Les politiques publiques, de nombreux éléments les conditionnent, notamment le rôle des
différents acteurs et intervenants, les contraintes institutionnelle et environnementales, la
rationalité des choix politique.
2- Sa formulation
La deuxième étape est la formulation de la politique publique ou de programmation qui va
répondre a la question de savoir quelle est la solution envisagée, quelle est la solution légitimée,
quelle est la solution acceptable pour la politique
3- La prise de décision
La décision publique désigne le choix opéré par les décideurs publics entre plusieurs option
possibles. Elle constitue donc le cœur de l’action politique. Contrairement à ce qu’on pourrait
penser, l’homme politique ne choisit pas seul. Son choix inscrit dans un cadre et processus qui
orientent, voir contraignent sa décision. Une décision publique est en effet, le fruit d’un travail
collectif, le responsable politique n’ayant pas toujours le temps ou les compétences nécessaires
pour la prendre seul.
4- Sa mise en œuvre
La mise en œuvre de l’action publique désigne le processus d’application des décisions
politiques. L’analyse séquentielle des politiques publiques a souvent conduit à privilégier l’étape
de la décision sur celle de la mise en œuvre. Or le rôle des fonctionnaires de terrain est souvent
déterminant dans la mise en place des politiques publiques. Ces derniers disposent d’une marche
de manœuvre leur permettant de modifier, voire d’annuler la décision initiale.
Deux approches complémentaires ont été développées pour étudier la mise en œuvre de l’action
publique :
Une approche par le haut (top-down) elle vise à identifier les facteurs permettant une
mise en œuvre conforme aux décisions prises : elle part de lab. décision et est au service
des décideurs ;
Une approche par le bas (bottom-up) elle se concentre sur les agents administratifs de
base et sur les ressortissants des politiques publiques : elle part du terrain et de la mise en
œuvre.
5- Son évaluation
Evaluer une politique publique, c’est porter une appréciation sur sa valeur, au regard d’un certain
nombre de critères telle que sa pertinence, son efficacité, son efficience, sa cohérence, sa
capacité à répondre aux besoins qui lui font naitre… Cette appréciation dépend du point de vue
de celui qui l’observe : d’où l’importance des regards croisés, celui des décideurs, des
opérateurs, des bénéficiaires ou des citoyens. C’est une activité proche d’autres formes
d’observations, telles que le contrôle, le contrôle de gestion ou l’audit.