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Depuis quelques années, tout le monde s'intéresse à l'éthique. On entend sans arrêt parler
d'éthique à la télévision, dans les journaux, au travail, à l'école, bref, un peu partout. Chacun a
déjà lu ou entendu le genre d'affirmation suivantes :
« Cette entreprise rejette ses déchets polluants dans le fleuve! Ce n'est pas très
éthique de sa part! »
Un élu corrompu peut être blâmé moralement: on va dire qu'il a mal agi, ou qu'il a agi
de façon immorale.
Autrefois, le mot « morale » était très présent dans le discours de la société. Aujourd'hui, il
tend à être remplacé par le terme « éthique ».
Les mots « éthique » et « morale » renvoient à une dimension importante des actions
humaines visible dans des situations de la vie courante. Par exemple, on est souvent
confrontés à des problèmes moraux ou éthiques :
« Mon collègue et ami commet souvent de petits vols dans la réserve des fournitures
de bureau. Devrais-je le dénoncer? »
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Dans ce genre de situations, on se pose des questions comme : que dois-je faire pour bien agir
et pour éviter de mal agir? Quelle est la bonne action à poser?
Bien entendu, toutes les questions à propos des actions ne sont pas morales ou éthiques. Par
exemple, je peux me demander quel est le meilleur trajet d’autobus pour me rendre
rapidement à mon rendez-vous, ou quel repas commander sur le menu du restaurant. Ces
problèmes sont simplement pratiques. Pour qu’un problème soit moral ou éthique, il doit
mettre en jeu des idéaux qui donnent du sens à notre vie ou des règles qu’on se sent
obligés de respecter.
« Il serait injuste envers mon employeur que je ne dénonce pas mon collègue; par
contre, mon collègue est aussi mon ami et je ne veux pas lui être déloyale. De plus, il
ne faut pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils nous fassent. »
En résumé, quand on parle de morale et d’éthique, on touche à la sphère des valeurs et des
principes moraux.
Le terme « déontologie » vient du grec « deontos », qui veut dire « devoir ». Dans son sens
courant, il renvoie aux obligations que des personnes sont tenues de respecter dans leur
travail.
Il peut s'agir de travailleurs d’une même profession, comme les enseignants ou les ingénieurs;
de personnes au service d’un même employeur, comme les employés de la fonction publique
du Québec; de gens exerçant des fonctions professionnelles semblables, comme les élus
municipaux; ou encore de travailleurs d’un même secteur, comme le milieu des affaires.
Les obligations partagées par un groupe reflètent des valeurs ou principes jugés
fondamentaux. On les consigne parfois dans un code de déontologie, aussi appelé « morale
professionnelle ». Bien que la déontologie soit très présente dans divers milieux
professionnels, beaucoup de travailleurs ne sont pas encadrés par des codes.
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Les codes, généralement fixés par les ordres professionnels, exercent deux fonctions
principales : protéger le public et préserver la réputation des travailleurs. Ces deux valeurs
sont menacées lors d’une infraction à un code.
Éthique
Le mot Éthique vient du Grec Ethos, qui fait référence au comportement et au caractère d'un
individu, et sa manière d'être en général. C'est aujourd'hui une branche de la philosophie qui
étudie l'ensemble des normes morales qui influencent nos actions et leur fondement. C'est en
quelques sortes la science de la morale qui essai de définir ce qui est bien et ce qui est mal.
La finalité de l'éthique est de définir les comportements des hommes dans le but d'obtenir une
société idéale et le bonheur de tous. Si vous avez des doutes sur la différence entre éthique et
morale, nous vous invitons à lire cet autre article de toutComment.com.
Déontologie
Le mot Déontologie nous vient lui aussi du grec, plus précisément du mot deontos qui
signifie devoir. C'est une branche de l'éthique qui établit les fondements des devoirs d'une
personne en fonction de la morale. La déontologie s'applique au monde professionnel en
établissant une série de règles et de devoirs auxquels sont soumis les membres d'une même
activité professionnelle ou d'un corps de métier. À la différence de l'éthique professionnelle,
qui définit ce qu'un individu particulier estime comme moralement correct dans sa profession,
la déontologie professionnelle est un code de conduite qui s'applique à tous les
professionnels.
Le secret professionel pour les avocats et l'interdiction de dévoiler des informations sur
leurs clients
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II. PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA CHARTE D’ETHIQUE ET DE
DEONTOLOGIE UNIVERSITAIRES
Le respect de l’autre se fonde sur le respect de soi. Tous les membres de la communauté
universitaire doivent s’interdire toute forme de violence symbolique, physique ou verbale. Ils
doivent être traités avec respect et équité et s’engager à se comporter de la même façon, quel
que soit le niveau hiérarchique des partenaires.
II.6. L’équité
L’objectivité et l’impartialité sont les exigences essentielles lors des évaluations, des
promotions, des recrutements et des nominations.
Toutes les parties prenantes de la communauté universitaire contribuent, dans tous leurs
comportements, au rehaussement des libertés universitaires de telle sorte que soient garanties
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leur spécificité et leur immunité. Elles s’interdisent de favoriser ou d’encourager les
situations et les pratiques qui peuvent porter atteinte aux principes, aux libertés et aux droits
de l’université. Par ailleurs Elles doivent s’abstenir de toute activité politique partisane au
sein de tous les espaces universitaires.
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L’enseignant-chercheur est, au même titre que les autres membres de la communauté
universitaire, également responsable du respect des principes d’éthique et de déontologie
universitaires énoncés ci-dessus. Il doit, dans l’exercice de ses fonctions, agir avec soin,
diligence, compétence, intégrité, indépendance, loyauté et bonne foi au mieux des intérêts de
l’institution universitaire.
- S’efforcer de se conformer à des normes aussi élevées que possible dans son activité
professionnelle.
- Gérer honnêtement tous les fonds qui lui sont confiés dans le cadre de l’université,
d’activités de recherche ou de toute autre activité professionnelle.
- Faire preuve de disponibilité pour accomplir les tâches de sa fonction et être présent au sein
des établissements d’enseignement supérieur pour l’exécution de celles-ci.
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- L’enseignant-chercheur est ainsi tenu de dispenser un enseignement aussi efficace que le
permettent les moyens mis à sa disposition par les établissements d’enseignement supérieur,
dans un esprit de justice et d’équité vis-à-vis de tous les étudiants sans distinction aucune, en
encourageant le libre échange des idées, et en se tenant à leur disposition pour les
accompagner.
- Exposer clairement les objectifs pédagogiques de ses enseignements, et respecter les règles
pédagogiques de la progression (périodicité, durée, barème de notation, consultation des
copies et réception des étudiants avant validation définitive des notes.)
- Avoir une appréciation la plus objective possible des performances des étudiants.
- Orienter ses activités d’expertise et de conseil vers des travaux susceptibles d’enrichir ses
enseignements, de contribuer à l’avancement de ses recherches, ou de participer à son
rayonnement en tant qu’universitaire.
- Fonder ses travaux de recherche sur une quête sincère du savoir, avec tout le respect dû au
principe de la preuve et à l’impartialité du raisonnement.
- Respecter le travail d’érudition de ses collègues universitaires et les travaux des étudiants et
en créditer les auteurs. Aussi, le plagiat constitue une faute majeure et inexcusable pouvant
conduire à l’exclusion.
L’étudiant doit disposer de toutes les conditions possibles pour évoluer harmonieusement au
sein des établissements d’enseignement supérieur. Il a de ce fait des droits qui ne prennent
leur sens que s’ils sont accompagnés d’une responsabilité qui se traduit par des devoirs.
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L’étudiant a droit au respect et à la dignité de la part des membres de la communauté
universitaire.
L’étudiant ne doit subir aucune discrimination liée au genre ou à toute autre particularité.
L’étudiant a droit à la liberté d’expression et d’opinion dans le respect des règles régissant les
institutions universitaires.
Le programme du cours doit lui être remis dès le début de l’année. Les supports de cours
(références d’ouvrages et polycopiés …) doivent être mis à sa disposition.
L’étudiant a le droit de présenter un recours s’il s’estime lésé dans la correction d’une
épreuve.
L’étudiant élit ses représentants aux comités pédagogiques sans entrave ni pression.
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- L’étudiant doit respecter les résultats des jurys de délibération.
- L’étudiant est dans l’obligation de fournir des informations exactes et précises lors de son
inscription, et de s’acquitter de ses obligations administratives envers l’établissement.
- L’étudiant doit faire preuve de civisme et de bonnes manières dans l’ensemble de ses
comportements.
- L’étudiant doit préserver les locaux et les matériels mis à sa disposition et respecter les
règles de sécurité et d’hygiène dans tout l’établissement.
L’étudiant est dûment informé des fautes qui lui sont reprochées. Les sanctions qu’il encourt
sont prévues par la réglementation en vigueur et le règlement intérieur de l’établissement
d’enseignement supérieur. Elles sont du ressort du conseil de discipline et peuvent aller
jusqu’à l’exclusion définitive de l’établissement.
L’enseignant-chercheur et l’étudiant ne sont pas les seuls acteurs de l’Université. Ils sont
étroitement associés au personnel administratif et technique des établissements qui, tout
comme eux, a des droits qu’accompagnent des obligations.
Le personnel administratif et technique doit être traité avec respect, considération, et équité
au même titre que l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur.
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La mission du personnel administratif et technique est de réunir les conditions optimales
permettant à l’enseignant chercheur de s’acquitter au mieux de sa fonction d’enseignement et
de recherche, et à l’étudiant de réussir son parcours universitaire.
Cette mission de service public, assurée à travers leur personnel administratif et technique par
les établissements d’enseignement supérieur, doit être accomplie dans le respect des valeurs
fondamentales de la fonction publique de compétence, d’impartialité, d’intégrité, de respect,
de confidentialité, de transparence et de loyauté.
Ces normes de comportement représentent des principes majeurs que chaque membre du
personnel administratif et technique doit veiller à respecter et à promouvoir, notamment :
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de qualité qui impliquent l’obligation de traiter leurs acteurs avec égards et diligence. En
pratique, l’obligation de traiter l’enseignant et l’étudiant avec égards signifie que le personnel
administratif et technique adopte un comportement poli et courtois dans ses relations avec
eux. Quant à l’obligation de diligence, elle requiert notamment que le personnel administratif
et technique s’empresse de traiter les dossiers qui lui sont confiés et qui concernent
directement aussi bien l’enseignant que l’étudiant. Le personnel administratif et technique est
enfin tenu de donner à ces derniers toute l’information qu’ils demandent et qu’ils sont en
droit d’obtenir.
Sur le plan juridique, il convient tout d’abord de distinguer plusieurs types d’obligations
possibles, telles que secret professionnel, réserve, discrétion et confidentialité.
Sans doute serait-il excessif de considérer que toute information détenue par le salarié
présente un caractère confidentiel. Ainsi, il ne peut être imposé au salarié une confidentialité
sur des données que l’entreprise a elle-même rendues publiques, ou qui présentent un
caractère manifestement notoire.
Il importe donc de bien définir quel type d’informations peut avoir un tel caractère de
confidentialité. A côté des informations générales (p. ex. données relatives au savoir-faire ou
aux procédés technologiques, informations concernant la clientèle, etc.), d’autres peuvent
présenter ponctuellement un caractère confidentiel (p. ex. lorsque le salarié est associé à un
projet spécifique).
En résumé, même si le bon sens commun n’est pas exclu, il est important que le salarié
connaisse précisément ce qui est confidentiel et ce qui ne l’est pas.
De manière générale, il est légitime que l’employeur puisse imposer une obligation de
confidentialité à l’ensemble de ses collaborateurs, même si en pratique celle-ci sera plus ou
moins contraignante en fonction de la nature de l’emploi occupé (cadres dirigeants par
exemple) d’une part, et de la nature des informations auxquels le salarié a accès dans le cadre
de ses fonctions d’autre part.
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seule chose que peut faire l’employeur est de retenir le complément d’indemnité versé par la
caisse de sécurité sociale pour maladie. Dans de nombreuses conventions collectives, il est
prévu que c'est l’employeur qui verse cette fraction d’indemnité.
Qu’est ce que peut faire la sécurité sociale ? Elle a un corps de médecins inspecteurs, et
diligentera un tel médecin pour constater le bon état de santé du salarié qui devra rembourser
les indemnités perçues et la loi prévoit des sanctions civiles pour fraude à la sécurité sociale.
Pas tenu par contrat de travail d’exclusivité, peut cumuler plusieurs emplois.
Obligation de discrétion : interdiction de commettre des infractions pénales à l’égard
de l’employeur comme le vol.
Interdiction du dénigrement.
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Privilégiez la justice en toutes choses
Si vous êtes en position d’autorité et entretenez des liens étroits avec l’un de vos collègues,
faites preuve d’équité au sens le plus strict du terme. La plupart des milieux de travail
modernes adoptent une approche souple en la matière plutôt qu’une réglementation stricte,
mais n’en abusez pas. Même si vous ne ferez pas l’objet de sanctions, vos autres subordonnés
vous feront sentir leur mécontentement par une baisse de productivité.
Choisissez la transparence plutôt que le secret honteux
L’idée d’une relation extra-professionnelle au bureau n’est pas aussi scandaleuse aujourd’hui
qu’elle pouvait l’être il y a quelques années. Sans tomber dans les signes d’affection
excessifs, ne cachez pas les liens que vous entretenez avec un pair, ou du moins pas à vos
supérieurs ou au comité responsable de ce type de situation. Cela ne vous rendra service sur
aucun plan.
Vous travaillez avec des adultes, et la plupart d’entre eux n’ont que faire de votre vie privée.
Si tout est mis en œuvre pour assurer justice et transparence dans le cadre de vos relations
intimes au travail, personne ne trouvera rien à redire.
V.5. Intégrité (corruption dans le travail, ses formes, ses conséquences, modes de lutte et
sanctions contre la corruption)
Origine du pot-de-vin
À l’origine, le « pot » était le récipient de terre cuite ou d’étain dans lequel l’on servait le vin
ou la bière. Dans la culture occidentale, on offre à une personne un « pot à boire » par
sympathie ou en échange d’un petit service rendu.
L’expression « donner un pot-de-vin » apparaît au début du xvie siècle avec une connotation
très innocente qui signifiait simplement « donner un pourboire ». Ce pot pouvait être soit le
liquide lui-même (le vin ou la bière), soit quelques pièces de monnaie ne représentant qu’une
valeur symbolique.
Au fil des siècles, cette coutume a pris une connotation plus péjorative et est devenu
synonyme d’illégalité et de corruption. La valeur de ce « pot » a pris une valeur beaucoup
plus conséquente, qu’elle soit monétaire ou matérielle, désignée par le terme « corruption ».
Définition de la corruption
Dans ces deux secteurs, la corruption peut se définir comme une utilisation systématique
d’une charge publique pour un avantage privé, qui a un impact significatif sur la disponibilité
et la qualité des biens et services. Et, en conséquence, sur l’accès, la qualité ou l’équité.
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Elle se fonde sur la définition traditionnelle de la corruption dans le secteur public, à savoir :
« utilisation d’une charge publique pour un intérêt privé » ;
Elle limite le champ des comportements examinés à ceux régulièrement observés et résultant
directement du dysfonctionnement des systèmes éducatif ou sanitaire ;
Elle établit un lien entre ces comportements et leur effet sur les deux systèmes, en termes de
réduction des ressources disponibles, de baisse de leur qualité ou encore d’inégalité dans leur
distribution.
Causes générales
Mauvaise gouvernance : cadre législatif flou, système judiciaire inadéquat, manque
de transparence et de responsabilisation, manque de liberté de la presse ;
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groupe et des supérieurs imposant des sanctions déguisées au lieu de valoriser l'intégrité (d'où
la nécessité de véritables mesures et politiques de protection de la vie professionnelle des «
lanceurs d'alerte » et éventuellement de leurs proches).
Formes de corruption
Aussi, la corruption recouvre un large éventail des notions, entre autres :
Les pots-de-vin ou dessous de table : paiement (en argent ou en nature) versé ou reçu au
cours d’une relation de corruption ;
Remarque :
La grande corruption : c'est une corruption à haut niveau où les décideurs politiques
créant et appliquant les lois utilisent leur position officielle pour promouvoir leur bien-être,
leur statut ou leur pouvoir personnel ;
La petite corruption : c'est la corruption bureaucratique dans l’administration publique.
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Classement des pays selon le niveau de corruption
Les dix pays les moins corrompus sont : Danemark (1er du classement), Nouvelle-Zélande,
Singapour, Suède, Canada, Pays-Bas, Australie, Suisse, Norvège.
Les dix pays les plus corrompus sont : Somalie (dernier du classement), Birmanie,
Afghanistan, Irak, Ouzbékistan, Turkménistan, Soudan, Tchad, Burundi, Guinée.
Les États-Unis arrivent en 22e position, France (25e), Italie 67e, Brésil 69e, Chine 78e, Inde
87e, Mexique 98e, Alegrie 100e, Iran 146e, Russie 154e.
La substitution des personnes (un faux candidat passe l’examen à la place d’un
candidat régulièrement enregistré, parfois avec la complicité du surveillant) ;
L’introduction de matériel interdit dans les salles d’examens (notes écrites ou manuels
cachés dans les vêtements) ;
Une assistance extérieure d’une tierce personne (aide transmise par téléphone mobile
ou par l’intermédiaire des agents de force publique) ;
La corruption des autorités académiques responsables de l’admission ou de la
sélection des candidats ayant droit à une bourse (officiellement sur la base des
qualifications académiques ou des résultats aux examens) ;
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La fraude à la notation (collusion entre candidat et correcteur, intimidation des
correcteurs par les parents) ;
La falsification de fichiers de données et des feuilles de résultats, souvent avec l’aide
des fonctionnaires corrompus (changement illicite des rangs) ;
Le vol est la vente des sujets d’examens par les enseignants, les professeurs, les employés
de bureaux ou les imprimeurs.
Le recrutement illicite d’élèves et étudiants pour faire entrer de l’argent dans les
établissements scolaires (sur la base des faux diplômes, absence de compétences
linguistiques …) ;
L’usage des fausses listes et d’étudiants boursiers ou étudiants fictifs (incohérences
entre le nombre d’étudiants régulièrement inscris et le nombre d’étudiants boursiers) ;
Le payement injustifié des droits et frais scolaires exigés dans les écoles (droits
souvent exigés aux élèves ou étudiants candidats aux différents examens).
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4- Elaborer et mettre en œuvre des codes de conduite
Dans de nombreux pays, chaque corps de fonctionnaire possède une éthique propre à
sa profession. Les personnels de l’éducation et de la santé doivent être cadrés par des codes
de conduite clairs, garants de certaines normes d’éthique professionnelle qui ne sont pas
directement couvertes par la loi. Ces codes doivent décrire ce que constitue un acte de
corruption, en particulier lorsqu’ils édictent une conduite professionnelle différente des
normes sociales généralement acceptées.
Analyser et comparer les copies d’examens (pour identifier les erreurs identiques ou
des particularités telles que la coexistence de bonnes ou de mauvaises réponses ;
Intensifier la vérification des identités des candidats aux examens d’Etat et aux
concours professionnels ;
Ces mesures ne sont pas seulement pour dissuader mais aussi pour réprimer les
corrupteurs et les corrompus, en criminalisant ces pratiques.
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