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Quelques notions importantes:
Rentabilité économique :
La rentabilité de l'actif économique se définie comme le rapport entre le
résultat d'exploitation après impôt sur l'actif économique. Ce taux peut aussi
être le produit de deux ratios, la marge d'exploitation et le taux de rotation de
l'actif économique. Ledit rapport peut être analysé comme le taux de rentabilité
des capitaux propres au cas où l'endettement est nul. Il est considéré comme
fondamental car il n'est pas affecté par la structure financière de l'entreprise.
Néanmoins, il s'agit d'un taux comptable qui n'intègre donc pas la notion de
risque. Son intérêt est très important pour le contrôle de gestion et l’analyse
financière, car mesure l'efficacité de l'activité de l'entreprise d'un point de vue
financier. Par ailleurs, la nécessité est limitée dans la prise de décisions
financières.
1
fonds opérationnels engagés. Il est financé par les capitaux propres et
l'endettement net.
Capitaux propres :
Ils représentent les fonds apportés par les actionnaires à la constitution de la
société ou ultérieurement, ou laissés à la disposition de la société en tant que
bénéfices non distribués sous forme de dividendes. Ils supportent le risque
global de l'entreprise (si l’entreprise va mal, les capitaux propres ne seront pas
rémunérés (pas de distribution de dividende) ; si elle dépose son bilan, les
porteurs de capitaux propres ne seront remboursés qu'après que les créanciers
l'aient été intégralement. Si au contraire l’entreprise va très bien, tous les
profits leur reviennent. Les capitaux propres jouent un rôle double. Ils financent
une partie de l'investissement. Cependant, ils ont pour rôle de servir de garantie
aux créanciers de l'entreprise qui financent une partie de l'investissement.
Par conséquent, le coût des capitaux propres intègre donc une prime de risque.
Au total, l'importance du montant des capitaux propres témoigne du niveau de
risque qu'acceptent de courir les actionnaires.
Cette rentabilité espérée peut être utilisée comme taux d'actualisation dans la
valorisation de l'actif.
Tous les risques n'affectent pas les prix des actifs, seul le risque non
diversifiable est rémunéré à l'équilibre ici.
Taux d'intérêt :
D'une manière générale, le taux d'intérêt, ou loyer de l'argent, rémunère la
renonciation à une consommation immédiate, donc le temps. Il permet donc de
dissocier la décision de consommer de celle d'investir en permettant à l'individu
de s'ajuster soit en levant des ressources supplémentaires soit en plaçant des
ressources excédentaires. Dans le cas des titres de créance, le taux d'intérêt
caractérise le taux de rémunération du prêteur, déterminé contractuellement.
Cette rémunération peut provenir du coupon par le biais du taux nominal ou
facial, mais aussi de la prime d'émission ou de remboursement.
La consommation :
Au sens économique du terme, il s’agit d'utiliser ou de détruire, immédiatement
ou progressivement, des biens et des services (un yaourt, un ordinateur), dans le
but de satisfaire un besoin.
3
Prime d'émission :
C’est un mécanisme financier permettant d'apporter aux anciennes actions une
valeur supérieure à leur valeur nominale lors d'une augmentation de capital.
Une obligation :
C’est un titre de créance, émis par une entreprise, à l’occasion d’un emprunt
qu’elle a elle-même contracté.
Prime de remboursement :
C'est la différence entre le prix de remboursement et la valeur nominale de
l'obligation. Une entreprise peut par exemple décider de rembourser l'obligation
à un prix supérieur à sa valeur nominale.
Le taux de rentabilité :
Il s’agit d’une expression économique et comptable désignant un ratio de
rentabilité. Il permet de mesurer l'impact des capitaux investis dans une
entreprise sur les profits générés. Par exemple si une entreprise met en
évidence un profit de 100 pour 1000 de capitaux investis, le taux de rentabilité
est de 10%.
Fonds de roulement :
Il mesure les ressources dont l'entreprise dispose à moyen et long terme (hors
chiffre d'affaires) pour financer son exploitation courante. Il est aussi appelé
FRNG pour Fonds de roulement Net Global.
Quand un fonds de roulement est positif, cela signifie que l'entreprise est en
bonne santé financière. Quand il est calculé à partir du court terme, un fonds de
roulement positif signifie que la liquidation des actifs à court terme permet de
payer les dettes à court terme (si besoin de rembourser des dettes).
Flux de trésorerie :
Ile est l’équivalent français de « Cash Flow » et désigne une mesure de
performance financière indiquant les montants d'argent liquide encaissés ou
dépensés par une entreprise durant une période donnée.
Résultat d'exploitation :
Le résultat d’exploitation mesure la performance de l’activité de l’entreprise,
c’est-à-dire la rentabilité de son modèle économique. Il s'obtient en faisant la
différence entre les produits d'exploitation et les charges d'exploitation. On
parle de revenu d’exploitation pour une entreprise soumise à l’impôt sur le revenu
et de résultat d’exploitation pour une entreprise à l’impôt sur les sociétés
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Marge d'exploitation :
C'est la marge de revenus de votre entreprise en ne tenant compte que de
l'activité de l'entreprise : les résultats financiers et exceptionnels sont ignorés.
Résultat net :
Le résultat net est la somme de trois sous-résultats : le résultat d'exploitation,
le résultat financier et le résultat exceptionnel. Mais il peut faire l'objet d'un
calcul beaucoup plus simple puisqu'il représente tout simplement la différence
entre les produits et les charges d'une entreprise.
Capitaux propres :
Ce sont les ressources financières que possède l'entreprise (hors dette). Une
entreprise investit et génère ses propres capitaux pour son fonctionnement
mais aussi pour rémunérer ses actionnaires. C'est au passif du bilan comptable
que l'on retrouve les capitaux propres.
Rentabilité économique :
Elle est estimée à partir du résultat d'exploitation moins l'impôt sur les
sociétés, rapportés aux capitaux stables de l'entreprise. Elle permet d'apprécier
la performance d'une société en retenant l'ensemble de ses capitaux durables
(capitaux d'endettement et capitaux propres).
Coût du capital :
Il est le coût de la totalité de sa dette (argent emprunté), plus le coût de tous
ses capitaux propres (capital des actions ordinaires et privilégiées). Chaque
composante est pondérée pour exprimer le coût en pourcentage (coût moyen
pondéré du capital ou CMPC).
Effet de levier :
Il consiste pour une entreprise à utiliser l'endettement pour augmenter sa
capacité d'investissement. Les bénéfices obtenus grâce à l'endettement
deviennent ainsi plus importants que la valeur de l'endettement. Cette technique
concerne également l'effet sur la rentabilité des capitaux propres investis.
Risque financier :
Il s’agit d’un risque de perdre de l'argent à la suite d'une opération financière
(sur un actif financier) ou à une opération économique ayant une incidence
financière (par exemple une vente à crédit ou en devises étrangères).
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Obligation assimilable du Trésor :
Les obligations assimilables du Trésor (OAT) sont des titres de dettes émis par
l'Etat français. Dès lors, elles portent la meilleure signature du marché et
constituent la référence pour le taux de l'argent sans risque.
Flux de trésorerie :
Un flux de trésorerie est un mouvement, entrée ou sortie, de liquidités. C'est le
fondement de la finance puisque tout titre financier est évalué grâce aux flux de
trésorerie qu'il sécrète. En finance tout problème complexe se résout
simplement quand on raisonne en termes de flux. L'ensemble des flux de
trésorerie d'une entreprise peut par ailleurs être rattaché à l'un des trois
cycles suivants : l'exploitation, l'investissement et le financement. Ils sont
recensés dans le tableau de flux de trésorerie.
Un titre financier :
C’est un titre représentatif d'une partie du capital d'une société (actions) ou
d'une partie de sa dette (titres de créances négociables). Un titre financier
peut également être émis par un Etat sous la forme d'un bon ou d'une obligation.
Un titre financier rapporte une rémunération certaine (intérêts) ou aléatoire
(dividendes), sous réserve de la solvabilité de l'émetteur.
Prime d'émission :
Différence constatée lors d'une augmentation de capital entre le prix d'émission
des actions nouvelles et leur montant nominal. Ainsi, si les actions sont émises à
110 euros et que le nominal de l'action est de 2 euros, la prime d'émission est
alors de 108 euros. C'est une notion assez conventionnelle qui a peu d'importance
en finance, en particulier par rapport à la valeur de l'action.
Prix d’émission :
C’est le prix auquel est émis (créé) un nouvel actif. Pour une obligation, le prix
d'émission peut être égal ou inférieur à la valeur nominale. Dans ce dernier cas,
la différence entre la valeur nominale et le prix d'émission correspond à la prime
d'émission.
Valeur :
C’est la valorisation d'une valeur mobilière ou d'un contrat dérivé (mais aussi au
sens large, les devises ou les métaux précieux) donné par un marché boursier. La
loi de l'offre et de la demande va déterminer le prix de l'actif concerné.
Valeur ajoutée :
C’est un indicateur économique qui mesure la valeur ou la richesse créée par une
entreprise, un secteur d'activité ou un agent économique au cours d'une période
donnée. La valeur ajoutée sert de base au calcul pour la TVA (taxe sur la valeur
ajoutée), ainsi qu'à mesurer le PIB (Produit intérieur brut).
Valeur mathématique :
Elle correspond à l'estimation par l'application de formules, de méthodes ou de
modèles de la valeur d'un actif, d'un passif ou encore d'une entreprise.
Valeurs de rentabilité :
La valeur de rentabilité est la somme actualisée des revenus futurs que un ou
plusieurs bien sont susceptibles de générer. Le calcul de la valeur de rentabilité
est très sensible aux hypothèses retenues notamment en matière de free cash
flow et de taux d'actualisation. La valeur de rentabilité traduit également le
potentiel de l'entreprise.
Valeurs patrimoniales :
Actions, voiture, entreprise, etc. : la valeur de marché correspond au prix auquel
un actif peut être vendu ou acheté sur le marché secondaire. Contrairement à la
valeur nette comptable (prix payé lors de l'acquisition) qui n'évolue pas aussi
longtemps qu'une entreprise possède un bien, sa valeur patrimoniale change.
Valeur stand-alone :
La valeur stand-alone d'une entreprise correspond à sa valorisation sans prise en
compte de la valeur de synergies futures espérées par un acquéreur potentiel.
Dans le cadre d’une transaction, l’acquéreur procède à une évaluation stand-
alone de la cible suivant des hypothèses de croissance et de rentabilité telles
que vues par le management actuel et sans intégrer les changements
stratégiques qui seront opérés consécutivement à l’acquisition. La valeur stand-
alone opère comme une valeur planchée dans le cadre d’une transaction reflétant
le prix minimum avant addition de la valeur de synergies futures et de la prime
de contrôle.
Valeur d'équilibre :
La valeur d'équilibre d'un titre dans un marché efficient est toujours égale à sa
valeur actuelle. Si un déséquilibre existe, les opérations d'arbitrage ont pour
objet de ramener la valeur du titre à sa valeur d'équilibre.
Marché efficient :
Un marché est efficient lorsque le prix des titres financiers y reflète à tout
moment toute l'information pertinente disponible. Dans un tel marché, il est
impossible de prévoir les rentabilités futures, et un titre financier est à tout
7
moment à son prix. Un tel marché est également appelé marché à l'équilibre ou
marché parfait.
Titre financier :
Il s’agit un titre représentatif d'une partie du capital d'une société (actions) ou
d'une partie de sa dette (titres de créances négociables). Un titre financier
peut également être émis par un Etat sous la forme d'un bon ou d'une obligation.
Obligation convertible :
Une obligation est un titre de créance émis par une société. ... - L'obligation
convertible vanille permet de convertir l'obligation en actions de la société
émettrice, les parties ayant préalablement fixé un ratio de conversion qui définit
le nombre d'actions auquel donne droit l'obligation.
Valeur stratégique :
La valeur stratégique est la valeur qu'un investisseur industriel est prêt à payer
pour une entreprise. Elle résulte de la projection des flux de trésorerie
disponibles, augmentés des gains dus aux synergies résultant du rapprochement
de cette entreprise avec celle(s) de l'investisseur industriel ou des espoirs
d'amélioration de rentabilité future.
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Valeur temps :
La valeur temps d'un actif est la valeur qui correspond au potentiel d'évolution
du cours de l'actif jusqu'à la date d'échéance d'un warrant ou d'une option.
C'est donc l'anticipation d'un accroissement de la valeur intrinsèque. Cette
valeur temps décroit au cours du temps puisque les probabilités que le cours de
l'actif dépasse le prix d'exercice de l'option d'achat s'amenuisent à mesure que
l'on approche de l'échéance.
Warrant :
Le "warrant" est le titre représentant un lot de marchandises placées dans un
entrepôt public dit "magasin général". Cette opération est destinée à permettre
la mise en gage de marchandises dans le cadre d'un contrat de crédit. Le dépôt
dans un magasin général, donne lieu à la délivrance d'un récépissé qui est remis
au déposant et d'un "warrant". Les récépissés et les warrants sont des
documents commerciaux endossables. A l'échéance du crédit, à défaut de
paiement de la créance gagée, le porteur du warrant peut faire réaliser son gage.
Valeur intrinsèque :
Elle représente la valeur réelle d'un bien, d'un actif ou d'une entreprise. Cette
valeur intrinsèque est déterminée en fonction d'évaluations objectives. Pour une
entreprise, la valeur intrinsèque d'un bien est la valeur qui correspond à la
différence entre l'actif brut et les dettes de l'entreprise.
Option d’achat :
L'investisseur qui achète une option « call » (aussi appelée option d'achat)
acquiert le droit d'acheter, pendant une période et à un prix convenus à l'avance,
une certaine quantité d'actif sous-jacent. ...
Une option est un instrument financier qui fait partie des produits dérivés dont
la détention, en échange du paiement d'une prime, procure le droit, et non
l'obligation, d'acheter (dans le cas d'un call) ou de vendre (dans le cas d'un put)
un actif support (le sous jacent) à une date précise ou pendant une période ...
Prix d’exercice:
Le Prix d’exercice d’une option (« strike » en anglais) désigne le prix auquel sera
potentiellement acheté ou vendu le sous-jacent. Pour une option d’achat, il s’agit
du prix auquel le sous-jacent pourra être acheté. Pour une option de vente, il
s’agit du prix auquel le sous-jacent pourra être vendu.
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Valeur terminale :
Il correspond à la valeur de l'actif économique estimée à la dernière année de
l'horizon explicite. Elle est mesurée par la valeur actuelle nette des flux de
trésorerie disponibles normatifs projetés dès la fin l'horizon explicite et se
poursuivant jusqu'à l'infini.
Sur les marchés financiers, l'orientation des capitaux se fait par l'intermédiaire
du mécanisme des prix, qui permet de valoriser les opportunités
d'investissement que les émetteurs de titres cherchent à financer, tout en
tenant compte du risque qu'elles comportent. Les prix, en tant qu'instrument de
coordination des comportements, sont donc essentiels, comme dans tous les
autres secteurs de l'économie, car ce sont eux qui assurent l'efficacité des
choix économiques. Il est de ce fait très important que ces prix reflètent la
« vraie valeur » de chaque actif, ce que les financiers appellent la « valeur
fondamentale ». Par conséquent, la valorisation des actifs financiers (calcul de la
valeur fondamentale d'un actif), l'étude du degré d'efficience des marchés
financiers (capacité des marchés financiers à produire des prix reflétant les
valeurs fondamentales) sont des préoccupations majeures en finance de marché.
Enfin, la finance de marché s'intéresse aussi à la diversité et aux
caractéristiques des produits financiers. En effet, l'utilisation de certains actifs
financiers, comme les produits dérivés, assure une meilleure répartition des
risques au sein de l'économie puisque, grâce à ces instruments, les agents
peuvent se départir de certains risques en les transférant sur ceux qui
acceptent de les prendre en charge.
L'évaluation d'action :
C’est ici l'estimation, à partir de critères qui se veulent objectifs, de la valeur de
marché potentielle d'une action.
Évaluer la valeur d'une action se pose dans des termes très différents suivant
que l'on s'intéresse à un portefeuille financier ou au contrôle d'une entreprise.
Ce qu’on appelle la « valeur » d’une action en bourse n’est en réalité que l’un parmi
deux moyens existants de déterminer son prix : ce qu’Adam Smith appelait le
prix naturel, par opposition au prix marchand, lequel est créé par l’action
spontanée des intervenants sur le marché tandis que la valeur ou prix naturel
correspond à un calcul reflétant une interprétation additive du prix. Le principe
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sous–jacent est qu’il est possible de décomposer le prix de la marchandise en un
ensemble de prix correspondant à chacun de ses divers composants, et que le
prix du tout (le « prix ») doit équivaloir à la somme du prix des parties (la
« valeur »), obligeant le premier à s’aligner tendanciellement sur la seconde.
Dans le cas d’une action boursière, une synthèse des différents composants de
l’action est irréalisable et c’est par convention que la publication des résultats
trimestriels d’une entreprise, qui autorise – bien que de manière très stylisée –
un calcul du prix des différents éléments constitutifs de l’action, à savoir ses
dividendes futurs, débouche sur un réajustement du prix marchand du titre au
niveau défini par l’interprétation additive de son prix qu’est sa valeur.
Gestion du risque :
La bourse permet de transférer le risque par le biais des négociations d'actions
et d'obligations. Elle permet également aux investisseurs (entreprises,
actionnaires, créanciers...) de se protéger du risque (risques de change, de taux,
de crédit, de baisse des cours...) par l'utilisation de produits dérivés : les swaps,
les futures, les contrats à terme, les options.
Option :
Une option est le droit, et non l'obligation, d'acheter ou de vendre un actif dans
l'avenir à un cours fixé à l'avance.
SWAP :
Le swap désigne de façon très large une opération financière qui vise à échanger
des flux financiers entre deux parties, sur une période temporelle donnée et
définie à l'avance. Présenté comme un produit dérivé financier, le swap est un
contrat qui met le plus souvent en scène des grandes banques internationales et
des institutions financières. On distingue principalement quatre types de swap
qui diffèrent selon la nature de ce qui est échangé.
Le swap de taux d'intérêt permet ainsi d'échanger des taux variables contre des
taux fixes, le swap de devises des taux d'intérêt libellés dans deux devises
différentes, le swap de risque de crédit une protection sur le risque de crédit
d'un émetteur d'obligations contre des versements périodiques et réguliers, et
enfin le swap de matières premières qui permet d'échanger un prix fixe contre
un prix variable. Le swap repose sur la condition que chacune des parties
engagées dans l'échange y trouve un intérêt.
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Indicateur de valeur : Les cotations effectuées à la Bourse permettent de
mesurer la valeur attribuée par le marché à une entreprise, une matière
première ou à une créance dans le temps. Les cours permettent donc de suivre
l'évolution du prix de produits et l'évolution générale de la situation économique
d'un pays.
Outil de contrôle :
Les sociétés cotées en Bourse doivent respecter des réglementations plus
strictes quant à la publication de leurs comptes. Ces entreprises sont également
suivies par de multiples équipes d'analystes financiers, qui diffusent largement
toutes les informations qui ont potentiellement un impact sur le cours de l'action
de la société.
Contrat à terme :
C’est un produit financier qui permet de prendre un engagement de vendre ou
d'acheter un produit à un prix et à une date déterminés à l'avance. Le contrat à
terme est un produit de couverture comme de spéculation.
Produits dérivés :
Instruments financiers construits à partir d’un titre ou d’un indice « sous-jacent
» permettant à un agent de réaliser des opérations sur le futur pour se couvrir
contre les écarts ou en tirer parti.
Les bourses peuvent traiter un très grand nombre de produits, parmi lesquels :
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Les produits dérivés : Swaps, Options, Futures, Forwards… Les produits
dérivés ont pour sous-jacents différents instruments financiers, des
matières premières (hydrocarbures, métaux, céréales, droits à polluer...).
Il convient de signaler que les devises ne font pas l'objet d'échange en bourse.
Lorsqu'elles sont convertibles, celles-ci sont négociées les unes contre les autres
généralement en continu sur le marché des changes qui est un marché de gré à
gré (« OTC », Over The Counter).
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EVALUATION D’ENTREPRISE
1) Définition et objectif :
a) L'analyse fondamentale
Ce dernier terme, qui est le plus grand dans ce rapport, étant difficile à évaluer,
le résultat de cette méthode ne peut qu'être indicatif. Cela n'empêche, elle
reste une des méthodes les plus utilisées parmi les nombreuses analyses
financières permettant aux investisseurs d'évaluer les entreprises.
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d'une action boursière :
L'accent est mis dans cette nuance sur l'usage plus rentable à long terme que
l'entreprise pourra faire en disposant de ses bénéfices (Recherche,
modernisation, etc.) que de les distribuer.
Le principe du PER est que plus le rapport arithmétique est élevé, plus il traduit
l'anticipation par les investisseurs d'une forte progression du bénéfice les
années suivantes.
- les modes boursières concernant telle ou telle activité, tel ou tel type
d'entreprise.
c) L'image boursière
L'image d'une action est un coefficient dérivé de son cours boursier. La valeur
courante de l'image (I) est le cours de bourse (P) divisé par la valeur économique
estimée (VEE) de l'action.
I= P
VEE
Avec :
- VEE prenant en compte les fondamentaux économiques et les perspectives de
l'entreprise (+ou - valeur intrinsèque) ;
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- I quantifiant le sentiment et le comportement du marché envers l'action.
- Une fourchette de variation de 0.2 - 0.7 pour une action à très faible
attractivité ;
- Une fourchette de variation de 1.5 à 3.1 pour une action à très forte
attractivité.
d) L'analyse comportementale
- Normalement de l'aider par des conseils mais aussi agissant sur les
stimulus (récompense /sanction) à éviter des comportements nocifs ;
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Ce modèle d'évaluation se distingue des autres types d'analyses, tout en les
complétant.
e) L'analyse quantitative
f) L'analyse technique
Elle utilise des méthodes graphiques ou mathématiques sur des séries
statistiques passées de prix et de volume des transactions pour détecter :
- Son domaine (l'évolution des cours) est plus étroit et moins sophistiqué
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mathématiquement que celui de l'analyse quantitative.
Bien que controversée et considérée comme une méthode non fiable, l'analyse
technique est de plus en plus utilisée.
Toutes ces analyses visent avant tout à essayer d'anticiper l'évolution future
des cours. C'est à partir de ces analyses que l'investisseur jauge le risque et la
rentabilité d'une action.
L’INVESTISSEMENT
Investir en Bourse revient à acheter ou vendre des titres sur les marchés
financiers. Cet investissement permet entre autre de :
Profiter de plus values : un investisseur tire des profits s'il vend plus
cher un titre qu'il ne l'a acheté du fait de l'évolution du prix du titre sur
le marché.
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Il existe bien d’autres manières pour les particuliers de participer à l’activité
des marchés financiers. Les porteurs de parts de fonds d’investissement, comme
les Sicav et les fonds communs de placement, ou les détenteurs de parts de
fonds de pension participent aussi à la vie de la Bourse, mais indirectement : des
professionnels des marchés financiers, les gérants de fonds, les déchargent du
suivi et de la négociation de valeurs. Si les investisseurs en fonds de placement
préfèrent généralement être libérés de toute contrainte de gestion en Bourse,
d’autres particuliers, plus avertis, recherchent des produits financiers
sophistiqués qu’ils pilotent eux-mêmes. Le monde des warrants, des options ou
des contrats à terme peut répondre à leur souhait d’investir eux-mêmes sur des
produits plus complexes et risqués que les actions, mais potentiellement plus
rentables.
Raisons d’investissement :
Diverses raisons d’investir sont possibles : Le renforcement de la sécurité
financière et les avantages fiscaux.
20
La rentabilité des investissements bancaires :
La plupart du temps, lorsqu’on souhaite investir de l’argent, on se tourne
naturellement vers notre banquier afin que celui-ci nous conseille un placement
parmi les plus intéressants. Mais nos banques sont-elles les mieux placées pour
nous permettre de réellement trouver l’investissement qui rapporte le plus ?
Il existe certes de nombreux avantages à passer par une banque pour effectuer
des investissements, notamment celui de faire gérer ce capital en un seul et
même endroit, et de profiter de placements parfois plus sécurisés sous la forme
de PEA ou d’assurances vie. Mais bien entendu, ces investissements ne sont pas
toujours à la hauteur de nos attentes et les bénéfices obtenus, lorsqu’ils sont
garantis, ne sont pas enthousiasmants. Il est bien entendu possible de gagner un
peu plus en tentant des placements moins sécurisés et qui peuvent parfois être
rentables, mais le risque de tout perdre reste important comparativement à la
possibilité de gains.
21
Le choix de vos actifs dépendra aussi des moyens avec lesquels vous allez
investit et de l’effet de levier que vous envisagez d’utiliser pour ce faire.
Afin de mettre en place des stratégies plus efficaces, vous pouvez également
vous aider des éléments à votre disposition sur les différentes plateformes de
trading et qui vous aideront à trouver de bonnes opportunités comme les signaux
de trading, les analyses de marché et les analyse techniques.
Si vous optez pour ces CFD, sachez que lors de vos prises de position, vous
pouvez déterminer un niveau de risque que vous êtes prêt à prendre en indiquant
le cours en dessous ou au-dessus duquel vous estimez avoir trop perdu. Votre
position sera alors clôturée automatiquement à ce cours.
Ainsi et avec une connaissance suffisante des marchés boursiers, vous pourrez
au maximum protéger votre capital contre les erreurs courantes que vous
pourriez commettre en tradant seul. Cette méthode s’applique de manière
manuelle ou automatique, c’est-à-dire qu’une fois que vous avez choisi le robot de
22
trading qui tradera à votre place, vos positions seront prises sans que vous n’ayez
à intervenir et de manière proportionnelle au montant de votre capital
S’il n’est pas possible d’investir en Bourse sans risque, il est donc possible de
réduire vos pertes facilement.
Vous pouvez ainsi mettre au point des stratégies efficaces sans risquer votre
capital jusqu’à ce que vous soyez sûr de vous et décidiez de trader avec un
compte réel et de trader avec votre capital car le compte de démonstration ne
vous permet pas de gagner réellement de l’argent.
23
S'informer au mieux avant d'investir
Il est important de bien s'informer sur les produits financiers avant d'investir.
Il s'agit de s'informer d'une part sur le type de produit (actions, obligations,
produits dérivés), ses mécanismes et les risques qu'il comporte, et d'autre part
sur l'émetteur, dont la santé financière et les perspectives auront une influence
sur le prix et le risque des valeurs mobilières qu'il a émis.
Le particulier peut faire appel à un professionnel agréé qui lui fournira des
conseils en adéquation avec sa situation et ses objectifs.
L'investisseur qui décide de choisir sans assistance les valeurs sur lesquelles il
investit peut aussi trouver des informations générales sur les produits financiers
auprès des intermédiaires financiers et directement auprès de l'émetteur des
valeurs mobilières.
Les émetteurs ont l'obligation de communiquer au public régulièrement leurs
informations financières : chiffres trimestriels, semestriels, annuels, annonces
en cas d'opération de fusion, etc. Les informations seront plus complètes,
fréquentes et accessibles sur les valeurs qui sont cotées sur un marché
réglementé. A l'inverse, les marchés non-réglementés tels que les systèmes
multilatéraux de négociation, sont moins protecteurs à l'égard des investisseurs.
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Faire la veille sur son portefeuille
Les marchés peuvent connaître de fortes variations boursières, c'est pourquoi il
est important de surveiller régulièrement son portefeuille, surtout si
l'investisseur est positionné sur des produits à effet de levier qui nécessitent
une vigilance particulière.
Même si cela reste difficile, couper ses positions perdantes reste un moyen
efficace pour éviter des moins values encore plus importantes et conserver le
contrôle de ses investissements.
Risques et précautions
Des risques sont associés à toutes les formes d'investissements. Il est conseillé
de bien s'informer et de connaître le fonctionnement des produits financiers
avant d'investir en Bourse. Généralement, un investissement à fort potentiel de
rendement comporte des risques plus importants. Certains investissements
peuvent entrainer une perte totale des capitaux investis, ou même, pour les
investissements les plus risqués, une perte supérieure aux capitaux investis.
25
N'investissez que dans ce que vous maîtrisez
Certes, le risque en suivant cette règle très simple est de passer à côté de jolis
coups boursiers. Toutefois, en investissant avec conviction dans des entreprises
que l'on connait et dont on comprend le business model, on évite surtout de
fortes déconvenues à long terme. Le sage d'Omaha conseille ainsi d' « investir
uniquement dans une action que vous seriez content de garder si la bourse devait
fermer pour dix ans ». Evitez donc d'investir dans des sociétés qui ont une
activité ou un profil difficilement intelligible pour limiter le risque de
déconvenues.
Ils osent encore dire de penser à long terme alors que 99% des acteurs de
ce marché font du court termine ! C'est justement parce qu'il n'y a plus
que des spéculateurs à la journée dans ces marchés qu'ils voudraient bien
trouver des gogos de non sachant pour mieux les plumer! Tenir des
positions à long terme 2 à 3 ans voire 5 à 7ans et au delà, c'est de la folie
car votre investissement peut se réduire à zéro tout simplement !
N'écoutez pas ces conseils de ces gens qui sont juge et partie!
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L’analyse fondamentale
L’analyse fondamentale est une technique qui vise à déterminer la valeur
d’une action en se concentrant sur les facteurs qui affectent l’activité
actuelle de l’entreprise ainsi que ses perspectives d’avenir.
Maitrisez les bases de l’analyse fondamentale et vous aurez déjà fait un grand
pas vers votre nouvelle vie d’investisseur et les rendements gratifiants qui vous
avec.
L’analyse technique
L’analyse technique est une méthode d’évaluation des titres qui analyse les
statistiques générées par l’activité du marché, tels que les prix passés et le
volume.
Les chartistes ne cherchent pas à mesurer la valeur intrinsèque d’un titre, mais
utilisent au contraire des graphiques et d’autres outils pour identifier les
modèles qui peuvent permettre de prévoir les fluctuations futures du titre ou du
marché.
L’analyse technique peut être utilisée sur l’ensemble des classes d’actifs qui
disposent d’un historique de données. Cela inclut les actions, les contrats à
terme et les matières premières, le forex (marché des devises), etc.
A titre personnel, je n’investis jamais dans un titre sans avoir au préalable validé
ma décision d’investissement en combinant les conclusions apportées par les deux
types d’analyse.
Nous pouvons dire que l’analyse technique est un outil précieux pour répondre à
des problématiques de market-timing (est-ce le bon moment pour acheter des
titres ou pas) alors que l’analyse fondamentale permet davantage de savoir si le
titre sélectionné possède ou non un potentiel d’appréciation relatif à ses
caractéristiques intrinsèques (sa position concurrentielle, sa situation financière
et stratégique).
Dans la pratique, les choses ne sont bien sûr pas aussi compartimentées et il vous
appartient de déterminer quel outil vous souhaitez privilégier pour répondre à
telle ou telle question.
Pour cela, l’allocation d’actifs sera d’une aide précieuse pour vous aider à
répartir votre capital entre les différents investissements que vous
considérez.
Conclusion :
Certes, l'introduction en bourse est un processus par lequel une entreprise
familiale, souvent gérer par son propriétaire, est transformée en une entreprise
dont le capital est ouvert aux particulier, c'est à dire faisant appel à l'épargne
public, d'ou l'évaluation de l'entreprise est donc une étape importante qui
consiste à calculer sa valeur financière en tenant compte des données
comptables passées et du potentiel de développement de la société.
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En effet, la valorisation se fait afin d'estimer le prix de l'entreprise dans les
opérations d'achat ou de vente, valoriser l'action et justifier le prix offert au
public, comparer des entreprises d'un même secteur...etc. l'évaluation des
entreprises est aussi intéressante dans la mesure où elle permet de prendre des
décisions stratégiques (maintenir une activité, abondant, etc.).
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