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DÉPARTEMENT DE MATHÉMATIQUES ET DE STATISTIQUE

FACULTÉ DES ARTS ET DES SCIENCES – UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL


SIGLE DU COURS : MAT 2600
TITRE DU COURS : Algèbre 1
NOM DES PROFESSEURS : Yvan Saint-Aubin, Colin Jauffret
DATE DE L’EXAMEN : Le 19 décembre 2017 de 9h00 à 11h50 — Final

DIRECTIVES PÉDAGOGIQUES :
• Pas documentation ; pas calculatrice.
• L’examen est sur 60 ; il compte pour 35% du cours.
• Vous répondez à même ce questionnaire. Utilisez le recto et le verso au besoin.
• Toutes les réponses doivent être justifiées rigoureusement.

NOM et PRÉNOM : __________________________________

NUMÉRO D’IDENTIFICATION : ______________________

1.

2.

3.

4.

5.

6.

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1. Soit G un groupe fini abélien. Considérer le morphisme

ϕ:G→G
g 7→ g2

(2) (a) Montrer que ϕ est un morphisme de groupe.


(4) (b) Un carré dans G est un élément g ∈ G qui s’écrit comme g = h2 pour un h ∈ G.
Montrer que le nombre de carrés dans G est égal à l’index (G : ker ϕ).

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2. Un groupe G est dit métabélien s’il contient un sous-groupe normal A / G tel que A et G/A sont tous
les deux abéliens.
Soit G un groupe métabélien et K/G un sous-groupe normal. Cette question vise à démontrer que
le quotient G/K est aussi métabélien. Soit A/G un sous-groupe comme dans la définition, c’est-à-dire
tel que A et G/A sont tous les deux abéliens.

(4) (a) Montrer que le produit AK des sous-groupes A / G et K / G est un sous-groupe normal de G.
(4) (b) Montrer que AK/K ' A/A ∩ K et conclure que AK/K < G/K est abélien.
(4) (c) Montrer que (G/K)/(AK/K) ' (G/A)/(AK/K) et conclure que (G/K)/(AK/K) est abélien.
(2) (d) Conclure que G/K est métabélien.

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3. Soit G un groupe d’ordre 12 qui agit sur lui-même par conjugaison. On considère son équation de
classes
X
|G| = |O|.
orbites O

Dites pourquoi chacune des équations de classes suivantes est impossible.

(2) (a) 12 = 1 + 3 + 4 + 4 + 4
(2) (b) 12 = 4 + 4 + 4
(2) (c) 12 = 1 + 1 + 1 + 4 + 5
(2) (d) 12 = 1 + 1 + 1 + 1 + 1 + 3 + 4 (considérer la cardinalité du centre)
(2) (e) 12 = 1 + 1 + 1 + 1 + 4 + 4 (considérer la cardinalité du quotient G/Z(G))

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4. Soit En = {1, 2, 3, 4, . . . , n} et soit E(k, n) l’ensemble des sous-ensembles de En de exactement k
éléments. Par exemple, E(2, 4) := {{1, 2}, {1, 3}, {1, 4}, {2, 3}, {2, 4}, {3, 4}} .
On définit une action de Sn sur E(k, n) en posant pour une permutation σ ∈ Sn et un sous-
ensemble A = {a1 , . . . , ak } ∈ E(k, n) que σ · A = σ(A) ou plus explicitement que

σ · ({a1 , . . . , ak }) := {σ(a1 ), . . . , σ(ak )}.

(3) (a) Vérifier qu’il s’agit d’une Sn -action sur E(k, n).
(3) (b) Quelle est l’orbite de {1, . . . , k} ? Justifier.
(6) (c) Quel est le stabilisateur de {1, . . . , k} ? Justifier.
(3) (d) Conclure que |E(k, n)| = k!(n−k)! n!
.

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(5) 5. Montrer que pour n > 2, le groupe diédral

Dn := hr, s : rn = 1, s2 = 1, srs = r−1 i

est isomorphe à un produit semidirect de ses sous-groupes : Dn ' hri o hsi

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(4,6) 6. Montrer qu’il n’y a pas de groupe simple d’ordre 28 ou 80.

Colin JAUFFRET

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