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RÉPUBLIQUE DU BÉNIN

***************

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
**************

Université d’Abomey-Calavi
************

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)


**********

Centre Autonome de Perfectionnement (CAP)


Département de Génie Civil
********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DE LA


LICENCE PROFESSIONNELLE
THEME :

SUIVI DES TRAVAUX DE PAVAGE, DE REALISATION DES


CANIVEAUX ET DE LA CONSTRUCTION D’UN BLOC
PEDAGOGIQUE DE TYPE R+1 AU PROFIT DE L’ECOLE
NORMALE SUPERIEURE ET DE L’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE LOKOSSA

Présenté et soutenu par :


GBEKIDE Romaric
Sous la direction de :
Superviseur : & Tuteur de stage :

Ing. Altier MEDALY


Ingénieur de conception

Année Universitaire : 2019-2020


1ère Promotion
FICHE DE CERTIFICATION DE L ’ORIGINALITE DU RAPPORT
DE STAGE

Je soussigné Romaric GBEKIDE certifie que ce travail réalisé


sous l’encadrement de Monsieur Altier MEDALY, Ingénieur de
conception en Génie Civil, est original et n’a jamais été présenté pour
l’obtention de quelque grade universitaire que ce soit.

L’AUTEUR

Date : …………….

Signature

Romaric GBEKIDE

Les encadreurs

Date : Date :

Signature Signature

Mr Altier MEDALY
Cahiers de charge
CAHIER DE CHARGE

1. Les objectifs du travail de fin d’étude (TFE)

Le travail de fin d’étude a pour objectif :


* De permettre aux étudiants de s’adapter avec les réalités du terrain et d’approfondir
leurs connaissances sur l’étude d’un ouvrage ou de sa conception.
* Permettre aux étudiants de concilier les cours théoriques aux réalités pratiques du
terrain et de pouvoir rédiger un rapport technique.

2. Démarche méthodologique et moyens disponibles


Elément crucial pour tout travail scientifique, la démarche méthodologique apparaît comme un
outil de recherche dont se sert tout scientifique afin de mieux réussir son travail. Dans le cadre
de ce rapport, les prises de notes sur le chantier, la recherche documentaire et les contacts
humains ont été les principaux moyens utilisés pour l’élaboration de ce TFE, ainsi que la
disponibilité du personnel de l’entreprise pour répondre à nos préoccupations.

3. Le thème du travail de fin d’étude


Dans la vie professionnelle, le technicien supérieur est généralement sollicité pour des missions
de suivi des travaux de construction. Il nous parait donc important de maitriser les contours clé
de ces missions à la phase d’exécution du projet. Conscient de ce besoin, nous avons effectué
notre stage sur le projet de construction de l’ENSET Lokossa. Le thème qui se dégage des
activités auxquelles nous avons participés s’intitule « SUIVI DES TRAVAUX DE PAVAGE, DE
REALISATION DES CANIVEAUX ET DE LA CONSTRUCTION D’UN BLOC
PEDAGOGIQUE DE TYPE R+1 AU PROFIT DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE ET DE
L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE LOKOSSA ».

III
RESUME

RESUME
En fin de formation au Centre Autonome de Perfectionnement de l’EPAC, pour l’obtention du
diplôme de licence professionnelle, nous avons effectué du Jeudi 09 Janvier au Jeudi 09 Avril
2020, un stage sur le chantier de construction de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement
Technique de Lokossa (ENSET LOKOSSA).

D’un coût global d’environ deux milliards, la première phase du projet en cours d’exécution
englobe la réalisation d’infrastructures administratives et pédagogiques (construction de
bâtiments, voiries et réseaux divers). Le délai contractuel du marché de travaux est de quinze
(15) mois à compter du 15 Aout 2019.

Sur la période de notre stage, nous avons suivi le démarrage et l’évolution des travaux de
construction d’un bâtiment de type R+1 à usage de bloc pédagogique, les travaux de
préfabrication de pavés et de réalisation de caniveaux.

Notre rapport de stage a pour thème central « Suivi des travaux de pavage, de réalisation des
caniveaux et de la construction d’un bloc pédagogique de type R+1 au profit de l’école
normale supérieure et de l’enseignement technique Lokossa ». Il s’articule d’une part autour
des travaux de terrassement et de gros œuvre réalisés en notre présence sur le chantier et d’autre
part sur une étude de cas de dimensionnement d’éléments porteurs en béton armé d’un bâtiment
de type R+1 à usage de bloc pédagogique.

MOTS CLES : Suivi des travaux, Caniveaux, Terrassement, Gros œuvre, Pavage

IV
ABSTRACT

ABSTRACT
At the end of training at the Autonomous Center for Improvement of EPAC, to obtain the
professional license diploma, we carried out from Thursday January 9 to Thursday April 09,
2020, an internship on the construction site of the Normal School Superior of Technical
Education of Lokossa (ENSET LOKOSSA).

At a total cost of around two billion, the first phase of the ongoing project includes the creation
of administrative and educational infrastructure (construction of buildings, roads and various
networks). The contractual period of the works contract is fifteen (15) months from August 15,
2019.

Over the period of our internship, we followed the start and progress of construction work on a
type R + 1 building used as an educational block, the prefabrication of paving stones and the
realization of gutters.

The main theme of our internship report is "Monitoring of paving work, realization of
gutters and construction of an R + 1 type teaching unit for the benefit of the teacher
training college and Lokossa technical education". It is based on the one hand on earthworks
and structural work carried out in our presence on the site and on the other hand on a case study
of dimensioning of load-bearing elements in reinforced concrete of a type R building +1 for use
of educational block.

KEY WORDS : Monitoring of works, Gutters, Earthworks, Structural work, Paving

V
DEDICACE

DEDICACE

A DIEU pour sa miséricorde et sa grâce à mon endroit jusqu’à ce jour

A mes très chers parents, Gervais GBEKIDE et Odile


HOUNKPOSSO, source de vie, d’amour et d’affection, vous
qui avez toujours œuvré pour ma réussite. Merci pour votre
amour, vos prières, puisse l’Eternel vous accordez une longue
vie afin que vous bénéficiez des fruits de l’arbre que vous ne
cessez d’arroser

A mes chers(es) frères et sœurs, source de joie et de bonheur


A toute ma famille, source d’espoir et de motivation
A vous cher lecteur

VI
REMERCIEMENTS

REMERCIEMENTS
Nos remerciements les plus sincères vont à toute personne ayant eu la bonté et la patience de
satisfaire notre curiosité et de nous aider dans notre travail par leurs précieux conseils, réponses
et recommandations.

Nous remercions :

- Mr. Guy Alain ALITONOU, le directeur de l’Ecole Polytechnique d’Abomey Calavi.


Une personne qui nous inspire le plus grand respect.
- Mr. Christophe AWANTO, le directeur du Centre Autonome de Perfectionnement.
- Mr. Ganiyou YACOUBA, le directeur de SGP-TOBI. Un homme qui nous a offert
l’opportunité d’effectuer ce stage au sein de son entreprise.
- Mr. Charbel GBETO, ingénieur à SGP-TOBI, qui n’a épargné ni temps ni effort pour
nous aider et pour répondre à nos questions.
- Mr. Lionel KPOHONNOU technicien à SGP-TOBI pour son aimable aide.
- Mr. Richard MAFONGOUN pour son aimable aide
- Mr. Altier MEDALY pour son bon encadrement et pour les conseils fructueux qu’il
n’a cessé de nous prodiguer.
Nous devons chaque bribe de notre connaissance à nos enseignants du Centre Autonome de
Perfectionnement qui ont si bien mené leur noble quête d’enseigner les bases du Génie Civil.
Nous les remercions non seulement pour le savoir qu’ils nous ont transmis, mais aussi pour la
fierté et l’ambition que leurs personnes nous aspirent. Il importe alors d’adresser mes sincères
remerciements à :

- Docteur Gossou Jean HOUINOU, Maître Assistant des Universités, spécialiste en


mines et topographie, Enseignant-chercheur à l’EPAC, Chef de département de Génie
Civil ;
- Docteur Adolphe TCHEHOUALI, Maître Assistant des Universités CAMES,
spécialiste en matériaux de construction ;
- Docteur Agathe HOUINOU, Maître Assistant des Universités, spécialiste en
mécanique des sols ;

VII
REMERCIEMENTS

- Docteur Codjo Luc ZINSOU, Maître Assistant des Universités, spécialiste en


mécanique des sols ;
- Docteur Agapi Kocouvi HOUANOU
- Docteur Valéry Kouandété DOKO
- Ingénieur Wilfrid HODE, Enseignant à l’EPAC
- Ingénieur Brice GBAGUIDI, Enseignant à l’EPAC
- Ingénieur Gautier ASSOGBA, Enseignant à l’EPAC

Que messieurs les membres du jury trouvent ici l’expression de notre reconnaissance pour avoir
accepté d’évaluer notre travail.

Et toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin au bon déroulement de ce travail,
qu’elles voient en ces mots l’expression de notre gratitude pour leur présence, pour leur
dévouement et pour l’aide inestimable qu’elles nous ont apportées tout au long de ce parcours.
Un petit bout de chemin certes, mais un grand enrichissement.

VIII
SIGLES ET ABREVIATIONS

SIGLES ET ABREVIATIONS
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi ;

BA : Béton Armé ;

BTP : Bâtiment et Travaux Publics ;

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’enseignement supérieur

RDC : Rez De Chaussée

UAC : Université d’Abomey Calavi ;

CPJ-35 : Ciment Portland Composé de résistance 35 Mpa ;

Fe : Nuance de l’acier ;

HA : Haute Adhérence

BA : Béton Armé

TN : Terrain Naturel

BP : Béton de Propreté

BAEL : Béton Armé aux Etats Limites

m3/s : Mètre cube par seconde

m : Mètre

ml : Mètre linéaire

LERGC : Laboratoire d’Etudes et de Recherches en Génie Civil

SA : Société Anonyme

ACISE : Agence pour la Construction des Infrastructures du Secteur de L’Éducation

ENSET : Ecole Normale Supérieure et de l’Enseignement Technique

MESRS : Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

IX
SIGLES ET ABREVIATIONS

PIC : Plan d’installation du chantier

DG : Directeur Général

MOE : Maitre d’œuvre

TN : Terrain naturel

FF : Fond de fouille

PDDSE : Plan Décennal de Développement du Secteur de l’Education

BADEA : Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique

SGP-TOBI : SHOLA GOLDEN PEACE SARL et TOBI ET FILS

X
LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAUX

N° Titre Page
1 Référence du projet 13
2 Données sur les marchés de travaux 14
Formules de calcul des différentes cotes et des profondeurs de
3 22
fouille
Détermination des différentes cotes caniveaux (60 x 60) de P32 à
4 23
P38
5 Tableau de surface 40

XI
LISTE DES PHOTOS ET FIGURES

LISTE DES PHOTOS ET FIGURES


LISTE DES PHOTOS
N° Titre Page
1 Graviers roulés 18
2 Sables lagunaires 18
3 Bétonnière 18
4 Vibreur 18
5 Acier à haute adhérence 18
6 Stock de ciment CPJ35 18
7 Coulage du BP 26
8 Béton de Propreté réalisé 26
9 Ferraillage du caniveau 27
10 Pose du ferraillage 27
11 Façonnage du coffrage pour radier 28
12 Coffrages humectés d’huile de vidange 28
13 Coffrage du radier 29
14 Pose des distanciers 29
15 Coulage du radier 30
16 Radier coulé et décoffré 30
17 Pose des U au niveau des feuillures 31
18 Pose des panneaux pour le coffrage des voiles 32
19 Coffrage des voiles 32
20 Coffrage pour avaloir 32
21 Pose du Coffrage des avaloirs 32
22 Coulage des voiles 33
23 vibrage du béton 33
24 Panneaux pour feuillures 34
25 Pose des Panneaux 34
26 Pose du ferraillage des tabliers 34
27 Ferraillages des tabliers 34
28 Coulage du tablier 35
29 vibrage du béton 35
30 Finition pour tablier 35
31 Coffrage des dallettes humectées d’huile de vidange 36
32 Pose du ferraillage dans le coffrage des dallettes 36
33 Coulage de la dallette 36

XII
LISTE DES PHOTOS ET IMAGES

34 Décoffrage de la dallette 36
35 Huile de démoulage 38
36 Moule pour pavés 38
37 Plaque vibrante 39
38 Huile de démoulage versé dans la moule 39
39 Zone de déportation des pavés après démoulage 39
40 Pose et fixation du ferraillage du poteau 42
41 Coulage du béton de fondation 42
42 Pose d’agglos de 15 pleins pour murs de soubassement 43
43 Mur de soubassement 43
44 Pose de ferraillage du chainage bas 44
45 Coffrage du chainage bas 44
46 Coffrage des longrines au niveau du patio 45
47 Coulage des longrines 45
48 Coulage des poteaux 46
49 Compactage hydraulique 47
50 Compactage manuel 47
51 Pose du film polyane 48
52 Quadrillage pour forme dallage 48
53 Mise à niveau du dallage 48
54 Forme dallage 48
55 Coulage des poutrelles 49
56 Entreposage et arrosage des poutrelles 49
57 Coffrage des poutres et pose des perches de tecks 49
58 Disposition des poutrelles 49
59 Réalisation du quadrillage sur les entrevous 50
60 Coulage de la dalle 50
61 Coulage de la dalle 50
62 Ancrage du ferraillage 53
63 Ferraillage de l’escalier 53
64 Ferraillage de l’escalier 53
65 Coulage de l’escalier 54
66 Coulage de l’escalier 54
67 Vibrage du béton dans la moule 55
68 Marquage après démoulage 55
69 Immersion des éprouvettes dans l’eau 55

XIII
LISTE DES PHOTOS ET IMAGES

Liste des images


N° Titre Page
1 Indication du siège du CAP 7
2 Indication du siège de l’entreprise 9
3 Organigramme Général de l’entreprise 10
4 Organigramme de l’entreprise sur le chantier 15

XIV
SOMMAIRE

SOMMAIRE
CAHIERS DE CHARGE ....................................................................................... II
RESUME .................................................................................................................. IV
ABSTRACT ............................................................................................................. V
DEDICACE .............................................................................................................. VI
REMERCIEMENTS ................................................................................................ VII
SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................ IX
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................ XI
LISTE DES PHOTOS ET IMAGES ...................................................................... XII
SOMMAIRE ...........................................................................................................XV
INTRODUCTION....................................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES.......................... 3

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET....................................... 9

TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE.........17

QUATRIEME PARTIE : DIFFICULTES RENCONTREES-SUGGESTIONS ET


RECOMMANDATIONS........................................................................................... 54

CONCLUSION........................................................................................................... 56

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES................................................................. 58

TABLE DES MATIERES..........................................................................................

XV
INTRODUCTION

Introduction
INTRODUCTION

INTRODUCTION
Le constat est que l’environnement social au Bénin est de plus en plus marqué par une jeunesse
caractérisée par la chute des valeurs morales et intellectuelles en rapport avec des
dysfonctionnements de l’offre de l’éducation.

L’éducation étant l’un des leviers principaux sur lesquels les gouvernants agissent pour faire
décoller économiquement leur nation, l’état béninois a enclenché plusieurs actions parmi
lesquelles figurent le renforcement du capital humain et la promotion d'une éducation de
développement.

A cheval sur les sous-secteurs de l’enseignement supérieur et technique, le projet de


construction de l’ENSET LOKOSSA est en phase avec le Plan Décennal de Développement du
Secteur de l’Education (PDDSE) et l’axe N°05 du programme d’actions du gouvernement. Il
vise à améliorer la qualité de l’enseignement technique et de la formation professionnelle par
le développement d’infrastructures et d'équipements pédagogiques.

Le gouvernement après avoir initié ce projet a sollicité et obtenu son financement auprès de la
Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA). Suite à un appel
d’offre, le Groupement SHOLA GOLDEN PEACE-TOBI (SGP-TOBI) a été retenu pour
exécuter les travaux.

Dans le cadre de notre formation au Centre Autonome de perfectionnement de l’EPAC (CAP-


EPAC) nous avons effectué un stage d’une durée de trois (03) mois sur la période du 09 Janvier
au 09 avril 2020 au sein de ladite entreprise.

Le présent rapport restitue l’essentiel de nos activités et s’articule autour de quatre points :

- La présentation des structures de formation et d’accueil ;


- La présentation du projet ;
- Les activités menées au cours du stage ;
- Difficultés rencontrées-Suggestions et Recommandations

2
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES

Première partie :
Présentation des structures
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES

1. Présentation de la structure de formation CAP/EPAC


1.1 Historique
L’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC) de l’Université d’Abomey- Calavi (UAC)
est créée par le décret N°- 2002-551 du 16 décembre 2002, modifié par le décret N°-2005-078
du 25 février 2005 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’EPAC.
C’est un établissement public d’enseignement supérieur, de formation technique et
professionnelle, à caractère de grande école dotée d’une autonomie financière et d’un règlement
pédagogique.
Le Centre Autonome de Perfectionnement de l’EPAC (CAP/EPAC) est une composante de la
catégorie des Unités d’Application créée à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC),
laquelle relève elle-même de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC).
Le CAP est doté de l’autonomie de gestion, et se trouve régi par un certain nombre de textes
règlementaires, relatifs à ses attributions, organisation et fonctionnement (A.O.F.) : on citera le
décret n°2005-078 du 25/02/2005 modifiant le décret n°2002-551 du 16/12/2005 portant
Création et A.O.F. de I’EPAC, l’arrêté Ministériel n°2006-60/MESR/CAB/DC/SG/SP du
06/08/2006 portant A.O.F. de I’EPAC, la note de service n°037-04/EPAC/D/UAC du
27/02/2004, portant Création et A.O.F. du CAP de I’EPAC.

1.2 Organisation de la formation au CAP


Le CAP est composé de quatre (04) divisions qui assurent chacune, l’exécution des tâches
spécifiques liées à la scolarité et aux examens. Ce sont :
 La Division de la Formation à Distance (DFAD) ;
 La Division de la Formation Continue Présentielle (DFCP) ;
 La Division du Perfectionnement (DP) ;
 La Division des Finances et de la Comptabilité (DFC).
A ses divisions s’ajoute un Secrétariat Administratif qui est directement rattaché au responsable
du CAP.
Les activités de formation au CAP sont organisées autour des offres de formation et reposent
sur plusieurs intervenants qui sont les divisions spécialisées du CAP, les départements de
spécialité de l’EPAC, les collaborateurs extérieurs.

4
Trois modes de formation sont offerts que sont :
- La formation à distance ;
- La formation continue présentielle ;
- La formation continue de perfectionnement.
La formation à distance et la formation continue présentielle sont des formations diplômantes.
En ce concerne le perfectionnement, il peut se donner sur un site d’entreprise ou au CAP, ou
même en combinant les 2 modes. Il s’agit essentiellement de formations qualifiantes.
Elles sont conçues en collaboration avec les départements de spécialité. A ce jour, toutes les
anciennes offres ont été reformulées pour répondre aux exigences du LMD.

1.3 Situation géographique du CAP


Le Centre Autonome de Perfectionnement de l’EPAC est situé au Bénin, dans le
département d’Atlantique et dans la Ville d’Abomey Calavi.

Image n°1 : Indication du siège du CAP


1.4 Coordonnées du CAP
Tél. standard : (229) 91 94 73 67/ (229) 99 54 62 67
Site web : https://cap-epac.org/
E-mail : contact@cap-epac.org

5
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES

2. Présentation de la structure d’accueil SGP-TOBI


2.1 Historique
Le groupe SHOLA GOLDEN PEACE- TOBI et FILS est une entreprise béninoise, qui
affiche plus de 05 ans d’expériences. Ces filiales évoluent principalement dans le BTP, la
promotion immobilière ainsi que la distribution du matériel et matériaux de construction. Le
groupe est actif au BENIN. Pour mener à bien ses prestations, le groupe peut compter sur un
parc de matériel imposant et sur une équipe pluridisciplinaire expérimentée. A ce jour, le groupe
est fort avec un grand nombre de personnel qualifiés repartis entre les services techniques et les
différents chantiers. SGP-TOBI est passé maitre dans l’art du bâtiment des travaux public tels
que les ouvrages d’art, la construction des châteaux d’eau. SGP-TOBI est reconnue comme
partenaire des états où il intervient. Il bénéficie aussi d’une reconnaissance aux seins des
institutions prestigieuses comme la BSIC-BENIN et la BANQUE ATLANTIQUE.

 QUELQUES REALISATIONS DE SGP-TOBI


Construction d’un bloc pédagogique de type R+2 à l’UAC
Construction d’un bloc pédagogique de type R+2 à Parakou
Construction d’un dortoir de 70 places devant abriter les détenus de la prison civil de
Lokossa
Construction de la clôture du domaine de la prison civile de Lokossa
Construction d’une antenne départementale de transfusion sanguine à Parakou pour le
compte du ministère de la santé
Travaux de construction d’un bâtiment de type R+2 à usage d’unité de soins palliatifs
et d’oncologie au profit du CNHU-HKM

2.2 Situation géographique de SGP-TOBI


Le siège de l’entreprise est situé à SIKECODJI dans la von de la SBEE, derrière le
BICENTENAIRE.

6
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES

SGP-
TOBI

Image n°2 : Indication du siège de l’entreprise

2.3 Organigramme de l’entreprise


Dans la méthodologie organisationnelle de travail, l’entreprise emploie pour la bonne marche
de ses activités, des agents chevronnés, hommes comme femmes tous aussi compétents les uns
que les autres, au nombre desquels nous pouvons citer :

- Un Directeur Général ;

- Une Secrétaire de Direction ;

- Une Assistante Administratif ;

- Un comptable ;

- Un Responsable des ressources humaines ;

- Des directeurs techniques ;

- Des Chefs Chantiers ;

- Des Conducteurs des Travaux ;

- Un chef Approvisionnement pour les fournitures de bureau ;

- Un chef Approvisionnement pour les BTP

- Des magasiniers ;

7
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES

Les liens hiérarchiques entre le personnel sont présentés à travers l’organigramme ci-dessous.

Image n°3 : Organigramme Général de l’entreprise

2.4 Coordonnées de l’entreprise


08 BP : 0943 Abomey-Calavi

ILOT : 49-A, Quartier Zopa


Tél. standard : (229) 67 75 88 78 / (229) 97 57 17 28
Directeur : (229) 95 64 44 55
E-mail : sholagoldenpeace6@gmail.com

8
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

Deuxième partie :
Présentation du projet
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

1. Présentation du projet
a- Généralités sur le projet
Le gouvernement de la République du Bénin à travers le Ministère de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique (MESRS), a signé un accord de prêt le 22 avril 2014 avec la
Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA), dans le cadre du
financement partiel du projet de construction et d’équipement de l’Ecole Normale Supérieure
de l’Enseignement Technique de Lokossa (ENSET-LOKOSSA).

Le site du projet, d’une superficie totale d’environ cinq (05) Ha est limitrophe au site de
l’Institut National Supérieur de Technologie Industriel de Lokossa (INSTI-Lokossa). Il se situe
dans l’Arrondissement de Lokossa Centre, Commune de Lokossa, département du Mono, au
sud-ouest du pays et distant de près de 105 km de Cotonou

b- Clarification des concepts


Un projet est un ‘‘un processus qui se décline en un ensemble d’activités coordonnés et
maitrisés dans le temps. Il est entrepris dans le but d’atteindre un objectif conforme à des
exigences spécifiques telles que les contraintes de délais, de couts et de ressources et de
performances attendues’’. Sa réalisation demande la coopération de plusieurs cadres et
compétences afin d’assurer afin d’assurer toutes les tâches administratives, financières et
techniques qui sont nécessaires pour l’aboutissement de ce dernier. Au nombre de ces
intervenants, nous avons :

 Le maître d’ouvrage
C’est la personne morale ou physique, publique ou privée pour le compte de qui l’ouvrage est
réalisé. Il a pour rôle de désigner les techniciens compétents pour établir et mettre au point le
projet, d’assurer le financement du projet et de recevoir l’ouvrage afin de l’exploiter.

 Le maitre d’ouvrage délégué


Il assure l’interface entre le maitre d’ouvrage et le maitre d’œuvre. Il est important de citer aussi
la délégation de responsabilités de maitre de l’ouvrage. Lorsque, le MO n’a pas les compétences
nécessaires pour exprimer ses besoins et les objectifs du projet de façon claire, il délègue sa

10
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

responsabilité a quelqu’un d’autre, appelé maitre d’ouvrage délégué, moyennant une


convention entre les deux entités. On parle aussi d’assistance à maitrise d’ouvrage.

 Le maître d’œuvre
C’est le conseiller artistique et technique du maître d’ouvrage. Il a pour rôle d’établir le projet,
de dresser les plans architecturaux, les plans d’exécution, d’assurer l’appel d’offre, de surveiller
l’exécution des travaux et d’assister le maître d’ouvrage lors de la réception de l’ouvrage.
Quand ce dernier assure le contrôle des travaux à l’exécution, on parle de maitrise d’œuvre
complète.

 L’entreprise
Elle a la charge et la responsabilité de l’exécution des travaux suivant les moyens dont elle
dispose pour respecter ses engagements contractuels.

 Le laboratoire géotechnique
Il a pour rôle les études du sol pour la construction d’ouvrages les essais sur matériaux de
construction.

c- Référence du projet

Tableau 1

MAITRE D’OUVRAGE Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche


Scientifique (MESRS)
MAITRE D’OUVRAGE Agence pour la Construction des Infrastructures du Secteur
DELEGUE de L’Éducation (ACISE)
MAITRE D’ŒUVRE Cabinet d’architecture TRIUMPHUS

ENTREPRISE Groupement SHOLA GOLDEN PEACE SARL et TOBI ET


FILS
LABORATOIRE Laboratoire d'Essais et de Recherches en Génie Civil
(LERGC-SA)
FINANCEMENT BADEA / BUDGET NATIONAL

11
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

d- Données sur le marché des travaux


Tableau 2

TYPE DE MARCHE Marché de travaux


MARCHE N°530/MEF/MESRS/CAB/DNCMP du 05 Juillet 2019
FINANCEMENT BADEA / Budget National
MODE DE PASSATION APPEL D’OFFRE OUVERT
« Groupement SHOLA GOLDEN PEACE SARL /
TITULAIRE DU MARCHE TOBI ET FILS » Ilot 49-A, Quartier ZOPAH, 08 BP
0943 Abomey Calavi bénin, Tél. 00229 97 44 93 59
DATE DE DEBUT DU DELAI
Jeudi 15 AOUT 2019
CONTRACTUEL
DELAI CONTRACTUEL 15 mois

e- Consistance des travaux


Les travaux faisant objet du présent marché englobent la construction :
 D’un bloc administratif de type R+1 ;
 D’une guérite et de 40ml de clôture ;
 De deux (02) blocs pédagogiques de type R+1 ;
 De six (06) ateliers ;
 D’une bibliothèque-salle informatique et ;
 Des travaux d’assainissement et de Voiries et Réseaux Divers.

2. Présentation du chantier
2.1 Organigramme de l’entreprise sur le chantier
La construction est l’ensemble des opérations liées à l’édification d’un bâtiment. Elle requiert
l’intervention et la coopération de différents acteurs devant former une équipe homogène et
solidaire dans laquelle chacun a son rôle à jouer et sa part de responsabilité tout en étant
conscient de celles des autres.

12
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

Image n°4 : Organigramme de l’entreprise sur le chantier

2.2 L’installation du chantier


C’est la première activité du chantier après l’ordre de service de démarrage des travaux délivré
à l’entreprise par le maitre d’ouvrage. À cet effet le personnel chargé de la réalisation du plan
d’installation du chantier devra dénombrer ses besoins en terme de surface nécessaire pour le
stockage ou pour le travail sur chantier, la consommation des fluides (eau, électricité,
approvisionnement par véhicule) ainsi que leurs dates d’occupation.

13
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

Le plan d’installation du chantier est réalisé à partir du plan de masse qui décrit toutes les
dispositions retenues pour la bonne exécution de l’ouvrage.
Il faut préciser que tous les plans utilisés sur le chantier sont soumis au MOE pour approbation
avant usage.
Le P.I.C avisé bon pour exécution renseigne sur l’emplacement des pièces suivantes :

* Le bureau de contrôle
* Une salle de réunion
* Le magasin de l’entreprise
* Le bureau du directeur des travaux
* Deux postes de bétonnage
* Une aire de stationnement auto et engin
* Une aire de stockage des matériaux
* Une aire de façonnage de ferraillage
* Une aire de préparation du coffrage
* Des toilettes de chantier

2.3 Matériaux et moyens matériels sur le chantier


a- Les matériaux
Les matériaux utilisés sur le chantier pour la durabilité des ouvrages sont les suivants :

Le sable
Le sable est un matériau granulaire constitué de petites particules provenant de la désagrégation
de matériaux d’origine minérale ou organique.
Ainsi le sable utilisé sur le chantier pour les mortiers et les bétons est un sable lagunaire
provenant de la carrière d’Adjohoué de Lokossa.

Le gravier
Le gravier est un ensemble de petits cailloux ou de pierres concassées de petits diamètres.
Les graviers utilisés sur le chantier sont : les graviers roulés de diamètre 5-15 ; les graviers
spéciaux et les grains de riz de type 4-8. Ils proviennent de la carrière de Dévé.

14
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

Le ciment
Le ciment est un liant, une matière pulvérulente formant avec l’eau une pâte homogène capable
d’agglomérer, en durcissant, des substances appelées agrégats ou granulats.

Le ciment utilisé sur le chantier est le CPJ 35 produit par CIMBENIN et est livré dans un sac
de 50 kg. Il est stocké dans un magasin à l’abri des courants d’air et de l’humidité.

L’eau
L’eau de gâchage utilisée sur le chantier provient du forage effectué sur ce dernier. Il est utilisé
pour la préparation du mortier et celui du béton.

Les aciers
Les aciers employés sur le chantier sont des barres à Haute Adhérence (HA) de nuances
FeE400. Ils sont stockés sans contact avec le sol.

Etanchéité
L’étanchéité a pour but d’empêcher la pénétration de l’eau dans l’ouvrage. Il est la plupart du
temps assurée par des produits de construction comme les membranes ou des matériaux comme
les enduits. Les produits d’étanchéité déjà utilisés sur le chantier en cours d’exécution sont :
films polyanes et le polystyrène.

b- Moyens Matériels sur le chantier


L’entreprise SGP-TOBI chargée de réaliser les travaux a mis à la disposition du chantier les
matériels suivants :

o Bétonnières ;
o Vibreurs à béton ;
o Motopompe ;
o Tricycle
o Lot de petit outillage pour la maçonnerie (pelles ; brouettes ; seaux d’eau …) ;
o Lot de petit outillage pour le coffrage (Planches ; panneaux métalliques ; marteaux ;
pointes …).

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DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET

Voici quelques photos des matériels et matériaux utilisés sur le chantier :

Photo n°1 : Graviers roulés Photo n°2 : Sables lagunaires

Photo n°3 : Bétonnière Photo n°4 : Vibreur

Photo n°5 : Acier à haute adhérence Photo n°6 : Stock de ciment CPJ35

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Troisième partie :
Activités menées au cours
du stage
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Le projet de construction de l’ENSET Lokossa a débuté effectivement le 15/08/2019 mais c’est


le 09/01/2020 que nous avons débuté notre stage. Nos activités se sont déroulées
essentiellement autour des travaux de pavage, d’assainissement et de construction du bloc
pédagogique de type R+1.

I- Travaux de pavage et de réalisation des caniveaux


Dès notre arrivée sur le chantier nous avons eu un premier entretien de briefing des travaux en
cours avec les responsables de l’entreprise. On a pu remarquer le niveau d’avancement des
travaux et l’opportunité que j’avais de venir à une phase pendant laquelle des travaux importants
dont le gros œuvre allait démarrer. S’agissant des travaux de réalisation des caniveaux, nous
avons eu la chance de suivre les travaux dans deux différentes sections du projet que sont :

A- SECTION TOPOGRAPHIQUE
Pour tout travaux de route ou d’assainissement, les travaux préparatoires concernent l’étude des
tronçons à aménager ou à assainir. Cette étude passe par les travaux topographiques qui se font
avant, pendant et après la réalisation de tout projet routier.
Les études topographiques préliminaires dans le cadre de ce projet sont basées sur deux types
de données que sont :

- La planimétrie : c’est une opération permettant la détermination des coordonnées (X ;


Y) d’un point dans un système de référence planimétrique donné. Il s’agit également de
toute opération permettant de déterminer la position d’un point.
- L’altimétrie : C’est toute opération permettant la détermination des altitudes d’un point
à partir d’un repère ou d’un macaron. Il consiste à faire un nivellement du terrain naturel
de ces différents points en altitude.
Ces données permettent de réaliser les plans du profil en long. Le profil en long est une coupe
longitudinale du terrain naturel sur un plan vertical portant les altitudes des points se trouvant
sur l’axe du futur réseau projeté et celui du TN correspondant.

A partir des plans du profil en long, on pourra par la suite caller les cotes projet et réaliser les
profils en travers type. Le profil en travers est une coupe transversale que l’on a sur un plan
transversal de la chaussée.

18
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

La détermination de ces données implique des travaux de levés topographiques. Les différentes
tâches effectuées à cet effet sont entre autre :

- Le pré-marquage : C’est une opération qui consiste à marquer contre un support vertical
stable, l’indication des profils à chaque 25m et des demi profils à chaque 12.5m du
tronçon à étudier à partir de l’origine. Les points sont définis à chaque profil. Le pré
marquage permet également de connaitre le linéaire de la voie à aménager ou à assainir.
- Le scellage des repères (RN) : est une opération qui consiste à fixer un repère à l’aide
d’un piquet de 40cm en moyenne et d’un mortier de ciment pour empêcher d’éventuels
mouvements de ce dernier. Elle s’effectue pratiquement au même moment que le pré-
marquage. Ces repères sont scellés et nivelés.
- Le nivellement est l’ensemble des opérations consistant à déterminer l’altitude des points
par une différence de lecture donnant le dénivelé. En d’autres termes, le nivellement
permet de mesurer les dénivelés puis de déduire l’altitude d’un point à partir d’un repère.
Les opérations d’implantation qui consiste à matérialiser sur le terrain, l’ensemble des tracés
géométriques tels que :

- L’implantation de l’axe de la chaussée ;


- La délimitation des rigoles ;
- L’implantation de l’axe des caniveaux.

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

L’occasion nous a été offerte en section topographique de suivre plusieurs activités parmi
lesquels nous pouvons citer :

 Les opérations de calcul des profondeurs de fouille.

Tableau 3 : Formules de calcul des différentes cotes et des profondeurs de fouille

Désignation Formules

Hauteur de l'appareil = RN3 + Lecture arrière

Cote tête piquet = Hauteur de l’appareil - lecture avant

Cote tablier = Cote projet- 0,105+0,15

Cote radier = Cote tablier- 0,75

Cote fond de fouille = Cote radier-0,20


Profondeur fond de
= Cote tête piquet - cote fond de fouille
fouille

La cote utilisée pour les calculs ci-après est celle du repère RN3 : 63.873

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Tableau 4 : Détermination des différentes cotes caniveaux (60 x 60) de P32 à P38

Cote Profondeur
Lecture Lecture Cote Cote Cote Cote fond
Point Distance tête fond de
arrière avant projet tablier radier de fouille
piquet fouille
RN3 0,75

P32 1,322 63,301 63,479 63,524 62,774 62,574 0,727


12,5
P32
0,782 63,841 63,41 63,455 62,705 62,505 1,336
bis
12,5
P33 1,051 63,572 63,34 63,385 62,635 62,435 1,137
12,5
P33
0,926 63,697 63,27 63,315 62,565 62,365 1,332
bis
12,5
P34 1,285 63,338 63,2 63,245 62,495 62,295 1,043
12,5
P34
1,259 63,364 63,12 63,165 62,415 62,215 1,149
bis
25
P35
1,564 63,059 63,065 63,11 62,36 62,16 0,899
bis
12,5
P36 1,909 62,714 63,09 63,135 62,385 62,185 0,529
12,5
P36
1,77 62,853 63,115 63,16 62,41 62,21 0,643
bis
12,5
P37 1,821 62,802 63,14 63,185 62,435 62,235 0,567
12,5
P37
1,81 62,813 62,755 62,8 62,05 61,85 0,963
bis
12,5
P38 1,699 62,924 62,865 62,91 62,16 61,96 0,964

 Les opérations d’implantation des cotes fils d’eau et des cotes tabliers pour caniveau
de (60 x 60) cm2
La phase d’implantation des cotes radiers survient après l’alignement des piquets de l’axe du
caniveau dans le fond de fouille. L’alignement est réalisé à l’aide du théodolite. L’opérateur
topographe aligne les piquets en fer à chaque profil et demi profil. Les cotes radiers sont

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

également implantées dans le fond de fouille à l’aide d’un second piquet métallique. Ce piquet
est placé tout juste à côté du piquet de l’axe à chaque profil et demi profil.

Pour différencier les deux piquets, on passe de la peinture blanche sur la tête du piquet du radier.
La distance entre le bout du piquet et le FF est de 20 cm. Ainsi donc les maçons en voulant
couler le béton de propreté (BP), prendront à l’aide d’un mètre, 15 cm du bout de la tête du
piquet du radier vers le bas et ensuite filer les piquets de profil en profil puis mettre des piquets
intermédiaires pour le BP. Ce qui leur permettra de suivre la pente donnée par le topographe.

B- SECTION ASSAINISSEMENT
L’assainissement est l’ensemble des techniques qui permettent l’évacuation par voie
hydraulique des eaux usées d’une communauté.

Le rôle d’un réseau d’assainissement est triple :

- Assurer la protection des biens matériels et humains contre les inondations.


- Permettre la protection de la santé publique et la préserver.
- Préserver l’environnement en l’occurrence le milieu naturel contre les rejets des eaux
usées.
Le système de drainage de l’assainissement routier comprend un ensemble d’ouvrages
élémentaires assurant la circulation des eaux de ruissellement le long de la route et de part et
d’autre de celle-ci. Ces ouvrages peuvent être élémentaires, linéaires ou ponctuels,
superficiels ou enterrés.

Dans le cadre de notre stage nous avons assisté à la réalisation des caniveaux qui constituent
les ouvrages de collecte du réseau d’assainissement sur ce projet.

Les caniveaux sont des ouvrages en terre, en béton armé ou maçonnés de formes
parallélépipédiques. De sections rectangulaires ou trapézoïdales, ils sont destinés à recueillir
et à écouler les eaux superficielles le long de la chaussée. Ils assurent sur de longues distances
l’évacuation et le transport des eaux pluviales de manière rapide et efficace.

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Dans le cadre de notre stage nous avons assisté à la réalisation de plusieurs caniveaux de
sections variables. Dans ce projet nous avons 3 différentes sections de caniveaux à utiliser :

-
Les caniveaux de (60 x 60) cm2
-
Les caniveaux de (50 x 50) cm2
- Les caniveaux de (80 x 80) cm2 qui seront réalisés pour recueillir toutes les eaux vers
l’exutoire.
Le projet d’assainissement prévoit en tout 730ml de caniveau. Ils sont réalisés suivant plusieurs
étapes à savoir :

- Coulage du béton de propreté dosé à 150kg/m3 ;


- Coulage du béton pour radier dosés à 350kg/m3 ;
- Coulage du béton pour voile dosés à 350kg/m3 ;
- Coulage du béton pour tablier/dalle dosés à 350kg/m3.
Ces divers ouvrages en béton armé, sont réalisés suivant les prescriptions techniques du projet,
les vues en plan, les plans de détail et les profils en long (voir annexe).

 FOUILLE
Une fouille est une opération d’excavation pratiquée généralement après décapage de la terre
végétale. Elle peut être exécutée par une pelle mécanique ou manuellement avec des pioches et
pelles par les ouvriers et manœuvres. Dans le cadre de notre stage elle a consisté à creuser le
sol afin d’obtenir une cavité devant recevoir le caniveau conformément à ses caractéristiques.
Les profondeurs des fouilles sont calculées et donnés par le topographe à chaque profil et demi
profil.

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

 BETON DE PROPRETE
Le béton de propreté est un béton maigre faiblement dosé en ciment. Il est étalé sur le sol ou en
fond de fouilles afin de créer une surface de travail plane et non terreuse. Il protège le sol des
intempéries et permet de travailler au propre d’où son nom et il évite également le contact de la
terre avec le radier.
Le béton de propreté coulé à l’aide d’une bétonnière, a une épaisseur de 5 cm et a été dosé à
150 kg/m3, c’est-à-dire 04 brouettes de gravier et 02 brouettes de sable pour 01 paquet de
ciment.

Photo n°7 : Coulage du BP Photo n°8 : Béton de Propreté réalisé

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

 RADIER
Les radiers constituent une partie importante du caniveau car ils se trouvent au niveau de la
base de ce dernier. Ils supportent le poids des eaux qui arrivent dans le caniveau et ce sont eux
qui empêchent les fuites d’eaux par le bas, raison pour laquelle le dosage lors de leur coulage
doit être rigoureusement suivi ainsi que la pente nécessaire à la bonne circulation de l’eau.

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Avant le coulage du radier, l’équipe du ferrailleur chargé de façonner le ferraillage du caniveau


doit poser ce dernier sur le béton de propreté. Entre le ferraillage et le BP se trouve des cales-
bétons de 3 cm d’épaisseur pour empêcher que le ferraillage posé soit en contact direct avec le
BP.

Les aciers utilisés pour la réalisation du ferraillage des caniveaux sont des aciers de haute
adhérence de type HA8 et HA10 de nuance FeE400. Ce ferraillage consiste à former l’ossature
du caniveau. L’assemblage des cadres et des armatures filantes se fait selon les détails du plan
de ferraillage de ce dernier.

Le plan de ferraillage nous indique, les espacements à prendre entre deux armatures filantes,
entre deux cadres (voir annexes). Les armatures utilisées pour le ferraillage des différents
caniveaux du projet sont :

- Les barres transversales sont en HA10 et les aciers filants sont en HA8
- L’espacement entre les barres transversales est de 15cm
- L’espacement entre les aciers filants est de 15cm

Photo n°9 : Ferraillage du caniveau Photo n°10 : Pose du ferraillage

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

 COFFRAGE ET COULAGE DU RADIER


Le coffrage du radier a été réalisé par une équipe de coffreurs et suivant les prescriptions du
plan de coffrage des caniveaux. Les panneaux en contreplaqué d’épaisseur 12mm et
de dimensions (2.44 x 0.2) m2 ont été conçu pour ce coffrage. Ces panneaux sont humectés
d’huile de vidange pour faciliter le décoffrage une fois le radier coulé.

Une fois posés, ils sont renforcés, étayés par des cales et des bouts de perches de tecks, de part
et d’autre du coffrage pour assurer la solidité des panneaux afin d’éviter d’éventuels
mouvement au moment du coulage du radier.

Les panneaux sont séparés par des cales bétons d’épaisseur 3cm pour éviter que le ferraillage
soit en contact avec les panneaux. Ce qui permet aussi d’assurer l’enrobage défini.

Photo n°11 : Façonnage du coffrage pour Photo n°12 : Coffrages humectés


radier d’huile de vidange

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°13 : Coffrage du radier Photo n°14 : Pose des distanciers

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

La phase de coulage est assurée par l’équipe des ouvriers en maçonnerie. Le béton est préparé
à l’aide d’une bétonnière.

- Deux personnes sont chargées de mettre les matériaux dans la berne de la bétonnière
- Deux personnes sont chargées de transporter le béton après malaxage à l’aide des
brouettes vers le radier à couler
- Une personne est chargée d’étaler le béton et de s’assurer que le béton a atteint
l’épaisseur du radier qui est de 15 cm. Il est aussi chargé de vibrer le béton avec un
vibreur

Le radier est dosé à 350 kg/m3

- Une brouette de sable à ras (brouette de 60 litres)


- Deux brouettes de gravier à ras de type 5-15
- Un paquet de ciment de 50kg
- Trois seaux d’eau (12 L x 3)

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°15 : Coulage du radier Photo n°16 : Radier coulé et décoffré

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

 VOILES
Les voiles constituent une composante très importante dans la structure du caniveau car ce sont
eux qui s’occupent de la canalisation. Ils sont disposés verticalement et ont pour rôle le support
des charges de la dalle ou du tablier qu’ils transmettent au radier, qui constitue la fondation du
caniveau. Ensuite, le radier transmet toutes les charges reçues au sol support.

Une fois le radier coulé, les artisans maçons posent sur la tête du radier des biscuits de 15cm de
long. Ce qui facilite la tâche aux coffreurs pour la pose des panneaux des voiles.

Avant le coulage des voiles, l’équipe du ferrailleur chargé de façonner le ferraillage du caniveau
vient poser les éléments en U comme indiqué sur le plan du ferraillage. Le ferraillage des voiles
est constitué d’élément en U réalisé à l’aide des aciers HA10 assurant une résistance contre
toute déformation verticale. Les éléments en forme de U sont positionnés aux endroits devant
recevoir les feuillures et les zones de passage du caniveau. C’est-à-dire les zones où on constate
des abaissements.

Les ferrailleurs sont également chargés à ce moment de façonner les zones devant recevoir les
avaloirs. Les avaloirs de dimensions (15 x 30) cm2 sont situés à chaque demi profil. Les
coffrages des avaloirs sont posés avant le coffrage des voiles.

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°17 : Pose des U au niveau des feuillures

Source : GBEKIDE Romaric

 COFFRAGE ET COULAGE DES VOILES


Le coffrage des voiles a été réalisé par l’équipe du coffreur et suivant les prescriptions du plan
de coffrage des caniveaux. Pour la réalisation du coffrage, nous avons à notre disposition des
panneaux métalliques de dimensions (2.44 x 1.24) m2 et des panneaux en contreplaqué
imperméable filmé d’épaisseur 18mm et de dimensions (2.44 x 0.6) m2 qui ont été conçu. Ces
panneaux sont par la suite humectés d’huile de vidange pour faciliter le décoffrage, une fois les
voiles coulés.

Après avoir posé les panneaux destinés aux voiles, les coffreurs s’assurent de la solidité du
coffrage en le renforçant par des chevrons et des perches de tecks pour éviter les mouvements
lors du coulage. L’enrobage adopté est de 3cm et est obtenu par des distanciers placés entre le
ferraillage et les parois du coffrage.

Les voiles d’épaisseur 15 cm sont coulés par l’équipe du maçon avec un béton dosé à 350 kg/m3
avec bien sûr assistance d’un vibreur. Ce qui permet au béton d’avoir une bonne assise. Le
béton est légèrement fluide afin d’éviter les nids d’abeilles qui s’observent parfois après
décoffrage.

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°18 : Pose des panneaux Photo n°19 : Coffrage des voiles

pour le coffrage des voiles

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°20 : Coffrage pour avaloir Photo n°21 : Pose du Coffrage des avaloirs

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°22 : Coulage des voiles Photo n°23 : vibrage du béton

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

 COFFRAGE ET COULAGE DU TABLIER ET DES FEUILLURES


Les tabliers et les feuillures sont des éléments dosés à 350 kg/m3.

Le coffrage des feuillures et des tabliers est réalisé après le coulage des voiles de sorte que les
panneaux externes, servent d’élément de coffrage pour les dalles et les feuillures. Pour le
coffrage des feuillures, nous avons des panneaux spéciaux destinés à donner la forme des
feuillures. Ces panneaux sont humectés également d’huile de vidange et également posés à
chaque 2.05m d’équidistance sur les voiles à l’intérieur du caniveau. Les feuillures ont une
longueur d’un mètre (1m) et 8 cm d’épaisseur. Le coffreur doit toujours s’assurer qu’une fois
ces panneaux posés, ils sont à niveau et vérifier l’équerrage entre les panneaux en prenant les
diagonales à l’aide d’une meurette. Une fois ces panneaux bien disposés, le coffreur entame le
coffrage du tablier

Le coffrage des tabliers est réalisé avec des planches de coffrage renforcé par du contreplaqué
simple pour éviter d’éventuelle fuite de béton au moment du coulage. Ces deux planches sont
maintenues par des chevrons en guise de cale placé immédiatement en bas des planches et
verticalement.

Une fois le coffrage du tablier mis en place, l’équipe du ferrailleur vient poser le ferraillage du
tablier sur le coffrage sans oublier les dispositifs de cale béton à mettre d’avance sous le

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

ferraillage préalablement réalisé à l’aide des aciers HA10 contre HA8. Le ferraillage des tabliers
est réalisé conformément au plan de ferraillage et est constitué des éléments en U assurant une
résistance contre toute déformation verticale. Les armatures transversales sont constituées des
aciers HA10 et les armatures longitudinales sont constituées des aciers HA8.

Une fois toute ces conditions réunies, les tabliers de 2m de long et de 15 cm d’épaisseur sont
coulés avec un béton dosé à 350 kg/m3. Les feuillures sont également coulées par la même
occasion.

Photo n°24 : Panneaux pour feuillures Photo n°25 : Pose des Panneaux

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°26 : Pose du ferraillage Photo n°27 : Ferraillages des tabliers


des tabliers

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°28 : Coulage du tablier Photo n°29 : vibrage du béton

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°30 : Finition pour tablier

Source : GBEKIDE Romaric

 DALLETTES AMOVIBLES POUR CANIVEAUX


Les dallettes amovibles servent de couverture au caniveau et sont en béton armé coulé dans des
moules façonnées avec un coffrage en bois de dimension (50 x 63) cm2. Dans le cadre de ce

projet, elles ont été préfabriquées avec un béton dosé à 350 Kg/m3, elles ont une épaisseur de
15 cm. Le ferraillage des dallettes est réalisé conformément au plan de ferraillage.

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Les armatures utilisées pour le ferraillage des dallettes sont :


- Le cadre du ferraillage est en HA10 ; les aciers filants sont en HA8
- L’espacement entre les cadres est de 10cm
- L’espacement entre les aciers filants est de 7cm

Photo n°31 : Coffrage des dallettes Photo n°32 : Pose du ferraillage dans
humectées d’huile de vidange le coffrage des dallettes

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°33 : Coulage de la dallette Photo n°34 : Décoffrage de la dallette

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

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TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

C- Préfabrication des pavés


S’agissant des travaux de pavage, nous avons participé aux travaux de fabrication des pavés.

Le volet de pavage du projet prévoit en tout 2500 m2 de pavé de 11 et 730m2 de pavé de 8 :

- Les pavés de 8 seront utilisés au niveau du pourtour de chaque bâtiment ;


- Les pavés de 11 seront utilisés pour la piste cyclable des voies principales.
L’équipe de la préfa produit en moyenne 4 tonnes (80 paquets de ciment CPJ 35) de pavés par
jours. Ce qui équivaut à 1925 pavés par jours. Parlant de la formulation du béton, on note que
le béton est dosé à 400kg/m3, ce qui correspond à :

- 1 paquet de ciment
- 58l de sable
- 172l de gravier (il s’agit des graviers spéciaux)
La formulation du béton permet d’avoir les caractéristiques (propreté et qualité) et la quantité
des matériaux (gravier, sable, ciment) à utiliser. Les pavés après ramassage sont arrosés pendant
au minimum 7 jours (matin et soir) ou sinon pendant 14 jours…

 Organisation au niveau des ouvriers


Pour faciliter le travail et avoir un bon rendement en fin de journée, l’équipe s’organise de la
manière suivante :

 Une personne chargée de verser le sable dans la berne de la bétonnière et deux autres
personnes chargées également de verser le gravier dans la berne. Celui qui est chargé
de verser le sable a également pour tâche d’ouvrir le ciment dans la benne de la
bétonnière
 Un machiniste chargé de mettre en marche la bétonnière pour le malaxage du béton
 Deux perliers (gauche et droite) qui une fois le béton malaxé, sont chargés de verser ce
dernier dans le moule des pavés sur la table vibrante.
 Deux personnes chargés de mettre l’huile de démoulage dans la moule avant que les
perliers n’y verse le béton et qui sont aussi chargés de racler et d’appuyer le béton dans
la moule puis de le faire vibrer
 Deux paliers qui sont chargés de déplacer les pavés sur une palette vers la zone à
déporter une personne chargée de la finition, c’est-à-dire nettoyer les nids d’abeille avec

35
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

un pinceau sur les pavés déportés.


 Procédure de préfabrication des pavés
La fabrication des pavés se conduit comme suit :

 Réceptionner les matériaux (sable ; gravier ; ciment)


 Verser les matériaux (58l de sable, 172l de gravier, 50kg de ciment) dans la berne de
la bétonnière et 3 seaux d’eau (seau de 12l) dans le godet de la bétonnière ;
 Verser de l’huile de démoulage dans la moule des pavés (ce produit facilite la sortie
des pavés du moule) ;
 Une fois le mélange des matériaux homogène, verser le mélange dans la moule de
préférence placée sur une table vibrante
 Vibrer le béton dans la moule (temps de vibration : 18s en moyenne)
 Racler et appuyer le surplus du béton sur la moule
 Recueillir les pavés sur une palette et déporter vers la zone de finition
 Une fois à la zone de finition, nettoyer les nids d’abeille

Photo n°35 : Huile de demoulage Photo n°36 : Moule pour pavés

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

36
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°37 : Plaque vibrante Photo n°38 : Huile de démoulage versé

dans la moule

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°39 : Zone de déportation des pavés après démoulage

Source : GBEKIDE Romaric

37
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

II- Travaux de construction du bloc pédagogique


Durant notre séjour sur le chantier, nous avons suivi la réalisation des travaux de construction
d’un bloc de type R+1. Ce bloc est composé comme suit :

Tableau 5 : Tableau de surface

Désignations Superficie en m2
RDC
Laboratoire 1 45,52
Laboratoire 2 45,52
Salle de 30 places 54,3
Patio 16,67
Salle des professeurs 54,1
Sas pour toilettes 5,8
Toilettes 5,48
Hall 137,35
ETAGE
Deux salles de 40 places 69,5
Deux salles de 40 places 69,21
Deux Salles de 30 places 54,7
Une salle de 30 places 51,8
Deux sas pour toilettes 5,76
Toilettes 5,4
Hall 118,43

38
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

a- Débroussaillage
Il consiste à préparer le terrain. L’emprise du bâtiment est mise au propre et débarrassée
de tout corps pouvant gêner l’implantation, l’entreposage des matériaux et les
mouvements des ouvriers.
b- Implantation des chaises
Les chaises sont constituées de piquets verticaux reliés par des planches horizontales où l’on
marque les axes avec des pointes pour la fixation des cordeaux conformément au plan de
fondation. Les chaises d’implantation doivent être de niveau sur elle-même et entre elles. Le
but de l’implantation est de projeter les fils des nus des différents murs et les poteaux.
L’implantation des chaises est une opération importante qui nécessite de la précision car elle
constitue la base de la construction. Elles sont fixées à au moins 2m de l’emprise de l’ouvrage.

Les principaux Travaux suivis sur chantier

c- Piquetage et traçage des semelles


Le piquetage consiste à reporter sur le terrain l'axe ou les limites des ouvrages à l’aide des
chaises d’implantation conformément au plan de fondation. Le traçage au sol des fondations et
des murs se réalisera par rapport aux chaises d’implantation qui serviront de repères jusqu’à la
sortie de la terre de construction.

d- Fouilles
Une fouille est un creusement réalisé dans le sol, en général après décapage de la terre. Elle fait
partir des travaux de terrassement et est destinée à être remplie par le béton des semelles de
fondations. À signaler que sur ce chantier existent deux types de fouilles à savoir : Les fouilles
en trou pour les semelles isolées et en rigole pour les semelles filantes (voir plans d’exécution
approuvés). Elles descendent jusqu’au bon sol à 1.80m conformément aux résultats des études
géotechniques, par rapport au terrain naturel.

39
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

e- Béton de propreté

Le béton de propreté est un béton maigre faiblement dosé en ciment. Il est étalé en fond
de fouille afin de créer une surface de travail plane et non terreuse. Il protège le sol des
intempéries et permet de travailler au propre. D’où son nom et il évite également le contact
de la terre avec le béton de fondation. IL est réalisé en béton dosé à 150kg/m3 coulé à
pleines fouilles sur une épaisseur de 10 cm en raison de l’aspect de notre sol de fondation.

f- Béton de fondation
Une semelle de fondation est un ouvrage d'infrastructure, généralement en béton armé, qui
reprend les charges d'un organe de structure d'une construction et qui transmet et répartit ces
charges sur le sol. On distingue les semelles isolées, que l'on retrouve au droit d'un poteau par
exemple, des semelles filantes généralement situées sous un mur ou un voile.

Il est réalisé avec du béton dosé à 350kg de ciment pour 800 litres de gravier et 400 litres de
sable sur une épaisseur différée suivant le type de semelle. Il est armé comme indiqué sur les
plans et dessins.

Photo n°40 : Pose et fixation du Photo n°41 : Coulage du béton de


ferraillage du poteau fondation

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

40
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

g- Mur de soubassement
Il représente la partie inférieure de la construction qui retient les terres. C’est la partie de
l’infrastructure sur laquelle repose l’édifice. Il permet de mettre en hauteur le plancher bas
du bâtiment par rapport au niveau du terrain naturel. Le mur de soubassement est réalisé
entre la semelle filante et le chainage bas. Les murs de soubassement sont en agglos plein
de 15 dosé à 250 kg de ciment jointoyé au mortier d’épaisseur trois (03) centimètres.

Les maçons posent le premier lit d’agglos de quinze centimètres d’épaisseur sur les
semelles filantes tout en conservant un espacement de deux à trois centimètres entre eux.
Avec une règle et le niveau à bulle, ils prennent la verticalité sur les agglos extrêmes et à
l’aide du cordeau passé autour des agglomérés extrêmes, ils procèdent à l’alignement des
autres agglomérés.

Une fois l’opération terminée, ils passent au remplissage des joints avec du mortier. La
verticalité est transmise d’un lit à un autre jusqu’à la fin du mur.

Photo n°42 : Pose d’agglos de 15 Photo n°43 : Mur de soubassement

pleins pour murs de soubassement

Source : GBEKIDE Romaric


Source : GBEKIDE Romaric

41
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

h- Chainage bas

C’est un ouvrage en béton armé réalisé sur le mur de soubassement dosé à 350 kg/m3. Il
joue le rôle de ceinture basse du bâtiment.

Photo n°44 : Pose de ferraillage Photo n°45 : Coffrage du chainage bas

du chainage bas

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

i- Longrines
Une longrine est une poutre rectangulaire horizontale en béton armé ou en béton précontraint
qui assure la liaison transversale entre les poteaux au niveau des massifs de fondation et qui sert
à répartir les charges (des murs supportés) ou à les reporter vers des appuis. Dans le cas du bloc
pédagogique et sur l’initiative des ingénieurs du projet, nous avons réalisés par endroit quelques
longrines en lieu et place du système chainage-mur de soubassement-semelles filantes. Les
longrines mises en œuvre dans un coffrage et ferraillés conformément aux plans d’exécutions,
sont dosés à 350 kg/m3 et ont 15 cm de largeur et 45cm de hauteur.

42
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°46 : Coffrage des longrines Photo n°47 : Coulage des longrines

au niveau du patio

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

j- Murs en élévation
Ils sont réalisés en agglos creux de 15 et sont montés de la même manière que les murs de
soubassement.

k- Poteaux
Le rôle des poteaux est de porter les systèmes planchers-poutres par points d'appuis isolés, de
supporter les charges verticales et de participer à la stabilité transversale par le système
poteau-poutre pour combattre les efforts horizontaux (vent, dissymétrie des charges,
changement de température…). Les poteaux sont exposés à différents types de sollicitations :
Compression, sollicitations et flexion : le poteau travaille comme une poutre verticale qui
subit aussi un effort normal de compression.

En ce qui concerne la réalisation des poteaux, on procède de la façon suivante :


Après le Façonnage et la pose des rallonges de ferraillage de poteau par les ferrailleurs, On
attache des distanciers de 3 cm d’épaisseur sur le squelette du poteau pour le respect strict de
l’enrobage.

43
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

On passe ensuite au coffrage du poteau : On vérifie les dimensions du coffrage, l’équerrage et


la verticalité du poteau qui est vérifiée à l’aide d’un niveau optique par rapport aux axes. Ceci
étant, on utilise les serre-joints posés le long du coffrage pour maintenir constante la section
du poteau. Ensuite la mission de contrôle procède au contrôle et à la réception dudit ouvrage.
Enfin on coule le poteau avec un béton dosé à 350 kg/m3 soigneusement vibré puis on passe
au décoffrage après durcissement.

Photo n°48 : Coulage des poteaux

Source : GBEKIDE Romaric

l- Chainage haut

Le chainage haut est un ouvrage armé réalisé après le niveau supérieur des baies, portes
et fenêtres. Il joue le rôle de la ceinture haute du bâtiment. Il a été mis en œuvre dans un
coffrage.

44
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

m- Remblai des locaux

Le remblai est une opération d’apport de matériaux pour remplir un trou ou un fossé jusqu’à un
niveau requis. Le matériau utilisé est de la latérite issue des carrières. Ces sables ont été livrés
sur le chantier par des camions à 06 roues. Ces derniers ont été transportés vers des points
spécifiques par des ouvriers munis de brouettes. Chaque soir, les points de remblais sont arrosés
pour fermer les vides (quitter l’état foisonné) : il s’agit du compactage hydraulique. Les
remblais sont ensuite compactés à l’aide d’un compacteur avant la réalisation de la forme
dallage : on parle de compactage mécanique.

Photo n°49 : Compactage hydraulique Photo n°50 : Compactage manuel

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

n- Forme dallage
Le dallage d’une construction est le niveau d’exploitation situé directement sur le sol. Sa
réalisation est faite comme suit :
- Mise à niveau de l’intérieur des locaux pendant le compactage ;

- Pose des films polyanes ;

- Coulage du béton de propreté d’épaisseur 5 cm dosé à 250 kg/m3 c’est-à-dire 1.5


brouettes de sable et 3 brouettes de gravier pour 01 paquet de ciment ;

- Pose du quadrillage en HA6 espacé de 15 cm ;

- Coulage du béton d’épaisseur 7 cm dosé également à 250 kg/m3 ce qui permet


d’obtenir un dallage d’épaisseur 12 cm ;

- Mise à niveau du dallage à l’aide des règles et du niveau à bulle.

45
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°51 : Pose du film polyane Photo n°52 : Quadrillage pour forme

dallage

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°53 : Mise à niveau du dallage Photo n°54 : Forme dallage

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

o- Poutres

Les poutres sont des éléments horizontaux rigides en béton armé. Employées dans de
nombreux types de structures tels que : bâtiments, charpentes et ponts, ce sont ceux qui
transmettent les charges des planchers aux poteaux.

46
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Leur réalisation s’est déroulée comme suit :

- Mise en place du fond du coffrage ;

- Mise en place du ferraillage des poutres conformément au plan d’exécution ;

- Mise en place des joues de coffrage ;


- Vérification de la rigidité et de la stabilité du coffrage ainsi que celle du blocage des
joues pour respecter la constance de l’épaisseur de la poutre après le coulage ;

- Coulage de la poutre avec un béton dosé à 350 kg/m3 soigneusement vibré ;

- Décoffrage des joues.

p- Plancher
Le plancher est un élément porteur horizontal en béton armé séparant les différents étages ou
niveaux d’un bâtiment et capable de supporter les charges d’utilisation. En général, nous avons
deux types de planchers :

- Plancher en dalle pleine : On n’utilise que du béton armé, il est caractérisé par un
coffrage plein et une armature importante (barres d’aciers de diamètre considérable).
- Planche à corps creux (Dalles creuse ou bien dalles à hourdis) : on utilise des hourdis
en plus du béton armé, mais cette fois la quantité du béton et d’armature est moins
importante.
Pour la construction du bloc pédagogique, nous avons suivi la réalisation d’un plancher à corps
creux avec poutrelles préfabriquées.
La réalisation de la dalle s’est effectuée suivant les étapes ci-après :
- Le coffrage de la dalle ;
- La pose du ferraillage des poutres et chainages périphériques ;
- La pose des poutrelles préfabriquées suivant le plan de poutraison ;
- La pose des entrevous
- Mise en place au fur et à mesure des tuyauteries pour électricité et plomberie par les
électriciens et les plombiers ;
- Réalisation sur place du quadrillage avec une maille de 15 ×15 cm2 sur les entrevous ;
- Réglage pour la planéité de la dalle ;

47
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

- Le coulage de l’ensemble du plancher à corps creux avec poutrelles préfabriquées dalle


avec un béton dosé à 350 kg/m3 suivi de vibration et dressement à l’aide d’une règle ;
- Décoffrage après 21 jours.
N.B : Sur ce chantier on trouve des planchers en corps creux avec des entrevous de 50 cm de
longueur, de 15 cm de hauteur et de 20 cm de largeur. L’épaisseur de la table de compression
est de 5 cm.

Photo n°55 : Coulage des poutrelles Photo n°56 : Entreposage et arrosage

des poutrelles

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°57 : Coffrage des poutres et pose Photo n°58 : Disposition des poutrelles

des perches de tecks

Source : GBEKIDE Romaric

Source : GBEKIDE Romaric

48
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°59 : Réalisation du quadrillage sur les entrevous

Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°60 : Coulage de la dalle Photo n°61 : Coulage de la dalle

Source : GBEKIDE Romaric

q- Réalisation de l’escalier
L’escalier est une construction architecturale constituée d’une suite régulière de marche et
contre marche, permettant d’accéder à un étage et de passer d’un niveau à un autre en montant
et en descendant.

49
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Les escaliers sont coulés avant la dalle du plancher haut RDC

• Un seul type d’escalier existant sur le chantier droit à deux volées avec palier
intermédiaire. Le premier volé compte 11 marches et le deuxième volé compte 13
marches
• Les marches ont 16 cm de hauteur et les contre marches ont 30 cm de longueur posé
sur deux volés inclinés de presque 30 degrés.
• La poutre palière a 15 cm de largeur et 20 cm de hauteur.
• Le palier de repos est dimensionné comme suit :15 cm d’épaisseur, 310 cm de
longueur et de 170 cm de largeur

La réalisation des escaliers suit les étapes suivantes :

 Tracé de l’escalier
Il consiste à tracer la hauteur d’une marche et le giron ainsi de suite sur le mur d’échiffre à
l’aide du niveau, de la règle, de l’équerre, du marqueur (ou d’une pointe d’acier) et de la
mesurette.

Les étapes à suivre pour le tracé sont les suivantes :


• Repartir les largeurs l sur une ligne horizontale ;
• Répartir les hauteurs h sur une ligne verticale ;
• Repérer ensuite les marches 1, 2, 3, 4, … ;
• Tracer ensuite le dessous de la paillasse et des paliers.

 Coffrage de la paillasse et du palier


Cette étape consiste à poser les planches soutenues par des perches de teck : Elles sont
inclinées suivant la pente de la paillasse et sont placées horizontalement pour le palier de
repos.

 Ferraillage de l’escalier
Cette étape consiste à réaliser des quadrillages (fait sur place) façonnés avec des armatures
conformément au plan d’exécution.

50
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°62 : Ancrage du ferraillage Photo n°63 : Ferraillage de l’escalier

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°64 : Ferraillage de l’escalier

Source : GBEKIDE Romaric

 Coffrage des contremarches


Le coffrage des contremarches se fait avec des planches de bois de 50mm avec biseau en
partie inférieure pour permettre le talochage du dessus de la marche.

 Coulage de l’escalier
Après le traçage, le coffrage et le ferraillage, on coule enfin l’escalier avec un béton dosé à
350 kg/m3 soigneusement vibré. Notons qu’il faut niveler au fur et à mesure la surface des
marches et du palier.

51
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Photo n°60 : Coulage de l’escalier Photo n°61 : Coulage de l’escalier

Source : GBEKIDE Romaric Source : GBEKIDE Romaric

III- Section laboratoire géotechnique

 Prélèvement du Béton et confection des éprouvettes


Pour vérifier si la formulation et le dosage ont été respecté pendant les travaux, le technicien
du laboratoire géotechnique (LERGC) fait des prélèvements de béton dans 6 moules
d’éprouvettes. Ces éprouvettes seront par la suite envoyés au laboratoire pour les essais
d’écrasement ou de compression. Ce qui permet de connaitre la résistance en MPA du béton.
On fait les essais d’écrasement à 7 jours- 14 jours-21 jours-28 jours et à chaque période, on a
une résistance attendue. Si la résistance attendue n’est pas atteinte durant ces 4 périodes alors
les pavés préfabriqués avec ce béton ne seront pas réceptionnés.

Le béton est prélevé sur le terrain lors de la réalisation de l’ouvrage en béton. Il est ensuite
moulé et vibré dans des moules (cylindrique de diamètre 16 cm et de hauteur 32 cm) en deux
couches. La première couche de béton est introduite dans le moule à l’aide d’une truelle de
façon à le remplir à moitié, puis vibrée pendant 30 secondes.

52
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS DU STAGE

Par la suite la deuxième couche est introduite de façon à remplir entièrement le moule et est
elle aussi vibrée pendant 30 secondes. Une fois le moule plein, son extrémité supérieure est
lissée avec la truelle. Les six (06) moules ainsi rempli de béton (éprouvettes) sont démoulés
après 24h, et sont immédiatement introduites dans des bacs rempli d’eau après marquage.

Photo n°67 : Vibrage du béton dans Photo n°68 : Marquage après démoulage

la moule

Source : GBEKIDE Romaric


Source : GBEKIDE Romaric

Photo n°69 : Immersion des éprouvettes dans l’eau

Source : GBEKIDE Romaric

53
QUATRIEME PARTIE : DIFFICULTES RENCONTREES-SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

Quatrième partie :
Difficultés rencontrées-
Suggestions et
Recommandations
QUATRIEME PARTIE : DIFFICULTES RENCONTREES-SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

1- Difficultés rencontrées
Durant le stage, il y avait une bonne collaboration avec nos encadreurs si bien que nous n’avons
rencontré aucune difficulté majeure. Cependant, nous avons été confrontés à quelques
difficultés sur le chantier
Comme principales difficultés, on a :
- Le sol sur lequel la fondation du bloc pédagogique a été érigé était saturé d’eau pendant
les travaux.
- Il y avait éboulement de terre pendant les travaux fouilles ;
- Le rythme d’évolution des travaux n’était pas du tout satisfaisant. On pouvait noter de
la lenteur et des périodes sans activités majeure
- Les problèmes liés aux intempéries (la pluie qui ralentit l’exécution des
travaux) ;
- Les pénuries répétées en matériaux
- Le manque de main d’œuvre qualifiée et dévouée.

2- Suggestions et recommandations
Face à ses multiples difficultés citées précédemment, nous suggérons :

- Le recrutement d’ouvrier qualifié,

- Une bonne planification et une bonne méthodologie de travail permettront sans doute
au groupement d’entreprise de pouvoir bien réaliser les travaux dans le délai contractuel

55
CONCLUSION

Conclusion
CONCLUSION

CONCLUSION
Dans sa démarche de renforcer la qualité de l’enseignement technique en République du Benin,
le gouvernement a lancé les premières phases de la construction de l’ENSET Lokossa pour une
durée de 15 mois.
Notre stage s’est déroulé du 09 Janvier au 09 avril 2020, au côté du groupement d’entreprise
SGP-TOBI adjudicataire du marché des travaux. Nous avons participé à la réalisation des
travaux de pavage, des caniveaux et de la construction d’un bloc pédagogique de type R+1.
Ce stage marquant la fin de notre formation en licence professionnelle au Centre Autonome de
Perfectionnement de l’EPAC a été particulièrement intéressant pour mieux comprendre
l’interaction entre les différents corps de métier et l’importance d’une cohésion et d’une
organisation générale pendant toute la durée du chantier. Il a été une grande opportunité pour
nous de superposer les notions du cours aux réelles pratiques et contraintes du chantier en
matière de procédés de construction.

57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Références Bibliographiques
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 MEMOIRES
1- ALASSANE Rouchdane, ALI Abdoul Wakil. Rehabilitation et amenagement des
voiries urbaines, projet asphaltage lot 3a à Cotonou : Suivi et Réalisation des Travaux
d’Assainissement et de Terrassement. Génie Civil. VERECHAGUINE A. K. ,2019,55p.

2- TITO Dieudonné Sègbégnon. Réalisation d’un escalier droit en béton armé dans les
bâtiments : Cas de la construction du bâtiment administratif de la CNSS de COTONOU
(Akpakpa) : Exploitation Pédagogique. Génie Civil. Lokossa : Ecole Normale
Supérieure de l’enseignement technique,2019,69 p.

3- HOUNZANDJI Charles Bonaventure. Suivi de l’exécution des travaux de Construction


d’un batiment de type R+3 à usage de laboratoire dans l’enceinte du cra Agonkanmey.
Génie Civil. Abomey-Calavi : Centre Autonome de Perfectionnement,2015,66p.

4- ANANI FELIX Josué, ASSOGBA Dotou Aimé. Contrôle et suivi d’un chantier De
construction, cas d’une boutique d’approvisionnement En semences dans la commune
de GLAZOUE. Génie Civil. Lokossa : Institut National Supérieur de Technologie
Industrielle,2019,51p.

 SUPPORTS DE COURS

5- ASSOGBA Gautier -Cours : Initiation aux procédés généraux de construction-


E.P.AC-CAP (2018-2019).
6- ASSOGBA Gautier -Cours : Gestion de projet, E.P.AC-CAP- (2018-2019).
7- Wilfrid HODE- Cours de Route, E.P.AC-CAP- (2017-2018)

59
ANNEXES

Annexes
59
TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES

CAHIERS DE CHARGE ............................................................................................. II

1. Les objectifs du travail de fin d’étude (TFE) .............................................. III


2. Démarche méthodologique et moyens disponibles...................................... III
3. Le thème du travail de fin d’étude (TFE).................................................... III

RESUME............................................................................................................... IV
ABSTRACT .......................................................................................................... V
DEDICACE ........................................................................................................... VI
REMERCIEMENTS.............................................................................................. VII
SIGLES ET ABREVIATIONS .............................................................................. IX
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................... XI
LISTE DES PHOTOS ET IMAGES ..................................................................... XII
SOMMAIRE .......................................................................................................... XV

INTRODUCTION......................................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DES STRUCTURES ........................... 3

1. Présentation de la structure de formation CAP/EPAC .................................. 4


1.1 Historique..................................................................................................... 4
1.2 Organisation de la formation au CAP ......................................................... 4
1.3 Situation géographique du CAP .................................................................. 5
1.4 Coordonnées du CAP .................................................................................. 5
2. Présentation de la structure d’accueil : SGP-TOBI ...................................... 6
2.1 Historique..................................................................................................... 6
 Quelques réalisations de SGP-TOBI .............................................. 6
2.2 Situation géographique de SGP-TOBI ......................................................... 6
2.3 Organigramme de l’entreprise ..................................................................... 7
2.4 Coordonnées de l’entreprise ........................................................................ 8

DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DU PROJET ............................. 9

1. Présentation du projet ................................................................................ 10


a- Généralités sur le projet ....................................................................... 10

60
TABLE
TABLE DES
DES MATIERES
MATIERES

b- Clarification des concepts .................................................................... 10


 Le maitre d’ouvrage ........................................................................ 10
 Le maitre d’ouvrage délégué .......................................................... 10
 Le maitre d’œuvre ........................................................................... 11
 L’entreprise ..................................................................................... 11
 Le laboratoire géotechnique ........................................................... 11
c- Référence du projet ............................................................................... 11
d- Données sur le marché des travaux ...................................................... 12
e- Consistance des travaux ....................................................................... 12
2. Présentation du chantier ............................................................................. 12
2.1 Organigramme de l’entreprise sur le chantier ............................................. 12
2.2 Installation du chantier ................................................................................ 13
2.3 Matériels et matériaux de construction ........................................................ 14
a- Les matériaux........................................................................................ 14
Le sable ........................................................................................... 14
Le gravier ........................................................................................ 14
Le ciment ......................................................................................... 15
L’eau ............................................................................................... 15
Les aciers ........................................................................................ 15
Etanchéité........................................................................................ 15
b- Moyens matériels sur le chantier .......................................................... 15
TROISIEME PARTIE : ACTIVITES MENEES AU COURS
DU STAGE.............. ......................................................................................17

I- Travaux de pavage et de réalisation des caniveaux ................................... 18


A- SECTION TOPOGRAPHIQUE .............................................................. 18
 Les opérations de calcul des profondeurs de fouille ...................... 20
 Les opérations d’implantation des cotes fils d’eau et tabliers ....... 21
B- SECTION ASSAINISSEMENT ................................................................. 22
 FOUILLES ...................................................................................... 23
 BETON DE PROPRETE ................................................................. 24
 RADIER ........................................................................................... 24

61
TABLE DES MATIERES

 COFFRAGE ET COULAGE DU RADIER ..................................... 26


 VOILES ........................................................................................... 28
 COFFRAGE ET COULAGE DES VOILES .................................... 29
 COFFRAGE ET COULAGE DU TABLIER
ET DES FEUILLURES ................................................................... 31
 DALLETTES AMOVIBLES POUR CANIVEAUX........................... 33
C- Préfabrication des pavés .................................................................35
 Organisation au niveau des ouvriers ............................................. 35
 Procédure de préfabrication des pavés .......................................... 36
II- Travaux de construction du bloc pédagogique ......................................... 38
a- Débroussaillage ............................................................................. 39
b- Implantation des chaises ................................................................ 39
c- Piquetage et traçage des semelles .................................................. 39
d- Fouilles ........................................................................................... 39
e- Béton de propreté ........................................................................... 40
f- Béton de fondation ......................................................................... 40
g- Mur de soubassement ..................................................................... 41
h- Chainage bas .................................................................................. 42
i- Longrines........................................................................................ 42
j- Murs en élevation............................................................................43
k- Poteaux........................................................................................... 43
l- Chainage haut.................................................................................44
m- Remblai des locaux......................................................................... 45
n- Forme dallage................................................................... ............. 45
o- Poutres............................................................................................46
p- Plancher haut RDC.................................................................. ...... 47
q- Réalisation de l’escalier droit........................................................ 49
 Tracé ....................................................................................... 50
 Coffrage .................................................................................. 50
 Ferraillage .............................................................................. 50
 Coffrage des contremarches ................................................... 51
 Coulage ................................................................................... 51

62
III- Section laboratoire géotechnique .....................................................52
 Prélèvement du béton et confection des éprouvettes.......................52
QUATRIEME PARTIE : DIFFICULTES RENCONTREES
SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS ...........................................54
1. Difficultés rencontrées......................................................................55
2. Suggestions et recommandations......................................................55
CONCLUSION ......................................................................................................... 56

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................ 58


ANNEXES ................................................................................................................. 60

63

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