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L’ATTENTE

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La Réforme en Europe
But : Résumer les idées de la Réforme, montrer leur impact sur l’Europe du 16e siècle, et découvrir les principaux réfor-
mateurs.

A) EXPLICATION DE LA FICHE-PARTICIPANT
1) L’explosion de la Réforme
Partir des deux encarts sous la carte, puis lire les résumés autour de la carte de l’Europe dans le sens des aiguilles d’une montre :

Doctrine et organisation :
• Catéchisme et Confession d’Augsbourg
Cette période marque la rupture de la Réforme avec l’humanisme. Luther est en désaccord avec Erasme sur la question du libre arbitre.
Erasme avait publié un "essai sur le libre arbitre"1 , Luther lui réplique par son traité "Du serf arbitre" (1525).
A travers ses déplacements, Luther se rend vite compte que la lecture de la Bible à la portée de tous donne lieu à des divergences
d’interprétation. Il rédige alors deux catéchismes afin d’y résumer les points essentiels de sa doctrine.
Philippe Melanchthon2, l’ami et le collègue de Martin Luther, publie les Loci communes, première formulation théologique des idées de
Luther. A l’occasion de la diète (assemblée de princes) d’Augsbourg, il rédige une confession de foi (1530), approuvée par Luther. La
"Confession d’Augsbourg" est aujourd’hui encore la confession de foi des Eglises luthériennes.

• Traduction de la Bible en allemand


Luther, aidé de Mélanchton, traduit la Bible en allemand à partir des textes originaux hébreux et grecs (1534), ce qui permet à chaque
croyant, grâce à l’essor de l’imprimerie, d’accéder plus facilement à l’Ecriture, de pouvoir la lire, la comprendre. Quelques traductions en
allemand existaient déjà auparavant mais elles étaient basées sur le texte latin de la Vulgate qui contenait lui-même des erreurs.

• L’étude de la Parole de Dieu


La traduction de la Bible en allemand permettait de mettre la Parole de Dieu à la portée de tout un chacun. Luther et les réformateurs
ont toujours encouragé la lecture personnelle des Ecritures. Au départ, Luther ne voulait pas fonder une nouvelle Eglise, il pensait que
l’Eglise romaine, grâce à la redécouverte de l’Evangile, se réformerait d’elle-même.
Les universités et les écoles latines se développent avec l’appui des autorités. Il n’y a pas d’école populaire mais le catéchisme et l’ins-
truction religieuse des enfants jouent un grand rôle dans l’apprentissage de la lecture.

• La prédication
La prédication prend une place essentielle dans le culte. Dès le 15ème siècle, la prédication avait pris de l’importance dans le culte3.
La Réforme encourage la formation théologique des prédicateurs et la création d’universités.

• Les chants
Luther composa un grand nombre de chants, ces mélodies entraînantes eurent un rôle-clé dans la propagation des idées de la Réforme.
Luther reprenait des mélodies populaires en y mettant des paroles du message évangélique.

• Le sacerdoce universel
Luther, de tempérament conservateur, ne souhaitait pas de changements radicaux, ainsi au début de son mouvement de réforme, cer-
tains éléments comme les images (mais elles n’étaient plus vénérées), l’usage du latin, les vêtements sacerdotaux furent gardés. Par
contre, les croyants étaient tous serviteurs et prêtres. Il n’y avait plus de hiérarchie imposée. Cela favorisa le rapprochement entre les
pasteurs et les laïcs (Luther abolit le célibat des ecclésiastiques). Plus tard, le culte sera entièrement célébré en langue du peuple.

• La Cène
Luther rejetait l’idée catholique de sacrifice dans l’eucharistie mais était partisan de la doctrine de la consubstantiation (le Christ est
réellement présent dans les éléments du pain et du vin pendant la cène)4.

• Les luthériens s’opposent à la réforme radicale de Münzer


1524-1525 : La guerre des Paysans
Une révolte de paysans éclate au nom de l’Evangile. Les paysans se soulèvent contre les nobles. A leur tête, Thomas Münzer (1490-
1525), pasteur à Zwickau (où il se lie avec une troupe de "prophètes") s’oppose à Luther qu’il juge trop conservateur. Pour lui, le mes-
sage de l’Evangile s’adresse aux pauvres, "mais les docteurs comme Luther, l’ont accaparé et les nobles l’ont détourné de leur sens".
Les deux hommes échangent des paroles assez dures. Luther, ne sachant comment calmer le jeu et craignant un détournement de son
message, engage les nobles à écraser impitoyablement les paysans, il témoignera à l’occasion de cette guerre d’une violence regret-

1. Libre arbitre = liberté de l’homme de pouvoir choisir de servir Dieu ou de le rejeter. Luther pense que le péché empêche de choisir librement de servir Dieu, il est plutôt
enclin à se détourner de Dieu qu’à se tourner vers lui.
2. Voir partie 2 "les autres réformateurs".
3. K. HEUSSI et E. PETER, Précis d’histoire de l’Eglise, (Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1967), p. 128.
4. J.-M. NICOLE, Précis d’histoire de l’Eglise, p. 142.

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table, il condamnera les "hordes meurtrières de paysans", et perdra ainsi sa popularité auprès d’eux. Lors de cette révolte, en 1525, T.
Münzer meurt décapité5.

• Trois grands principes


Peu à peu, les trois grands principes de la Réforme émergent :
Sola scriptura (l’Ecriture seule) : la Bible est le seul fondement de la foi et de sa mise en pratique.
Sola fide (la foi seule) : "Le chrétien est justifié par Dieu au moyen de la foi seule, sans le secours des œuvres."
Sola gratia (la grâce seule) : "La foi consiste à s’en remettre à la grâce de Dieu"6

La carte de la Réforme
Consulter différentes cartes sur les atlas historiques, voir aussi la carte présentée p. 139 dans le livre L’aventure de la Réforme7.

Les idées de Luther se propagent dans toute l’Allemagne dans un premier temps, presque tout le pays est ainsi gagné à la Réforme : "En
1540, 51 villes sur les 65 que compte l’Empire se sont ralliées aux idées de la Réforme"8 :

• La Réforme s’étend de manière inattendue de 1521 à 1523 aux pays environnant l’Allemagne :
- le Tyrol, 1521-1523
- l’Autriche, 1521-1523
- les Pays Bas, 1523 (malgré la persécution sous Charles Quint)
- La Suisse : Zurich en 1523, Berne en 1528, Bâle en 1529, Genève en 1536.
• La Réforme s’étend ensuite en Europe centrale et du Nord :
- Bohême, 1523
- Hongrie, 1523
- Prusse, 1525
- Etats baltes 1539
• Puis en Scandinavie (1523-1536) :
- Suède- Finlande, 1527
- Danemark, 1527-1536
- Norvège, 1536
- Islande, 1550
• En France : une partie de l’Alsace faisant partie du saint Empire romain germanique, passe à la Réforme en 1523. Pendant ce
temps de nombreux Français comme Briçonnet, évêque de Maux, Lefebvre d’Etaples, Farel sont sensibles aux idées de la Réforme
(v. fiche I2)9. Farel établit des Eglises dans le pays de Montbéliard, proche de la Suisse.

• En Angleterre : en 1534, Henry VIII prononce l’acte de suprématie qui l’établit chef de l’Eglise qui sera appelée "anglicane"10. Mais
Henri VIII reste catholique. La Réforme pénètre sous son aspect réformé durant le règne d’Edouard VI (1547-1553) et s’affermit sous
Elisabeth 1ère (1558-1603).

• En Ecosse : John Knox disciple de Calvin y introduit la Réforme dès 1559.


En 1560, le parlement institue "l’Eglise reformée écossaise".

La propagation s’effectue principalement par les moines, prêtres et érudits. La littérature abondante rendue possible par l’essor de l’im-
primerie est un deuxième facteur. Remarquons le rôle des chants populaires appelés "chorals" qui touchent tous les milieux.

Lors de la diète de Spire en 1529, les princes évangéliques allemands s’opposent à l’empereur Charles Quint qui essaie de réprimer le
mouvement de Luther… leur formule "nous protestons" donne naissance au nom des adeptes de la Réforme : les Protestants.

En 1530, lors de la diète d’Augsbourg, les délégués des états de l’Empire présentent à l’empereur Charles Quint une confession de foi
qui sera la principale confession de foi des Eglises luthériennes : la confession d’Augsbourg.
La tentative de Charles Quint, en 1548, d’imposer dans son empire un catholicisme réformiste sera un demi-échec. Il faudra attendre la
paix d’Augsbourg, en 1555, pour que la diète vote le renoncement officiel à l’unité confessionnelle et adopte au grand jour l’idée d’une
coexistence des deux confessions : catholicisme et protestantisme luthérien"11.

2) Les autres réformateurs


Philippe Mélanchton (1497-1560), surnommé le "doux Philippe". Il rencontre Luther en 1518 à l’université de Wittenberg, et devient
ainsi théologien et réformateur. Ami et fidèle disciple de Luther, il le soutient publiquement et l’aide à traduire la Bible. En 1529, il s’op-

5. J. COMBY, Pour lire l’Histoire de l’Eglise, tome 2, p. 18-19.


6. K. HEUSSI et E. PETER, Précis d’histoire de l’Eglise, p. 146.
7. P. CHAUNU, sous dir. , L’aventure de la Réforme, p. 139.
8. B. BAUDOUIN, Le Protestantisme, une profession de foi, (Paris, Editions de Vecchi, 2000), p. 92.
9. E. G. LEONARD, Histoire générale du protestantisme, (Paris, Presses Universitaires de France, 1980), tome 1, p. 203.
10. Une confession de foi anglicane en dix articles est publiée en 1536, ibid., p. 197.
11. B. Baudouin, p.57
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pose à Zwingli au sujet de l’Eucharistie. En 1530, il rédige la Confession de foi d’Augsbourg. De tempérament plutôt conciliateur, il est
facilement disposé à faire des concessions aux catholiques romains. En 1548, il accepte même un compromis qui restaure la messe en
latin, la Fête-Dieu et l’extrême onction. Les luthériens arrivent en 1595 à la formule de Concorde12. Après la mort de Luther, partisans de
Mélanchton et de Luther s’opposent mais 1595, les deux parties arrivent à un accord appelé "Formule de Concorde".

Carlstadt (1480-1541), prêtre, maître puis collègue de Luther à l’université de Wittenberg. Très actif dans la Réforme. Il est pour le
mariage obligatoire des prêtres, la communion sous les deux espèces (1521), il prêche la destruction des statues dans les églises, la
célébration de la cène sous la forme évangélique (1522), il interdit la mendicité et la prostitution, il affirme l’inutilité des études théologi-
ques. Luther réagit : "Carlstadt et ses amis, jugés par trop extrémistes et dangereux, quand bien même ils se réclament de la Réforme,
sont finalement expulsés"13. Carlstadt trouve un refuge à Bâle où il meurt en 1541.

Martin Bucer (1491-1551) Dominicain alsacien, il quitte son ordre et se marie en 1522 avec une ancienne religieuse. Il vient à la foi grâce
à Luther mais par la suite, adopte les idées de Zwingli. Il installe la Réforme à Strasbourg (1523). Médiateur entre Luther et Zwingli lors
de la discorde sur l’Eucharistie. Mais il refuse de cautionner ce compromis religieux appelé "l’Intérim d’Augsbourg". Il est contraint de
s’exiler en 1549 en Angleterre. Il réside alors à Cambridge où il exercera une influence sur l’Eglise anglicane notamment en conseillant
Cranmer14, dans la refonte du "Common book of prayer" (livre de prières communes).
Il meurt en 1551. Tout au long de sa vie, Bucer cherchera à réconcilier catholiques et protestants, sans succès !

André Osiander (mort en 1552) est réformateur à Nuremberg. Il s’intéresse à l’astronomie.


Jean Oecolampade (mort en 1531) est réformateur à Bâle.

La grille de lettres (mots cachés) reprend la plupart des mots et noms importants de la Réforme luthérienne :

Horizontalement : Verticalement : En oblique : (autour du mot OSIANDER)


MELANCHTON PAROLE GRACE
RUETSAP (PASTEUR) CARLSTADT (sixième case verticale) CHANTS
SACERDOCE DIETE ETUDES
ZWINGLI BUCER VIN
CENE / SEULE OECOLAMPADE PAIN
OSIANDER (trois lignes plus bas) REHTUL (LUTHER)
FOI
UNIVERSEL

Remarque : les mots qui vont ensemble sont : SACERDOCE UNIVERSEL, FOI SEULE, CENE = PAIN +VIN
Le nom du réformateur à découvrir est : CALVIN

3) Ulrich Zwingli, le troisième homme de la Réforme.


Son portrait : par Hans Asper, musée de Winterthur.

Son parcours
Il naît le 1er janvier 1484 à Wildhaus en Suisse, issu d’une famille de paysans, de onze enfants. Il a souvent dit de lui : "je suis paysan et
je le suis totalement". Il se montre très doué pour la musique : il joue du luth, de la harpe, de la viole, de la flûte, du tympanon, du cor. Il
étudie le grec, certainement l’hébreu, les Pères de l’Eglise, le Nouveau Testament. Il est ordonné prêtre en 1506 et deviendra aumônier
des armées au service du pape. Il est affecté comme curé à Glaris en Suisse centrale.
En 1515, il rencontre Erasme et devient son disciple, mais il s’écarte de lui et adopte ensuite les idées du protestantisme.
En 1518, à 34 ans, il est appelé à rejoindre l’église de Zurich où il entreprend la Réforme. Il donne également des cours sur le Nouveau
Testament.
Lorsqu’il se rend à Zurich, il renonce à la pension que lui versait Rome, il s’élève contre le jeûne du Carême, il affirme l’autorité souveraine
des Ecritures et se démet officiellement de ses fonctions sacerdotales.
Il devient prédicateur de la cathédrale et y diffuse les idées de la Réforme (cf. sa "Brève instruction chrétienne")
En 1525, il fait abroger la messe par les autorités civiles de Zürich.
Suite à des discussions théologiques organisées à Berne, ses arguments emportent l’adhésion des habitants et les Bernois adoptent la
Réforme. Zwingli s’appuie beaucoup sur les autorités civiles pour diffuser la Réforme et il "n’hésite pas à demander la contrainte contre
les opposants. Des anabaptistes qui refusent le baptême des enfants sont noyés"15.
Aumônier des troupes zurichoises, Zwingli est tué à la bataille de Cappel en 1531.

12.Charles EHLINGER, sous dir., Guide illustré de l’Histoire du Christianisme, (Paris, Le Centurion, 1982), p. 375.
13. B. BAUDOUIN, p. 46.
14. Thomas Cranmer, archevêque de Canterbury, est l’un des principaux artisans de la réforme protestante en Angleterre sous Edouard VI, Marie Tudor le fit brûler comme
hérétique en 1556, de même, elle exhuma la dépouille de Martin Bucer et la fit brûler.

3
Ses idées
Comme Luther, il se base sur la seule autorité de l’Ecriture. Comme les luthériens, les disciples de Zwingli se rencontrent pour prier, lire
la Bible, entendre la prédication.
Dans plusieurs domaines, il est plus radical que Luther :
• Pour lui, la Cène est un mémorial.
• Les images sont considérées comme des idoles et sont donc retirées des églises.
• Il établit de suite une liturgie en allemand.

Controverse avec Luther au sujet de la Cène


Cette polémique s’engage en 1527 entre les deux hommes, Zwingli et Luther se rencontrent à Marbourg pour une discussion théologique
au sujet de la Cène en 1529.
Luther conçoit la Cène comme la présence réelle du Christ : "il crut jusqu’au bout de tout son cœur à la présence réelle et matérielle du
Christ dans, avec et sous les espèces (consubstantiation)"16.
Zwingli y voit une présence symbolique du Christ. Les sacrements sont des mémoriaux, des promesses.
Luther et Zwingli n’arrivent pas à un accord complet sur ce sujet.

Déclaration de Marbourg (4 octobre 1529)17 :

Et au quatorzième article accepté par tous, on ajouta ces mots : "Bien que dans le temps actuel, nous n’ayons pu nous accorder sur l’article
de la présence réelle du corps et du sang de Jésus-Christ dans le pain et dans le vin, les deux partis doivent s’entr’aimer chrétiennement,
autant que la conscience peut le permettre, et prier instamment le Dieu Tout-puissant qu’il veuille les affermir par son esprit, dans le vrai
sens du sacrement. Amen.- Ont signé : Martin Luther, Philippe Melanchthon, Justus Jonas, André Osiander, J. Brentz, Etienne Agricola,
Jean Oecolampade, Ulrich Zwingli, Martin Bucer, Gaspard Hédion".
Cité par Félix KUHN, Luther - Sa vie et son œuvre -Tome 2.

Conclusion :
"La Réforme ‘explose’ dans le temps d’une seule génération, ce qui s’avère d’autant plus court si l’on considère le nombre de pays con-
cernés. Ce n’est rien moins qu’une véritable traînée de poudre dont il s’agit, qui surmonte ou contourne tous les obstacles pour enflammer
les cœurs et les esprits"18.

Bibliographie :

• Jean COMBY, Pour lire l’Histoire de l’Eglise, tome 2, p. 18-21.


• J.M. NICOLE, Précis d’histoire de l’Eglise, p. 141-146.
• Charles EHLINGER, sous dir., Guide illustré de l’Histoire du Christianisme, (Paris, Le Centurion, 1982), p. 360-388.
• Gabriel MUTZENBERG, La Réforme, vous connaissez ? (Fontenay-sous-Bois, Farel, 1985).
• Bernard BAUDOUIN, Le Protestantisme, une profession de foi, (Paris, Editions de Vecchi, 2000).
• Pierre CHAUNU, sous dir. , L’aventure de la Réforme, (Paris, Hermé, et Desclée de Brouwer, 1986), 295 pp.
• E. G. LEONARD, Histoire générale du protestantisme, (Paris, Presses Universitaires de France, 1980), tome 1, 402 pp.
• K.HEUSSI et E. PETER, Précis d’histoire de l’Eglise, (Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1967), p. 133-153.

B) DÉMARCHES PROPOSÉES
I. Visite au musée virtuel
Réunir de la documentation en visitant les nombreux sites sur la réforme luthérienne, notamment le Musée virtuel du Protestantisme.
Imprimer les portraits des réformateurs.

Montrer l’extension de la Réforme dans la plupart des pays environnant l’Allemagne.


Consulter un atlas historique pour mieux visualiser les différents lieux où la Réforme s’implante.
Compléter la carte en inscrivant les dates où chaque pays coloré est passé à la Réforme (v. explication ci-dessus).

Présenter la galerie de portraits des réformateurs en évoquant les différences de caractères.


Consulter par exemple, le livre de Pierre CHAUNU, "L’aventure de la Réforme", qui comporte de nombreuses illustrations. Penser aux

15. Cf. J. COMBY, p. 21 et cf. Guide illustré de l’histoire du Christianisme, p. 379.


16. J.-M. NICOLE, Précis d’Histoire de l’Eglise, p. 142.
17. Ibid. , p. 146.
18. Cf. B. BAUDOUIN, p. 93.

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livres scolaires du programme Histoire (en France, au collège en 5ème et au lycée en seconde).

Lire sur la fiche, la présentation des éléments principaux de la Réforme et des différents réformateurs. Lire des textes de réformateurs
que l’on trouve dans les recueils de cantiques.

Exemple :
Sur les Ailes de la foi, n° 624, "Notre barque est en danger", d’après Ulrich Zwingli.
JEM 86 : "C’est un rempart que notre Dieu", cantique attribué à Martin Luther.

=> Faire le jeu de mots cachés pour terminer. Souligner dans le texte les mots trouvés dans la grille.

=> Compléter la frise de l’histoire de l’Eglise en précisant les diverses dates importantes de la Réforme.

N.B. La médiathèque protestante de Strasbourg met à disposition des Eglises, différents montages sur la Réforme. Ces montages peu-
vent être prêtés et envoyés par la poste (frais de port à la charge du destinataire). Adresse : Médiathèque protestante 1b, quai Saint-
Thomas, 67100 Strasbourg, tel. 03 88 25 90 15.

Exemples de montages disponibles :

C 119 Histoire de l’Eglise : L’Epoque de la Réforme


1. Les précurseurs avec P.Valdo et Jean Hus
2. La Réforme protestante au 16ème siècle : Luther, Réforme à Strasbourg, le Calvinisme
3. La Réforme Catholique et l’expansion missionnaire catholique
4. Les protestants en France, le protestantisme depuis son essor jusqu’aux églises du refuge
53 diapositives couleurs

AV 225 La réforme de Zwingli à Zurich


La vie de Huldrych Zwingli et les différentes étapes de la Réforme zurichoise retracées à l’aide de portraits, monuments, lieux où Zwingli
a vécu (Wildaus, Glaris, Einsiedeln et surtout Zürich). Les événements historiques sont illustrés par les bas-reliefs du portail sud du
Grossmünster de Zürich.
D’une durée de 18 min avec 48 diapositives couleurs

C40 La Réforme
Une histoire de la Réforme illustrée essentiellement par une série de portraits : Luther, Mélanchton, Calvin, Farel, et quelques représen-
tations d’événements et de sites.
36 diapositives couleurs

C153 Martin Bucer


Une série prise à partir de la BD "figures du protestantisme d’hier et aujourd’hui" réalisée par la Commission Régionale de la Catéchèse.
La vie du réformateur Martin Bucer (1491-1551) : ses études au couvent des Dominicains de Sélestat, puis à Heidelberg, sa rencontre
avec Luther, son mariage, l’organisation de la Réforme à Strasbourg et en Europe, la Diète d’Augsbourg, la peste, l’exil en Angleterre.
80 diapositives couleurs

V211a Réformes et réformateurs au 16ème siècle n°1


Sont présentés, la réforme de Luther, Martin Luther, Wittenberg, la rupture avec Rome, l’enlèvement de Luther, le petit catéchisme, le
nouveau culte évangélique. La réforme radicale (anabaptiste), le baptême des adultes, Strasbourg, lieu de tolérance, le glaive, la guerre
des paysans, 1527, Michaël Sattler.
34 min 1997

II. Diaporama
Réaliser un diaporama avec le logiciel PowerPoint.

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Faire un script du contenu de chaque diapositive.
Exemple de plan :
1. Titre : L’explosion de la Réforme
2. Introduction : 1520-1550 : en quelques années, la Réforme se répand dans toute l’Europe comme une traînée de poudre.
3. Les premières étincelles : Pierre Valdo, Jean Hus, John Wycliffe
4. Les temps sont mûrs :
• L’invention de l’imprimerie : un nouveau souffle pour la diffusion de la Parole de Dieu.
• L’humanisme et les idées de la Renaissance : le retour aux sources.
• L’ouverture sur le monde : le temps de grandes découvertes :
- Copernic, nouvelle vison du monde
- Christophe Colomb et la découverte de l’Amérique…
5. Martin Luther : de la Loi à la bonne nouvelle de l’Evangile : une nouvelle naissance.
• Luther avant
• Le choc de l’Evangile
• Luther après
6. Les amis de Luther, la diffusion et l’officialisation des nouvelles idées (organigramme des principaux réformateurs).
7. Les nouveautés de la Réforme luthérienne :
• La Parole seule : importance de la prédication et de la formation chrétienne.
• La communion : le pain et le vin comme aux origines.
• La popularité de la musique dans le culte : joie de chanter Dieu dans sa langue maternelle.
8. La Réforme va plus loin : différentes villes touchées par la Réforme.
9. Zwingli et la Réforme en Suisse.
10. Le nouveau paysage religieux de l’Europe du 16ème siècle (carte, dates).

N.B. Chaque titre ci-dessus peut être le texte d’une diapositive. Ces textes doivent être courts, mais bien illustrés.
Si vous possédez un ordinateur portable, commencer à réaliser ce diaporama avec les adolescents. Sinon, demander aux participants
de faire un plan du contenu du début du diaporama, demander s’ils ont des idées de mise en forme.

Le logiciel PowerPoint de Microsoft Office possède un assistant qui vous guidera dans la réalisation du diaporama. Ce logiciel permet d’y
intégrer des images provenant de sites Internet ou de photos scannées.
La dernière version d’Acrobat Reader (version gratuite à télécharger sur le site Adobe), vous pourrez faire des "instantanés" des dessins
et des cartes des fiches PDF F2, G2, H2 en cliquant sur le petit appareil photo de la barre d’outil et les importer comme images dans le
diaporama en passant par un éditeur d’image.

Pour l’image de l’arrière-plan des premières diapositives, nous vous suggérons d’aller dans "format", "appliquer un modèle de concep-
tion", sélectionner "boule de feu".
PowerPoint rend possible l’animation du diaporama ; les participants trouveront les effets les plus appropriés à chaque texte. Veiller à
rendre l’effet explosif de la Réforme (aller à "diaporama", "personnaliser l’animation" "effets") par le choix des effets d’animation.

Ce diaporama pourra être réalisé et complété lors des deux prochaines séances portant sur l’étude d’une fiche historique (I2 et J2).

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