Appliquées et de Technologie de
Ministère de l’Enseignement Supérieur
Sousse
et de la Recherche Scientifique
Université de Sousse
Filière : LaEm_A2_01
Introduction Générale
CHAPITRE I
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Les cintreuses
1.1 Introduction
2.1. Description
2.2. Différents type de cintreuse à 3 galets de profilés
2.2.1 Cintreuses à galets manuelles
2.2.2. Cintreuses à galet presseur hydraulique
2.2.3 Cintreuses à doubles galets presseurs
2.2.4 Cintreuse avec galet presseur manuel
II. Les systèmes de transmission
CHAPITRE II
ANALYSE FONCTIONNELLE
1. Analyse fonctionnelle de la cintreuse
2. Analyse descendante
3. Analyse fonctionnelle du système de transformation d’énergie
4. Analyse descendante
5. Diagramme de pieuvre
6. Hiérarchisation des fonctions de service
7. Etablissement de l’histogramme
8. Cahier de charge fonctionnel
9. Analyse fonctionnelle technique
9.1. Recherche des solutions : diagramme FAST
9.2. Présentation des solutions
9.3. Choix de la solution adoptée pour FP1
9.3.1. Choix de critères
9.3.2. Valorisation par critère
9.3.3. Valorisation globale
9.3.4. Analyse de résultats
9.4. Choix de la solution adoptée pour FC1
9.4.1. Choix de critères
9.4.2. Valorisation par critère
9.4.3. Analyse de résultats
CHAPITRE III
DIMENSIONNEMENT
1. Calcul préliminaire
2. Dimensionnement du moteur
3. Dimensionnement du réducteur
4. Recherche de la position du point G
5. Calcul du poids
INTRODUCTION GENERALE
A ce titre. Ces machines ont toujours été un moyen indispensable à toute production,
le développement des techniques permet avec le temps l’amélioration et le perfectionnement
de ces machines, rendant l’intervention de l’homme pratiquement limitée (automatisation,..).
Ses ouvrages sont basés surtout sur des barres et des tubes creux d’acier ou de fer de
différents profilés qui permettra l'apparition des formes complexes de l'architecture, la
création de ses formes s'appuie sur le cintrage pour les décorations.
Sachant que le cintrage manuelle est très fatigant et la cadence de production est faible
(lente). Pour cela on propose une cintreuse à 3 galets semi-automatique.
Qui a pour objectif optimisation de cout de main d’œuvre ainsi que l’optimisation de
temps, gains d’espace dans l’atelier en concevant une cintreuse pouvant portée tous les
différents galets de cintrage, par montage de galet nécessaire à chaque cintrage de différents
profilés.
CHAPITRE I
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1. Introduction
Le cintrage est un procédé mécanique de déformation d'un tube ou d'une barre, suivant
un rayon et un angle avec une cintreuse. Le terme cintrage est aussi utilisé pour désigner
globalement la transformation d'un produit cintré .
Le cintrage se fait avec le concours d'une force de flexion et d'une force contraire; la
force de flexion provoque une force contraire. La nature de la conjugaison de ces forces
détermine la forme du cintrage.( figure 1.1)
Figure 1.4 Cintrage dans des presses Figure 1.5 Cintrage sur la cintreuse à trois galets
1.2.2 Méthodes
Il existe plusieurs techniques de cintrage de profilés : par enroulement, par
emboutissage, par poussée et par roulage et ses techniques se pratique soit manuellement ou
automatiquement .
Il faut distinguer le cintrage "à chaud", méthode artisanale ou réalisée par induction,
du cintrage "à froid", la méthode industrielle. Dans l'industrie mondiale, on utilise
essentiellement le cintrage à froid .
1.2.2.1 Le cintrage par enroulement
Par enroulement, le tube est serré sur la cintreuse (serrage mécanique ou hydraulique)
entre le galet et le mors. Par rotation des deux outils autour de l'axe de cintrage, le tube est
formé à la valeur du rayon du galet. (figure 1.8)
2.1. Description :
Lorsque l'on cintre un tube, la paroi extérieure s'amincit (on l'appelle l'extrados). La
matière s'allonge et perd de l'épaisseur. La matière doit présenter un pourcentage
d'allongement suffisant. Au contraire de l'extrados, la paroi intérieure (appelée intrados)
s'épaissit par compression de la matière. Ce phénomène peut conduire à l'apparition de plis
dans le cintre ; c'est un des défauts les plus courants . (figure 2.1)
Certaines règles sont donc à respecter afin d’éviter la rupture de la paroi extérieur et intérieure
Pour limiter la diminution d'épaisseur et pour limiter les plis, chose qui est inévitabledans les trois
méthodes de cintrages précédentes, on utilise le cintrage par roulage qui se faitpar la cintreuse à 3
galets, qui existe sous différents type.
Cette cintreuse peut courber tout type de profilés: tube creux rond, carré, rectangulaire,
profilé U, profilé T, cornière, platine plate, sur chant... aussi pour fabriquer serre-joints,
serres de culture, rampes, tables, chaises, portes, fenêtres... réalisant une infinité de formes
circulaires sur tout type de profilés, idéal pour le cintrage des tubes d’acier creux < à 80mm.
Elle peut aussi faire des bourrelets et de torsader des tube d’acier de petit diamètre .
1. PRINCIPE DE TRANSMISSION DE PUISSANCE
Pour la plupart des systèmes mécaniques, le principe de transmission de l’énergie mécanique
depuis une source d’énergie vers une application donnée est une opération très importante. Parmi les
systèmes mécaniques de transmission de puissance, on peut citer à titre d’exemple : les
accouplements, les systèmes poulies et courroies, les engrenages cylindriques ou coniques, les
systèmes roues et vis sans fin, etc.
2. DIFERENTES SYSTEMES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE
2.1. ACCOUPLEMENTS
La réunion de deux arbres permet la transmission d’un mouvement de rotation. La liaison de
ceux-ci peut se faire grâce à une grande variété d’organes, produits industriels courants, que l’on
désigne généralement sous le nom d’accouplements.
Les deux arbres ainsi réunis forment ce que l’on appelle une ligne d’arbres. Une liaison complète de
deux arbres doit permettre de considérer les deux arbres liés comme une seule pièce mécanique.
Les caractéristiques principales de la liaison sont :
- Le respect de l’alignement des deux arbres
- la transmission des actions mécaniques
- La rigidité
- La durée de vie
- la démontabilité éventuelle
- le prix de revient
Les différentes types d’accouplement sont : accouplements d’arbres, accouplements élastiques, joints
de cardan, joints homocinétiques, liaisons par obstacle.
2.2. POULIES ET COURROIES
Les courroies sont des organes de transmission, au même titre que les engrenages ou les
chaînes. Leur rôle essentiel est de transmettre la puissance d’un organe tournant à un autre, c’est-à-dire
le produit d’un effort par une vitesse ou un couple. Le principe de fonctionnement des courroies
repose sur deux éléments principaux :
-Une surface de contact, dont l’importance est la fonction de son coefficient de frottement, permettant
de prélever le couple de la poulie motrice, de la transmettre à l’armature de traction et ensuite de le
restituer aux poulies réceptrices de la transmission.
Avantages
- La courroie se met à patiner ce qui permet d’éviter l’échauffement du moteur
- C’est la solution la moins chère pour une transmission
- la courroie amortit les vibrations et absorbe les à-coups
- Lorsqu’une courroie est correctement déterminée et utilisée, son rendement est de l’ordre de 98 à
99%.
Inconvénients
- Le glissement éventuel de la courroie limite la puissance à transmettre et ensuite le patinage ne
permet pas d’obtenir une vitesse constante.
- L’entretien des courroies est très réduit.
2.4. EMBRAYAGE
La fonction du système d’embrayage est de relier entre le moteur du véhicule et la boite de
vitesse. Par conséquent le système d’embrayage doit être capable de passer le couple du moteur. Le
système de l’embrayage est composé d’un couvercle, d’un diaphragme, d’un plateau de pression et
d’une friction.
2.5. FREINS
Un frein est un transformateur d’énergies destiné à ralentir (frein de ralentissement) ou à arrêter
complètement le mouvement (frein d’arrêt). On trouve plusieurs types des freins : freins à sabots,
freins conique, frein à enroulement, freins à disque, etc.
2.6. REDUCTEURS DE VITESSE A ENGRENAGE
2.6.1. REDUCTEURS ELEMENTAIRES
Les réducteurs élémentaires sont les éléments de base les plus simples formés d’un engrenage
unique (pignon et roue) avec les guidages et le maintien de contact assurés par un carter ; ils sont
caractérisés par leurs géométries et leurs cinématiques.
2.6.1.1. REDUCTEURS A ENGRENAGE EXTERIEUR
Le réducteur à engrenage cylindrique extérieur convient à une géométrie de parallélisme entre
l’arbre d’entrée et de sortie.
2.6.1.2. REDUCTEUR A ENGRENAGE INTEREUR
La géométrie est également dans ce cas une géométrie de parallélisme entre l’arbre d’entrée et
l’arbre de sortie. Les sens de rotation sont les mêmes. Le même type de denture normalisée est utilisé
mais les surfaces primitives sont des cylindres de révolution de diamètre d1 et d2 tangents
intérieurement.
2.6.1.3. REDUCTEUR A ENGRENAGE CONIQUE
Un réducteur a engrenage conique est un mécanisme sphérique utilisé dans le cas d’une
géométrie des axes concourants. Les surfaces primitives sont des cônes de révolution de réducteur
sommet.
2.6.1.4. REDUCTEUR A ENGRENAGE SPATIAL
C’est ici le cas d’une géométrie quelconque dans laquelle les axes ne sont ni parallèles ni
concourants. Le rendement est très inférieur a celui obtenu en engrenage cylindrique et en engrenage
conique.
2.6.2. REDUCTEURS ELEMENTAIRES DERIVES
Sont arrivé aux groupements d’engrenages simples, il est possible de constituer des réducteurs de
base formés de plus de deux roues dentées.
2.6.2.1. REDUCTEUR A ROUE INTERMEDIAIRE
C’est un réducteur élémentaire formé de deux roues à dentures extérieures et une roue
intermédiaire. Le prix est réduit par rapport à une denture intérieure et la précision est plus grande.
2.6.2.2. REDUCTEUR COAXIAL A ARBRE INTERMEDIAIRE
Ce type de réducteur permet d’assurer une géométrie de co-axialité économique, puisqu’il
n’y a que des roues à dentures extérieures. Par contre, deux engrenages sont nécessaires ainsi qu’un
arbre intermédiaire parallèle aux deux autre.
2.6.2.3. REDUCTEUR EPICYCLOIDAL PLAN ELEMENTAIRE
C’est un groupement particulier de roues dentées permettant d’assurer une transmission de
puissance entre deux arbres coaxiaux avec des combinaisons d’utilisations multiples correspondant à
des rapports de réduction très variables.
2.6.2.4. REDUCTEUR EPICYCLOIDAL SPHERIQUE ELEMENTAIRE
Ainsi que pour le réducteur épicycloïdal plan, un groupement de roues dentées est utilisé
mais ce sont des coniques. Par contre il y a toujours coaxialité d’axe entre l’entrée et la sortie
CHAPITRE II
ANALYSE FONCTIONNELLE
1. Analyse fonctionnelle de la cintreuse
L’analyse fonctionnelle en tant qu’une étape fondamentale vers la conception d’un produit doit
permettre de définir le bon produit, celui qui est réellement attendu par l’utilisateur .
L’aboutissement de cette démarche est le cahier de charges fonctionnelle qui rassemble les objectifs
assignées au produit et évalue le niveau de qualité à atteindre .
Système de transformation
d’énergie
Tube non cintrée Tube cintrée
Cintrer le tube
Bruit
Mécanisme de cintrage
Cintreuse de tube
mécanique de rotation
A-1
Système de transformation
d’énergie
4. Analyse descendante :
Opérateur
Energie électrique
élevée)
Transformer l’énergie
Énergie mécanique de
rotation (Vitesse élevée)
électrique en énergie
mécanique de rotation
Moteur
Bruit
Réducteur
5. Diagramme de pieuvre
Le diagramme de pieuvre nous permet d’identifier les fonctions de service principales et celles
de contraintes reliant les éléments d’environnement entre eux et avec le système .
Opérateur Cintreuse
FP1
FC3 FC1
Qualité Système de
transmission Encombrement
FC5 d’énergie
FC2
FC4
Environnement
- Fonctions principales :
FP1 : fournir l’énergie mécanique de rotation pour le cintrage.
- Fonctions contraintes :
FC 1: s’adapter au système existant.
FC2 : avoir des dimensions adaptables.
FC3 : Protéger l’utilisateur.
FC4 : ne pas nuire l’environnement
FC5 : Etre facile à utiliser.
6. Hiérarchisation des fonctions de service :
Toutes les fonctions de service doivent être validées mais on se trouve parfois obligé
d’attribuer des priorités.
Pour pouvoir hiérarchiser les fonctions de service, on utilise la méthode de tri croisé qui
consiste à comparer les fonctions de service de point de vue importance pour le demandeur.
On utilise les chiffres suivants pour la comparaison :
- 0 : Equivalence.
- 1 : Légèrement supérieur.
- 2 : moyennement supérieur.
- 3 : nettement supérieur.
Diagramme de tri croisé
L’analyse fonctionnelle technique a pour objectif de mettre en place une technologie satisfaisant le
cahier des charges en mettent en évidence les relations qui existent entre les différents constituants
Fournir l’énergie
mécanique de rotation
Choix de
Transformer l’énergie Moteur moteur
soudage
électrique en énergie
mécanique Fixer la Support
moteur Boulon
Réducteur Choix de
Réduire la vitesse
réducteur soudage
Fixer le
réducteur boulon
Pignon-
chaine
Encombrement
FC2
- avantage : stabilité
Résiste à la vibration
- inconvénient : problème de montage et démontage
* vis-écroue :
S1 S2
C1 3 2
C2 1 3
C3 3 2
C4 2 2
S1 : soudage
S2 : boulon
9.3.3. Valorisation globale
Les fonctions de service n’ont pas toutes la même importance aux yeux des utilisateurs, pour cette
raison, on a associé à chacun des critères une pondération
Tableau : importance de la solution
K Importance de la solution
1 Utile
2 Nécessaire
3 Important
4 Très importance
5 vitale
S1 S2
C1 5 3 15 2 10
C2 3 1 3 3 9
C3 4 3 12 2 8
C4 2 2 4 2 4
Total 34 31
pondéré
Conclusion :
Les calculs que nous avons effectués permettent de conclure que la solution présentant le total pondéré
le plus élevé est la plus convenable se réalise dans la solution S1 : soudage
Pour la fonction FP1 (réaliser l’accouplement entre l’arbre moteur et récepteur) on a choisir les
critères suivants :
*C1 : résistance a la vibration.
* C2 : bon rendement.
* C3 : cout minimal.
* C4 : résistance a la torsion.
E1 E2
C1 1 3
C2 3 2
C3 1 3
C4 1 3
E1 : accouplement rigide
E2 : accouplement flexible
Tableau : valorisation globale
E1 E2
Conclusion :
Les calculs que nous avons effectués permettent de conclure que la solution présentant le total pondéré
le plus élevé est la plus convenable se réalise dans la solution E2 : accouplement flexible
Pour la fonction FP1 (fixer le réducteur sur le support) on a choisir les critères suivants :
* C1 : stabilité
* C2 : facilité de montage
* C3 : résistance à la vibration
* C4 : cout minimale
U1 U2
C1 3 2
C2 1 3
C3 3 2
C4 2 2
U1 : soudage
U2 : boulon
Tableau : valorisation globale
U1 U2
Conclusion :
Les calculs que nous avons effectués permettent de conclure que la solution présentant le total pondéré
le plus élevé est la plus convenable se réalise dans la solution U1 :
Soudage
Pour la fonction FP1 (transmission de mouvement) on a choisir les critères suivants :
* C1 : rendement
* C2 : cout
* C3 : montage
* C4 : maintenance
* C5 : usure
V1 V2
C1 2 3
C2 3 2
C3 3 3
C4 3 2
C5 1 3
V1 : poulie -courroie
V2 : pignon - chaine
Tableau : valorisation globale
V1 V2
Conclusion :
Les calculs que nous avons effectués permettent de conclure que la solution présentant le total pondéré
le plus élevé est la plus convenable se réalise dans la solution V2 :
Pignon – chaine
9.4. Choix de la solution adoptée pour FC1 :
9.4.1. Choix de critères :
Pour la fonction FC1 (assemblage des pignons) on a choisir les critères suivants :
* C1 : cout
* C2 : usure
* C3 : montage
* C4 : encombrement
S1 S2
C1 1 3
C2 3 2
C3 3 3
C4 2 2
Conclusion :
Les calculs que nous avons effectués permettent de conclure que la solution présentant le total pondéré
le plus élevé est la plus convenable se réalise dans la solution S1 : deux pignons solidaires
CHAPITRE III
DIMENSIONNEMENT
1. Calcul préliminaire
Roue 1 : Z1= 18
Roue 2: Z2= 30
Roue 3: Z3= 30
Roue 4: Z4= 18
d4= m × Z4=1.75× 18 = 31.5 d4 = 31.5 mm
m Z h ha hf d da df
Ns Z2
Cylindre
N1 Z6
Cs
Z5 Nr
C1 Nm
Chaine
Z7
Réducteur Moteur
Cr Cm
A.N
Et R1 =1 (car Z6 = Z7)
Soit Z2 = Z5 donc R0 =1 Rr = 75