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La qualité de la respiration influence la qualité de vie et les

possibilités de performance de l'organisme. Que l'on soit en bonne


santé ou non, la manière de respirer est une composante-clé de
notre vie.
C'est en observant les problèmes respiratoires des gens autour de
lui que Carl Stough a élaboré les principes de ce qu'il a nommé
coordination respiratoire. Il a établi une manière de reconnaître,
puis de développer le fonctionnement simultané et optimal de tous
les différents muscles impliqués dans la respiration.
Le but de ce travail est d'amplifier et d'harmoniser le mouvement du
diaphragme pour restaurer la fonction respiratoire dans son entier.
Les modifications apportées touchent le corps entier. Ce travail
influence non seulement l'état fonctionnel du système respiratoire,
mais aussi la personne dans son entier, de par la modification du
taux d'oxygène dans l'organisme.
Cette approche a soigné, et souvent guéri au-delà de ce qui était
cru possible, les malades d'affections pulmonaires des plus grands
hôpitaux militaires américains.
Cette technique a accompagné les sportifs de l'équipe olympique
américaine dans leur préparation aux Jeux Olympiques de Mexico.
Enfin, cette méthode a été utilisée comme guide en matière de
respiration et de technique de soutien de musiciens et de chanteurs
de tous bords, dont plusieurs solistes du Metropolitan Opera.

La manière d’être joue un rôle important. On peut aisément parler


de souplesse psychique comme d’une qualité essentielle à
l’acquisition d’une meilleure coordination respiratoire.
Si le système se sent menacé, il y a de bonnes chances pour que
la réaction du système nerveux à cette menace affecte
négativement le souffle et l’état des muscles (tensions, fixation et
rigidité) ainsi que la performance des fonctions cognitives.
Pour Lynn Martin, le corps est le reflet de l’esprit. Ce travail touche
la relation à soi. Ouvrir son esprit aux nouvelles informations d’une
façon sereine et confiante permet de favoriser une réponse plus
adéquate du système.
Une partie essentielle de la qualité de l’enseignement de la
coordination et probablement de tout enseignement dépend de
l’état d’esprit que l’intervenant parvient à susciter autour de lui.
Le système respiratoire est un des principaux systèmes qui s’alerte
en cas de danger et la mémoire du corps y est importante. Le
professeur cherche à générer chez l’élève un état propice à la
compréhension et doit donc tenir compte de ce qui se passe pour
l’élève. Souvent, le professeur choisit d’utiliser des images «toutes
simples», pour rendre accessibles des concepts extrêmement
subtils et détaillés.
Le travail va susciter des modifications dans l’organisme. L’état
d’esprit dans lequel ces modifications sont abordées est important.
Si l’on n’y accorde aucune régularité et importance, les
modifications ne pourront pas s’installer. Si l’on y accorde trop
d’importance et qu’on se parle de façon excessivement sévère, on
obtient une crispation générale du système.
Il s'agit de travailler avec une forme de persuasion amicale ou de
persévérance sereine. La patience nécessaire à l’acquisition d’un
«potentiel» nécessite souplesse et habileté psychiques.

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