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UNE LOUISE DANS CHAQUE PORT GE — taut au bow lemps des Woirbes La-tinnes, Hous oe ee Se tow. Te falta Le wir commander so. bacque,ciat eair,torse mu, bour—cé de sonterk, plein, a — de me jest, re um rok, mowacqus, Vo — ré ana, foi fuaquioue or-eils . Un lombeurde chore a — =~ sw tout bow by-pej betrtes parlout quebtacent somretour. “TE ac maut ba we, dB await sar pipe som iegsatlo _ Car anpees Deen, seul mated bord — Commetous fos manns du 3 money St awit pour son é— cow ~ fork UNE LOUISE DANS CHAQUE PORT 3 = & surnommait parfois « Fend la Bise » Bx: plus souvent « Jules le Tombeur ». Poer Dien bourlinguer entre les Louises Fallait un fort navigateur ! ‘¥ zvait les maris, y avait les tempetes, Le soleil, la pluie ou le calme plat, Ge estat des jours sans bouger, en quéte D'un souffle d'air et puis vol Le coup de vaudaire. Escale & Pauberge fOxchs. oi PEsther, Pange du quartier Eas pouiit au piano la prier d'une vierge Quill exaucait tres volontiers. refrain) 1 Cétait au bon temps des voiles latines, ‘Nous on naviguait sur la Madelon Le patron c'était Jules d'Essertines, I était beau comme Apollon 1 fallait le voir commander sa barque GEil clair, torse mu, bourré de soleil, Plein de majesté, tei un vrai monarque Doré ma foi jusqu’aux orteils. Un tombeur de charme et un tout bon type + Les belles partout guettaient son retour 1M aimait la vie. il aimait sa pipe, Son bateau, le vin et Pamour 1 Refrain Car aprés Dieu, seul maitre a bord ‘Comme tous les marins du monde. I avait pour son réconfort Une Louise ans chaque port. 2 4 Mais le vent tournait, rabattait les voiles Et la Madelon chargée de gravier Mettait cap a Pouest, et Jul’s en sandales Veillait au grain sans sourciller Le vent fraichissait, on voyait les greves Défiler ma foi vite et joliment, Par fe Bouveret, cétait grassouillete, L’Angéle, une blonde, aux jolis yeux pers. Qui lui tricotait maillots et chaussettes Pour qu'il senthume pas Mhiver. A Thonon, PIrma, la belle cafeti¢re Labreuvait d’amour et de vin elairet Mais il apprenait les bonnes manigres Et on débarquait au port de Geneve ‘Avec une Anglaise & Vevey ! ‘Ahuris, sans savoir comment. Y avait Amanda, la muse de Morges Pour vous accucillr, tout’ les grandes gueules Qui lui donnait tout dans sa véranda, De Piogre étaient la, Ca faisait du brut Son eceur, son esprit, sa superbe gorge La grande Lulu disait : « Pas de meule ! ‘Cetait lui « Pamant d Amanda » | ‘Temméne Jules pour la nuit !» (Au refrain) (Au refrain) 5 C’était le bon temps, mais trop de Louises Et trop de bordées, c'est bien épuisant. Cest ainsi qu'un soir, notre « Fend la Bise » — il allait sur ses cinquante ans — En faisant escale au port de Vill!neuve Est ma foi tombé, mort en plein bonheur Dans les bras douillets d'une jolie veuve (On peut bien dire au champ d'honneur ! ‘Au navigateur de charme et d'eau douce ‘On a fait alors un bel enterr'ment ‘Toutes étaient Ia, les blondes, les rousses. Toutes les perles du Léman ! Refrain Et les pirates de tous bords Pour fleurit Ia tombe ou repose Désormais celui qui est mort rune Louise dans chaque port !

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