exercice 25 : [énoncé]
tout x ∈ [0 ; +∞[, Pour tout t > 0, on a
1 1 +∞
(1 + x3 )n ≤ 1 + x3 = ϕ(x). e−t

1 X
e−nt

= =
et − 1 1 − e−t
La fonction ϕ est intégrable et par convergence dominée
n=1

donc
+∞ +∞ +∞ +∞
t
Z Z
u∞ (t) dt = 0. fn (t).
X X
−nt
In = un (t) dt −−−−−→ = te =
0 n→+∞ 0 et − 1 n=1 n=1

(c) On remarque 0 ≤ un+1 (x) ≤ un (x) pour tout x ∈ [0 ; +∞[ Les fonctions fn sontPcontinues par morceaux sur ]0 ; +∞[ et, en vertu de l'étude
P et, par intégration qui précède, la série fn converge simplement et sa somme est continue par
en bon ordre, 0 ≤ In+1 ≤ In . On en déduit que la série (−1)n−1 In est
alternée et que son terme général décroît en valeur absolue vers 0 : la série morceaux sur ]0 ; +∞[
converge par application du critère spécial. Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; +∞[ et
Pour tout N ≥ 1, Z +∞ Z +∞
1
te−nt dt =

fn (t) dt =
N N
+∞ X n2
(−1)n−1 0 0
X Z
(−1)n−1 In = dx
n=1 0 n=1
(1 + x3 )n qui est sommable. On en déduit que la fonction t 7→ t
et −1 est intégrable sur
1 − (−1) N ]0 ; +∞[ et
Z +∞ 
1 (1+x3 )N
Z +∞
t
+∞
1
= dx .
X
1 + x3 1 1
+ 1+x t
dt =
0 3
0 e −1 n=1
n2
Z +∞  N +1

1 (−1)
= 3
1+ dx.
0 2+x (1 + x3 )N
Exercice 26 : [énoncé]
Or +∞ +∞ Pour x ∈ [0 ; 1[, on peut écrire
(−1)N +1
Z Z
1 dx
· dx ≤ −−−−−→ 0

0 2 + x3 (1 + x3 )N 0 (1 + x3 )N +1 N →+∞ 1
+∞
X
= (−1)n x2n
car 2 + x3 ≥ 1 + x3 On en déduit 1 + x2 n=0
N +∞
et pour x ∈ ]0 ; 1[, on a
Z
dx
.
X
(−1)n−1 In −−−−−→
n=1
N →+∞ 0 2 + x3 +∞
(ln x)2
(−1)n x2n (ln x)2 .
X
=
Pour calculer, cette dernière intégrale, on réalise le changement de variable 1 + x2 n=0
x = 21/3 t puis la décomposition en éléments simples
Considérons alors la série des fonctions
1 1/3 − 31 t + 23
= + . un (x) = (−1)n x2n (ln x)2 .
t3 + 1 t + 1 t2 − t + 1
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Par convergence des séries précédentes, la série des fonctions un converge Or


simplement vers la fonction x 7→ (ln x)2 /(1 + x2 ). Les fonctions un et la fonction 1
−1
Z
somme sont continues par morceaux. t2n ln t dt = .
0 (2n + 1)2
Chaque fonction un est intégrable et
Sachant que la série des intégrales des valeurs absolues converge, le théorème
1 1
d'intégration terme à terme de Fubini donne
Z Z
x2n (ln x)2 dx.

un (x) dx =
0 0 Z 1 +∞
Par intégration par parties, on montre ln t X 1 3ζ(2)
dt = − =−
0 1 − t2 n=0
(2n + 1) 2 4
Z 1
2
x2n (ln x)2 dx = .
0 (2n + 1)3 avec en substance la convergence de l'intégrale étudiée.
On peut alors appliquer le théorème d'intégration terme à terme et armer
1 +∞
(ln x)2 (−1)n
Z
. Exercice 29 : [énoncé]
X
2
dx = 2
0 1+x n=0
(2n + 1)3
(a) Par intégration par parties avec convergence du terme entre crochet (car
ln(1 + t) ∼t→0 t)
Exercice 27 : [énoncé]
Sur ]0 ; 1[, 1 i1 Z 1 ln t
Z
ln(1 + t) h
+∞ dt = ln(1 + t) ln(t) − dt
ln t t 0 0 1+t
(−1)n t2n (ln t).
X 0
=
1 + t2 n=0 et donc
Posons fn (t) = (−1)n t2n ln t. 1 1
Z Z
ln(1 + t) ln t
dt = − dt.
Les fn : ]0 ; 1[ → R sont continues par morceaux et la série de fonctions fn
P
0 t 0 1+t
converge simplement vers 1+t ln t
2 elle-même continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
(b) Sur ]0 ; 1[,
Z 1 1 +∞
fn (t) dt = ln t
(−1)n−1 tn (ln t).
X
0 (2n + 1)2 − =
1 + t n=0
et la série 1
converge donc on peut intégrer terme à terme la série de
P
(2n+1)2
fonctions et on obtient Posons fn (t) = (−1)n−1 tn ln t.
Les fn : ]0 ; 1[ → R sont continues par morceaux et la série de fonctions fn
P
1 +∞ Z 1 +∞
(−1)n−1 converge simplement vers − 1+t ln t
elle-même continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
Z
ln t
.
X X
n 2n
dt = (−1) t ln t dt =
0 1+t 2
n=0 0 n=0
(2n + 1)2 On a Z 1 1
Ce dernier calcul est non trivial et fait référence à la constante de Catalan. fn (t) dt =
(n + 1)2
0

et la série 1
converge donc on peut intégrer terme à terme la série de
P
Exercice 28 : [énoncé] fonctions et donc
(n+1)2

Pour t ∈ ]0 ; 1[, on peut écrire


1 +∞ Z 1 +∞ +∞
(−1)n (−1)n−1
Z
+∞ ln t
.
X X X
ln t
=
X
t2n ln t. − dt = (−1)n−1 tn ln t dt = 2
=
1 − t2 0 1+t n=0 0 n=0
(n + 1) n=1
n2
n=0

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(c) En séparant les termes pairs et les termes impairs (ce qui se justie en Exercice 31 : [énoncé]
transitant par les sommes partielles) Les intégrales considérées sont bien dénies.
Par intégration par parties,
+∞ +∞ +∞ +∞ +∞ +∞
(−1)n−1 1 1 1 1 1X 1 π2
.
X X X X X
2
= 2
− 2
= 2
−2 2
= 2
= 
xn+1
1
m
n=1
n p=0
(2p + 1) p=1 (2p) p=1
n p=1
(2p) 2 n=1 n 12 In (m) = (ln x)m − In (m − 1).
n+1 0 n+1

Ainsi
Exercice 30 : [énoncé] In (m) =
(−1)m
m!
(n + 1)m+1
(a) Par une intégration par parties avec convergence du terme entre crochet (car
arctan t ∼ t) En particulier
t→0
(−1)n
In (n) = n!
Z 1
arctan t h i1 Z 1 ln t (n + 1)n+1
dt = ln(t) arctan(t) − 2
dt.
t 0 1+t b) x−x = +∞
n

n=0 n! (x ln x) .
0 0 P (−1) n

On obtient donc Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues,
Z 1 Z 1
arctan t ln t
dt = − dt Z 1 +∞
(−1)n
+∞
1
t 1 + t2 .
X X
0 0 x−x dx = In (n) =
n! (n + 1)n+1
avec convergence des intégrales proposées 0 n=0 n=0

(b) Pour tout t élément de ]0 ; 1[,

ln t
+∞ Exercice 32 : [énoncé]
(−1)n−1 t2n (ln t).
X

1 + t2
= Par la série exponentielle, on peut écrire pour t > 0,
n=0
+∞
(t ln t)n
Posons fn (t) = (−1)n−1 t2n ln t. .
X
t−t = exp(−t ln t) = (−1)n
Les fn : ]0 ; 1[ → R sont continues par morceaux et la série de fonctions fn
P
n=0
n!
converge simplement vers − 1+t ln t
2 elle-même continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
Pour procéder à une intégration terme à terme, posons un (t) = (−1)n (t ln t)n /n!
Z 1
1 pour t ∈ ]0 ; 1].
Les fonctions un sont continues par morceaux et la série de fonctions un

fn (t) dt = P
(2n + 1)2
0
converge simplement sur ]0 ; 1] vers la fonction t 7→ t−t elle-même continue par
et la série morceaux.
(2n+1)2 converge donc on peut intégrer terme à terme la série de
1
P

fonctions et donc Les fonctions un sont intégrables sur ]0 ; 1] car on peut les prolonger par continuité
en 0 et
+∞ Z 1 +∞
Z 1 Z 1
1
(−1)n un (t) dt.
Z
ln t un (t) dt = (−1)n

.
X X
n−1 2n
− 2
dt = (−1) t ln t dt =
0 1+t n=0 0 n=0
(2n + 1)2 0 0

Par intégration par parties


(−1)n−1 2n+1
Rq : on aurait aussi pu exploiter arctan t = .
P+∞
n=0 2n+1 t 1 1 1
tn+1
Z  Z
n
(t ln t)n dt = (ln t)n − tn (ln t)n−1 dt.
ε n+1 ε n+1 ε

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En passant à la limite quand ε → 0, on obtient Enn Z 1  



fn (x) dx = 1 1
Z 1
n
Z 1 =o 2
(t ln t)n dt = − tn (ln t)n−1 dt. 0 (n + 1)n+1 n
n+1
0 0
est terme général d'une série convergente.
En itérant le procédé on obtient Par théorème d'intégration terme à terme, x 7→ xx est intégrable sur ]0 ; 1] et
1
(−1)n n! +∞ Z +∞
Z
1 1
(−1)n
Z
(t ln t)n dt = .
X X
(n + 1)n+1 I= xx dx = fn (x) dx =
0 0 n=0 0 n=0
(n + 1)n+1
et ainsi Z 1  
1 1
.

un (t) dt = = o
0 (n + 1)n+1 n2 Exercice 34 : [énoncé]
La série
PR1
|un | étant convergente, on peut intégrer terme à terme et l'on obtient Pour x ∈ ]0 ; 1[, on a
0
+∞ +∞
Z 1 +∞
1 (ln x)p X X
= xn (ln x)p = fn (x)
X
−t
t dx = (n+1) 1−x
0 n=0
(n + 1) n=0 n=0

avec existence de l'intégrale en premier membre. avec fn (x) = xn (ln x)p sur ]0 ; 1[.
Les fonctions fn sont continues par morceaux et la somme +∞ n=0 fn l'est aussi.
P
Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; 1[ et par intégration par parties,
Exercice 33 : [énoncé] Z 1 Z 1
p!
(a) fp,k est dénie et√continue par morceaux sur ]0 ; 1]. |fn | = (−1) p
xn (ln x)p dx = .
√  (n + 1)p+1
Quand x 7→ 0+ , xfp,k (x) = xp+1/2 (ln x)k → 0 donc fp,k (x) = o 1/ x . 0 0

Par suite fp,k est intégrable sur ]0 ; 1]. Puisque la série


PR
|fn | converge, le théorème d'intégration terme à terme de
(b) Par intégration par parties Fubini donne
k 1 +∞ Z 1 +∞
(ln x)p
Z
Kp,k = − Kp,k−1 .
X X 1
p+1 dx = fn (x) dx = (−1)p p! p+1
0 1−x n=0 0 n=1
n
(c)
avec en substance existence de l'intégrale et de la série intoduite.
(−1)k k! (−1)k k!
Kp,k = k
Kp,0 =
(p + 1) (p + 1)k+1
et donc Exercice 35 : [énoncé]
(−1)n n!
Jn = Kn,n = . Pour x > 0,
(n + 1)n+1 +∞
X (x ln x)n
n xx = ex ln x =
(d) xx = n=0 (x lnn!x) pour tout x ∈ ]0 ; 1].
P+∞
n=0
n!
Posons fn : x 7→ n!1
(x ln x)n .
Les fonctions f n sont continues par morceaux
et intégrables sur ]0 ; 1]. donc
1 +∞
La série fn converge simplement sur ]0 ; 1] et sa somme, qui est x 7→ xx , est
P Z Z X
xx dx = fn
continue par morceaux sur ]0 ; 1]. 0 ]0;1] n=0

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avec Les fonction fn sont intégrables sur [0 ; 1[ et


(x ln x)n
fn (x) = . Z 1 Z 1
n! 1
.

fn (x) dx = fn (x) dx =√
Les fonctions fn sont continues par morceaux, fn converge simplement vers une (n + 1)(2n + 3)
P
0 0 u= x
fonction continue par morceaux sur ]0 ; 1].
Les fonctions fn sont intégrables et Ce terme est sommable et l'on peut donc intégrer terme à terme ce qui donne
+∞ Z 1 Z 1
(−1)n xn (ln x)n x
Z Z
√ dx.
X
|fn | = dx. fn (x) dx =
]0;1] ]0;1[ n! n=1 0 0 1+ x

Or 1 (b) Ainsi
Z 1  Z 1
n n 1 n +∞ 1
xn+1 (ln x)n n n−1
Z
x (ln x) dx = − x (ln x) dx 1 x 5
− 2 ln 2.
X
ε n+1 ε n + 1 ε = √ dx =√
n=1
(n + 1)(2n + 3) 0 1+ x u= x 3
donc quand ε → 0
Z Z
n
n
x (ln x) dx = − n
xn (ln x)n−1 dx. Exercice 37 : [énoncé]
n + 1
]0;1] ]0;1]
Pour x ∈ [0 ; 2π], on peut écrire
Ainsi +∞ n
2 cosn x
.
X
Z
n n−1 1
Z 1 n
(−1) n! e2 cos x =
xn (ln x)n dx = (−1)n ··· xn dx = . n=0
n!
]0;1] n+1n+1 n+1 0 (n + 1)n+1
Posons
Par suite 2n cosn x
Z
1 1 fn : x ∈ [0 ; 2π] 7→ .
|fn | dx = n!
0 (n + 1)n+1 Les fonctions fn sont continues et la série de fonctions
P
fn converge
et il y a convergence de la série
PR1
|f | normalement sur [0 ; 2π] puisque
0 n
Par le théorème d'intégration terme à terme, on obtient que l'intégrale xx dx
R
2n
 
]0;1] 1
est dénie et kfn k∞ ≤ =o 2 .
1 +∞ 1 +∞ n! n
(−1)n
Z Z X X
x
x dx = fn (x) dx =
0 0 (n + 1)n+1 On peut donc intégrer terme à terme pour obtenir
n=0 n=0

puis le résultat voulu. Z 2π +∞ n Z 2π


2
(cos x)n dx.
X
e2 cos x dx =
0 n=0
n! 0

Exercice 36 : [énoncé] Par intégration par parties (cf. intégrale de Wallis)


(a) Sur [0 ; 1[, la série de fonction fn converge simplement et sa somme est
P
2π 2π
n−1
Z Z
+∞
n
(cos x) dx = (cos x)n−2 dx.
x √ x 0 n 0
√ .
X
fn (x) = (1 − x) =
n=1
1−x 1+ x Sachant Z 2π Z 2π

Cette fonction somme est continue par morceaux sur [0 ; 1[. (cos x)0 dx = 2π et (cos x)1 dx = 0
0 0

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on obtient Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; +∞[ et par intégration par parties
Z 2π Z 2π
(2p)! +∞
et
Z Z  
(cos x)2p dx = 2π (cos x)2p+1 dx = 0 1 1
22p (p!)2 |fn | = fn = = O .
0 0
[0;+∞[ 0 (a + bn)2 n2
et donc
Puisque la série |fn | converge, on peut appliquer le théorème d'intégration
PR
2π +∞ +∞
22p (2p)!
Z

.
X X
e2 cos x dx = 2p (p!)2
2π = 2 terme à terme de Fubini et on obtient
0 p=0
(2p)! 2 p=0
(p!)
+∞ +∞ +∞
te−at
Z Z XZ 1
.
X X
dt = fn = fn
1 − e−bt (a + bn)2
Exercice 38 : [énoncé] 0 [0;+∞[ n=0 [0;+∞[ n=0
Si |a| < 1 alors
Z 2π
eint
Z 2π
ei(n−1)t
Z +∞
2π X Exercice 40 : [énoncé]
dt = dt = ak ei(n−(k+1))t dt. La convergence de l'intégrale proposée est facile.
0
it
e −a 0 1 − ae−it 0 k=0 En découpant l'intégrale :
Par convergence normale de la série +∞ Z (k+1)π +∞
+∞ π
e−x/n e−x/n e−x/n
Z Z
dx.
X X
dx = dx = e−kπ/n
(
si n ≥ 1
2π +∞ 2π
int
2πan−1
Z Z
e X 1 + cos2 x 1 + cos2 x 1 + cos2 x
dt = ak e i(n−(k+1))t
dt = 0 k=0 kπ k=0 0
0 eit − a
k=0 0 0 sinon.
Dans la somme proposée, le terme intégrale ne dépend de l'indice sommation donc
Si |a| > 1 alors !Z
+∞ +∞ π π
e−x/n e−x/n e−x/n
Z Z
1
dx.
X
Z 2π int Z 2π int −kπ/n
e 1 e dx = e dx =
dt = − dt 0 1 + cos2 x 0 1 + cos2 x 1 − e−π/n 0 1 + cos2 x
0 eit − a a 0 1 − eit /a k=0

Quand n → +∞,
(
si n ≤ 0
+∞ Z 2π
X 1 i(n+k)t −2πan−1
=− e dt = 1 n
ak+1 0
k=0
0 sinon. −π/n

1−e π
et π π
Exercice 39 : [énoncé] e−x/n
Z Z
dx
dx →
Par sommation géométrique 0 1 + cos2 x 0 1 + cos2 x
+∞ par application du théorème de convergence dominée.
te−at Par le changement de variable t = tan x inspiré des règles de Bioche,
te−(a+nb)t .
X
∀t > 0, =
1 − e−bt n=0 Z π Z π/2 Z +∞
dx dx dt π
Posons fn : R∗+ → R dénie par =2 =2 =√ .
0 1 + cos2 x 0 1 + cos2 x 0 2+t 2
2
fn (t) = te −(a+nb)t
. Au nal +∞
e−x/n
Z
1 1
Les fonctions fn sont continues par morceaux, la série de fonctions fn converge dx −−−−−→ √ .
P
n 2
1 + cos x
simplement sur ]0 ; +∞[ et sa somme est continue par morceaux puisque c'est la 0 n→+∞ 2
fonction
te−at
t 7→ −bt
. Exercice 41 : [énoncé]
1−e
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(a) On a (a) Par intégration par parties on obtient une relation de récurrence qui conduit à
π/2 π/2 Z 1
n!m!
Z 
1 1 xn (1 − x)m dx = .
un (1) = sin t(cos t) dt = n
− cosn+1 t = . (n + m + 1)!
0 n+1 0 n+1 0

La série de terme général un (1) est divergente. En posant un le terme général de la série étudiée, on observe uun+1
n
→ 14 ce qui
assure la convergence de la série.
(b) Pour α ≤ 1,
(b) S−1 = +∞ dx. Par convergence de la série des intégrales
P R1 n n−1
∀t ∈ ]0 ; π/2], (sin t)α ≥ sin t n=1 0 x (1 − x)
des valeurs absolues, on peut permuter et obtenir
et donc un (α) ≥ un (1).
On en déduit que la série de terme général un (α) est alors divergente. Z 1
x dx π
Pour α > 1. La série des un (α) est une série à termes positifs et S−1 = = √ .
0 1 − x(1 − x) 3 3
n π/2
1 − (cos t)n+1 Puisque
X Z
uk (α) = (sin t)α dt 
2n + 2
  
4n + 2 2n
0 1 − cos t =
k=0
n+1 n+1 n
donc n on observe
π/2
(sin t)α 4 2 1 1
Z
(∗).
X
uk (α) ≤ dt 2n+2
− 2n+2
= 2n

0 1 − cos t n+1
n+1 n+1 n
k=0

avec l'intégrale majorante qui est convergente puisque En sommant pour n allant de 1 à +∞, on obtient
   
(sin t)α tα 2 1 1
∼ 2 2 = 2−α quand t → 0+ . 4 S0 −
2
− 2 S−1 −
2
= S0
1 − cos t t t
Puisque la série à termes positifs un (α) a ses sommes partielles majorées, puis
P
elle est convergente. 1 + 2S−1
S0 = .
3
(c) Par ce qui précède, on peut intégrer terme à terme car il y a convergence de
la série des intégrales des valeurs absolues des fonctions. On peut alors écrire (c) On multiplie la relation(∗) par (n + 1)p et on développe le (n + 1)p du second
membre et en sommant comme ci-dessus, on saura exprimer 3Sp en fonction
+∞ Z π/2 Z π/2
sinα t des Sq avec q < p.
dt.
X
α n
sin t cos t dt =
n=0 0 0 1 − cos t

Pour α = 2 Exercice 43 : [énoncé]


Z π/2 2 Z π/2
sin t π (a) f : x 7→ n2 −x2
est dénie, continue sur [0 ; +∞[ et f (x) ∼ − x12 donc
dt = 1 + cos t dt = + 1. (n2 +x2 )2 x→+∞
0 1 − cos t 0 2
f (x) dx est dénie.
R +∞
Pour α = 3 0
(b)
π/2 π/2
sin3 t a
n2 − x2 a a
x2
Z Z
3
Z Z Z
1
dt = sin t(1 + cos t) dt = . dx = dx − 2 dx
0 1 − cos t 0 2 0 (n2 + x2 )2 0 n2 + x2 0 (n2 + x2 )2
et a a a
x2
Z  Z
1 x 1 1
dx = − + dx
Exercice 42 : [énoncé] 0
2 2
(n + x ) 2 2 n + x2
2
0 2 0 n2 + x2

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donc a
donc l'intégrale
n2 − x2
Z
a +∞
. +∞ X
n2 − x2
Z
dx = 2
0 (n2 + x2 )2 n + a2 dx
0 n=1
(n2 + x2 )2
Par suite +∞ a
est convergente et vaut π/2.
Z Z
f (x) dx = lim f (x) dx = 0.
0 a→+∞ 0 Le résultat dièrent de celui obtenu en b). Il est donc faux ici de permuter
somme et intégrale. Document7
La série dx est convergente et de somme nulle.
P+∞ R +∞ n2 −x2
n=1 0 (n2 +x2 )2
(c) Pour x ∈ [0 ; a], 2
n − x2 n2 + a2

Exercice 44 : [énoncé]
(n2 + x2 )2 ≤ n4

(a) an+1 /an → 1/e < 1.
et
+∞ 2
X n + a2 (b) Posons
< +∞
Z +∞

n=1
n4 In = tn e−αt dt.
0
donc +∞ n2 −x2
converge normalement, et donc uniformément sur [0 ; a].
P
n=1 (n2 +x2 )2 Par intégration par parties, on obtient In = n!
αn+1 d'où
Par suite
Z +∞
tn e−nt dt.
+∞
aX +∞ Z a +∞
n2 − x2 n2 − x2
Z
a an = n
.
X X
2 + x2 )2
dx = 2 + x2 ) 2
dx = 2 + a2 0
0 n=1
(n n=1 0
(n n=1
n
(c) On a
(d) La fonction x 7→ x2 +a
a
2 est décroissante et intégrable sur [0 ; +∞[ donc par +∞ +∞ Z +∞
comparaison série-intégrale
X X
an = ntn e−nt dt
n=1 n=1 0
Z +∞ +∞ Z +∞
a a a et la série
dx.
X
dx ≤ ≤ +∞
1 x2 + a2 n 2 + a2
0 x 2 + a2 XZ X
ntn e−nt dt =

n=1 an
0
Or Z +∞
a h x i+∞ π 1 converge donc on peut intégrer terme à terme et on obtient
dx = arctan = − arctan
1 x2 + a2 a 1 2 a +∞ Z +∞
+∞ X
et
X
+∞
an = ntn e−nt dt
x i+∞
Z
a h π n=1 0 n=1
dx = arctan =
x2 + a2 a 0 2
0
avec
donc +∞
X +∞
X te−t
+∞
a π (1 − te−t ) ntn e−nt = tn e−nt =
= . 1 − te−t
X
lim 2 2 n=1 n=1
a→+∞
n=1
n +a 2
d'où la conclusion.
(e) Ci-dessus :
+∞
aX
n2 − x2
Z
π
lim dx =
a→+∞ 0 n=1
(n 2 + x2 )2 2 Exercice 45 : [énoncé]

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(a) Posons un (t) = 1/(1 + tn ) sur ]0 ; 1]. Ainsi,


La suite de fonctions (un ) converge simplement vers la fonction u∞ : t 7→ 1. π2
 
ln 2 1
` − In = − +o 2
Les fonctions un et la fonction u∞ sont continues par morceaux. n 12n 2 n
Enn puis
∀t ∈ ]0 ; 1], un (t) ≤ 1 = ϕ(t) ln 2 π2
 
1
In = 1 − + +o 2 .
avec ϕ : ]0 ; 1] → R+ intégrable. Par convergence dominée n 12n2 n
Z 1 Z 1
In = un (t) dt −−−−−→ u∞ (t) dt = 1 = `. Exercice 46 : [énoncé]
0 n→+∞ 0
(a) On a
(b) On a Z 1
tn
Z 1
1
1 1
tn tn−1 |In − 1| = dt ≤ tn dt = →0
Z Z
` − In = dt = t dt. 0 1 + tn 0 n+1
0 1 + tn 0 1 + tn
donc In → ` = 1.
Par intégration par parties,
(b) Par intégration par parties
Z 1
ln 2 1
` − In = − ln(1 + tn ) dt. 1
Z
ln 2 1
n n 0 In − 1 = − + ln(1 + tn ) dt.
n n 0
Puisque Z 1 Z 1
1 Or 1 1
ln(1 + tn ) dt ≤ tn dt =
Z Z
n
tn dt → 0


0 0 n+1 0≤ ln(1 + t ) dt ≤
0 0
on peut armer ` − In ∼ n .
ln 2
donc  
(c) Pour y ∈ ]0 ; 1[, ln 2 1
In = 1 − +o .
ln(1 + y) X (−1)k y k
+∞ n n
= .
y k+1 (c) On a
k=0 +∞
(−1)k−1
Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, tnk .
X
ln(1 + tn ) =
k
k=1
Z 1 X (−1)k +∞
ln(1 + y) Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, on obtient la
dy = .
0 y (k + 1)2 relation proposée.
k=0

(−1)k
(d) On a
Sans peine, π2
sachant 6 .
π2
P+∞ P+∞ 1
= = +∞ +∞ +∞
k=0 (k+1)2 12 n=1 n2 X (−1)k−1 X (−1)k−1 X (−1)k
n − =
(d) Par le changement de variable C strictement croissant y = t1 n
k(nk + 1) k2 k 2 (nk + 1)
k=1 k=1 k=1
Z 1
1
Z 1
ln(1 + y) avec
dy .
+∞
ln(1 + tn ) dt = n−1
X (−1)k +∞
1X 1
0 n 0 y n

≤ →0
k 2 (nk + 1) n k2


k=1 k=1
Par convergence dominée (domination par sa limite simple),
donc
1 +∞
(−1)k−1
1 1
Z
π2
Z Z
ln(1 + y) ln(1 + y)
X
dy → dy = . n ln(1 + tn ) dt →
0 y
n−1
n 0 y 12 0 k2
k=1

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avec (e)
+∞
X (−1)k−1 π2 +∞ n Z 1
λ
(1 − y)s−1 y n dy .
X
= Fλ (s) =
k2 12 n! 0
k=1 n=0
car on sait Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, on peut
+∞
1 π2 échanger somme et intégrale :
.
X
2
=
k 6
k=1 Z 1
Finalement Fλ (s) = eλy (1 − y)s−1 dy .
2
 
ln 2 π 1 0
In = 1 − + +o 2 .
n 12n2 n
ExerciceP48 :p[énoncé]
Exercice 47 : [énoncé] La série ap tp! est convergente car
(a) Par la règle de d'Alembert la série converge pour tout (s, λ) ∈ R∗+ × C. p
t p
∆λ : ]0; +∞[. ap ≤ (an ) t .
p! ∞ p!
(b)
De plus sa somme est continue car on peut aisément établir la convergence
+∞
!
1 λn
.
X
Fλ (s) =
s
1+
(s + 1) . . . (s + n)
normale sur tout segment.
n=1 Enn
+∞
Or X tp
ap ≤ (an ) ∞ et

+∞ +∞
λn |λ|n p=n p!
X X
1 + ≤ = e|λ|

(s + 1) . . . (s + n) n!
permet d'assurer l'existence de l'intégrale étudiée.

n=1 n=0

donc Fλ (s) −−−−−→ 0. Posons


s→+∞ tp
(c) Puisque fp (t) = ap e−2t .
p!
λn λn

La série de fonction fp convergence simplement.

(s + 1) . . . (s + n) ≤ n!
P

Les fonctions fp et +∞p=n fp sont continues par morceaux.


P
il y a converge normale sur R+ de la série des fonctions continues Les fonctions fp sont intégrables sur [0 ; +∞[ et
(s+1)...(s+n) . Ceci permet d'armer
λn
s 7→
Z +∞  
fp (t) dt = |ap | = O 1

+∞ +∞ n
X λn X λ 2p+1 2p+1
1+ −−−→ = eλ 0
(s + 1) . . . (s + n) s→0 n!
n=1 n=0 est terme générale d'une série convergente.
et donc Par le théorème d'intégration terme à terme de Fubini, on obtient

Fλ (s) ∼ + . Z +∞ +∞
tp
! +∞
ap
s→0 s e −2t
X
ap dt =
X
.
p! 2p+1
(d) Par intégrations par parties successives : 0 p=n p=n

1 Enn, cette expression tend vers 0 en tant que reste d'une série convergente.
Z
n!
(1 − y)s−1 y n dy = .
0 s(s + 1) . . . (s + n)

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Exercice 49 : [énoncé] Par théorème d'intégration terme à terme, on obtient


On sait que la fonction ζ est continue.
+∞ Z π/2
X 1
Z +∞ Z +∞
+∞ X
1 un = π
 dx
(ζ(x) − 1) dx = dx n=0 0 1 − cos 2 sin x
2 2 n=2
nx
avec convergence de l'intégrale. Or, quand x → 0+
avec Z +∞
dx 1
= 2 . 1 8
∼ 2 2
2 nx n ln n 1 − cos π
sin x π x
2
La convergence de la série des intégrales des valeurs absolues assure la
convergence de l'intégrale du premier membre et permet de permuter intégrale et et donc l'intégrale introduite
P diverge. C'est absurde.
somme. On obtient alors On en déduit que la série un diverge.
Z +∞ +∞
1
.
X
(ζ(x) − 1) dx =
Exercice 51 : [énoncé]
n 2 ln n
2 n=2
On a un ≥ vn = 0 P e cos2n t dt.
R π/2 −t

Si la série numérique un converge alors, par comparaison de série à termes


Exercice 50 : [énoncé] positifs, la série vn converge aussi. Par le théorème d'intégration terme à terme
P

(a) Posons de Fubini, il y a alors intégrabilité sur ]0 ; π/2] de la fonction


  n
π
fn (x) = cos sin x . +∞
e−t e−t
2 .
X
e−t cos2n t = =
Les fonctions fn sont continues par morceaux et la suite de fonctions (fn ) n=0
2
1 − cos t sin2 t
converge simplement vers la fonction nulle sur [0 ; π/2[, elle-même continue
par morceaux. Enn, on a la domination Or quand t → 0+
e−t 1
2 ∼ t2

fn (x) ≤ 1 = ϕ(x) sin t
qui n'est pas intégrable sur ]0 ; π/2].
avec ϕ évidemment intégrable sur [0 ; π/2[. Par convergence dominée, on
C'est absurde, on en conclut que la série un diverge.
P
obtient
un → 0.
(b) Par l'absurde, si un converge alors, on peut appliquer un théorème Exercice 52 : [énoncé]
P
d'intégration terme à terme à la série de fonctions fn . En eet,
P les
P
fonctions fn sont continues par morceaux, la série de fonctions fn converge (a) La fonction t 7→ 1
(1+tx )n est dénie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[.
simplement sur [0 ; π/2[ vers la fonction Cas x < 0 :
1
(1+tx )n −−−−→ 1 donc la fonction n'est pas intégrable.
t→+∞
1
f : x 7→ π
 Cas x = 0 :
1 − cos sin x 1
−−−→ 1 . Même conclusion.
(1+tx )n −
2
t→+∞ 2
elle-même continue par morceaux. Enn les fonctions fn sont intégrables sur Cas x > 0 :
Quand t → 0+ , (1+t1x )n → 1 et quand t → +∞, (1+t1x )n ∼ donc la fonction
P;Rπ/2[ et l'hypothèse de travail absurde signie la convergence de la série
1
[0 tnx
|f |.
[0;π/2[ n est intégrable sur ]0 ; +∞[ si, et seulement si, nx > 1.

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(b) Pour t > 0, on remarque que (b) Les fonctions un sont continues par morceaux et la série de fonctions un
P
converge simplement sur ]0 ; 1] vers la fonction U continue par morceaux
+∞
1 1 donnée par
= x.
X
+∞
(1 + tx )n t 1 1 1 1
= 3.
X
n=1 U (t) = 3 )n
= 3 1− 1
n=1
(1 + t 1 + t 1+t3
t
Par l'absurde, si In (x) converge, on peut appliquer un théorème
P
Si, par l'absurde, Rla série Un converge, on est dans la situation où la série
P
d'interversion somme et intégrale assurant que t 7→ t1x est intégrable sur
de terme général ]0;1] un (t) dt converge et l'on peut appliquer un théorème

]0 ; +∞[. C'est absurde.
On conclut que In (x) diverge.
P d'intégration terme à terme armant :
Par intégration par parties avec deux convergences Z +∞ Z 1
U est intégrable sur ]0 ; 1] et un (t) dt.
X
+∞ Z +∞ U (t) dt =
+∞ Z +∞
2nt2 t2
Z 
dt t ]0;1] 0
In (2) = = + dt = 2n dt. n=1
(1 + t2 )n (1 + t2 )n 0 (1 + t2 )n+1 (1 + t2 )n+1
0 0 0
Or ceci est absurde car la P
fonction U n'est pas intégrable sur ]0 ; 1] !
Or On en déduit que la série Un diverge.
En revanche, la série Vn est à termes positifs et
+∞
P
t2 dt
Z
In (2) − In+1 (2) =
0 (1 + t2 )n+1 n Z n
+∞ X Z +∞
1 dt 1
= .
X
donc Vk ≤ dt ≤
1 (1 + t3 )n 1 t 3 2
2n − 1 k=1 k=1
In+1 (2) = In (2).
2n Les sommes partielles de la
Psérie à termes positifs Vn étant majorées, on
P
On en déduit peut armer que la série Vn converge.
(2n)! π
In+1 (2) =
(2n n!)2 2
car I1 (2) = π/2. Exercice 54 : [énoncé]
Notons que par le changement de variable t = tan u, on pouvait aussi (a) Quand x → 0+ , fn (x) ∼ nx2x
→ n2 donc α = n2 est l'unique valeur pour laquelle
transformer In (2) en une intégrale de Wallis. f est continue en 0.
(b) fn est continue sur [0 ; +∞[ et quand x → +∞, fn (x) ∼ eenx → 0 donc fn est
x

bornée sur R+ .
Exercice 53 : [énoncé] On peut envisager une argumentation plus détaillée :
- puisque f converge en +∞, il existe A ≥ 0 tel que f est bornée sur [A ; +∞[ ;
(a) Posons un (t) = 1/(1 + t3 )n dénie sur ]0 ; +∞[. - puisque f est continue, f est bornée sur [0 ; A] ;
Les fonctions un sont continues par morceaux et la suite (un ) converge - et nalement f est bornée sur la réunion de ces deux intervalles par la plus
simplement vers la fonction nulle sur ]0 ; +∞[, elle-même continue par grande des deux bornes.
morceaux. De plus
(c) fn est dénie et continue sur [0 ; +∞[ et quand x → +∞,

∀n ≥ 1, ∀t ∈ ]0 ; +∞[, un (t) ≤ ϕ(t) x2 fn (x) ∼ x2 e−(n−1)x → 0 donc fn (x) = o 1/x2 et donc f est intégrable sur
[0 ; +∞[.
avec ϕ : t 7→ 1/(1 + t3 ) intégrable sur [0 ; +∞[ et donc aussi sur ]0 ; +∞[. (d) Pour x > 0,
Par application du théorème de convergence dominée sur ]0 ; 1] et sur
+∞ +∞
[1 ; +∞[, on obtient 2 sh x
e−(nk−1)x − e−(nk+1)x .
X X
e−nkx =

= 2 sh x
Un → 0 et Vn → 0. nx
e −1
k=1 k=1

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Les fonctions fn sont continues par morceaux sur ]0 ; +∞[, la série


Z +∞  
1 1 2 1
P
fn
e−(nk−1)x − e−(nk+1)x dx = =O 2 .

− = 2 2
0 nk − 1 nk + 1 n k −1 k converge simplement sur ]0 ; +∞[ et sa somme
Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, on peut +∞
X +∞
X 1 1

1

sommer terme à terme et armer fn = = − ln 1 −
n=1 n=1
n (1 + t3 )n 1 + t3
Z +∞ +∞ Z +∞ +∞
2 sh x 1 1 est continue par morceaux.
.
X X
e−(nk−1)x −e −(nk+1)x

dx = dx = −
enx − 1 Enn, la série de terme général 0 |fn | converge.
R +∞
0 0 nk − 1 nk + 1
k=1 k=1
On peut donc permuter somme et intégrale pour obtenir
Pour n = 2, la somme est facile à calculer.
+∞ Z +∞  
X 1 1 2
In = − ln 1 − 3
dt = √ π
n=1
n 0 1+t 3
Exercice 55 : [énoncé]
la dernière intégrale étant calculer par intégration par parties puis
(a) Par convergence dominée In → 0. Z +∞
dt 2π
(b) Par intégration par parties avec convergence du crochet = √ .
0 1 + t3 3 3
+∞ +∞
t3
 Z
t
In = + 3n dt
(1 + t3 )n 0 0 (1 + t3 )n+1 Exercice 56 : [énoncé]
avec (a) La fonction dénissant l'intégrale Ik est intégrable sur ]0 ; 1] car
+∞
t3 √
Z
dt = In − In+1 . t × tk−1 ln(t) −−−−→ 0.
0 (1 + t3 )n+1 t→0+

On en déduit la relation demandée. Par une intégration par parties avec convergence du crochet, on obtient
(c) La suite (un ) a la nature de la série de terme général vn = un+1 − un . 
tk ln(t)
1 Z 1 k−1
t 1
Or Ik = − dt = − .
k k k2
     
1 1 α − 1/3 1 0 0
vn = α ln 1 + + ln 1 − = +O 2 .
n 3n n n (b) Le terme Rn est bien dénie car c'est le reste d'une série convergeant
La série de terme général vn converge si, et seulement si, α = 1/3. absolument. Ce qui précède, nous encourage à écrire
(d) Puisque ln n1/3 In → `, on obtient

+∞ Z 1
(−t)k−1 ln(t) dt.
X
Rn = −
` 0
e k=n+1
In ∼ √
n Pour intégrer terme à terme, on introduit uk : ]0 ; 1] → R dénie par
3

et donc   uk (t) = (−t)k−1 ln(t).


1 1
In = O 4/3 .
n n Par sommation géométrique, la série des fonctions uk converge simplement
sur ]0 ; 1[ (et même sur ]0 ; 1]). Les fonctions uk sont toutes continues par
Par suite 1
converge.
P
n≥1 n In morceaux et la fonction somme
On a +∞
+∞ +∞ Z +∞
1 1 1 X (−1)n tn ln(t)
fn (t) dt avec fn (t) = .
X X
In = uk : t 7→
n n (1 + t3 )n 1+t
n=1 n=1 0 k=n+1

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l'est aussi. Les fonctions uk sont intégrables sur ]0 ; 1] et il y a convergence de avec fn (t) = (−1)n tna sur ]0 ; 1[.
la série Z 1 Z 1
X 1 1
.
X
|uk | = fn (t) dt =
0 k2 0 na + 1
Les hypothèses du théoème d'intégration terme à terme sont réunies et donc et na+1 diverge, le théorème d'intégration terme à terme de Fubini ne
1
P

+∞ Z 1 1 s'applique pas.
(−1)n tn ln(t)
Z
dt. De plus la série de fonctions ne converge par uniformément sur [0 ; 1] car elle ne
X
Rn = − (−t)k−1 ln(t) dt = −
k=n+1 0 0 1+t converge pas simplement en 1. . .
Transitons alors par les sommes partielles et le théorème de convergence dominée.
(c) On opère encore une intégration terme à terme en considérant cette fois-ci les Posons n
fonctions vn déterminées par 1 − (−1)n+1 t(n+1)a
.
X
Sn : t 7→ (−1)k tka =
1 + ta
k=0
(−1)n tn ln(t)
vn (t) = avec t ∈ ]0 ; 1] et n ∈ N. Les fonctions Sn sont continues par morceaux et la suite (Sn ) converge
1+t
simplement sur [0 ; 1[ vers la fonction
Encore une fois les hypothèses d'usages sont réunies, notamment parce que
1
Z 1 Z 1
1 S : t 7→

vn (t) dt ≤ tn ln(t) dt = 2 .
1 + ta
n
0 0
elle-même continue par morceaux.
On en déduit De plus

Sn (t) ≤ 2
+∞ +∞
1X 1 = ϕ(t)
1 + ta
Z Z
ln(t)
dt.
X
Rn = − vn (t) dt = −
n=0 0 n=0 0 (1 + t)2 avec ϕ intégrable sur [0 ; 1[.
Par le théorème de convergence dominée, on obtient
Par une intégration par parties généralisée où l'on choisit 1 − 1
1+t = t
1+t Z 1 Z 1
comme primitive de (1+t) dt
2 on obtient
1
Sn (t) dt → .
0 0 1 + ta
Z 1  1 Z 1
ln(t)
dt =
t ln(t)

dt
= − ln 2. Or n Z n
(1 + t)2 1 1
1+t 1+t (−1)k
Z
0 0
0
X X
Sn (t) dt = (−1)k tka dt =
ka + 1
On peut conclure 0 k=0 0 k=0
+∞
donc
Rn = ln 2.
X
+∞ Z 1
X (−1)n dt
n=0 = a
n=0
na + 1 0 1+t

avec, en substance, la convergence de la série introduite.


Exercice 57 : [énoncé]
On a
+∞ +∞
1
=
X
(−1) n na
t =
X
fn (t) Exercice 58 : [énoncé]
1 + ta n=0 n=0
Notons que l'intégrale étudiée est bien dénie.

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Pour tout x ∈ ]0 ; 1[, (a) Pour t ∈ ]0 ; 1[, on peut écrire


α−1 +∞
x
(−1)n xn+α−1 .
X
= +∞
ta−1
1 + x n=0 (−1)n ta+nb−1 .
X
=
1 + tb
Le théorème d'intégration terme à terme ne pourra pas s'appliquer car ici
n=0

XZ Posons
1
diverge. n
X
|fn | = 1 − (−1)n+1 t(n+1)b
.
X
]0;1[ n+α Sn : t 7→ (−1)k ta+kb−1 = ta−1
1 + tb
k=0
Nous allons alors intégrer terme à terme en exploitant les sommes partielles.
Posons Les fonctions Sn sont continues par morceaux et la suite (Sn ) converge
n
1 − (−1) n+1 n+1
x simplement sur ]0 ; 1[ vers la fonction
.
X
Sn : x 7→ (−1)k xk+α−1 = xα−1
1+x ta−1
k=0
S : t 7→
Les fonctions Sn sont continues par morceaux et convergent simplement sur ]0 ; 1[ 1 + tb
vers la fonction elle-même continue par morceaux.
xα−1
S : x 7→ De plus
1+x a−1
Sn (t) ≤ 2t

elle-même continue par morceaux. 1 + tb
= ϕ(t)
De plus
α−1 avec ϕ intégrable sur ]0 ; 1[.
Sn (x) ≤ 2x

1+x
= ϕ(x) Par convergence dominée, on obtient
avec ϕ fonction intégrable sur ]0 ; 1[. Z 1 Z 1
ta−1
Par le théorème de convergence dominée, on obtient Sn (t) dt →
1 + tb
dt
0 0
Z 1 Z 1 α−1
Sn (x) dx →
x
dx. avec convergence de l'intégrale introduite.
0 0 1+x Or
1 n Z 1 n
(−1)k
Z
Or
X X
Sn (t) dt = (−1)k ta+kb−1 =
Z 1 n Z 1 n
(−1)k 0 0 a + kb
k=0 k=0
X X
Sn (x) dx = (−1)k xk+α−1 dx =
0 0 k+α donc
k=0 k=0
+∞ Z 1 a−1
et on peut donc conclure X (−1)n t
= dt
n=0
a + nb 0 1 + tb
+∞ Z 1 α−1
X (−1)n x
= dx avec convergence de la série introduite..
n=0
n + α 0 1 +x
(b) Après calculs
avec en substance la convergence de la série introduite. +∞
(−1)n
Z 1
dt 1 π
= ln 2 + √ .
X
= 3
n=0
3n + 1 0 1+t 3 3 3

Exercice 59 : [énoncé]

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Exercice 60 : [énoncé] donc


Soit fn : [0 ; +∞[ → R la fonction dénie par +∞ +∞
Z +∞ X
π X (−1)n−1 (−1)n−1
= dt
2 n=1 n 0 n2 + t2
(−1)n−1 n=1
fn (t) = .
n2 + t2 avec convergence de la série introduite.
On observe kfn k∞ = 1/n2 et donc la série des fonctions fn converge normalement,
donc uniformément sur [0 ; +∞[. Puisque chaque fn est continue, on peut armer
que la fonction Exercice 61 : [énoncé]
+∞
X (−1)n−1 (a) La fonction dénissant l'intégrale est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[, se
S : t 7→
n2 + t2 prolonge par continuité en 0 et est négligeable devant t 7→ 1/t2 en +∞ : elle
n=1
est intégrable.
est dénie et continue sur [0 ; +∞[. (b) Par intégration par parties généralisée justiée par la convergence du crochet
Les fonctions fn sont intégrables sur R+ et
+∞ +∞
ta e−bt
 Z
+∞ +∞ a a
T (a − 1, b).
Z Z
fn (t) dt = π
dt
=
π
. T (a, b) = + ta−1 e−bt dt =
2 n2 + t2 2n −b 0 b 0 b
0 0

Puisque la série
PR
|fn | diverge, on ne peut intégrer terme à terme par le On en déduit
a!
théorème de Fubini. T (a, b) = .
ba+1
Raisonnons alors par les sommes partielles en exploitant le théorème de
convergence dominée. (c) On peut simplier Sn−1 − Sn
Posons
n +∞
(−1)k−1
Z
p!
. .
X
Sn : t 7→ Sn−1 − Sn = tp e−nt dt =
k2 + t2 0 np+1
k=1

Les fonctions Sn sont continues par morceaux sur [0 ; +∞[ et converge simplement Par télescopage
vers la fonction S elle-même continue par morceaux. n n
De plus, le critère spécial des séries alternées s'appliquant, on a S0 =
X
(Sk−1 − Sk ) + Sn = p!
X 1
+ Sn .
k p+1
1 k=1 k=1
0 ≤ Sn (t) ≤ = ϕ(t)
1 + t2
(d) Par convergence dominée sachant
avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[. p
tp

t
Par le théorème de convergence dominée, on obtient
et − 1 = ϕ(t) avec ϕ intégrable
−nt


et − 1 e ≤
+∞ +∞
+∞ X
(−1)n−1
Z Z
Sn (t) dt → dt. on obtient que la suite (Sn ) converge vers 0.
0 0 n2 + t2
n=1
(e) Il sut de passer à la limite quand n tend vers l'inni.
Or
+∞ n Z +∞ n
(−1)n−1 π X (−1)n−1
Z X
Sn (t) dt = dt =
0 k=1 0 n2 + t2 2 n
k=1
Exercice 62 : [énoncé]

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(a) La fonction t 7→ tx−1


1+t est dénie et continue par morceaux sur ]0 ; 1]. (b) Pour chaque t ∈ [0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est indéniment dérivable et
Quand t → 0+ , ∂nf (−1)n n! n −t
tx−1 1 (x, t) = t e .
∼ tx−1 = 1−x ∂xn (1 + tx)n+1
1+t t
∂nf ∂nf
avec 1 − x < 1 et donc t 7→ tx−1
1+t est intégrable sur ]0 ; 1]. La fonction x 7→ ∂xn (x, t) est continue, la fonction t 7→ ∂xn (x, t) est continue
par morceaux et
(b) Posons g(x, t) = tx−1
1+t sur ]0 ; +∞[ × ]0 ; 1].
t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1],
n
∂ f
∀(x, t) ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; +∞[, n (x, t) ≤ n!tn e−t = ϕn (t)

x 7→ g(x, t) est continue sur ]0 ; +∞[.

∂x
Soit [a ; b] ⊂ R∗+ ,
avec ϕn : [0 ; +∞[ → R continue par morceaux et intégrable.

∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; 1], g(x, t) ≤
ta−1
≤ ta−1 = ϕa (t)
Par domination, on peut alors armer que F est de classe C ∞ sur [0 ; +∞[ et
1+t +∞
tn e−t
Z
avec ϕa intégrable sur ]0 ; 1]. ∀n ∈ N, ∀x ∈ [0 ; +∞[, F (n) (x) = (−1)n n! dt.
(1 + tx)n+1
Par domination sur tout segment de ]0 ; +∞[, on peut armer que f est 0

continue sur ]0 ; +∞[. (c) En particulier


(c) Pour x > 0 F (n) (0) = (−1)n (n!)2 .
Z 1
1
f (x) + f (x + 1) = tx−1 dt = .
x
0
Exercice 64 : [énoncé]
(d) Quand x → 0 , f (x + 1) → f (1) par continuité. On a donc f (x + 1) = o(1/x)
+
e−xt
Considérons f : (x, t) 7→ 1+t2 dénie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[
puis Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[ et
1
f (x) ∼ + . intégrable car
x→0 x
f (x, t) ≤ 1 .

Quand x → +∞, 2 1+t
Z 1
1
0 ≤ f (x) ≤ t x−1
dt = → 0 Pourt ∈ [0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est de classe C 2 sur ]0 ; +∞[ et
0 x
donc ∂f e−xt ∂2f 2 e
−xt
(x, y) = −t et (x, t) = t .
f (x) −−−−−→ 0. ∂x 1 + t2 ∂x2 1 + t2
x→+∞
Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, la fonctions t 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue par morceaux et
Exercice 63 : [énoncé] intégrable.
2
La fonction ∂∂xf2 est continue en x, continue par morceaux en t.
(a) Posons f : [0 ; +∞[ × [0 ; +∞[ → R dénie par Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Sur[a ; +∞[ × [0 ; +∞[, on a
e−t
.
2
f (x, t) = ∂ f −at
1 + tx ∂x2 (x, t) ≤ e

Pour chaque x ∈ [0 ; +∞[, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux
sur [0 ; +∞[ et intégrable car avec ϕ : t 7→ e−at continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[.
Par domination sur tout compact, la fonction F est de classe C 2 sur R∗+ et
t2 f (x, t) −−−−→ 0.
t→+∞ +∞ +∞ +∞
e−xt e−xt
Z Z Z
1
On en déduit la convergence de l'intégrale généralisée dénissant F (x). F 00 (x) + F (x) = t2 dt + dt = e−xt dt = .
0 1 + t2 0 1 + t2 0 x

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Enn F −−→ 0 car Donc


+∞
+∞  +∞
2t − 1
Z
+∞ +∞ dt 2 4π
e−xt 2g(0) = = √ arctan √ = √
Z Z
1
e−xt dt = −−−−−→ 0.
2
f (x) ≤ dt ≤ 0 t −t+1 3 3 0 3 3
0 1 + t2 0 x x→+∞
puis

g(0) = √ .
Exercice 65 : [énoncé] 3 3
(b) La fonction g est paire. Pour 0 ≤ x ≤ x0 , on a pour tout t ≥ 0, e−tx ≥ e−tx
2 2 02
e−xt
(a) g : (x, t) 7→ est dénie continue en x et continue par morceaux en t sur
1+t2
R+ × [0 ; +∞[ avec donc g est décroissante sur R+ .

g(x, t) ≤ 1 (c) Pour x > 0,
= ϕ(t) Z +∞
1 + t2 2 1
0 ≤ g(x) ≤ e−tx dt = →0
et ϕ intégrable sur [0 ; +∞[. 0 x2
Par domination, on peut armer que f est dénie et continue sur R+ . donc limx→+∞ g(x) = 0.
(b) ∂x
∂g
existe et est continue en x et continue par morceaux en t sur
R∗+ × [0 ; +∞[.
Pour x ∈ [a ; b] ⊂ R∗+ on a Exercice 67 : [énoncé]
2
(a) Posons
∂g
(x, t) = − t e−xt2 ≤ e−at2 = ψ(t) 1

∂x 1 + t2 g(x, t) = .
1 + x3 + t3

avec ψ intégrable sur R+ . Pour tout x ∈ R+ , la fonction t 7→ g(x, t) est dénie, continue sur R+ et
Par domination sur tout segment de R∗+ , on peut armer que f est de classe g(x, t) ∼ 1/t3 donc f (x) existe.
+∞
C 1 sur ]0 ; +∞[ avec (b) u 7→ 1/u est un C 1 diéomorphisme entre R∗+ et R∗+ .
+∞ 2 −xt2
On peut réaliser le changement de variable t = 1/u qui donne
Z
t e
f 0 (x) = − dt.
0 1 + t2 Z +∞ Z +∞
dt u du
Enn, = .
0 1 + t3 0 1 + u3
Z +∞ Z +∞ √
2 1 2 π Donc
f (x) − f 0 (x) = e−xt dt =√ √ e−u du = √ .
0 u= xt x 0 2 x +∞
+∞ 
2t − 1
Z
dt 2 4π
2f (0) = = √ arctan √ = √
0 t2 − t + 1 3 3 0 3 3
Exercice 66 : [énoncé] puis
(a) t 7→ 1
est intégrable sur R+ donc g(0) existe. 2π
1+t3 f (0) = √ .
u 7→ 1/u est une bijection C 1 entre R∗+ et R∗+ . 3 3
On peut réaliser le changement de variable t = 1/u qui donne (c) x 7→ g(x, t) est continue sur R+ , t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur
Z +∞ Z +∞
[0 ; +∞[ avec
dt u du 1
.

= g(x, t) ≤ = ϕ(t)
0 1 + t3 0 1 + u3 1 + t3
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et ϕ intégrable sur [0 ; +∞[ donc f est continue. On sait :


Si x ≤ y alors ∀t ∈ [0 ; +∞[, g(y, t) ≤ g(x, t) donc f (y) ≤ f (x). Ainsi f est 1
∀0 ≤ t ≤ π/2, 1 − t2 ≤ cos t ≤ 1
décroissante. 2
Rq : On peut aussi montrer f de classe C 1 mais cela alourdit la démonstration donc
π/2 π/2 π/2
t2 dt
Z Z Z
(d) f tend vers 0 en +∞ car dt 1 dt
− ≤ f (x) ≤ .
0 t+x 2 0 t+x 0 t+x
+∞ +∞
Or
Z Z
dt 1 du
0 ≤ f (x) ≤ = −−−−−→ 0. π/2
x3 + t3 t=xu x2 1 + u3 x→+∞
Z
0 0 dt x + π/2
= ln ∼ − ln x
0 t+x x 0

et
Exercice 68 : [énoncé] Z π/2
t2 dt
Z π/2
0≤ ≤ t dt = C = o(ln x)
(a) Introduisons g(x, t) = cost+x dénie sur R+ × [0 ; π/2].
t ∗
0 t+x 0
La fonction g est continue et x et continue par morceaux en t. donc
Pour [a ; b] ⊂ R∗+ , on a f (x) ∼ − ln x.
x→0
1
= ϕ(t).

∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; π/2], g(x, t) ≤
t+a
Exercice 69 : [énoncé]
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; π/2].
Par domination sur tout segment, on peut armer que f est continue sur R∗+ . (a) La fonction t 7→ (sin t)x est dénie, continue et positive sur ]0 ; π/2].
Aussi, pour 0 < x ≤ x0 , on a Quand t → 0+ , (sin t)x ∼ tx avec x > −1 donc t 7→ (sin t)x est intégrable sur
]0 ; π/2].
∀t ∈ [0 ; π/2], g(x0 , t) ≤ g(x, t). Ainsi f est dénie et positive sur ]−1 ; +∞[
(b) La fonction
En intégrant, on obtient f (x0 ) ≤ f (x). La fonction f est donc décroissante. ∂g
On aurait pu aussi établir que f est de classe C 1 et étudier le signe de sa (x, t) = ln(sin t)(sin t)x
∂x
dérivée.
est dénie, continue en x et continue par morceaux en t.
(b) Quand x → +∞, Soit [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[. Sur [a ; b] × ]0 ; π/2]
Z π/2
1
0 ≤ f (x) ≤ dt → 0.
∂g

0 x+t (x, t) ≤ ln(sin t)(sin t)a = ϕ(t)

∂x
Quand x → 0+

Z π/4
cos t
√ h
2 iπ/4 √
2 x + π/4
avec ϕ est intégrable sur ]0 ; π/2] car pour α tel que −a < α < 1,
f (x) ≥ dt ≥ ln(t + x) = ln → +∞.
t+x 2 2 x tα ϕ(t) ∼ ta+α ln(t) → 0.

0 0

(c) Par domination sur tout segment, f est de classe C 1 sur ]−1 ; +∞[ et
Z π/2 Z π/2
1 1
cos t dt ≤ f (x) ≤ cos t dt Z π/2
x + π/2 x
0 0 0
f (x) = ln(sin t)(sin t)x dt ≤ 0.
donc 0
1
f (x) ∼ . Ainsi la fonction f est décroissante.
x→+∞ x
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(c) En intégrant par parties avec ϕ fonction intégrable sur ]0 ; +∞[.


On en déduit que la fonction f est dénie et continue sur R+ .
x 7→ u(x, t) est dérivable sur R∗+ pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[ et
π/2 π/2
(sin t)x+1
Z 
1
f (x+2) = (sin t)x (1−cos2 t) dt = f (x)− cos t − f (x+2)
0 x+1 0 x + 1
∂u t
(x, t) = 2
et donc ∂x (t + x )(1 + t2 )
2
x+1
f (x + 2) = f (x).
∂x (x, t) est continue sur R+ pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[

x+2 x 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R+ et

t 7→ ∂u
(d) On a
ϕ(x + 1) = (x + 1)f (x + 1)f (x) = xf (x − 1)f (x) = ϕ(x)
∂u

(x, t) = 1 1

et ∂x 2x (1 + t2 )
ϕ(1) = f (0)f (1) = π/2
car 2tx ≤ x2 + t2 .
donc par récurrence Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[
∀n ∈ N∗ , ϕ(n) = π/2.
∂u 1 1
(e) ϕ est continue et quand x → 0, ∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) = = ψ(t)
∂x 2a (1 + t2 )

ϕ(x) = ϕ(1 + x) → ϕ(1) = π/2. avec ψ fonction intégrable.


Par domination sur tout segment, on obtient f de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ avec
Or quand x → 0, Z +∞
f (x) → f (0) = π/2 t
f 0 (x) = dt.
(t2 + x2 )(1 + t2 )
donc quand x → −1, 0

Pour x 6= 1, on peut décomposer la fraction rationnelle dénissant l'intégrande


ϕ(x + 1) 1
f (x) = ∼ . t t t
(x + 1)f (x + 1) x+1 = 2 −
(1 + t2 )(x2 + t2 ) (x − 1)(1 + t2 ) (x2 − 1)(x2 + t2 )
Rq : En fait on peut montrer que ϕ est une fonction constante.
et on obtient alors
+∞
1 + t2
 
1 1 ln x
Exercice 70 : [énoncé] 0
f (x) = 2 ln 2 = 2 .
x −1 2 x + t2 0 (x − 1)
Étudions la fonction donnée par
Z +∞
Cette identité se prolonge en x = 1 par un argument de continuité.
arctan(x/t) On a alors
f (x) = .
0 1 + t2 Z x Z x
ln t ln t
dt = lim dt = lim f (x) − f (ε).
Notons u(x, t) = 1+t2 dénie sur R+ × ]0 ; +∞[
arctan(x/t)
0 (t2 − 1) ε→0 ε (t2 − 1) ε→0

t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R+


Or f (0) = 0 et par continuité on parvient à
x 7→ u(x, t) est continue sur R+ pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[ et
Z x
ln t
u(x, t) ≤ π/2 = ϕ(t)
dt = f (x).
0 (t2 − 1)
1 + t2
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Exercice 71 : [énoncé] Exercice 72 : [énoncé]


(a) Pour a > −1, on note Ωa = z ∈ C Re(z) ≥ a .

(a) Pour x ∈ R, t 7→ sin(xt)
et −1 est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[,
tz
t 7→ 1+t est continue par morceaux sur ]0 ; 1], z 7→ tz
1+t est continue sur Ω et
pour z ∈ Ωa ,
 
sin(xt) sin(xt) 1

tz ta = O(1) et = o
et − 1 t→0 et − 1 t→+∞ t2
1 + t ≤ 1 + t = ϕ(t)

donc f (x) est bien dénie pour tout x ∈ R.
avec ϕ intégrable sur ]0 ; 1] car ϕ(t) ∼ ta quand t → 0+ .
Par domination, on peut armer que f est dénie et continue sur Ωa . et −1 .
(b) Posons g(x, t) = sin(xt)
Ceci valant pour tout a > −1, on peut encore armer que f est dénie et g admet une dérivée partielle ∂g
∂x avec
continue sur Ω.
∂g t
(b) On observe (x, t) = t cos(xt)
Z 1
1 ∂x e −1
f (x) + f (x + 1) = tx dt =
0 x+1 ∂g
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R, t 7→ ∂x
∂g
(x, t) est continue par morceaux sur
et par continuité ]0 ; +∞[
.
f (x + 1) −−−−→ f (0)
Enn ∂x = ϕ(t) avec ϕ intégrable sur ]0 ; +∞[.
∂g t
x→−1 (x, t) ≤ et −1
donc Par domination, on peut armer que f est de classe C 1 , a fortiori continue et
1
f (x) ∼ . dérivable.
x→−1 x + 1
(c) La décomposition
(c) Par intégration par parties +∞
1 X
1 = e−nt
tz+1
Z
1 et − 1 n=1
(z + 1)f (z) = + dt.
2 (1 + t)2
0
permet d'écrire
Or Z +∞
+∞ X
1 sin(t)e−nt dt.
Z 1
tz+1
Z
z+1 f (1) =
dt ≤ t dt 0 n=1

0 (1 + t)2 0
avec Par la majoration sin(u) ≤ |u|, on obtient

z+1
t = exp((z + 1) ln t = exp (Re(z) + 1) ln t = tRe(z)+1

Z +∞ Z +∞
1
car les exponentielles imaginaires sont de module 1. sin(t)e−nt ≤ te−nt dt = .

On a alors 0 0 n2

La série sin(t)e−nt dt converge, on peut intégrer terme à terme


PR
1 Z 1
tz+1
Z
1
tRe(z)+1 dt = −−−−−−−→ 0. [0;+∞[

dt ≤
(1 + t)2 Re(z) + 2 Re(z)→+∞
0 0
+∞ Z +∞
Ainsi sin(t)e−nt dt.
X
f (1) =
1 0
(z + 1)f (z) −−−−−−−→ n=1
Re(z)→+∞ 2
On calcule l'intégrale sommée en considérant la partie imaginaire de
puis
1
.
Z +∞
f (z) ∼
Re(z)→+∞ 2z eit e−nt dt.
0

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On obtient à terme Par le changement de variable u = tx,


+∞
1
.
X
+∞ +∞
f (1) = 1 − e−u 1 − e−u
Z Z
2 u
n +1 f (x) = du = du
n=1
0 x2 + u2 0 x2 + u2 u
avec
1 − e−u
Exercice 73 : [énoncé] ϕ : u 7→ .
u
La fonction f est bien dénie sur ]0 ; +∞[ et
Par intégration par parties,
Z +∞ −tx
π e +∞ +∞
dt.
 Z
xf (x) = − 1 1
2 1 + t2 f (x) = ln(x2 + u2 )ϕ(u) − ln(x2 + u2 )ϕ0 (u) du.
0 2 0 2 0

Posons Pour x ∈ ]0 ; 1],


e−tx ln(x2 + u2 ) ≤ ln(u2 ) + ln(1 + u2 )

u(x, t) =
1 + t2
et la fonction
dénie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[.  
u 7→ ln(u2 ) + ln(1 + u2 ) ϕ0 (u)

u admet deux dérivées partielles
est intégrable sur ]0 ; +∞[ car ϕ0 peut être prolongée par continuité en 0 et
∂u t ∂2u t2 −tx
(x, t) = − e −tx
et (x, t) = e .
∂x 1 + t2 ∂x2 1 + t2 e−u
ϕ0 (u) ∼ .
u→+∞ u
Pour chaque x > 0, les fonctions u et ∂u
sont intégrables et pour tout
On en déduit
∂x
[a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[, on a la domination
f (x) = − ln x + O(1) ∼ + − ln x.
2 x→0
∂ u
≤ e−at = ϕ(t)


∂x2 (x, t)
Exercice 74 : [énoncé]
avec ϕ intégrable. On en déduit que la fonction
(a) Par le changement de variable t = ux (bijection de classe C 1 ) on obtient
+∞
e−tx
Z
1
x 7→ dt
Z
du
0 1 + t2 f (x) = √ √ .
−1 1+ x2 u2 1 − u2
est dénie et de classe C 2 sur ]0 ; +∞[. Il en est de même pour f par opérations
Posons g : ]0 ; +∞[ × ]−1 ; 1[ → R dénie par
sur de telles fonctions.
Quand x → +∞, 1
g(x, u) = √ √ .
Z +∞ −tx Z +∞ 1+ x2 u2 1 − u2
e 1
0≤ dt ≤ e−tx dt = La fonction g est continue sur ]0 ; +∞[ × ]−1 ; 1[ et
0 1 + t2 0 x

donc xf (x) → π
puis g(x, u) ≤ √ 1

2 = ϕ(u)
π 1 − u2
f (x) ∼ .
x→+∞ 2x
avec ϕ intégrable sur ]−1 ; 1[.
Étudions maintenant f (x) quand x → 0+ . On en déduit que f est dénie et continue sur ]0 ; +∞[.

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(b) Quand x → 0+ Comme la nouvelle intégrale converge en +∞ (cela s'obtient par une
intégration par parties) on conclut
1 1
g(x, u) = √ √ →√ .
1+ x2 u2 1− u2 1 − u2 1
f (x) ∼ ln x quand x → +∞.
2
Par la domination précédente
Z 1 i1
du h
f (x) −−−−→ √ = arcsin u = π. Exercice 76 : [énoncé]
x→0+ −1 1 − u2 −1
(a) Pour que la racine carrée soit dénie pour t ∈ ]0 ; 1[, il est nécessaire que
De même, on obtient x ∈ [−1 ; 1].
1
Pour x ∈ ]−1 ; 1[, l'intégrale dénissant f converge par les arguments
Z
f (x) −−−−−→ 0 du = 0.
x→+∞ −1 d'intégrabilité suivant
1 1 1 C te
∼ + √ et p ∼− √ .
Exercice 75 : [énoncé]
p
t(1 − t)(1 − x2 t) t→0 t t(1 − t)(1 − x2 t) t→1 1−t

(a) Puisque Pour x = ±1, l'intégrale dénissant f diverge car


cos2 t 1
∼ quand t → 0+ 1 1
t t p ∼ ≥ 0.
on peut armer, par équivalence de fonctions positives, que l'intégrale t(1 − t)(1 − t) t→0+ 1−t
diverge en 0.
On peut alors conclure que f est dénie sur ]0 ; +∞[ (car l'intégrale sur un L'ensemble de dénition de f est donc ]−1 ; 1[.
segment d'une fonction continue converge) mais ne peut pas être dénie sur (b) Sur [0 ; 1[, la fonction f est croissante et admet donc une limite en 1− .
un domaine plus grand. Par l'absurde, si celle-ci est nie égale à ` ∈ R alors
(b) Posons Z a
dt
x 2 ∀a ∈ [0 ; 1[, ≤ `.
Z
sin t
dt.
p
g(x) = 0 t(1 − t)(1 − x2 t)
1 t
Cette fois-ci Par intégration sur un segment, la fonction de x déterminée par le premier
sin2 t membre est continue en x = 1, on en déduit
∼ t quand t → 0+
t Z a
dt
et donc la fonction g est dénie et continue en 0. √ ≤ `.
Puisque 0 t(1 − t)
Z x
dt
f (x) + g(x) = = ln x Or ceci est absurde car par non intégrabilité d'une fonction positive
1 t
Z a
on peut conclure dt
√ −−−−→ +∞.
f (x) ∼ ln x quand x → 0+ . 0 t(1 − t) a→1−

Aussi Z x Z x
1 + cos(2t) 1 cos(2t)
f (x) = dt = ln x + dt. Exercice 77 : [énoncé]
1 2t 2 1 2t

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(a) La fonction x 7→ 1/xα (1 + x) est dénie et continue par morceaux sur Ainsi
]0 ; +∞[ avec u(x, α) ≤ ϕa,b (x) pour x ∈ ]0 ; +∞[

1 1 1 1 en posant ϕa (x) = u(a, x) + u(b, x) qui est intégrable.


∼ + α et α ∼ . Par domination sur tout segment, on peut armer que f est continue sur
xα (1 + x) x→0 x x (1 + x) x→+∞ x α+1
]0 ; 1[.
Cette fonction est donc intégrable si, et seulement si, α ∈ ]0 ; 1[. (e) Par le changement de variable x = 1/t, on peut écrire
La fonction intégrée étant de surcroît positive, l'intégrale dénissant f (α)
converge si, et seulement si, α ∈ ]0 ; 1[. 1 +∞
Z Z
dx dt
=
(b) On a 0
α
x (1 + x) 1 t1−α (1 + t)
Z +∞ Z 1 Z +∞
dx dx dx
f (α) − = − . et alors
1 xα+1 0 xα (1 + x) 1 xα+1 (1 + x) Z +∞
x1−α + xα
f (α) = dx.
Or 1 x(1 + x)
Z +∞ Z +∞
dx dx
On vérie que pour x ≥ 1, la fonction α 7→ x1−α + xα est décroissante sur

≤ =C

1 xα+1 (1 + x) 1 x(1 + x) ]0 ; 1/2] puis croissante sur [1/2 ; 1[. La fonction f a donc la même monotonie
et pour α ≤ 1/2 et son minimum est donc
Z +∞
Z 1 Z 1 dt
dx dx f (1/2) = √ =π
= C 0.


α
≤ √ 0 t(1 + t)

0 x (1 + x) 0 x(1 + x)

On a donc via le changement de variable u = t.
Z +∞
dx 1 1
f (α) = + O(1) = + O(1) ∼ .
1 xα+1 α α
Exercice 78 : [énoncé]
On peut aussi obtenir cet équivalent en commençant par opérer le
changement de variable u = xα . (a) Posons f (x, t) = t+xln t
.
(c) Par le changement de variable C 1 bijectif x = 1/t, on obtient f (α) = f (1 − α) f est dénie et continue sur ]0 ; +∞[√× ]0 ; 1].
d'où la symétrie armée. Pour x > 0, f (x, t) ∼ + x1 ln t donc tf (x, t) −−−−→ 0 puis t 7→ f (x, t) est
t→0 t→0+
(d) Posons intégrable sur ]0 ; 1].
1 Ainsi F est dénie sur ]0 ; +∞[.
. f admet une dérivée partielle ∂f ∂x continue avec ∂x (x, t) = − (t+x)2 .
u(α, x) = ∂f ln t
xα (1+ x)
Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Pour x ∈ [a ; b],
Pour chaque x ∈ ]0 ; +∞[, la fonction α 7→ u(α, x) est continue et pour
chaque α ∈ ]0 ; 1[ la fonction x 7→ u(α, x) est continue par morceaux. Enn

(x, t) ≤ |ln t| = ϕ(t)
∂f
pour α ∈ [a ; b] ∈ ]0 ; 1[ (avec a > 0), on a ∂x a2

u(x, α) ≤ 1
si x ∈ [1 ; +∞[ avec ϕ intégrable sur ]0 ; 1].
xa (1 + x) Par domination sur tout segment, on peut armer que F est de classe C 1 et
et Z 1
ln t

u(x, α) ≤ 1
si x ∈ ]0 ; 1]. F 0 (x) = − dt.
xb (1 + x) 0 (t + x)2

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(b) Par intégration par parties, Exercice 79 : [énoncé]


−xt

1 Considérons f : (x, t) 7→ e1+t dénie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[


1
Pour t ∈ [0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est fois dérivable sur ]0 ; +∞[ f admet
  Z  
1 1 1 1 1
F 0 (x) = ln t − − − dt
t+x x 0 0 t t+x x une dérivée partielle
∂f e−xt
(x, t) = −t .
où la primitive de t 7→ est choisie de sorte de s'annuler en 0 pour que
1
t+x ∂x 1+t
l'intégration par parties présente deux convergences. Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur
Ainsi [0 ; +∞[ car
1
ln(x + 1) − ln x t2 f (x, t) −−−−→ 0.
Z
dt
F 0 (x) = = . t→+∞
0 x(t + x) x
De plus
Par opérations ∀x ∈ ]0 ; +∞[, t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux.

ln(x + 1) − ln x ln(1 + 1/x) + ln x 1 ∀t ∈ [0 ; +∞[, x 7→ ∂f


∂x (x, t) est continue.
G0 (x) = − = − ln x Enn, pour [a ; b] ⊂ [0 ; +∞[. On a
x x x

∂f
puis ∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; +∞[, (x, t) ≤ e−at


1 ∂x
G(x) = G(1) − (ln x)2 .
2 avec ϕ : t 7→ e−at continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[.
Or G(1) = 2F (1) avec Par domination sur tout segment, la fonction g est de classe C 1 sur R∗+ et
+∞ +∞ +∞
e−xt e−xt
Z Z Z
1 +∞
1X 1
0
e−xt dt = .
Z Z
ln t −g (x) + g(x) = t dt + dt =
F (1) = dt = (−1) t ln(t) dt.
k k
0 1+t 0 1+t 0 x
0 t+1 0 k=0
On peut aussi constater le résultat plus directement en procédant aux
Or 0 t ln(t) dt =
R1 k
donc par convergence de la série des intégrales des
−1 changements de variable u = 1 + t puis v = ux ce qui ramène l'expression étudiée
(k+1)2
P+∞ (−1)n à une primitive
valeurs absolues, F (1) = n=1 n2 . Sachant +∞ n=1 n2 = 6 , on obtient
1 π2
P
+∞
e−v
Z
F (1) = − π12 puis
2
g(x) = ex dv
x v
1 π2 et on peut alors vérier la satisfaction de l'équation diérentielle.
G(x) = (ln x)2 − .
2 6
(c) Par décomposition en éléments simples
Exercice 80 : [énoncé]
1 1 Posons
t−1 ch θ−1 (t + ch θ) t−1 x
= − ch θ−1
. u(x, t) = t
(t + 1)(t2 + 2t ch θ + 1) t+1 t2 + 2t ch θ + 1 ln t
dénie et continue par morceaux sur R × ]0 ; 1[.
Donc
Pour tout x ∈ R, la fonction t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1[.
Z 1
t−1 ln t 1 1 θ2 Puisque
dt = (F (1) − G(eθ )) = . tx
0
2
t + 1 t + 2t ch(θ) + 1 ch θ − 1 2 4(ch(θ) − 1) u(x, t) ∼ + et u(x, t) −−−−→ 1
x→0 ln t t→1−

la fonction t 7→ u(x, t) est intégrable sur ]0 ; 1[ si, et seulement si, x > −1.

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De plus, cette fonction est positive et donc la convergence de l'intégrale équivaut à et donc f est intégrable sur [1/2 ; 1[.
l'intégrabilité de la fonction intégrande. Quand t → 0+ .
On en déduit que la fonction f est dénie sur ]−1 ; +∞[. On a
La fonction u admet une dérivée partielle si x > 0

0

∂u
x
t −−−−→ 1 si x = 0
(x, t) = (t − 1)tx . t→0+ 

+∞ si x ∈ ]−1 ; 0[.
∂x
Cette dérivée partielle est continue en x et continue par morceaux en t. Si x ≥ 0, on obtient f (x, t) → 0 ce qui permet un prolongement par
Pour [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[, on a continuité.
Si x < 0, on a f (x, t) = o tx = o 1/t−x avec −x < 1.
 

∂u
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; 1[, (x, t) ≤ (1 − t)ta .

Dans les deux cas, t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; 1/2].
∂x Finalement t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; 1[ et donc g est dénie sur
]−1 ; +∞[.
Par domination sur tout segment, on peut armer que f est de classe C 1 sur
(b) La fonction x 7→ f (x, t) = tln−1t est dérivable donc f admet une dérivée
x
]−1 ; +∞[ avec
Z 1
1 1 partielle ∂f et
f 0 (x) = (t − 1)tx dt = − . ∂x
∂f
0 x+2 x+1 (x, t) = tx
On en déduit ∂x
x+2
f (x) = ln + C. ∀x ∈ ]−1 ; +∞[, t 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1[
x+1
∀t ∈ ]0 ; 1[, x 7→ ∂f (x, t) est continue sur ]−1 ; +∞[.
La fonction ∂x
Soit [a ; b] ⊂ ]−1 ; +∞[. Pour x ∈ [a ; b],
t−1
t 7→
ln t
∂f

(x, t) ≤ ta = ϕ(t)

est continue sur ]0 ; 1[ et se prolonge par continuité en 0 et 1, elle est donc bornée ∂x
par un certain M ∈ R+ et alors
Z 1 avec ϕ : ]0 ; 1[ → R+ continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; 1[.
M
M tx dt = −−−−−→ 0. Par domination sur tout segment, g est de classe C 1 et

f (x) ≤
0 x + 1 x→+∞
Z 1
1
On en déduit C = 0 puis nalement g(x) = tx dt = .
0 x+1
x+2
f (x) = ln . On en déduit
x+1 Z x
dt
g(x) = g(0) + = ln(1 + x).
0 1+t
Exercice 81 : [énoncé]
(a) Considérons f : (x, t) 7→ tln−1
t dénie sur ]−1 ; +∞[ × ]0 ; 1[.
x

Soit x > −1. La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1[. Exercice 82 : [énoncé]
Quand t → 1− . (a) Posons g(x, t) = sintxt e−t dénie sur R × ]0 ; +∞[.
t = 1 − h avec h → 0+ .
t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[, se prolonge par continuité
(1 + h)x − 1 en 0 et est négligeable devant t 7→ 1/t2 en +∞ donc la fonction F est bien
f (x, t) = →x dénie sur R.
ln(1 + h)

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∂g
∂x est dénie sur R × ]0 ; +∞[, t 7→ ∂x
∂g
(x, t) est continue par morceaux sur avec ϕ intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et vériant
]0 ; +∞[, x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R et pour tout x > 0,
∂g t2 ϕ(t) −−−−→ 0.
t→+∞
Par domination, on peut armer que F est de classe C 1 sur R et
∂g
(x, t) = cos(xt)e−t = e−t = ψ(t)

∂x Z +∞ √
0
F (x) = te(ix−1)t dt.
avec ψ intégrable sur R∗+ . 0

Par domination F est de classe C 1 sur R avec À l'aide d'une intégration par parties, on obtient
Z +∞
F 0 (x) = cos(xt)e−t dt. 1
F 0 (x) = − F (x).
0 2(x + i)

(b) cos(xt)e−t = Re(e(−1+ix)t ) donc La résolution de cette équation diérentielle donne


+∞ +∞ ei(arctan x)/2
Z Z   
1 1
cos(xt)e −t
dt = Re e (−1+ix)t
dt = Re = . F (x) = F (0) .
0 0 1 − i.x 1 + x2 (x2 + 1)1/4

(c) Sachant F (0) = 0, on obtient F (x) = arctan(x). Enn, sachant √


Z +∞
−t2 π
e dt =
0 2
Exercice 83 : [énoncé] on parvient à √

La fonction u(x, t) = e(ix−1)t / t dénie sur R × ]0 ; +∞[. πei(arctan x)/2
F (x) =
t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R et (x2 + 1)1/4

1 d'où les expressions de f (x) et de g(x).


u(x, t) ∼ + √ et t2 u(x, t) −−−−→ 0. √ √
t→0 t t→+∞
π

arctan x

π

arctan x

f (x) = 2 cos et g(x) = 2 sin .
On en déduit que la fonction donnée par (x + 1)1/4 2 (x + 1)1/4 2
Z +∞
e(ix−1)t On peut encore éventuellement  simplier  en exploitant
F (x) = √ dt = f (x) + ig(x)
0 t r
1 + cos(2x)
cos x = pour x ∈ [−π/2 ; π/2]
est dénie sur R. 2
La fonction x 7→ u(x, t) est dérivable sur R pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[ et ce qui donne s
∂u √ 
arctan x
 1+ √ 1
(x, t) = i te(ix−1)t cos = 1+x2
∂x 2 2

∂x (x, t) est continue sur R pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[,


x 7→ ∂u et aussi s
∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ pour chaque x ∈ R et
1
t 7→ ∂u 1 − √1+x
 
arctan x
= signe(x) .
2
sin
2 2


∂u
(x, t) = te−t = ϕ(t)
∂x

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Exercice 84 : [énoncé] donc


4 + x2
 
−xt
f : (x, t) → e −e
−yt
et ∂f −xt
sont dénies et continues sur R∗+ × R∗+ . 1
t ∂x (x, t) = −e F (x) = ln + C te .
t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et 2 1 + x2
négligeable devant 1/t2 en +∞. Montrons que F (x) −−−−−→ 0 quand x → +∞.
Pour a > 0, x→+∞

∂f
Par intégration par parties
∀x ∈ [a ; +∞[ (x, t) ≤ e−at = ϕa (t)

∂x 
sin(xt)
+∞
1 +∞ 0
Z
avec ϕa intégrable sur R∗+ . F (x) = ϕ(t) − ϕ (t) sin(xt) dt.
x 0 x 0
Par domination x 7→ F (x, y) est de classe C 1 et
+∞
On en déduit
Z +∞
∂F 1
Z
−xt
dt = − . F (x) ≤ 1 ϕ0 (t) dt −−−−−→ 0.

(x, y) = −e
∂x 0 x x 0 x→+∞

Donc F (x, y) = − ln x + C te et puisque pour x = y , on a F (x, y) = 0 on obtient Par suite C te = 0 puis


1 4 + x2
F (x, y) = ln y − ln x.
F (x) = ln .
2 1 + x2

Exercice 85 : [énoncé] Exercice 86 : [énoncé]


(a) Posons On dénit f : R × ]0 ; +∞[ → R par
e−t − e−2t
ϕ : t 7→ . e−at − e−bt
t f (x, t) = cos(xt).
t
La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0
et vériant t2 ϕ(t) −−−−→ 0. Par domination, on obtient que F est dénie sur (a) Pour x ∈ R, la fonction t 7→ f (x, t) est dénie et continue par morceaux sur
t→+∞
I = R. ]0 ; +∞[.
Quand t → +∞, t2 f (x, t) → 0 et quand t → 0+ , f (x, t) → b − a donc
(b) Posons f (x, t) = ϕ(t) cos(xt).
t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[.
f admet une dérivée partielle ∂f
∂x et
(b) Pour x ∈ R, la fonction t 7→ f (x, t) est dérivable et
∂f
(x, t) = −(e−t − e−2t ) sin(xt) ∂f
∂x (x, y) = (e−bt − e−at ) sin(xt).
∂x
x 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue sur R, t 7→ ∂f
∂x (x, t) est continue par morceaux sur
La fonction ∂f
est continue sur R × ]0 ; +∞[ et

]0 ; +∞[ et ∂f + e−2t = ψ(t) avec ψ intégrable sur ]0 ; +∞[. ∂x
−t
∂x (x, t) ≤ e


∂f
On en déduit que F est une fonction de classe C 1 et (x, t) ≤ e−at + e−bt = ϕ(t)

∂x
Z +∞
0
F (x) = −(e−t − e−2t ) sin(xt) dt. avec ϕ fonction intégrable.
0
On en déduit que F est de classe C 1 sur R et
Or +∞ +∞
Z Z  +∞
x
Z
e−at sin(xt) dt = Im e(−a+ix)t dt = F 0 (x) = (e−bt − e−at ) sin(xt) dt.
0 0 a2 + x2 0

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Or +∞ +∞
avec ϕ intégrable sur ]0 ; +∞[.
La fonction z est donc dénie et de classe C 1 avec
Z Z 
−ct (−c+ix)t x
e sin(xt) dt = Im e dt = 2
0 0 c + x2 Z +∞ √ i
Z +∞
e(−1+ix)t 1
donc 0
z (x) = i. te(−1+ix)t dt = √ dt = − z(x).
x x ipp 2(1 − ix) t 2(x + i)
F 0 (x) = − 2 . 0 0
x2 +b2 x + a2
(c)
(c) On en déduit −1 −x + i x i
= =− +
 2
x + b2

1
F (x) = ln 2 + C te . 2(x + i) 2
2(x + 1) 2 2
2(x + 1) 2(x + 1)
2 x + a2
donc
Pour déterminer la constante, on étudie la limite de F en +∞. Posons Cei(arctan x)/2
 
arctan x 1
z(x) = C exp i 2
− ln(x + 1) = .
e−at − e−bt 2 4 (x2 + 1)1/4
ψ(t) = √
t Puisque z(0) = π , on conclut
ce qui dénit une fonction de classe C 1 intégrable ainsi que sa dérivée sur √ i(arctan x)/2
πe
]0 ; +∞[. z(x) = .
(x2 + 1)1/4
Par intégration par parties généralisée justiée par deux convergences
Z +∞ i+∞ 1 Z +∞
1 h
ψ(t) cos(xt) dt = ψ(t) sin(xt) − ψ 0 (t) sin(xt) dt Exercice 88 : [énoncé]
x 0 x 0
0
Posons
et donc
2

+∞
f (x, t) = e−t etx .
1 +∞ 0
Z Z
ψ (t) dt → 0. La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur R car

ψ(t) cos(xt) dt ≤

0 x 0
On peut conclure t2 f (x, t) −−−−→ 0
 2 t→±∞
x + b2

1
F (x) = ln 2 .
2 x + a2 et donc la fonction g est dénie sur R.
La fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
Exercice 87 : [énoncé] ∂f 2
(x, t) = te−t etx .
√ √ ∂x
(a) On réalise le changement de variable u = t. On obtient z(0) = π .
(b) t 7→ g(x, t) = e √t est dénie, continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et
(−1+ix)t
La fonction t 7→ ∂f
∂x (t, x) est continue par morceaux, la fonction x 7→
∂f
∂x (x, t) est
intégrable. continue.
g admet une dérivée partielle Pour a ∈ R+ , on a

∂g √ ∂f 2
∀(x, t) ∈ [−a ; a] × R, (x, t) ≤ |t|ea|t| e−t = ϕa (t)

(x, t) = i te(−1+ix)t
∂x ∂x
∂g
t 7→ ∂x (x, t) est dénie et continue par morceaux sur ]0 ; +∞[, avec ϕa intégrable sur R indépendant de x.
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R,
∂g On en déduit que la fonction g est de classe C 1 et par une intégration par parties
+∞ +∞ +∞

Z  Z
1 2 1

∂g −t2 tx 2
(x, t) ≤ te−t = ϕ(t) 0
g (x) = te e dt = − e−t etx + xe−t etx dt.
∂x −∞ 2 −∞ 2 −∞

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On en déduit que g est solution de l'équation diérentielle (c) On sait


+∞
1 22n
(xt)2n .
X
g 0 (x) − xg(x) = 0. ∀x, t ∈ R, ch(2xt) =
2 n=0
(2n)!
Après résolution de cette équation diérentielle Posons un : [0 ; +∞[ → R
2
g(x) = λex /4
. 22n 2
√ √ un (t) = (xt)2n e−t .
Enn g(0) = π donne λ = π. (2n)!
Les fonctions un sont continues par morceaux et la série de fonctions un
P

converge simplement sur [0 ; +∞[ vers la fonction t 7→ e−t ch(2xt) elle-même


2
Exercice 89 : [énoncé]
(a) Posons continue par morceaux.
2 Chaque fonction un est intégrable et
f (x, t) = e−t ch(2xt).
+∞ 2n 2n +∞
La fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur R car un (t) dt = 2 |x|
Z Z
2
t2n e−t dt.

0 (2n)! 0
t2 f (x, t) −−−−→ 0
Par intégration par parties
t→±∞

et donc la fonction F est dénie sur R. +∞ +∞ +∞


2n − 1
Z Z Z
(b) La fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et 2
t2n e−t dt =
2
t2n−1 × te−t dt =
2
t2(n−1) e−t dt
0 0 2 0
∂f 2
(x, t) = 2te−t sh(2xt). et donc
∂x Z +∞ √
2 (2n)! π
La fonction t 7→ ∂f
est continue par morceaux, la fonction x 7→ ∂f t2n e−t dt =
∂x (t, x) ∂x (x, t) 0 22n n! 2
est continue. puis
Soit a ∈ R+ . +∞ 2n

un (t) dt = |x|
Z
π
.


∂f 2 n! 2
∀(x, t) ∈ [−a ; a] × R, (x, t) ≤ 2a sh(2a|t|)e−t = ϕa (t)
0

∂x Il y a alors convergence de la série
P R
|un | et donc on peut intégrer terme à
avec ϕa intégrable sur R indépendant de x. terme ce qui fournit
On en déduit que la fonction F est de classe C 1 et par une intégration par +∞ Z +∞ +∞ 2n √ √
parties x π π x2
e .
X X
F (x) = un (t) dt = =
Z +∞ h i+∞ Z +∞ n=0 0 n=0
n! 2 2
2 2 2
F 0 (x) = 2te−t sh(2xt) dt = − e−t sh(2xt) +2x e−t ch(2xt) dt.
0 0 0

On en déduit que F est solution de l'équation diérentielle Exercice 90 : [énoncé]


2 2

F 0 (x) − 2xF (x) = 0. Posons g(x, t) = ln(1+x1+t2


t )
.
x 7→ g(x, t) est continue sur R,
Après résolution de cette équation diérentielle t 7→ g(x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
2 2 2 2
g(x, t) ≤ ln(1+a2 t ) sur [−a ; a] avec t 7→ ln(1+a2 t ) intégrable.

2
F (x) = λex 1+t 1+t
√ Par domination sur tout segment, on peut donc armer que f est dénie et
avec F (0) = π/2. continue sur R.

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Il est évident que f est paire. Nous poursuivons son étude sur R+ . et donc Z +∞
∂x (x, y) = (1+x2 t2 )(1+t2 ) est bien dénie.
∂g 2xt2 0 2x 1 1 π
F (x) = 2 − du =
x −1 1 + u2 1 + x2 u2 x+1
∂g
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R+ , 0

et la relation vaut aussi pour x = 1 par argument de continuité.


t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[.
∂g
t 7→ ∂x (x,
On en déduit
Enn ∂x
∂g 2bt2
sur [a ; b] ⊂ R∗+ avec t 7→ 2bt2
intégrable.

(x, t) ≤ (1+a2 t2 )(1+t2 ) (1+a2 t2 )(1+t2 ) F (x) = π ln(x + 1) + C te .
Par domination sur tout segment de R∗+ ,
on peut armer que f est de classe C 1 Sachant F (1) = 0, on conclut
sur R∗+ et f 0 (x) = 0 (1+x22xt
R +∞ 2

t2 )(1+t2 ) dt  
En réalisant la décomposition en éléments simples (pour x 6= 1), x+1
F (x) = π ln .
f 0 (x) = x+1
π
et cette relation est aussi valable pour x = 1 par continuité. 2
Sachant que f (0) = 0 et que f est paire, on obtient f (x) = π ln(1 + |x|).

Exercice 92 : [énoncé]
Exercice 91 : [énoncé] Posons Z 2π
ln(1 + x cos t)
(a) Posons f (x, t) = ln(cos2 (t) + x2 sin2 (t)) dénie sur ]0 ; +∞[ × [0 ; π/2]. f (x) = dt.
Pour chaque x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) étant continue par morceaux sur 0 cos t
[0 ; π/2], l'intégrale dénissant F (x) est bien dénie. Pour |x| > 1, l'intégrale ne peut pas être dénie.
Pour chaque t > 0, la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et Pour |x| ≤ 1
En t = π/2 et t = 3π/2, il est possible de prolonger par continuité la fonction
∂f 2x sin2 (t) intégrée.
(x, t) = .
∂x cos2 (t) + x2 sin2 (t) Pour x = −1 :
Quand t → 0+ , ln(1 − cos t) ∼ 2 ln t
Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Quand t → 2π − , t = 2π − h, ln(1 − cos t) = ln(1 − cos h) ∼ 2 ln h

∂f

2b Pour x = 1, quand t → π ,t = π + h, ln(1 + cos t) = ln(1 − cos h) ∼ 2 ln h.
Finalement f est dénie sur [−1 ; 1].

∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; π/2], (x, t) ≤ = ϕa,b (t)
∂x cos2 (t) + a2 sin2 (t)
Pour des raisons de symétrie,
avec la fonction ϕa,b : [0 ; π/2] → R+ continue par morceaux et intégrable. Z π
ln(1 + x cos t)
Par domination sur tout segment, F est de classe C 1 et f (x) = 2 dt.
0 cos t
π/2
2x sin2 (t)
Z
F 0 (x) = dt. Par domination sur [−a ; a] avec a < 1, f est C 1 sur ]−1 ; 1[ et
0 cos2 (t) + x2 sin2 (t)
Z π
dt
Par le changement de variable C bijectif u = tan t
1 0
f (x) = 2 .
0 1 + x cos t
+∞
2u2 x
Z
F 0 (x) = du. Par le changement de variable u = tan 2t ,
0 (1 + x2 u2 )(1 + u2 )
+∞
Par décomposition en éléments simples (si x 6= 1)
Z
du 2π
f 0 (x) = 4 =√ .
0 (1 + u2 ) + x(1 − u2 ) 1 − x2
2xX 2x/(x2 − 1) 2x/(x2 − 1)
2
= − Puisque f (0) = 0, on en déduit f (x) = 2π arcsin x.
(1 + x X)(1 + X) 1+X 1 + x2 X

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Exercice 93 : [énoncé] Exercice 94 : [énoncé]


2
+t2 )
(a) f (x, t) = ln(1 + x sin2 t) est dénie et continue sur [0 ; +∞[ × [0 ; π/2]. t 7→ ln(x
1+t2 est continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
Soit [a ; b] ⊂ [0 ; +∞[, ln(x2 +t2 )
x 7→ 1+t2 est continue sur R et pour x ∈ [−a ; a]

∀(x, t) ∈ [a ; b] × [0 ; π/2], f (x, t) ≤ ln(1 + b) = ϕ(t).



ln(x2 + t2 ) |ln(a2 + t2 )| + |ln(t2 )|

1 + t2 ≤ = ϕ(t)

1 + t2
La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; π/2]
Par domination sur tout segment, on obtient F est dénie et continue sur avec ϕ intégrable. Par suite f est dénie et continue sur R.
[0 ; +∞[. Il est immédiat que f est paire. Poursuivons, en étudiant f sur R∗+
(b) f admet une dérivée partielle
d ln(x2 + t2 )
 
2x
∂f sin2 t 2
= 2
(x, t) = . dx 1+t (x + t )(1 + t2 )
2

∂x 1 + x sin2 t
)(1+t2 ) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
t 7→ (x2 +t22x
Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t.
)(1+t2 ) est continue sur R et pour x ∈ [a ; b] ⊂ R+ ,

x 7→ t 7→ (x2 +t22x

∂f
∀(x, t) ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; π/2], (x, t) ≤ 1 = ϕ(t).


∂x
2x 2b
(x2 + t2 )(1 + t2 ) ≤ (a2 + t2 )(1 + t2 ) = ψ(t)

La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; π/2] et donc, par domination, F est de


classe C 1 avec avec ψ intégrable. Par suite f est de classe C 1 sur R∗+ .
Pour x 6= 1,
Z π/2
sin2 t
F 0 (x) = 2 dt.
 
1 + x sin t 2x 2x 1 1
0
2 2 2
= 2 2
− 2
(x + t )(1 + t ) x −1 1+t x + t2
Par le changement de variable u = tan t C 1 strictement croissant
donc Z +∞
Z +∞
u2 2x π
0
F (x) = . f 0 (x) = dt =
0 (1 + u )(1 + (x + 1)u2 )
2 0 (x2 + t2 )(1 + t2 ) x+1
et cette relation vaut aussi pour x = 1 par continuité.
Après décomposition en éléments simples et calcul,
En procédant au changement de variable u = 1/t, on obtient f (0) = 0 et donc on
π1

1

π 1 peut conclure
F 0 (x) = 1− √ = √ √ . f (x) = π ln(x + 1)
2x x+1 2 (1 + x + 1) x + 1
pour x ∈ R+ en exploitant un argument de continuité.
(c) On remarque que
√ 1 1
ln(1 + 1 + x)0 = √ √ Exercice 95 : [énoncé]
2 (1 + x + 1) x + 1
(a) Posons
donc √ ln 1 + 2t cos(x) + t2

F (x) = π ln(1 + 1 + x) + C te g(x, t) = .
t
sur R+ . Puisque cos(x) ≥ 0,
Par continuité en 0 et sachant F (0) = 0, on parvient à conclure. 1 + 2t cos(x) + t2 ≥ 1 + t2

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donc t 7→ g(x, t) est dénie et continue par morceaux sur ]0 ; 1]. (c)
De plus Z 1
2 ln(1 + t)
Z +∞
1X
(−1)n n
F (0) = dt = 2 t dt
 2
ln 1 + 2t cos(x) + t t n+1
lim = cos(x) 0 0 n=0
t→0 t
P (−1)n
on peut donc prolonger t 7→ g(x, t) par continuité en 0. Par suite, F (x) est or la série de fonctions n+1 t converge uniformément sur [0 ; 1] puisque la
n

bien dénie. série numérique satisfait au critère spécial ce qui permet d'écrire
La dérivée partielle ∂g
∂x existe sur [0 ; π/2] × ]0 ; 1] et n+1
RN (t) ≤ t 1


∂g 2 sin(x) n+2 n+2
(x, t) = −
∂x 1 + 2t cos(x) + t2
d'où kRN k∞ → 0.
∂g
t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; 1], Par suite
+∞
(−1)n π2
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur
∂g
[0 ; π/2] et
X
F (0) = 2 2
=
n=0
(n + 1) 6
∂g
puis

(x, t) ≤ 2 = ϕ(t)
∂x
π2 x2

F (x) = − .
avec ϕ est intégrable. Par domination F est de classe C 1 . 6 2
(b) Pour x = 0, F 0 (0) = 0.
Pour x 6= 0, Exercice 96 : [énoncé]
1
(a) Posons
Z
2 sin(x)
F 0 (x) = − dt 1
0 1 + 2t cos(x) + t2 gn (x, t) =
Z 1 (x2 + t2 )n
2 sin(x)
=− dt
0
2
t + cos(x) + sin2 (x) t → gn (x, t) est dénie continue par morceaux sur R+ et gn (x, t) ∼ 1
2n donc
+∞ t
 
t + cos(x)
1 l'intégrale dénissant In (x) existe.
= − 2 arctan . (b)
sin(x) 0 +∞
Z +∞ 
dt 1 t π
Or I1 (x) = = arctan = .

cos(x)
 0 x2 + t 2 x x 0 2x
arctan = arctan(tan(π/2 − x))
sin(x) (c) ∂x (x, t) = (x2 +t2 )n+1 existe sur ]0 ; +∞[ × [0 ; +∞[.
∂gn −2nx

avec π/2 − x ∈ ]−π/2 ; π/2[ donc t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
∂gn
x 7→ ∂g
∂x (x, t) est
  continue sur ]0 ; +∞[ et pour tout 0 < a < b,
cos(x)
arctan = π/2 − x
sin(x) ∂gn 2nb
∀x ∈ [a ; b],
(x, t) ≤ 2 = ϕa,b (t)
et ∂x (a + t2 )n+1
   
1 + cos(x) cos(x/2)
arctan = arctan = π/2 − x/2. avec ϕa,b intégrable sur R+ . Par domination sur tout segment, In est de
sin(x) sin(x/2)
classe C 1 sur [a ; b] puis sur R∗+ et
Finalement,
F 0 (x) = 2((π/2 − x) − (π/2 − x/2)) = −x. In0 (x) = −2nxIn+1 (x).

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(d) In (x) = λn
x2n+1 avec λ1 = π
2 et λn+1 = 2n+1
2n λn d'où Exercice 98 : [énoncé]
(2n)! (a) Posons
λn = π. e−xt sin t
22n+1 (n!)2 f (x, t) =
t
dénie sur ]0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[.
Exercice 97 : [énoncé] Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur
]0 ; +∞[ et intégrable car
(a) Posons
arctan(xt) f (x, t) −−−−→ 1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0.
f (x, t) = t→0 + t→+∞
t(1 + t2 )
est dénie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[, La fonction f admet une dérivée partielle
t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et ∂f
égale à un O(1/t3 ) en +∞. Ainsi F est dénie sur R+ (x, t) = −e−xt sin(t).
∂x
∂f 1 Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t.
(x, t) =
∂x (1 + x t )(1 + t2 )
2 2 Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. On a
est dénie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[,

∂f
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ e−at = ϕ(t).

∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et x 7→ est

t 7→ ∂f ∂f
∂x (x, t)
∂x
continue sur [0 ; +∞[.
La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[. Par domination sur tout segment,
on obtient F de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et

∂f
(x, t) ≤ 1 = ϕ(t)

∂x 1 + t2 Z +∞
F 0 (x) = − e−tx sin(t) dt.
avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; +∞[, 0
donc F est de classe C 1 sur R+ avec En exploitant
Z +∞
dt Z +∞ Z +∞ 
F 0 (x) = . e−tx sin(t) dt = Im e−tx eit dt
0 (1 + x2 t2 )(1 + t2 ) 0 0

(b) Pour x 6= 1 on obtient


1
2 F 0 (x) = − .
1 + x2
 
1 1 x 1
= 2 −
(1 + x2 t2 )(1 + t2 ) x − 1 1 + x2 t2 1 + t2 (b) On en déduit
F (x) = − arctan x + C te sur ]0 ; +∞[.
d'où
x−1 π π Montrons limx→+∞ F (x) = 0. On a |sin t| ≤ t pour tout t > 0 et donc
F 0 (x) = =
x2 − 1 2 2(x + 1) Z +∞
1
ce qui est encore valable en 1 par continuité. e−xt dt = −−−−−→ 0.

F (x) ≤
Par suite 0 x x→+∞
π
F (x) =
2
ln(x + 1) + C On conclut π
F (x) = − arctan x.
avec C = 0 puisque F (0) = 0. 2

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(c) Exercice 101 : [énoncé]


Pour tout x ∈ R, on peut écrire
x 1
Exercice 99 : [énoncé]
Z Z
f (x) = f 0 (t) dt = x f 0 (xu) du.
S × [a ; b] est compact et toute fonction continue sur un compact y est 0 t=xu 0
uniformément continue.
On a donc
Étudions la continuité de F en α ∈ R et considérons S = [α − 1 ; α + 1]. Z 1
∀x ∈ R∗ , g(x) = f 0 (xu) du.
∀ε > 0, ∃η > 0, ∀(x, t), (x , t ) ∈ S×[a ; b], (x, t)−(x0 , t0 ) ∞ ≤ η =⇒ f (x, t)−f (x0 , t0 ) ≤ ε.
0 0

0

Posons h(x, u) = f 0 (xu) dénie sur R × [0 ; 1]n.


Donc pour |x − α| ≤ η , on a La fonction h admet des dérivées partielles ∂∂xnh à tout ordre n avec
Z b
∂nh
ε dt = ε(b − a).

F (x) − F (α) ≤ (x, u) = un f (n+1) (xu).
a ∂xn
Ainsi F est continue en α. Celles-ci sont continues en x et continues par morceaux en u.
(x, t) 7→ ext est continue par opérations donc g l'est aussi par intégration sur un Soit [−a ; a] ⊂ R. Puisque la fonction f (n+1) est continue sur le segment [−a ; a],
segment. elle y est bornée et donc il existe M ∈ R+ vériant
Pour x 6= 0, g(x) = e x−1 et g(0) = 1.
x
n
∂ h
Sans dicultés, on vérie g est continue sur R. ∀(x, u) ∈ [−a ; a] × [0 ; 1], n (x, u) ≤ M = ϕ(u).


∂x
Puisque la fonction ϕ est intégrable, on peut armer par domination sur tout
Exercice 100 : [énoncé] segment, que la fonction
Réalisons le changement de variable t = u(x) + θ v(x) − u(x)

Z 1
x 7→ f 0 (xu) du
Z v(x) Z 1 0
f x, u(x) + θ(v(x) − u(x)) dθ.
 
f (x, t) dt = v(x) − u(x) est de classe C ∞ sur R avec
u(x) 0
1 1
dn
Z  Z
Considérons la fonction 0
f (xu) du = un f (n+1) (xu) du.
dxn 0 0
g : (x, θ) 7→ f (x, u(x) + θ(v(x) − u(x)).
On en déduit que la fonction g se prolonge en une fonction C ∞ sur R avec
Pour [a ; b] ⊂ I , la fonction g est continue sur le compact [a ; b] × [0 ; 1] et donc 1
f (n+1) (0)
Z
bornée. Par conséquent, il existe M ∈ R+ vériant g (n)
(0) = un f (n+1) (0) du = pour tout n ∈ N.
0 n+1
∀(x, θ) ∈ [a ; b] × [0 ; 1], g(x, θ) ≤ M = ϕ(θ).

La fonction ϕ est intégrable sur [0 ; 1] et donc, par domination sur tout segment, Exercice 102 : [énoncé]
on peut armer la continuité de la fonction
(a) On applique la formule de Taylor reste-intégrale à f en a.
1
(b) On réalise le changement de variable t = a + θ(x − a) et l'on obtient
Z
x 7→ g(x, θ) dθ.
0 1
(1 − θ)α−1 (α)
Z
On en déduit la continuité de la fonction étudiée par produit. f (x) = (x − a)α f (a + θ(x − a)) dθ.
0 (α − 1)!

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Posons α−1
Par théorème de domination, la fonction f est de classe C ∞ sur R avec
(1 − θ)
h(x, θ) = f (α) (a + θ(x − a)). Z 1
(α − 1)! (n) nπ 
f (x) = sn cos xs + ds
La fonction h admet des dérivées partielles 0 2

∂kh (1 − θ)α−1 et donc


(x − a)k f (α+k) (a + θ(x − a)). 1
Z
(x, θ) = 1
.
(n)
∂xk (α − 1)! f (x) ≤ sn ds =
0 n+1
Celles-ci sont continues en x et continues par morceaux en θ.
Soit [a − b ; a + b] ⊂ R. La fonction f (α+k) est continue sur ce segment et y est
donc bornée par un certain M . Exercice 104 : [énoncé]
Puisque
(a) t 7→ g(x, t) = e(−1+ix)t
est dénie et continue par morceaux sur [0 ; +∞[.
2

∀x ∈ [a − b ; a + b], ∀θ ∈ [0 ; 1], a + θ(x − a) ∈ [a − b ; a + b] Puisque t 7→ g(x, t) = e


−t2
est intégrable sur [0 ; +∞[, la fonction z est bien
dénie.
on a (x, t) = it2 e(−1+ix)t est dénie et continue par morceaux sur [0 ; +∞[,
∂g 2
k t 7→ ∂x
∂ h ∂g
x 7→ ∂x (x, t) est continue sur R,

∀(x, θ) ∈ [a − b ; a + b] × [0 ; 1], k (x, θ) ≤ M = ϕ(θ)

∂x

avec ϕ fonction intégrable sur [0 ; 1]. ∂g
(x, t) ≤ t2 e−t2 = ϕ(t)

Par domination sur tout segment, on peut armer que la fonction ∂x
Z 1
(1 − θ)α−1 (α) avec ϕ intégrable sur [0 ; +∞[.
g : x 7→ f (a + θ(x − a)) dθ La fonction z est donc dénie et de classe C 1 sur R avec
0 (α − 1)!
Z +∞
est de classe C .
∞ 2 1
z 0 (x) = it2 e(−1+ix)t dt = − z(x).
0 ipp 2(x + i)

Exercice 103 : [énoncé] (b) En multipliant par la quantité conjuguée


Pour x 6= 0, on écrit −1 −x + i x i
= =− +
1
Z x Z 1 2(x + i) 2(x2 + 1) 2(x2 + 1) 2(x2 + 1)
f (x) = cos t dt = cos(xs) ds.
x 0 t=xs 0 donc
Cei(arctan x)/2
 
arctan x 1
La relation obtenue vaut aussi pour x = 0. z(x) = C exp i − ln(x2 + 1) = .
Introduisons la fonction u : R × [0 ; 1] → R dénie par 2 4 (x2 + 1)1/4

Puisque z(0) = 2 ,
π
on conclut
u(x, s) = cos(xs).

Cette fonction est indéniment dérivable en x avec πei(arctan x)/2
z(x) = .
2(x2 + 1)1/4
∂nu nπ 
n
(x, s) = sn cos xs + .
∂x 2
Cette dérivée partielle est dominée par 1 qui est intégrable. Exercice 105 : [énoncé]

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(a) Posons f : R × R → R dénie par (c) Par le changement de variable u = tx, on obtient l'expression proposée.
On peut décomposer
eitx
f (x, t) = . 1 +∞
1 + t2 ueiu ueiu
Z Z
ϕ0 (x) = i du + du.
La fonction f est dénie et continue sur R2 . 0 x + u2
2
1 x2 + u2
Pour tout (x, t) ∈ R2 , on a D'une part, par intégration par parties
1 +∞ +∞ +∞
f (x, t) ≤ = ψ(t) ueiu ueiu x2 − u2 iu
Z  Z
1 + t2 du = − e du
1 x + u2
2 x + u2
2
1 1 (x2 + u2 )2
avec ψ intégrable sur [0 ; +∞[.
On en déduit que ϕ est dénie et continue sur R. avec +∞
ueiu ei

(b) Par intégration par parties =− −−−−→ −ei
x2 + u2 1 x2 + 1 x→0+
+∞
2teitx et
Z
1 1
ϕ(x) = − + dt.
ix ix 0 (1 + t2 )2 +∞ Z +∞
x2 − u2 iu u2 − x2
Z
1
−−−−→ 1.

La fonction

2 2 2
e du ≤ 2 2 2
du = 2
+∞

1 (x + u )
1 (x + u ) x + 1 x→0+
2teitx
Z
x 7→ dt
0 (1 + t2 )2 D'autre part
est de classe C sur R en vertu de la domination
1 Z 1
ueiu
Z 1
u
Z 1
u(eiu − 1)
du = du + du
2teitx 2t2
 
∂ 2 x2 + u2 x2 + u2 x2 + u2
∂x (1 + t2 )2 (1 + t2 )2 ≤ 1 + t2 .
0 0 0

=
avec 1
Z 1 
u 1
On en déduit que ϕ est de classe C sur R avec 1 ∗
du = 2 2
ln(x + u ) ∼ ln x
0 x + u2
2 2 0 x→0
+
+∞ +∞
2teitx 2t2 eitx
Z Z
1 1 1 et
0
ϕ (x) = 2 − 2 2 2
dt + dt. 1 Z 1 iu
(1 + t2 )2 u(eiu − 1)
Z
ix ix (1 + t ) x |e − 1|
du < +∞.
0 0
du ≤
Or par intégration par parties

0 x2 + u2 0 u

+∞ +∞ +∞
Au nal
2teitx eitx eitx

ϕ0 (x) = i ln x + o(ln x) + o(1) ∼ i ln x.
Z Z
= − + ix dt x→0+
0 (1 + t2 )2 1 + t2 0 0 1 + t2
(d) En vertu de ce qui précède
donc
1
Z +∞
eitx 1
Z +∞
2t2 eitx 1
Z +∞
t2 − 1 itx Im(ϕ0 (x)) ∼ + ln x → −∞.
0
ϕ (x) = − 2
dt + 2 2
dt = e dt. x→0
x 0 1+t x 0 (1 + t ) x 0 (1 + t2 )2
On en déduit que la fonction réelle Im ϕ n'est pas dérivable en 0, il en est a
Enn, une dernière intégration par parties donne de même de ϕ.
fortiori
 +∞ Z +∞
0 1 2t itx 2t itx
ϕ (x) = − e +i e dt
x 1 + t2 1 + t2
0 0 Exercice 106 : [énoncé]
et la relation voulue. . . Posons u(x, t) = e−t cos(xt).
2

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(a) Pour chaque x ∈ R, la fonction t 7→ u(x, t) est continue par morceaux sur Ainsi +∞ √
2n
[0 ; +∞[ et négligeable devant 1/t2 en +∞ donc intégrable sur [0 ; +∞[. La
Z
un (t) dt = x π
.

fonction f est dénie sur R. 0 22n n! 2
∂x (x, t) est continue par morceaux sur R+ et x 7→ ∂x (x, t)
(b) La fonction t 7→ ∂u ∂u
Cette quantité étant sommable, on peut intégrer terme à terme et on retrouve
est continue sur R. √ √
Pour x ∈ [0 ; +∞[, +∞
(−1)n x2n π π −x2 /4
.
X

∂u f (x) = 2n
= e
(x, t) ≤ te−t2

n=0
2 n! 2 2
∂x

avec t 7→ te−t intégrable sur [0 ; +∞[, la fonction f est de classe C 1 et


2

Z +∞
Exercice 107 : [énoncé]
Posons u(x, t) = e−t cos(xt).
2
−t2
0
f (x) = −te sin(xt) dt.
0 La fonction u est dénie sur R × [0 ; +∞[ et admet une dérivée partielle
Par intégration par parties généralisée justiée par deux convergences,
∂u 2
+∞ (x, t) = −te−t sin(xt)
1 +∞ −t2 ∂x
 Z
0 1 −t2 1
f (x) = e sin(xt) − xe cos(xt) dt = − xf (x)
2 0 2 0 2 ∀x ∈ R, t 7→ u(x, t) est continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[ car

f est solution d'une équation diérentielle linéaire d'ordre 1 et f (0) = π/2
négligeable devant 1/t2 en +∞.
∀x ∈ R, t 7→ ∂u
∂x (x, t) est continue par morceaux sur [0 ; +∞[.
on conclut √
π − 1 x2 ∀t ∈ [0 ; +∞[, x 7→ ∂u∂x (x, t) est continue sur R.
f (x) = e 4 . Enn
2
∂u

2
∀(x, t) ∈ R × [0 ; +∞[, (x, t) ≤ te−t = ϕ(t)

(c) On peut écrire ∂x
+∞
+∞ X
(−1)n x2n 2n −t2
Z
f (x) = t e dt. avec ϕ : [0 ; +∞[ → R continue par morceaux et intégrable sur [0 ; +∞[.
(2n)!
0 n=0 Par domination, la fonction g est de classe C 1 et
n 2n
Posons un (t) = (−1) .
x 2
2n −t
(2n)! t e +∞
Z
2
Les fonctions un sont continues par morceaux sur R+ . g 0 (x) = −te−t sin(xt) dt.
0
La série un converge simplement sur R+ vers la fonction t 7→ e−t cos(xt)
P 2

elle aussi continue par morceaux. Procédons à une intégration par parties avec les fonctions C 1
Les fonctions un sont intégrables sur R+ et
1 −t2
Z +∞ 2n Z +∞ u(t) = e et v(t) = sin(xt).
un (t) dt = x t2n e−t dt.
2 2

(2n)!
0 0
Puisque le produit uv converge en 0 et +∞, l'intégration par parties généralisée
Par intégration par parties généralisée justiée par deux convergences est possible et
+∞ +∞ +∞
2n − 1 1 +∞ −t2
Z Z  Z
2
t2n e−t dt = t2(n−1) e−t dt
2 1 −t2
2 g 0 (x) = e sin(xt) − xe cos(xt) dt.
0 0 2 0 2 0
et donc Z +∞ Z +∞ Ainsi on obtient
2 (2n)! 2
1
t2n e−t dt = e−t dt. g 0 (x) = − xg(x)
0 22n n! 0 2
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g est solution d'une équation diérentielle linéaire d'ordre 1 et g(0) = π/2 on Pour x ∈ [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[, on a tx−1 ≤ ta−1 ou tx−1 ≤ tb−1 selon que t ≤ 1 ou
conclut √ t ≥ 1 et donc
π − 1 x2
ϕ(x) = e 4 .
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, f (x, t) ≤ f (a, t) + f (b, t) = ϕ(t).

2

La fonction ϕ est intégrable et donc, par domination sur tout segment, Γ est
Exercice 108 : [énoncé] continue sur ]0 ; +∞[.
Posons f (x, t) = tx−1 e−t dénie sur R∗+ × ]0 ; +∞[. car
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0.
t→0 t→+∞

tx−1 −t
e ∼ t x−1
avec x − 1 > −1 et t f (x, t) −−−−→ 0.
2
(b) Pour k = 1 ou 2.
t→0+ t→+∞

La fonction f admet des dérivées partielles ∂kf ∂kf


existe et (x, t) = (ln(t))k tx−1 e−t .
∂xk ∂xk
∂kf
(x, t) = (ln t)k tx−1 e−t . Pour tout x > 0 : t 7→ ∂f
est continue par morceaux et intégrable sur
∂xk ∂x (x, t)
]0 ; +∞[ car
∂k f
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ (x, t) est continue par morceaux et intégrable
∂xk ta ln(t)tx−1 e−t −−−−→ 0 pour a ∈ ]1 − x ; 1[ et t2 × ln(t)tx−1 e−t −−−−→ 0
sur ]0 ; +∞[ car x→0+ t→+∞

ta (ln t)k tx−1 e−t −−−−→ 0 pour a ∈ ]1 − x ; 1[ et t2 × (ln t)k tx−1 e−t −−−−→ 0. ∂2f
est continue en x et continue par morceaux en t.
+
x→0 t→+∞ ∂x2
Pour tout [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[
Pour [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[, 2
∂ f 2
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, 2 (x, t) ≤ ln(t) (ta−1 + tb−1 )e−t = ϕ(t).

k
∂ f ∂x
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, k (x, t) ≤ (ln t)k (ta−1 + tb−1 )e−t = ϕ(t)

∂x
Par des arguments analogues aux précédents, on obtient que ϕ est intégrable
car sur ]0 ; +∞[ et donc, par domination sur tout segment, Γ est de classe C 2 sur
tx−1 ≤ ta−1 + tb−1 que t ≤ 1 ou t ≥ 1. ]0 ; +∞[ avec
La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[ et donc, par domination sur tout Z +∞ Z +∞ 2
segment, Γ est de classe C ∞ sur ]0 ; +∞[ Γ0 (x) = ln(t)tx−1 e−y dt et Γ00 (x) = ln(t) tx−1 e−y dt.
0 0

(c) La dérivée seconde de ln ◦Γ est du signe de


Exercice 109 : [énoncé]
(a) Posons f (x, t) = tx−1 e−t dénie sur R∗+ × ]0 ; +∞[. Γ00 (x)Γ(x) − Γ0 (x)2 .
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur
Par l'inégalité de Cauchy-Schwarz :
]0 ; +∞[ et intégrable car
Z +∞ √ q 2

t x−1 −t
e ∼ t x−1
avec x − 1 > −1 et t f (x, t) −−−−→ 0.
2
tx−1 e−t ln(t) tx−1 e−t dt
t→0+ t→+∞ 0
Z +∞ Z +∞ 
La fonction Γ est donc dénie sur ]0 ; +∞[.
2
≤ tx−1 e−t dt ln(t) tx−1 e−t dt .
Pour tout t ∈ ]0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est continue sur R∗+ 0 0

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Ainsi (d) Par le changement de variable u = 1 − v


Γ0 (x)2 ≤ Γ(x)Γ00 (x)
1 1 1 n−1
(1 − u)n − 1 vn − 1
Z Z Z X
et donc du = − dv = − v k dv
u v−1
(ln ◦Γ) ≥ 0. 00 0 0 0 k=0

Finalement x 7→ ln Γ(x) est convexe. puis



1 n
(1 − u)n − 1
Z X1
du = − = − ln n − γ + o(1).
0 u k
k=1
Exercice 110 : [énoncé] Finalement Z +∞
(a) Puisque ln(1 + u) ≤ u, on a ln(t)e−t dt = −γ .
0
 n−1     
t t t
0≤ 1− = exp (n−1) ln 1− ≤ exp −(n−1) = e−t et/n ≤ e.e−t .
n n n
Exercice 111 : [énoncé]
(b) Pour tout t ∈ R+ , ln(t)e−t est limite simple de la suite de fonction (un ) (a) Posons f (x, t) = tx−1 e−t dénie sur R∗+ × ]0 ; +∞[.
 n−1 Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car
dénie par un (t) = 1 − n t
si t ∈ ]0 ; n[ et un (t) = 0 sinon.
tx−1 e−t ∼ + tx−1 avec x − 1 > −1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0.
Puisque ln(t)un (t) ≤ e. ln(t)e , par convergence dominée :
−t t→0 t→+∞

Z n  n−1 Z +∞ La fonction f admet des dérivées partielles


t
lim ln(t) 1 − dt = ln(t)e−t dt. ∂kf
n→+∞ 0 n 0 (x, t) = (ln t)k tx−1 e−t .
∂xk
(c) Par le changement de variable u = nt ∂k f
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ ∂xk
(x, t) est continue par morceaux et
Z n
t
n−1 Z 1 intégrable sur ]0 ; +∞[ car
1− ln(t) dt = n(1 − u)n−1 ln(nu) du
0 n 0 ta (ln t)k tx−1 e−t −−−−→ 0 pour a ∈ ]1 − x ; 1[ et t2 × (ln t)k tx−1 e−t −−−−→ 0.
+ x→0 t→+∞
avec
1 1
Pour [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[,
Z Z
n(1 − u)n−1 ln(nu) du = ln n + n ln(u)(1 − u)n−1 du
0 0 k
∂ f

∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, k (x, t) ≤ (ln t)k (ta−1 + tb−1 )e−t = ϕ(t)

et
∂x
1 i1 Z 1
(1 − u)n − 1 car
Z h
n ln(u)(1 − u)n−1 du = ln(u)(1 − (1 − u)n ) + du.
ε ε ε u tx−1 ≤ ta−1 + tb−1 que t ≤ 1 ou t ≥ 1.

On notera que la fonction u 7→ n(1 − u)n−1 est primitivée en (1 − (1 − u)n ) La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[ et donc, par domination sur tout
qui s'annule en 0 de sorte que l'intégration par parties donne à la limite segment, Γ est de classe C ∞ sur ]0 ; +∞[
quand ε → 0+ (b) Par intégration par parties avec u0 (t) = e−t et v(t) = tx , on obtient
Z 1 Z 1
(1 − u)n − 1 Γ(x + 1) = xΓ(x).
n ln(u)(1 − u)n−1 du = du.
0 0 u Sachant Γ(1) = 1, on obtient par récurrence Γ(n + 1) = n!.

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(c) Par le changement de variable proposé De plus, f (t) ∼ + tx−1 est intégrable sur ]0 ; 1] si, et seulement si, x − 1 > −1
t→0
+∞ i.e. x > 0.
nn √
Z
Γ(n + 1) = n n fn (y) dy Ainsi f est intégrable sur ]0 ; +∞[ si, et seulement si, x > 0.
e −∞ Enn, la fonction f étant positive, l'intégrabilité équivaut à l'existence de
avec l'intégrale.
n (b) Par intégration par parties
√ √


y
fn (y) = 0 sur ]−∞ ; − n], fn (y) = e −y n
1+ √ sur ]− n ; +∞[. n n Z n x  n−1
tx
 
n t t n t
In (x) = 1− + 1− dt.
x n 0 0 x n n
√ √
 
2
Sur ]− n ; 0], une étude fonctionnelle montre n ln 1 + √yn − y n ≤ − y2 En répétant l'opération
qui donne 0 ≤ fn (y) ≤ e−y /2 .
2 Z n
n!
Sur [0 ; +∞[,une étude fonctionnelle montre In (x) = tx+n−1 dx
x(x + 1) . . . (x + n − 1)nn 0

n ln 1 + √y
n
− y n ≤ −y + ln(1 + y) pour t ≥ 1. Cela donne et nalement
nx n!
0 ≤ fn (y) ≤ (1 + y)e −y
. In (x) = .
x(x + 1) . . . (x + n)
(d) La fonction ( 2
e−y /2 si y ≤ 0 (c) Quand n → +∞
ϕ: y →
sinon
n
(1 + y)e−y
      
t t t 1
1− = exp n ln(1 − ) = exp n − + o → e−t .
n n n n
est intégrable sur R.
Quand n → +∞, en réalisant un développement limité du contenu de Considérons la suite des fonctions
l'exponentielle √
  n
−y n+n ln(1+ √yn )
si t ∈ ]0 ; n[
2
→ e−y /2 .
tx−1 1 − t
fn (y) = e n
fn : t 7→
Par convergence dominée 0 si t ∈ [n ; +∞[.

+∞ +∞ √ Soit t > 0 xé. Pour n assez grand t ∈ ]0 ; n[ et


Z Z
2
fn (y) dy → e−y /2
dy = 2π
−∞ −∞
 n
t
fn (t) = t x−1
1− → tx−1 e−t .
d'où n
√ n n
Γ(n + 1) = n! ∼ 2πn . La suite (fn ) converge simplement vers la fonction f introduite dans la
en
première question.
Les fonctions fn et f sont continues par morceaux.
Exercice 112 : [énoncé] Enn, pour t ∈ ]0 ; n[, on a
(a) La fonction Γ est dénie sur R∗+ . fn (t) = tx−1 exp n ln(1 − t/n) ≤ tx−1 e−t = f (t)


En eet, pour x ∈ R, la fonction f : t 7→ tx−1 e−t est dénie et continue par


car il est connu ln(1 + u) ≤ u pour tout u > −1. On a aussi fn (t) ≤ f (t)

morceaux sur ]0 ; +∞[.
Puisque t2 f (t) = tx+1 e−t −−−−→ 0, la fonction f est assurément intégrable pour t ∈ [n ; +∞[ et donc
t→+∞
sur [1 ; +∞[. ∀t ∈ ]0 ; n[, fn (t) ≤ f (t).

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La fonction f étant intégrable, on peut appliquer le théorème de convergence Soit x ≥ 0. L'application t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et
dominée et armer Z +∞
1
Γ(x) = lim fn (t) dt. 0 ≤ f (x, t) ≤ √
n→+∞ 0 t(1 + t)
Puisque n avec
Z +∞ Z n 
1 1 1 1
t
fn (t) dt = t x−1
1− dt √ ∼ √ et √ ∼
0 0 n t(1 + t) t→0+ t t(1 + t) t→+∞ t3/2
on peut conclure donc t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ et l'intégrale généralisée
nx n! dénissant F (x) est bien convergente.
Γ(x) = lim .
n→+∞ x(x + 1) . . . (x + n)
(b) Pour chaque t ∈ ]0 ; +∞[, la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
∂f te−xt
Exercice 113 : [énoncé] (x, t) = − √ .
∂x t(1 + t)
Notons que 0 t e dt est bien dénie.
R 1 x−1 −t

Pour tout t ∈ ]0 ; 1], Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, la fonction t 7→ ∂f


+∞ ∂x (x, t) est continue par morceaux
tx−1 e−t =
X (−1) t n n+x−1
sur ]0 ; +∞[
n=0
n! Pour tout t ∈ ]0 ; +∞[, la fonction x 7→ ∂f ∂x (x, t) est continue sur ]0 ; +∞[
Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. Pour (x, t) ∈ [a ; +∞[ × ]0 ; +∞[,
donc Z 1 Z +∞


∂f
fn .
X
tx−1 e−t dt = (x, t) ≤ te−at = ϕ(t)
0 ]0;1] n=0 ∂x

Les fonctions fn sont continues par morceaux, fn converge simplement sur


P
avec ϕ : ]0 ; +∞[ → R+ continue par morceaux et intégrable.
]0 ; 1] et est de somme t 7→ tx−1 e−t continue par morceaux. Par domination sur tout segment, F est de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et
Les fonctions fn sont intégrables sur ]0 ; 1] et
+∞
te−xt dt
Z
F 0 (x) = − .
Z
1 √
.

fn (t) dt =
n!(x + n) 0 t(1 + t)
]0;1]

On constate alors
La série |fn | converge donc on peut intégrer terme à terme
PR
]0;1]
+∞ +∞
e−xt e−u
Z Z
1 I
1 +∞ F (x) − F 0 (x) = √ dt = √ √ du = √ .
(−1)n
Z
t xt=u x u x
.
X
tx−1 e−t dt = 0 0
0 n=0
n!(x + n)
(c) On a
Z +∞ Z +∞
dt 2 du
F (0) = √ = =π
Exercice 114 : [énoncé] 0 t(1 + t) t=u2 0 1 + u2
(a) Posons et
+∞
e−xt
Z
e−xt I
f (x, t) = √ 0 ≤ F (x) ≤ √ dt = √ −−−−−→ 0
t(1 + t) 0 t x x→+∞
dénie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[. donc, par encadrement, F −−→ 0.
+∞

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(d) Après résolution (avec méthode de variation de la constante) de l'équation (c) On a


1
I F 0 (x) = ln x − ln(x2 + 1)
y − y0 = √ 2
x
car F 0 (x) −−−−−→ 0 et
avec la condition initiale y(0) = π , on obtient x→+∞

x
p π
e−t
 Z 
F (x) = x ln x − x ln x2 + 1 − arctan x +
∀x ≥ 0, F (x) = ex π − I √ dt . 2
0 t
La nullité de la limite de F en +∞ impose alors car F (x) −−−−−→ 0.
x→+∞
x Par continuité, on obtient F (0) = π/2.
e−t
Z
I √ dt −−−−−→ π Par intégrations par parties
0 t x→+∞
+∞ +∞ +∞ +∞
et donc 2 sin2 (t/2) 2 sin2 (t/2)

1 − cos t
Z Z Z
sin t
√ dt = dt = − + dt
I= π. 0 t2 0 t2 t 0 0 t

donc
Exercice 115 : [énoncé] +∞
1 − cos t +∞
Z Z
sin t
dt = dt
(a) La fonction 0 t2 0 t
1 − cos t d'où
ϕ : t 7→ Z +∞
t2 sin t π
dt = .
est intégrable sur ]0 ; +∞[ car 0 t 2
ϕ(t) = O(1/t2 ) quand t → +∞ et ϕ(t) −−−→ 1/2.
t→0
Exercice 116 : [énoncé]
La fonction g : (x, t) 7→e−xt 1−cos
t2 est continue sur R+ × ]0 ; +∞[ et dominée
t

par ϕ donc F est continue. (a) Posons u(t) = 1 − cos(t) et v(t) = 1/t.
De plus la fonction ϕ est bornée donc, pour x > 0 Les fonctions u et v sont de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et le produit uv converge
x en 0 et +∞ :
kϕk∞
Z
e−xt dt =

F (x) ≤ kϕk∞
x t
0 u(t)v(t) ∼ → 0 et u(t)v(t) = O(1/t) → 0.
t→0 2 t→+∞
et on en déduit que F tend vers 0 en +∞.
(b) Les dérivées partielles ∂x
∂g ∂2g
et ∂x 2 existent et sont continues sur R+ × ]0 ; +∞[.
∗ Par intégration par parties généralisée, les intégrales
t 7→ ∂x (x, t) est continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; +∞[.
∂g Z +∞ Z +∞
Soit [a ; b] ⊂ R∗+ u0 (t)v(t) dt et u(t)v 0 (t) dt
0 0
2
∂ g
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, 2 (x, t) ≤ 2e−at = ψ(t). sont de même nature. Or


∂x
+∞ +∞
1 − cos t
Z Z
La fonction ψ est intégrable sur ]0 ; +∞[. u(t)v 0 (t) dt = − dt
Par domination sur tout segment, F est de classe C 2 et 0 0 t2
Z +∞ converge car
1 x
.
 
F 00 (x) = e−xt (1 − cos t) dt = − 2 1 − cos t 1 1 − cos t 1
x x +1 ∼ et = O .
0 t2 t→0 2 t2 t→+∞ t2

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Cela permet de conclure à la convergence de (d) On en déduit


F (x) = − arctan x + C te sur ]0 ; +∞[
Z +∞
sin t
I= dt. et puisque limx→+∞ F (x) = 0,
0 t
π
F (x) = − arctan x.
(b) Posons 2
e−xt sin t Par continuité en 0,
f (x, t) = π
t I= .
dénie sur ]0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[. 2
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ f (x, t) est continue par morceaux sur
]0 ; +∞[ et intégrable car Exercice 117 : [énoncé]
(a) On réalise le changement de variable t = u + nπ :
f (x, t) −−−−→ 1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0.
t→0+ t→+∞ Z π
sin u
un (x) = (−1)n e−x(u+nπ) du.
De plus, puisque |sin t| ≤ t pour tout t > 0, on a 0 u + nπ
Z +∞ Ici
1 sin u
−xt
dt = −−−−−→ 0. gn (x, u) = e−x(u+nπ) .

F (x) ≤ e
0 x x→+∞ u + nπ
(b) Pour tout x ∈ R+ et tout u ∈ [0 ;π], gn (x,u) ≥ 0 et gn+1 (x, u) ≤ gn (x, u)
(c) f admet une dérivée partielle
donc un (x) = (−1)n un (x) avec un (x) décroissante. De plus

n≥0
∂f
(x, t) = −e−xt sin(t). Z π
du 1
∂x
un (x) ≤ = pour n ∈ N∗
nπ n
Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t. 0

Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. On a donc un (x) −−→ 0. Par application du critère spécial, la série n≥0 un (x)
P
n∞

∂f
converge et
+∞
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ e−at = ϕ(t).
X 1
∂x uk (x) ≤ un+1 (x) ≤ →0

n+1


k=n+1
La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[. Par domination sur tout segment, ce qui donne la convergence uniforme de la série de fonctions n≥0 un .
P
on obtient F de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et
(c) La fonction gn est continue en x, continue par morceaux en u et
Z +∞
∀x ∈ [0 ; +∞[ × [0 ; π], gn (x, u) ≤ |sinc u| ≤ 1.

0
F (x) = − e−tx sin(t) dt.
0
Par domination, les fonctions un sont continues.
En exploitant Comme somme d'une série uniformément convergente de fonctions continues
Z +∞ Z +∞  sur R+ , la fonction U est continue sur R+ . De plus, par sommation
e−tx sin(t) dt = Im e−tx eit dt d'intégrales contiguës Z +∞
0 0 sin t
U (x) = dt e−xt
on obtient 0 t
F 0 (x) = −
1
. avec cette intégrale qui est dénie quand x > 0 et connue convergente quand
1 + x2 x = 0.

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(d) Posons Exercice 118 : [énoncé]


e−xt sin t
h(x, t) = (a) Pour x > 0, t2 sint t e−tx −−−−→ 0 donne l'intégrabilité de t 7→ sin t −tx
t e .
t t→+∞
Pour x = 0, il est connu que l'intégrale dt est convergente bien que
R +∞ sin t
dénie sur ]0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[. 0 t
Pour tout x > 0, la fonction t 7→ h(x, t) est continue par morceaux sur t 7→ sint t ne soit pas intégrable.
]0 ; +∞[ et intégrable car (b) Pour x ∈ [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[,
f (x, t) −−−−→ 1 et t2 f (x, t) −−−−→ 0
 
d sin t −tx
t→0 + t→+∞ e ≤ e−ax = ϕ(x)
dx t
h admet une dérivée partielle
avec ϕ intégrable. Par domination sur tout segment f est de classe C 1 sur
∂h ]0 ; +∞[.
(x, t) = e−xt sin(t).
∂x
(c) Pour x > 0,
Celle-ci est continue en x et continue par morceaux en t.
Soit [a ; b] ⊂ ]0 ; +∞[. On a +∞ +∞
Z  Z 
1
f 0 (x) = − sin(t)e−tx dt = Im − e(−x+i)t dt =−
0 0 x2 + 1
∂h
∀(x, t) ∈ [a ; b] × ]0 ; +∞[, (x, t) ≤ e−at = ϕ(t).

donc f (x) = C − arctan x.

∂x
Or
La fonction ϕ est intégrable sur ]0 ; +∞[. Par domination sur tout segment, Z +∞
1
e−tx dt =

f (x) ≤ −−−−−→ 0
on obtient U de classe C 1 sur ]0 ; +∞[ et x x→+∞
0
Z +∞ donc
U 0 (x) = e−tx sin(t) dt. C=
π
.
0 2
En exploitant (d) En découpant l'intégrale, on a
Z +∞ Z +∞ 
+∞ Z
−tx (n+1)π
e sin(t) dt = Im e−tx eit dt f (x) =
X sin(t) −tx
e dt.
0 0 t
n=0 nπ
on obtient
−1 Posons
U 0 (x) = . Z (n+1)π
sin(t) −tx
1 + x2 un (t) = e dt.
(e) En intégrant nπ t
U (x) = C − arctan x sur ]0 ; +∞[. Par application du critère
P spécial des séries alternées, on établir que la série
de fonctions continues un converge uniformément sur [0 ; 1], on en déduit
Or Z +∞
1 que sa somme, à savoir la fonction f , est continue en 0. On peut conclure que
e−xt dt =

U (x) ≤ −−−−−→ 0
0 x x→+∞ Z +∞
sin t π
dt = .
donc C = π/2. 0 t 2
Par continuité en 0, Z +∞
sin t π
U (0) = dt = .
0 t 2 Exercice 119 : [énoncé]

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(a) Posons (a) Posons


arctan(xt) ln(1 + xt)
f (x, t) = f (x, t) = .
t(1 + t2 ) 1 + t2
est dénie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[, La fonction f est dénie et continue sur ]−1 ; +∞[ × [0 ; 1].
t 7→ f (x, t) est intégrable sur ]0 ; +∞[ car prolongeable par continuité en 0 et Pour t ∈ [0 ; 1], la fonction x 7→ f (x, t) est dérivable et
égale à un O(1/t3 ) en +∞. Ainsi F est dénie sur R+
∂f t
∂f 1
(x, t) = .
∂x (1 + xt)(1 + t2 )
(x, t) =
∂x (1 + x2 t2 )(1 + t2 )
La fonction ∂f
∂x est continue sur ]−1 ; +∞[ × [0 ; 1].
est dénie sur [0 ; +∞[ × ]0 ; +∞[, Par intégration sur un segment, on peut armer que la fonction
∂x (x, t) est continue par morceaux sur ]0 ; +∞[ et x 7→ est
∂f ∂f
t 7→ ∂x (x, t)
continue sur [0 ; +∞[. Z 1
F : x 7→ f (x, t) dt

∂f
0
(x, t) ≤ 1 = ϕ(t)

∂x 1 + t2
est dénie, de classe C 1 sur ]−1 ; +∞[ et
avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur ]0 ; +∞[, Z 1
t
donc F est de classe C 1 sur R+ avec F 0 (x) = dt.
0 (1 + xt)(1 + t2 )
Z +∞
dt Par décomposition en éléments simples (en la variable t)
F 0 (x) = .
0 (1 + x2 t2 )(1 + t2 )
t −x x+t
= 2 +
(b) Pour x 6= 1 (1 + xt)(1 + t2 ) (x + 1)(1 + xt) (x2 + 1)(1 + t2 )

x2 donc
 
1 1 1
= − ln(1 + x) π x ln 2 1
(1 + x2 t2 )(1 + t2 ) x2 − 1 1 + x2 t2 1 + t2 F 0 (x) = − + + .
2
x +1 2
4 x +1 2 1 + x2
d'où
x−1 π π Puisque F (0) = 0, on peut écrire
F 0 (x) = =
x2 − 1 2 2(x + 1) Z x Z x
ln(1 + t) π ln 2
ce qui est encore valable en 1 par continuité. F (x) = F 0 (t) dt = − dt + ln(x2 + 1) + arctan x.
0 0 t2 + 1 8 2
Par suite
π
F (x) = ln(x + 1) + C (b) Pour x = 1, la relation précédente donne
2
avec C = 0 puisque F (0) = 0. Z 1
ln(1 + t) π ln 2
dt = .
(c) En intégrant par parties, on obtient π ln 2. 0 1+t 2 8

Exercice 120 : [énoncé] Exercice 121 : [énoncé]

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(a) Posons La fonction F 0 étant continue et paire, on obtient l'expression sur R


arctan(x tan θ)
f (x, θ) = . 1 π
tan θ F 0 (x) = · .
La fonction arctan étant dénie sur R, la fonction f est dénie pour tout |x| + 1 2
couple (x, θ) de R × ]0 ; π/2[. Enn, sachant F (0) = 0, on conclut
Pour x ∈ R, la fonction θ 7→ f (x, θ) est continue par morceaux sur ]0 ; π/2[ et (
f (x, θ) −−−−→ x et f (x, θ) −−−−−−−→ 0.
π
2 ln(1 + x) si x ≥ 0
F (x) =
x→0+ x→(π/2)− − π2 ln(1 − x) si x ≤ 0.
L'intégrale est faussement généralisée en ses deux bornes et donc converge.
Finalement, F est dénie sur R. (c) Pour x = 1, on obtient
(b) La fonction f admet une dérivée partielle Z π/2
θ π
dθ = ln 2.
∂f 1 tan θ 2
(x, θ) = . 0
∂x 1 + x2 tan2 θ
Par intégration par parties généralisée
Cette dérivée partielle est continue en x, continue par morceaux en θ et, pour
tout (x, θ) ∈ R × ]0 ; π/2[ π/2 iπ/2 Z π/2
Z
θ h
dθ = − θ ln(sin θ) + ln(sin θ) dθ

∂f

0 tan θ | {z 0
} 0
(x, θ) ≤ 1 = ϕ(θ) =0
∂θ
et donc
avec ϕ intégrable. Par domination, F est de classe C 1 et Z π/2
π
ln(sin θ) dθ = ln 2.
Z π/2
dθ 0 2
F 0 (x) = dθ.
0 1 + x2 tan2 θ
On poursuit le calcul à l'aide du changement de variable C 1 bijectif t = tan θ
Z +∞
dt
0
F (x) = .
0 (1 + x2 t2 )(1 + t2 )
Pour x 6= 0 et x 6= 1, on décompose en éléments simples la fraction
2 2

1
(1 + x2 X)(1 + X)
et on en déduit en prenant t2 au lieu de X
x2 1
1
= x −12 2 + 1−x 2 .
2 2

2 2 2
(1 + x t )(1 + t ) 1+x t 1+t
On peut alors poursuivre le calcul de F 0 (x). Pour x > 0 et x 6= 1,
x π 1 π 1 π
F 0 (x) = · + · = · .
x2 − 1 2 1 − x2 2 x+1 2
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