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INTRODUCTION........................................................................................................................................

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REVUE LITTERAIRE................................................................................................................................ 2
DEVELOPPEMENT DES SOUS-THEMES................................................................................................3
MOBILITE DURABLE.......................................................................................................................................3
ESPACES VERT...............................................................................................................................................3
POLLUTION DE L’AIR...................................................................................................................................4
DISCUSSION............................................................................................................................................... 4
MOBILITE DURABLE.....................................................................................................................................4
ESPACE VERT.................................................................................................................................................4
POLLUTION DE L’AIR...................................................................................................................................5
SYNTHESE.................................................................................................................................................. 6
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE.......................................................................................................... 6

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INTRODUCTION
L’écologie urbaine étudie l'ensemble des problématiques environnementales concernant le milieu
urbain ou périurbain. Elle vise à articuler ces enjeux en les insérant dans les politiques territoriales
pour limiter ou réparer les impacts environnementaux et améliorer le cadre de vie et la qualité de vie
des habitants. Il nous a ainsi été demandé une revue littéraire des écrits de cinq auteurs différents sur
l’écologie urbaine, un développement et une discussion de trois sous-thèmes de notre choix découlant
de ce même thème, une synthèse de l’écologie et enfin des références bibliographiques que nous
présenterons successivement dans la suite de notre document.

REVUE LITTERAIRE
Olivier Soubeyran et Vincent BERDOULAY dans l’ouvrage la découverte (publié en 2010) parle de «
l’écologie urbaine et l’urbanisme : au fondement des enjeux actuels ». Selon eux, L’écologie urbaine
exprime la demande sociale et politique en faveur d'une ville qui serait plus écologique et qui
répondrait mieux à l'insatisfaction profonde de la société pour son cadre de vie. Or, l'urbanisme
contemporain éprouve de grandes difficultés pour répondre à cette demande. L'objet de ce livre est
donc de comprendre les raisons de cette incapacité, pour pouvoir les dépasser.
Selon Jacques BRUN dans « « écologie urbaine et géographie sociale », l'écologie urbaine est d'abord
une interrogation sur l'évolution des rapports entre les structures sociales et l'organisation territoriale
des groupes humains dans les villes et est connue pour sa contribution à l'élaboration de modèles
spatiaux, Mais les configurations de l'espace social sont devenues dans l'écologie factorielle l'objet
d'analyses systématiques. L'application de méthodes mathématiques à la formalisation des « systèmes
spatiaux » urbains implique le risque de confondre la structure des liaisons statistiques observées avec
un système de relations causales.
Dans le texte intitulé « mobilité et écologie urbaine », l’auteur Alain Bourdin 1 explique que
L'individualisation radicale et la mobilité généralisée dominent les métropoles contemporaines. Les
exigences environnementales entraîneront de grandes mutations, mais " l'automobilité " survivra à
l'automobile et la mobilité restera une composante majeure du fonctionnement social et de la culture
urbaine. Les grands équipements, par exemple le train à grande vitesse en Espagne, réorganisent les
villes matériellement et socialement. La mobilité est une manière d'être, dont on saisit les
caractéristiques dans des lieux " extrêmes " comme Times Square à New York ou Plan de Campagne à
côté de Marseille, ou encore dans les grands pôles d'échange. Ce livre analyse le nouveau rapport entre
les habitants et la ville, notamment à travers deux exemples : Tokyo et Amsterdam. Il propose les
outils intellectuels permettant de répondre au défi de faire cette ville des flux, celle de la nouvelle
écologie urbaine
Pour Sabine Barles dans « Les Annales de la Recherche Urbaine », de l'énergie, de l'eau, des aliments
et nombre de matières premières entrent dans les villes puis en ressortent à l'état de polluants
atmosphériques, d'eaux usées et autres déchets. Le XIXe siècle a tenté de recycler dans l'industrie une
grande partie de ces produits du métabolisme urbain. Les équipements lourds qui en résultent limitent
aujourd'hui la marge de manœuvre des villes pour faire face au défi de nuisances diversifiées.
Dans son rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) 2015, les
Nations Unies ont déclaré qu’il fallait que les gouvernements revoient leurs interventions politiques et
règlementaires visant à réduire la pollution de l’air. Un rapport du PNUE lancé à Nairobi montre que
les efforts mondiaux pour enrayer la pollution de l’air n’ont pas atteint les objectifs négociés à cause
de l’urbanisation rapide, de la consommation de carburant fossile et de la destruction désorganisée des
détruits.

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DEVELOPPEMENT DES SOUS-THEMES

MOBILITE DURABLE
La mobilité durable (ou éco mobilité) consiste à satisfaire la liberté de déplacement des personnes tout
en cherchant à diminuer l'impact des moyens de transport utilisés sur l’environnement. Elle se réfère à
la mise en place d’une politique globale des déplacements qui applique les composantes du
développement durable aux transports. Elle repose donc sur un système de transport :
Qui permet aux individus de satisfaire leurs principaux besoins d’accès d’une manière équitable,
sécuritaire et compatible avec la santé ;
Dont le coût est raisonnable, qui fonctionne efficacement, qui offre un choix de moyens de transport et
qui appuie une économie dynamique ;
Qui minimise la consommation d’espace et de ressources, qui s’intègre au milieu et qui réduit les
émissions de gaz à effet de serre ainsi que les déchets.
L’approche « Éviter – Transférer – Améliorer » est une approche globale qui permet de favoriser la
mobilité durable et particulièrement de réduire la consommation d’énergies fossiles et des émissions
de gaz à effet de serre liées aux transports. Elle a été adoptée officiellement par plusieurs
organisations et experts réunis dans le Partenariat pour le transport durable faible en carbone
(Partnership on Sustainable Low-Carbon Transport, SLoCaT) et par d’autres organisations
d’envergure dont le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (Sakamoto et collab., cités
dans Vivre en Ville et Équiterre, 2011).
L’approche est composée de trois stratégies, à mettre en place selon l’ordre de priorité suivant :
Éviter : diminuer le besoin en déplacements motorisés et leur distance ;
Transférer : accroître la part des modes de transport moins énergivores; on retrouve notamment, la
marche à pied, les vélos et véhicules dérivés du vélo (vélomobiles, vélos en libre-service, vélo-
taxi ou vélo cargos), les gyropodes, les transports en commun (métro, train, tramway, busway) ,
l’autopartage et le covoiturage ;

Améliorer : améliorer l’efficacité énergétique des véhicules (véhicules à biogaz, véhicules


électriques).

Bref, l'intermodalité constitue la clef de l'écomobilité, surtout pour les moyennes et longues distances,
en permettant un changement simple de mode de transport (de train à tramway sur le mème quai par
exemple)

ESPACES VERT
Définis comme des espaces d’agrément végétalisés, c’est-à-dire arborés, engazonnés ou encore plantés
d’arbres ou de fleurs, les espaces verts ont un impact important sur l’écologie urbaine. Ils favorisent le
développement durable des villes par différentes manières. Tout d’abord, ils régulent naturellement la
température des villes, donc contribuent au bien-être thermique des citadins en atténuant l’effet des
ilots de chaleur par les feuillages des arbres qui produisent des zones ombragées sur les sols et les
bâtiments. Également, au cours de l’évapotranspiration, les plantes transforment l’eau liquide en
vapeur d’eau récupérant l’énergie solaire, ce qui engendre à leur endroit un refroidissement de l’air
ambiant.
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Comme second rôle, Les végétaux retiennent le CO² et limitent ainsi l’effet de serre car en absorbant
et en retenant toute leur vie le CO², les arbres atténuent le processus du réchauffement climatique à
l’échelle planétaire. Notons par ailleurs que les sols végétalisés sont très perméables. Aussi, les
végétaux, et tout particulièrement les arbres, absorbent une partie des eaux pluviales et limitent leur
écoulement au sol, ce qui limite les risques d’inondation en ville. Outre cela, l’évacuation naturelle
permise par les sols végétalisés assure un approvisionnement régulier des nappes phréatiques en eaux
propres qui sont filtrées par la terre avant d’atteindre les nappes.
Éléments essentiels pour l’esthétique, les espaces verts améliorent le cadre et la qualité de vie d’une
ville. Ils contribuent à aérer les cités et sont considérés comme les poumons de la ville. Lieux de
détente, de promenade, de repos, de jeux pour les plus jeunes, de terrains de sport pour tous les âges,
ils ont également un impact important sur la santé comme l’ont montré de nombreuses études : ils
créent « des oasis de meilleure santé autour d’eux » selon des travaux publiés dans le Journal of
Epidemiology and Community Health.
Enfin, de par leur capacité à absorber les métaux lourds, certaines plantes constituent de puissants
dépolluants de l’air, des sols et des eaux. Pour cette raison, et parce qu’ils permettent une réduction
notable des coûts de dépollution, les végétaux sont de plus en plus utilisés pour la décontamination et
la protection biologique de sites urbains ou naturels.

POLLUTION DE L’AIR
Dans le monde entier, plus de la moitié des hommes vivent dans des zones urbaines dont l’atmosphère
est insalubre et sont exposées à une soupe de polluant qui se dégagent de diverses sources. La
circulation automobile (les transports), les centrales de production d’énergie (les industries) et les
zones d’habitations résidentielles et industrielles sont considérés comme les principaux responsables
des émissions de gaz et de particules d’aérosols d’origine anthropique elle se manifeste par la présence
de smog urbain (dont l'ozone troposphérique) est bien visible. Durant les procédés de combustion et
de production, des polluants sont émis. Certains de ces émissions sont souvent conjoints aux gaz à
effet de serre et de polluant de l’air de sorte que les actions vis-à-vis du climat et de la qualité de l’air
semblent s’aggraver rapidement au même rythme que la croissance urbaine

DISCUSSION

MOBILITE DURABLE
Inventer une mobilité durable n'est pas qu'une affaire technologique. De ce fait, le concept ne se limite
pas à la question des moyens de déplacements en eux-mêmes, mais intègre également, une vision
cohérente de la ville durable et des mesures politiques se renforçant mutuellement pour atteindre des
objectifs globaux (CO2 et efficacité énergétique) et locaux (qualité de vie, accessibilité et prix
raisonnables).
Face à ces constats, il est primordial de contribuer à l’éducation de tous (institutions, collectivités et
citoyens), pour les amener à adopter un comportement en faveur des modes actifs (la marche à pied,
les vélos et véhicules dérivés du vélo), et à engager au quotidien, une attitude éco-responsable, plus
collective et solidaire.
Bref, une mobilité durable passe par l’utilisation des modes de transport écologique accompagnée
d’attitudes éco-responsable de tous les acteurs intervenants dans l’environnement.

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ESPACE VERT
Si les espaces verts occupent une place de plus en plus importante dans les plans d’urbanisme de nos
villes, ce n’est pas seulement pour répondre à la demande croissante des citadins « en manque de vert
». Les espaces verts sont plus qu’un plaisir pour les yeux. Ils s’intègrent harmonieusement au paysage,
jouent un rôle dans la gestion des eaux, tempèrent le bruit et la chaleur, contribuent à la qualité de
l’air, piègent le gaz carbonique, participent ainsi au bien-être général des habitants. Certains urbanistes
et paysagistes préconisent d’aménager des espaces verts et de planter des arbres pour apporter de
l’ombre sur les bâtiments, les routes, les toitures. Les municipalités, dont les préoccupations
environnementales et de biodiversité s’accroissent, mettent désormais en œuvre une gestion
écologique, dite « gestion différenciée des espaces verts ».
Cependant, le mauvais entretien des espaces verts cause de multiples problèmes en ville.
En effet, nombre de ménages et d’individus dans les villes rejettent sans contrôle des déchets dans les
endroits réservés pour l’espace vert ; ce qui a pour conséquence la multiplication des dépotoirs
sauvages qui nuisent à l’environnement sur plusieurs plans. Également, le non élagage fréquent des
branches d’arbres le long des voies pourrait être source d’accidents ou de gênes en circulation.
Aussi, un nombre élevé d’espaces verts dans la ville provoquerait un manque d’espaces pour la
construction de bâtiments, indispensables également en milieu urbain

POLLUTION DE L’AIR
De nos jours, l’expression « pollution atmosphérique » est utilisée pour désigner une altération de
qualité de l’air caractérisé le plus souvent par des mesures de polluants chimiques, biologiques et
physiques présent dans l’air. Elle fait également références à des interactions souvent négatives avec le
milieu et l’impact tout aussi néfaste de la part des activités humaines.
Il ne faut pas confondre d’un côté, la pollution atmosphérique par des gaz à effet de serre, comme le
méthane CH4 ou le gaz carbonique CO2, qui contribuent au réchauffement climatique et de l’autre, la
pollution de l’air que l’on respire et qui a des conséquences directes sur la santé.
La pollution de l’air peut être due aux particules fines et a des gaz comme l’oxyde d’azote. Les
particules fines sont des poussières et des résidus de combustion.
Les particules fines proviennent des pots d’échappements des véhicules, mais surtout des cheminées et
des incendies, il existe aussi des sources naturelles : les incendies de forêts par exemple. Concernant
les gaz, on parle souvent des NOx : les Oxydes d’azote. Ils sont émis par la circulation routière. Ces
NOx favorisent la présence d’ozone notamment les jours de fort ensoleillement. L’ozone qui peut
aussi venir des incendies de forêt, provoque des crises d’asthmes. Enfin, il existe aussi le dioxyde de
soufre produit par le secteur industriel, mais dont les émissions sont drastiquement baissées depuis une
dizaine d’années, ce gaz irritant est à l’origine des pluies acides. Tous ces polluants, gaz et particules
fines pénètre dans les voies respiratoires. Ils favorisent la toux et les irritations. Chez les personnes
vulnérables, ils peuvent entrainer des maladies respiratoires graves.
Les émissions de gaz à effet de serre et la pollution de l’air peuvent être réduites par :
Utilisation plus efficace de l’énergie.
Le passage à des moyens d’approvisionnement en énergie qui engendrent moins d’émissions (énergie
sobre en carbone)
Une meilleure gestion de la biomasse pour réduire les émissions à leur source et créer des puits de
carbone lorsque cela est possible (gestion des émissions terrestres) ;

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La modification des comportements vers des modes de vie plus sobres en énergie qui peuvent aussi
être considérés comme une forme d’efficacité énergétique.
Ces changements liés au choix et à l’utilisation de l’énergie contribuent de manière significative à la
réalisation des modèles de consommation et de production durables.
L’efficacité énergétique est reconnue pour être non seulement le moyen plus rapide, mais aussi le
moins coûteux de relever les défis environnementaux et économiques, tout en améliorant la sécurité
énergétique.

SYNTHESE
L'écologie urbaine est un concept qui rapproche les enjeux écologiques de la vie urbaine, y compris
dans la perspective de changements globaux. Il défend une approche transverse sur tous les thèmes
ayant trait à la promotion d'un mode de vie soutenable en zone urbaine : transport, urbanisme, habitat,
lutte contre la pollution,
S’agissant de la mobilité durable force est de constater, qu’il est primordial de contribuer à l’éducation
de tous (institutions, collectivités et citoyens), pour les amener à adopter un comportement en faveur
des modes
Quant aux espaces verts, ils donnent à vivre, ils donnent à voir. Permettant non seulement de favoriser
un développement durable des villes, ils permettent également de nouer des relations nouvelles entre
les citoyens. Ainsi, l’espace vert s’intègre dans l’aménagement des espaces comme un impératif dans
toute organisation spatiale.
Cependant, les espaces verts doivent être en permanence entretenus pour la bonne marche de la ville.
Enfin, la pollution de l’air, les estimations donnent plus de 7 millions le nombre de décès lié à cette
pollution notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Selon les estimations, l’Afrique en
compte près d’un million.

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE

Vivre en Ville, d’après Québec. OQLF, 2017, et Centre pour un transport durable, 2002


Source : BASD, 2009, p. 4.
BOUCHER, Isabelle, et Nicolas FONTAINE (2011). L’aménagement et l’éco mobilité, Guide de
bonnes pratiques sur la planification territoriale et le développement durable, ministère des Affaires
municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, coll. « Planification territoriale et
développement durable ».232 p.
IFTS SUPPORT DE COURS GENIE CIVIL MASTER 2 : écologie urbaine : écosystème urbain, éco-
quartier ; évaluation des impacts environnementaux, ATIAMON Komla Toussaint
Google Wikipédia.tg : la pollution de l’air
The 2018 report of the Lancet Count-down on Heath and climat change: shaping the Heath of nations
for centuries to come, 28/11/2018 Nick Watts, Markus Amann, Nigel Arnell.
Google Wikipédia.tg : espaces verts

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