Moyens de lutte 3 éme année LMDla responsable du module : Même S .

Zaidi

Chapitre II : Rôle des services de protection des plantes :

Le service de protection des végétaux doit appliquer la convention internationale pour la
protection des plantes signée à Rome le 06 /12 /1951, sous la tutelle de l’O.N.U. Cette convention
oblige chaque état contractant à :
1er : Organiser un service officiel de la protection des végétaux pour :
- Inspecter les sur pied en tous domaines, signaler et contrôler tous les articles faisant l’objet
d’échanges internationaux pour empêcher la propagation d’ennemis.
- Réaliser la désinfection des articles contenus provenant d’échange internationaux.
- Délivrer des certificats phytosanitaires.
2er : Diffuser sur le plan national les renseignements concernant les ennemis et moyens de lutte.

3er : Effectuer les recherches et enquêtes dans le domaine de la protection des cultures.

Remarque : chaque pays signataire de la convention de Rome doit installer puiseurs

circonscriptions à travers le territoire national en vue de :

a) Lutter contre les ennemis des cultures.

b) L’avertissement agricole.
c) L’expérimentation des produits phytopharmaceutiques.
d) Les contrôles phytosanitaires.

1/Service de lutte contre les ennemis des cultures :

Ce service assure la vulgarisation des méthodes de lutte en liaison avec les directions
départementales de l’agriculture et les groupements de défense contre les ennemis des cultures, il
procède à la détection des invasions parasitaires à aspect colomitaireux comme les acridiens, il
procède à l’organisation de lutte collective.
2/ L’avertissement agricole :
Le service de la protection des végétaux assure le fonctionnement des stations
d’avertissement agricoles : une part circonscription. Ces dernières recueillent les renseignements
biologiques et météorologiques des postes d’observations, elles indiquent aux agriculteurs la
notion des différents traitement antiparasitaires et le moment favorable à leurs applications.
3 /L’expérimentation des produits phytopharmaceutiques :
Le service de protection des végétaux doit effectuer plus particulièrement des essais de
biologiques en plein champs en vue de bien tester les produits phytopharmaceutiques, afin de
déterminer , leur sélectivité et leur efficacité avant de les diffuser pour application.
4 /Les contrôles phytosanitaire :
Ces contrôles se feront à l’intérieur du pays, à l’exportation et à l’importation.

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a) A l’intérieur : Il est obligatoire pour tous végétaux en particulier des végétaux

destinés à la vente. Le contrôle a lieu au niveau des pépinières sur les foires et les
marchés. Le vendeur doit être muni d’une carte de contrôle phytosanitaire .Il est
également possible dans une plantation en production pour déceler une éventuelle
extension parasitaire.
b) A l’exportation : Il est effectué sur les lieux de production, de conditionnement de
chargement à la frontière .Un certificat phytosanitaire est alors délivré.
c) A l’importation : dans un nombre limité de bureaux de Douane aux frontières
terrestres, maritimes, dans les aéroports, le service de la production des végétaux
dispose de station de désinfection pur être en mesure d’assurer la désinfection des
produit végétaux. Ce contrôle à l’importation fait également l’objet d’un certificat
phytosanitaire.
5/ Autres missions :
Les agents du service de la protection des végétaux sont investis de pouvoirs de police :
décret du 27juillet 1951.
Ces pouvoirs leur permettent d’assurer parfaitement les contrôles et l’exécution des décisions, de
vérifier si l’application des mesures obligatoires contre certains ennemis est bien respectée à ce
titre ; ils ont le droit de pénétrer même dans les propriétés privées, pour rôle essentiel d’instruire,
d’éclairer, d’informer le cultivateur, pur lui éviter des pertes de toutes natures.

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