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MOT DU DÉLÉGUÉ INTERSERVICES DE L’EAU

Mesdames, Messieurs les maîtres d’ouvrage


et gestionnaires d’ouvrages hydrauliques,

La loi sur l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 rénove en profondeur les
règles de sécurité et de sûreté des ouvrages hydrauliques.

Cette nouvelle réglementation répond à une situation critique nationale de l’état des ouvrages
hydrauliques, de laquelle notre département n’est pas épargnée, et pouvant mettre en péril
la santé et la vie humaines, l’environnement, le patrimoine culturel, l’activité économique et
les infrastructures.

Dans l’objectif de clarifier ces nouvelles dispositions et de les adapter au contexte local, un
groupe de travail départemental s’est réuni au sein de la Délégation InterServices de l’Eau.

Ce guide relatif à la gestion et à la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime est le


fruit de leur réflexion et a pour but de vous aider dans la gestion de votre parc d’ouvrages.
Il cherche à rendre la nouvelle réglementation plus accessible et propose des documents
types.

Afin de faciliter sa diffusion auprès d’un large public, ce guide sera distribué et mis en ligne
sur le site Internet de la Délégation InterServices de l’Eau de Seine-Maritime.

http://dise.seine-maritime.agriculture.gouv.fr

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
PRÉAMBULE
Le département de la Seine-Maritime, sujet aux inondations par ruissellement ou débordement de cours d’eau, est
pourvu de nombreux petits ouvrages de rétention et de régulation des eaux en remblai. Réalisés en série sur un
sous-bassin versant, ils peuvent stocker jusqu’à 200 000 m3 d’eau. Mais ces ouvrages présentent le plus souvent
une faible capacité de stockage pris individuellement. Ils sont rarement en eau et par suite, peu sollicités. Délaissés
et mal-entretenus, ils peuvent s’avérer vétustes, dégradés, dangereux et ne répondant plus à leurs objectifs de
protection de la santé et la vie humaines, de l’environnement, du patrimoine culturel, de l’activité économique et
des infrastructures.

Cet état de fait n’est pas uniquement une constatation locale mais également nationale. C’est pourquoi, la loi sur
l’eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006 et son décret d’application du 11 décembre 2007 rénovent en
profondeur les règles de sécurité et de sûreté des ouvrages hydrauliques. Ces nouvelles dispositions législatives et
réglementaires sont entrées en vigueur le 1er janvier 2008.

Le département de la Seine-Maritime est principalement concerné par les petits barrages - improprement appelés
digues - dont la hauteur est inférieure à cinq mètres. C’est pourquoi les maîtres d’ouvrage se sont interrogés sur les
modalités de surveillance et d’entretien les mieux adaptées à ces ouvrages.

Le présen
pré sentt doc umen
umentt e
documen esst un guide à l’us age de
l’usage dess ge
gesstionnaires de pe
tionnaire tits barr
petits age
agess en char
barrage ge de la ge
charge gesstion d’un
ouvr
ouvrage parcc d’ouvr
age ou d’un par age
agess . Il présente dans une première partie les nouvelles dispositions réglementaires
d’ouvrage
relevant de la compétence du maître d’ouvrage et/ou du gestionnaire. Dans une seconde partie, des documents
types et fiches pratiques répondant à la réglementation en vigueur sont proposées afin d’aider les gestionnaires
dans la gestion des parcs d’ouvrages.

Ce guide a été réalisé dans le cadre de la Délégation InterServices de l’Eau (DISE) de Seine-Maritime par des
représentants du Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Austreberthe et du Saffimbec (SMBVAS), de la Communauté
d’Agglomération Havraise (CODAH), de l’Agence Régionale pour l’Etude et l’Amélioration des Sols (AREAS), de la
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de la Haute-Normandie (DREAL-HN),
de la Direction Départementale de l’Equipement et de l’Agriculture de la Seine-Maritime (DDEA) et du Département
de Seine-Maritime.

Un document relatif plus spécifiquement à la gestion de crise est en projet et viendra compléter ce guide.

Membres du comité technique :


Jean-Marie BASTARD – DDEA/Bureau de la police de l’eau
Olivier BRICARD – AREAS
Pauline CHAILLOU – Mission d’animation de la DISE
Dominique DESRUS – DREAL-HN
Valérie DRUHEN – SMBVAS
Claire JACQUET-PATRY – DDEA
Emmanuel HAUCHARD – CODAH
Marc LEREAU – DDEA
Sophie MAILLOT –CODAH
Jean-François OUVRY – AREAS
Agnès THIOU - Département de Seine-Maritime

Crédits photos : DDEA, AREAS, SMBVAS, CODAH

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
SOMMAIRE

PREMIÈRE PARTIE : LA RÉGLEMENT


ARTIE ATION ....................................................... 9
GLEMENTA

I – DÉFINITIONS ...................................................................................................... 9

II – CLA
LASSSEMENT DES OUVRAGES .................................................................................... 9
OUVRAGES

III – RESPONSABILITÉS DES ACTEURS : LE MAÎTRE D’OUVRA


ESPONSABILITÉS GE ET LE MAÎTRE D’OEUVRE ...................... 11
OUVRAGE

IV – CONFORMITÉ DES OUVRA


ONFORMITÉ GES ................................................................................. 12
OUVRAGES

V – LE DOS SIER DE L’OUVRA


OSSIER GE ................................................................................... 14
OUVRAGE

VI – LE REGISTRE DE L’OUVRA
GISTRE GE ................................................................................. 19
OUVRAGE

VII – DÉCLARATION D’ÉVÈNEMENT ................................................................................ 20


CLARATION

VIII – RÉVISION SPÉCIALE ......................................................................................... 20


SPÉCIALE

IX – LA PREMIERE MISE EN EAU .................................................................................. 20

X – OUVRAGES NON CLA


UVRAGES CLASSSÉS ...................................................................................... 21

DEUXIÈME PAR
EUXIÈME TIE : LES FICHES PRA
ARTIE TIQUES .................................................... 23
RATIQUES

9 FICHE N°1 : CARA CTÉRIS


ARACTÉRIS TIQUES TE
CTÉRISTIQUES CHNIQUES DE L’OUVRA
TECHNIQUES GE .................................................................... 25
OUVRAGE

9 FICHE N°2 : SURVEILLANCE RÉ GULIÈRE DES OUVRA


RÉGULIÈRE GES DE RÉ
OUVRAGES GULA
RÉGULA TION HYDRA
GULATION ULIQUE ........................................ 27
HYDRAULIQUE

9 FICHE N°3 : SURVEILLANCE CONSÉCUTIVE À UN ÉPISODE PL


ONSÉCUTIVE UVIEU
PLUVIEU
UVIEUX IMPORTTANT ................................................ 29
X IMPOR

9 FICHE N°4 : PROPOSITION DE CCTP POUR LES VISITES TE


CCTP CHNIQUES APPR
TECHNIQUES OF
APPROF ONDIES
OFONDIES
BORDEREAU DES PRIX ............................................................................................... 31
ORDEREA

9 FICHE N°5 : REGISTRE DES VISITES ET INTERVENTION SUR L’OUVRA


GISTRE GE ......................................................... 43
OUVRAGE

TROISIÈME PARTIE : COMMENT


ARTIE AIRE TECHNIQUE ET LEXIQUE ................................... 45
MMENTAIRE

QUATRIÈME PARTIE : LES PLUS ................................................................. 71

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
PREMIÈRE PARTIE

LA RÉGLEMENTATION
Le décret n°2007-1735 du 11 décembre 2007 fixe de nouvelles prescriptions et modalités de surveillance applicables
aux ouvrages selon leur catégorie. Il redéfinit les rôles et obligations du maître d’ouvrage en matière de surveillance
et d’entretien réguliers, adaptés aux ouvrages.

Les dispositions de ce texte et de ses arrêtés d’application remplacent les dispositions des circulaires de 1970 et de
2003 relatives aux obligations des propriétaires d’ouvrage concernant l’inspection et la surveillance des barrages
intéressant la sécurité publique et l’organisation du contrôle des digues intéressant la sécurité publique.

Le décret a été complété par plusieurs arrêtés, en particulier l’arrêté ministériel de prescriptions générales du
29 février 2008 et circulaires d’application, notamment celle du 8 juillet 2008.

I - DÉFINITIONS
Les ouvrages concernés par cette nouvelle réglementation sont soit des barr barrage
agess (ouvrage orienté
age
perpendiculairement à l’axe d’écoulement, comme les ouvrages de régulation des eaux de ruissellement implantés
dans l’axe des talwegs), soit des digue
diguess (ouvrages orientés longitudinalement à l’axe d’écoulement, comme les
digues de Seine).

Ce guide ne s’intéresse qu’aux petits barrages.

Selon la Directive n°2007/60/CE du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et à la gestion des risques inondations,
une inonda tion est une submersion temporaire par l’eau des terres qui ne sont pas submergées en temps normal.
inondation

II - CLA
LASSSEMENT DES OUVRAGES
OUVRAGES

Réf. réglementaire : R214-112 du CE

Les « barrages », définis par le Code de l’environnement (CE), barrages de retenue et ouvrages assimilés, notamment
les digues de canaux, sont soumis à autorisation ou déclaration relevant de la rubrique 3.2.5.0. du tableau de
l’article R214-1 de ce même code.

On distingue 4 classes de barrages :

Classe
Classe Caract
Caractéris
actéris tique
tiquess
éristique Observation
Observa Nomencla tur
Nomenclatur e
ture
3.2.5.0.

A H ≥20 H = Hauteur de l’ouvrage (m) : plus grande hauteur Autorisation


H2 x √V ≥200 et H ≥10 mesurée verticalement entre le sommet de l’ouvrage
B Autorisation
et le terrain naturel à l’aplomb de ce sommet.
C H2 x √V ≥20 et H ≥5 Autorisation
V = Volume retenu (million m3) : Volume qui est retenu
D H ≥2, non classé A, B ou C par le barrage à la cote de retenue normale. Déclaration

Les barrage
agess don
barrage dontt la haut
hauteur
eur eesst in
infférieur
érieure mètr
e à 2 mè tre
tres , ne sont pas soumis à la nomenclature de l’article R214-
1 du CE. Toutefois, il est, dans ce cas, conseillé de suivre les préconisations détaillées ci-après pour les barrages de
classe D.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
9
Selon le décret du 11 décembre 2007, la hauteur d’un ouvrage à prendre en compte est celle entre le sommet et le
terrain naturel à l’aplomb c’est-à-dire à l’aval de l’ouvrage.

Coupes schématiques d’un barrage en terre ou d’un barrage poids

En l’asbsence de plan, la hauteur H


est exprimée en H1
Correction de H1 dans le cas d’une forte pente :
H = (H1 + H2)/2 ou H = H1 –L.tan α˜

Abaque de dé
déttermination de la clas
ermination se (géomé
classe trique : H²V0.5) d’un barr
(géométrique age
barrage

10 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
L’article R214-114 du CE donne la possibilité au Préfet de modifier la classe d’un ouvr
classe age s’il estime que le
ouvrage
classement, précédemment présenté, n’est pas de nature à assurer la prévention adéquate des risques qu’il crée
pour la sécurité des personnes et des biens. Le surclassement ou le déclassement d’un ouvrage sera notifié au
maître d’ouvrage.

Les ouvrages présentant un plus grand risque sont ceux situés sur le rebord de plateau ainsi que ceux situés dans un
talweg et ce, d’autant plus que ce dernier est pentu.

En Seine-Maritime, les ouvrages seront principalement concernés par la classe D. En effet, les ouvrages les plus
importants du département ayant une hauteur supérieure à deux mètres, ont un volume maximum de 100 000 m3.
A titre d’information, (un ouvrage de classe C doit atteindre au minimum un volume de 640 000 m3). Dans l’optique
d’un surclassement possible, les dispositions rréglemen
églemen tair
églementair es applicable
taire applicabless aux barrage
agess de clas
barrage se C e
classe ett D seront
présentées dans ce guide.

III – RESPONSABILITÉ DES ACTEURS : LE MAÎTRE D’OUVRAGE ET LE MAÎTRE D’ŒUVRE

Le maître d’ouvr
maître age
d’ouvrage

D’après la loi modifiée du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique, le maître de l’ouvrage est la
personne morale, pour laquelle l’ouvrage est construit. Il lui appartient, après s’être assuré de la faisabilité et de
l’opportunité de l’opération envisagée, d’en déterminer la localisation, d’en définir le programme, d’en arrêter
l’enveloppe financière prévisionnelle, d’en assurer le financement, de choisir le processus selon lequel l’ouvrage
sera réalisé et de conclure, avec les maîtres d’œuvre et entrepreneurs qu’il choisit, les contrats ayant pour objet
les études et l’exécution des travaux.

Le maître de l’ouvrage définit dans le programme les objectifs de l’opération et les besoins qu’elle doit satisfaire
ainsi que les contraintes et exigences de qualité sociale, urbanistique, architecturale, fonctionnelle, technique
et économique, d’insertion dans le paysage et de protection de l’environnement, relatives à la réalisation et à
l’utilisation de l’ouvrage.

Le propriétaire, ou le maître d’ouvrage, est pleinement responsable des dommages occasionnés par l’ouvrage ou le
fonctionnement de ce dernier. Aussi, il est responsable de son entretien et de sa surveillance et ce, conformément
à la réglementation en vigueur, durant toute la vie de l’ouvrage en passant par la première mise en eau, son
exploitation et la tenue à jour des documents administratifs.

Le maître d’œuvr
maître e
d’œuvre

D’après la loi modifiée du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique, le maître d’œuvre est la
personne physique ou morale retenue, aux termes d’un contrat, par le maître d’ouvrage pour assurer la conception
des ouvrages, diriger et contrôler l’exécution des travaux et proposer le règlement. La mission du maître d’œuvre
peut porter sur tout ou partie des éléments des missions suivantes : études préliminaires, ou diagnostic, études
d’avant-projets, études de projet, assistance apportée au maître d’ouvrage pour la passation du ou des contrats
de travaux, études d’exécution ou leur visa, direction du ou des contrats de travaux, assistance apportée au
maître d’ouvrage lors des opérations de réception et pendant la période de garantie de parfait achèvement.

En complément, l’article R214-120 du CE précise les obligations du maître d’œuvre qui comprennent notamment :

9 la vérification de la cohérence générale de la conception du projet, de son dimensionnement général, de


son adaptation aux caractéristiques physiques du site ;
9 la vérification de la conformité du projet d’exécution dans les règles de l’art ;
9 la direction des travaux ;

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
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9 la surveillance des travaux et leur conformité aux projets d’exécution ;
9 les essais et la réception des matériaux, des parties constitutives de l’ouvrage et de l’ouvrage lui-même ;
9 la tenue d’un carnet de chantier relatant les incidents survenus en cours de chantier ;
9 le suivi de la première mise en eau (cf. Chapitr
Chapitree IX
IX)

Pour la réglementation relative aux barrages, le maître d’œuvre doit être agréé. En l’attente de la publication de la
liste des experts agréés, il est possible de continuer avec les maîtres d’œuvre habituels.

Il est conseillé de demander des informations aux maîtres d’œuvre sur la technique employée et de ne pas avancer
dans les études si les informations recueillies ne sont pas concluantes.

IV - CONFORMITÉ DES BARRAGES


Pour les barrages existants au 1er janvier 2008, et non conformes aux dispositions relatives à l’exploitation et la
surveillance des ouvrages, le Préfet fixe le délai dans lequel ces ouvrages sont rendus conformes par le propriétaire
ou l’exploitant. Ce délai ne peut dépasser le 31 décembre 2012.

Déclaration d’e
Déclara xis
xisttenc
d’exis e
ence

Pour les ouvrages qui n’étaient pas soumis à une législation « eau » avant la loi sur l’eau de 1992 mais qui l’ont
été, par la suite, à l’occasion de la sortie d’une modification de la réglementation (et notamment du décret du
11 décembre 2007), une déclaration d’existence doit être établie.

Au titre de l’article L 214-6 alinéa III du CE, le propriétaire ou l’exploitant de l’ouvrage doit faire une demande
de déclaration d’existence. L’article R214-53 de ce même code précise les informations à fournir pour cette
déclaration qui comprend entre autre ;
1°Son nom et son adresse ;
2°L’emplacement de l’installation, de l’ouvrage, ou de l’activité ;
3°La nature, la consistance, le volume et l’objet de l’ouvrage, ainsi que la ou les rubriques de la nomenclature
dans lesquelles il doit être rangé.

Ö Le Préfet fix
Pré e dans le cadr
fixe e de l’arr
cadre êté pr
l’arrê éfect
pré or
ector al de
oral dess prescrip
pre tions génér
scriptions ale
aless que doit rre
générale espect er
specter
l’ouvrage e
l’ouvrage ett le délai dans lequel l’ouvrage doit ê
l’ouvrage tr
êtr e mis en ccon
tre on
onfformité.
ormité

Un propriétaire ou exploitant ou concessionnaire doit détenir pour chacun de ces ouvrages tous le éléments
less élémen ts
ésen
pré
pr senttés dans la suit
suite ela
e du guide rrela tifs à l’e
elatifs xploita
l’exploita tion e
xploitation ett à la surveil
surveil lanc
eillance de
lance dess ouvrage
agess à jour
ouvrage jour. On parle alors
de la con
onfformité d’un ouvrage.
ormité

Le pr oprié
proprié tair
opriétair e ou l’e
taire xploitan
xploitantt de ttout
l’exploitan out barrage surv
barrage eil
surveil le e
eille ett en tr
entr etien
tre tientt l’ouvrage e
l’ouvrage ett se
sess dépendances . Il procède
dépendance
notamment à des vérifications du bon fonctionnement des organes de sécurité et à des visites techniques approfondies
de l’ouvrage (R.214-123 du CE).

L’ensemble des obligations réglementaires dévolues à l’exploitant ou au propriétaire pour les barrages, conformément
au Code de l’environnement (CE), est résumé dans le tableau ci-dessous et explicité dans la suite du guide :

12 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Récapitulatif de
écapitulatif dess obligations de
obligations dess rre
espons able
abless de barr
sponsable age
agess de clas
barrage se C e
classe ett D

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
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V – LE DOSSIER DE L’OUVRAGE
Réf. réglementaire : R214-122-I du CE

Le dossier est ouvert dès le début de la construction de l’ouvrage.

Le dossier de l’ouvrage est mis à jour régulièrement. Il est obligatoirement conservé sur support papier et placé
dans un endroit accessible en toutes circonstances. Il doit contenir :

V-1 LES DOCUMENTS RELATIFS À L’OUVRAGE :


Réf. réglementaire : R214-122-I du CE – Article 3 de l’arrêté du 29 février 2008

Il est conseillé d’établir pour chaque type d’ouvrage, une fiche présentant les caractéristiques techniques de l’ouvrage
et de la placer en premier dans le dossier de l’ouvrage.

& FICHE N° 1 : FICHE TECHNIQUE DE L’OUVRAGE


Cette fiche est proposée dans la D EU XIÈME PAR
EUXIÈME TIE : LES FICHES PRA
ARTIE TIQUES. Elle constitue la fiche d’identité de l’ouvrage et
RATIQUES
synthétise l’ensemble des données importantes relatives à l’ouvrage. Cette fiche n’est pas obligatoire mais peut
être très utile lorsqu’il s’agit de rechercher rapidement des caractéristiques importantes de l’ouvrage.

Les documents centralisés dans le dossier doivent permettre d’avoir une connais
onnaisss anc
ancee la plus ccomplè
omplè
omplètte pos
possible
sible
de la configuration exacte de l’ouvrage, de sa fondation, de ses ouvrages annexes, de son environnement hydrologique,
géomorphologique et géologique ansi que de son exploitation depuis sa mise en service.

Doc umen
Documen ts demandé
uments demandéss par l’arr ê té
l’arrê Doc umen
Documen ts à ccen
uments en tr
entr aliser dans le dos
traliser sier :
dossier
du 29 ffé
évrier 2008 :

9 Etudes préalables à la construction, études - étude géotechnique


de dimensionnement et de stabilité et, le - rapport de phase projet qui inclut les éléments de
cas échéant l’étude de danger dimensionnement
- Arrêté Loi sur l’eau
NB : Le CCTP et le marché de travaux sont à conserver dans
le dossier de l’ouvrage quand l’archivage administratif est
réalisé.

9 Compte-rendu de réception des fouilles et - Rapport de suivi géotechnique ou de l’hydrogéologue


de chantier, les décomptes de travaux et les - compte-rendus de chantier réalisés par le maître
bordereaux de livraisons d’œuvre,
- compte-rendu de contrôle de compactage réalisé par
un géotechnicien,
Tout ce que doit réceptionner le maître d’œuvre ;
- décomptes de travaux,
- bordereau de livraison,
- fiche visa/agrément

9 Plans conformes à l’exécution ou, pour les - DOE (Dossier de l’Ouvrage Exécuté)
ouvrages existants n’en disposant pas, un - Plan de recollement à la réception
plan coté et des coups de l’ouvrage, tant - Plans ultérieurs de modification (réparation ou
pour la construction que pour les travaux confortement, si la géométrie de l’ouvrage a évolué)
de réparation ou de confortement NB : Préciser dans le CCTP la nécessité de fournir le plan de
recollement avant toute réception.

14 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
9 Notices de fonctionnement et d’entretien - DIUO (Dossier d’Intervention Ultérieur de l’Ouvrage)
des divers organes ou instruments
incorporés à l’ouvrage

9 Rapport de fin d’exécution de chantier - Procès-verbaux d’opération préalables à la réception


- Décision de réception avec ou sans réserve du maître
d’ouvrage
NB : C’est le maître d’ouvrage qui fait la réception

9 Rapport de première mise en eau Cf. Chapitre IX


Chapitre

V-2 LA DESCRIPTION DE L’ORGANISATION POUR L’EXPLOITATION ET LA SURVEILLANCE :


Réf. réglementaire : R214-122-I du CE – Article 4 de l’arrêté du 29 février 2008

Le dossier de l’ouvrage doit présenter la de scrip


descrip tion de l’or
scription ganis
l’organis
ganisaation mise en place pour as
place sur
assur er l’e
surer xploita
l’exploita tion
xploitation
et la surveil
surveil lanc
eillance par le propriétaire ou l’exploitant en toutes circonstances :
lance
- les modalités d’entretien et de vérifications périodiques du corps de l’ouvrage et des divers organes fixes ou
mobiles ;
- le contrôle de la végétation.

Ö Le maître d’ouvrage doit formaliser ce qui est mis en place pour l’entretien et la surveillance de l’ouvrage : qui
fait quoi, quand et comment.

V-3 LES CONSIGNES ÉCRITES D’EXPLOITATION ET DE SURVEILLANCE :


Réf. réglementaire : R214-122-I du CE – Article 5 de l’arrêté du 29 février 2008

Les consignes écrites fixent les instructions de surveillance de l’ouvrage en toutes circonstances ainsi que celles
concernant son exploitation en période de crue ; ces consignes précisent le contenu des visites techniques approfondies
appr
ainsi que, le cas échéant, du rapport de surveillance et du rapport d’auscultation. Elles font l’objet de l’approba tion
obation
approba
préalable par le Pr
pré éfet s auf pour le
Pré less barrage
agess de clas
barrage se D
classe D.

Les consignes écrites portent sur les dispositions relatives aux :

V-3-1 VISITES DE SURVEILLANCE


3-1
Réf. réglementaire : R214-122-I du CE – Article 5.1 de l’arrêté du 29 février 2008

Les consignes écrites portent sur les dispositions relatives aux visites de surv
visite eil
surveil lanc
eillance pr
lance ogr
progr ammée
amméess et aux visites
ogrammée
consécutives à des événemen
énements ts particuliers (événement pluvieux important, crue, séisme); la périodicité des
particuliers
visites, le parcours effectué, les points principaux d’observation et le plan type des comptes-rendus de visite et le
cas échéant, la périodicité, la nature et la description des essais d’organe mobile, sont à préciser.

Ö Le jour de la surveillance, le cahier d’entretien et de surveillance doit être complété.

‰ Visite de surv
Visite eil
surveil lanc
eillance pr
lance ogr
progr ammée :
ogrammée

& FICHE N° 2 : SURVEILLANCE RÉGULIÈRE DES OUVRAGES DE RÉGULATION HYDRAULIQUE


Cette fiche est proposée dans la D EU XIÈME PAR
EUXIÈME TIE : LES FICHES PRA
ARTIE TIQUES et explicitée dans la T R OISIÈME PAR
RATIQUES TIE : COMMENT
ARTIE AIRE
MMENTAIRE
T ECHNIQUE ET LEXIQUE.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
15
‰ Visite cconséc
Visite onsécutiv
onsécutiv e à un é
utive vénemen
événementt pluvieux importan
importantt :

En cas d’événemen
d’év énementt pluvieux importan
importantt , les points de surveillance de l’ouvrage sont principalement :

9 le parement aval du barrage notamment au droit de l’ouvrage de fuite ;


9 la cote maximum d’eau (quand il se remplit) ;
9 l’absence d’embâcles au niveau des orifices de fuite ;
9 le fonctionnement des organes de fuite ;
9 la hauteur d’eau dans le piézomètre (si présence) et à relier à la hauteur d’eau dans l’ouvrage ;
9 l’inspection des regards des dispositifs de drainage ;
9 la vérification du passage éventuel en surverse en attachant une attention particulière aux jonctions entre
surverse et corps de barrage
9 l’état du talus amont et aval autour de l’ouvrage de fuite et des zones d’ancrage ou de discontinuité des
matériaux.

Ö Le maître d’ouvrage des ouvrages hydrauliques doit définir l’événement pluvieux important sur le territoire de
sa collectivité (ex : 20 mm sur les dernières 24 heures).

& FICHE N°3: SURVEILLANCE CONSÉCUTIVE À UN ÉVÉNEMENT PLUVIEUX IMPORTANT


Cette fiche est proposée dans la D EU XIÈME PAR
EUXIÈME TIE : LES FICHES PRA
ARTIE TIQUES et explicitée dans la T R OISIÈME PAR
RATIQUES TIE : COMMENT
ARTIE AIRE
MMENTAIRE
T ECHNIQUE ET LEXIQUE.

*Attten
*A tion* P
ention* our de
Pour dess que
quesstions de séc urit
sécurité, il e
urité ec
esst rrecommandé de ne pas se déplac
ecommandé déplacer er sur l’ouvrage pendan
l’ouvrage pendantt
vénemen
l’év
l’é énementt pluvieux importan
importantt mais seulemen
seulementt apr ès. Dans ttous
aprè less cas
ous le cas,, il e onseil
esst cconseil lé d’en
onseillé voyer deux
d’env
personness au minimum pour e
personne efffectuer le
less visit
visitees.

Pour en savoir plus : Guide « Surveillance et entretien des petits ouvrages » - Paul Royet

V-3-2 MESURES D’AUSCUL


3-2 USCULTTATION

Réf. réglementaire : R214-122-I du CE – Article 5.2 de l’arrêté du 29 février 2008 – R214-124 du CE

Un dispositif d’auscultation permet de mesurer les phénomènes significatifs du comportement du barrage et de ses
évolutions. On constate 3 types d’évolutions :

- tassement de la crête du remblai


- comatage des drains
- existence de fuite.
Ainsi, on peut installer un inclinomètre, un repère de nivellement ou un piézomètre.

Selon l’article R214-124 du CE, tout barrage est doté d’un dispositif d’auscultation permettant d’assurer une surveillance
efficace. Toutefois :

- un ouvrage peut ne pas être doté d’un dispositif, sur autorisation du Préfet, lorsqu’il est démon
démontr
tré
tré que la
surveillance de l’ouvrage peut être assurée de façon efficace en l’absence dudit dispositif. Des mesures de
surveillance alternatives seront prescrites sur l’autorisation ;
- les barrages de classe D sont dispensés de l’obligation d’être doté du dispositif d’auscultation sauf si une
décision préfectorale motivée par des considérations de sécurité l’impose à un ouvrage.

16 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Les consignes écrites portent sur les dispositions relatives aux mesur
mesur es d’ausc
sure ulta
d’ausculta tion pour les ouvrages dotés d’un
ultation
dispositif d’auscultation (classe D non concerné). Ces dispositions précisent en particulier ;

- la description du dispositif d’auscultation et la liste des mesures qui font l’objet d’une analyse dans le cadre du
rapport périodique d’auscultation ;
- la périodicité des mesures selon le type d’instrument et sa modulation éventuelle en fonction des conditions
d’accès, du remplissage de la retenue et des états de vigilance ;
- les fréquences et les modalités de vérification et de maintenance des instruments et dispositifs de mesure.

Lors de la surveillance du tassement des ouvrages, un écart compris entre 5 et 10 centimètres est courant. Au delà,
il est conseillé de demander l’aide d’un expert.

V-3-3 VISITES TECHNIQUES APPROFONDIES


Réf. réglementaire : R214-122 du CE – Article 5.3 de l’arrêté du 29 février 2008 – R214-134 et 136 du CE

Les visites techniques approfondies sont réalisées au moins une ffois


ois ttous
ous le
less 5 ans pour le
less ouvrage
agess de clas
ouvrage se
classe
Ceett au moins une ffois
ois ttous
ous le
less 10 ans pour le
less ouvrage
agess de clas
ouvrage se D (R214-134 et 136 du CE) à compter de la
classe
date de réception de l’ouvrage.

ompétten
Ces visites sont menées par un personnel ccompé
ompé entt en hydraulique, électromécanique, géotechnique, génie civil
ayant connaissance du dossier et des résultats de l’auscultation.

Le comp
omptte -rendu précise, pour chaque partie de l’ouvrage, de ses abords et de la retenue pour un barrage, les
-rendu
constatations, les éventuels désordres observés, les origines possibles et les suites à donner en matière de surveillance,
d’exploitation, d’entretien, d’auscultation, de diagnostic ou de confortement.

Pour les ouvrages les plus anciens (>10 ans pour les ouvrages de classe D et > 5 ans pour les ouvrages de classe C)
la visite technique approfondie est à faire dès que possible et au plus tard au 31 déc
tard embr
décembr
embre e 2012
2012.

Pour en savoir plus : Guide « Surveillance et entretien des petits ouvrages » - Paul Royet

& FICHE N°4 : PROPOSITION DE CAHIER DES CHARGES POUR LES VISITES TECHNIQUES APPROFONDIES ET
BORDEREAU DES PRIX

Cette fiche est proposée dans la D EU XIÈME PAR


EUXIÈME TIE : LES FICHES PRA
ARTIE TIQUES et présente une proposition de cahier des
RATIQUES
charges des clauses techniques pour la réalisation d’une visite technique approfondie. Cette proposition est à
amender ou à adapter en fonction du contexte local et de l’importance de l’ouvrage mais également des besoins
du maître d’ouvrage.

V-3-4 SURVEILLANCE DES OUVRAGES EN PÉRIODE DE CRUE


Réf. réglementaire : R214-122 du CE – Article 5.4 de l’arrêté du 29 février 2008

Les consignes écrites portent sur les dispositions spécifique


spécifiquess à la surveillance de l’ouvrage en période de crue et,
le cas échéant, à son exploitation en période de crue. Celles-ci indiquent les contraintes et objectifs à respecter au
regard de la sûreté de l’ouvrage et de la sécurité des personnes et des biens.

L’article 5.4 de l’arrêté du 29 février 2008 détaille précisément les points à expliciter.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
17
V-3-5 EN CAS D’ÉVÉNEMENT PARTICULIER
Réf. réglementaire : R214-122 du CE – Article 5.5 de l’arrêté du 29 février 2008

Les consignes écrites portent sur les dispositions à prendr


prendr e par le propriétaire ou l’exploitant en cas d’é
endre vénemen
d’événementt
particulier
particulier
ulier, d’anomalie de comportement ou de fonctionnement de l’ouvrage et les noms des différentes autorités
susceptibles d’intervenir ou devant être averties, en particulier le service en charge du contrôle de la sécurité de
l’ouvrage et les autorités de police ou de gendarmerie ;

Ö Il s’agit de formaliser ce qui est mis en place et de ce qu’il faut faire ou ne pas faire et par qui.

*A
*Atttention* P
ention* our de
Pour dess que
quesstions de séc urit
sécurité, il e
urité esst rrec
ecommandé de ne pas se déplac
ecommandé déplacer er sur l’ouvrage pendan
l’ouvrage pendantt
l’événemen
l’év énementt pluvieux importan
importantt mais seulemen
seulementt apr ès. Dans ttous
aprè ous le
less cas
cas,, il e
esst cconseil
onseil lé d’en
onseillé voyer deux
d’env
personne
personness au minimum pour e efffectuer le
less visit
visitees.

V-3-6 CONTENU DU RAPPORT DE SURVEILLANCE


Réf. réglementaire : R214-122 du CE – Article 5.6 de l’arrêté du 29 février 2008 – R214-135 du CE

Dans le cas d’un barrage de classe C, le con


onttenu du rrapport
apport de surveil
surveil lanc
eillance comprend les observations effectuées
lance
lors des visites régulières de surveillance et les événements pluvieux réalisées depuis le précédent rapport de
surveillance et comprend les renseignements synthétiques sur :
9 la surveillance, l’entretien, l’exploitation de l’ouvrage au cours de la période ;
9 les incidents constatés et les incidents d’exploitation ;
9 les comportement de l’ouvrage ;
9 les événements particuliers survenus et les dispositions prises pendant et après l’événement ;
9 les essais des organes hydrauliques et les conclusions des essais ;
9 les travaux effectués directement par le propriétaire ou l’exploitant ou par une entreprise.

Le propriétaire ou l’exploitant transmet le rapport de surveillance au Préfet au moins une ffois


ois ttous
ous le
less 5 ans
(R214-135 du CE).

Ö Il s’agit de formaliser ce qui est observé pendant les différentes visites sur l’ouvrage – synthèse des fiches
n°2 : surveillance régulière des ouvrages de régulation hydraulique et fiche n°3 : Surveillance consécutive
à un événement pluvieux important ainsi que des renseignements consignés dans le registre de l’ouvrage
(cf Chapitr
Chapitree VI
VI).

V-3-7 CONTENU DU RAPPORT D’AUSCULTATION


Réf. réglementaire : R214-122 du CE – Article 5.7 de l’arrêté du 29 février 2008 – R214-135-II

Dans le cas d’un barrage doté d’un dispositif d’auscultation, le con


onttenu du rrapport d’ausculta
apport d’ausc ultation
ultation analyse les
mesures afin notamment de mettre en évidence les anomalies, les discontinuités et les évolutions à long terme. Il
prend notamment en compte les évolutions antérieures et fournit un avis sur le comportement de l’ouvrage et sur
les éventuelles mesures à prendre pour améliorer la sécurité.

Pour les barrages de classe C, le propriétaire ou l’exploitant fournit le rapport d’auscultation ou des contrôles équivalents
au Préfet au moins une ffois ois ttous
ous le
less 5 ans
ans. Le rapport est établi par un organisme agréé. En l’absence de la
publication des organismes, il est possible de continuer avec les organismes habituels.

18 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 - 18 (version modifiée en juin 2010)
VI– LE REGISTRE DE L’OUVRAGE
Réf. réglementaire : R214-122-II du CE – Article 6 de l’arrêté du 29 février 2008

Le registre consigne les principaux renseignements relatifs aux travaux, à l’exploitation, à la surveillance, à l’entretien
de l’ouvrage et au dispositif d’auscultation, aux conditions météorologiques et hydrologiques et à l’environnement
de l’ouvrage.

Le registre est ouvert dès l’achèvement de l’ouvrage et est mis à jour régulièrement par la personne en charge de
la surveillance régulière de l’ouvrage. Un exemplaire est obligatoirement conservé sur support papier et placé dans
un endroit accessible en toute circonstance. Il doit contenir les informations relatives :

9 à l’exploitation de la retenue, à son remplissage, à sa vidange et aux périodes de fonctionnement du


déversoir ;

9 aux incidents, accidents, anomalies constatés ou faits marquants concernant l’ouvrage, ses abords et sa
retenue ;

9 aux travaux d’entretien réalisés ;

9 aux manœuvres opérées sur les organes mobiles ;

9 aux constatations importantes faites lors des visites de surveillance programmées ou exceptionnelles et aux
conditions climatiques qui ont régné pendant ces visites ;

9 aux inspections du service en charge du contrôle et de la sécurité de l’ouvrage.

& FICHE N°5: REGISTRE DES VISITES ET INTERVENTIONS SUR L’OUVRAGE

Cette fiche est proposée dans la D EU XIÈME PAR


EUXIÈME TIE : LES FICHES PRA
ARTIE TIQUES.
RATIQUES

Le registre rapporte, pour chaque ouvrage, les dates auxquelles ont été effectuées :

9 les visites de surveillance régulière dont la fréquence minimale est fixée par l’arrêté préfectoral au titre du
Code de l’Environnement (cf. Chapitre V-3-1);

9 les visites de surveillance consécutive à un événement pluvieux important (cf. Chapitre V-3-1);

9 les opérations d’entretien courant (tontes, etc);

9 les opérations d’entretien exceptionnel (curage par exemple, etc);

9 les visites géotechniques, pouvant être déclenchées après l’apparition d’un effondrement par exemple;

9 les visites techniques approfondies qui sont maintenant obligatoires (cf. Chapitre V-3-3)

Une colonne «travaux à prévoir» et «travaux réalisés» permet de reporter de façon synthétique les observations
réalisées dans le cadre de ces visites quand cela s’avère nécessaire, et de voir si les travaux éventuels à prévoir ont
bien été réalisés.

Toutes les informations portées au registre doivent être datées (JJ/MM/AAAA).

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
19
Ce registre peut prendre la forme d’un classeur avec mention des dates d’entretien faisant référence à une fiche
d’entretien, d’incidents et d’anomalies et/ou de travaux.

VII– DÉCLARATION D’ÉVÈNEMENT

Réf. réglementaire : R214-125

Tout événement ou évolution concernant un barrage ou leur exploitation et me metttan


tantt en cause
cause, y compris dans des
circonstances différentes de celles de leur occurrence, la séc urit
sécurit é de
urité dess personne
personness ou de
dess biens e
esst déclaré, dans
déclaré
le
less meil leurs délais
meilleurs délais, par le propriétaire ou l’exploitant au Préfet.

VIII– RÉVISION SPÉCIALE

Réf. réglementaire : R214-146 du CE – Article 8 de l’arrêté du 29 février 2008

L’article R214-146 du CE donne la pos sibilit


possibilité au Pr
sibilité éfet de pr
Pré escrir
pre e au propriétaire ou à l’exploitant de faire
scrire
procéder, à ses frais, dans un délai déterminé, et par un organisme agréé, à un diagnos tic sur le
diagnostic less garan
garan tie
tiess de
antie
sûreté de l’ouvr
sûre age
age, si un barrage ne paraît pas remplir les conditions de sûreté suffisantes. Les dispositions pour
l’ouvrage
remédier aux insuffisances de l’ouvrage, de son entretien ou de sa surveillance au regard des impératifs de la
sécurité des personnes et des biens devront être proposées.

Ce diagnostic comprend, en fonction de la nature et de la gravité du désordre constaté ou du risque détecté, tout ou
partie des éléments suivants :
9 Examen de l’ouvrage, des équipements et des aménagements dont il est doté ainsi que des accès à ceux-ci ;
9 Examen des dispositifs de protection au regard des différentes formes d’agression auxquelles l’ouvrage est
soumis ;
9 Examen du comportement de l’ouvrage lors d’épisodes extrêmes, notamment les crues, les séismes et les
mouvements des versants (ou parements de l’ouvrage) ;
9 Le point des dégradations subies par l’ouvrage et des améliorations apportées ;
9 Examen de la sécurité intrinsèque de l’ouvrage et de son dimensionnement ;
9 Examen des modalités de surveillance et d’auscultation mises en place.

IX– LA PREMIÈRE MISE EN EAU

Réf. réglementaire : R214-121 du CE

La première mise en eau doit être conduite selon une procédure préalablement portée à la connaissance des personnels
intéressés et comportant au moins les consignes à suivre en cas d’anomalie grave, notamment les manœuvres
d’urgence des organes d’évacuation, et précisant les autorités publiques à avertir sans délai.

Pendant tout le déroulement de la première mise en eau, le propriétaire ou l’exploitant assure une surveillance
permanente de l’ouvrage et de ses abords immédiats par un personnel compétent et muni de pouvoirs suffisants de
décision.

Le propriétaire ou l’exploitant remet au Préfet, dans les six mois suivant l’achèvement de cette phase, un rapport
décrivant :
9 les dispositions techniques des ouvrages tels qu’ils ont été exécutés ;
9 l’exposition des faits essentiels survenus pendant la construction ;
9 une analyse détaillée du comportement de l’ouvrage au cours de l’opération de mise en eau ;
9 une comparaison du comportement observé avec le comportement prévu.

20 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Les exigences demandées par le décret du 11 décembre 2007 (R214-121 du CE) pour les barrages hydroélectriques
ne son
sontt pas adap
adapttée
éess aux barrage
agess en talw
barrage eg
eg. Aussi, il est vivement conseillé d’effectuer une visit
talweg e de ccon
visite on tr
ontr ôle
trôle
du comportement de l’ouvrage lors de dess premiers rremplis
premiers emplis
emplisss age
agess par le maître d’ouvrage. Cela constitue une visite
de surveillance consécutive à un événement pluvieux important (cf cf ChapitreV
Chapitre V--3-1 ).
3-1

X– OUVRAGES NON CLASSES

Les barrages dont la hauteur est inférieure à 2 mètres ne sont pas classés selon la réglementation en vigueur.
Cependant, il est nécessaire de les gérer et de les surveiller au même titre que les ouvrages classés.

Il est conseillé pour les ouvrages non classés de suivre les préconisations précédemment décrites pour les barrages
de classe D.

De nombr
nombreux eux ouvr age
agess, rré
ouvrage éalisé
aliséss il y a quelque
quelquess dizaine
dizainess d’année
d’annéess ou plus rréc écemmen
emmentt , ne son
écemmen sontt , aujourd’hui,
aujourd’hui,
pas ccon
on
onfforme
ormess à la nouv
nouvelel le rréglemen
elle églemen
églementa tation ; pas de surv
tation eil
surveil lanc
eillanc
lance e rrégulièr
égulière, pas d’en
égulière tr
d’entretien, pas de doc
tre umen
documen
umentsts
rela tifs à l’ouvr
elatifs age e
l’ouvrage ett à son ffonctionnemen
onctionnemen
onctionnementt disponible
disponibless, e ettc .

Afin de rrépondr
épondr
épondree aux ob jectifs pr
objectifs emiers de
premiers dess ouvr age
agess, de pr
ouvrage otection de la ssan
pro an
antté eett de la vie humaine
humainess, de
l’envir
l’envir onnemen
onnementt , du pa
vironnemen trimoine ccultur
patrimoine ulturel, de l’activit
ulturel, é éc
l’activité onomique e
économique ett de
dess infr
infr as
fras tructur
astructur
tructurees, il ccon
on vien
vientt , dè
onvien dèss à
pr
préésen
sentt , d’engager la mise en ccon on
onfformit
ormitéé de
dess ouvr age
agess clas
ouvrage sé
séss e
classé ett la ge
gesstion, la surv eil
surveil lanc
eillanc ee
lance ett l’en tr
l’entr etien
tre
de
dess ouvr
ouvrageage
agess non classé
classé s.
sés.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
21
DEU XIÈME PAR
EUXIÈME TIE
ARTIE

LES FICHES PRATIQUES

Fiche n°1 : Fiche technique de l’ouvrage .......................................................................................... page 25

Fiche n°2 : Surveillance régulière des ouvrages de régulation hydraulique ................................... page 27

Fiche n°3 : Surveillance consécutive à un épisode pluvieux important .......................................... page 29

Fiche n°4 : Proposition de CCTP pour les visites techniques approfondies ..................................... page 31
Bordereau des prix ........................................................................................................... page 41

Fiche n°5 : Registre des visites et interventions sur l’ouvrage ........................................................ page 43

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
23
24 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
FICHE N°1 : FICHE TECHNIQUE DE L’OUVRA
TECHNIQUE GE
OUVRAGE

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
25
26 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
FICHE N°2 : SURVEILLANCE RÉGULIÈRE DES OUVRA
RÉGULIÈRE GES DE RÉ
OUVRAGES GULA
RÉGULATION HYDRA
GULATION ULIQUE
HYDRAULIQUE

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
27
28 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
FICHE N°3 : SURVEILLANCE CONSÉCUTIVE À UN ÉVÉNEMENT PL
ONSÉCUTIVE UVIEU
PLUVIEUX IMPOR
UVIEUX IMPORTTANT

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
29
FICHE N°4 : PROPROSITION DE CAHIER DES CHAR
OPROSITION GES POUR LA VISITE TE
CHARGES CHNIQUE APPR
TECHNIQUE ONF
APPRONF ONDIE
ONFONDIE
ET BORDEREAU DES PRIX
ORDEREA

MARCHES PUBLICS DE PRES


MARCHES PRESTTATIONS INTELLECTUELLES
INTELLECTUELLES

CAHIER DES CLAUSES TE


CLAUSES CHNIQUES P
TECHNIQUES AR
PARTICULIÈRES
ARTICULIÈRES

(C .C
(C.C .T
.C.T .P
.T.P.)
.P.)

MAÎTRE D’OUVRAGE :
OUVRAGE

OBJE
BJETT :
_______________________________________________________________________

MIS SION DE VISITE TE


MISSION CHNIQUE APPR
TECHNIQUE APPROF OFONDIE
OFONDIE
CONFORMÉMENT À L’AR
ONFORMÉMENT TICLE R214-
ARTICLE 136 DU CODE DE L’ENVIR
R214-136 ONNEMENT MODIFIÉ PAR LE DÉ
ENVIRONNEMENT CRE
CRETT
DÉCRE
DU 11 DÉ CEMBRE 2007 ET COMPLÉ
DÉCEMBRE TÉ PAR L’ARRÊ
MPLÉTÉ TÉ DU 29 FÉVRIER 2008.
ARRÊTÉ
_______________________________________________________________________

LA PR OCÉDURE DE CONSUL
PROCÉDURE ONSULTTATION UTILISÉE ES
ESTT LA SUIVANTE :
SUIVANTE

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
31
CAHIER DES CLAUSES TE
CLAUSES CHNIQUES P
TECHNIQUES AR
PARTICULIÈRES
ARTICULIÈRES

SOMMAIRE
SOMMAIRE

Article 1 Ob je
jett du mar
Obje ché - dispositions génér
marché ale
aless – in
générale inttervenan
ervenan ts
enants

1-1 Ob je
jett du mar
Obje ché
marché
1-2 Descrip
Descrip tion de la mis
scription sion
mission

1-2.1 Caractéristiques géométriques de l’ouvrage


1-2.2 Caractéristiques géotechniques de l’ouvrage
1-2.3 Caractéristiques du génie civil de l’ouvrage
1-2.4 Instrumentation de l’ouvrage
1-2.5 Sécurité liée à l’exploitation de l’ouvrage
1-2.6 Sécurité vis-à-vis des riverains de l’ouvrage

1-3 Dispositions e
ett rre
espons abilit
sponsabilités div
abilité erse
ersess
diverse

1-3.1 Documents mis à disposition par le maître d’ouvrage


1-3.2 Visite préalable, signalisation, sécurité et coordination des chantiers
1-3.3 Rapport final et format des documents remis
1-3.4 Propriété et confidentialité des résultats
1-3.5 Responsabilité du prestataire sur les résultats de l’étude
1-3.6 Réunions intermédiaires

1-4 Prise en ccomp


omp
omptte de
dess nouvel
nouvel le
less rréglemen
elle églemen ta
églementa tions
tations

32 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
ARTICLE PREMIER - OBJE
BJETT DU MAR CHÉ - DISPOSITIONS GÉNÉRALES - INTERVENANT
MARCHÉ S
NTERVENANTS

1-1-OBJET DU MARCHÉ
Les stipulations du présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) concernent l’ensemble des prestations
définies ci-après :

L’exécution de la mission d’inspection des ouvrages hydrauliques de [maître d’ouvrage] conformément à l’article
R214-136 du code de l’environnement modifié par le décret du 11 décembre 2007. « Pour les barrages de classe D,
les visites techniques approfondies mentionnées à l’article R214-123 sont réalisées au moins une fois tous les dix
ans » et complété par l’arrêté du 29 février 2008, article 5 alinéa 3 : » Les dispositions relatives aux visites techniques
approfondies. Ces visites détaillées de l’ouvrage sont menées par un personnel compétent notamment en hydraulique,
en électromécanique, en géotechnique et en génie civil et ayant une connaissance suffisante du dossier et des
résultats d’auscultation de l’ouvrage. Le compte rendu précise, pour chaque partie de l’ouvrage, de ses abords et de
la retenue dans le cas d’un barrage, les constatations, les éventuels désordres observés, leurs origines possibles et
les suites à donner en matière de surveillance d’exploitation, d’entretien, d’auscultation, de diagnostic ou de
confortement »

Ces ouvrages hydrauliques exploités par [le maître d’ouvrage] entrent dans le cadre des compétences eau,
assainissement, gestion des eaux pluviales et participent à la lutte contre les inondations et la protection de la
ressource en eau.

La description et l’emplacement des ouvrages sont donnés à titre indicatif en annexe.

1-2-DESCRIPTION DE LA MIS
ESCRIPTION SION
MISSION

Afin de s’assurer de la fiabilité technique des ouvrages hydrauliques gérés par [maître d’ouvrage], il convient de
mettre en place une mission d’inspection dont les principaux objectifs consistent à :

Etablir un rapport d’inspection par ouvrage hydraulique destiné à mettre en évidence les éventuels points de
dysfonctionnements ou désordre rencontrés tant sur le fonctionnement hydraulique de l’ouvrage que sur sa structure
et préciser les mesures devant être mises en œuvre par l’exploitant pour y remédier. Dans ce rapport, le titulaire du
marché proposera, au-delà des conclusions techniques avancées, un programme de travaux et un calendrier pour la
réalisation de ces travaux.

Ces missions d’inspection entrent dans le cadre réglementaire du décret n°2007-1735 du 11 décembre 2007 relatif
à la sécurité des ouvrages hydrauliques et au comité technique permanent des barrages et des ouvrages hydrauliques
et modifiant le code de l’environnement et notamment les prescriptions liées aux barrages de classe D. Toutefois le
maître d’ouvrage souhaite également réaliser de telles missions sur l’ensemble de son parc d’ouvrages.

L’établissement du rapport se basera en particulier sur l’examen des éléments suivants :

- Observation et analyse des caractéristiques géométriques de l’ouvrage à partir de levers topographiques de


référence et/ou l’établissement de nouveaux levers topographiques, afin de contrôler les éventuels mouvements
affectant l’ouvrage et son environnement immédiat,

- Observation et analyse des caractéristiques géotechniques de l’ouvrage, afin de contrôler la solidité de


l’ensemble des ouvrages (solidité et stabilité des remblais, ancrages des fondations, examen des dispositifs
de drainage, des débits de fuite,…etc.) ;

- Observation et analyse du génie civil de l’ouvrage (ouvrages de fuite, d’entonnement de surverse, déversoirs,
et systèmes de canalisations associés, système de régulations, vannes, vortex….) afin de contrôler la stabilité,
la solidité de l’ensemble et son bon fonctionnement hydraulique,

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
33
- Observation et inspection de l’instrumentation des ouvrages (piézomètres, bornes destinées à mesurer
d’éventuels déplacement….) afin de contrôler le bon fonctionnement de ces installations,

- Observation et analyse des dispositifs de sécurité liés à l’exploitation de l’ouvrage afin de contrôler leur état
et leur efficacité,

- Observation et analyse des dispositifs de sécurité mis en place vis-à-vis des populations riveraines afin de
contrôler leur état et leur efficacité.

1-2-1 CARACTÉRIS
ARACTÉRIS TIQUES GÉ
CTÉRISTIQUES OMÉ
GÉO TRIQUES DE L’OUVRA
MÉTRIQUES GE
OUVRAGE

Le titulaire du marché effectuera une analyse des levers topographiques de référence et actualisés de l’ouvrage
concerné afin de diagnostiquer tout mouvement éventuel de l’ouvrage et de ses organes annexes ou du terrain
dans l’environnement immédiat de l’ouvrage.

Le maître d’ouvrage fournira au titulaire l’ensemble des plans topographiques de l’ouvrage ainsi que des plans de
réseaux environnant à sa disposition. Par ailleurs le maître d’ouvrage mettra à disposition du titulaire du marché son
marché de prestations topographiques afin de permettre au titulaire la réalisation de levers topographiques nécessaires
à la réalisation de sa mission.

Seront réalisés à minima :

- un profil longitudinal du ou des remblais de l’ouvrage


- un profil transversal du remblai au niveau de l’organe de surverse
- un profil transversal du remblai au niveau du système de fuite

1-2-2 CARACTÉRIS
ARACTÉRIS TIQUES GÉ
CTÉRISTIQUES OTE
GÉO CHNIQUES DE L’OUVRA
TECHNIQUES GE
OUVRAGE

Le titulaire du marché effectuera une analyse des éléments géotechniques de l’ouvrage. Pour établir son rapport, le
titulaire effectuera notamment :

Un diagnostic visuel de premier ordre de l’ouvrage hydraulique dont l’objectif est d’apprécier les caractéristiques
géotechniques de celui-ci, afin de contrôler sa solidité et sa stabilité (remblais, ancrages des fondations, examen
des dispositifs de drainage, des débits de fuite,…etc.) ;

Ce diagnostic permet, une appréciation de l’état de l’ouvrage et permet de réunir les conditions pour sa surveillance
et son entretien réguliers ultérieurs.

Le diagnostic de premier ordre se base sur la réalisation d’une inspection visuelle initiale.

Cette inspection visuelle permettra de mettre en évidence les désordres pouvant affecter l’ouvrage par des indices
de surface :

- Mouvements ou accidents de terrain (au sens le plus large du terme),


- érosions et ravinements,
- zones de végétation singulière,
- suintements,
- terriers de fouisseurs,
- sorties de canalisations,
- fissures,
- déplacements, etc.

Le principe général de la surveillance par le titulaire du marché consiste à parcourir intégralement à pied l’ensemble
de l’ouvrage y compris la zone inondable, en répertoriant toutes les informations visuelles sur les désordres ou les
présomptions de désordre affectant l’une ou l’autre de ses composantes.

34 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Les éléments spécifiques tels que matelas Reno, gabions, enrochements, géogrille, geotextiles, etc… devront
également faire l’objet d’un examen attentif.

Le maître d’ouvrage fournira au titulaire du marché une fiche type de surveillance, joint en annexe 2, pouvant servir
de support à cette démarche sans pour autant être exhaustive. Celle-ci pourra être modifiée et/ou complétée par le
titulaire du marché selon sa convenance tout en conservant les éléments essentiels à ce type de démarche.

L’ouvrage ayant fait l’objet d’un diagnostic visuel dans un premier temps pourra faire l’objet d’un diagnostic approfondi
lors d’une deuxième étape, à partir des anomalies et/ou dysfonctionnements décelés lors du diagnostic visuel
initial.

Le maître d’ouvrage mettra alors à disposition du titulaire, son marché de prestations géotechniques afin d’établir
un diagnostic plus approfondi.

Le titulaire déterminera le programme d’investigations à réaliser dans le cadre d’une mission géotechnique G5
telles que définies par la norme NF P 94-500 révisée en décembre 2006, ou d’une norme équivalente, afin d’en
exploiter et d’en interpréter les résultats.

Le titulaire pourra notamment superviser la réalisation de missions géotechniques de type diagnostic géotechnique
G5 sous réserve de justification suffisamment étayées.

La réalisation d’une supervision hydrogéologique pourrait être nécessaire parallèlement à ces diagnostics
géotechniques, notamment dans le cadre d’effondrements d’origine naturelle ou non.

Les différentes prestations devront permettre de définir les contraintes qui peuvent avoir une incidence directe ou
indirecte sur la pérennité de l’ouvrage.

Cette mission est destinée à rechercher les causes géotechniques du sinistre constaté ou suspecté et à donner une
première approche des remèdes envisageables. Elle comprendra :

- l’examen et la validation de la cohérence des données collectées y compris celles issues de la mission,
- les études de l’élément géotechnique spécifique déterminé en fonction de la problématique posée qui est la
suivante :

ß mesures à prendre vis-à-vis de l’ouvrage existant afin de garantir la pérennité globale de celui-ci,
ß conservation ou non des parties de l’ouvrage existant avec ou sans mesure de confortement,
ß dispositif particulier à envisager au niveau des interfaces entre parties d’ouvrage

- la fourniture d’un rapport de diagnostic géotechnique qui récapitulera les documents de référence utilisés, les
données collectées lors de la réalisation de la mission, la description des aspects géotechniques, les résultats
de l’étude qui apporte des réponses à la problématique posée ci-dessus, les incertitudes et les aléas qui
subsistent ainsi que les risques encourus.

Ces missions ont pour objectif de mettre en évidence les éléments suivants :

¾ description des sols et des roches rencontrés (avec classification),


¾ stabilité des talus, perméabilité des sols, étanchéité,
¾ mécanique des sols
¾ points particuliers : terrains compressibles, zones instables, zones d’arrivée d’eau, zones à risques (marnières,
karsts, etc.), formations solubles affouillables ou gonflantes...

1-2-3 CARACTÉRIS
ARACTÉRIS TIQUES DU GÉNIE CIVIL DE L’OUVRA
CTÉRISTIQUES GE
OUVRAGE

L’état du génie civil de l’ouvrage devra être vérifié y compris dans ses annexes. Ainsi seront investigués les annexes
amont (prises d’eau), le corps de l’ouvrage et ses annexes aval (restitutions).

Concernant les annexes amont, l’état des déversoirs, partiteurs, prises d’eau, etc... sera vérifié.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
35
Les canalisations de transferts seront inspectées afin d’y détecter toutes anomalies possibles (effondrement, fissure,
épaufrure, etc...).

L’état des ouvrages de dépollution type débourbeurs ou déshuileurs sera vérifié tant pour les ouvrages préfabriqués
que pour les ouvrages maçonnés.

Concernant le corps de l’ouvrage, l’état général de l’ouvrage de fuite et de sa stabilité mécanique sera vérifié. L’état
des bétons sera analysé et les éventuelles dégradations seront diagnostiquées au regard du fonctionnement des
organes (notamment des charges et pressions exercées). Une attention particulière sera portée aux interfaces entre
le béton et la terre compactée (notamment au niveau des voiles d’entonnement, des têtes d’aqueduc ou canalisation
de liaison), afin d’y détecter d’éventuel phénomène de renard hydraulique.

La canalisation de liaison sous le corps de l’ouvrage sera inspectée pour y détecter toute anomalie. Les organes
mobiles (vannes, clapets, vannes à flotteurs, vortex) et leur fonctionnement devront être vérifiés. Enfin, l’état des
organes métalliques (grilles, caillebotis, échelons, crinoline, garde-corps, etc...) sera vérifié.

L’évacuateur de surface sera diagnostiqué. Si celui-ci est en béton, les usures, fissures et dégradations seront
inventoriées. Si celui-ci est en revêtement flexible type matelas Reno, l’état général, l’état des mailles et des
ligatures et l’état des matériaux de remplissage seront analysés. Les migrations des matériaux à l’intérieur des
cages (matelassage), déformations et contraintes sur les mailles seront notées tant sur le coursier que sur les
bajoyers. Les interfaces entre évacuateur de surface et corps de l’ouvrage seront inspectées avec soin, de manière
à relever toute contrainte, déformation, déplacement signe, de circulation d’eau sous la surverse.

Concernant les annexes aval, l’état général des dispositifs de dissipation d’énergie sera vérifié. En particulier, les
déformations, fissurations, déchaussements, déplacement ou instabilités mécaniques seront répertoriées et
diagnostiquées. La tenue des enrochements, des contre épis et les éventuels affouillements seront également
rapportés.

1-2-4 INSTRUMENT
NSTRUMENTATION DE L’OUVRA
TRUMENTA GE
OUVRAGE

Le titulaire du marché devra inspecter l’ensemble des installations de mesures existantes sur l’ouvrage, notamment :

- Appareils de mesure hydrologiques et hydrauliques (mesures de débit, mesure de hauteur d’eau)

- Piézomètres

- Dispositifs destinés à mesurer les mouvements et tassements des ouvrages

Le titulaire du marché pourra effectuer des propositions d’installation de dispositifs de mesure pour la surveillance
des mouvements pouvant affecter les ouvrages et leur environnement immédiat.

1-2-5 SÉCURITÉ LIÉE À L’EXPLOIT


EXPLOITATION DE L’OUVRA
OITA GE
OUVRAGE

Le titulaire du marché devra inspecter les organes de sécurité (gardes corps, clôtures, trappes d’accès des organes
de fuite,etc…) permettant la protection et la sécurité du personnel d’exploitation et d’entretien de l’ouvrage.
Un diagnostic sera établit permettant de mettre en évidence tout défaut de sécurité. Le titulaire établira les
préconisations nécessaires dans le but d’éviter la mise en danger du personnel.

Le maître d’ouvrage mettra à disposition le Dossier d’Intervention Ultérieur de l’Ouvrage et Dossier des Ouvrages
Exécutés lorsque que ceux-ci existent.

Le maître d’ouvrage mettra à disposition du titulaire du marché les consignes écrites concernant la gestion de
l’ouvrage conformément à l’article R214-136 du code de l’environnement modifié par le décret du 11 décembre
2007 et complété par l’arrêté du 29 février 2008.

36 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
1-2-6 SÉCURITÉ VIS-À-VIS DES RIVERAINS DE L’OUVRAGE
OUVRAGE

Le titulaire du marché devra inspecter les clôtures, portails et tous éléments permettant la protection des riverains
au pourtour de l’ouvrage ou au droit des ouvrages le constituant lorsque certaines parties de l’ouvrage ne sont pas
enclos. Il proposera le cas échéant des aménagements de protection.
Il procédera à la vérification de l’existence sur le site d’un panneau d’information à l’attention des riverains sur les
dangers encourus.

1-3 DISPOSITIONS ET RESPONS ABILITÉS DIVERSES


RESPONSABILITÉS

1-3.1 DOCUMENTS MIS À DISPOSITION PAR LE MAÎTRE D’OUVRA


OCUMENTS GE
OUVRAGE

- Plans des ouvrages : plans de récolement, plan des réseaux associés


- dossier d’entretien et de surveillance des ouvrages, comprenant les fiches d’inspection mensuelle et après
chaque évènement pluvieux des ouvrages
- registre et rapport de surveillance de l’ouvrage
- rapports géotechniques des ouvrages (phase conception, phase travaux, et gestion ultérieure de l’ouvrage)
- Dossier d’Ouvrage Exécuté, Dossier d’Intervention Ultérieure sur Ouvrage

1-3.2 VISITE PRÉALABLE, SIGNALIS


PRÉALABLE SIGNALISAATION, SÉCURITÉ ET COORDINA
SÉCURITÉ TION DES CHANTIERS
OORDINATION

Le maître d’ouvrage organisera avec le titulaire du marché une visite préalable sur site conjointe pour chaque
ouvrage devant faire l’objet d’une inspection.

La signalisation, la sécurité et la coordination de tous les chantiers liés à l’étude sont placées sous la responsabilité
exclusive du prestataire qui prend toutes les dispositions réglementaires et nécessaires pour prévenir tout dommage
tant envers les tiers qu’envers ses personnels ou ceux intervenant pour son compte.

A cet effet, le titulaire se charge d’obtenir les autorisations et prescriptions des services gestionnaires des voiries
concernés par les chantiers.

Les prestations comprenant le cas échéant au moins une phase de travaux de génie civil (forages en particulier) où
plusieurs entreprises sont susceptibles d’intervenir, est soumise aux dispositions réglementaires de coordination en
matière de sécurité et de protection de la santé sur les chantiers de bâtiment et de génie civil. Le coordonnateur de
Sécurité et de Protection de la Santé (S.P.S) est désigné par le maître d’ouvrage. Le prestataire de l’étude ainsi que
ses éventuels co-traitants et/ou sous-traitants établissent, sous le contrôle du coordonnateur S.P.S sus-désigné, le
(ou les) plan(s) particulier(s) de sécurité et de Protection de la Santé (P.P.S.P.S) qui s’impose(nt).

A minima, un plan de prévention sera élaboré pour chaque ouvrage.

Ac
Acccès aux dif
diffféren
éren ts sit
ents es
site

Les éventuels terrassements d’aménagement des accès et circulations ou de préparation des plateformes de station
pour les sondages géotechniques ou les mesures géophysiques sont à la charge exclusive du prestataire de l’étude,
qui doit obtenir auprès du propriétaire (public ou privé) toutes les autorisations nécessaires.

Le titulaire du marché devra réaliser le constat contradictoire de l’état du terrain avant et après l’intervention en
présence du propriétaire ou de l’exploitant dans le cas où la parcelle concernée serait une parcelle agricole.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
37
Con tr
ontr ain
ainttes en
train vir
envir onnemen
vironnemen tale
taless
onnementale

Pour les emprises d’ouvrages qui se situent dans les terrains actuellement pentus et boisés, il conviendra de prévoir
des profondeurs de sondages de reconnaissance adéquate.

Pour les emprises qui se situent dans les zones, encombrées de broussailles et de baliveaux, préalablement à la
réalisation du programme de reconnaissance géotechnique, le titulaire du marché procédera au débroussaillage et
au nettoyage des zones concernées.

Protection de
Pro dess biens e
ett de
dess rré
ése aux
seaux

Le titulaire doit tenir compte de la présence éventuelle de réseaux, conduites et câbles divers. A ce titre celui-ci doit
suivre la procédure de Déclaration d’Intention de Commencer les Travaux (DICT) auprès des divers concessionnaires
susceptibles d’avoir des réseaux dans les zones concernées, ainsi qu’auprès des gestionnaires des domaines publics
concernés.

Au niveau des parcelles éventuellement privées, le titulaire doit se renseigner auprès du propriétaire de la présence
de réseaux, conduites et câbles à usage privé en dehors de la présence éventuelle de réseaux de services publics, ou
de tout autre ouvrage enterré dont le propriétaire à connaissance.

Pour certains sondages, la réalisation d’un avant trou peut être nécessaire.

La réparation de tous les dégâts causés, du fait des travaux du prestataire, aux biens publics ou privés, et notamment
aux réseaux de services publics (souterrains comme aériens) est effectuée au frais et à la charge du prestataire, sous
le contrôle du concessionnaire ou du propriétaire du bien s’il s’agit de réseau à usage privé.

Les plans des réseaux peuvent être demandés aux concessionnaires et propriétaires des réseaux après une information
préalable.

1-3.3 RAPPOR
APPORTT FINAL ET FORMA
ORMATT DES DOCUMENTS REMIS
DOCUMENTS

Le titulaire du marché fournira un rapport final par ouvrage inspecté comprenant notamment une analyse sur le
fonctionnement hydraulique de celui-ci, un bilan géotechnique faisant état de la structure de l’ouvrage et de sa
stabilité ainsi qu’une analyse sur l’état des éléments de génie civil.

Ce rapport précisera, pour chaque partie de l’ouvrage, de ses abords et de la zone inondable, les constatations, les
éventuels désordres observés, leurs origines possibles et les suites à donner en matière de surveillance d’exploitation,
d’entretien, d’auscultation, de diagnostic, de sécurité ou de confortement.

Les documents d’étude devront être transmis au Maître d’Ouvrage dans les délais impartis.

Les dossiers remis par le titulaire du marché seront composés des éléments suivants :

- une version papier, en trois exemplaires, dont un reproductible ;

- une version informatique dont les fichiers seront aux formats Word, Excel, Autocad et le cas échéant Arcview
SHAPE/MAP INFO (notamment dans le cadre des études préalables de bassin versant) ou 100% compatible.

Les plans remis par le titulaire du marché auront les caractéristiques suivantes :

Plan à l’échelle 1/500è ou du 1/200 selon les dysfonctionnements rencontrés et les solutions préconisées.

38 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Pour chaque plan :

- une version papier, en trois exemplaires ;

- une version informatique dont les fichiers seront au format DWG ou DXF, et conformes au cahier des charges
figurant à l’Annexe I du présent Programme de Travaux.

Le titulaire du marché devra systématiquement adresser un exemplaire papier au coordonnateur de sécurité, s’il y
a lieu, des documents intéressant sa mission, et en informer le Maître de l’Ouvrage.

Les levés seront rattachés :

y En ce qui concerne la planimétrie, dans le système IGN Lambert I nord. L’utilisation du GPS est souhaitée
pour les extensions du canevas existant. La tolérance sera celle prévue par l’arrêté du 21 janvier 1980 et
l’instruction du 28 janvier 1980 pour les canevas de précision.

y En ce qui concerne l’altimétrie dans le système d’altitude normale RGF 93 à partir d’un minimum de deux
repères. La tolérance sera celle du nivellement direct de précision.

1-3.4 PROPRIÉTÉ ET CONFIDENTIALITÉ DES RÉSUL


OPRIÉTÉ RÉSULTTATS

Le maître d’ouvrage est propriétaire à part entière des résultats de l’étude.

Le caractère strictement confidentiel des prestations réalisées au titre de l’étude est souligné et le prestataire est
tenu de ne divulguer aucune information pouvant porter préjudice à cette confidentialité.

Toute exploitation ou publication des résultats, par le prestataire, à d’autres fins que celles de l’étude doit obtenir
l’accord préalable écrit du maître d’ouvrage.

1-3.5 RESPONS ABILITÉ DU PRES


ESPONSABILITÉ RÉSULTTATS DE L’ÉTUDE
PRESTTATAIRE SUR LES RÉSUL

Le prestataire prend vis-à-vis du maître d’ouvrage, l’entière responsabilité de tous les résultats et conclusions de
l‘étude, y compris ceux issus directement ou indirectement, des prestations, travaux, calculs, modélisations ou
analyses réalisés par les co-traitants ou sous traitants agréés au titre du marché.

1-3.6 RÉUNIONS INTERMÉDIAIRES

Des réunions intermédiaires peuvent être organisées à l’initiative du maître d’ouvrage ou du titulaire pour effectuer
le point sur l’état d’avancement des travaux, valider les conclusions partielles et/ou les documents d’étape et
discuter des orientations pour la suite de l’étude.

Dans le cadre de la mission Diagnostic visuel de premier ordre, le prestataire assistera à une réunion minimum au
cours de laquelle il présentera son rapport.

Dans le cadre de la mission G5, le prestataire assistera à une réunion minimum au cours de laquelle il présentera son
rapport de diagnostic géotechnique.

La participation du titulaire à toutes les réunions fixées sur l’initiative du maître de l’ouvrage est rémunérée dans les
conditions définies au C.C.A.P. par le poste correspondant du bordereau des prix du marché.

Par contre, la participation aux réunions organisées à la demande du prestataire de l’étude ne donne lieu à aucune
rémunération de celui-ci.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
39
1-4 PRISE EN COMP TE DES NOUVELLES RÉ
MPTE GLEMENT
RÉGLEMENTATIONS
GLEMENTA

Il appartient au titulaire du marché de formuler ses avis sur la base des textes en vigueur à la date d’obtention des
autorisations administratives préalables à la construction.

Si une nouvelle réglementation apparaît postérieurement à ces dates, le titulaire du marché est tenu d’attirer
l’attention du maître d’ouvrage sur les conséquences de cette nouvelle réglementation. Il distingue ce qui relève
des évolutions souhaitables et des modifications obligatoires, notamment pour l’obtention des autorisations
d’ouverture au public ou d’exploitation.

Il en est de même pour les projets connus de réglementation ou les transpositions en droit interne des normes
européennes.

Fait à , le
Lu et accepté,
Monsieur le Président de

L’entrepreneur
(Date, cachet, signature)

40 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
MARCHES PUBLICS DE PRES
MARCHES PRESTTATIONS INTELLECTUELLES
INTELLECTUELLES

BORDEREAU DES PRIX


ORDEREA

(B.P.)
(B.P.)

MAÎTRE D’OUVRAGE :
OUVRAGE

OBJE
BJETT :

MIS SION DE VISITE TE


MISSION CHNIQUE APPR
TECHNIQUE APPROF OFONDIE
OFONDIE
CONFORMÉMENT À L’AR
ONFORMÉMENT TICLE R214-
ARTICLE 136 DU CODE DE L’ENVIR
R214-136 ONNEMENT MODIFIÉ PAR LE DÉ
ENVIRONNEMENT CRE
CRETT
DÉCRE
DU 11 DÉ CEMBRE 2007 ET COMPLÉ
DÉCEMBRE TÉ PAR L’ARRÊ
MPLÉTÉ TÉ DU 29 FÉVRIER 2008.
ARRÊTÉ

LA PR OCÉDURE DE CONSUL
PROCÉDURE ONSULTTATION UTILISÉE ES
ESTT LA SUIVANTE :
SUIVANTE

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
41
42 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
FICHE N°5 : REGISTRE DES VISITES ET INTERVENTIONS SUR L’OUVRA
GISTRE GE
OUVRAGE

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
43
TROISIÈME PARTIE
ARTIE

COMMENTAIRE TECHNIQUE ET LEXIQUE

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
45
Quel e
esst l’ob jectif de cce
l’objectif e chapitre?
chapitre
Ce chapitre définit les différents points de suivi qui sont présentés dans la fiche n° 2 : surveillance régulière des
ouvrages de régulation hydraulique qui sera utilisée sur le terrain.

Pour chaque point, on trouvera ainsi :


y un descriptif de ce qu’il convient d’examiner précisément et une photo illustrant le détail à regarder,
y les conséquences que l’on peut attendre sur l’ouvrage,
y et des notes que l’on peut renseigner dans la colonne « remarques » de la fiche surveillance régulière
(fiche n° 2).

Cette surveillance est très importante car le maître d’ouvrage a des obligations légales fortes pour maintenir les
ouvrages en bon état de fonctionnement.

Pourquoi rré
ourquoi éalise
alise--t- on un suivi rrégulier
égulier de
dess ouvrage
agess ?
ouvrage
Le suivi régulier du vieillissement des ouvrages et leur entretien sont indispensables pour pallier aux petits
dysfonctionnements et éviter tout accident important. c’est la raison pour laquelle le maître d’ouvrage a l’obligation
de réaliser un suivi régulier de ses ouvrages.

Les principe
principess généraux de la surv
généraux eil
surveil lanc
eillanc e:
lance
Paul ROYET du CEMAGREF rappelle que :

y La surveillance d’un ouvrage a pour but essentiel de connaître, et si possible de prévenir, toute dégradation
afin de le conserver en bon état de sécurité ainsi apte à remplir ses fonctions.
y On cherche principalement à détecter les anomalies et désordres et à évaluer leurs éventuelles évolutions.
Ces anomalies peuvent être dues à des mécanismes de vieillissement du barrage. Ils sont généralement
lents mais une évolution rapide n’est pas exclue en particulier les premières années...
y La surveillance des barrages repose sur 4 éléments : l’inspection visuelle, la vérification périodique du bon
fonctionnement des vannes, l’auscultation pour les ouvrages conséquents et la tenue à jour du registre de
l’ouvrage.
y L’inspection visuelle du barrage et de ses abords se fait à trois niveaux :

o La surv eil
surveil lanc
eillanc e rrégulièr
lance égulière (fiche n° 2),
égulière
o La surv eil
surveil lanc
eillanc e cconséc
lance onséc utiv
onsécutiv e à un é
utive évvénemen
énementt pluvieux importan
importantt (fiche n° 3),
o Les visites ttechnique
visite echnique
echniquess appr
approofondie
ondiess (fiche n° 4).

Ce chapitre ccons
chapitre onstitue une aide pour rré
onstitue éaliser la surveil
surveil lanc
eillance rrégulièr
lance égulière de
égulière dess barrage
agess en tterr
barrage erre.
erre

Arriv ée d’e
Arrivée d’eauau en amonamontt (en (entrtr ée du talw
trée talweg eg dans l’ouvr age) ........................................................... page 49
l’ouvrage)
Fond de l’ouvr
l’ouvrageage ............................................................................................................................ page 51
Par emen
ementt amon
aremen amontt (c (côôté rrééten tion) .................................................................................................... page 53
ention)
Crête de barr
Crê age ............................................................................................................................... page 55
barrage
Par emen
ementt aav
aremen val .................................................................................................................................. page 57
Evac ua
uatteur de crue ........................................................................................................................... page 60
acua
Or gane
ganess de fuit
Organe fuite e (ou or gane
ganess de rrégula
organe égula tion) ................................................................................... page 62
égulation)
Vanne de vidange ............................................................................................................................ page 65
Clô tur
Clôtur e .............................................................................................................................................. page 66
ture
Panne
anneau au de séc urit
sécurit
uritéé ......................................................................................................................... page 66
Portail ............................................................................................................................................... page 66
M atériel de me sur
mesursuree (limnigr
(limnigraphe aphe
aphe,, sstata tion mé
tation méttéoéo,, échel
échelle le de me mesursur
sure e...) ........................................ page 67
Anne
Annex xe : EExxemple de fiche de suivi e ett de surv eil
surveil lanc
eillanc
lance e dedess ouvr
ouvrageage
agess .............................................. page 68

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
47
Poin
ointt de suivi d’un barrage en tterr
barrage erre pour rremplir
erre emplir la fiche de surveil
surveil lanc
eillance rrégulièr
lance égulière
égulière

48 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Arrivée d’e
Arrivée au amon
d’eau amontt (entr
(entr ée du talw
trée eg dans l’ouvr
talweg age)
l’ouvrage)

1) - Eta
Etatt de la vvégé
égéta
égéta tion :
tation
y La végétation peut être constituée soit d’herbe haute (e» 0,40 m), soit
d’herbe rase, et parfois envahie d’arbrisseaux, voire d’arbres.
Un entretien régulier évite l’apparition de toute strate arbustive.
y Le développement des arbrisseaux peut soit détourner les arrivées de
ruissellement en dehors de l’ouvrage, soit modifier la descente des eaux
dans l’ouvrage et provoquer des dégâts.
# A noter : le type de végétation, sa hauteur et la présence d’arbrisseaux.

2) - Eta
Etatt du dispositif de piége age de
piégeage dess sédimen
sédimentsts :
y Un dispositif de piégeage de sédiments est parfois placé en amont de la
zone inondable de l’ouvrage de rétention. Il sert à bloquer les sédiments
en amont de l’ouvrage pour éviter son comblement, et par la suite son
curage.
Ces aménagements faisant partie de l’ouvrage sont de type : fascine,
bande enherbée, prairie, haie dense…
y Les dysfonctionnements rencontrés sont tels que ce dispositif devient
inopérant par :
- la détérioration naturelle, accidentelle ou volontaire ;
- le comblement de ce dispositif de stockage amont.
# A noter : le type et le degré de détérioration, ainsi que le degré de
comblement du dispositif.

3) - Pr
Préésence de rra
sence avine
viness :
y Une ravine est une excavation linéaire de profondeur > 30 cm et de largeur
> 30 cm. Une rigole a une profondeur de 10 à 30 cm et une largeur de 10
à 30 cm.
y La présence de ravines en amont (ou rigoles) peut entraîner une forte
sédimentation dans l’ouvrage, ou peut aussi dévier les ruissellements
en dehors de l’ouvrage.
# A noter : l’existence de tels phénomènes, leur localisation, leurs
dimensions approximatives (et l’évolution par rapport à la
visite précédente).

4) - Liaison tterr
erre - bé
erre bétton ou gabion : é ta
tatt
éta
y Lorsque les arrivées d’eau dans l’ouvrage sont rapides, un aménagement
en béton, gabion ou matelas Réno est réalisé pour éviter tout ravinement.
y Pour la pérennité de l’ouvrage, il est indispensable de surveiller la liaison
entre cet aménagement et le sol.
# A noter : l’apparition ou la présence de signes d’érosion autour ou sous
les dalles béton ou les gabions (et l’évolution par rapport à la
visite précédente).

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
49
5) - Eta
Etatt de
dess ouvr age
agess de dépol
ouvrage lution :
dépollution
y Il est possible que certains barrages en terre, notamment en zone urbaine,
Bassin de décantation
possèdent des ouvrages de dépollution, mais ce type de dispositif reste
minoritaire.
Deux types d’ouvrages de dépollution sont à recenser :
- les bassins de décantation qui permettent de piéger les sédiments,
et les boues urbaines riches en métaux lourds,
- et les cloisons siphoïdes qui imposent un trajet aux écoulements
facilitant la capture des graisses (huiles, carburants …) par flottaison.
y Pour un fonctionnement optimum de ces dispositifs, il faut que l’ouvrage
de décantation soit vide de sédiments, et la cloison siphoïde soit indemne
de corps flottants et de graisses.
Cloison siphoïde
# A noter : le degré de comblement en boues et sédiments de l’ouvrage
de décantation, et la présence de corps flottants et de graisses
au niveau de la cloison siphoïde.

6) - Case laissée vier


laissée ge vvolon
vierge olontair
olontair emen
ementt :
tairemen
A remplir pour toute information jugée utile.

50 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Fond de l’ouvrage
l’ouvrage

7) - Eta
Etatt de la vvégé
égé ta
égéta tion :
tation
y La végétation peut être constituée soit d’herbe haute (≥ 0,40 m), soit
d’herbe rase, et parfois envahie d’arbrisseaux, voire d’arbres. Un entretien
régulier évite l’apparition de toute strate arbustive.
y Le développement d’arbrisseaux trop près du barrage peut causer des
dommages à la structure de l’ouvrage et à sa stabilité.
# A noter : le type de végétation, sa hauteur et la présence d’arbrisseaux.

8) - Pr
Préésenc
sence e de sédimen
sédiments
ts :
y Les dépôts correspondent à des sédiments apportés par les écoulements
et déposés au fond de l’ouvrage.
y Si la couche de dépôts dépasse les 20 cm, elle réduit le volume utile et
donc le taux de protection. De même, si elle obstrue l’ouvrage de fuite,
elle risque de provoquer un débordement de la rétention.
# A noter : l’existence d’une couche de dépôts > 20 cm ou si des dépôts
obstruent les organes de fuite.

9) - Pr
Préésenc
sencee d’e au :
d’eau
y Dans les ouvrages de rétention normalement secs, la présence d’eau
doit être signalée si la hauteur d’eau dépasse les 10 cm au plus profond
de l’ouvrage. Soit il s’agit d’eau stagnante, soit l’ouvrage de rétention
est en cours de vidange. Dans tous les cas, il faut noter la présence
d’eau, s’il s’agit d’eau stagnante, et vérifier aussi le débit de fuite
(propreté, encombrement, positionnement).
# A noter : la hauteur d’eau.

10) - Pr
Préésence de déche
sence ts (enc
déchets ombr
(encombr emen
ombremen ts) :
ements)
y Les encombrements sont représentés par des objets divers : branches,
cultures, encombrants, sacs plastiques …
y Ils peuvent altérer gravement le fonctionnement hydraulique de
l’ouvrage, comme par exemple boucher les orifices de fuite de l’ouvrage.
# A noter : la présence et la localisation d’objets supérieurs à
10 cm (les sacs plastiques, les bouts de bois…).

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
51
11) - Présenc
Pré e de rra
sence avine
viness :
y Une ravine est une excavation linéaire de profondeur > 30 cm et de
largeur > 30 cm. Une rigole a une profondeur de 10 à 30 cm et une
largeur de 10 à 30 cm.
y La présence de ravines dans le fond de l’ouvrage (ou rigoles) peut
entraîner un colmatage des ouvrages de fuite et des problèmes sur les
vannes.
# A noter : l’existence de tels phénomènes, leur localisation, leurs
dimensions approximatives (et l’évolution par rapport à la
visite précédente).

12) - A
Afffaissemen
sementt de tterr
aissemen errain (bé
errain (béttoires, marnièr
oire es…) :
marnière
y Des bétoires et des marnières peuvent être à l’origine des effondrements
de terrain localisés soit au fond de l’ouvrage, soit de part et d’autre du
barrage. Attention, les bétoires peuvent être assez petites au début (Ø
0,50 m), et en chapelet de 3 ou 4 réparties sur une surface de 1 000 m².
y Ces effondrements indiquent des écoulements souterrains qui peuvent
être rapidement très néfastes pour le barrage avec des risques de rupture
aggravés.
# A noter : leur présence, leur localisation et indiquer leur extension, et
l’évolution par rapport aux précédentes visites.

13) - Géo
Géottextile appar
apparenen
entt en ffond
ond d’ouvrage :
d’ouvrage
y Le fond de certains ouvrages est parfois rendu étanche par une
membrane, elle-même recouverte par une couche de terre végétale.
Cela limite l’infiltration, et donc les risques de pollution des nappes
phréatiques, et réduit les risques d’apparition de bétoires.
y Dans le cas où la membrane est visible, cela doit être réparé pour éviter
tout écoulement par-dessous, et donc des risques de pollution ou de
stabilité du barrage lui même.
# A noter : si la membrane est visible ou en partie dégradée (décollée,
déchirée, perforée …).

14) - Case laissée vier


laissée ge vvolon
vierge olontair
olontair
tairemen
ementt :
emen
A remplir pour toute information jugée utile.

52 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Paremen
ementt amon
aremen amontt (côté rré
(cô étention)
ention)

15) - Eta
Etatt de la vvégé
égéta
égéta tion :
tation
y La végétation peut être constituée soit d’herbe haute (e» 0,40 m), soit
d’herbe rase, et parfois envahie d’arbrisseaux, voire d’arbres. Un entretien
régulier doit permettre d’éviter l’apparition de cette strate arbustive et
d’avoir uniquement une végétation herbacée rase. Les abords du barrage
doivent être entretenus et exempts de tout arbre ou arbuste sur une
distance d’au moins 10 à 15 m.
y Le développement racinaire des arbrisseaux peut causer des dommages
à la structure de l’ouvrage et à sa stabilité par soulèvement, ou par la
création de cheminements préférentiels de l’eau le long des racines
(risque de développement de renards hydrauliques*).
# A noter : le type de végétation, sa hauteur et la présence d’arbrisseaux.

16) - Présenc
Pré sencee de rra viness :
avine
y La présence de ravines sur le parement amont de l’ouvrage (ou rigoles)
formées par un écoulement superficiel n’est pas normale et doit être
signalée. L’origine des ravines est diverse : point bas sur la crête du
remblai, contournement d’un ouvrage en béton, zone mal compactée,
écoulement.
y Au fil du temps, les ravines s’auto-entretiennent et s’agrandissent.
# A noter : la présence de ces ravines avec leur localisation approximative
et leur évolution.

17) - Présenc
Pré sencee de fis sur
fissures/e
sure s/efffondremen
ondremen ts/glis
ements/glis semen
ts/glissemen ts :
sements
y Les fissures peuvent être transversales ou longitudinales par rapport au
corps du barrage. Elles proviennent de fentes de retrait ou de
mouvements du sol sous le corps du barrage.
Les effondrements correspondent à un affaissement de terrain souvent
de forme « d’entonnoir ». En Haute Normandie, il s’agit fréquemment
de bétoires ou puits karstiques particulièrement néfastes.
Le glissement correspond à une masse de matériaux qui glisse sur le
parement amont jusqu’au pied du barrage.
y Les fissures longitudinales longues et régulières ont généralement pour
origine des tassements différentiels d’une zone de remblai par rapport à
une autre. Lorsqu’elles sont localisées prés des bords de crête, elles
peuvent indiquer une amorce de glissement du talus amont. Il convient
de rechercher des anomalies complémentaires du type : points bas et
tassements sur la crête, bourrelets et suintements en pied de talus amont.
Les fissures transversales sont en général liées à des phénomènes de
retrait. Si elles ont une profondeur inférieure à 30 cm, elles concernent
à priori la couche de revêtement mal compactée ou trop plastique
(argileuse). Si elles sont plus profondes et orientées amont- aval, elles
sont dangereuses car à l’origine de fuites et de la formation de renards
hydrauliques(*).
# A noter : toute présence de fissures, effondrement et glissement
constitue un indice important et parfois grave pour la stabilité
de l’ouvrage et doit être impérativement signalée.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
53
18) - Présenc
Pré e de tterriers
sence erriers :
y Cela correspond à des galeries d’animaux fouisseurs de type blaireaux,
lapins, renards, ragondins et rats musqués. Attention, les blaireaux
rebouchent leur terrier (cf. photo) les rendant moins visibles.
y Les terriers peuvent fragiliser le corps du barrage ou créer des
cheminements préférentiels aux écoulements (risque de développement
de renards hydrauliques (*).
# A noter : les traces de passages d’animaux (herbe couchée) et le
nombre de terriers.

(*) renard hydraulique : circulation potentielle de l’eau à travers le corps du barrage qui
provoque l’arrachement de matériaux ayant pour effet la dégradation du barrage,
voire l’effondrement.

19) - Géo
Géottextile appar en
entt :
apparen
y Une membrane étanche, elle-même recouverte d’une couche de terre
végétale, est parfois appliquée sur le parement amont du barrage.
y Dans le cas où la membrane est visible, cela doit être réparé pour éviter
tout écoulement à travers le corps du barrage, qui nuirait à la stabilité
du barrage.
# A noter :
- les déchirements ou poinçonnements par des pierres ou lors de la
pose ou autre ;
- le vieillissement rapide dû à une exposition au soleil (UV) ;
- si la membrane est visible ou en partie dégradée (décollée, déchirée,
perforée …).

20) - Case laissée vier


laissée ge vvolon
vierge olontair
olontair emen
ementt :
tairemen
A remplir pour toute information jugée utile.

54 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Crête de barr
Crê age
barrage
Sur un barrage
age,, il e
barrage esst importan
importantt que la crête soit en bon é
crê ta
tatt permanen
éta permanentt

21) - Eta
Etatt de la vvégé
égéta
égéta tion :
tation
y La végétation peut être constituée soit d’herbe haute (≥ 0,40 m), soit
d’herbe rase, et parfois envahie d’arbrisseaux, voire d’arbres. Un entretien
régulier doit permettre d’éviter l’apparition de cette strate arbustive et
d’avoir uniquement une végétation herbacée rase. Les abords du barrage
doivent être entretenus et exempts de tout arbre ou arbuste sur une
distance d’au moins 10 à 15 m.
y Le développement racinaire des arbrisseaux peut causer des dommages
à la structure de l’ouvrage et à sa stabilité par soulèvement, ou par la
création de cheminements préférentiels de l’eau le long des racines
(risque de développement de renards hydrauliques).
# A noter : le type de végétation, sa hauteur et la présence d’arbrisseaux.

22) - Présenc
Pré sencee de tas
tassemen
sements
semen ts,, aafffais
ts aissemen
sements
sements :
y La ligne de crête du barrage doit toujours être horizontale et donc à la
même cote altimétrique (même hauteur). L’existence d’un tassement,
situé souvent à mi-longueur du barrage, peut se repérer visuellement
par la présence d’une zone plus basse sur la crête. Cela peut être dû à un
tassement naturel ou non, ou à la présence d’une cavité en formation
sous le corps de digue.
y Un risque préférentiel de débordement de l’ouvrage est possible au
niveau de la zone tassée. Si le tassement est dû à la présence d’une
cavité souterraine, la solidité de l’ouvrage est menacée.
# A noter : si de tels tassements sont repérables et les localiser.

23) - Présenc
Pré sencee de fis sur
fissures longitudinale
sure longitudinaless ou trans
transvers
ansversale
aless :
ale
y Les fissures peuvent être transversales ou longitudinales par rapport au
corps du barrage. Elles proviennent de fentes de retrait ou de
mouvements du sol sous le corps du barrage.
y Les fissures longitudinales longues et régulières ont généralement pour
origine des tassements différentiels d’une zone de remblai par rapport à
une autre. Lorsqu’elles sont localisées prés des bords de crête, elles
peuvent indiquer une amorce de glissement du talus amont. Il convient
de rechercher des anomalies complémentaires du type : point bas et
tassement sur la crête, bourrelets et suintement en pied de talus amont.
Les fissures transversales sont en général liées à des phénomènes de
retrait. Si elles ont une profondeur inférieure à 30 cm, elles concernent
à priori la couche de revêtement mal compactée ou trop plastique
(argileuse). Si elles sont plus profondes et orientées amont-aval, elles
sont dangereuses car à l’origine de fuites et de la formation de renards
hydrauliques.
# A noter : toute présence de fissures constitue un indice important et
parfois grave pour la stabilité de l’ouvrage et doit être
impérativement signalée.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
55
24) - Présenc
Pré sencee d’orniér
d’orniérees (pas
(passs age de vvéhic
éhic ule
uless, d’engins) :
éhicule
y Le passage répété des véhicules, notamment pour l’entretien, peut
conduire à l’apparition d’ornières de plus de 10 cm de profondeur.
y Cela nuit au maintien de l’horizontalité de la ligne de crête du barrage,
maintient des poches d’humidité préjudiciables et peut créer des
circulations d’écoulements préférentielles à l’origine de rigoles ou ravines
sur les parements amont ou aval.
# A noter : si des ornières > 10 cm existent à certains endroits sur la
crête du barrage.

25) - Case laissée vier


laissée ge vvolon
vierge olontair
olontair emen
ementt :
tairemen
A remplir pour toute information jugée utile.

56 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Paremen
ementt aav
aremen val

26) - Eta
Etatt de la vvégé
égéta
égéta tion :
tation
y La végétation peut être constituée soit d’herbe haute ≥ 0,40 m), soit
d’herbe rase, et parfois envahie d’arbrisseaux, voire d’arbres. Un entretien
régulier doit permettre d’éviter l’apparition de cette strate arbustive et
d’avoir uniquement une végétation herbacée rase. Les abords du barrage
doivent être entretenus et exempts de tout arbre ou arbuste sur une (voir pho
(voir photto rubrique 15)
distance d’au moins 10 à 15 m.
y Le développement racinaire des arbrisseaux peut causer des dommages
à la structure de l’ouvrage et à sa stabilité par soulèvement, ou par la
création de cheminements préférentiels de l’eau le long des racines
(risque de développement de renards hydrauliques).
# A noter : le type de végétation, sa hauteur et la présence d’arbrisseaux.

27) - Présenc
Pré sencee de rra
avine
viness :
y La présence de ravines sur le parement aval de l’ouvrage (ou rigoles)
formées par un écoulement superficiel n’est pas normale et doit être
signalée. L’origine des ravines est diverse : point bas sur la crête du
remblai, contournement d’un ouvrage en béton, zone mal compactée,
ravine due à un écoulement.
y Au fil du temps, les ravines s’auto-entretiennent et s’agrandissent.
# A noter : la présence de ces ravines avec leur localisation approximative
et leur évolution.

28) - Présenc
Pré sencee de fis sur
fissures/e
sure s/efffondrements/glis
ondremen
emen ts/glissemen
ts/glis sements
semen ts :
y Les fissures peuvent être transversales ou longitudinales par rapport au
corps du barrage. Elles proviennent de fentes de retrait ou de
mouvements du sol sous le corps du barrage.
Les effondrements correspondent à un affaissement de terrain souvent
de forme « d’entonnoir ». En Haute Normandie, il s’agit fréquemment
de bétoires ou puits karstiques particulièrement néfastes.
Les glissements correspondent à une masse de matériaux qui glisse sur
le parement amont jusqu’au pied du barrage.
y Les fissures longitudinales longues et régulières ont généralement pour
origine des tassements différentiels d’une zone de remblai par rapport
à une autre. Lorsqu’elles sont localisées prés des bords de crête, elles
peuvent indiquer une amorce de glissement du talus amont. Il convient
de rechercher des anomalies complémentaires du type : point bas et
tassement sur la crête, bourrelets et suintement en pied de talus amont.
Les fissures transversales sont en général liées à des phénomènes de
retrait. Si elles ont une profondeur inférieure à 30 cm, elles concernent
à priori la couche de revêtement mal compactée ou trop plastique
(argileuse). Si elles sont plus profondes et orientées amont-aval, elles
sont dangereuses car à l’origine de fuites et de la formation de renards
hydrauliques.
# A noter : toute présence de fissures, effondrements et glissements
constitue un indice important et parfois grave pour la stabilité
de l’ouvrage, et doit être impérativement signalée.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
57
29) - Présenc
Pré e de tterriers
sence erriers :
y Cela correspond à des galeries d’animaux fouisseurs de type blaireaux,
lapins, renards, ragondins et rats musqués. Attention, les blaireaux
rebouchent leur terrier (cf. photo) les rendant moins visibles.
y Les terriers peuvent fragiliser le corps du barrage ou créer des (voir pho
(voir photto rubrique 18)
cheminements préférentiels aux écoulements (risque de développement
de renards hydrauliques).
# A noter : les traces de passages d’animaux (herbe couchée) et le
nombre de terriers.

30) - Géo
Géottextile appar en
entt :
apparen
y Une membrane étanche, elle-même recouverte d’une couche de terre
végétale, est parfois appliquée sur le parement aval du barrage.
y Dans le cas où la membrane est visible, cela doit être réparé pour éviter
tout écoulement à travers le corps du barrage, qui nuirait à la stabilité
du barrage.
# A noter :
- les déchirements ou poinçonnements par des pierres ou lors de la
pose ou autre ;
- le vieillissement rapide dû à une exposition au soleil (UV) ;
- si la membrane est visible ou en partie dégradée (décollée, déchirée,
perforée …).

31) - Présenc
Pré sencee d’eau dans le
d’eau less rregar
egards de dr
egards ain :
drain
y Si un tapis drainant existe sous le parement aval du barrage, alors un
regard de drain (regard de visite) est situé en pied du corps du barrage.
L’examen de l’intérieur des regards de drain est révélateur du bon
fonctionnement du corps de barrage et de son évolution dans le temps.
y Cet examen permet de voir si les drains ne sont pas colmatés en sortie,
et s’il n’y a pas de dépôts de particules de sol à la sortie des drains
(indice d’érosion interne). Une mauvaise circulation de l’eau au travers
du corps de barrage est préjudiciable à la stabilité du barrage.
# A noter : si de l’eau circule dans ce regard ou sort des drains.

58 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
32) - Présenc
Pré sencee de suin
suinttemen
ementt (ou vvenue
enue d’e au) en pied de par
d’eau) emen
ementt aav
paremen val :
y L’observation de toute la longueur du pied de talus aval a pour but de
rechercher la présence de suintement ou de venue d’eau visible à l’œil
nu.
y La présence de suintement peut indiquer une circulation d’eau à travers
le corps du barrage. Cela peut être très préjudiciable pour le corps de
barrage (signe avant-coureur d’un renard hydraulique ou de glissements).
Avec la présence de suintement, on peut parfois observer un bombement
de la partie aval du parement.
# A noter : il y a parfois un fossé en pied de talus aval destiné à canaliser
et évacuer les eaux de drainage et les ruissellements. On
notera si le fonctionnement du fossé est perturbé par :
- une végétation envahissante ;
- un point bas dans le profil ;
- la présence de dépôts solides traduisant le fonctionnement d’une
ravine ou une instabilité du parement lui-même.
Ainsi, on notera la présence :
- de tout suintement en les localisant (piquetage),
- de tâches de végétation hygrophile (jonc, carex …),
- de dépôts solides.

33) - Case laissée vier


laissée ge vvolon
vierge olontair
olontair emen
ementt :
tairemen
A remplir pour toute information jugée utile.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
59
Evacua
uatteur de crue
acua
L’évac
L’év ua
uatteur de crue est parfois appelé surverse ou seuil déversant. C’est l’endroit où le débordement de l’ouvrage
acua
s’effectue en cas de crues rares et parfois extrêmes, c’est donc un point très sensible. Cet élément est très important
pour assurer la conservation de l’ouvrage et sa résistance.

34) - Eta
Etatt général de l’é
général vac
l’év ua
uatteur sur la cr
acua ê te :
crê
y Sur la crête de l’ouvrage, l’évacuateur de crue correspond à une zone
surbaissée et renforcée par un matériau résistant à l’arrachement de
type gabion ou béton. Toute la zone (fond et côtés) est ainsi protégée.
Cet endroit doit rester parfaitement dégagé, en bon état de
fonctionnement.
y La plupart des ruptures de barrage se fait par une érosion régressive au
niveau de l’évacuateur de crue.
# A noter :
- la présence d’éventuelles fissurations si le seuil est en béton,
- des déplacements importants des cailloux dans les cages métalliques
si le seuil est en matelas Réno,
- des ravinements si le seuil est uniquement enherbé,
- le développement d’une végétation arbustive,
- et la présence de tous débris ou embâcles qui font obstacles aux
écoulements.

35) - Eta
Etatt génér al de l’é
général vac
l’év ua
uatteur sur le par
acua emen
ementt aav
paremen val (coursier) :
(coursier)
y Cette partie de l’évacuateur de crue située sur le parement aval du corps
du barrage s’appelle « coursier ».
y Il y a les mêmes risques que dans la rubrique 34.
# A noter :
- l’existence de ravinements tout le long du coursier ;
- la présence de déplacements importants des bajoyers et des
matériaux constitutifs du coursier (cailloux dans les cages métalliques
si le coursier est en matelas Réno),
- l’apparition de fissures dans les parties en béton du coursier ;
- le développement d’une végétation arbustive ;
- et la présence de tous débris ou embâcles qui font obstacle aux
écoulements.

36) - TTrraces de pas


ace passs age d’e au sur la cr
d’eau ête e
crê ett le ccoursier
oursier :
y Entre chaque visite, il est utile de savoir si l’ouvrage de rétention a
fonctionné, et si oui, est-il passé en surverse ?
y Cela peut conduire à un examen plus minutieux du barrage.
# A noter : toutes traces éventuelles de passage d’eau sur l’évacuateur
de crue.

60 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
37) - Pr
Préésence de rra
sence avine
viness à l’aval :
l’av
y En fonctionnement normal de l’évacuateur, on ne doit pas avoir de
ravinement, ni sur le parement aval le long des bajoyers, ni sur le terrain
naturel en pied de barrage. Aussi, les évacuateurs de crue sont munis
d’un bassin de dissipation d’énergie à la sortie du coursier, pour briser
l’énergie du courant.
y Tout ravinement ou affouillement le long ou à l’aval de l’évacuateur
peut s’aggraver rapidement et menacer l’ouvrage de rupture.
# A noter : toute présence de ravines.

38) - Eta
Etatt liaison rremblai-
emblai-
emblai-éévac uatteur :
acua
ua
y Comme les écoulements d’eau sont rapides sur l’évacuateur de crue, un
aménagement en béton ou gabion ou matelas Réno est réalisé.
y Pour la pérennité de l’ouvrage, il est indispensable de surveiller la liaison
entre cet aménagement et le sol pour éviter tout affouillement.
# A noter : l’apparition ou la présence de signes d’érosion autour ou sous
les dalles béton ou les gabions.

39) - Géo
Géottextile appar en
entt :
apparen
y L’évacuateur de crue de certains ouvrages est parfois étanché par une
membrane, elle-même recouverte par un matelas en gabion ou une
géogrille avec une couche de terre végétale.
y Dans le cas où la membrane est visible, cela doit être réparé pour éviter
tout écoulement par-dessous et donc des risques de stabilité du barrage
lui même.
# A noter : la présence et l’importance du géotextile visible et/ou
détérioré.

40) - Eta
Etatt de la vvégé
égéta
égéta tion sur l’é
tation vac
l’év ua
uatteur de crue :
acua
y La végétation peut être constituée soit d’herbe haute
(≥ 0,40 m), soit d’herbe rase, et parfois envahie d’arbrisseaux, voire
d’arbres. Un entretien régulier évite l’apparition de toute strate arbustive.
y En freinant les écoulements sur l’évacuateur de crue, le développement
des arbrisseaux peut provoquer des débordements non maîtrisés et
entraîner de graves dommages à la structure de l’ouvrage. De même
les racines peuvent endommager à la fois le corps de digue et le béton
ou le matelas Réno.
# A noter : le type de végétation, sa hauteur et la présence d’arbrisseaux.

41) - Case laissée vier


laissée ge vvolon
vierge olon
olontair
tairemen
tair ementt :
emen
A remplir pour toute information jugée utile.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
61
Organe
ganess de fuit
Organe e (ou or
fuite gane
ganess de rrégula
organe égula tion)
égulation)

42) - Eta
Etatt génér al de
général dess or gane
ganess (bé
organe (bétton, gar de ccorps
garde orps
orps,, présenc
pré e d’enc
sence ombr
d’encombr an
ombran ts…) :
ants…)
y Les orifices de fuite, les vannes de fond et les canalisations qui traversent
le corps du barrage sont fondamentaux pour le bon fonctionnement de
l’ouvrage qui doit se vider dans le temps prévu (12 à 36 h en général).
Les orifices et vannes sont inclus dans des éléments en béton (sorte de
tour) et protégés des embâcles qui pourraient venir les obstruer.
y Pour assurer la meilleure protection possible des zones vulnérables situées
en aval, les bassins doivent se vider normalement pour éviter les risques de
débordement. Autour des éléments en béton, l’eau peut s’infiltrer avec le
risque d’érosion interne du barrage et la formation de renards hydrauliques.
Aussi, une vigilance particulière est accordée sur ces ouvrages.
# A noter : dans la mesure où ces organes sont visitables, on caractérise
et renseigne leur état général à travers les paramètres
suivants :
- l’absence d’éléments composant l’ouvrage de fuite, suite à un vol ;
- la vétusté ou dégradation (vandalisme ou autre) des éléments
composant l’ouvrage de fuite (état du béton et des éléments
métalliques, etc…) ;
- la corrosion plus particulière des soudures, raccords, colliers et toutes É
autres pièces ;
- l’état et la présence des joints bitumineux ou autres entre les
différentes parties des organes de fuite, ainsi que la présence bétoire
d’éventuels mouvements entre ces parties ;
- la présence d’encombrants, d’embâcles ou de déchets partout et
notamment dans la grille de protection à l’entrée des canalisations
amont (se référer aussi à la rubrique 10) ;
- le déplacement de certaines parties suite à un mouvement de terrain ;
- l’envasement des organes de fuite.

43) - Eta
Etatt de
dess canalisations :
canalisa

y Se référer à la rubrique 42.

44) - Eta
Etatt de la gril le amon
grille amontt (embâcles) :
(embâcles)
y Se référer à la rubrique 42.
# A noter : la présence d’encombrants, d’embâcles, de dépôts ou de
déchets dans la grille de protection à l’entrée des
canalisations amont.

62 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
45) - Eta
Etatt liaison rremblai
emblai organe de fuit
organe e:
fuite
y Les organes de fuite sont généralement constitués en béton. Leur liaison
avec le sol et le corps de barrage peuvent évoluer rapidement.
y Au contact de ces différentes parties, des signes de mouvements ou de
fissurations peuvent apparaître.
# A noter : la présence de fissurations.

Etatt e
46) - Eta ex utoir
xut e aav
oire
oir val (végé
(végé ta
égétation, rra
tation, avine…) :
y L’exutoire aval doit être propre et bien entretenu pour faciliter
l’évacuation des débits vers l’aval. Un renforcement par un matelas Réno
ou d’autres matériaux est conseillé pour casser l’énergie cinétique des
écoulements.
y Le développement de végétation à la sortie des organes de régulation
peut freiner les débits de fuite et retarder la vidange de l’ouvrage. Des
ravinements peuvent se produire si l’aval de l’ouvrage n’est pas renforcé
ou est mal renforcé.
# A noter : l’état de la végétation, la présence de ravines et l’état entre
les gabions, matelas Réno ou béton avec le terrain naturel.

47) - Eta
Etatt du piège à sédimen
sédimentsts :
y Sur certains ouvrages, il existe un piège à sédiments à l’entrée des
organes de fuite (et même parfois en sortie). Ce dispositif sert à assurer
le bon fonctionnement des vannes et autres organes de fuite.
y Il ne doit pas être rempli de dépôts quelconques.
# A noter : si le piège à sédiments est plein et mérite d’être curé.

48) - Eta
Etatt de
dess organe
ganess mécanique
organe mécaniquess e ett mobile
mobiless :
y Les orifices de fuite, les vannes de fond et les canalisations qui traversent
le corps du barrage sont fondamentaux pour le bon fonctionnement de
l’ouvrage qui doit se vider dans le temps prévu (12 à 36 h en général).
Les orifices et vannes sont inclus dans des éléments en béton (sorte de
tour) et protégés des éléments qui pourraient venir les obstruer.
y Faire un essai en manœuvrant les organes mécaniques ou mobiles pour
voir s’ils fonctionnent correctement.
# A noter : s’ils sont bien graissés ou s’ils ont éventuellement besoin de
l’être.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
63
49) - Eta
Etatt de
dess ouvr age
agess de dépol
ouvrage lution :
dépollution
y Il est possible que certains barrages en terre, notamment en zone urbaine,
possèdent des ouvrages de dépollution, mais ce type de dispositif reste
minoritaire.
Deux types d’ouvrages de dépollution sont à recenser :
- les bassins de décantation qui permettent de piéger les sédiments,
et les boues urbaines riches en métaux lourds
- et les cloisons siphoïdes qui imposent un trajet aux écoulements
facilitant la capture des graisses (huiles, carburants …) par flottaison.
y Pour un fonctionnement optimum de ces dispositifs, il faut que l’ouvrage
de décantation soit vide de sédiments et la cloison siphoïde soit indemne
de corps flottants et de graisses.
# A noter : le degré de comblement en boues et sédiments de l’ouvrage
de décantation, et la présence de corps flottants et de graisses
au niveau de la cloison siphoïde.

50) - Case laissée vier


laissée ge vvolon
vierge olontair
olontair emen
ementt :
tairemen
A remplir pour toute information jugée utile.

64 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Vanne
anness de vidange

51) - Eta
Etatt général :
général
y La plupart des barrages en terre possèdent une vanne de vidange. Elles
peuvent servir à arrêter la vidange de l’ouvrage en cas de pollution
ponctuelle ou au contraire elles permettent en cas de crise d’augmenter
le débit de fuite de l’ouvrage pour assurer une vidange plus rapide.
y Un mauvais entretien peut compromettre l’ouverture ou la fermeture
de la vanne en cas de crise.
# A noter :
- la présence ou l’absence d’éléments composant les vannes de
vidange, suite à un vol ;
- la vétusté ou dégradation (vandalisme ou autre) des éléments
composant cet élément (état du socle en béton et des éléments
métalliques…) ;
- la présence d’encombrants, d’embâcles ou de déchets (se référer à
la rubrique 10) ;
- l’envasement des vannes ;
- noter si elles sont bien graissées ou si elles ont éventuellement
besoin de l’être.

52) - Degré d’ouv


Degré ertur
d’ouvertur e / fferme
erture erme tur
ermetur e:
ture
# A noter : l’état d’ouverture de l’orifice de la vanne : par exemple : ¼
ou ½ ou ¾….

Esss ai manœuvr
53) - Es manœuvre e:
y Un essai manœuvre doit être effectué au minimum une fois par an ou
de façon plus systématique selon le Dossier de l’Ouvrage d’Exécution
(DOE).
y Se référer à la rubrique 51
# A noter : l’impossibilité ou la difficulté à manœuvrer la vanne.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
65
Clôtur
Clôtur e
ture

54) - Eta
Etatt général
général
y Les barrages en terre sont souvent clôturés.
y L’absence de clôture peut faciliter les vols et les dégradations sur les
ouvrages et mettre à mal la responsabilité du maître d’ouvrage en cas
d’accident d’une personne non habilitée à pénétrer sur l’ouvrage.
# A noter :
- la présence ou son absence d’un tronçon de clôture (vol) ;
- la vétusté ou la dégradation sur toute ou partie (vandalisme ou
autre) de la clôture.

Panneau de séc
anneau urit
sécurit é
urité

55) - Présenc
Pré e
sence
y Le panneau de sécurité sert à prévenir la population du danger que
présente l’ouvrage.
# A noter : La présence ou l’absence de ce panneau.

56) - Eta
Etatt général
général
# A noter : l’état général du panneau de sécurité qui est caractérisé par :
- Sa lisibilité ;
- Sa vétusté ou sa dégradation (vandalisme ou autre).

Portail

57) - Eta
Etatt serrure / cadenas
serrure
L’état général de la serrure est caractérisé par :
- Sa présence ou son absence (vol) ;
- Sa vétusté ou dégradation (vandalisme ou autre).

58) - Eta
Etatt portail e
ett de l’ac
l’acccès
L’état général du portail est caractérisé par :
- Sa présence ou son absence (vol) ;
- Sa vétusté ou dégradation en toute ou partie (vandalisme ou autre).
Il faut regarder si l’accès est bien praticable par des véhicules.

66 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
M atériel de mesur
mesur e (limnigr
sure aphe
aphe,, ssta
(limnigraphe tation mé
tation méttéo
éo,, échel le de me
échelle sur
mesur e...)
sure

59) - Présenc
Pré e
sence
y Le matériel de mesure peut servir à mesurer la hauteur d’eau via un
limnigraphe ou une échelle de mesure dans l’ouvrage et les précipitations
par une station météo.
# A noter : la présence ou l’absence

60) - Eta
Etatt
L’état général du matériel de mesure est caractérisé par leur vétusté ou
leur dégradation en toute ou partie (vandalisme ou autre).

61) - CCommen
ommen tair
ommentair es e
taire ett autres R
autre emar
Remar que
quess :
emarque

62) - Avis : Une in


Avis intterven
erven tion s’a
ention vèr
s’av e -t- el
ère le néc
elle ess air
néce e?
aire
Avis de l’inspecteur ou de la personne en charge de la surveillance.

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
67
ANNEXE : EXEMPLE DE FICHE DE SUIVI ET DE SURVEILLANCE DES OUVRAGES
OUVRAGES

68 Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
69
QUATRIÈME PARTIE
ARTIE

LES PLUS

Textes rréglemen
xte églemen tair
églementair es en vigueur à la rrédaction
taire édaction du guide :

9 Décret n°2007-1735 du 11 décembre 2007 relatif à la sécurité des ouvrages hydrauliques et au comité
technique permanent des barrages et des ouvrages hydrauliques et modifiant le code de l’environnement

9 Arrêté du 1er février 2008 relatif à l’organisation et aux modalités du Comité Technique Permanent des
Barrages et Ouvrages Hydrauliques

9 Arrêté du 1er février 2008 portant nomination au Comité Technique Permanent des Barrages et Ouvrages
Hydrauliques

9 Arrêté du 29 février 2008 modifié par l’arrêté ministériel du 16 juin 2009 fixant les prescriptions relatives à
la sécurité des personnes et des biens

9 Arrêté du 12 juin2008 définissant le plan de l’étude de dangers des barrages et des digues et en précisant
le contenu

9 Circulaire du 8 juillet 2008 du Ministère de l’Energie, de l’Ecologie, du Développement Durable et de


l’Aménagement du Territoire relative au contrôle et à la sécurité des ouvrages hydrauliques au titre des
dispositions mises en place par le Décret du 11 décembre 2007

9 Arrêté du 18 février 2010 précisant les catégories et critères des agréments des organismes intervenant
pour la sécurité des ouvrages hydrauliques ainsi que l’organisation administrative de leur délivrance

9 Arrêté du 21 mai 2010 définissant l’échelle de gravité des évènements ou évolutions concernant un barrage
ou une digue ou leur exploitation et mettant en cause ou étant susceptibles de mettre en cause la sécurité
& des personnes ou des biens et précisant les modalités de leur déclaration

L’ensemble de
dess tte
extes rréglemen
xte églemen tair
églementair es e
taire esst disponible sur le site : www
site .legifr
www.legifranc
.legifrance.gouv
ance .fr
.gouv.fr

Ouvrage
agess à cconsult
Ouvrage onsulter :
onsulter

9 Guide pour la gestion des eaux pluviales en Seine-Maritime – Février 2007 Disponible sur le site de la DISE

9 Guide « Surveillance et entretien des petits barrages » - Paul Royet - 2006

9 Vieillissement et réhabilitation des petits barrages en terre – Danielle Lautrin – Cemagref Editions - 2003

9 Guide pratique à l’usage des propriétaires et des gestionnaires : Surveillance, entretien et diagnostic des
digues de protection contre les inondations – Patrice Mériaux, Paul Royet et Cyril Folton – Cemagref
Editions - 2001

Guide pour la gestion et la surveillance des petits barrages en Seine-Maritime - Novembre 2009 (version modifiée en juin 2010)
71
Pour la dif fusion du guide :
diffusion
Mis sion d’anima
Mission tion de la DISE
d’animation
Direction Départ
Direction emen
Départemen tale de
ementale dess TTerrit
erritoir
erritoir es e
oire ett de la Mer
2 rue SSain
ain
aintt-Sever - 76032 R
Sev ouen ccede
Rouen ede
edex x
Tél : 02 32 18 95 68/71 - FFa ax : 02 32 18 95 83
courriel : ddtm-madise@seine
ddtm-madise@seine-maritime -maritime .gouv
-maritime.gouv .fr
.gouv.fr
Site in
Site ernett : h
intterne htttp/ /:dise
tp//:dise .seine
/:dise.seine -maritime
.seine-maritime .agricultur
.agricultur
-maritime.agric e.gouv
ulture .fr
.gouv.fr

Pour le
less aspects rréglemen
églementair
églementair es :
taire
Bureau de la P
Bure olic
Polic
olicee de l’Eau
Servic
Servicees R
Reessour
sourcces Milieux e ett TTerrit
erritoir
erritoir es
oire
Direction Départ
Direction emen
Départemen tale de
ementale dess TTerrit
erritoir
erritoir
oirees e
ett de la Mer
2 rue SSain
ain
aintt-Sever - 76032 R
Sev ouen ccede
Rouen ede
edex x
Tél : 02 32 18 95 41 - FFa ax : 02 32 18 94 92
courriel : ddtm-
ddtm-srmsrm
srmtt-bpe@seine -maritime
-bpe@seine-maritime
-maritime.gouv .gouv.fr
.gouv.fr

Ces sstructur
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tructurees onontt ccon
ontribué à l’élabor
ontribué ation de cce
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dess petits barr
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Seine-M aritime »
-Maritime

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