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Réalisé par :
Ben Abdallah Abdelfateh
Jellouli Marwen
Classe :2AGM1
Encadré par :
M.Jemmali Mohamed
M.Trifa Mohamed
Année universitaire 2018/2019
Remerciement
Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique de l'École nationale
d’ingénieurs de Tunis et les intervenants professionnels responsables de la formation génie
mécanique.
Nous tenons à remercier vivement nos encadrants M. Jemmali Mohamed et M. Trifa Mohamed
pour l'énorme connaissance qu’ils nous ont fait passer avec beaucoup de patience. Grâce aussi à
leur confiance nous avons pu accomplir totalement la mission.
Nous tenons également à remercier M. MALEJ Yamen, chef département mécanique, M. BEN
BRAHIM Sami, nos professeurs à l’ENIT pour leurs aides efficaces et précieuses.
Nous remercions aussi tous les responsables du projet ENIT-ECOCAR, aussi que nos collègues,
pour leurs supports matériels et moraux envers ce projet.
Dans le cadre des études d’ingénierie mécanique, on a pris ce projet de fin d’année intitulé «
Conception et réalisation d’un accouplement auto-débrayable pour la voiture écologique ENIT-
ECOCAR ». Nous avons commencé par comprendre la cause de la défaillance du système actuel. Puis
nous avons dimensionné et conçu un accouplement équipé d’un limiteur de couple à disque pour
protéger le moteur thermique, une roue libre pour éliminer les chocs et un joint d’Oldham pour
compencer les défauts d’alignement. Enfin nous avons réalisé la solution à l’aide des machines-outils
à l’École Nationale d’Ingénieurs de Tunis.
Abstract
As part of the mechanical engineering studies, we took this year-end project entitled "Design and
production of a self-disengaging coupling for the ecological car ENIT-ECOCAR". We began by
understanding the cause of the current system failure. Then we sized and designed a coupling
equipped with a disc torque limiter to protect the heat engine, a freewheel to eliminate shocks and an
Oldham seal to compensate for misalignment. Finally we realized the solution using machine tools at
the National School of Engineers of Tunis.
Inroduction générale................................................................................................................................ 8
Chapitre 1 :Mise en situation et problématique ............................................................................... 9
1.1. Introduction ............................................................................................................................................10
1.2. Méthodologie ..........................................................................................................................................10
1.3. Solution existante ..................................................................................................................................11
1.4. Détermination du couple résistant:..................................................................................................12
i. Etude cinématique.................................................................................................................................12
ii. Détermination de la loi de la pression ............................................................................................. 14
1.6. Identification des contraintes : ..........................................................................................................17
1.7. Conclusion ...............................................................................................................................................18
Chapitre 2 : Conception et dimensionnement de la solution constructive ............................. 19
2.1. Présentation de la nouvelle solution : ............................................................................................. 20
2.2. Décision sur le type de chaque composant :...................................................................................21
2.3. Schéma cinématique : ........................................................................................................................... 21
2.4. Dimensionnement .................................................................................................................................22
1. Calcul de l’effort fourni par le ressort : ............................................................................................ 22
2. Choix de la solution technologique pour fournir l’effort normal nécessaire :......................23
3. Calcul de la pression de matage au niveau du joint d’Oldham : ................................................24
4. Calcul du serrage de la roue libre : ...................................................................................................26
5. Calcul de la pression de matage de la clavette au niveau de la liaison linéaire annulaire à
doigt : .................................................................................................................................................................27
6. Dimensionnement de la liaison poulie-disque intermédiaire : ................................................29
7. Calcul de la pression du matage de la clavette au niveau de la cloche :..................................30
8. Calcul de l’arbre : ...................................................................................................................................30
i. Calcul des efforts de tension de la courroie ...............................................................................30
ii. Modélisation de l’arbre ....................................................................................................................31
iii. Détermination des efforts du roulement ................................................................................32
iv. Détermination du torseur des efforts internes :...................................................................34
v. Traçage des diagrammes des efforts tranchants et des moments fléchissant .................34
vi. Détermination des contraintes .................................................................................................35
vii. Détermination des coefficients de concentrations de contraintes..................................35
Dans le cadre de l’innovation et la créativité, une équipe de 9 d’élèves ingénieurs est en train
d’améliorer les performances d’un prototype de voiture écologique dans le but de représenter l’ENIT
et la Tunisie à la compétition internationale Shell-eco-marathon à Londres. En 2014, l’équipe ENIT
ECOCAR était la première équipe qui a participé à cette compétition à l’échelle tunisienne et arabe.
Du point de vue résultats, les représentants de l’ENIT ont réussi à entrer dans le classement mondial
en 2016 en réalisant un score de 136 Km/l et en se classant 29 èmes parmi 60 équipes classées. En 2017
problématique
1.2. Méthodologie
Pour développer une nouvelle version du démarreur électrique, notre travail sera organisé selon les
étapes présentées dans le schéma bloc ci-dessous.
Pour avoir une solution efficace, il était nécessaire de commencer par comprendre la solution
actuelle et la cause de disfonctionnement avant d’identifier les contraintes et les données à respecter.
La conception du nouveau démarreur commence par une introduction de la solution de principe,
puis la décision sur chaque partie de celle-ci. Pour chaque décision, les critères de choix seront
principalement basés sur la simplicité de réalisation, le respect des contraintes, le coût et la
disponibilité des composants.
Une fois ces étapes finis, on commance le dimensionnement de chaque sous-ensemble de la
solution constructive. Ensuite à l’aide de CATIA V5 on entamera la conception des modèles CAO
pour constituer un dossier technique qui nous permettra d’aborder la réalisation des différentes pièces
par usinage conventionnel ou non-conventionnel (commande numérique 4 axes).
Enfin, une fois les différentes pièces réalisées, on procèdera au montage et aux essais.
Réducteur1 Moteur
Honda éléctrique
Accouplement
GX35 à doigt Réducteur 2
Moteur
éléctrique
Moteur
thermique +réducteur1
+réducteur2
Cloche
Doigt
Came
Figure 3 : Principe de l’accouplement à doigt
Position basse
𝑙 2
HB=𝑟. √( ) − cos(θ)2
𝑟
La loi de mouvenet du piston est alors donnée par :
𝑙 2
x=r[sin(θ)+√( ) − cos(𝜃 )2 ]
𝑟
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝜃 𝑑𝑥
V= = =ω avec
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑡 𝑑𝜃
𝑑𝑥 sin(𝜃)cos(𝜃)
=r (cos (θ) + 2
)
𝑑𝜃 √( 𝑙 ) −cos(𝜃)^2
𝑟
sin(𝜃)
V=ω.r.cos(θ).(1+ 2
)
√( 𝑙 ) −cos(𝜃)^2
𝑟
Puisque la puissance mécanique s’écrit : P=V.F=C.ω avec F la force de pression appliquée sur le
piston, C le couple résistant du moteur thermique et ω sa pulsation de rotation. On obtient alors :
avec F=Prel.Sp ,
𝜋 𝑙
𝑉(− 2 ) 𝑋0 −𝑟(𝑟−1)−𝑙𝑝
𝜋 = 8 =
𝑉( 2 ) 𝑋0 −𝑟(1+𝑙𝑝)−𝑙𝑝
9
X0 = r+l+lp
7
D’après la loi de Mariotte (on suppose que le mélange air-carburant est un gaz parfait )
La modélisation des actions de pression nous a ainsi permis de tracer (figure 8) l’évolution par rapport
à θ de la pression dans la chambre de combustion et du couple résistant que le démarreur doit vaincre.
- On va modéliser la partie lisse entre la fin de la partie filetée et l’épaulement comme une partie
élastique et tout le reste on va le supposer comme un solide rigide (voir figure 9)
- On suppose qu’on n’a pas de glissement au niveau du filetage après serrage (voir figure 9).
Épaulement
A
La partie lisse de
Ecrou(cloche)+partie
la partie filetée
filetée du vilebrequin
Figure 9 : Modèle de la partie filetée
Le but du calcul est de déterminer l’état de contrainte en A, lorsqu’on applique un couple de serrage
initial puis on applique un autre couple plus faible.
𝐶𝐴 = 𝐶𝐶 + 𝐶𝑓𝑓
Lorsqu’on transmet un deuxième couple C à travers l’écrou (cloche), 2 cas sont donc à considérer :
- Si C < 2Cf il n’y pas de glissement au niveau de l’épaulement et la contrainte est inchangée.
- Si 2Cf ≤ C il y glissement au niveau de l’épaulement, la précontrainte en torsion change
(couple 𝐶′′𝐴 ) et un nouvel équilibre s’établit pour l’écrou :
𝐶 − 𝐶′′𝐴 − 𝐶𝑓 = 0𝐶′′𝐴 = C − 𝐶𝑓
Or Cf = Cs - Cc - Cf = Cs – CA 𝐶′′𝐴 = 𝐶𝐴 + C − 𝐶𝑠
On en déduit que la précontrainte 𝐶′′𝐴 reste inférieure à la précontrainte CA du serrage initial
tant que C ne dépasse pas le couple Cs de serrage initial.
Conclusion :
1.7. Conclusion
Après avoir fixé les donnés nécessaires et les contraintes à respecter, et après avoir compris le
système précédent et la cause de la défaillance, l’objectif de ce travail est de proposer une conception
et de réaliser un nouvel accouplement assurant la même fonction d’autodébrayage en rajoutant un
limiteur de couple pour protéger le vilebrequin.
Le résultat attendu de ce travail est d’avoir un accouplement adaptable aux autres organes (Moteur
Honda, dispositif de démarrage …) qui assure le démarrage du moteur Honda sans aucun risque de
disfonctionnement.
dimensionnement de la solution
constructive
La nouvelle solution du mécanisme de démarrage exige l’utilisation d’un limiteur de couple. Et d’un
organe qui assure l’autodébrayage.
Réducteur 1 M. électrique
(intégré au
moteur)
Dans le chapitre précèdent on a calculé la résistance de la partie filetée du vilebrequin et on a tiré une
valeur limite du couple à ne pas dépasser. Le limiteur de couple a donc pour rôle de protéger le
vilebrequin contre la surcharge, en ne laissant passer qu’une valeur du couple inférieure à la valeur
limite.
L’organe qui assure l’autodébrayage est nécessaire pour couper la chaine cinématique dès que le
moteur thermique démarre.
Nous avons constaté l’absence de centrage ou de surface usinée à l’arrière du moteur ce qui complique
l’accouplement entre le moteur thermique et le système de démarrage. D’où la nécessité de rajouter un
organe qui corrige les défauts de positionnement. La solution de principe devient donc comme illustré
dans la figure 12.
Réducteur 1 M. électrique
(intégré au
moteur)
Honda
Organe qui
Organe qui Limiteur
GX-35 assure l’auto-
corrige les de Réducteur 2
défauts de
débrayage couple
positionnement
Le mécanisme présente plusieurs organes, on doit donc décider de la solution à adopter pour la
réalisation de chaque organe:
Poulie
Disque intérmidiaire
Roue Libre
Ressort Ecrou
Appuit ressort
Joint d’Oldham
Disque mobile
Afin de transmettre un couple C vers le moteur thérmique, le limiteur de couple doit assurer un couple
transmissble Ct > C.
On note N l’effort normal fourni par le ressort. Le couple transmissble s’écrit alors:
3 −𝑟 3
𝑟𝑒𝑥𝑡
2 𝑖𝑛𝑡
rmoy = ∗ 2 −𝑟 2
3 𝑟𝑒𝑥𝑡 𝑖𝑛𝑡
𝐶
Ct > C N>
𝑓𝑛𝑟𝑚𝑜𝑦
On a tendance à augmenter le nombre de surfaces en contact pour avoir un effort normale le plus
faible possible. Mais pour des raisons d’encombrement et de difficulté d’obtenir plusieurs plans
parallèles entre eux, on se limite à 2 surfaces de contact.
Pour l’aciers C38, on a une contrainte sur le choix des dimensions du brût : le seul diamètre disponible
à l’ENIT est 40 mm.
D’autre part on a tendance à augmenter le rayon moyen et donc le rayon extérieur d’ou on a choisit un
rext = 19 mm.
Le tableau suivant présente le calcul de l’effort N nécessaire pour différents rayons intérieurs.
La décision du rayon intérieur était prise en tenant compte de plusieurs paramètres dont certain vont
être présenté par la suite (comme la disponibilité des organes qui assurent l’effort normal, le contrôle
du produit PV…)
rint = 15 mm
Après avoir consulter les catalogues des constructeurs de ressorts de compressions, on a conclu qu’un
tel effort normal ne peut être garantit qu’avec un ressort relativement volumineux. Or on a une
contrainte d’encombrement, on choisi donc d’utiliser des rondelles Belleville.
La rondelle choisie (figure 14) est celle du catalogue Mubea , réf : 18 0005, (voir annexe Page :2).
Caractéristiques :
De=36 mm
Di=14.3 mm
h0= 1 mm
F/0.25h0=1030N.
F/0.5h0=1800N.
Pour fournir l’effort normal nécessaire, on doit être capable de contrôler la déformation imposée à la
rondelle Belleville. On a choisi donc d’appliquer cette déformation à l’aide d’un écrou monté sur la
partie filetée de l’arbre.
Pour un filetage M10, le pas est p = 1. 5 mm. Donc un tour de l’écrou va le déplacer de 1. 5 mm, or on
veut déformer la rondelle d’une valeure comprise entre h0/4 et h0/2 avec h0 = 1 mm.
On a choisi d’utiliser 5 rondelles de telle sorte qu’un tour de l’écrou comprime l’ensemble des
rondelles de 1,5mm donc chaque rondelle est comprimée de :
1.5 ℎ0
= 0.3 ≃
5 3
Hypothèse :
On suppose que le jeu mis en place pour permettre la translation du joint d’Oldham est négligeable.
On désire concevoir un joint d’Oldham qui permet de compenser un défaut radial de l=1 mm et un
défaut angulaire α = 1° comme indique la figure 15.
𝑙 x
b2
h3
a
𝐶
b3
Compte tenu de l’hypothèse faite sur le jeu fonctionnel, le couple va être transmis sur la demi surface
supérieure (cas défavorable) colorée en jaune sur la figure16.
N.B : Cette hypothèse peut être validée après un long fonctionnement du joint d’Oldham grâce
à l’usure.
Pour la calculer on va la discrétiser en 3 surfaces :
Stot = + -
S1 S2 S3
École Nationale d’Ingénieurs de Tunis Page | 24
Calcul de S3 :
ℎ3∗𝑏3 𝑏3
S3 = 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑡𝑔𝛼 = ℎ3 b3 = h3*tgα
2
ℎ32 ∗𝑡𝑔𝛼 𝑎
= 𝑎𝑣𝑒𝑐ℎ3 = 2 − 𝑙
2
𝑎 2
( −𝑙) ∗𝑡𝑔𝛼
2
= 2
Calcul de S2:
ℎ2∗𝑏2
S2 = 𝑎𝑣𝑒𝑐ℎ2 = 𝑏 − 𝑥
2
𝑥
𝑎𝑣𝑒𝑐 sin 𝛼 =
𝑎−𝑙
avec h2 = b-(a-l)*sinα
et b2 = h2* tg α
ℎ2 ∗ 𝑡𝑔𝛼
=
2
(𝑏 − (𝑎 − 𝑙 ) ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼)2 ∗ 𝑡𝑔𝛼
=
2
Calcule de S1 :
𝑎
S1 = h1 ∗ h2avech3 = − 𝑙
2
𝑎
= (𝑏 − (𝑎 − 𝑙 ) ∗ 𝑠𝑖𝑛𝛼)2 ∗ ( − 𝑙)
2
- a= 14.14 mm
- b=4mm
- l=1 mm
- α=1°
Stot = 86.82 mm2
Pour le reste du calcul on va supposer que le couple transmis à travers la surface est équivalant à une
force appliquée à une distance de l’axe qui vaut a/4 voir figure 17:
𝐶
2 2∗𝐶
Donc F = = 𝑎 = 707𝑁.
𝑎
4
𝐹
Donc P = 𝑆 = 8.14𝑀𝑃𝑎
𝑡𝑜𝑡
Pour vérifier la pression de contact on va modéliser le joint d’Oldham comme une Clavette qui
travaille sous charge sans glissement.
D’après le livre « Système mécanique »[6], la pression admissible pour une telle clavette sous des
conditions moyennes est entre 45 et 75 MPa.
Or on a bien :
Le jeu axial minimal nécessaire à prévoir lors du montage du joint pour permettre une rotation libre de
1° est: x = (a-l)*sinα = 0.2 mm
La bague extérieure de la roue libre va être montée serrée pour transmettre le couple C. On doit donc
calculer le serrage lors du montage (voir figure 18).
2𝑘𝐶
𝑃𝑚𝑖𝑛 =
𝜋𝑓𝑙𝑑 2
Application numérique :
𝑃𝑚𝑖𝑛 ≈ 6𝑀𝑃𝑎
l
∆≈ 11. 10−3 𝑚𝑚
Figure 18: Serrage roue
La liaison linéaire annulaire à doigt entre l’arbre et le disque mobile va être réalisée à l’aide d’un
centrage court et une clavette. Dans ce qui suit nous allons verifier la pression de contact dans la
clavette.
2∗𝐶
𝑃=
𝑑 ∗ 𝑙(𝑏 − 𝑗′ − 𝐼𝑇𝑏 − 𝐼𝑇𝑗 − 𝑆𝑚𝑎𝑥 )
Avec :
Application numérique :
y
L
α
x
z
a
l1
Pour que le disque d’épaisseur L = 3 mm, puisse faire un angle α de 1° autour de l’axe z on doit
prévoir un jeu entre le disque et le flande de la clavette.
On a :
𝑙1 − 𝑎
𝛼≈
𝐿
l1 = α L +𝑎
l1 = 5.17 mm
Pour que le disque d’épaisseur L, puisse faire un angle β de 1° autour de l’axe y on doit prévoir un jeu
sur la distance k telle que
𝑏
- k=D+2+x
- x : le jeu à prévoir
- b : largeur de la clavette b = 4mm
- L : Longueur du clavette L = 3mm
𝑘 − (𝑗 + 𝑏)
𝛽=
𝐿
𝑏 𝑏
D+2+x −D−2−b
𝛽=
𝐿
x = βL + b
Application numérique :
x =0.1 mm
La poulie va être montée serrée sur le disque intérmidiaire pour transmettre la puissance. On doit donc
calculer le serrage lors du montage.
Avec :
𝑑𝑖 = 40 mm
𝑑𝑒 = 75 mm
𝑑0 = 14 mm
∆ : serrage minimale
∆= 2310−3 𝑚𝑚
2∗𝐶
𝑃=
𝑑 ∗ 𝑙(𝑏 − 𝑗′ − 𝐼𝑇𝑏 − 𝐼𝑇𝑗 − 𝑆𝑚𝑎𝑥 )
Avec :
Application numérique :
P = 2.44< Padm
8. Calcul de l’arbre :
i. Calcul des efforts de tension de la courroie
On admet que l’entraxe désiré entre les poulie vaut C=70 mm pour des raisons d’encombrement. Le
diamètre de la grande poulie vaut d2=76 mm. Le diamètre de la petite poulie vaut d1=25 mm.
Pour simplifier le calcul, on néglige l’effort centrifuge devant les autres efforts
𝑇
L’équation d’Euler devient alors : = 𝑒 𝑓.𝜃 (1)
𝑡
𝐶 𝑑
On admet la relation géométrique :T-t = (2) avec r = 22 : est le rayon de la grande
𝑟
poulie en [m]
AN T=139 N et t=6.2 N
On adopte pour le guidage de l’arbre un roulement à billes à double rangée à contact oblique de
diamètre 15 mm. Le modèle adopté est représenté ci-dessous.
a y
D x
O A B C
c b
Hypohèses :
X1 0 X1 0 X2 0 X2 0
{τ1}A= Y1 0 = ; 𝑎)
Y1 - Z1.(c- {τ2}C= Y2 0 = Y2 - Z2.(c+𝑎2)
2
𝑎
Z1 0 A Z1 Y1 (c-2) O Z2 0 C Z2 Y2 (c+𝑎2) O
0 Crtot 0 -C 0 -C
0 0 O Tz 0 D Tz Ty (b+c) O
L’application du principe fondamental de la dynamique à vitesse constante (PFD) :
X1+X2=0 X1+X2=0
42
Y1+Y2+Ty=0 Z2=- 24.TZ
18
Z1+Z2+Tz=0 Z1=24.TZ
42
-C+Crtot=0 Y2=- 24.TY
- Z1.(c-𝑎2)- Z2.(c+𝑎2)–Tz.(b+c)=0
18
Y1= 24.TY
Z2= 88.6 N
AN Y2=226.45 N
Y1=-97 N
𝐹𝑎
= 0 alors Y = 0.76
𝐹𝑟
δ=-Fa1ind+Fa2ind avec
-243 0 243 0
-38 ; 0 88.6 0
A C
{Tint}G=-{τ3} G= 0 0
0 0 G
243,2 -5
38 0,29-97x
Zone [CD [, xϵ [0,027 0,045[
G
0 -5
-50,6 129,4x-5,8 G
N(N)
Mt(N.m)
243,2
-5
Ty(N)
97 Mfy(N.m)
x
0,912
x
-129,4
38
x
-50,6 -2,33
D’après le diagramme précédent, on remarque que la section la plus sollicitée est située en C. Dans
cette section les moments sont : Mfy=0,912 N.m, Mfz=2.3 N.m et Mt=5 N.m.
Dans toute l’étude de résistance on néglige les contraintes dues à l’effort tranchant devant celles
produites par les moments de flexion et de torsion.
. AN бn = 1,37 MPa
32𝑀𝑓
La contrainte normale de flexion : бf = avec Mf =√𝑀𝑓𝑦 2 + 𝑀𝑓𝑧 2
𝜋𝑑3
AN бf = 7,45 MPa
16𝑀𝑡
La contrainte tangentielle de torsion : τt =
𝜋.𝑑 3
AN τt = 7,6 MPa.
vii. Détermination des coefficients de concentrations de contraintes
Notre arbre présente deux défauts de discontinuités .Le premier défaut est un changement brûsque de
diamètre qui va être considéré comme un épaulement pour pouvoir simplifier le calcul. Ainsi que le
deuxième défaut est une gorge de circlips comme l’indiquent les deux figures suivantes :
13 15
0,6
Figure 28 : Concentration de contrainte 1 Figure 29 : Concentration de contrainte 2
10 13
2,5 15 0,6 15
Kp= √ 10 + 1-1= 0,41 Kp= √ 13 + 1-1= 1,3
5 1− 0,86 1−
15 15
2,5 0,6
Kq=√ = 0,7 Kq=√ = 0,84
5 0.86
1 1
Ktn1= 2 2
+1 =1,3 Ktt2= 2
+1= 1,41
1 1 1 1 2
√( ) +(0,843𝐾𝑞) √( ) +( )
0,88𝐾𝑝 0,365𝐾𝑝 𝐾𝑞
1 1
Ktf1= 2 2
+1= 1,2 Ktf2= 2
+1= 1,82
1 1 1 1 2
√( ) +(0,843𝐾𝑞) √( ) +( )
0,541𝐾𝑝 0,715𝐾𝑝 2𝐾𝑞
1
Ktt1= 2 2
+1= 1,1
1 1
√( ) +( )
0,263𝐾𝑝 0,843𝐾𝑞
Après avoir déterminé les concentrateurs des contraintes des deux défauts, on remarque que la gorge
admet plus de concentrations des contraintes. On va utiliser les coefficients de la gorge puisque les
deux défauts sont proches de la section la plus sollicitée au point C:
Le matériau utilisé est un acier C38 de limite d’élasticité Re=300 MPa sans traitement thermique. On
se place dans le pire des cas, c'est-à-dire aucun traitement thermique n’est effectué.
2.5. Vérification
1. Vérification du produit PV :
Puisque notre mécanisme dispose d’un limiteur de couple a disque et un joint d’Oldham, alors il
existe plusieurs surfaces où il y aura du frottement donc on a à contrôler le produit PV (pression
/vitesse)
L’importance de ce produit est le fait qu’il a une relation avec l’évolution de la température au niveau
des disques.
L’analyse de dissipation d’énergie dans les disques montre comment intervient le produit PV. Au
cours de la rotation relative des disques, les efforts tangentiels dus au frottement du glissement
développent une puissance Pf qui s’écrit :
𝑃𝑓 = 𝑓𝑉 ∫ 𝑝(𝑀)𝑑𝑆
𝑆
𝑃𝑓 = 𝑓𝑉𝑃𝑚𝑜𝑦 𝑆
Avec :
𝑉(𝑀, 1\0) est la vitese de glissement entre les disques au point M, constante pourr tous les points du
contact.
D’autre part, la capacité globale de dissipation thermique des disques dépend de 3 paramètres :
𝑃𝑑 = 𝐻𝐷∆𝑇
En fonctionnement stabilisé, la puissance thermique dissipée par les disques est égale en valeur
absolue à la puissance développée par les effets de frottement. Ceci s’écrit :
∆𝑇𝐻𝐷
𝑝𝑉 =
𝑓𝑆
𝐻𝐷
Le rapport Est une constante donc le produit PV est directement lié à la différence de
𝑓𝑆
température entre la surface de contact et l’ambiant.
Etant connue que la vitesse est un paramètre qu’on ne peut pas modifier, il nous reste à diminuer la
pression afin de diminuer le produit PV et protéger contre l’usure et l’élévation de la température des
pièces concernées.
D’autre partie on peut ameliorer nos pieces contre l’usure en effectuant un traitement thermique
k. ||𝐹𝑛 ||L
𝑉=
𝐻
où V : volume usé,
L : longueur glissée,
H : dureté.
Donc plus on augmente la dureté plus en garantit un volume usé plus faible
Remarque : même si on a compris l’importance d’une telle opération pour réaliser un mécanisme le
plus fiable possible mais faute de temps on n’a pas pu réaliser un traitement thermique.
Pour vérifier la résistance du tambour vu sa complexité de point de vue réalisation, et son importance
de point de vue fonctionnement, on a recours à une étude par élément fini.
Les moyens de simulation par élément finis sont nombreux. Mais puisqu'on a effectué la conception
sur Catia V5 qui présente un module élément fini, nous avons fait une simulation sur Catia V5.
1. On suppose que la roue libre est un élément rigide. On a introduit une pièce virtuelle rigide
délimitée par l’alésage et l’épaulement intérieur pour modéliser la roue libre.
4. La taille de l’élément du maillage est 1 mm, la flèche absolue est fixée à 0,2 mm
5. Après exécution, la contrainte de Von Mises maximale vaut : 113 MPa au niveau de la rainure
de l’Oldham. Le déplacement maximal est de 2.41 micromètres.
Le matériau utilisé est un acier C38 de Re=300 MPa sans traitement thermique.
La contrainte équivalente maximale бVMéq<0,9 Re. On est dans une plage de sécurité de
αs=2,7.
2.6. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons commencé par une solution de principe, puis nous avons décidé sur
chaque partie de celle-ci en faisant tous le calcul de dimensionnement nécessaire. Le reste de travail
(dossier technique et réalisation) va être traiter dans le chapitre 3.
La solution technologique est présentée en 3D dans la figure .Le modèle CAO Catia a été effectué en
parallèle avec le dimensionnement. Avant d’entamer la réalisation, nous avons fini le dossier
technique qui comporte les pièces à réaliser (voir Dossier technique). L’ensemble comporte 25 pièces
(voir dessin d’ensemble 11/11), 10 pièces ont été réalisé à l’aide des machines-outils à l’ENIT (voir
dessins de définition 1/11 …10/11). Les autres pièces ont été acheté.
Tambour :
1. Tournage
i. Chariotage
ii. Dressage
2. Rectification
3. Fraisage
i. Rainurage
ii. Évidement
Figure 36 : Tambour
Commentaire :
Arbre
1. Tournage
i. Chariotage
ii. Dressage
iii. Gorge
iv. Tronçonnage
2. Fraisage
i. Rainurage de la
partie Oldham
ii. Rainurage rainure
de clavette
3. Filetage
Figure 37 : Arbre
Commentaires
La normale du plan du disque (sur l’arbre) et l’axe de l’arbre doivent être colinéaires.
Le rainurage de 5 était effectué avec une fraise de 4 et à l’aide d’un plateau diviseur on a garanti la
symétrie
La mise en position a été effectuée par une pièce intermédiaire légèrement serrée sur la pièce et le
plateau.
1. Tournage
i. Dressage
ii. Chariotage
iii. Gorge
iv. Taraudage
v. Tronçonnage
2. Fraisage
i. Rainurage
ii. Double méplat Figure 38 : Cloche
Commentaires :
Le rainurage de 5 était effectué avec une fraise de 4 et à l’aide d’un plateau diviseur on a garanti la
symétrie
La mise en position a été effectuée par une pièce intermédiaire légèrement serrée sur la pièce et le
plateau.
La symétrie des 2 méplat a était contrôler par des cales étalant.
Le mécanisme doit être monté sur le bâti du moteur en respectant deux conditions importantes :
L’axe du vilebrequin doit être coaxial avec l’axe de l’arbre pour limiter les défauts que le joint
d’Oldham doit compenser.
Le deuxième mécanisme de démarrage « moteur électrique et la 1er réduction » presente aussi une
poulie donc les gorges des deux poulies doivent avoir des plans moyens confondus.
À l'aide d’une machine à commande numérique on a réalisé le support et le couvercle a été usiné à
l’aide des machines conventionnelles (Tournage, Rectification et Fraisage).
Arrêt axial
pour
roulement
Trou pour
fixation sur le
bâti
Figure 39 : Ensemble support/couvercle
3.5. Conclusion :
Toutes les pièces ont été réalisées sauf le gabari pour positionner le mécanisme par rapport au
moteur.Quelques opérations supplémentaires seront faites pour garantir le bon fonctionnement du
mécanisme comme le rodage pour éliminer les défauts de planéité et retrouver les hypothèses du
calcul du limiteur de couple et le joint d’Oldham.
Dans ce projet, on a proposé une solution efficace qui répond aux problèmes posés et en respectant
toutes les contraintes existantes en effectuant tous les calculs nécessaires, la conception et la
réalisation.
On a réalisé un mécanisme qui comporte un limiteur de couple à disques, une poulie de transmission,
un joint d’Oldham et une roue libre. Cependant on n’a pas pu essayer notre mécanisme faute de
temps.
Le projet est destiné à aider le Club ENIT ECOCAR à participer cette année à la compétition SHELL
ECO-MARATHON c’est pour ça, les tâches manquantes seront achevées dans le cadre de l’activité
du club afin de pouvoir participer.
[6] Systèmes mécaniques, Michel Aublin, René Boncompain, Michel Boulaton, Daniel Caron, Émile
Jeay. Parution février 2005, théorie et dimensionnement .
[7] Cour M.Ben Jaber Moez, Conception des liaisons mécaniques, Ecole Nationale d’Ingénieur de
Tunis.
Tambour………………………………………………………………………….2/11
Joint d’oldham………………………………………………………………….3/11
Disque_intermédiaire………………………………………………………..4/11
Poulie……………………………………………………………………………….5/11
Support…………………………………………………………………………….6/11
Disque_mobile…………………………………………………………………..7/11
Appui_rondelle………………………………………………………………….8/11
Cloche………………………………………………………………………………9/11
Couvercle………………………………………………………………………..10/11