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4- Subventions d’exploitation

Les subventions d'exploitation sont celles acquises par la société pour lui
permettre de compenser l'insuffisance de certains produits d'exploitation ou de
faire face à certaines charges d'exploitation, telles que les subventions versées
par l’État ou les collectivités à certains organismes et entreprises pour
compenser le prix de quelques produits et services. Les subventions reçues sont
à rattacher à l'exercice au cours duquel elles sont perçues et sont retenues pour le
calcul de la cotisation minimale au titre dudit exercice.

2- Subventions d’équilibre
Les subventions d’équilibre sont des subventions dont bénéficie la société pour
compenser, en tout ou en partie, la perte globale qu’elle aurait constatée si cette
subvention ne lui avait pas été accordée. Ces subventions sont à rattacher à
l'exercice de leur encaissement pour la détermination de la base imposable de
l’IS et sont retenues au titre de cet exercice pour le calcul de la cotisation
minimale.

3- Reprises sur subventions d’investissement


Les reprises sur subventions d’investissement est un compte de produits non
courant crédité du montant de la subvention d’investissement par le débit du
compte 1319 intitulé « Subvention d’investissement inscrite au CPC ». Par cette
technique, le montant de la subvention d’investissement inscrit dans les capitaux
propres est repris sur la durée et au rythme d’amortissement de l’immobilisation
acquise ou créée au moyen de la subvention.

D- SUBVENTIONS ET DONS REÇUS


L’article 9-II du C.G.I. considère les subventions et les dons reçus de l’État, des
collectivités locales et des tiers comme étant des produits imposables.

Ces subventions, lorsqu’elles sont destinées à acquérir ou à créer des éléments


non amortissables, sont à rapporter à l'exercice au cours duquel elles ont été
perçues et sont retenues au titre de cet exercice pour la détermination de la base
imposable de l’IS et pour le calcul de la cotisation minimale. Toutefois,
lorsqu’elles concernent des biens amortissables, elles peuvent être réparties sur
la durée d’amortissement desdits bien financés par ladite subvention,
conformément aux dispositions de l’article 9 - II du C.G.I. Dans ce cas, le
montant de la provision passé en produit au cours d’un exercice (base imposable
de l’IS) est retenu au titre de cet exercice pour le calcul de la cotisation
minimale. Il est rappelé qu’avant l’entrée en vigueur des dispositions de la loi de
finances n° 35-05 pour l’année budgétaire 2006, les subventions d’équipement
étaient amorties sur une période de cinq (5) ans au maximum.
b-7- Dotations exceptionnelles Les sociétés qui ont reçu une subvention
d’investissement qui a été rapportée intégralement à l'exercice au cours duquel
elle a été perçue, peuvent pratiquer, au titre de l'exercice ou de l'année
d'acquisition des équipements en cause, un amortissement exceptionnel d'un
montant égal à celui de la subvention conformément aux dispositions du 12ème
alinéa de l’article 10 (I-F-1°-b)) du C.G.I.

clc :Les subventions et dons reçus de l’Etat, des collectivités locales ou


des tiers sont rapportés à l’exercice au cours duquel ils ont été perçus.
Toutefois, s’il s’agit de subventions d’investissement, la société peut les
répartir sur la durée d’amortissement des biens financés par ladite
subvention.

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