La terre se porte au mieux, Le soleil se lève, Le soleil se couche, Le vent souffle vers le sud, puis vers le nord. La terre tourne chaque jour, Les eaux de la rivière se précipitent dans l’océan, Et l’océan ne sature jamais. Les hirondelles vont et viennent, Les feuilles des saules jaunissent, Puis verdissent à nouveau, au printemps.
M ais l’ardente cohorte des jeunes catholiques des années cin-
quante, dévouée à Notre-Seigneur, est partie et ne reviendra jamais. Où se trouve-t-elle à présent ? Où est-elle ? Elle s’est enfoncée profondément, au fond de nos cœurs, et elle est, d’une certaine façon, restée dans la mémoire de certaines personnes. L’histoire de cette période peut difficilement être oubliée et elle ne devrait pas l’être. Parmi les prêtres, les religieuses et les fidèles de la vieille génération, certains ont écrit leur autobiographie, d’autres ont éclaboussé du rouge de leur sang les pages de l’histoire de l’Église catho- lique. Les graines qu’ils ont semées sur la grande terre de Chine pour la génération suivante des fidèles ont produit de nouvelles pousses, comme les jeunes pousses de bambou qui jaillissent sous la terre, après les pluies de printemps. Ils sont honorés au Ciel, ayant accompli la mis- sion héroïque qu’ils avaient reçue de notre Père du Ciel. Nous avons la chance, en Chine, d’avoir d’excellents prêtres qui ont non seulement traversé les souffrances et les épreuves, mais qui ont reçu aussi un don développé pour l’écriture. Les expériences de leur