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UNIVERSITE de TLEMCEN
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers
Département de Biologie
MEMOIRE
Présenté par
En vue de l’obtention du
Diplôme de MASTER
Thème
Je dédie le fruit de mon travail à la pupille de mes yeux, à celui qui m’a
permis d’être là parmi vous ce jour, à celui qui n’eût de cesse de me voir finir ce que
j’ai entrepris, lui qui m’a toujours encouragée, prodiguée ses conseils.
J’ai nommé mon père qui fut tour à tour mon confident, mon frère, ma mère…
A ma mère qui n’est plus là mais dont l’âme ne m’a jamais quittée et qui
espérait être là. Le destin en a décidé autrement
Ma pensée va vers mon frère Mohammed Sofiane, mes sœurs Ikram et Malika
et surtout ma très chère nièce Fatima Zohra.
Nour El Houda
-i-
Remerciments
Au terme de ce travail nous tenons à exprimer notre sincère gratitude et
profonde reconnaissance à :
Nos cordiaux remerciements s’adressent aussi à tous ceux et celles qui ont
contribué d’une manière ou d’une autre à réaliser ce travail.
-ii-
عانى اننثاخ يصذر هاو نهًزكثاخ انًضادج نألكسذج و ننشاط انًيكزوتاخ و انتي تستعًم في انطة
انثذيم تاإلضافح إنى استخذايها كًىاد حافظح نهًىاد انغذائيح .نًعزفح اننشاطاخ انثيىنىجيح نهنثاتاخ
انطثيح و انعطزيح انًستخذيح تقهيذيا ين قثم انشعىب ،تزكز عًهنا عهى دراسح انًستخهصاخ انتي تى
استخزاجها ين أوراق نثاخ انعزعار نًىسًي 2016و 2013ين خالل غهيها في انًاء و دراسح
نشاطها في انًختثز كًضاداخ نهًيكزوتاخ يع أرتع سالالخ ين انثكتيزيا انًسثثح نأليزاض .نهكشف
عن انقذرج انًضادج نألكسذج ثى إجزاء انتجارب تىاسطح 3طزق يختهفح :تثثيظ انجذر انحز, DPPH
ABTSو انقذرج عهى chélateurعنصز انحذيذ.
IC50تاننسثح نتثثيظ انجذر انحز وأظهزخ نتائج اننشاط انًضاد نألكسذج فعانيح جيذج ين خالل تسجيم
0,04656 ABTSفتى تسجيم أيا تاننسثح ل DPPHتًعذل 0,4439و 1,5875
2016 و 0,5786تاننسثح نقذرج chélateurعنصز انحذيذ 0,2586و .0,01806نهًىسًين
و 2013عهى انتىاني .
كلمات البحث :انًزكثاخ انًضادج نألكسذج ,انًزكثاخ انًضادج نهثكتزيا, Tetracinis articualata ,
تثثيظ انجذر انحز ,DPPH, ABTS , chélateurعنصز انحذيذ.
The plant world is an excellent source of active principles, which confers its antimicrobial and
antioxidant important activity; often sought in the alternative medicine and the field of agro-food
for the food preservation. In order to know biological activities of medical plants traditionally
used by the population, our work focused on the study of crude extracts of leaves harvest 2016,
2013 from an aromatic plant: Tetraclinis ariculata by using the decoction method. The extracts
have been submitted to a screening for their antimicrobial activity in vitro, against the four strains
pathogenic (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis and Micrococcus luteus)
using two diffusion methods on agar environment "cylinders method and the MIC technique).
The antioxidant activity in vitro has been studied with three different methods: technical
reduction of free radical DPPH, ABTS and the chelating power of iron. Both extracts have no
antimicrobial effect against pathogenic strains studied, whatever the method used. The results
obtained on the antioxidant activity showed a good efficiency of the extracts studied for DPPH
the result of IC50 are de 0,4439 and 1,5875 and for ABTS recording IC50 in the range of
0,04656 and 0,5786 and for the chelating power of iron test with IC50 in the rangde 0,2586
and 0,01806 respectively for the leaves harvest 2016, 2013.
Key words: Tetraclinis articulata, decoction, antioxidant activity, antimicrobial activity,
Le monde végétal est une excellente source de principes actifs, ce qui lui confère une
activité antimicrobienne et antioxydante importante ; souvent recherché dans la médecine
alternative et le domaine agroalimentaire pour la conservation des aliments. Dans le but de
connaître les activités biologiques des plantes médicinales utilisées traditionnellement par la
population, notre travail a porté sur l’étude des extraits aqueux (décoction) des feuilles de
Tetraclinis articulata récoltées 2016 et 2013. Les extraits ont été soumis à un criblage pour
leur activité antimicrobienne in vitro, vis-à-vis de quatre souches de bactéries pathogènes
(Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et Micrococcus luteus) en
utilisant deux méthode de diffusion sur milieu gélosé « méthode des puits et la technique
de CMI).
L'activité antioxydante in vitro a été étudiée avec trois méthodes différentes : technique
de réduction du radical libre DPPH, ABTS et le pouvoir chélateur du fer. Les deux extraits
n’ont aucun effet anti microbien vis-à-vis des souches pathogènes étudiées quelques soit la
méthode utilisée de puits ou de CMI.
Les résultats obtenus de l’activité antioxydante ont montré une bonne efficacité des
extraits étudiés par la méthode de DPPH en enregistrant des IC50 de l’ordre de 0,4439
mg/ml et de 1,5875 mg/ml respectivement pour les feuilles récolte 2016 et 2013 de même
pour l’ABTS les IC50 sont de l’ordre de 0,04656 et 0,5786 mg/ml pour les feuilles , le
test de pouvoir chélateur du fer avec a révélé des IC50 d’ordre de 0,2586 et 0,01806
mg/ml respectivement pour les feuilles récolte 2016 et 2013.
Les résultats de l’activité antimicrobienne des extraits aqueux de la plante étudiée ont révélé
une non efficacité quel que soit la partie étudiée.
Mots clés :Tetraclinis articulata - feuilles - décoction - activité antimicrobienne - activité
antioxydante
°C Degré Celsius
μg Microgramme
μg/mL Microgramme par millilitre
μL: Microlitre
μL/mL: Microlitre par millilitre
μm: Micromètre
μM: Micromolaire
ABTS: acide 2,2-azino-bis-3-ethylbenzothiazoline-6-sulfonique
Cm: Centimètre
CMI: Concentration minimale inhibitrice
D.O: Densité Optique
DPPH: 1,1-diphenyl-2-picrylhydrazyl
Fe2+ : Fer Ferreux
Fe3+ : Ions Ferriques
FeCl3: Chlorure de Fer
FeSO4 : Sulfate ferreux
g :Gramme
IC50 :La Concentration qui correspond à 50% d’inhibition
mg/mL: Milligramme par millilitre
mm: Millimètre
mM: millimolaire
min: minute
pH: potentiel d’Hydrogène
Tableau n°03 : IC50 des extraits de Tetraclinis articulata du test du piégeage du radical
DPPH……………………………………………………………………………………...42
Tableau n°04 : IC50 des extraits de Tetraclinis articulata du test du piégeage du radical
ABTS………………………………………………………………………………….…..44
Tableau n°05 : IC50 des extraits de Tetraclinis articulata du test du pouvir chélateur.....46
Figure 01 : Structure de base des acides benzoïques et cinnamiques………....…....……..06
Stable………………………………………………………………………………………. 40
Figure 21: Pourcentages d’inhibition du radical libre ABTS• en fonction des différentes
concentrations de l’extrait des feuilles Tetraclinis articulata (récolte 2013)…………45
I-4-1-1- Polyphénols…………………………………………………………..…….....05
I-4-1-1-3- Tannins…………………………………………………….……….08
I-4-1-2- Alcaloïdes………………………………………………………………….….09
II-Les antioxydants…………………………………………………………………….………..11
II-1- Généralités…………………………………………………………….……….…..11
III-4- Origine…………………………………………………………………………………....19
1- Matériel Végétal………………………………………………………….………..…....25
1-1- Choix de la plante étudiée……………………………………….………...…...25
1-2- Situation géographique………………………………………….……………...25
1-3- Collecte du matériel végétal……………………………………….……..….…26
2- Méthodes de Préparation de l’extrait de Thuya de Berbérie………………...…………..26
3-Détermination de l’activité antimicrobienne des extraits étudiés…………….……...…...27
3-1- Nature, origine et conservation des souches ………………………….…….…..…27
3-2- Mise en évidence du pouvoir antimicrobien des extraits étudiés……………....….27
3-2-1- Méthodes de diffusion sur milieu gélosé…………………………...…...27
3-2-2- Détermination de la concentration minimale inhibitrice ……….…........28
4- Mesure du pouvoir antioxydant des extraits étudiés ……………………………..….....29
4-1- Piégeage du radicale DPPH*…………………………………………….…......…29
4-2- Piégeage du radical ABTS* ………………………………………………...….....30
4-3- Pouvoir chélateur du Fer …………………………………………….…….…..….32
Chapitre III : Résultats et Discussion
VI-1- Activité antimicrobienne des extraits de feuilles de Tetraclinis articulata…….…....34
VI-2- Mesure du pouvoir antioxydant des extraits de feuilles de Tetraclinis articulata…...38
VI-2-1- Piégeage du radicale de DPPH……………………………………………..…40
VI-2-2- Piégeage du rdical ABTS …………………………………………………..…43
VI-2-3- Pouvoir Chélateur de Fer Ferreux………………………………….......…..….46
Conclusion et perspectives …………………………………………………………..….50
Références Bibliographiques ............................................................................................52
INTRODUCTION
LADHEM N.H. (2016). Etude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux de Tetraclinis articulatas. Master en Sci. Alim. Univ.de Tlemcen
Introduction
Pendant longtemps, les remèdes naturels et surtout les plantes médicinales furent
le principal recours de la médecine de nos grands-parents, malgré l’important
développement de l’industrie pharmaceutique qui a permis à la médecine moderne de
traiter un grand nombre de maladies souvent mortelles. Environ 80% de la population
mondiale profite des apports de la médecine traditionnelle à base des plantes
reconnaissant ainsi les savoirs empiriques de nos ancêtres (EL Rhaffari et Zaid, 2004).
Dans le monde, les plantes ont toujours été utilisées comme médicaments. Ces
derniers à base de plantes sont considérés comme peu toxiques et doux par rapport aux
médicaments pharmaceutiques. Les industries pharmaceutiques sont de plus en plus
intéressées par l’étude ethnobotanique des plantes. L’Afrique dispose d’une diversité
importante de plantes médicinales (Dibong et al., 2011).
Introduction Page 1
LADHEM N.H. (2016). Etude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux de Tetraclinis articulatas. Master en Sci. Alim. Univ.de Tlemcen
sahariennes : on y trouve plus de 3000 espèces végétales. Parmi ces ressources naturelles
les plantes aromatiques et médicinales occupent une large place et jouent un grand rôle
dans l’économie nationale. Elles sont utilisées dans différents domaines : industrie
alimentaire, conserverie, pharmaceutique et phytothérapie (Duraffourd et al., 1997).
A l’instar des autres régions d’Algérie, Tlemcen possède un patrimoine très riche
en plantes vertueuses, 275 espèces de plantes médicinales appartenant à différentes
familles ont été recensées et identifiées dont les plus utilisées et vendues par les
herboristes sont : le thym, l’armoise, et la verveine (Loukkas, 2006).
Il faut noter que rares sont les plantes médicinales qui ont fait l’objet d’études
phytochimiques et/ou biologiques très approfondies. Malheureusement, Tetraclinis
articulata (Vahl) (Thuya de Berberie) est un exemple d’essence forestière qui n’échappe
pas à cette règle (Bourkhiss et al., 2007).
Ainsi, le Thuya de Berberie, de la famille des cupressacées, est une espèce à peu
près exclusivement nord-africaine. Il constitue un élément important de la végétation dans
les pays de Maghreb puisqu’il couvre plus d’un million d’hectare. Les formations à Thuya
sont représentées le plus souvent par des peuplements (purs ou en mélange) sous forme de
taillis, car c’est l’une des rares résineux qui rejette de souche après coupe ou incendie. Le
Thuya, considéré comme une espèce à croissance lente et qualifié d’espèce secondaire,
présente un intérêt écologique et économique certain (Boudy, 1950 ; Kacem, 1991).
Introduction Page 2
SYNTHESE
BIBLIOGRAPHIQUE
LADHEM N.H. (2016). Etude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux de Tetraclinis articulatas. Master en Sci. Alim. Univ.de Tlemcen
Depuis la nuit des temps, les hommes apprécient les vertus apaisantes et
analgésiques des plantes. Aujourd’hui encore, les deux tiers de la pharmacopée ont
recours à leurs propriétés curatives. A travers les siècles, les traditions humaines ont
su développer la connaissance et l’utilisation des plantes médicinales. Si certaines
pratiques médicales paraissent étrangers et révèlent de la magie, d’autres au contraire
semblent plus fondées, plus efficaces. Pourtant, toutes ont pour objectif de vaincre la
souffrance et d’améliorer la santé des hommes (Iserin et al., 2001).
La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent
des vertus thérapeutiques, car elles contiennent des principes actifs qui agissent
directement sur l'organisme. On les utilise aussi bien en médecine classique qu'en
phytothérapie : elles présentent en effet des avantages dont les médicaments sont
souvent dépourvus.
On estime que 10 à 20% des hospitalisations sont dues aux effets secondaires
des médicaments chimiques . (Iserin et al., 2001)
Le principe actif c’est une molécule contenu dans une drogue végétale ou dans
une préparation à base de drogue végétale et utilisé pour la fabrication des
médicaments (Pelt, 1980). Cette molécule présentant un intérêt thérapeutique curatif
ou préventif pour l'homme ou l'animale, elle est issue de plantes fraîches ou des
séchées, nous pouvons citer comme des parties utilisées: les racines, écorces,
sommités fleuries, feuilles, fleurs, fruits, ou encore les graines (Benghanou, 2012).
I-4-1-1- Polyphénols
Comme ces molécules constituent la base des principes actifs que l'on trouve
chez les plantes, elles ont un rôle principale à la vie de plante, à la défense contre les
pathogènes; principalement les moisissures et les bactéries phytopathogènes et la
protection contre les rayonnements UV; sachant que tous les composés phénoliques
absorbent les rayonnements solaires (Sarn-imanchado et Cheynier, 2006).
Les phénols ou les acides phénoliques sont des petites molécules constituées
d'un noyau benzénique et au moins d'un groupe hydroxyle, elles peuvent être
estérifiées, éthérifiées et liées à des sucres sous forme d'hétérosides, ces phénols sont
solubles dans les solvants polaires, leur biosynthèse dérive de l'acide benzoïque et de
l'acide cinnamique (Wichtl et Anton, 2009).
I-4-1-1-2-Flavonoïdes
Flavone Flavonol
Isoflavone Anthocyanidines
Flavanone
I-4-1-1-3- Tanins
Tanin est un terme provient d'une pratique ancienne qui utilisait des extraits de
plantes pour tanner les peaux d'animaux. On distingue deux catégories : Les tanins
condensés, polymères d'unités flavonoïdes reliées par des liaisons fortes de carbone,
non hydrolysable mais peuvent être oxydées par les acides forts libérant des
anthocyanidines (Hopkins, 2003).
Les plantes riches en tanins sont utilisées pour retendre les tissus souples et
pour réparer les tissus endommagés par un eczéma ou une brûlure, elles rendent les
selles plus liquides, facilitant ainsi le transit intestinal (Iserin et al., 2001).
I-4-1-1-4- Lignines
I-4-1-2-Alcaloïdes
Certains alcaloïdes sont utilisés comme moyen de défense contre les infections
microbiennes (nicotine, caféine, morphine, lupinine) (Hopkins, 2003). Des
anticancéreuses (vincristine et la vinblastine) (Iserin et al., 2001).
Les terpènoïdes sont une vaste famille de composés naturels près de 15000 de
molécules différentes et de caractère généralement lipophiles, leurs grandes diversités
due au nombre de base qui constituent la chaîne principal de formule (C5H8) n selon la
variation de nombre n, dont les composés monoterpènes, sesquiterpènes, diterpènes,
triterpènes, … (Wichtl et Anton, 2009). Ces molécules présentent en forme des
huiles essentielles ; parfums et goût des plants, pigments (carotène), hormones (acide
abscissique), des stérols (cholestérol) (Hopkins, 2003).
Chez toutes les plantes on trouve ces composés liées avec un groupement
alcool qu'ils nommés les stérols; prenant une forme plane, glycosylée, analogues du
cholestérol qui ne diffèrent de celui-ci que par leur chaîne latérale comme: Β-
Sitostérol, Stigmastérol (Hopkins, 2003).
І-4-1-3-1- Saponosides
Le terme saponosides est dérivé de mot savon, sont des terpènes glycoslysés comme
ils peuvent aussi se trouve sous forme aglycones, ils ont un goût amer et acre
(Hopkins,2003). Ils existent sous deux formes, les stéroïdes et les terpènoïdes (Iserin
et al., 2001).
Ils sont utilisées pour soigner des maladies inflammatoires telles que les
allergies, eczéma, favorise l'expulsion des gaz intestinales comme les fleurs frais ou
séchées de plante "camomille" (Iserin et al., 2001).
II.1. Généralités
Ils sont présents dans l’alimentation tels que les vitamines A, C, E et les
polyphénols en particulier les flavonoïdes, ainsi que les cofacteurs des enzymes
impliquées dans les systèmes anti-oxydants endogènes comme le sélénium, le zinc et
le manganèse.
Ces antioxydants nutritionnels sont indispensables mais leur action est limitée
jusqu’à ce qu’ils soient régénérés.
La vitamine E est abondante dans les germes de blé, les légumes verts, les
oeufs, les noix et les corps gras notamment les huiles de tournosol, de soja, de maïs
(Koechlin- Ramonatxo, 2006).
de la vitamine A. Ils sont présents dans les carottes, les fruits rouge et jaunes, les
légumes verts et les tomates (Marc et al., 2004).
Le thuya de berberie (Tetraclinis articulata Vahl Master), a été décrit par Vahl
(1791) sous le nom de Thuya articulata ; par la suite il a été reporté au genre Tetraclinis
par Benth (1883) et Maire (1952). Selon Quezel et Santa (1963) la systématique de
Tetraclinis articulata est comme suit :.
Embranchement : Spermatophytes
Sous-embranchement : Gymnospermes
Ordre : Conifèrales
Sous-ordre : Orbitales
Famille : Cupressacées
Genre : Tetraclinis
Espèce : Tetraclinis articulata
Noms vernaculaires
Arabe :âafsiya ( )عفصية, mot ayant pour racine âafis (( )عفصastringent), dont le
synonyme est qabidh (( )قابضBaba Aissa, 2000).
Français : Thuya de Berberie , thuya d’Algerie, bois de titre (Farjon, 2005), thuya à la
sandaraque et vernix (IUCN, 2005), thuya de Maghreb (Cherif, 2012)
Anglais : Arar tree, sandarac gum tree, gharghar (Farjon, 2005), Mediterranean alerce
(Fasla, 2009).
Le bois du thuya est très léger, tendre etaromatique. Il peut se fendre facilement
(Nichane, 2010) et résiste bien à la pourriture (Bouayad Alam, 2015).
Alors que Boudy (1950) avancent les valeurs l’accroissement moyen en diamètre de
4 mm/an jusqu’à 30 ans et de 1.5 mm/an jusqu’à 60 ans.
Boudy (1950) rapporte, pour des coupes à blanc étoc, les chiffres suivantes :
I.3. Ecologie
Le thuya, par sa rusticité, s’accommode aux climats très secs et aux sols les plus
déshérités. Ses peuplements sont remarquablement liés aux variantes chaudes et
tempérées du thermo-méditerranéen semi-aride exceptionnellement subhumide inférieur
ou aride. En effet, le thuya peut se développer aussi dans le subhumide chaud, doux et
tempéré sur sol filtrant et calcaire, sur une forte pente et sur des expositions sud et sud-
est. En outre, il est retrouvé aussi dans l’aride supérieur sous un état mal venant
largement dominé par des espèces plus xérophiles : Argania spinosa, Acacia gummifera
et Stipa tenacissima (Benabid, 1985).
Le thuya est donc réputé par ses caractères écologiques : thermophile, xérophile et
rustique. Si les influences océaniques modérées favorisent le développement de cette
espèce, le froid l’élimine surtout avec l’augmentation de l’humidité de l’air. Tetraclinis
articulata est connu pour son indifférence à la nature chimique du substratum.
Cependant, il préfère le calcaire, plus sec (Boudy, 1950) et il est éliminé des roches
Les feuilles sont en aiguilles bleutées, de 1-2 cm chez les jeunes plantes (figure
8A). Elles vont ensuite, chez les plantes adultes, laisser la place aux feuilles en écailles,
persistantes, opposées et plus ou moins verticillées par 4, enveloppant le rameau aplati
inégal, 2 larges alternant 2 étroites. Les fleurs mâles sont groupées à l’extrémité des
rameaux courts. Les fleurs femelles sont localisées sur des rameaux latéraux. Les cônes
plus ou moins globuleux, constitués de 4 écailles ligneuses, en 2 paires, en forme de
coeur (figure 8B) ; graine petite avec des poches de résine et 2 ailes latérales (Benabid,
2000).
Figure 09: Rameaux (A) et cônes (B) de Tetraclinis articulata (hipernatural.com et oshba.net)
III-4-1-Origine
Au Maroc
En Tunisie
Son aire bioclimatique semble plus étendu puisqu’on le trouve depuis l’étage aride
dans ses variantes douce, tempérées ou fraiches jusqu’au niveau supérieur du
subhumide tempéré et doux (Fennane, 1987).
En Algérie
Le thuya est surtout répondu en Oranie aussi bien dans le secteur littoral que plus à
l'intérieur du pays (Boudy, 1950)
Il apparait ici dans le prolongement de son aire Marocaine. En effet il est surtout
dans l’Algérie Nord- occidental.
Quézel et Santa (1962) ont mentionné que le thuya est très commun dans le
secteur Oranais, assez commun dans le secteur Algérois et dans le sous secteur des
hauts plateaux et il est très rare dans le grand Kabylie.
III-5-1-Médecine traditionnelle
Le thuya de Berberie est une plante aromatique et médicinale très utilisée dans la
médecine traditionnelle de plusieurs pays notamment au Maroc (Bourkhiss et al.,
2015).
Les feuilles et les rameaux sont utilisés dans le traitement des infections
intestinales et respiratoires (Bellakhder et al., 1991) dans une étude ethno
pharmacologique réalisée au Maroc Ziyyat et al. (1997) et Fasla (2000) ont rapporté
que les feuilles de thuya de Berberie sont utilisées contre le diabète et l’hypertension
La poudre des feuilles en usage externe est appliquée sur la plaie ombilicale des
nouveaux nés pour la cicatrisation (IUCN, 2005).
Au Maroc, les arilles (l’expansion charnues qui entourent les graines) sous forme
de poudre, ou en macération sont utilisés dans le traitement de : l’hyperglycémie,
l’hypertension, le vertige, la migraine et les diarrhées, contre l’inflammation des yeux et
les maux de tête (Bnouham et al., 2002)
- L’industrie pour préparer les vernis, les laques ; et est particulièrement évaluée
pour préserver les peintures (Farjon, 2005) ;
- La préparation des lames microscopique en remplaçant le baume de Canada
(Fasla, 2009) ;
- Les ciments dentaires et en fumigation (Seth, 2004) ;
- Elle servirait surtout à la fabrication de colle (Mered Chiali, 1973).
La variation du bois peut être envisagée par la filière papetière (Hadded et al.,
2006). Le thuya de Berberie est également utilise comme arbre ornemental et quelques
fois comme Bonsaï (Rushforth, 1999).
1. Matériel végétal
1-1 Choix de la plante étudiée
L’intérêt de ce travail est la valorisation d’une plante médicinale (Tetraclinis articulata)
poussant à l’état spontané dans la région de Tlemcen par l’étude de son activité
antimicrobienne et antioxydante.
Le choix de cette espèce a été effectué après enquête ethno-pharmacologique effectuée au
cours de cette étude auprès des tradi-thérapeutes, des herboristes et des personnes utilisant ou
vendant les plantes médicinales.
1-2-Situation géographique :
La ville de Honaine se trouve sur le côté occidentale de l’Oranie avec une altitude de
15 m et dont les cordonnées Lambert sont :
La ville de Honaine se trouve entre les sites portuaires de Bini saf et de Ghazaouet, à
40 km de la frontière et à 60 km au nord-ouest de Tlemcen. Elle est située au centre de la
bordure côtière du massif des Tarara, limitée au nord par la mer, à l’ouest Daïra de Nedrouma
et de Ghazaouet et au sud par la Daïra de Remchi dont elle faisait partie avant découpage
administratif de 1991.
Suivant le protocole décrit par Kaneria et al. (2012) la décoction consiste à porter à
ébullition au bain-marie 100 ml d’eau distillée avec 10 g des parties étudiées pendant 20min.
Puis, le décocté obtenu est filtré à l’aide du papier filtre 0,22mm puis centrifugé pendant 5min
à 2000g (tours) et enfin et pour éviter tout risque de dégradation des extraits due à l'action de
l'air, nos échantillons étaient conservés au réfrigérateur (4-6°C) dans des tubes à vices stériles
bien fermés.
L’activité antibactérienne des extraits étudiés a été testée sur 04 souches pathogènes
(Tableau 01).
Avant le test, les souches ont été revivifiées dans les bouillons adéquats (le BHIB pour
toutes les souches) durant 24h à 37°C pour atteindre la phase exponentielle.
La turbidité a été ajustée à 0.5 Mc Farland, ce qui correspond à 1-2 × 108 UFC/ml (D.O =
0.08 à 0.13 / λ = 625nm). Les cultures ont été diluées avec les différents bouillons afin
d'atteindre des densités optiques (D.O) correspondantes pour chaque test (CLSI, 2006a).
- Principe
consiste à mettre la substance inhibitrice dans un puit tracé sur la gélose inoculée par la
souche cible au préalable.
La substance inhibitrice diffuse dans le milieu en provoquant un gradient de concentration
décroissant autour du puit. Ainsi, la bactérie se développera si la concentration en antibiotique
est inférieure à la concentration minimale inhibitrice ; ce qui se matérialisera par l’apparition
d’une zone circulaire d’inhibition de la croissance bactérienne autour du disque, et, en
fonction du diamètre d’inhibition, la souche du microorganisme sera qualifiée de sensible,
d’intermédiaire ou de résistante. Dans la technique de diffusion, il y a compétition entre la
croissance du microorganisme et la diffusion du produit à tester (Broadasky et al. 1976 ;
Nicolas et Daniel, 1998).
- Procédure
L’activité antibactérienne des extraits de plantes étudiées a été déterminée par diffusion sur
milieu gélosé, suivant le protocole décrit par Hazzit et al. (2009) qui utilise 100 µL d’une
suspension contenant 2 × 108 UFC/ml de microorganismes à tester pour inoculer des boîtes
de Petrie coulées avec 15 ml de la gélose molle stérile du milieu cœur cervelle (BHI) (à 7g/L
d’Agar). Des volumes de 30, 50, 70 et 100µL d’extraits ont été mis dans les puits tracés sur la
gélose molle déjà inoculée avec les microorganismes à tester. Un puit imprégné avec 30µg de
chloramphénicol (control positif) ont été ajoutés. Les boîtes de pétri ont été conservées à 4°C
pendant 2h et ont été ensuite incubées à 37°C pendant 24h. Les diamètres des zones
d'inhibition (mm) sont mesurés, y compris le diamètre des disques.
- Procédure
La capacité antioxydante des extraits étudiés a été évaluée dans ce travail par une série de
03 tests visant la détermination du piégeage du radical 1,1-diphenyl-2-picrylhydrazyl
(DPPH●), du piégeage du radical de l’acide 2,2-azino-bis-3-ethylbenzothiazoline-6-sulfonique
(ABTS●+) et du pouvoir chélateur des ions ferriques.
- Principe
A température ambiante, le radical DPPH● présente, en solution alcoolique, une intense
coloration violette qui disparaît au contact d’une substance donneuse de protons (figure 13).
Cette décoloration met en évidence le pouvoir antioxydant d’un échantillon par sa capacité à
piéger le radical libre et se traduit par une diminution de l’absorbance à 517 nm (Moon et
Shibamoto, 2009).
Figure 13 : Réaction entre le radical DPPH* et l’antioxydant pour former le DPPH stable
(Moon et Shibamoto, 2009).
- Procédure
La méthode utilisée pour l’évaluation du piégeage du radical DPPH par les extraits des
plantes étudiées est celle décrite par Dandlen et al. (2010).
Après la préparation des dilutions des extraits dans de l’eau distillée, on prend 25µL de
chaque qu’on met dans un tube Eppendorf et on additionne 975 μl de la solution de DPPH (à
60µM). Le mélange réactionnel est immédiatement agité avant d’être placé pendant 60 min à
l’obscurité et à la température ambiante du laboratoire. L’absorbance du milieu réactionnel a
été mesuré à 517 nm en utilisant un spectrophotomètre contre un control négatif (contenant de
l’eau distillée au lieu de l’extrait). Chaque test est répété trois fois.
Avec :
PI: pourcentage d’inhibition.
A0 : absorbance du control (sans échantillon)
A1 : absorbance de l’échantillon après 60 min
- Principe
Cette formation se traduit par l’apparition d’une coloration verte bleue intense. En
présence d’un donneur d’hydrogène (agent antioxydant), le passage du radical ABTS●+ à la
forme non radicalaire s’accompagne de la disparition de cette coloration mesurée à une
longueur d’onde de 734 nm (Lien et al, 1999 ; Re et al. 1999).
- Procédure
Suivant le protocole d’Aazza et al. (2011) le radical ABTS●+ est produit par réaction entre
une solution aqueuse d’ABTS (7 mM) et une solution de persulfate de potassium (K2S2O8,
2.45mM), utilisé comme oxydant. Ce mélange est agité pendant 16 h à l’obscurité puis dilué
par l’éthanol jusqu'à obtenir une absorbance de 0.700 à 734 nm.
Un volume de 990 μl de cette solution d’ABTS●+ est ensuite mélangé avec 10 μl des
différents extraits étudiés à différentes concentrations. Après 6 min d’incubation à
température ambiante, l’absorbance du mélange est mesurée à 734 nm en utilisant un
spectrophotomètre contre un blanc (témoin négatif). Le calcul du pourcentage d’inhibition
permet d’exprimer cette activité antiradicalaire en IC50 comme décrit précédemment pour le
DPPH*.
Le fer est un élément essentiel pour le bon fonctionnement physiologique, mais l’excès de
cet élément peut causer des dommages à la cellule. En raison de sa forte réactivité, le fer est
connu pour son grand rôle pro-oxydant vis-à-vis de l’oxydation des lipides (Gulcin, 2012).
- Principe
Pour évaluer le pouvoir chélateur d’un extrait donné, le composé stabilisant le plus utilisé
est la ferrozine (figure 15) (Gulcin, 2012). En effet, la ferrozine forme avec le fer libre,
présent dans un milieu réactionnel, un complexe ferrozine-Fe2+ de couleur violette intense. La
quantification de ce complexe par spectrophotométrie à 562 nm dans un milieu de
concentration connue en fer, renseigne sur la quantité de fer non chélatée et donc sur la
capacité des extraits à chélater cet élément. Plus la coloration de la solution contenant l’extrait
testé est claire, plus le pouvoir chélateur est important (Zhao et al. 2006).
- Procédure
Suivant le protocole décrit par Wang et al. (2004), un volume de 100 μl des extraits à
différentes concentrations est ajouté à 50 μl de Chlorure de fer (FeCl2, 4H2O, 2 mM). Après
une agitation vigoureuse et un repos de 5 min, 100 μl de ferrozine (5 mM) sont ajoutés, suivis
de 2.75 ml d’eau distillée. Le mélange est laissé au repos pendant 10 min à température
ambiante et l’absorbance est mesurée à 562 nm contre un blanc (sans ferrozine). Les résultats
permettent de calculer le pourcentage d’inhibition et d’exprimer cette activité en IC50 comme
décrit précédemment pour le DPPH●.
L’activité antimicrobienne et l’efficacité antioxydante des extraits des végétaux sont les
caractéristiques les plus étudiées pour leurs importances à préserver les aliments ainsi que
pour le control des maladies d’origine bactériennes qui touchent l’homme et de l’animal
(Bozin et al., 2007).
C’est dans cette optique que, nous avons étudié In vitro le pouvoir antibactérien des
extraits isolés de Tetraclinis articulata par la méthode de diffusion des puits sur un milieu
gélosé semi-solide ainsi que par la méthode de la concentration minimale inhibitrice (CMI)
vis-à-vis des quatre souches (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et
Micrococcus luteus), fréquentes en pathologie humaine, appartenant à deux différentes
catégories (Gram positif et Gram négatif) et les comparer avec un antibiotique de référence
(Chloramphénicol).
disque. Après incubation, les disques s’entourent de zones d’inhibition circulaires qui
correspondent à une absence de culture (Delignette-muller, 1992).
Dans le cas de solutions à faible activité, une grande concentration ou volume doit être
utilisé. Vu la capacité limitée du disque à retenir de grands volumes de la substance il est
préférable d’utiliser des puits qui peuvent supporter un volume supérieur par rapport aux
disques (Bartner et al., 1994).
Après lecture de nos résultats (figure 16), il s’est avéré que nos extraits appartenaient à
ème
la 4 classe en enregistrant des diamètres inférieurs à 10mm c’est-à-dire que les extraits
aqueux des feuilles de Tetraclinis articulata ont réagi négativement sur les bactéries ciblées.
De même, la constatation faite sur les boites de pétries en étudiant l’effet des différents
extraits de feuilles du thuya étudiées par la méthode de concentration minimale inhibitrice
(CMI) sur la croissance de toutes les souches bactérienne testées était indéterminable (tableau
02), ce qui approuve le résultat déjà obtenu par la méthode de puits.
L’absence d’effet antibactérien sur les différentes souches testées par les deux méthodes
étudiées pourrait être due à la résistance de celles-ci ou bien à l’insuffisance du volume et de
la concentration des principes actifs des extraits utilisées. Balansard (2007) a constaté que
pour de nombreuses plantes, en fonction de la date de récolte, il y aura des variations très
importantes dans la composition chimique et de l’activité biologique de leurs extraits.
L’extrait aqueux étudié par Djouahri et al. (2014) a révélé une bonne efficacité
antibactérienne vis-à-vis de toutes les souches testées en enregistrant des zones d’inhibitions
comprises entre 12,5 et 15 mm vis-à-vis des souches de S. aureus, S. enterica, E. coli, K.
pneumoniae et P. aeruginosa et encore mieux vis-à-vis de L. monocytogenes avec une zone
d’inhibition de l’ordre de 40 mm. De même les extraits par le méthanol et éthanol ainsi que
l’huile essentielle ont révélé des valeurs similaires que l’extrait aqueux.
L’étude mené par Houari et Slimani (2013) a révélé une efficacité des huiles
essentielle du Thuya de la même station (Honaine) mais à des concentrations comprise entre
1/250 et 1/100 (v/v) vis-à-vis de deux souches de S. aureus.
De même les résultats de Franchomme (1981) concordent avec notre car seules les
souches de Staphylococcus aureus ont été inhibé à des concentrations de 1/250 et 1/100 (v/v).
Le travail réalisé par Bourkhiss et al. (2007a) a montré une non efficacité des huiles
essentielles des rameaux du Thuya de Berbérie vis-à-vis d’Escherichia coli et de Bacillus
substilis ce qui est en concordance avec nos résultats mais vis-à-vis de S. aureus et
Micrococcus luteus ils ont remarqué une efficacité de ces huiles essentielles qui s’est traduite
par une CMI comprise entre 1/100 et 1/250 (v/v). La faible activité antimicrobienne de l’huile
essentielle peut s’expliquer par son profil chimique pauvre en composés connus pour leur
pouvoir antimicrobien comme certains alcools monoterpéniques et les phénols et riche en
hydrocarbures terpéniques, notamment le limonène qui ne présente aucun effet
bactériostatique ou fongistique (Scora et Scora 1998).
Dans une autre étude menée par Bourkhiss et al. (2007b), ils ont constaté un bon effet
antibactérien des huiles essentielles extraites des feuilles du thuya de Berbérie avec des
concentrations allant à 1/500(v/v) pour E. coli et 1/5000 (v/v) pour S. aureus. Ces auteurs ont
attribué la bonne activité à l’α–pinène qui montre une grande activité contre les micro-
organismes testé. Selon Aligiannis et al. (2001), ce composé possède une forte activité
antimicrobienne.
En 2010, Bourkhiss et ses collègues ont constaté que les huiles essentielles de la sciure
de bois de Tetraclinis articulata (vahl) masters ont été vraiment efficaces car leurs CMI
enregistrées sont de l’ordre de 1/5000 (v/v) vis-à-vis d’E. coli et S. aureus et de 1/10000 (v/v)
vis-à-vis de B. substilis et M. luteus. (Boukhiss et al., 2010)
Chikhoune et al. (2013) en étudiants les huiles essentielles des cônes et des feuilles de
Tetraclinis articulata de Hammam Meloiane et Tipaza (Algérie) ont constaté que
Staphylococcus aureus est la plus sensible avec des zones d’inhibitions comprise entre 22 et
15mm par contre Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa en enregistrant des zones
d’inhibitions comprises entre 7 et 12mm. Malgré cette faible activité mais qui reste plus
efficace que les extraits aqueux étudiées dans notre cas.
Selon Larson (1997), un antioxydant, qui inhibe la peroxydation lipidique, peut agir en
fonction de plusieurs mécanismes, les plus importants sont :
- Le piégeage rapide des radicaux lipidiques peroxyles (LOO•) qui propagent la chaine
de peroxydation (inhibition de la propagation).
Le pouvoir antioxydant des molécules peut être évalué soit de façon in vivo, sur des
organismes vivants, soit in vitro, en utilisant des tests qui miment le phénomène
physiologique. Pour évaluer l’activité antioxydante, in vitro, des aliments, extraits naturels et
antioxydants commerciales, différentes méthodes ont été développées (Alam et al., 2013).
D’après Miguel (2010) et Krishnaiah et al. (2011), plusieurs méthodes ont été
développées pour l’évaluation de l’activité antioxydante d’un extrait indépendamment de la
teneur quantitative du composé individuel à qui l’activité anti-oxydante est attribuée.
Plusieurs méthodes existent, simples, de coût abordable et qui ont l’habilité d’identifier
l’activité effective d’un composé particulier ou d'un extrait complexe. Les méthodes
d’évaluation de l’activité antioxydante peuvent être classées en trois groupes :
- Méthodes basées sur le piégeage d’un radical : TRAP (Total Reactive Antioxidant
Potential), ORAC (Oxygen Radical Absorbance Capacity), TEAC (Trolox Equivalent
Antioxidant Capacity), DPPH (DiPhenyl-1-PicrylHydrazyl), PCL (Photo-Chimi-
Luminescence), spectroscopie RMN19F.
Ces méthodes impliquent le mélange d’espèces oxydantes, tels que des radicaux libres
ou des complexes métalliques oxydés, avec un échantillon qui contient des antioxydants
capables d’inhiber la génération de formation de radicaux libres. Ces antioxydants peuvent
agir selon trois mécanismes majeurs, par transfert d’atome d’hydrogène, par transfert
d’électron ou bien par inhibition d’enzymes d’oxydations (Miguel, 2010).
Ainsi, compte tenu des différents facteurs impliqués, tels que les propriétés physico-
chimiques des molécules, il est recommandé d’utiliser plusieurs tests pour confirmer une
activité antioxydante (Prior et al., 2005 ; Miguel, 2010 ; Alam et al., 2013). C’est pourquoi
notre choix s’est porté sur l’utilisation de trois tests chimiques.
A travers les figures 18 et 19, nous constatons que les extraits des collectes de 2016 et
2013 ont exercé de bon effet antioxydants en enregistrant des taux maximaux respectifs de
l’ordre de 90 et 75% à la concentration de 2,7mg/ml et en enregistrant des IC 50 respectifs de
0,4439 et 1,5875 mg/ml (tableau 03).
Houari et Slimani (2013) ont enregistré une faible activité antioxydant des huiles
essentielles et de l’hydrolysat de Tetraclinis articulata qui n’a même pas atteint les 50%
d’inhibition du radical DPPH. Par contre l’extrait éthanolique de la même plante a donné une
bonne activité antioxydante en piégeant plus de 70% du radical DPPH à la concentration de
0,21mg/ml d’extrait et en enregistrant une IC50 de 0,072mg/ml ce qui se montre plus efficace
que nos extraits.
Dans une étude réalisée par Ben Jemiaa et al. (2013), l’extrait hydro-acétonique du
thuya de la Tunisie a révélé une excellente efficacité à piéger le radical DPPH en enregistrant
une IC50 de l’ordre de 5,5 ± 0,86 µg/ml même comparé à l’antioxydant synthétique (BHT) qui
a donné une efficacité moindre (avec une IC50 de 12 ± 0,13µg/ml). Les huiles essentielles de
cette plante ont donné les plus faibles efficacités inhibitrices du radical DPPH (avec une IC 50
de 25,5 ± 0,53 µg/ml) mais qui restent plus importantes que nos résultats.
Dans le même cadre, les extraits éthanoliques obtenus par Bourkhiss et al., (2010), ont
démontré une bonne efficacité antioxydante en enregistrant des valeurs d’IC50 de l’ordre de
0,044 mg/ml.
Sliti et al. (2016) ont constaté une forte activité antioxydante vis à vis du radical DPPH
en étudiants les extraits hydro-méthanoliques de Tetraclinis articulata en enregistrant des
IC50 de l’ordre de 23,3 to 30,9 μg/mL et de 22,8 to 36,8 μg/mL respectivement pour
méthanol: eau (80:20) et méthanol: eau (50:50), cette efficacité avoisine même de
l’antioxydant commercial utilisé (l’α-tocopherol avec une IC50 de 21,2 μg/mL) ; ces auteurs
ont constaté que les extrait méthanol : eau (80:20) démontrent une plus forte efficacité
comparés à l’extrait méthanol : eau (50:50) ; plusieurs auteurs attribuent cette efficacité par la
richesse de ces extraits en composés phénoliques (flavonoids, acide tannique, acide caféique,
catéchine, rutine et quercétine) qui peuvent être acheminé par les différents solvants au court
Djouahri et al. (2013), en étudiant l’activité de piégeage du radical DPPH par les huiles
essentielles obtenus par deux méthodes d’extraction (hydro-distillation assistée par
microondes (MAHD) et simple hydro-distillation (HD)), ont enregistré des valeurs d’IC50 de
l’ordre de 0,19172 ± 0,00122 et 0,51765 ± 0,00121 mg/ml respectivement pour MAHD et
HD. Ces résultats sont nettement différentes aux notre par le faite d’avoir atteint l’IC 50 ce qui
n’est pas notre cas.
Mimica-Dukic et al. (2003) attribuent la bonne efficacité des différents extraits à piéger
le radical DPPH à leurs teneurs en composés phénoliques.
Pour confirmer nos résultats nous avons dosé le pouvoir antioxydant avec un deuxième
protocole de l’ABTS
Selon Re et al. (1999), la méthode de piégeage du radical ABTS est une excellente
méthode pour déterminer l’activité antioxydante pour une large diversité de substances,
comme antioxydants donneurs d’hydrogène ou piégeurs de radicaux en phase aqueuse et
d’antioxydant briseur de chaines ou bien comme piégeur de radicaux pyroxylé.
Ce test est basé sur la capacité d’un antioxydant à stabiliser le radical cationique
ABTS·+ de coloration bleu-vert en le transformant en ABTS+ incolore, par piégeage d’un
proton par l’antioxydant.
Les valeurs des D.O enregistré au cours de l’expérimentation ont permis de calculer les
pourcentages d’inhibition du radical ABTS. Ces pourcentages augmentent de façon
proportionnelle en fonction des concentrations des extraits aqueux. Ces résultats ont permis de
tracer les différentes courbes des figures 20 et 21.
A travers ces figures nous remarquons que l’extrait aqueux des feuilles de Tetraclinis
articulata récoltée en 2016 a exercé une forte activité inhibitrice du radical ABTS en
atteignant les 98% avec une dose inférieure à 1,1 mg/ml. Par contre celle de la récolte de
2013 le piégeage de 80% du radical DPPH a nécessité une dose supérieure à 1.1 mg/ml ce qui
signifie que la collecte de 2016 a agit comme un bon donneur d’hydrogène.
Les IC50 ont confirmé cette efficacité car l’extrait des feuilles de l’année 2016 a révélé
une valeur de 0,04656 mg/ml par contre la collecte de 2013 a démontré une faiblesse
d’efficacité remarquable par rapport à la première en enregistrant une IC50 de l’ordre de
0,5786 mg/ml (tableau 04).
Tableau 04 : IC50 des extraits de Tetraclinis articulata du test de piégeage du radicale ABTS.
Houari et Slimani (2013) ont enregistré une faible activité antioxydant des huiles
essentielles et de l’hydrolysat de Tetraclinis articulata qui n’a même pas atteint les 50%
d’inhibition du radical ABTS. Par contre l’extrait éthanolique de la même plante a donné une
bonne efficacité antioxydante en piégeant 60% du radical ABTS à la concentration de
0,21mg/ml d’extrait et en enregistrant une IC50 de l’ordre de 0,04mg/ml d’extrait et comme le
test du DPPH cet extrait a été aussi efficace vis-à-vis du radical ABTS que nos extraits.
Dans le même cadre, les extraits éthanoliques obtenus par Bourkhiss et al., (2010), ont
démontré une bonne efficacité antioxydante car les IC50 enregistré par la méthode d’ABTS est
de 0,027mg/ml.
L’étude menée par Herzi et al. (2013) a démontré une bonne efficacité des extraits de
feuilles de Tetraclinis articulata par fluides supercritiques, en donnant des résultats
d’efficacité (avec des IC50 de 0,02977 ± 0,0013 et 0,04091 ± 0,0053 µg/ml respectivement
pour 1000bars et 90 bars) supérieurs par rapport à nos résultats. Par contre l’huile essentielle a
révélé une faible efficacité (324,45 ± 14,21µg/ml).
Dans une autre étude menée par Rached et al. (2010) l’extrait de T. articulata d’Algérie
a révélé une excellente activité de piégeage du radical ABTS (avec une IC50 de 9,519 ±
0,521µg/ml) ces auteurs attribuent cette efficacité a la forte teneur en composés phénoliques.
Liu et al. (2007) ont démontré que l’utilisation de différents types de solvants est
déterminant dans l’efficacité antioxydante et ceci par la variation du contenu et la
concentration des composés phénolique extrait par ces solvants.
Résultats et Discussion Page 44
LADHEM N.H. (2016). Etude de l’effet antibactérien et antioxydant de l’extrait aqueux de Tetraclinis articulatas. Master en Sci. Alim. Univ.de Tlemcen
D’un autre côté, il est connu que l’isolation des antioxydants naturels est difficile parce
que la plupart de ces composés sont sensibles à la chaleur et peuvent être détruits si les
conditions d’extraction ne sont pas bien adaptées (Valenzuela et Nieto, 1996).
Figure 20: Pourcentages d’inhibition du radical libre ABTS• en fonction des différentes
concentrations de l’extrait des feuilles Tetraclinis articulata (récolte 2016).
La chélation des ions ferreux a été estimée selon la méthode de Le et al. (2007) dont
laquelle la Ferrozine peut quantitativement former un complexe avec le fer (Fe2+-Ferrozine) ;
chromophore rouge ayant un maximum d’absorption à 562nm. En présence d'agents
chélateurs, la formation de ce complexe est perturbée aboutissant à une diminution de la
couleur rouge qui est suivie spectrophotométriquement.
Dans cette étude nous avons constaté que les extraits des feuilles du thuya de Berbérie
récoltées en 2016 ont un important pouvoir chélateur avec une IC50 de l’ordre de 0,02987
mg/ml et une chélation du fer de l’ordre de 71% à la concentration de 2,7 mg/ml (Figure 22
et 23) de même l’extrait des feuilles récolté en 2013 a donné une efficacité chélatante plus
importante avec une IC50 de l’ordre de 0,01806 mg/ml et avec une inhibition supérieure à
85% à la concentration de 2,8mg/ml (Tableau 05).
Dans une étude réalisée par Ben Jemiaa et al. (2013), les extraits hydro-acétoniques et
les huiles essentielles du Thuya de Berbérie se sont révélé inefficaces et n’ont pas chélater le
fer.
En étudiant l’effet chélateur des huiles essentielles de Myrtus communis Wannes et al.
(2010) ont constaté que les fleurs ont exercé un effet chélateur contrairement aux feuilles et
tiges qui n’ont pas démontré une activité chélatante.
A travers l’étude réalisée par Bakchiche et al. (2013), on a remarqué que les extraits
hydro-alcoolique étudié par ces auteurs ont exercés une bonne efficacité à chélater le fer avec
0,099 ± 0.023, 0,258 ± 0.023 et 0,695 ± 0.023 mg/ml respectivement pour Haloxylon
scoparium Pomel, Artemisia campestris L. et Arbutu sunedo L. et sans qu’il y ai une activité
des extraits de Juniperus phoenicea L., Thymus algeriensis Boiss et Reut., Cytisus
monspessulanus L. et Anthemis arvensis L.
La comparaison de ces résultats avec cels trouvés avec d’autres plantes éclaircit
l’importance de la capacité des extraits étudiés d’établir des liaisons avec les ions ferreux.
De ce fait, Chan et al. (2007) ont montré que l’infusion du thé vert, connu par son
potentiel antioxydant, a donné une activité chélatrice d’environ 42% à une concentration de
3,3mg/ml. Tandis que des effets chélateurs maximaux de 94% et 92% sont produits par les
extraits aqueux et méthanolique de la santoline à des concentrations de 0,2 mg/ml et 0,45
mg/ml respectivement.
L’activité chélatrice élevée de l’extrait aqueux par rapport à l’extrait méthanolique peut
être expliquée par la solubilité des agents chélateurs dans l’eau. Les résultats de Sahreen et
al. (2010) montrent que les extraits des plantes induisent des effets chélateurs directement
proportionnels à la polarité de leurs solvants
De même et selon Morris (1995) et Brown (1998), les composés phénoliques s’avèrent
comme de bons chélateurs des ions métalliques, à titre d’exemple, dans une étude menée sur
des extraits de quatorze variétés d’orge, Zhao et al. (2006) ont mis en évidence l’existante
d’une corrélation très faible et non significative entre l’activité chélatante des extraits et leurs
teneurs en composés phénoliques.
En étudiant l’effet chélateur des huiles essentielles de Myrtus communis Wannes et al.
(2010) ont constaté que les fleurs ont exercé un effet chélateur contrairement aux feuilles et
tiges qui n’ont pas démontré une activité chélatante. Ces auteurs expliquent l’efficacité des
huiles essentielles des fleurs par la présence d’eugénol et de méthyl-eugénol, par contre la
faible concentration de ces deux composés dans l’huile essentielle des feuilles n’a pas permis
de chélater le fer.
Singh et al. (2007) ont obtenus de très faibles activités chélatantes des huiles
essentielles d’Ajowan et de Curcuma, en plus des autres huiles essentielles, même avec de
fortes concentrations dépassant 25µL.
Conclusion et perspectives
Ces dernières années, il y a eu un intérêt croissant pour l'utilisation des antioxydants et des
antimicrobiens naturels. De nombreux chercheurs ont été intéressés par les composés
biologiquement actifs isolés des extraits de plantes.
Dans le cadre d’une valorisation de ces ressources, une plante médicinale (Tetraclinis
articulata) a fait l’objet d’une évaluation de son potentiel antioxydant et antibactérien à partir
des extraits aqueux des feuilles de deux récoltes (2013 et 2016) réalisés par la méthode de
décoction.
D’après les résultats obtenus, le pouvoir antibactérien des extraits de Tetraclinis articulata
est nul sur toutes les souches testées quelque soit par la méthode de disques ou par la méthode
de concentrations minimale inhibitrices.
Cette étude permet la mise en valeur pour l’exploitation des extraits comme
conservateur dans le domaine de l’industrie agroalimentaire, ceci montre que la flore
algérienne peut constituer une réserve importante d’espèces végétales intéressantes.
Cependant pour la suite de ce travail, des essais complémentaires seront nécessaires sur
l’étude de l’activité antimicrobienne sur d’autres souches bactériennes et fongiques.
extraits comme alternative aux conservateurs synthétiques déjà employé et voir son
comportement sur plusieurs plans.
- Réaliser d’autres protocoles pour explorer tous les mécanismes d’action de ces extraits
dans le cadre antioxydant de cette étude et il faut étudier l’activité antioxydante par d’autres
méthodes.
- vérifier les autres propriétés biologiques de cet extrait et des autres types d’extraits à
savoir la macération et les extraits par les solvants organiques.
- compléter cette étude in vitro par une expérience In vivo et de s’en assurer de
l’innocuité totale chez un modèle animal de choix ;
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Résumé
Le monde végétal est une excellente source de principes actifs, ce qui lui confère une activité antimicrobienne et antioxydante importante ;
souvent recherché dans la médecine alternative et le domaine agroalimentaire pour la conservation des aliments. Dans le but de connaître les
activités biologiques des plantes médicinales utilisées traditionnellement par la population, notre travail a porté sur l’étude des extraits
aqueux (décoction) des feuilles de Tetraclinis articulata récoltées 2016 et 2013. Les extraits ont été soumis à un criblage pour leur activité
antimicrobienne in vitro, vis-à-vis de quatre souches de bactéries pathogènes (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis et
Micrococcus luteus) en utilisant deux méthode de diffusion sur milieu gélosé « méthode des puits et la technique de CMI).
L'activité antioxydante in vitro a été étudiée avec trois méthodes différentes : technique de réduction du radical libre DPPH, ABTS et le
pouvoir chélateur du fer. Les deux extraits n’ont aucun effet anti microbien vis-à-vis des souches pathogènes étudiées quelques soit la
méthode utilisée de puits ou de CMI.
Les résultats obtenus de l’activité antioxydante ont montré une bonne efficacité des extraits étudiés par la méthode de DPPH en
enregistrant des IC50 de l’ordre de 0,4439 mg/ml et de 1,5875 mg/ml respectivement pour les feuilles récolte 2016 et 2013 de même pour
l’ABTS les IC50 sont de l’ordre de 0,04656 et 0,5786 mg/ml pour les feuilles , le test de pouvoir chélateur du fer avec a révélé des IC50
d’ordre de 0,2586 et 0,01806 mg/ml respectivement pour les feuilles récolte 2016 et 2013.
Les résultats de l’activité antimicrobienne des extraits aqueux de la plante étudiée ont révélé une non efficacité quel que soit la partie étudiée.
Mots clés :Tetraclinis articulata - feuilles - décoction - activité antimicrobienne - activité antioxydante
Abstract
The plant world is an excellent source of active principles, which confers its antimicrobial and antioxidant important activity; often sought in the
alternative medicine and the field of agro-food for the food preservation. In order to know biological activities of medical plants traditionally used
by the population, our work focused on the study of crude extracts of leaves harvest 2016, 2013 from an aromatic plant: Tetraclinis ariculata by
using the decoction method. The extracts have been submitted to a screening for their antimicrobial activity in vitro, against the four strains
pathogenic (Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Bacillus subtilis and Micrococcus luteus) using two diffusion methods on agar environment
"cylinders method and the MIC technique). The antioxidant activity in vitro has been studied with three different methods: technical reduction of
free radical DPPH, ABTS and the chelating power of iron. Both extracts have no antimicrobial effect against pathogenic strains studied, whatever
the method used. The results obtained on the antioxidant activity showed a good efficiency of the extracts studied for DPPH the result of IC50 are
de 0,4439 and 1,5875 and for ABTS recording IC50 in the range of 0,04656 and 0,5786 and for the chelating power of iron test with IC50
in the rangde 0,2586 and 0,01806 respectively for the leaves harvest 2016, 2013.
Key words: Tetraclinis articulata, decoction, antioxidant activity, antimicrobial activity,