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TRAVAUX DIRIGES GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

CLASSE : LP LTA

NOMS ET PRENOMS : TCHEUFFA FIDRICHE

1-Le taylorisme ne résume pas à lui seul ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui l’école classique
de l’organisation, riche de bien d’autres précurseurs, mais son influence a été telle au delà même de
son époque et son projet qu’il en constitue bien le centre de gravité. Homme de terrain, minutieux
observateur des attitudes professionnelles des ouvriers qualifiés, et volontiers collectionneur
d’expériences de rationalisation du travail en atelier. Taylor sut, au moment opportun (au début du
XXè siècle), fédérer quelques idées essentielles et promouvoir l’OST. On peut résumer la pensée
taylorienne autour de quatre grands principes : • Développer une approche scientifique afin de
déterminer la méthode la plus efficace pour réaliser le travail, c’est-à-dire étudier et classer
précisément les savoir-faire traditionnels et empiriques des ouvriers afin de formaliser les pratiques
et les organiser de telle manière qu’elles s’imposent au travailleur comme prescriptions absolues de
l’exécution du travail (« the one best way ») ; • Séparer définitivement la conception de l’exécution
du travail en excluant l’opérateur de toute prérogative en matière d’organisation du travail et en
affirmant le rôle prépondérant des dirigeants (technostructure et lignes hiérarchiques) dans la
définition des méthodes de travail et des modalités de son exécution ; • Sélectionner l’individu le
plus « habile » pour accomplir le travail ainsi défini (« the right man for the right job »), le préparer à
travailler de la manière la plus efficace qui soit ; • Contrôler la performance de l’opérateur, grâce à la
prescription des opérations à exécuter, à un encadrement rigoureux et à la stimulation du
rendement. La contestation du modèle taylorien va prendre rapidement tournure dans la première
moitié du XXè siècle, même si ses prolongements concrets et son impact réel sur l’organisation
seront largement différés dans le temps. La critique naîtra d’une conjonction de facteurs divers
provenant aussi bien de mouvements sociaux, de progrès scientifiques, que de constats
économiques. Si la dimension sociale apparaît progressivement comme un enjeu c’est que les
différentes manifestations du malaise de la force de travail (conflits, absentéisme, apathie, freinage),
face à l’univers taylorien, ont aussi des répercussions économiques non négligeables. Ce constat,
d’une certaine manière provoque un doute sur la fiabilité du système taylorien et sa capacité à
optimiser la rationalité globale de l’entreprise. ➢ Les expériences de Elton Mayo à la Wertern
Electric de Chicago ; ➢ L’échelle des besoins de Abraham Maslow ; ➢ La théorie bifactorielle de
Frédérick Herzberg.

L’intérêt accordé à la dimension sociale de l’entreprise évolue avec le temps en accordant plus de
place à l’humain qui est au centre de l’activité de l’organisation.

2-De nos jours, la dimension sociale est prise en compte mais pas suffisamment dans nos sociétés
contemporaines car la recherche du profit a pris le dessus sur tout autre aspect de la gestion. Les
entreprises et chef d’entreprises privilégient la recherche du gain et des fois au détriment de
l’humain qui dont l’aval est très souvent mis à l’écart.

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