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En 2015, les estimations sur la production de l’arachide dans la région de l’Ouest, révèlent que sur une

superficie totale de plus de 25 000 hectares (26094 ha), 32 658,5 tonnes de la spéculation ont été
produites. Les départements des Bamboutos et du Koung-Khi sortent du lot, avec des productions
respectives de 12 500 et 7 500 tonnes. Ces chiffres produits par le chef service régional des enquêtes et
statistiques de la délégation régionale de l’Agriculture et du Développement rural de l’Ouest, Béatrice
Kom, sont cependant insatisfaisants. Elle attribue cette situation au fait que les parcelles cultivées sont
de faible surface et généralement en pente.
Sébastien Mekontso, sous-délégué chargé de la Promotion de l’agriculture et du développement rural,
confie d’ailleurs que l’arachide se cultive partout à l’Ouest certes ; mais dans des exploitations
familiales essentiellement. « C’est difficile de trouver quelqu’un qui se consacre à l’exploitation de
l’arachide exclusivement », fait-il savoir. Toujours est-il que l’arachide fait partie des habitudes
agricoles des populations de l’Ouest. La variété locale, généralement appelée « arachide du village », a
le vent en poupe. Elle tient cela de sa saveur particulière. Sur le plan du goût, l’arachide du village est
sucrée quand on la consomme, précise-t-on. Elle est beaucoup plus cultivée dans les zones aux sols
poudreux, comme les Hauts-Plateaux (Bamendjou, Bangou) ou le Koung-Khi (Bandjoun).

De plus en plus, la variété en provenance du septentrion, appelée « arachide Garoua », est également
cultivée. Parmi les variétés cultivées, la principale est une arachide rampante, tardive, au feuillage clair
et dont la gousse contient deux graines. Sa pellicule est jaune. Il y a également une variété érigée plus
précoce avec une gousse à trois graines dont la couleur est rouge. A Mbouda dans les Bamboutos, l’on
note une variété rampante, semi-tardive et à grosse gousse, qui contient deux graines à pellicule
jaunâtre.

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