Eléments de cours
Preuve :
Supposons qu’il existe une bijection f de E sur P ( E) , on pose A = { x ∈ E / x ∈
/ f ( x)}. Puisque f est
surjective il existe a ∈ E tel que A = f ( a).
— Si a ∈ A alors a ∈
/ f ( a) = A , absurde.
— Si a ∈
/ A = f ( a) alors a ∈ A par définition, absurde.
→ E = {0, 1}N ensemble des suites à valeurs dans {0, 1} n’est pas dénombrable.
Preuve :
1. Ce déduit du théorème de Cantor.
2. Sinon, alors E = { f n / n ∈ N}, on définit la suite (un )n par : un = 1 − f n (n). Il est clair que la suite u
ne peut pas être égale à l’une des f n , donc contradiction.
3. Montrons, par l’absurde, que [0, 1[ n’est pas dénombrable . On suppose alors que [0, 1[= { xn / N}.
On sait que chaque réel xn de [0, 1[ s’écrit sous la forme (développement décimal propre) : xn =
0, dn,1 dn,2 dn,3 . . . où dn,k ∈ {0, . . . , 9} et ne sont pas tous égaux à 9 à partir d’un certain rang.
On considère le nombre x de [0, 1[ de la forme : x = 0, e1 e2 e3 . . . où en ∈ {0, . . . , 8} tel que en 6= dn−1,n
pour tout n ∈ N∗ (procédé diagonal de Cantor). On a x 6= xn ∀n ∈ N. Contradiction.
Réponse :
En indexant les lettres du mot M, chacune des n! permutations de {1, . . . , n} permet de définir un ana-
gramme de M. Cependant, les lettres n’étant pas distinctes, plusieurs permutations conduisent au même
anagramme. Pour un anagramme donné, il y a n1 ! permutations des lettres A1 conduisant au même ana-
gramme. En étudiant de même les permutations des lettres A2 , . . . , A p , on obtient que le nombre d’ana-
n!
grammes cherché est .
n1 ! . . . n p !
n
Remarque : Ce nombre est aussi le coefficients de xn1 1 . . . x p p dans le développement de ( x1 + . . . + x p )n et
cela s’explique parfaitement par considérations d’anagrammes.
Réponse :
En effet, il suffit d’ordonner
les éléments de l’image pour retrouver l’application.
n
Il y a donc exactement application strictement croissante de {1, . . . , p} dans {1, . . . , n}. Combien
p
y a-t-il d’applications croissante de {1, . . . , p} dans {1, . . . , n} ? Une telle application f peut être mise en
correspondance avec une application strictement croissante g de {1, . . . , p} dans {1, . . . , n − p + 1} définie
g(k) =f (k) + (k − 1) En effet, on a f (k) 6 f (k + 1) ⇐⇒ g(k) < g(k + 1) Ainsi, il y a exactement
par
n+p−1
applications croissantes de {1, . . . , p} dans {1, . . . , n}.
p
Réponse :
Un tel tuple est déterminépar l’application croissante de {1, . . . , p − 1} dans {1, . . . , n} définie par f (k) = x1 + · · ·
n+p−1
. Ainsi, il y a exactement solutions.
p−1
Réponse :
1. (a) Si p > n, il n’y a pas de surjection de {1, . . . , n} sur {1, . . . , p}. On a donc S(n, p) = 0.
(b) Lorsque p = n, les surjections de {1, . . . , n} sur {1, . . . , n} sont les bijections de {1, . . . , n} sur
lui-même. Il y en a donc n! = S(n, n).
(c) Lorsque p = 1, toute application de {1, . . . , n} dans {1} est une surjection. Mais il y a une seule
application de {1, . . . , n} dans {1}. On a donc S(n, 1) = 1.
(d) Lorsque p = 2, il y a deux applications qui ne sont pas surjectives : celle qui envoie tous les
éléments sur 1 et celle qui envoie tous les éléments sur 2. De plus, il y a 2n applications de
{1, . . . , n} dans {1, 2}. On en déduit que S(n, 2) = 2n − 2.
2. Lorsque l’on étudie les surjections de {1, . . . , n + 1} dans {1, . . . , n}, un unique élément de l’en-
semble d’arrivée a deux antécédents, et tous les autres en ont un seul. On peut donc caractériser une
surjection par le choix de cet élément et de ses deux antécédents, puis par une bijection entre les
n − 1 autres éléments. On a donc
n+1 n(n + 1)!
S(n + 1, n) = n × × (n − 1)! = .
2 2
3. Soit s une surjection de {1, . . . , n} sur {1, . . . , p}. L’élément i = s(n) peut être atteint de n façons.
Une fois cet élément choisi, notons s0 la restriction de s à {1, . . . , n − 1}. Remarquons que tous les
éléments de {1, . . . , p}\{i } sont atteints par s0 . On distingue alors deux cas :
— Soit i est atteint par s0 , et alors s0 est une surjection de {1, . . . , n − 1} sur {1, . . . , p}. Il y a S(n −
1, p) possibilités ;
— Soit i n’est pas atteint par s0 , et s0 est une surjection de {1, . . . , n − 1} sur {1, . . . , p}\{i }. Il y a
S(n − 1, p − 1) possibilités.
Finalement, on obtient que
S(n, p) = p S(n − 1, p) + S(n − 1, p − 1) .
n
n−k n p
4. Par récurrence on montrer que : S(n, p) = ∑ (−1) k .
k=0
k
Preuve :
Supposons que f est continue de [0, 1] vers C
n
1. Montrons que ∑ (k − nx)2 Cnk xk (1 − x)n−k = nx(1 − x) x ∈ [0, 1]
k=0
n
Posons g(u, v) = ∑ Cnk uk (v)n−k = (u + v)n (u, v) ∈ [0, 1]2
k=0
n
∂g
u (u, v) = nu(u + v)n−1 = ∑ kCnk uk vn−k (?)
∂u k=0
n
pour u = x , v = 1 − x on a nx = ∑ kCnk xk (1 − x)n−k
k=0
n
nx + (n2 − n) x2 = ∑ k2 Cnk xk (1 − x)n−k
k=0
Remarque : Vous trouverez une démonstration probabiliste dans le sujet CCP MP 2015 MP Maths 1 et
d’autres concours
Application : Un Théorème des moments Z b:
Si f ∈ C([ a, b], R) tel que : f (t)tn dt = 0 ∀n ∈ N , alors f est nulle.
a
Preuve :
Z b
on a donc f (t) P(t)dt = 0 pour tous polynôme P.
a
Soit ( Pn )n une suite de polynôme qui converge uniformément vers f sur [0, 1] , or f est bornée sur [0, 1] ,
par suite ( f .Pn )n une suite de polynôme qui converge uniformément vers f 2 sur [0, 1]
Z b Z b Z b
donc f (t) Pn (t)dt + f (t)2 dt donne f (t)2 dt = 0 ainsi on a f = 0.
a a a
Définition 3.1.
Proposition 4.1.
Preuve :
= ≡
Pour x ∈ Z , on note respectivement x , x et x la classe de x , modulo mn , n et m.
Proposition 4.2.
Preuve :
• Si n = pα , p nombre premier et α ∈ N∗ :
Pour k ∈ [1, pα ] on a : k ∧ pα 6= 1 ⇐⇒ p/k ⇐⇒ k ∈ { p, 2p, 3p, .., pα −1 .p} donc ϕ( pα ) = pα − pα −1
• Dans le cas général , d’après le théorème des Chinois :
ϕ(n) = ϕ( pα1 1 )..ϕ( pαk k )car U(Z/nZ) ' U(Z/ pα1 1 Z) × .. × U(Z/ pαk k Z)
Proposition 4.3.
∀n > 2 n = ∑ ϕ(d)
d|n