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. Quoi t jugez-vou8.1ncroyableque
PAR
PIERRE LE BRUN, M. D. G.
MAURICE~ 1860.
tMPlt!lIIEltlE D17 ,.MAURITJUS· BENTINEL.
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AVAIWT.PROrOS.
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ces quelques lignes sur un ,des plus, grands mystères que r~n..
Créateur!. . - . . j ,
P. L~B.
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pas leUr dire qu'il n'y a que le~ède seul du souverain Mé.
decin des âmes qui puisse les guérir, et que par conséq uent
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r Ceniéa t "pa!liv rai'non plus que Dieu da-~sla personne dà. ,
Fils ait pris la forme matérie lle de -l'homm e ~ l:rials 'rra' pris'
J.o , une par/ait hum~nité comme il étai;~!lssi pa!l.a~teme'Rt-.])jeu ':-.
Vraie' liaMtn'e' autàn:t" qlî'll"'rtif,;rnt Dieu: '11 I,i'estpas, v~Jni
povr.ll'achétcr. -ou ;!liu~èr!ièuliitn'èn(]8_p~rtie, 'matéfifllp d~
mej,;tIlsl~; su.rtëuf '8a-piirtie''splritü~lle, BOn âme:qùiel~.
ieR&'(b'l'ho~épe~ ~t ~ poJg Pe.tt~~Pp" S~~1.:
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n,e faut pas corifondre les proptiétés es.8e1Jtielki de.la
· Divinité: l"'Amour, la Sagesse et la Puissance' et les aut.-es
':aU~i:huts de -Dieu; tels que lajust~ée,. la sainteté et la 1idé~té,
étc~, ete., q.\.\i sOnt communes, au Père, '~u. Fil~ et' au $aÎlI~
· ~~~éc!~.propriétt!~,per8,o,.nelle6 qui sont.Îll.QQm~~~811-.
l·un.a-1811tre. -IIArm:.oa:r,'"':le, Sagess~ -et ,la"'Puu~,.,
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étc'·, _n~
sOI~ pas res prQ.priétés personnelles, -mais essen,tieUéS
è'esfj)oûrquoi nous poU:vons d(re, d~ l'un ,çomine de l'~!.:
]~Père elôtAmoùl', Sagesse et Puissance, Le;Fils est Amour,
S~esse et.Puissanoe, etc., et ~OU8 pollvons en cii~~autant Cil
~a1nt.Esprit. _,:' ...' ' " ', _, '...
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", N?.u~'rie l?ou~ons'p~s.~n ?i~ autlint ,~es ~opriétés:p~~
~ J. ~t" '...... r: .... ~ ~., .. :J '.... 'a. "' • ..;~ ~: ,". ~. ~t.-:".....r·
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d~e~~,i>~ n'f"xiste piu~. ,;"~lJli-nc e.t &in Antéchrist qui
nic lf:~e et le Fil/J:' ,1 Jean 2[22. "
rt'~si doné-plûs qü'absu~de de dire que. Ch!ist apr~s la.
crucifixion devint trop saint pour être visible à nos yeux cor
~\ ~~eAu·SatlVeur.
U( den!JO.rg.
ta.C~i.q~~.,:.,t,' a~.taq u',e_le ,Chr:istianiS\lle, dan~ ses dQctrines, ,e,1I' •
part!ç~1iete,\l?e~k d~ns)apersonl'le du. ChrIst et l'homme qu'IL '
' 8 e~I)loy,é pi:)\~·r:;Ç~tJ;t;,~u.Yre'satanique :. c'èstE.f'N1UI.nuël Swé-'
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~e :n~ sU~i,S
aa::.le $6ul ,qu~ ,89 it de cette· ()Jllnion; ~_aici: ce
, qu e~ dit l " ~eur S. Dés~~: .
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une folie gue cre philosopher après les urr~ble. ré.ahth de: )
, cl
[9J.
1848. Quant à la pré~ndue révélation de Swédenborg, ene J\
0
l1ePèut plus séduire que les insensés. Voire Guide Biblique c;
pal' S. Descombn, Pasteur. l ntro, du N. Test., page 13, § 5.
Ce petit Catéchisme enseigne les 'erreurs des Socinien5 il
l'égàrd 'de la prière en di'iant qu'il ne faut pas prier au nom.
de Christ. Il est donc .impossible en admettant les doctrines
des Novi·Jérusalémites d'aimer Cprist; cal' Jésus nous a dit':
"Celui qui m'aime garde mes paroles." Et cela justement
alors quc Christ venait de donner un Nou1.'eau Commandement
à ses disciples li l'égard de la pi,ière qui se trouve en ces ter
mes: " Quoique vou'~ demandiez E~ MON NOM, je le ferai,
afin que le Père soit glorifié par le Fils', si vous demandez
quelque chose,:~'N:M'ON NOM, je le ferai; si. vans m'aimez,
gardez mes commandements. st.-Jean 24113-'-15. Nous pou
vons encore citer Jean 15116.
mande :" En vérité, eri vérité, je "ous dis, que tout ce qu~
Jean 16123.24.
[10 ]
- j
garde point mes paroles.'. 'Nous concluons donc que celui
qui ne prie pas au nom de Christ rejette sa parole, et qui re·
j~tte lia parole le rejette.
PIERRE LEBRUN.
-----0---
-,_, -' LÀ --TRINITÉ ÊN TROIS PERSONNES PROUVKE PAR
l,.A IUl;'Lf:.
I{EPONSE
A M. LE ~BVÉBEND P. LEBRUN,
~. , '.
.A SA nnoèHtuE IN:rITUU~E :
~'C----
1
MAURICE.
iMPRIMERiE tiE L. CHANNEl,L, RUE DE LA POUDRIÈRE.
1860.
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R~poi~·SEi~;
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.& M. LE REVEREND P. LEBRUN,_
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A SA BROCHURE INTITULÉE:
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°i'V'"3:," 0",
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pont récompcns.e l1eTac;{lcptation plus avcüBle ené&;.-é' d""ütle'Î;/~p;.~~i,
Foi qui vous pl"ive de la flaculté même di vouloir ~roil'B~' et-(tëi •. c' -
vivre suivant votre affection. " '
N'est, ce pas un spectacle aflligeant pour là raison ·humaine
Nous voyo115
.rcoinpli tout ce qui est indispensable pour son salut : l'~oi en
zrotre- SefglleuJ: Jésus-Christ comme seul Dieu du Ciel et de
la Tel"re; que le pouvoir de juger les hommes, et de condam~
IMlr ou d'absoudre des crimes de ce monde n'appartient qu'à
Lui seul. Nous voyons la reconnaissance de sa Divine Hu-
etanité; la repentance des fautes passées; la vie 00 la charité
'envers le prochain ~ le désir de la. nouvelle vie d'amour de
Dieu et du prochain, et la confiance en la Toute-I)uissance et
en la Miséricorde Infinie du Dieu Sauveur. De l'autre côté;
nous voyons la non reconnaissance de la })ivine Humanité
du Sauveur et les conséquences fatales qui eR résultent pout
le coupable.
Est-ce là ce que vos doctrines enseignaient à l'Indien crimi·
nel pour le ramener vers Dieu à cette heure suprême? .
Hélas! vous n'avez vu en lui que l'occasion d'obtenir le
triomphe public de vos doctrines personnelles. J'en prends à
témoin les paroles du condamné lui-même, et tout ce qui a
éfé publié à ce sujet dans les journaux de l'époque. Vous,
catholiques, qui lui dhiÏez pour le convertir que l'OUS a,-iet
pouvoir sUr la Terre de pardonner au nom du Tout-Puissant,
et de lui ouvriT le Ciel, qu'avez-vous pu répondre au coupable
lOl'&qu'il vous a demandé, si on lui ferait grâce du supplice
de la- Justice 4umlliue, dans le cas où il accepterait votre in·
ter\"ention pourl'Eternité? - Et vous, Protestants, qui lui
disiez de croire, et qu'il serait sauvé par la r'oi seule, qu'nez-
vous pu lui répondre, lorsqu'il 'vous a demandé s'il retrouve-
rait la vie de ses Ilffections, s'il retrouverait celle qu'il ne ces-
. sait d'aimer encore malgré le crime qu'il avait commis? Ne
.sommes-nous pas forcés de reconnaître que l'Indien avait
railSOQ de repousser vos doctrines et l'OS croyances, lorsqu'il
VG.US a répondu que: "puisque les uns ne pouvaient pas lui
faire grâce dans ce monde, il ne pouvait pas croire à leur in-
tervention dans l'autre monde; et que puisque les autles ne
pouvaient pas lui promettre la vie de son affection dominante,
c'est-à-dire de retrouver la femme qu'il aimait malgré le dill~
'blé, disait-il, qui l'avait poussé à l'assassiner dans un accès
cie jalOn.ie 'et de folie, il préférait rester dans la croyance de'
la Religion qui lui promettait au moins q~il serait réuni dans
1. pays de Iles pères à celle qu'H regrettait! ...• :~
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~.
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l)ivines, l'Amour Infini, la Sagesse Infinie, la Toute Puis
.natur.humaine déchue.
. Vous prétendez me ramener à vos croyances, surtout en
me disant que l'Oraison Dominicale, ce sublime abrégé des
:';;varagiles, est inutile de nos JOU1"S, que c'était une formule
lionne pour le temps où Christ n'avait pas enc()1'C fait i'expia
tion pour les pécltés de son Egli.~e! ! ! '
Et c'est là l'enseignement de l'Evangile tIn Royaume de
Dieu que vous êlesappelé à prêcher par Toute la Terre! Est
ee ainsi que VOns initierez à la civilisation chrétienne ces po
pulations idolf\tres au milieu desquelles nous vivons lEst-ce
là la vérité pal· laquelle vous les ramènerez" la yie du Bien?
Est·ce ainsi que vous leur apprendrez:
A.sanctifier le nom de l'Etel'nel principe et Fin de Toutes
choses, le nom de notre Père qui est dans les cieux?
Est-ce ainsi que ,·ous ramènerez les égarés, les infidèles ("
.les méchants dans son Royaume où l'on ne peut vivre que
dans la sa~e!se de l'Amour Infini?
_Est-ce ainsi que vous réussirez à obtenir que la volonté du
Tout-Puissant soit faite coinmè dans le ciel, aussi sm la Terre,
c'est à dire que la volonté bumaine se soumette librement en
.
f ce monde à obéir ~ l'impulsion Divine qui nous vient du ciel?
Est-ce là le })ain dont son Eglise, comme une épouse Fidèle
et une mère affectionnée, doit nourrir ceux qu'une vie nou
'Yelred'eau et d'esprit doit Tendre -enfants de Dieu, d'enfants
de .ténèbres qu'ils ét.aient 1 _
-ElIt·ce ainsi que vous inspirerez l'espérance du panlon de
leurs offenses, en leur enseignant eux-mêmes à pardonner?
Premier seQtiment chrétien qui s'infiltre en l'âme humaine
à la vue de sa dégradation spirituelle.
Est;êeainsi que vous apprendrez à résister aux tentations
~blea de la chair, ou de la vie hUIllaine, tentations per
'miee$ ~t indiSpensables pour acquérir librement une heureuse
Etenùté dans le sein de l'activité incess'lnte d'amour et de
Il
$re li. votYe dÏ!'p0Sition, si vous le désire~ les éerits que reçoit
trine.
- 15-
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pt"éjudi'C'iables pour l'époque ùe son appréciation de ~ll "é~~
"
- ~o ..:
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vita'ble et que sa fin l/approclte deJour en/(Jl;", Satana changé"
. dB tactique et aUaqllole Ohristianisme dans ses doctrines, et
l'hDmme qu'il a employé poù;' cette œuvre satanique: c'est
Emmanuel Swedenool'g !"
Sntan n'a pas, ne peut pas avoir changé de tactique, mon
cher Monsieur; si vous connaissiez le Seul Dieu du Ciel et
de la Terre, vou& verrie~ 'élue depuis.Adam jus.qu'à nos jours,
la tactique de Satan est" toujours la mêrùe. 'Sa seule tactique
.est de toujours nous éloigner de Dieu et <le nous inspirer le
désir de nous substituer à Dieu; il se glisse toujours en nous
"par. le même chemin: le désir de la nomination et le faste de
ia propre intelligence; nous le retrouvons à chaque instant
en nous dans l'amour de soi et du monde lorsq~le la sagesse
de Dieu ne nous remplit pas. C'est là le 'Véritable Satr.n
dont la tactiquef:st de détruire en llOUS l'amour de Dieu et
-du prochain, seule vie de Dieu réelle en nous; c'est là le Sa
"tan principe et cause de la chelle de-la première Humanit&
représentée par Adam et Eve, c'e~t"à-ùire depuis le degré le
plus ,élevé de la réception de la vie Di vine en nous par l'inté
grité de toutes nos facultés primitives (degré céleste) jusqu'au
degré le plus bas (degré sensuel) représenté par la nation
J~ive~ qui ne pouvait même plus reconnaître l'Unité Divine.
'Le Diable et Satan c'est nous-mêmes en nous. Son œuvre
de destruction est notre œuvre personnelle. Nous en avons
la preuve matérielle lorsque nous considérons les effets de la
vie humaine dans tous les actes où la coopération humaine
~st nécessaire pour l'action Divine. Toutes les fois que le
sentiment personnel humain, l'Egoïsm<.>, domine dans cette
coopération, le résultat en est désastreux. Dans sa propre
vie personnelle, ses passions désordonnées, froit ù'une volonté
,quin'.a d~atl.tre mobile quelui·même, l'ont bientôt conduit. à
là corruption et à la dissolution de toutes ses facultés. Dans_
sa vie sociale, le désir de la pomination qui n'a pour but qne
l'intérêt personnel est la ca~~e de toutes les perturbations po
litiques et sociales, et de la JUine des générations. Dans sa vie
maté~ielle, l'air même que l'homme respire €st vicié par l'a
lms qu'il fait des jouissances amassées avec excès autou~ de
'"?'.. ~ .~
,c}ùh'.Jaterre épuisée, ne pouvant plus répondre à son insatia
·oie,aiu'Qition, refuse de produire. L'expérience atteste qu'une
'"contrée 'ri'aété abandonnée par l'homme qu'après qu'ane ci·
~ QI
'tilisation corruptrice avait enlevé à l'eau, à l'air, à l'atmos
phère et à la Terre les qualités primitives qu'tllles possédaient'
pour satisfaire à tous ses besoitls s'il avait vécu selon la volonté
de Dieu.
On croit cOlllmunément que Satan est une puissanc~ oc
culte en opposition de toute Etemité à la Puissance de Dieu,
parce que l'on ne-sait pas qu'il n'y a qu'un SEUL É.TERNEL,
I,E SEIGNEUR 1... On croit que la dégradation complète de
l'Humanité est la faute seule du premier homme, parce qu'on
ne sait pas ce que c'est que le mal héréditairE: et ce que c'est
que le péché actuel, et parce qu'on les confond dans IR pensée
d'une faute qui nous est étrangère. On croit que la Salvation
est le seul résultat de la grâce ct de la Prédestination sans
aucune nécessité de la coopération humaine, parce qu'on ne
sait pas ce que c'èst que la double vie humaine naturelle et
spirituelle et parce qu'on ne comprend pas la nécessité de
l'Incarnation Divine, ni par conséquent ce que c'est que la
chUte de l'homme, ni Ill. Rédemption, ni la Régénération, ni
la Salvation.
Si vous connaissiez, mon ch 'r Monsieur, la Révélation des
~egrés de l'existence de l'univers, bien des choses dans
les Saintes-Ecritures vous paraîtraient moins obscures. Tout
s'enchaîne comme le principe et la fin, la cause et l'effet;
l'Infini, l'Indéfini et le Fiui. Dieu seul et unique, dont la
vie Divine est dans l'intime de toutes choses, principe et fin
de tout ce qui existe; le ciel angélique but et cause de la
création, et le monde matériel dans lequel nous commençons
à subsister, effet dans lequel subsistent le pFincipe et la cause
par l'action de la vie Divine en nous et par la libre coopéra
de la vie Humaine.
La création est le récipient de la vie Divine, et l'âme Divine
ou la vie Divine pTiJcédant de l'Éternel rcmpllt, influe, existe
dansl'eifort incessautreproductif de tout l'unil ers créé.
Dans ce Tout universel, chacun reçoit de la vie Divine le
degré approprié à l'usage général. Dans la vie spirituelle
immortelle, le ciel angélique, le monde spirituel et le monde
naturel; dans la vie matérielle, le règne animal, le règne vé
~ gétable et l(règne minéral, etc., etc.
L'homm(est le 1'écipi~nt de cette vii Divine d"imSle &gré
le plus élevé de·lacréution;"pm-c.e qu'iLa,·dall"S 9011; lmë im
212
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!-- "'::~. 1- fIOB.a~quent pas de Foi, lli11s1 pas d'amour non plus. {Are.
:( Cél. 10112). .
~ Il Y a avec Dieu une conjonetioll par laquelle l'homme a
le salut et la vie Eternelle. L'homme est créé pour qu'il
puisse être conjoint à Dieu, car il est indigène du Ciel e·t
aussi indigène du mOQ.de, et en tant qu'il e6t indigène dll
Ciel il est spirituel, et en tant ql.\'inùigène du D.1onde il est
naturel; or l'homme spirituel peut penser à Dieu et percevoir
les4:hoses qui saut de Dieu, et en (lutre il pent aimer Dieu.
et être affecté des choses qui sont ù'e Hieu, u'oi). il s\.\it qu'il
pel\t être conjoint à Dieu.
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_.. ,...:~e8-promesses et ~es séductions, unepartieùe la petite tribLi
'Se init résolu~ent de IlQUveau ,en marche nn beau matiu pour
..... l'a l'allé!:! de JOsaphat. . " .
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:'.';.' ;,.
,;.' ",.-i'reposc:toi,' ?nange, bois et 1·t!Jou~s-'oi. J.1fais Dictt l!ti dit 1
~,,--'
,. Imensé, cette ~tuit même ton ârne on te redemandera,"
N'oubliez Pl!8 aussi qu'il est écrit:
'" Et voici Je "iens bientôt, et ma récompense avec M,i pour
...... ,...... -o\~
rendre à chacun Se.ldlt que SOlt œUV1'e sera."
"
." ;'r .,
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Recevez je vous prie, inon ('hei'
• • l
Monsieùr, mes saiutations
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~~ès .chrétiennes,
E:imbND DE CHAZAL,
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~ ~-:.", , '])iséiple de la Nouvelle Jérrualtln. .....
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NOTE SUPPLÉ~IiNTAIRE. .
4~
-~4il""w"
" Que ce qui est de Dieu, n'est pas appelé Dieu, mais est
appelé le Di vin." ,
" Que dans le SEIGNErn. JÉSUS.CIlItIST, il yale Dln~
"ÊTRE à quo (de qui tout procèùe), auquel dans l'holllinè 'cor-,
respond l'âme; il yale D'lVIN HUMAIN, auquel dans l'hom
me correspond le corps; et il yale DI VIN PROCÉDANT au
quel dans l'homme correspond l'activité; ce TRINE EST UN
parce que d'après le Divin à quo, il yale Divin Humain, et
par suite, d'après le Divin à quo et par le Divin Humain, il
y a le".Divin Procédant.
"Que les trois attributs Divins procédants, qui sont la Créa
tion, la Salvation et la Régénération appartiennent à un seul
Dieu.
" Que si l'homme ne s'adresse pas au Dieu même du Ci~~
-et de la Terre, il ne peut venir dans le Ciel, parce que le Ciel" "
est Ciel d'après CE DIEU UNIQUE, et que ceDIEu EST JÉSUS
CHRIST qui est JEHOVAH LE PÈRE, D'ETERNITÉ CRÉATEUR,
DANS bE TEMPS SAUVEUR, ET A ETERNlTÉ RÉFORMATEUJ!
qui est en même temps le Père, le Fils et le Saint-Esprit."
" Que Dieu le Père et le Seigneur sont U)/ comme l'âme
et le corps sont UN. Que l'Humain du Seigneur est Divin,
car c'e::.t l'Humain de Jehovah; qu'ainsi donc il faut s'adres
ser au Seigneur quant au DIVIN IIU;liAlN, et que c'est ainsi
,et non autrement qu'on peut s'adresser au DIVIN q~li est_ ap
pelé le Père. ., -:""T~ . , . , . " - . _.::-:.
,: :?: ' ..,>~. ,~ Ou'àinsi 'Jans' notre Sêigncur Jésus Cllrist, il y a la Di
';~:i>:.~':· ~, n~e' Trinité, laquelle est le Divin à qno (de qui 'l'out procède)
. "1" .... 'iu.i est appelé hl Père, le Divin Humain qui. est appelé Fil!',
et le Div.in Procédant qui est appelé 8ail1t· Esprit; qu'aiusiil
,. a un seul Dieu daus l'Eglise."
";;:-::-. ~o Dans le même ouvrage, Apoc. Rév. No. 8S!J.
".'.
:.~." Oué daus l'Ol;ajson Dominicale il est démontré d'après
.. ~la Parole que le Divin Humain du Seigneur est le N0i11 du
rèq:, et que le Royaume du Père vient quanù on s'adresse
: immédiatement au Seigneur et nullement quand tm s'adresse
immédiatement à Dieu le Père.
" Il, est démontré que "Notre Père dans les Cieux,''' ce
60it le Seigneur Jésus-Christ, par les passages suivants, où il
est dit que le Père et le Seigneur ~ont un, que toutes les
choses que le Père a sont. au Fils -Esaïe IX, 5.-LXIII,
'16.-Jean XII, 45.-Jean XIV; 7, 8, 9, ,-Jean X, 30.
JE'an XYI, l5.-XVII, 10.-Jean X, 38.-XIV, 10, 11,20.
-Jean l, 18.-V, 87.-VI, 46.-C'est pourquoi personne ne
vient au Père que par le Seigneur.-Jean XIV, 6.-Et que
venir au Père, c'est par le Seigrieur~ d'après Lui, et en Lui:
,lean VI, M.-XIV, :'W.-XV, 4,5, 6.-XVII, 19, ~3.
" Il est démontré que "soit sanctifié Ton Nom" ce soit
'. : s'adresser au Seigneur et lui rendre un culte par les passages
suivants où Il est dit que le nom du Père qui a eté glorifié
est le Divin Humain, que le Père est sanctifié dans le Fils,
et dans tous ceux qui ont cru au Fils, et qui en recevant le
:Ft7s,ont reçu Celui qui l'a envoyé: Apoc. XV, 4.~Jean XII,
~8.~Jean V, 48.-Luc IX, 48.-Jean XX, 31.-1. 12.
. XIV, 13, 14.-IlI, 15, 16, 1B.-Math.. XVIn, 19, 20.
Luc XXIV, 47. -Math. VII, 22. - X, 2~. - XVIII, 5.
XIX, ~9.-XXIV, 9, 10.-Marc XI, lO.-XIII, 13.-XVI,
l7.-Luc X, n.-XIX, 38.-XXI, 1~, 17.-Jean II, 23.
D'après lesquels passages, il est éviùent que le Père est sanc
tifié dans le Fils, et par les anges et pal' les hommes au moyen
ilu Fils, que c'est là. "soz:t sanctifié Ton Nom" comme' on le
:' 'voit dans Jean XVII, 19, l21# l2~, 23, ~6.,
;'.' "-n est démontré que" vienne Ton Royaume," ce soit que
règne le Seigneur, par les passages suivants annonçant la
bonne nouvelle du Royaume de Dieu: J.Juc XVI, W.-Marc
1,14, 15.-l\lath. Ill, 2.-IV, 17, ~3.-IX, 35.-l\1arc XVI,
....:. ..
-.- ~
- 43- '4' :.
44 _.
'.' .~
~~~ :~'
.. <1 • • :-':
.' Ciel et de la Tene, et UN;avec I.E PÈRE.
;. ,~~o. Que".la FOI D.HARDE est toute Foi qui s'éloigne de
la Vraie Foi qui est unique; que cette Foi demeure chez ceux
tIuimontent par un autre endroit et regardent le Seigneur,
non COnlme Dieu, mais seulement comme· homme.
" 30. Qucla Fol HYPOCRITE n'est point une Foi.-Propo
" sitions que volis -verrez démontrées de manière à vous faire
voir votre erreur scripturail'ement et rationnellement dans les
Nos. 37D à 385. V. R. C.
CHA1)ITRE V.
"3" Toute la TMolo,qie aujourd'hui, dans le monde Chré
tien, a été fondée Sil?' l'idée de Trois Dieux, laquelle tÙ'e son
o"igine de la T1'inité des Pe1'som~es."
COURTE ANALY8E.
" "31. Il sera d'ahord dit quelque chose sur l'origine, ou
sur la source d'où a découlé l'idée de la Trinité des Personnes
dans la Divinité, et par suite 13idée de Trois Dieux. Il y a trois
Symboles,qui sont appelés: Symbole Apostolique, Symbole
de Nicée, et Symbole d'Athanase, lesquels enseignent spécia
lement la Trinité; les deux premiers la Trinité Elle-même,
et celui d'Athanase la Trinité des Personnes. Ces trois Rym
boles se trouvent dans plusieurs livres de Psaumes, le Sym
bole Apostolique dans le Psaume qui est chanté, celui de
Nicée arrès. le Décalogue, et celui d'Athanase à part. Le
Symbole Apostolique a été écrit après les temps des Apôtres;
le Symbole de Nicée, dans le Concile tenu à Nicée, vitle de
'l~ithynie, auquel furent convoqués, par l'Empereur Constan
tin, tous les Evêques de l'Asie, de l'Afrique et (le l'Europe,
l'an 3fZ5. Mais le Symbole d'Athanase a été composé, après
"ce Concile, par une personne ou l)ar plusieurs personnes, pour
.'reuverser entièrement les Ariens, et ensuite il a aussi été ae·
. cepté par les Eglises comme œcuménique. Pur les deux pre·
.- 'inier.5:Symboles a brillé la confession de la Trinité, mais par le
troisième ou par celui d'Athanase, s'est répand~le la professi,on
,..-...
- -15 /
part ic~lier les tr~ités dé. Th~ologie et 'en ~ême temps· ('~n'·til~"e'.:
toi toi· même et vois, quand dims les Temples ln ècontes' les ~.
·Jll~ni,n'a
pu exister'et,ne petit 8u~ister que par un seul Dieu.
'; "," 38. A., çela, j'ajpu~ra~ œ· passage de la CO:NI"ESSlON DES
.,
,"....··;·EGLISES·BELGEsrecn
- " . . .
dans le SYNODE DE DORDRECHT:. "Je
"èrois €n un $lulDie\l, q~~est une. unique Essence, dans
~'laquelle !onitiois 'Pérsonnes' dans des pl'Opriétés commu
" " IÙcables, de toute Eternité réellement et effectivement dis
'~ tinçtes, sav6ir; le Pèt~, le Fils, et le Saint-Esprit; le Père
" est. la cause, l'origine et le Principe de toutes choses tant
" 'Visibles' qM'invisibles; le Fils est le Verbe, la Sagesse et
ul'Imag~ du Père; le Saint· Esprit est la Vertu et la Puis
"sance éièrnèl1e Î)rocédant du Père et du Fils. Toutefois, on
H doit avoir avpuerque cette doctrine Qxcède de beaucoup la
AMEN!
A(7(O<~~ P(e...- N· L-e.-"~-;. d~,~
REPONSE
':1
"
A M· LE REVEREND p. LEBRUN
.\ SA nRoCHtT]l,E INTITl'T8E
REPONSE
AUX DEUX UAT~ClIISMES SWEDENBORGIE'XS
ET PARTWFJ,IÈREME);,T A CE]XI TRAm.Tf PXft
l
z&L" En m'adressant une semblable lettre, vous m'imposez
. l'obligation de vons fairc connaître mes pensées sur les as
sértÎDns qui y sont contenucs. Persuadé d'avance que tout
te que je pouuai vous dire ne changera point vos convictions,
jè m.e serais volonticrs abstenu de vous écrire, si ~us n'aviez
Ianeé gratuitement à tous ceux qui, comme moi, appartiennent
)\ la Nouvelle E~lise, l'accusatio!!-d'attaquer le Chri~me
à
dans ses 'doctrines, et particulièrement dans la per.oillle du
Christ.
,1
'r3.
Trinité de Personnes, mai&'aeire-'(pja;'ènc(; C::~8:;e auss"'ftt\t que
l'on compare ces pa8sages'a'Vec'èeu~ du I.Jivr~Sacré qui nous
enseignent que Dieu est Un; . ct"que le Seigntur '(Jst ce Dieu..
. .:'
<: Jesus dit: Le l'reulier dt! 'ton;; le::; préceptes ~t':
Ecoute Israël: Le Sm:gneztT'n(Jtre DifJU est UnirftlC"eigneur i
C'est pourquoi tu aimeras le Scignew- toù Dieli de tout ton
(;œUl" et de toute ton âme." l\Hlre XII. zn, 30. Deut. VI.
·1.5. Math XIX. 16. 17. EsaÏe XXXVII 20. XLV.
1. 6. XXXVII 16. XLIV. 8. Psaume XVIII. 32."
.- C:4
.i..
. nijp,s(ltt.iQlls. dû Dieu Seul et Unique) commc Créateur, <:om-
;..- --:·:1I1c Rédempteur, ct comme Régénératenr. Les passages des
-Êcritures où ces mots se trt)Uvcnt, n'.f'llscigllcnt donc: point
Ulle doctrine détr~lisant l'Unité de Dien, mais mailltiennellt
RU contraire dans toute sa pléllitnde celle d'une Unité Par-
. Adte cn Notre Seigneur Seul, Dieu Créateur, Rédempteur
- et Régénérateur.'
. .,
.- :'J'arÏ:ive maÎntenaut au passage (lui Jlons présente
. (Page 6) '''une preu,"e que rien an monde ne peut détruire,
- " ct qui est sans réplique," une preuve en quelque sorte
oculaù'e, "car les trois personnes divines, dites vous, sc saut
• H' toules les trois revêtues d'nue forme' visible ct distincte,
!5 ~
qlle sa r.olèl'e ne s'est apaisée quel lOl'sque~on:fils s'est offert
à prendre sur hù cette damnation, et 'lorsqu'il s'est lai88é .. ~
crucifier, comme malédt"ction d-c Dieu; Que le Père est alOJ'l'l
(levenn propice, mais sculement à l'eUX pour lesquels le Fils
illtercéd<'rait, tous les aütres étant voués de toute éternité
à la perdition. De tels dogmes ne répugnput ils pas ii.;: la
raison? ne faut-il pas axoir perdu toutes les vraies notions
de la Divinité, pour Ijrofércr de tels blasphèmes? Les con
séquences d'une telle doctrine ne sont-clIcs pas fatales aux
,éritables intérêts de la religion? Quels fruits les emeigne
mCllS d'un christianisme ainsi compris ont-ib porlé! Ne
voyons nous pas toujours les mauvaises passions quo le Sei
lieur nous recommallde avee tant d'instanee d'éloigner de nU:i
cœurs, produire les mêmes effets peruieieux, di'l'ision, an
t<1gollisme, baine? cela n'est que trop vrai! Aussi n'y a-t-il
point lieu de s'étonner lorsqu'on entend ceux mêmes qlli
prèchent de telles doctrines, s'écrier: "NOTRE Chris~
tianisme est à l'eviscr."-(l\1onod-Discours sur Saint Paul
Page 163).
i
• Deullr devotre~lisemêIlle. ""
Ecoutez ce q,Ué dit Mi>uod, à l~
,;;', . . .'i7/) de. '?Jllivn-. ", L'Evan8Ue a été compromis dantl le
, ~-~ed relIgteux de noY"c époque, parce qu'on n'a pas vu,
C!'entre la f7Ï8 des croyanset celle des non croyans, une dül'é
" ,,-,l'CIlOe. proportio.nn.ée à celle de leurs principes; il 8'a~it ~
ren.oe 'risible devant tous les yeux la réslité de 8a foi (Jt
4' t/fJ 1OJ'UÏ8sance."
\lui était avec Dieu, et qui est Dieu, litanifeaté dans la cItai,.
ct qu·i a habité par-mi fums, afin qlle les hommes eussent· la
Lumière, et crussent en la Lunùère (Jean l, l, 14.) Alors
les hommes purent reconnaitl'e qu'il ya Un Dieu, Seul et
Unique, souree de toute vie, dispensateur de tout bien et de
tout vrai ;-ils purent l'aimer, et ainsi obéir à sa Parole eu
gardant S(~S commandçments.
I~ ~ <:>
il"
U
.. que celle d'un Paul apôtre, et qui seule et les pT~eS8es qe
renouvellement spirituel poUT la chrétienté! Voilà l'unique
'.• espérance de la rénovatiol1 spÙ-ituelle, ecclésiastiqueL~'
. "til}!W même~ale, apl'.es laquelle le mon,de soupire de
" toutes parts." (Page 178.)
-.