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A la fin du cours de béton précontraint, nous étions amenés à réaliser un mémoire qui
englobe les différents acquis théoriques. Ce mémoire est la continuité du mémoire d’ouvrage
d’art dont l’objet est le dimensionnement d’un pont à poutres sous chaussée de type VIIP
constitué de 5 poutres isostatiques préfabriquées, précontraintes par post-tension moyennant
deux familles de câbles.
Pour réaliser un tel projet, il est important de connaitre ses caractéristiques géométriques,
le but de son exécution et les caractéristiques liées à l’environnement du projet. Ce rapport
examine l’étude de la précontrainte d'un pont VIPP. Dans tout le projet, un calcul manuel
pour le dimensionnement des câbles de la précontrainte est réalisé, en suivant les norme.
Pour se faire, le présent rapport comporte quatre chapitres qui détaillent la démarche
suivie pour le calcul. Le premier chapitre est consacré à la présentation générale du projet. Le
deuxième chapitre pour le dimensionnement de la précontrainte à l’ELS. Le calcul des pertes
fait l’objet du troisième. Et le dernier chapitre s’intéresse à la vérification du respect des
contraintes normales limite de traction et de compression en phase finale d’exploitation.
1
Chapitre 1
Présentation générale du projet
2
1. Introduction
Un ouvrage en béton est dit en béton précontraint quand il est soumis à un système
d’efforts créés artificiellement pour engendrer des contraintes permanentes, qui composées
avec les contraintes dues aux charges extérieures, donnent des contraintes totales comprises
entre les limites que le béton peut supporter indéfiniment, en toute sécurité.
2. Présentation du projet
31 11.5 11.5 3 13.1 1.8 0.2 1.9 2.5 0.2 1 0.05 0.64 0.2 0.22
Le tableau 2 résume les caractéristiques géométriques de la section des poutres qui sont
des poutres VIPP.
3
Tableau 2: Caractéristiques de la section transversale
B I V V' I/V I/V' ρ
Poutre avec
hourdis 1,11490 0,39150 0,59500 1,20500 0,65798 0,32490 0,48977
Poutre sans
hourdis 0,73490 0,24900 0,85100 0,94900 0,29260 0,26238 0,41954
j
Les résistances à j jours peuvent être calculées par les relations : f cj= ( 4.76+ 0.83× j)
f c28
Ei 28 j = 37619.470MPa
Ev28= 12539.823MPa
4
Figure 2: Contraintes limites de classe II
En construction
σ ̅1 = -1.5 ftj
20,51
σ̅2 3
20,51
σ̅'1 3
σ̅'2 -1,856
En exploitation
σ ̅1 = -1.5 ftj
σ ̅'2 = - ftj
σ̅2 24,00
5
σ̅'1 24,00
σ̅'2 -3,00
σ ̅1 = -1.5 ftj
σ ̅'2 = - ftj
σ̅2 20,00
σ̅'1 20,00
σ̅'2 0,00
2.4. Aciers
La précontrainte des poutres préfabriquées du VIPP étudié est constituée de deux
familles de câbles de type 7T15S :
La première famille est mise en tension de façon échelonnée à 14 jours d’âge du béton
et ancrée aux abouts des poutres préfabriquées quand elles sont encore sur leurs cintres.
La deuxième famille est mise en tension de façon échelonnée à 60 jours d’âge du béton
et ancrée dans l’hourdis au niveau des sections x = Lc/8 et x = 7Lc/8.
6
Fprg (Mpa) 1860
7
Chapitre 2
Dimensionnement de la précontrainte à
l’ELS
8
1. Calcul de la précontrainte totale
En phase d'exploitation (sous combinaisons rares), la poutre est soumise à son poids
propre, poids du hourdis, poids de la superstructure, la charge d'exploitation Q et la
précontrainte finale.
P I=
∆ M+ ( VI ' ) σ́ ' +( VI )σ́
2 1
= -1.092MN
ρh
Pour le calcul de 𝑃II, on suppose qu’on a 2 lits de câble dans la première famille de câble
d ' =2 × ∅=×0.065=0.13 m
P II =
MM +
( VI ) σ́ ' =5.686 MN
' 2
V ' + ρV −d '
9
P = P II =5.686 MN
P
ncâble=E( )+1
P utile7 T 15 S
n câble=E ( 6.942
1.12 )
+1=6 c âbles
On a une section sur-critique soumise à deux moments positifs d’où on utilise les
formules suivantes pour la vérification des conditions limite de compression :
I I ∆M
( )
v '
v ( )
r é elle=0.325 m3 ≥ ' min= '
σ´1 −σ´2 '
=0.110 m3 → OK
V'
10
Les sollicitations étudiées sont des charges réparties sur toute la poutre. Pour les
déterminer, le problème se réduit à déterminer les sollicitations d’une charge répartie sur toute
la poutre sur appui simple.
Par suite, comme en phase de construction la poutre est soumise seulement à son poids
propre, le moment maximal et le moment minimal à mi- travée sont :
M min =0 MN . m
∆M = 2.207 MN.m
Puisque Mmax et Mmin sont positifs, il suffit de calculer P I et PII afin de déterminer la
précontrainte minimale
P I=
∆ M+ ( VI ' ) σ́ ' +( VI )σ́ =0.737 MN
2 1
ρh
P II =
MM+
( VI ) σ́ ' =1.423 MN
' 2
V ' + ρV −d '
P = P II =1.423 MN
11
Le nombre des câbles de la première famille est calculé par la formule suivante :
P
ncâble=E( )+1
P utile7 T 15 S
n câble=E ( 1.423
1.4 )
+1=2 c â bles
I I ∆M
( )
v '
r é elle=0.262 m3 ≥ ' min= '
v ( )
σ´1 − σ´2 '
=0.099 m3 → OK
2
V ´
σ
ρh
'
2
3
=0.112 m →OK
V'
12
x 0 15,5 31
e0 0 -0.852 0
13
En ajoutant une courbe de tendance avec Excel, on a eu une forme parabolique
représenté dans la figure suivante :
0
0 f(x) = 0 x² 5− 0.11 x + 010 15 20 25 30 35
-1
Le nombre des câbles de la deuxième famille est déterminé par la formule suivante :
𝑛𝑏𝑟 𝑐â𝑏𝑙es (𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 2) = 𝑛𝑏𝑟 𝑐â𝑏𝑙es (𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙) – 𝑛𝑏𝑟 𝑐â𝑏𝑙es (𝑓𝑎𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 1) = 4 𝑐â𝑏𝑙es
14
Pour le traçage du câble moyen de la deuxième famille dont le montage est poutre avec
hourdis, on a besoin de ces trois points caractéristiques qui sont représentés dans le tableau
suivant et avec lesquels on trouve les coefficients d’un polynôme de degré deux :
En ajoutant une courbe de tendance avec Excel, on a eu une forme parabolique représenté
dans la figure suivante :
-0.200
-0.400
-0.600
-0.800
-1.000
-1.200
15
Chapitre 3
Calcul des pertes
16
1. Evaluation des pertes instantanées
Ces pertes sont dues au frottement du câble de précontrainte avec la gaine lors de la mise
en tension.
∆ σ ρ ( x )=σ ρ (1−e−f ( α ( x )+ ρx ) )
0
Avec :
α ( x )= Ax avec A=8∨e0 ( Lc /2 ) ∨ ¿ ¿
Lc ²
Le calcul des pertes par rentré d’ancrage se fait à l’aide de la formule suivante :
g Ep
∆ σ g ( x )=¿ σ ρ e−k ( x ) ( 1−e−2 ( K (d )+ K ( x ) ) ) , pour d=
0
√ σ p0 k
>x
0 , pour d < x
Tableau 12 : Perte par recul d'ancrage pour le câble moyen de la première famille
X 0 Lc/8 Lc/4 Lc/2 3 Lc/4 7 Lc/8 Lc
X 0 3,875 7,75 15,5 23,25 27,125 31
∆ σ g ( x ) 144,7494 107,2652 69,7998 0 0 0 0
Tableau 13 : Perte par recul d'ancrage pour le câble moyen de la deuxième famille
X 0 Lc/8 Lc/4 Lc/2 3 Lc/4 7 Lc/8 Lc
X 0 3,875 7,75 15,5 23,25 27,125 31
∆ σ g ( x ) 0 110,5634 69,1307 0 0 0 0
Pertes par mise en tension échelonnée des câbles à 21 jours d’âge du béton :
∆ σ Pb ( x ) Pi t Pi t e 20
∆ σ Pe =E p P
Avec ∆ σ b ( x )= +
E ib (21 j) B I
Tableau 14 : Pertes par mise en tension échelonnée des câbles de la 1ère famille à 21 jours
d’âge du béton
X 0 Lc/8 Lc/4 Lc/2 3 Lc/4 7 Lc/8 Lc
X 0 3,875 7,75 15,5 23,25 27,125 31
e01(x) 0 -0,3733 -0,6415 -0,8626 -0,6632 -0,4059 0
e01(p+h) -0,256 -0,6293 -0,8975 -1,1186 -0,9192 -0,6619 -0,256
Δσb 3,81 5,3771 8,4377 12,1767 8,7561 5,6623 3,81
Δσe 9,6215 13,5788 21,3076 30,7497 22,1116 14,2990 9,6215
Pertes par mise en tension échelonnée des câbles à 28 jours d’âge du béton :
P ∆ σ bP ( x ) P Pi t Pi t e 20
∆ σ =E p
e Avec ∆ σ b ( x )= +
E ib (28 j) B I
Tableau 15 : Pertes par mise en tension échelonnée des câbles de la deuxième famille à 28
jours d’âge du béton
X 0 Lc/8 Lc/4 Lc/2 3 Lc/4 7 Lc/8 Lc
X 0 3,875 7,75 15,5 23,25 27,125 31
e0(x) 0 0 -0,59455 -1,075 -0,57285 0 0
Δσb 0 5,0229 10,0792 21,5529 9,7168 5,0229 0
Δσe 0 12,6842 25,4528 54,4272 24,5378 12,6842 0
∆ σ gb ( x ) M e
∆ σ ge = Avec ∆ σ gb ( x )= g 0
Eib (28 j) I
Tableau 17: Gain de tension suite à l’application du poids propre de la deuxième famille
Δσb 0 0 -3,814 -9,194 -3,674 0 0
Δσe 0 0 -19,261 -46,433 -18,558 0 0
g' ∆ σ gb ' ( x ) M ( x ) e0
∆ σ ( x )=E p
e Avec ∆ σ gb ' ( x )= g
Eib (28 j ) I
∆ σ r=E p ε r
Avec :
1 As
k s= ; ρ s=
1+20 ρ s B
80 B
ε 0=( 100−ρh ) 6+ ( 10+35 r m )
10−6 ; r m= et ρh =50
u
Δσr = 112,8084
2 σ0 ( x)
∆ σ f ( x )=E p
E ib ( 14 j)
Avec
σ min ( x ) +σ max ( x )
( 2l )=
σ 0 x=
2
∆ σ ρ ( x )=ρ σ i ( x )
σ i( x )
L’acier est TBR donc ρ=6 ρ1000 ( μ−μ 0 ) avec μ0 =
f prg
5
Δ σ d ( x )=∆ σ r +∆ σ fl ( x ) + ∆ σ ρ ( x )
6
Δ σ p ( x )= Δ σ i ( x ) + Δ σ d ( x )
Remarque :
P P×e0× y M×y
𝜎(𝑦)= B + I + I
1. La phase de construction
Avec :
Pi(x): Précontrainte initiale à la section x du câble moyen : Pi(x)=Pi1(x)+Pi2(x)
e0(x) : l'excentricité à l'abscisse x
Phase de construction
Pi(1ère famille)= 2,7797 2,7797 2,6704 2,6403 2,6304 2,6198 2,6496
e0= 0 -0,3733 -0,6415 -0,8626 -0,6632 -0,4059 0,0000
Pi * e0 0 -1,0377 -1,7131 -2,2774 -1,7445 -1,0633 0
Mg 0 1,4648 2,5111 3,3482 2,5111 1,4648 0
σ(v)= 3,7824 5,2423 6,3612 7,2522 6,1994 4,9373 3,6053
σ(-v')= 3,7824 2,1544 0,5922 -0,4883 0,6573 2,0343 3,6053
2. Combinaison rare
P f (x ) P f ( x )× e 0( x)× v M ( x)× v
σ (𝑦=v) = + +
B I I
M(x) est le moment sous la combinaison rare à la section x : M(x)= Mg(x)+Mg’(x)+Mq(x)
Le tableau suivant montre les résultats obtenus pour le calcul des contraintes de traction et de
compression sous la combinaison rare avec le logiciel Excel.
Combinaison rare
M * (-v') / I 0 -12,665 -21,713 -28,949 -29,189 -13,684 0
M *v / I 0 6,254 10,721 14,294 14,413 6,757 0
σ( v ) 2,154 11,691 12,858 13,419 16,738 12,066 2,146
σ( -v' ) 2,154 8,063 4,779 2,263 -2,744 10,760 4,885
3. Combinaison fréquente
Le tableau ci-dessous montre les résultats obtenus pour le calcul des contraintes de traction et
de compression sous la combinaison fréquente avec le logiciel Excel.
Combinaison fréquente
M * (-v') / I 0 -10,463 -17,937 -23,915 -22,422 -11,074 0
M*v/I 0 5,166 8,857 11,809 11,072 5,468 0
σ1( v ) 2,154 10,143 8,633 6,775 10,945 10,280 2,146
σ( -v' ) 2,154 -1,416 2,720 7,830 -0,867 -1,865 2,146
4. Combinaison quasi permanente
M(x) le moment sous la combinaison quai permanente à la section x est égale à :
M(x)= Mg(x)+Mg’(x)
Combinaison quasi-permanente
M*v/I 0 3,535 6,060 8,080 6,060 3,535 0
M *( -v' ) / I 0 -7,159 -12,273 -16,363 -12,273 -7,159 0
σ1( v ) 2,154 8,512 5,836 3,047 5,933 8,347 2,146
σ2'( -v' ) 2,154 1,888 8,384 15,382 9,283 2,050 2,146
Les contraintes normales sont dans l’intervalle des contraintes limites sous les
différentes combinaisons dans la phase d’exploitation.
Conclusion
Tous les calculs sont faits selon notre notes de cours et en respectant les règles BPEL 99.